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[Union Européenne] nos projets, son futur


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Grande-Bretagne : «Imaginable.» C'est ainsi que le Premier ministre britannique David Cameron considère une sortie de son pays de l'Union européenne, apprend-on du Guardian.

Répondant à la question d'un député à la Chambre des communes (l'équivalent de l'Assemblée nationale) qui lui demandait s'il imaginait un futur hors de l'Union européenne, David Cameron a déclaré, selon The Independent:

"Tous les futurs sont imaginables pour la Grande-Bretagne [...] Nous maîtrisons notre destin, nous pouvons faire nos propres choix. Je pense que le choix que nous devrions faire est de rester dans l'UE, d'être membres du marché commun, de maximiser notre impact en Europe, mais si nous ne sommes pas satisfaits par certains points de notre relation, nous ne devrions pas avoir peur de le dire."

(Slate.fr)

C'est imaginable... mais pas souhaitable !  :lol:

Islande : Les négociations d'adhésion de l'Islande à l'Union européenne sont entrées dans "une phase décisive", ont estimé mardi les négociateurs européens à l'issue de la 5e réunion de la Conférence d'adhésion au niveau ministériel.

Les représentants de Reykjavik et de Bruxelles ont ouvert six nouveaux chapitres thématiques de négociations concernant la libre circulation des marchandises, la fiscalité, la politique économique et monétaire, la politique régionale, l'environnement et les relations extérieures.

Parmi ces chapitres, le seul qui pourrait poser problème est celui sur l'environnement en raison du différend entre l'Islande et l'UE sur la chasse à la baleine, a indiqué l'UE dans un communiqué. La chasse à la baleine est interdite par l'UE, mais pratiquée par l'Islande.

http://www.lepoint.fr/monde/les-negociations-d-adhesion-de-l-islande-a-l-ue-dans-une-phase-decisive-18-12-2012-1603292_24.php

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Les suisses veulent les avantages de l'europe mais pas les contraintes : échec !

La relation particulière avec la Suisse est arrivée «dans l’impasse», estime l’Union européenne, qui dresse une longue liste de doléances pour en sortir. Et qui prévient qu’il n’y aura pas de nouvel accord bilatéral sans une solution en matière institutionnelle.

http://www.swissinfo.ch/fre/politique_suisse/L_UE_pose_ses_conditions_a_la_Suisse.html?cid=34564120

http://www.tdg.ch/suisse/entrer-ue-aurait-meilleure-chose/story/12115133

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L' Union européenne (UE), lauréat du prix Nobel de la paix 2012, reversera l' argent de ce prix à des projets en faveur de plus de 23.000 enfants victimes de guerres et de conflits, a annoncé mardi la Commission européene dans un communiqué.

Selon le communiqué, la décision d' attribuer cet argent à des enfants victimes de guerres et de conflits a été prise à l' unanimité par les présidents de la Commission européenne, du Parlement européen et du Conseil européen, José Manuel Barroso, Martin Schulz et Herman Van Rompuy, qui ont reçu le 10 décembre à Oslo (Norvège) la récompense, dotée d'un montant de 8 millions de SEK (930.000 euros).

L' argent, augmenté de fonds supplémentaire de l' UE pour atteindre un total de 2 millions d' euros, profitera à plus de 23.000 enfants congolais, colombiens, syriens et pakistanais touchés par des conflits, en finançant quatre projets relevant de l' initiative de l' UE "Les enfants de la paix".

http://french.peopledaily.com.cn/VieSociale/8065537.html

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L'Union européenne a présenté mercredi une série de propositions pour soutenir un renforcement de l'intégration politique et économique des pays du Maghreb, notamment vers un marché intégré de l'énergie renouvelable, dans la foulée des bouleversements du Printemps arabe.

La communication a été présentée par la Commission européenne et par la Haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton, qui vont maintenant en débattre avec les Etats membres de l'UE et avec les pays concernés.

Soulignant que le Maghreb est une des régions du monde les moins intégrées, elle souligne que selon plusieurs études, une plus forte intégration des cinq pays (Algérie, Libye, Mauritanie, Maroc et Tunisie) pourrait accroître la richesse de chacun des pays de 1 à 2% par an.

L'UE reconnaît aussi qu'elle-même a intérêt au renforcement de l'intégration du Maghreb, "facteur de stabilité".

Elle souhaite un renforcement du dialogue politique entre ces pays, notamment en matière de sécurité et de défense, ainsi que de droits de l'homme et de démocratisation.

Concrètement, elle propose de soutenir la modernisation des systèmes judiciaires des pays du Maghreb ou encore de lancer un programme de soutien aux médias.

Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, elle suggère des contacts réguliers entre le personnel militaire de l'UE et les autorités locales et la fourniture de conseils techniques.

Suite : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/afp-00486181-l-ue-veut-soutenir-l-integration-politique-et-economique-du-maghreb-522311.php

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A compter de mai 2013, une nouvelle série de billets en euros va être mise en circulation par la Banque centrale européenne (BCE) et les banques centrales nationales. Baptisée « Europe », elle rend hommage à la figure mythologique grecque qui a donné son nom au continent et dont un portrait apparaîtra sur chaque nouvelle coupure.

3 nouveaux signes de sécurité supplémentaires :

- un portrait de la déesse Europe visible par transparence au niveau du filigrane,

- un autre portrait d’Europe apparaît sur la bande argentée, en inclinant le billet,

- le nombre figurant la valeur du billet produit un effet lumineux et change de couleur, lorsque l’on incline le billet.

http://www.generali.fr/cote-pratique/actualites/nouveaux-billets-euros/

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L’Allemagne dénonce le chantage des Britanniques sur le futur budget européen.

Le ministre des finances allemand Wolfgang Schäuble s'élève contre la tentation des Britanniques d'exercer une forme de chantage contre leurs partenaires européens. Dans une interview au Frankfurter Allgemeine Zeitung, il demande plutôt au Royaume-Uni de s'engager davantage en Europe.

Wolfgang Schäuble ne souhaite pas pousser le Royaume-Uni hors de l'Europe, mais cela ne signifie pas pour autant accepter n'importe quel chantage. Le chantage au référendum sur la sortie de l'Union européenne, même implicite, permet justement au Premier ministre conservateur David Cameron de contester le futur budget européen et d'envisager de reprendre certains pouvoirs parmi ceux qui ont déjà été transférés au niveau communautaire.

Le ministre allemand des Finances, chaud partisan d'une plus grande intégration politique des pays membres de l'Union européenne, attend des Britanniques plus d'engagement en Europe, pas moins. Déjà à la mi-décembre, au dernier sommet européen, François hollande avait reconnu à la Grande-Bretagne le droit de ne pas participer aux étapes ultérieures de l’UE, mais certainement pas celui de revenir en arrière sur les traités et les compétences qui ont déjà été transférées.

L'attitude des dirigeants britanniques est confortée par une opinion publique eurosceptique : selon un sondage, 56% des Britanniques voteraient pour une sortie de l'Union européenne.

http://www.rfi.fr/europe/20121223-allemagne-denonce-le-chantage-britanniques-le-futur-budget-europeen-schauble

Jacques Delors s'est prononcé dimanche en faveur d'un nouveau traité européen permettant un renforcement de la zone euro avec un abandon de souveraineté pour une plus grande cohésion monétaire au sein de l'Union.

Lors de l'émission BFMTV/Le Point/RMC, l'ancien président de la Commission européenne a estimé "qu'un changement de traité, même du point de vue des intérêts français, est meilleur que son report".

"La solidarité, ça passe par un abandon de souveraineté en ce qui concerne la gestion de la monnaie commune, l'harmonisation progressive des fiscalités, l'effort de cohésion à l'intérieur de la zone euro", a-t-il dit.

Pour Jacques Delors, "les systèmes sociaux sous contrôle économique" doivent en revanche "relever des décisions de politique nationale".

"Aujourd'hui, c'est simple: les Européens ont le choix entre la survie ou le déclin", a-t-il ajouté, soulignant que la chancelière allemande Angela Merkel avait fait allusion à un nouveau traité. "Et une fois de plus, c'est la France qui a dit: 'On verra ça plus tard'", a-t-il déploré.

"Si nous ne faisons pas cela, c'est-à-dire consolider l'euro, trouver un bon accord avec la Grande-Bretagne, alors nous irons vers une zone de libre-échange", a-t-il ajouté.

Aux yeux de Jacques Delors, "une zone de libre-échange sans pouvoir politique, sans aller de l'avant, sans politique de solidarité, c'est une Europe qui disparaîtra".

http://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Jacques-Delors-plaide-pour-un-nouveau-traite-europeen--15707147/

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La Commission européenne a ouvert son portail web en version expérimentale, qui référence 5 811 ensembles de données et de statistiques émanant des administrations ou des organismes publics.  Dans l'esprit des autorités européennes, il s'agit ainsi d'inciter toutes les personnes intéressées à télécharger les données ainsi publiées afin de les réutiliser, de créer des liens vers ces données ou de créer des services novateurs valorisant ces statistiques.

« Le portail de données permet également aux institutions, organismes, bureaux et agences de l'Union européenne qui le souhaitent d'offrir un accès à leurs données », précisent les promoteurs du site.

http://www.01net.com/editorial/583141/leurope-met-en-ligne-des-milliers-de-donnees-statistiques-publiques/

Dublin a obtenu en novembre 2010 un plan d'aide de 85 milliards d'euros de la Troïka (FMI-UE-BCE), alors que le pays, plombé par son secteur bancaire, connaissait une grave crise économique.

Saluée depuis pour ses progrès, l'Irlande a désormais pour ambition d'être le premier pays de la zone euro à sortir de ce plan d'aide en 2013, avant la Grèce et le Portugal.

Pour sa présidence de l'UE, le pays affiche l'objectif de "proposer des mesures destinées à promouvoir l'emploi et la croissance", déclare à l'AFP le ministre des Affaires étrangères et du Commerce, Eamon Gilmore. "Ce ne sont pas que des mots", promet-il. "Il y a un certain nombre de mesures législatives clefs que nous voulons faire avancer".

http://www.levif.be/info/actualite/international/l-irlande-veut-une-presidence-de-l-ue-tournee-vers-la-croissance/article-4000226703267.htm

Des idées pour l’Europe :

http://www.la-croix.com/Debats/Opinions/Debats/Des-idees-pour-l-Europe-_NP_-2012-12-27-892628

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L'ex-président de la Commission européenne, le socialiste Jacques Delors, a suggéré aujourd'hui au Royaume-Uni, hostile à plus d'intégration européenne, de quitter l'UE et d'opter pour une autre forme de partenariat avec le Vieux continent. "Les Britanniques s'intéressent seulement à leurs intérêts économiques, à rien de plus. On pourrait leur proposer une autre forme de partenariat", estime Jacques Delors, dans un entretien au quotidien économique allemand Handelsblatt.

Le Premier ministre britannique David Cameron, qui subit les pressions des "eurosceptiques" de son parti conservateur, avait déclaré le mois dernier qu'il soutenait l'appartenance du Royaume-Uni à l'UE, mais qu'il voulait "un nouvel accord" qui comporte une procédure de non-participation sur des problèmes-clé. Dans un entretien publié jeudi dans le Guardian, le président du Conseil européen Herman Van Rompuy a averti que ces tentatives de récupérer des pouvoirs aux dépends de l'Europe pourraient mettre l'UE en danger.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/12/28/97002-20121228FILWWW00311-delors-suggere-au-ru-de-quitter-l-ue.php

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Le ministre allemand des Finances, chaud partisan d'une plus grande intégration politique des pays membres de l'Union européenne, attend des Britanniques plus d'engagement en Europe, pas moins.

(...)

Jacques Delors s'est prononcé dimanche en faveur d'un nouveau traité européen permettant un renforcement de la zone euro avec un abandon de souveraineté pour une plus grande cohésion monétaire au sein de l'Union.

Lors de l'émission BFMTV/Le Point/RMC, l'ancien président de la Commission européenne a estimé "qu'un changement de traité, même du point de vue des intérêts français, est meilleur que son report".

"La solidarité, ça passe par un abandon de souveraineté en ce qui concerne la gestion de la monnaie commune, l'harmonisation progressive des fiscalités, l'effort de cohésion à l'intérieur de la zone euro", a-t-il dit.

Voir le très intéressant (et long) article du Spiegel (en anglais) EU Summit Reveals a Paralyzed Continent qui reconstitue suite à enquêtes et interviews croisées le déroulement du dernier sommet européen.

Une chose est claire : personne n'est prêt à accepter des abandons supplémentaires de souveraineté. Tous les dirigeants européens l'excluent en réalité, en dépit des envolées lyriques et proclamations obligées.

Extrait de la deuxième page :

During their dinner, the three men intended to talk about what they believed Europe would look like in five or 10 years. Afterwards, Serafin was amazed over the extent to which the two other men agreed on an important point: Neither one wants key competencies, like fiscal and labor market policy, to be turned over to Brussels.

(ces deux hommes ne sont autres que les conseillers aux affaires européennes respectifs de Merkel et de Hollande !)

Beaucoup d'hypocrisie ambiante !

Fais ce que je dis, David Cameron, pas ce que je fais  =D ...

En réalité, les Anglais pourraient bien être en avance sur la musique avec leur idée de se retirer de l'UE, plutôt qu'en retard ou à côté.

Ils sont déçus les premiers, ayant dès le départ été moins enthousiastes envers le "Projet" européen.

Ce qu'ils ne semblent pas suffisamment prendre en compte, c'est la possibilité que le Projet ayant déçu, non seulement la monnaie unique soit démantelée mais aussi dans la foulée le marché unique. Jacques Delors qui pense que l'UE pourrait évoluer vers une "simple" zone de libre-échange ne parle pas non plus de cette possibilité.

Et pourtant, pourquoi pas ?

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Le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l'Union économique et monétaire (connu sous le terme de « pacte fiscal ») va entrer en vigueur le 1er janvier 2013, suite à sa ratification par la Finlande. Le traité vise à renforcer la discipline fiscale dans la zone euro grâce à « la règle d’équilibre budgétaire » et au mécanisme automatique de correction.

http://www.consilium.europa.eu/homepage/highlights/fiscal-compact-enters-into-force-on-1-january-2013?lang=fr

La Commission a adopté aujourd’hui une communication sur l’état de l’union douanière. Elle y dresse le bilan de l’union douanière européenne, recense les problèmes actuellement rencontrés et définit des mesures prioritaires pour son évolution future. Le but poursuivi est que l’union douanière soit aussi moderne et efficace que possible dans les années à venir pour tenir son rôle de gardienne de la sécurité et de la compétitivité de l’Europe.

Chaque année, les douanes de l’UE gèrent deux milliards de tonnes de marchandises d’une valeur de 3 300 milliards d’euros, et les droits de douanes qu’elles perçoivent s’élèvent à 16,6 milliards d’euros.

La première priorité est d’achever la modernisation de l’union douanière, commencée en 2003. La Commission invite le Conseil et le Parlement à adopter et à mettre en œuvre le code des douanes de l’Union, qui instaurera des procédures plus simples, plus efficaces et mieux adaptées aux exigences commerciales actuelles.

http://europa.eu/rapid/press-release_IP-12-1441_fr.htm?locale=FR

Suite des dernières news :

http://europa.eu/newsroom/highlights/index_fr.htm?bcsi_scan_36cd8f64de4d117f=0&bcsi_scan_filename=index_fr.htm

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Beaucoup d'hypocrisie ambiante !

Fais ce que je dis, David Cameron, pas ce que je fais  ...

La position anglaise est moins simple qu'il n'y paraît, et repose moins sur le nationalisme anti-européen (qui existe, attention, et très fort) qu'on le pense: il navigue à cheval sur une opinion instrumentalisée pour refuser en bloc plus d'union tout en essayant d'avoir les avantages de l'UE sans les inconvénients, ce qui a été rappelé quand le gouverneur de la banque de France s'était signalé en énoncant haut et fort que ça ne devait pas être le cas si les Anglais franchissaient le pas. Et la peur des Anglais, c'est justement ça, parce que s'ils se la jouent "grand large", ils risquent de se prendre aussi une exclusion du marché unique et de nombre des accords de libre échange et libre circulation qui fondent l'UE.... Et dans leur cas, ça veut dire que du jour au lendemain, une bonne partie des activités bancaires et flux financiers désertent la City pour être "rapatriés" sur le continent. C'est aussi cash et direct que ça, et c'est LE sujet pour les britanniques, surtout les conservateurs qui sont le cul entre deux chaises, à agiter le "splendid isolation" nationaliste d'un côté, et aux basques de la City de l'autre.

Une zone de libre échange pure et simple n'est pas acceptable dans le temps un peu long: la concurrence fiscale et l'inégalité économique des participants, entre autres facteurs, y joueraient trop et trop vite (ce qui est déjà en partie le cas) pour qu'un statu quo sur ce point soit acceptable pour beaucoup de pays. Ou alors il faudrait que le "libre échange" soit une chose très très modérée, une façon de parler pompeuse pour évoquer des facilités douanières et des tarifs et dispositifs règlementaires facilitant les échanges, mais jusqu'à un certain point seulement. Dans l'état actuel d'intégration des économies, c'est fondamentalement faisable, mais le choc de transition serait d'une brutalité extrême, potentiellement très nuisible aux économies pour une période indéterminée et beaucoup, vraiment beaucoup d'inconnues (à un moment où les acteurs économiques réclament des certitudes).

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Une zone de libre échange pure et simple n'est pas acceptable dans le temps un peu long: la concurrence fiscale et l'inégalité économique des participants, entre autres facteurs, y joueraient trop et trop vite (ce qui est déjà en partie le cas) pour qu'un statu quo sur ce point soit acceptable pour beaucoup de pays. Ou alors il faudrait que le "libre échange" soit une chose très très modérée, une façon de parler pompeuse pour évoquer des facilités douanières et des tarifs et dispositifs règlementaires facilitant les échanges, mais jusqu'à un certain point seulement. Dans l'état actuel d'intégration des économies, c'est fondamentalement faisable, mais le choc de transition serait d'une brutalité extrême, potentiellement très nuisible aux économies pour une période indéterminée et beaucoup, vraiment beaucoup d'inconnues (à un moment où les acteurs économiques réclament des certitudes).

La "simple zone de libre-échange" n'est probablement pas tenable à terme, d'accord sur le fond.

D'un autre côté, cela est vrai aussi -et bien davantage- de la monnaie unique, et pourtant malgré les crises économiques et sociales certaines gravissimes aucun pays n'a (encore) franchi le pas de la sortie de l'euro. A terme, c'est inévitable, mais l' "intenable" peut être supporté longtemps pour raison politique : aucun responsable politique n'est prêt à manger son chapeau en admettant et en proclamant que l'euro qu'il a soutenu depuis une décennie et plus était finalement une mauvaise idée... même si la moitié de la jeunesse de son pays est au chômage et si la grande pauvreté s'étend !

Plutôt que la douleur perçue du fait d'un libre-échange excessif, c'est plutôt la dynamique politique de la dissociation de l'euro qui pourrait s'étendre à des limitations du libre-échange européen voire une dissociation franche du marché unique : une fois la digue rompue, une fois fracassé le mécanisme de cliquet comme quoi on ne peut revenir sur un abandon de souveraineté, les opportunités de défendre politiquement la fin du libre-échange avec les "paradis fiscaux" et autres "moins-disants sociaux" seront prêtes à être cueillies, dans un climat qui sera tout sauf à l'entente fraternelle entre Européens.

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L'union monétaire est tenable, mais pas en l'état: c'est le moment où il faut choisir dans un sens (fédéralisme) ou un autre, et le non choix des décideurs est lui la chose nuisible. Ils n'en sont pas totalement responsables étant donné qu'ils sont tenus par des opinions partagées, mais ils sont responsables du fait de ne pas matraquer (et de façon coordonnée et harmonisée entre eux) les alternatives disponibles, ce qui est l'une des premières causes de la floraison des extrêmismes de tous bords et des grands discours disant tout et n'importe quoi sur tout et son contraire quand à l'avenir de l'Europe.

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Grande Bretagne : changement d'alliance en vue ?

La marge de manoeuvre du Premier ministre britannique sur une potentielle sortie du pays de l'UE est de plus en plus faible. Ils sont nombreux parmi les tories à désormais s'afficher sans plus de précautions oratoires en faveur d'une sortie du pays de l'Union européenne.

Le vent eurosceptique souffle désormais si fort chez les tories que les grandes voix pro-européennes du parti ont jugé qu'il était temps d'entrer elles aussi en campagne.

Comme lord Heseltine, ancien ministre de la Défense de Margaret Thatcher. Une Dame de fer qu'il combattait déjà pour ses positions trop eurosceptiques à son goût, et pourtant : "Même elle, elle avait compris que le pays devait être activement, positivement, engagé à la table des négociations européennes", martèle à tous les médias le semi-retraité de la politique. Dans sa croisade, lord Heseltine est soutenu, pour l'instant encore discrètement, par le monde des affaires.

À la City aussi, on commence à prendre l'épidémie europhobe au sérieux. Si les banquiers s'expriment encore dans la presse sous le couvert de l'anonymat, ils parlent de "risque sérieux d'isolement et de risques économiques". Et font savoir qu'ils ont fait remonter leurs préoccupations au gouvernement. Des voix qui, pour l'instant, sont encore couvertes par celle de Nigel Farage, le tonitruant leader de l'United Kingdom Independence Party (UKIP).

Fini le temps où David Cameron pouvait se permettre de parler de l'UKIP comme d'une organisation de "barjots farfelus et racistes". Car le vent eurosceptique gonfle les voiles d'une formation politique dont l'essentiel du programme consiste en un retrait pur et simple de l'Union européenne. Ses résultats habituellement sous la barre des 10 % ont tout simplement doublé lors des récentes élections partielles.

De quoi crisper les nerfs chez les stratèges conservateurs et poser la question d'un nouveau type de coalition de gouvernement : pourquoi ne pas tourner le dos aux alliés actuels, les très pro-européens du Lib-Dem, alarmés du climat actuel et jamais en retard d'une déclaration pro-UE, pour se tourner vers l'UKIP ? Écartelé entre ses deux choix d'alliance, le Premier ministre britannique doit désormais aussi affronter le Labour, qui après avoir été longtemps ambigu sur l'Europe se tient à une position. Celle d'Ed Miliband, son leader qui a affirmé en décembre : "Je ne laisserai pas la Grande-Bretagne avancer comme un funambule vers une sortie de l'Union européenne."

David Cameron n'a désormais plus le choix. Dans le discours sur l'Europe qu'il a à maintes reprises reporté et qu'il doit maintenant prononcer à la rentrée, il va devoir, cette fois, se découvrir. Et sans doute mener bataille dos au mur.

http://www.lepoint.fr/monde/le-torchon-europeen-brule-entre-les-mains-de-david-cameron-31-12-2012-1607235_24.php

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Le programme de travail du Parlement européen pour 2013 :

L'année 2013 promet d'être cruciale. Le Parlement va s'occuper des réformes d'aide à la relance de l'économie, et négocier avec les Etats membres le budget à long terme de l'Union européenne, qui déterminera son orientation jusqu'en 2020.

Il se prononcera également sur des propositions législatives qui auront un impact sur la vie quotidienne des européens: l'amélioration des droits des passagers, la limite des émissions de CO2 pour les voitures ou encore la nourriture génétiquement modifiée.

Economie :

La lutte contre la crise se trouve au sommet de l'ordre du jour. L'accord du Conseil sur l'union bancaire sera négocié plus avant avec le Parlement. Il y aura également des discussions sur des modifications de la gouvernance dans la zone euro.

La réforme des services financiers sera poursuivie, y compris dans des domaines importants tels que les agences de notation de crédit, les exigences de fonds propres pour les banques, les bonus des banquiers, et les mesures visant à améliorer le marché unique. La priorité sera de mettre en place des structures de contrôle démocratiques.

Budget à long terme de l'Union européenne :

Le Parlement négociera avec le Conseil et la Commission européenne le budget à long terme de  l'Union européenne pour 2014-2020. Les députés européens sont déterminés à protéger les investissements dans la recherche créatrice de croissance et dans les infrastructures de transport vitales.

Lorsque les discussions sur le budget seront clôturées, les aspects spécifiques pourront être abordés, comme la politique agricole commune, la recherche, le soutien aux régions plus pauvres et le programme Erasmus.

Transport :

Les députés débattront des nouvelles limites d'émission de CO2 pour les voitures dans le but d'aider à ralentir le changement climatique. Ils examineront également les droits des passagers, dès que la Commission européenne aura proposé une révision de la législation existante.

Une réforme majeure du secteur ferroviaire devrait aider à revitaliser le secteur de l'industrie, et les députés discuteront des propositions de la Commission européenne pour accroître la compétition dans le marché ferroviaire intérieur des passagers, et favoriser l'indépendance des opérateurs et propriétaires d'infrastructures.

Divers :

Le Parlement modifiera et se prononcera sur de nouvelles règles pour la commercialisation des produits du tabac, afin de décourager le tabagisme. Les députés se plongeront également dans des projets relatifs au clonage et à la nourriture génétiquement modifiée.

Sans oublier les propositions sur la protection de la vie privée et des données, la manière de favoriser la présence des femmes dans les conseils d'administration et la poursuite des débats sur la politique européenne d'asile.

http://www.directgestion.com/sinformer/filactu/19538-le-programme-de-travail-du-parlement-europeen-pour-2013

Les nouveaux permis de conduire européens entreront en vigueur en septembre 2013, selon un arrêté publié ce mardi au Journal officiel. Initialement prévue pour ce début d'année, leur mise en circulation est retardée à cause de problèmes informatiques. Ces nouveaux documents européens, qui devraient être plus difficilement falsifiables, auront la forme d'une carte de crédit et disposeront de puces électroniques renseignant l'identité du conducteur et le type de permis.

http://fr.news.yahoo.com/nouveaux-permis-conduire-européens-lancés-septembre-094508436.html

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L’Union européenne vient d’arrêter sa stratégie numérique pour les deux années à venir. Très chargé, son agenda devrait contribuer à la relance de l’Europe avec une augmentation du PIB de 5 % et quatre millions d’emplois.

Investir dans les technologies de m'information et de la communication (TIC), généraliser le haut débit, réformer les conditions générales pour l'économie de l'Internet, améliorer les compétences numériques de tous les travailleurs... Ambitieux, le plan d'action arrêté par l'Union européenne pour les deux années à venir devrait générer près de quatre millions d'emplois selon Neelie Kroes, vice-présidente de la commission européenne. Pour y parvenir, sept priorités ont été arrêtées :

1. Généraliser le haut débit

Dix mesures ont été prises en faveur du déploiement du haut débit dont notamment de nouvelles méthodes de calcul sur les coûts pour l'accès de gros aux réseaux, un environnement réglementaire plus stable, etc.

2. Développer l'interopérabilité administrative européenne

Source d'économies, le développement d'une administration électronique interopérable à l'échelle européenne devrait contribuer à une baisse des coûts d'environ 100 milliards d'euros par an.

3. Soutenir l'emploi

Un plan d'action en vue de rendre la zone européenne plus attractive pour les start-up et les activités du Web est prévu. La Commission entend aussi intervenir sur la formation afin de mieux coordonner la demande et l'offre sur le marché de l'emploi.

4. Appliquer une politique de sécurité globale

Fidèle à sa politique de protection de la liberté et de la vie privée, la Commission va renforcer la communication entre les pays de l'Union afin d'appliquer une politique de sécurité globale, respectueuse de ses principes et adaptée aux risques de cybercriminalité.

5. Réviser le droit d'auteur

Après étude, la Commission dépoussiérera le cadre législatif européen si nécessaire afin d'adapter les règles actuelles sur le droit d'auteur au monde numérique.

6. Favoriser le développement du cloud computing

Diverses mesures ont déjà été envisagées par l'Union européenne en vue du développement du cloud computing. La Commission entérine la démarche en annonçant des actions pilotes, notamment dans le domaine public.

7. Accroître l'attractivité de l'Europe

Afin d'attirer les capitaux et faire de l'Europe une place forte de l'industrie microélectronique et nanoélectronique, une nouvelle stratégie devrait prochainement voir le jour.

http://www.indexel.net/actualites/les-sept-priorites-it-de-l-union-europeenne-pour-2013-2014-3722.html

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Les discussions sur l'avenir des relations entre la Suisse et l'Union européenne sont bloquées.

Les Etats de l'UE ont adopté en décembre des «conclusions» durcies sur les relations avec la Suisse, affirmant qu'elle ne pourra discuter de sa participation au marché intérieur tant que la question institutionnelle ne sera pas résolue.

Ils ont estimé dans le même temps que l'approche sectorielle défendue par la Suisse «a clairement atteint ses limites et doit être reconsidérée».

http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/Le-DFAE-n-exclut-pas-un-echec-des-negociations-19393894

Cameron menace de bloquer le traité européen si l'Union n'accède pas à ses exigences.

Interrogé sur les leviers dont il disposait pour faire entendre la voix du Royaume-Uni, David Cameron a déclaré qu'il comptait profiter des changements dûs au nécessaire renforcement de la zone euro. Parce qu'ils doivent se doter d'outils budgétaires communs, les pays de la monnaie unique "changent la nature de l'organisation à laquelle nous appartenons et nous avons donc parfaitement le droit, et pas seulement le droit, mais nous sommes en fait habilités, [...] à demander certains changements nous-mêmes", a-t-il précisé.

En cas de modification des traités, l'unanimité des pays signataires est requise, laissant ainsi à Londres une possibilités de veto. David Cameron a par ailleurs écarté toute sortie complète de l'UE. "Si nous étions en dehors de l'UE, nous poursuivrions nos échanges avec les pays-membres, mais nous n'aurions pas notre mot à dire sur les règles de ce marché", a-t-il justifié. Enfin, il a indiqué que son gouvernement était en train de sélectionner les pouvoirs que le pays était susceptible de vouloir retrouver.

http://www.francetvinfo.fr/cameron-menace-de-bloquer-le-traite-europeen-si-l-union-n-accede-pas-a-ses-exigences_198571.html

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L’UE inaugure demain le Centre européen de lutte contre la cybercriminalité (European Cybercrime Centre).

C’est demain qu’ouvrira officiellement à La Haye (Pays-Bas) le Centre européen de la lutte contre la cybercriminalité, comme l’a annoncé la Commission européenne. Son objectif ? Mener à une échelle européenne des opérations portant sur la cybercriminalité.

Selon Bruxelles, cette nouvelle structure située dans les locaux de l'Office européen de police (Europol) devrait concentrer ses actions sur les activités illicites menées sur Internet par des organisations criminelles, « notamment les attaques dirigées contre les services de banque en ligne ou d'autres activités financières en ligne, l'exploitation sexuelle en ligne des enfants et la criminalité touchant aux infrastructures critiques et aux systèmes d'information de l'UE ».

Suite : http://www.pcinpact.com/news/76660-l-ue-inaugure-demain-centre-europeen-lutte-contre-cybercriminalite.htm

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A l'instar du Commonwealth, la "relation particulière" (special relationship) transatlantique permet au Royaume-Uni de boxer au-delà de sa catégorie pugilistique. C'est souvent au nom de ce lien privilégié que Londres a fait entendre sa différence en matière de défense, de coopération policière ou d'échange de renseignements au sein de l'Union européenne.

La glorification de ces rapports par les premiers ministres britanniques est une constante de la diplomatie du royaume. Or voilà que le projet de David Cameron d'organiser un référendum sur l'adhésion de son pays à l'Union européenne provoque la zizanie dans le vieux couple Washington-Londres. La mise en garde adressée le 10 janvier par Philip Gordon, le sous-secrétaire d'Etat américain aux affaires européennes, comme quoi les Etats-Unis souhaitent que le Royaume-Uni reste au sein de l'Union et qu'il y garde une "réelle influence" a mis directement au défi l'hôte du 10 Downing Street.

(...) En effet, aux yeux des Etats-Unis, Londres n'est plus le partenaire privilégié en Europe. La crise de l'euro a conforté le rôle de l'Allemagne et de la Commission européenne. Les critiques de Bruxelles comme du président du Conseil européen contre les projets de M. Cameron ont trouvé un large écho à Washington.

"Nous bénéficions d'une Union européenne unie parlant d'une seule voix et se concentrant sur nos intérêts communs dans le monde et en Europe" : la remarque de Philip Gordon est sans ambiguïté. Un Royaume-Uni doté d'un statut comme celui de la Suisse et de la Norvège, évoqué par les eurosceptiques, n'a aucun intérêt pour l'administration démocrate.

Les Etats-Unis ont aussi pris acte que le pouvoir économique se dirige vers l'est. La fin de la guerre froide, la diminution des échanges économiques, la coopération militaire européenne grandissante et les différends commerciaux ont détendu les liens entre Washington et l'Europe. L'Amérique, fille aînée de l'Angleterre, s'est tout simplement émancipée.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/01/10/washington-affiche-sa-preference-pour-un-royaume-uni-dans-l-union-europeenne_1815420_3214.html#xtor=AL-32280515

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Si ce changement d'attitude (voir positivement l'UE coté US) se confirmait, ce serait une excellente nouvelle.

La seule chose, c'est que comme pour la Turquie, il ne revient pas aux USA, malgré toute l'amitié et lien qu'on peut avoir entre les deux bords de l'atlantique, de décider qui doit être dans l'UE ou pas.

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Il y a peu être un peu de ça. Mais je pense que ce qui importe le plus aujourd'hui à Obama et son administration, c'est d'avoir un partenaire plus solide. On se souvient aussi qu'à plusieurs reprises les USA ont demandé aux européens de prendre la charge de leur propre défense.

C'est peut être le signe que les US sont entrain d'assimiler la fin de leur toute domination, l'avènement d'un monde multipolaire, et vont peut être plus recherché à avoir des partenaire solides que de simples vasseaux pour les aider face à la remonté de la Russie, le crise au poche orient/afrique, pendant que ceux-ci seront occupés en Asie.

Oui je sais, c'est certainement très naïf comme vision  :lol:

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