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[Union Européenne] nos projets, son futur


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Et comme partout en Europe, ça manque de volonté politique de puissance autonome: si on dépensait 2,5% du PIB en défense (et vraiment 2,5%, et si possible efficacement), ce serait déjà un autre débat.

C'est vrai qu'on pourrait faire mieux, mais meme si on optimise a mort, comparé aux US, Bresil, Inde, Chine, on est des nains. Quand à l'Europe qui fait théoriquement le poid, j'y crois pas (plus).

Il y aura toujours l'Espagne, l'Italie et la Grèce, tous le reste on devrait se le partager avec l'Allemagne avec bien sur les rosbifs à part.

Comme les Allemands aurons un beaucoup plus gros morceau que nous à l'est, faudrait qu'ils fasse un effort sur la Rhénanie  :P

Et là, sutout si on est alliés avec l'Allemagne, on commence a avoir un ensemble cohérent.

Actuellement ça ressemble à rien, juste le résultat de siècles de politique anglaise pour maintenir un continent divisé.

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Bon, sur le fond je suis d'accord mais euh... Comment s'est crée ce sentiment d'appartenance au niveau national ? Pour qu'un type du Chtiland soit capable d'aller crever pour un marseillais tous deux capable de mourir pour un mec du finistère qui iront tous défendre un alsacien ? Si ça a jamais été réellement le cas ?

Tu vas me dire que ça prend du temps mais en même temps il y à une date butoir à une UE politique ?

Si on compare avec la France (en valeur absolue je sais que c'est pas la même échelle) le vrai sentiment d'appartenance date de quand ?

Ce sentiment d'appartenance se crée avant tout par les guerres contre un adversaire commun, car l'homme est ainsi fait que c'est l'opposition contre quelque chose ou quelqu'un qui nous fédère le plus. Pour la France cela commence lors de la guerre de Cent ans contre le roi d'Angleterre. Puis les campagnes de Louis XIII et de Louis XIV en ont rajouté une couche (on célébrait des Te Deum dans nos églises pour fêter les victoires, et il circulait des libelles pour brocarder les généraux ennemis comme le fameux "Marlborough s'en va en guerre" chanté après la bataille de Malplaquet en 1709...) sans oublier la Révolution et l'Empire, 14-18, etc. Pour l'anecdote, nos tirailleurs maghrébins de la campagne d'Italie de 1944 mouraient parfois eux aussi en criant "vive la France"... C'est tout dire. Cela repose aussi sur une même langue et une même communauté de destin et de culture bien sûr.

Alors pour l'Europe, compte tenu de ce qui vient d'être dit c'est pas gagné avant que les nationaux des diverses nations se sentent européens réellement -par les tripes et l'émotionnel- et pas seulement en pensée.

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La France compte 60 millions d'habitants, on peut mettre autant de % qu'on veut on ne tient pas la route face à la Chine, l'Inde, le Brésil, les USA, la Russie ou une coalition de pays moyens... heureusement on a l'arme atomique.

60 % des européens (329 millions d'habitants dans 16 pays) ont déjà la monnaie unique. La zone euro représente plus de 70 % du PIB de l'Union européenne. L'euro est la deuxième monnaie au monde pour les transactions, derrière le dollar américain.

Parmi les 10 nouveaux membres de 2004 et les 2 nouveaux membres de 2007, la plupart espèrent rejoindre la zone au plus vite, mais pour le moment seuls Chypre, Malte, la Slovaquie et la Slovénie ont adopté l'euro. L'Estonie et la Lituanie ont adhéré en même temps que la Slovénie au MCE II en juin 2004, première étape à leur entrée dans la zone euro, et ont été rejointes par la Lettonie, Chypre et Malte au 2 mai 2005.

- La Lituanie (recalée de peu en 2007) n'intégrera pas la zone euro comme prévu en janvier 2010 comme l'Estonie et la Lettonie (renonciation pour 2008) du fait de la crise financière et de la trop forte inflation. Aucun nouvel objectif n'a été communiqué pour l'instant.

- La Bulgarie, membre de l'UE depuis le 1er janvier 2007, pratique déjà un taux fixe avec l'euro depuis le 1er janvier 1999 (au taux de 1,95583 nouveau lev pour un euro, soit le taux de conversion du mark allemand). Elle espère rejoindre le MCE II courant 2010 et la zone euro en 2013.

- La République tchèque a pour objectif la date du 1er janvier 2012.

- La Hongrie et la Roumanie tablent sur le 1er janvier 2013.

- La Pologne a indiqué par la voix de son premier ministre Donald Tusk vouloir intégrer la zone euro le 1er janvier 2012 après un référendum en 2010 sur l'adoption de l'euro, mais l'adoption du MCE II sur un temps si court reste très difficile.

sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_euro

+ http://fr.wikipedia.org/wiki/Euro

+ http://ec.europa.eu/economy_finance/the_euro/index_fr.htm?cs_mid=2946

Le Danemark et la Suède (euro refusé par référendum en 2000 et 2003) ne s'interdisent pas un nouveau référendum. Seule la Grande Bretagne ne s'est pas prononcé mais elle est pour l'instant clairement hostile. 

Lors de la crise, la Livre Sterling a perdu 30% de sa valeur, la monnaie islandaise (l'islande veut entrer dans l'europe et dans la zone euro le plus vite possible) a perdu 60 % de sa valeur. 

La Suisse, de sa particularité d'être entourée par la Zone euro, permet de régler la plupart des achats dans cette devise. La plupart des grandes entreprises nationales et commerces (Migros, Coop, Les Chemins de Fer Fédéraux, La Poste Suisse) permettent de payer soit en franc suisse, soit en Euro. Les centres touristiques acceptent également l'Euro et tous les commerces affichent les tickets et factures en franc suisse et en Euros.

La principauté d'Andorre n'a pas le droit de frapper ses pièces en euro avec sa propre face nationale, mais une négociation est en cours avec la BCE et la Commission européenne pour que dans un avenir proche elle puisse frapper sa monnaie et avoir sa propre série d'euros estampillée Andorre.

L'euro a mieux résisté à la crise que bien d'autres monnaies dans le monde, je ne crois pas à un abandon des adhésions (prévues dans les traités d'adhésions) ou un retour en arrière pour les pays déjà adhérents.

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Depuis quand on tient pas la route face au brésil????? Vous avez déjà regardé leur armée? Dans 30 ans je dis pas, mais pour l'instant....

L'euro a mieux résisté à la crise que bien d'autres monnaies dans le monde, je ne crois pas à un abandon des adhésions (prévues dans les traités d'adhésions) ou un retour en arrière pour les pays déjà adhérents.

C'est juste l'effet de masse; et encore une fois, les banquiers sont pas d'accord avec toi. Et pour que ça tienne, il a fallu faire une masse de création monétaire dont tout le monde s'accorde pour dire qu'elle ne sera pas refaisable. Les Allemands essaient par ailleurs de contrôler les euros "allemands" en faisant au mieux pour qu'ils ne sortent pas du territoire. C'est pas clamé sur les toits, mais c'est aussi un fait. Soit dit en passant, la plupart des entrants potentiels ne sont pas vraiment de ceux que veulent les gros pays ou la BCE (question de stabilité monétaire). Et l'Allemagne vit de plus en plus mal l'euro. Autre fait.

Tu peux faire comme tu le fais depuis longtemps, et continuer à aligner des statistiques qui ne sont que des additions artificielles, elles n'en restent pas moins peu représentatives de réalités concrètes. Additionner les PIB européens ne veut pas dire qu'il s'agit d'une économie, et additionner les populations n'en fait pas un peuple.

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La France compte 60 millions d'habitants, on peut mettre autant de % qu'on veut on ne tient pas la route face à la Chine, l'Inde, le Brésil, les USA, la Russie ou une coalition de pays moyens... heureusement on a l'arme atomique.

1- La France compte 65 millions d'habitants. Et c'est un chiffre qui ne cesse de croire. Et une bonne démographie dans l'Europe d'aujourd'hui, c'est un plus.

2-Depuis quand ne tient t-on plus la route devant l'Inde, le Brésil ou la Russie? :O

Tout ce qu'il manque à notre pays (et aux autres pays de l'UE), c'est la volonté politique de devenir un super-grand.

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Enfin !

Reuters : Le Bundestag a adopté des changements législatifs exigés par la Cour constitutionnelle fédérale du gouvernement d'Angela Merkel avant la ratification par l'Allemagne du traité européen de Lisbonne. Il reste à la chambre haute (Bundesrat) à les voter aussi, après quoi le président Horst Köhler pourra apposer sa signature au bas du traité de Lisbonne, ratifiant ainsi ce texte visant notamment à améliorer la prise de décision au sein de l'Union.

Cette avancée accroît la pression sur l'Irlande, qui avait rejeté le traité simplifié l'an dernier et organise le mois prochain son second référendum sur ce texte. La République tchèque et la Pologne attendent la décision des Irlandais pour parachever leur propre processus de ratification. Le traité de Lisbonne "rapproche l'Europe du peuple", a déclaré la chancelière Angela Merkel devant les députés", qui ont adopté les changements de législation nécessaires à une très large majorité de 446 voix contre 46.Les modifications adoptées obligent le gouvernement à informer le parlement "scrupuleusement et aussi rapidement que possible" du cours des affaires européennes et à lui octroyer le droit d'exprimer son avis sur toute question européenne qu'il négocie à Bruxelles. Les exigences de la Cour constitutionnelle et le débat parlementaire ont traduit une plus grande réticence devant la perspective d'une plus grande intégration européenne parmi la classe politique allemande, estime un politologue. Mais les Allemands restent très majoritairement europhiles, selon un Eurobaromètre de l'automne dernier qui montre que 64% d'entre eux pensent que l'Union européenne est une bonne chose.

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Un article sur TTU sur les fondements de la démarche capacitaire de l'union européenne :

http://www.ttu.fr/francais/Analyses/demarchecapacita.html

En moins de 10 ans on a crée les bases d'une défense européenne avec notamment une Agence Européenne de Défense, un Comité politique et de sécurité, un Comité militaire de l’UE et l’Etat-major de l’UE. Reste maintenant à monter en puissance et faire plus d'opérations communes et  montrer une réelle indépendance vis à vis de l'OTAN.

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Ainsi qu'harmoniser les doctrine et le matériel, favoriser l'acquisition auprès des producteurs européens...

un Comité militaire de l’UE et l’Etat-major de l’UE. => ça renvoit vers une réalité à quel pointe concrète ?

un Comité politique et de sécurité => Tu parles de la PESC ? Si oui il y à comme une autonomie a conquérir...

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Créer des agence, c'est pas grand-chose, surtout quand on fait de la pub autour; plus on en fait, plus ça veut dire que le contenu manque. Et on s'est surtout assuré que l'OTAN, donc l'oncle Sam, donnait la tatape sur la tête après avoir bien fait comprendre que ces agences/comités étaient bien là pour la gallerie. Et quand on en vient aux domaines de l'armement c'est encore plus simple: tout le monde est d'accord pour une agence unique qui définirait un standard. Mais si ça coûte un seul emploi ou un seul euro de PIB, c'est niet, ce qui se vérifie en ce moment avec les divergences sur la question: passé les initiatives de NS, tout le monde refuse d'accorder de véritables fonctions, attributions et budgets à l'agence, qui pourraient faire mal aux industries nationales. Les Allemands sont d'ailleurs en tête dans ce refus, au coude à coude avec les Britanniques. Et j'imagine qu'on est pas loins dans la zone ou qu'on le serait si le terme de "concentration des industries" venait à être évoqué à notre détriment.

montrer une réelle indépendance vis à vis de l'OTAN.

C'est précisément ce dont il a été prévu, dans les accords autour du mini traité, qu'il ne serait jamais question. Mais on aura peut-être le droit de choisir la couleur des cendriers, croisons les doigts.

faire plus d'opérations communes

Les seules missions faites, c'est de l'assistanat social dans des pays plus ou moins par terre, pas des missions de guerre qui réclameraient un autre niveau d'intégration, de leadership, de complexité, de moyens, et surtout d'engagment et de volonté (ce qui est le plus absent, et pour des raisons structurelles). La crédibilité ne vient pas avec du peacekeeping ponctuel. Surtout quand en plus ça s'est mal passé comme au Tchad, où personne n'a rien voulu envoyer au-delà du symbolique, et après quoi la plupart des pays européens étaient d'accord pour ne pas réitérer l'expérience.

Si oui il y à comme une autonomie a conquérir... 

 

Encore une fois, le choix de la couleur des cendriers; on va pas céder sur ça, non mais! Faut se faire respecter.

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Vœu pieux ou réalisable ? Probablement un vœu pieux malheureusement.

http://www.lalibre.be/debats/opinions/article/527999/souverainete-financiere-et-modele-social.html

Souveraineté financière et modèle social 

Aujourd'hui, l'économie de l'Atlantique Nord toute entière paie ses excès. Le déclin relatif de L'Europe va ainsi s'accuser plus rapidement. Une opinion de Pierre DEFRAIGNE, directeur général honoraire à la commission européenne.

Directeur Général Honoraire à la Commission européenne. Directeur exécutif de la Fondation Madariaga-Collège d’Europe.

L’innovation technologique exerce un effet de levier puissant sur la croissance et l’emploi à long terme alors que l’excès d’innovation financière renforce les inégalités et conduit en définitive à la crise. L’UE a vu en dix ans son industrie financière passer de 25 % à 28,1 % en valeur ajoutée, tandis que les exportations à haute technologie sont passées de 20,4 % à 16 %. D’un côté trop de jeunes gens brillants et motivés, attirés par les bonus vont vers les salles de marché, et de l’autre trop peu de cerveaux vers les laboratoires et les industries innovantes. L’UE doit réallouer ses ressources entre finance et technologie. C’est en définitive l’enjeu d’une régulation financière forte.

Le G2O est incontournable pour organiser et gérer la relance de l’économie mondiale. Mais les rivalités entre places financières globales ainsi que les divergences conceptuelles entre Ouest et Asie ne permettront qu’un consensus minimaliste en son sein.

Initiée après le premier choc pétrolier, la libéralisation des mouvements internationaux de capitaux ainsi que la dérégulation de la finance censée favoriser l’innovation, ont peu ajouté à la croissance, beaucoup contribué aux inégalités et ont provoqué une instabilité sans pareil avec les déséquilibres macro-économiques structurels et l’effondrement du marché des subprimes aux Etats-Unis et sa contagion à l’Europe. Aujourd’hui, c’est l’économie de l’Atlantique Nord toute entière qui paie ses excès d’un prix exorbitant en termes de chômage et en impôts à venir. Le déclin relatif de L’Europe va ainsi s’accuser plus rapidement par rapport à l’Asie émergente, relativement épargnée par la crise financière.

Au fait des dysfonctionnements graves inhérents aux marchés financiers, et ensuite de la défaillance de ses régulateurs nationaux et de l’erreur grave d’appréciation de la BCE sur l’inflation des actifs, l’Europe est entrée dans une crise économique sans précédent dont les conséquences sociales seront très lourdes. Mais pour la première fois dans son histoire, l’UE ne va pas exploiter une crise qui menace son existence pour faire avancer l’intégration et renforcer la politique économique en Europe.

L’enjeu posé à l’Europe est double : d’un côté, il s’agit de restructurer une industrie financière hypertrophiée et de la contraindre à la stabilité; de l’autre, et pour y parvenir, il faut centraliser au niveau de l’UE les quatre fonctions qui font la souveraineté financière.

Restructurer et stabiliser la finance exigent un ensemble de mesures : le renforcement des fonds propres, la segmentation des métiers de la finance pour prévenir des réactions en chaîne, l’interdiction de produits financiers que les banquiers ne comprennent pas et qu’ils ne sont pas capables d’expliquer à leurs clients, le plafonnement des bonus et l’abandon des rémunérations patrimoniales notamment des stocks options et des parachutes dorés, la révision des normes comptables et la surveillance des agences de notation, la généralisation de la régulation aux hedge funds et au capital-investissement (private equity), le contrôle des capitaux à destination et en provenance des place off-shore et paradis fiscaux pour vérifier leur légalité, leur conformité règlementaire et leur assujettissement à l’impôt.

L’UE doit centraliser les quatre fonctions constitutives de la souveraineté financière : la fourniture de liquidités en dernier ressort, le sauvetage budgétaire des banques systémiques, la réglementation et la supervision financières, et, last but not least, le traitement fiscal du capital mobile et des bonus des traders - bien plus efficace qu’une hypothétique taxe Tobin - de manière à prévenir toute distorsion de concurrence intra-européenne. C’est à partir de cette souveraineté financière que l’UE pourra mettre tout son poids dans la gouvernance globale, en ce compris la réforme du FMI.

Ceux qui objectent qu’une réforme financière radicale et une avancée supranationale de cette ampleur ne sont pas aujourd’hui politiquement possibles, ont raison du moins pour le moment. Un triple verrou, institutionnel, budgétaire et politique bloque en effet toute initiative majeure dans l’UE. Mais en rester là, c’est mal apprécier le coût économique et financier que la crise qui commence va représenter pour l’Europe qui joue sa cohésion et sa légitimité dans cet épisode. Il faudra très vite aller plus loin.

Quant au décrochage d’une UE fortement régulée dans un marché global où la concurrence pour les activités financières à haute valeur ajoutée se fait aussi sur la flexibilité réglementaire et sur la fiscalité, il ne faut pas le redouter. L’UE est en mesure d’imposer la réciprocité des normes à ses partenaires. Contrairement au commerce où pareille posture reviendrait à un protectionnisme dangereux, aucune règle ne l’interdit en matière de finance. C’est affaire de rapports de force. On voit mal l’UE, première source mondiale d’épargne et d’investissement direct étranger, exposée à un exode massif de sa finance et moins encore de ses capitaux. C’est oublier que la finance a besoin d’une économie réelle pour prospérer.

Enfin, ne tombons pas dans un discours moralisateur naïf et hypocrite. L’éthique, qui n’est pas incorporée par le politique dans des règles et des institutions de marché, est oiseuse. La démesure des banquiers n’aurait pas été possible sans une croyance dans les vertus autorégulatrices des marchés financiers. Contrairement aux marchés réels, ils ne reviennent pas naturellement vers l’équilibre. C’est la politique monétaire, financière et fiscale qui doit s’en charger. Dans un marché unique de taille continentale, cette politique ne peut être qu’européenne et supranationale. Les compromis timides et boiteux envisagés aujourd’hui ne résisteront pas à l’épreuve.

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Reuters : La Slovénie s'est dite prête à lever immédiatement son veto à l'adhésion de la Croatie à l'Union européenne à la suite d'un accord entre les deux pays sur les moyens de régler leur différend frontalier vieux de 18 ans. Coincée en l'Italie et la Croatie, la Slovénie dispose d'une façade maritime de quelques dizaines de kilomètres seulement dans le Golfe de Trieste et souhaite avoir un accès direct aux eaux internationales de l'Adriatique, ce qui implique que Zagreb renonce à une partie de ses eaux territoriales. Le litige, auquel s'ajoute un différend portant sur quatre villages à la frontière entre les deux anciennes républiques yougoslaves, empêchait jusqu'à présent la Croatie de boucler ses négociations d'adhésion avec l'Union européenne, où elle est prête à entrer dès 2011. La Slovénie, qui est devenue en 2004 la seule ex-république yougoslave à rejoindre l'UE, oppose depuis décembre dernier son veto à l'intégration de son voisin, estimant que des documents soumis par celui-ci à l'UE préjugent de l'issue de ce litige frontalier.

Les efforts de l'Union européenne pour rapprocher les positions des deux pays n'ont donné jusqu'à présent aucun résultat tangible.

A l'issue de leur rencontre, les Premiers ministres slovène Borut Pahor et croate Jandraka Kosor ont annoncé que les pourparlers pour régler leur différend se poursuivraient sous médiation internationale. Ils ne fournissent pas plus de précisions.

La Commission avait proposé qu'une équipe de cinq experts, dont trois étrangers, se penchent sur un règlement du litige.

Selon Kosor, Zagreb s'est engagé à ce qu'aucun document utilisé dans le processus d'adhésion ne préjuge de l'issue de ce futur règlement.

"Je viens de faxer une lettre à la présidence suédoise de l'Union dans laquelle je dis clairement que nous avons abouti à un accord sur la poursuite des discussions avec l'UE et la continuation des pourparlers frontaliers", a dit Kosor.

La dissociation du litige frontalier du processus d'adhésion est un premier succès diplomatique pour Jandraka Kosor, qui est arrivé au pouvoir en juillet à la suite de la démission inopinée de son prédécesseur Ivov Sanader après six ans à la tête du gouvernement croate.

"C'est un signal positif pour l'accession de la Croatie à l'UE et également pour l'élargissement global de l'Union aux voisins de la Croatie qui ont des ambitions européennes", a déclaré Neven Mimica, président de la commission parlementaire croate pour l'intégration européenne.

Kosor a dit s'attendre maintenant à une réunion avec Bruxelles "d'ici la fin du mois" sur la clôture et l'ouverture de nouveaux chapitres des négociations d'adhésion.

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Ils veulent vraiment la flinguer, l'UE ces eurocrates: encore un pays qui va vouloir (et théoriquement avoir droit) aux subventions.... Sans apport conséquent. L'enveloppe, déjà très réduite sera encore plus pressurée, et les subventions se feront encore plus petites pour les pays qui en reçoivent. Ca ne fera que des mécontents en plus. La Grèce, le Portugal et l'Irlande ont en leur temps fondé leur boom économique sur un tout autre niveau de subventions que les kopecks que reçoivent la masse de nouveaux ou récents entrants.

Et l'augmentation de population à bas coût de main-d'oeuvre va sûrement ravir les petites classes moyennes et populaires occidentales.

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  • 2 weeks later...

Reuters : Le président Horst Köhler a signé le texte législatif réformant la Loi fondamentale allemande pour la rendre compatible avec le Traité de Lisbonne sur le fonctionnement des institutions européennes, annonce la présidence allemande. Un porte-parole de la présidence a précisé que la ratification du traité européen est désormais une formalité, précisant que le texte de réforme sera publié au journal officiel jeudi.

Après cela, le président devra signer le certificat de ratification, étape qui est désormais une formalité.

Le texte de réforme de la Loi fondamentale avait été adopté par le Bundestag, la chambre basse, et le Bundesrat, la chambre haute, et devait être signé par le président Köhler.

Les modifications apportées à la Constitution allemande avaient été réclamées en juin par la Cour constitutionnelle de Karlsruhe.

Le juge constitutionnel demandait notamment que le gouvernement tienne le parlement fédéral étroitement informé du cours des affaires européennes.

Hormis l'Allemagne, trois autres pays européens, la République tchèque, l'Irlande et la Pologne, doivent encore ratifier le Traité de Lisbonne avant qu'il entre en vigueur dans les 27 Etats de l'Union.

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French minister urges EU defence budget

JAMIE SMYTH in Brussels

MILITARY SPENDING: FRENCH EUROPEAN Affairs minister Pierre Lellouche has proposed setting up an EU defence budget similar to the Common Agricultural Policy.

He has also questioned why just three EU member states currently contribute almost two-thirds of all military spending within the union.

“In order to progress with ‘defence Europe’, it should not be that spending linked to security is completely separate from the EU’s financial perspectives,” said Mr Lellouche, in a session with deputies sitting on the European affairs committee at the French National Assembly last week.

He suggested defence spending should be dealt with like spending on other EU priorities such as agriculture, technology or the environment. There was little point in creating the external action force envisaged in the Lisbon Treaty if Europe wasn’t prepared to pay for its own defence.

“Why do three member states contribute up to two-thirds of military expenditures of the 27 member EU?” asked Mr Lellouche.

Britain, France and Germany currently spend about $170 billion of the estimated total of $285 billion on defence activities. Paris has set the goal of building EU common defence as one of its strategic priorities for the union.

There is no legal base in existing treaties or in the Lisbon Treaty for the EU budget to be used for defence or military spending. However, a mid-term review of the EU budget will begin in the coming months, providing an opportunity for EU states to propose changes to how the EU spends money.

Any proposal to use the EU budget, which is financed by all 27 states, for defence spending would require all member states to agree. This is unlikely given that neutral EU states such as Ireland and Austria would probably oppose any such move.

Mr Lellouche also reiterated that France would block future EU enlargement if Ireland votes against the Lisbon Treaty in the referendum on October 2nd.

The Peace and Neutrality Alliance (Pana) said militarisation of the EU would be “substantially accelerated” by the Lisbon Treaty. The group has also called for the immediate withdrawal of Irish soldiers serving in Afghanistan.

“It is no accident that the Irish supporters of the treaty refuse to confirm that Ireland will not join the military structured co-operation group being established for the more ‘demanding’ wars the EU is planning in the future,” said Roger Cole, chairman of Pana, in a statement.

http://www.irishtimes.com/newspaper/ireland/2009/0924/1224255130055.html

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Joli mais à moins de me tromper l'UE n'a comme budget qu'un petit pour-cent du PIB européen, il va falloir augmenter la manne et ça sera pour quoi ? noyauter les budgets nationaux ou offrir des subventions aux pays européens modernisant leurs armées à condition d'acheter européen ?

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La Politique Agricole Commune (PAC) est en 2008 la deuxième dépense d'intervention de l'Union européenne. Avec 55 milliards d'euros, elle représente 43 % du budget communautaire (-1,5 % par rapport à 2007). Jusqu'au 31 décembre 2007, la PAC représentait le premier poste du budget européen (jusqu'à 70 % du budget en 1984 par exemple).

Le budget équipement de la France est d'environ 10 milliards d'euros nucléaire compris.

Sortir un budget à cette échelle dédié à l'acquisition de moyen politiquement correct car logistique donc à connotation humanitaire serait déjà un bon en avant.

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  • 2 weeks later...

Le traité de Lisbonne est en bonne voie après le oui des Irlandais.

<a href="http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/10/03/le-oui-l-emporterait-au-referendum-irlandais_1248697_3214.html#ens_id=1247280">Le lien</a>

En espérant que Václav Klaus ne traine pas trop les pieds, que la Pologne tienne parole et ratifie le traité dont la ratification était conditionnée au référendum irlandais et que le tout rentre en vigueur avant l'arrivée de David Cameron au 10 Downing Street..... Il n'a pas fini de déguster le traité  :|

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Les tories ne feront pas bcp de mal...surtout si Blair devient président de l'UE.

Cameron a promis ( je ne sais pas ce que ça vaut) qu'il mettra en place un référendum sur le traité dès qu'il arrive au 10 Downing Street. Il aurait aussi passé un accord secred avec Klauss pour qu'il retienne sa signature jusqu'à son arrivée.

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Un score indiscutable.

Le "oui" au traité de Lisbonne a cette fois remporté une large victoire en Irlande, d'après les résultats officiels, annoncés samedi à Dublin, du nouveau référendum organisé la veille: les électeurs irlandais se sont prononcés par 67,1% des voix pour ce texte réformant le fonctionnement institutionnel de l'Union européenne. Le taux de participation s'est établi à 58%. Lors du précédent référendum, en juin 2008, le "non" l'avait emporté avec 53,4% des suffrages et une participation de 51%.

"Mon message aujourd'hui est très simple: merci l'Irlande!", a commenté samedi à Bruxelles le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. "L'Irlande a donné à l'Europe une nouvelle chance", s'est-il réjoui, "extrêmement heureux" de ce vote crucial pour l'avenir de l'Union.

Le Premier ministre irlandais Brian Cowen a pour sa part salué une "bonne journée pour l'Irlande et pour l'Europe". Le Traité de Lisbonne, estime-t-il, débouchera sur une "meilleure" Europe, "plus forte, plus équitable".

"Je suis absolument enchanté pour ce pays", a de son côté déclaré le chef de la diplomatie irlandaise Michael Martin avant l'annonce des résultats définitifs. "C'est bon pour l'Irlande, parce que je crois passionnément que notre avenir est au sein de l'Union européenne et qu'il n'y avait pas de raison réelle de voter non", selon M. Martin, qui a mené la campagne du gouvernement en faveur du traité.

Quelque 3,08 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes, soit un chiffre comparable à la précédente consultation organisée en 2008. D'après des responsables à Dublin, plusieurs circonscriptions de la capitale irlandaise où le "non" avait gagné lors du premier référendum ont basculé en faveur du "oui".

Avant le dépouillement, les sondages officieux à la sortie des urnes réalisés par les deux principaux partis irlandais, le Fianna Fail au pouvoir et le Fine Gael dans l'opposition, donnaient déjà la victoire du "oui".

Le gouvernement et la quasi-totalité de la classe politique irlandaise ont soutenu le traité. Avant le scrutin, le Premier ministre Brian Cowen avait d'ores et déjà exclu un troisième vote. Une nouvelle victoire du "non" aurait signé la fin du traité de Lisbonne.

Depuis un an, l'Irlande traverse une grave crise économique et financière et le sentiment des électeurs à l'égard de l'UE a changé. De nombreux Irlandais ont estimé désormais que leur pays a besoin de l'Europe.

Le traité de Lisbonne, rédigé en remplacement de la défunte Constitution européenne, rejetée par les Français et les Néerlandais en 2005, reprend la plupart des dispositions de celle-ci. Il doit ainsi faciliter la prise de décision, avec l'extension du vote à la majorité qualifiée et l'instauration à terme d'un nouveau système de vote à double majorité (55% des Etats membres et 65% de la population).

L'Irlande était le seul pays à se prononcer par référendum, ses partenaires européens ayant opté pour la voie parlementaire. Désormais, malgré le vote irlandais, le traité doit encore être signé par les présidents tchèque et polonais pour pouvoir entrer en vigueur. AP

Le Figaro :

David Cameron, qui espère succéder à Brown, compte sur Vaclav Klaus pour l'aider à faire capoter le traité de Lisbonne.

Le dernier mot n'est pas dit. Après la réponse irlandaise de vendredi, le traité de Lisbonne a encore besoin du paraphe des présidents polonais et tchèque. En coulisses, un troisième homme attend son heure : le Britannique David Cameron, farouche eu­rosceptique. Il s'est juré de torpiller le renforcement de l'UE, s'il devient premier ministre au printemps, comme le promettent les sondages.

Le combat d'arrière-garde de Lech Kaczynski et Vaclav Klaus, malgré le feu vert des deux Parlements, a déjà fait une victime. La Suède, qui préside l'UE, a pratiquement renoncé à voir la Commission Barroso II formée sous l'empire du traité de Lisbonne. Ce qui soulève de délicats problèmes de transition et de continuité juridique.

Un pacte destructeur :

Ce casse-tête pour constitutionnalistes n'est rien à côté du pacte destructeur noué par le président tchèque et le Prime Minister en puissance. La trame est connue, confirmée par une lettre adressée à Vaclav Klaus par David Cameron : le premier doit retenir sa signature jusqu'en mai, voire juin, le temps que le second, parvenu au 10, Downing Street, lance le référendum promis pour casser la ratification du traité par Londres (2008). «Si vous réussissez à tenir, vous me retrouverez aussitôt à vos côtés», écrit le chef des tories, cité par le Daily Mail.

L'état de l'opinion britannique laisse peu de doute sur l'issue d'une telle con­sultation. Reste à confirmer qu'un premier ministre Cameron aurait l'au­dace de dynamiter vingt ans d'ambitions européennes. Le scénario est loin d'être farfelu. Il donne des sueurs froides à Bruxelles. «À côté de Cameron, Maggie Thatcher était une aimable euro-fédéra­liste», ironise un responsable français.

Vaclav Klaus a crédibilisé le complot en suscitant, au Sénat, un énième recours contre le traité de Lisbonne. D'après Tomas Langasek, responsable à la Cour suprême, l'arrêt définitif prendra «quelques semaines, ou quelques mois». La perspective d'un nouveau délai avait déjà jeté un froid au dernier sommet européen.

Après le vote irlandais, la stratégie des Vingt-Sept - Tchèques et Britanniques compris - consisterait à faire monter la pression sur le locataire du château de Prague. «Si Vaclav Klaus s'amuse à tout bloquer, il y aura des conséquences, avertit Pierre Lellouche, secrétaire d'État aux Affaires européennes. Un seul homme ne peut pas bloquer la volonté de 500 millions d'Européens.»

Pour casser le cercle vicieux tchéco-britannique, l'une des hypothèses avancées est de priver Prague de son commissaire européen. L'ex-premier ministre Mirek Topolanek a agité l'hypothèse cette semaine, à l'issue d'un rendez-vous avec José Manuel Barroso. Cette punition nécessite l'unanimité des Vingt-Sept, Tchèques compris. À défaut, le Parlement européen pourrait aussi refuser son feu vert au candidat présenté par Prague.

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