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Appel d'offre brésilien


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Messages recommandés

Pour résumer, du côté français, on en est déjà arrivé à ce stade :

- livrer 100% des technologies du Rafale (donc radar AESA, parties sensibles des moteurs...)

- baisser le prix de vente de quelque chose comme 2 ou 3 milliards

- acheter en compensation des KC-390

- investir au Brésil pour des coopérations avec des industriels locaux

- créer (par Bercy) un fond pour faire baisser virtuellement ce prix de vente

Tout ça pour au final au maximum 36 avions, probablement ramenés à 18 finalement.

=> Vu comment les choses évoluent, je pense que pour le bien du contribuable français, il vaut mieux que le Rafale ne soit pas exporté et devienne un second Viggen (éliminé de la course en Inde en son temps par un croc en jambe des Américains lui aussi d'ailleurs). Entre les exigences technologiques des Brésiliens et celles des Emiratis (moteur plus puissant, etc.) et leurs exigences financières, ce sont en effet nous qui allons casquer. Les clients export non seulement ne payent plus comme par le passé de nouveaux développements et n'aident pas à amortir les coûts de développement mais veulent (et arrivent) à avoir le beurre et l'argent du beurre. Vendre dans ces conditions serait une victoire à la Pyrrhus ("encore une victoire comme celle-là et nous sommes perdus !").

Qu'a rapporté au final la vente de 400 Leclercs aux EAU ? Est-ce qu'économiquement cela a été une bonne affaire ? Est-ce que ce contrat à au moins permis d'en vendre ensuite à d'autres pays à des conditions plus avantageuses ? Non, pas du tout...

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Frederico Fleury Curado (Embraer)  : «Ma préférence ira à l'avion de combat que le Brésil choisira»

Quel avion de combat choisira le Brésil  ? Alors que la question -désormais suspendue à une décision de la présidente Dilma Roussef -agite de plus belle le monde de l'aéronautique , le patron de l'avionneur brésilien, revendique une « neutralité délibérée ». Dans un entretien accordé à Enjeux Les Echos dont nous publions un extrait, il se dit prêt à collaborer avec Boeing comme avec Dassault.

Vous n'allez pas vouloir répondre, mais je vous pose quand même la question : quel avion de combat préférez-vous pour le Brésil ?

Vous avez raison, cela fait quatre ans que j'évite de mon mieux d'y répondre ! En fait, j'y réponds, mais on ne me croit pas alors que je suis sincère : ma préférence ira à l'avion de combat que le Brésil choisira ! Cette neutralité est délibérée car je sais qu'en nous pré-engageant avec un des compétiteurs, que ce soit les Américains ou ce cher Charles Edelstenne (Dassault) -comme nous l'avons fait dans le passé pour le Mirage -, nous exercerions une spectaculaire contrainte politique sur le Brésil. Or l'armée de l'air veut avoir la liberté de choisir l'avion qu'elle souhaite. Nous sommes d'autant plus en retrait que nous serons le partenaire du gagnant quel qu'il soit. Mais on se trompe en pensant que nous toucherons la part du lion. Les technologies qui seront transférées au Brésil (systèmes d'armes, radiocommunications, etc.) sont très spécifiques aux avions de combat. Elles sont indispensables à l'armée de l'air pour intégrer le nouvel appareil et ses missions, mais pas à l'aviation commerciale. Un avion de combat est sans doute l'appareil le plus sophistiqué qu'on puisse construire. La France est un des très rares pays, avec les Etats-Unis et la Russie, qui disposent de toutes les technologies nécessaires. Et pourtant, malgré tout son pouvoir, sa connaissance, sa base industrielle, la France a le plus grand mal à l'exporter. Il y a au Brésil le projet de développer un jour un avion de combat. Cela relève d'une décision politique qui se prend dans le cadre d'un plan stratégique. Pour une entreprise privée, investir dans ce secteur serait suicidaire.

Embraer est troisième derrière le duopole Boeing/Airbus, mais la Chine arrive...

Nous avons en effet consolidé notre place de 3e mondial dans l'aviation commerciale, devant Bombardier. Mais celui-ci nous précède dans l'aviation d'affaires et possède aussi une importante branche ferroviaire. Quant aux nouveaux entrants, avant même de parler de la Chine, doivent déjà arriver sur notre segment des courts et moyens-courriers (moins de 100 places) un avion russe de 95 sièges en partenariat avec l'Italie et la France, et un autre de 75 à 85 sièges réalisé par Mitsubishi. Il faudra sans doute un peu de temps à ces deux nouveaux concurrents pour s'installer car il y a deux duopoles : Embraer/Bombardier au-dessous de 120 sièges, Boeing/Airbus au-dessus. Et à la frontière, cette zone grise dans laquelle Bombardier tente de s'immiscer et où jusqu'ici nous nous sommes retenus d'investir.

Pourquoi Embraer hésite-t-il à attaquer le duopole Airbus/ Boeing ?

Pour le faire, il nous faudrait un facteur nettement différenciateur -un produit ou un mécanisme de financement -que nous n'avons pas pour le moment. Nous saurions concevoir un équivalent du Boeing 727 (150-190 sièges) mais il ne serait pas suffisamment supérieur pour attirer la clientèle : c'est un secteur dominé par le leasing où l'on compte actuellement 6 000 compagnies et autant d'inventaires de pièces détachées. Boeing et Airbus ont des capacités industrielles énormes qu'ils peuvent facilement accroître pour satisfaire la demande en volume. Cela dit, nous ne perdons pas de vue le marché adjacent à l'Embraer 195, notre avion le plus grand (120 sièges). Nous pensons pouvoir aller au-dessus de 150 sièges. Mais nous n'avons pas encore pris notre décision car elle doit être économiquement fondée et pragmatique.

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans  l'édition de mars d'Enjeux Les Echos

L'entretient est incomplet mais si Boeing s'associe avec Embraer sur un remplaçant du 737 les jeux seront fait, ce marché est tellement plus attractif que la vente d'une centaine de Tucano ou le développement du KC-390, entendu que l'objectif est un strike.

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L'entretient est incomplet mais si Boeing s'associe avec Embraer sur un remplaçant du 737 les jeux seront fait, ce marché est tellement plus attractif que la vente d'une centaine de Tucano ou le développement du KC-390, entendu que l'objectif est un strike.

Une telle chose n'est dite nulle part, et vu la structure du marché, inenvisageable actuellement.

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Une telle chose n'est dite nulle part, et vu la structure du marché, inenvisageable actuellement.

Avant la crise Embraer ne gagnait pas d'argent contrairement à Boeing/Airbus/Dassault, pendant la crise ils ont licencié mais leur situation financière ne doit pas etre meilleure. Dans le meme temps le marché auquel il aurait pu prétendre à vu de nouveau entrant comme l'avion MRJ Japonais ou le RJJ Russe prendre position et de mon point de vue rendre toute aventure désormais à haut risque vu le ticket d'entrée sur ce créneau.

Par ailleurs ls sont incapable de rentrer sur le segment des mono couloirs Airbus ou Boeing seul et se contenter de leur positionnement les verra disparaitre dans les 10 ans(comme Fokker et SAAB).

Reste une coopération avec un des deux grand pour sortir par le haut, il se trouve qu'Airbus vient de décider de prolonger son A320 avec le "New Engine Option", par contre Boeing semble envisager sérieusement un nouvel avion et il aura besoin de partenaire.

De ce point de vu le FX-2 ne vise pas tellement à acheter un avion de combat que d'assurer à Embraer un avenir via un partenariat mondial faute pour le Brésil de pouvoir s'y atteler en solo, d'autant plus qu" Embraer est la seule entreprise industrielle Brésilienne.

Le Rafale, ses qualités et notre offre n'y seront pour rien si le F-18 s'impose.

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Boeing semble envisager sérieusement un nouvel avion et il aura besoin de partenaire.

De ce point de vu le FX-2 ne vise pas tellement à acheter un avion de combat que d'assurer à Embraer un avenir via un partenariat mondial faute pour le Brésil de pouvoir s'y atteler en solo, d'autant plus qu" Embraer est la seule entreprise industrielle Brésilienne.

Le Rafale, ses qualités et notre offre n'y seront pour rien si le F-18 s'impose.

C'est là que je ne suis pas d'accord avec toi. Pourquoi Boeing aurait besoin d'un partenaire ? Ils n'en ont pas besoin, surtout pour un projet de cette taille, et Embraer ne peux rien leur apporter sur ce créneaux où ils sont technologiquement derrière et n'ont aucune expérience. Au contraire, Boeing s'est toujours montré extrêmement hostile vis à vis de Embraer (et de Bombardier aussi d'ailleurs) quand ce dernier s'approchait trop près de ses plates bande.

Quand au positionnement de Embraer sur son marché (avions régionaux) je n'ai pas non plus la même analyse que toi.Déjà, Embraer, contrairement à ce que tu as l'air de penser, fait des bénéfices*, ensuite, sur le haut de gamme (comprendre, gros avions régionaux, les branches inférieures étant cannibalisées par le retours des turboprop), ils sont très bien placé, bien mieux que bombardier qui n'utilise qu'un érivé agrandi de son jet de 70 places, inadapté à ce marché (il n'a d'ailleurs pas un succès fracassant, il me semble que seul sont client de lancement l'a commandé). Embraer est aussi mieux placé que les nouveaux venus, ses appareils étant déjà largement diffusés, ce qu'il fait qu'il est plus simple pour les clients de trouver pilotes/mécaniciens certifiés et pièces de rechanges/centre de soutient adaptés.

@+, Arka

*Des centaines de millions d'€ en 2009, on attend les chiffres définitifs 2010, qui doivent être plus faible, mais rester largement positif.

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Ca va couper dur dans les budgets du bresil.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/02/10/04016-20110210ARTFIG00689-le-bresil-lance-un-plan-d-austerite-de-30milliards.php

«Ça va faire mal ». C'est en ces termes que le ministre des Finances brésilien Guido Mantega a annoncé, mercredi, le plan de coupes budgétaires, première décision importante du mandat de Dilma Rousseff, au pouvoir depuis le 1er janvier.

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Je confirme, Ganso a un Kallström dans chaque orteil  :lol:   comprenne qui pourra  O0

Mouai, on verra quand il jouera dans un championnat correct ça, des prodiges Brésiliens "kichanglemond" y en a eu tellement.

Bon, le fait est qu'on les a encore battu, la Fédé appartient à l'Etat, donc on pourrait inclure dans le deal Raffi "perdre le match retour au Maracana en 2012 contre le Brésil".

Eh eh , quelle bonne idée Damien.

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@Arka,

  Pour lancer le 787 Boeing a fait appel à de nombreux partenaires et se sera vraisemblablement le cas pour le successeur du 737 dont le cout de développement pourrait avoisiner les combien(10M$?), pour vendre une centaine de F-18 je vois pas pourquoi Boeing n'associerait pas Embraer sur son nouveau mono couloir meme s'il n'a pas les technologies parce qu'une fois à bord d'un programme avec une telle visibilité Embraer n'aurait pas de problème pour contracter des prets bancaire et satisfaire les exigences technologiques de Boeing.

  Du coté des bénéfices c'est effectivement moins pire  que ce que j'avais lu sur un dossier mais la centaine de millions ne sera pas en € mais en $.

Ce qui corrobore ce que je disais, pas de programme de mono couloir dans la gamme des A320/737 en solo pour Embraer alors qu'Airbus a tout fait pour monter en gamme sachant que sur le créneau des mono couloir et en dessous (qu'il a abandonner) la compétition serait féroce.

Face au Russe et le RJJ  le différentiel de prix du au cout de la main d'oeuvre n'existera pas et le réseau des principaux sous traitant de renom comme Safran assureront la disponibilité des pièces sur le marché domestique Russe à gros potentiel ainsi qu"à l'étranger ou l'avion est deja vendu.

  Maintenant Embraer fera peut etre toujours des avions dans dix ans mais son périmètre d'activité n'aura que peu évolué et des contrats comme celui de la rénovation des AMX seront les bienvenue.

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On sait que Obahma sera au brésil en mars et on saura à ce moment précis si on aura encore une petite chance ou pas.

En effet, le président américain va surement venir avec des propositions à la "coréeen", c'est à dire des propositions que la france pourrait difficilement rivaliser..

Neanmoins, la présidence française ne reste pas inerte et MAM se déplacera dans 10 jours au brésil pour défendre la position française.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/02/11/97002-20110211FILWWW00389-rafale-mam-prochainement-au-bresil.php

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@Arka,

  Pour lancer le 787 Boeing a fait appel à de nombreux partenaires et se sera vraisemblablement le cas pour le successeur du 737 dont le cout de développement pourrait avoisiner les combien(10M$?), pour vendre une centaine de F-18 je vois pas pourquoi Boeing n'associerait pas Embraer sur son nouveau mono couloir meme s'il n'a pas les technologies parce qu'une fois à bord d'un programme avec une telle visibilité Embraer n'aurait pas de problème pour contracter des prets bancaire et satisfaire les exigences technologiques de Boeing.

Et ? On est toujours pas d'accord, je ne vois pas pourquoi Boeing associerais Embraer à son programme, pourquoi donner à un concurrent les moyens technologiques de le concurrencer plus tard ? Les sous-développement sur le 787 (programme bien plus important) ne sont qu'avec des sous-traitant qui ne sont pas des concurrent de boeing et avec lesquels la société travaillait déjà, simplement pas de la même manière.

Une telle coopération serait intéressante pour Embraer, ça je ne l'ai jamais contesté, ce que je te dis, c'est que Boeing n'a ni intérêt ni envie de se lancer dans une telle coopération avec l'avionneur brésilien. Si elle veut des coopérant, elle peut puiser dans ses sous-traitant, y compris ceux qui bossent sur le 787, dont le programme sera terminé au moment de la définition du successeur au 737.

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  Je suis plutot d'accord sur le fait que Boeing n'est pas envie de se créer de futurs concurrents mais si cette coopération est le seul moyen d'empecher une vente de Rafale au profit du F-18 le gouvernement US aurait les moyens d'imposer celle ci à Boeing.

  Ensuite Boeing a il les moyens de se passer de coopération actuellement car sa situation est différente d'il y à 10ans voir meme 5 ans, les problèmes de l'A380 sont pratiquement résolus avec des conséquences inéluctable sur la vente des 747 et Boeing devra envisager de proposer un nouvel avion sur ce créneau si longtemps très lucratif , la production des C17 tourne a minima et la question d'un arret de la production récurent. La dessus vient s'ajouter le renouvellement du 737 et du 777 sachant qu'il pourrait y avoir une baisse de l'afflux financier lié aux commandes militaires de l'état US.

  Le tableau n'est pas rose et si les Brésiliens voient la situation de Boeing comme moi faire rentrer Embraer sur une coopération le Rafale est le meilleur chiffon rouge que l'on puisse agiter, de ce point de vu je n'attend pas de décision avant 1 à 2 ans au Brésil sauf si le F-18 était sorti de la compétition Indienne dans l'intervalle.

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 Je suis plutot d'accord sur le fait que Boeing n'est pas envie de se créer de futurs concurrents mais si cette coopération est le seul moyen d'empecher une vente de Rafale au profit du F-18 le gouvernement US aurait les moyens d'imposer celle ci à Boeing.

Ce n'est ni envisagé, ni envisageable, les enjeux financiers sont sans communes mesures dans un cas comme dans l'autre, des contrepartie de 3000% ne sont pas demandées par le brésil  :lol:

C'est comme si on obligeait peugeot à donner la moitié des revenus des ventes de 10.000 p208 contre l'achat de 30 p607....

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Pour résumer, du côté français, on en est déjà arrivé à ce stade :

- livrer 100% des technologies du Rafale (donc radar AESA, parties sensibles des moteurs...)

- baisser le prix de vente de quelque chose comme 2 ou 3 milliards

- acheter en compensation des KC-390

- investir au Brésil pour des coopérations avec des industriels locaux

- créer (par Bercy) un fond pour faire baisser virtuellement ce prix de vente

Tout ça pour au final au maximum 36 avions, probablement ramenés à 18 finalement.

C'est vrai que faire tout ça pour 18 avions, ce serrait dommage. Mais on risque aussi de négocier pour 36 avions qui resteront à 36 malgré la décision de Dilma de réduire la commande (pour problème de priorité à court terme) grâce à une réexportation à la manière du typhoon (vers l'Argentine, le Chili ...)

Ensuite cette commande serra complétée (au cours des 20/30 prochaines années) par d'autres commandes portant sur 108 rafales pour l'armée de l'air brésilienne (3*36), 24 (au moins) pour son aéronavale et une centaine pour d'autre pays d'Amérique latine.

Bon c'est sur que si on se rate et que le Brésil décide de commander des gripen NG puis suite aux dépassements de coût et aux piètre performances décide de limiter sa commande à 18 exemplaires puis commande ensuite des F35A et B, on pourra toujours se dire qu'on a bien fait. Si on veut que le rafale ait une bonne carrière commerciale (et opérationnelle) il faudrait qu'on arrive à le vendre. La non vente du rafale au Brésil risque de nous fermer tous le continent américains. Ce n'est pas de réussir cette vente qui assurera sa carrière, mais ça peut être une condition indispensable.

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Phénomène amusant : sur les fora brésiliens, on épluche maintenant les articles français... Même la presse brésilienne lit le Monde (mais pas ses démentis).

Moralité :

Mensonge Reuters => Articles bidons en France => articles bidons au Brésil...

Ca va être quoi la suite ? La boucle est bouclée, tous les média se copiant l'un sur l'autre à travers les frontières, ça ajoute à l'effet de nombre qui renforce le sentiment de vérité...

:lol: vaut mieux en rire !

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@TMor, c'est devenu une pratique courante dans le monde journalistique. Car ça coute pas grand chose et ça permet de générer du contenu (élément très important sur le web).

En général ca se gère comme ça :

1) Une source peu diffusé émet une information complète ( de bonne qualité ou pas)

2) Cette info est reprise et déformé par incompétence/volonté par un média "reconnu",  le conditionnel/hypothèses/analyses/point de vue se transforme en vérité absolue.

3) De manière presque automatique l'information est reprise façon "téléphone Arabe" sans aucun vérification derrière par tout les média de la planète par effet de réseau

Le jeu pour le lecteur averti étant de retrouver la source pour avoir l'info originale.

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Hier, on annonce que Rio va commander des frégates T26 à Londres.

+1 Philippe

alors que des FREMM françaises ou italiennes (entre autre) sont toujours en lice ..... ou pas selon l'envie de reduction du budget militaire de Dilma Roussef

entre les annonces victorieuses d'un coté, les annonces défaitistes de l'autre sur les achats de matériel militaire et les annonces globales de reduction de budget des forces armées pour une re orientation sociale au Bresil, je pense qu'on en ai juste rendu à attendre et voir

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Je me souviens que peu de temps avant la décision de Singapour, leur chef était venu en France à Cazaux. On ne savait pas trop pourquoi, et on s'était fait des films.

Pas sûr qu'il faille s'enflammer des visites à droite ou à gauche.

Si le CEMAA Singapourien était venu à Cazaux c'est parce qu'ils y avaient des familles et pilotes singapouriens en formation.

Si Chirac et MAM avaient parlé de prendre 274 light strike vehicle LSV Spider et 233 VAC Bronco STK en échange et en contre partie de 18 Rafale ou plus, peut-être que l'île-état aurait revu l'offre. D'autant plus que cela n'empêchait pas les singapouriens à rester dans le programme F35.Et que l'on leurs avait déjà vendu des SDC et SDA.

Pour l'info/intox sur la vente d'avions d'arme au Brésil, cela fait partie de la guerre économique d'enfumer les gens et de perturber les canaux.

Hier, on annonce que Rio va commander des frégates T26 à Londres.

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Phénomène amusant : sur les fora brésiliens, on épluche maintenant les articles français... Même la presse brésilienne lit le Monde (mais pas ses démentis).

Moralité : Mensonge Reuters => Articles bidons en France => articles bidons au Brésil...

Tiens, toi aussi t'a remarqué :)

Non, moi ce qui m'embête c'est que grosso modo tout le monde se pompe dessus, conclusions, une info va provoquer tout un tas de série de news, décalé dans le temps, et on finit submergé par la moindre infos, puisqu'au bout d'un moment, la même infos peut ressortir dans le journal sous une forme un peu différente.

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D'un autre côté sur une dépêche AFP http://www.lematin.ma/Actualite/Express/Article.asp?id=146598

Dassault est décidé à faire pour le Brésil «[glow=red,2,300]la meilleure proposition de transfert de technologie[/glow]» dans le cadre de l'appel d'offres pour la vente de 36 avions de combat au géant sud-américain, a déclaré mercredi Jean-Marc Merialdo, directeur de la filiale de l'entreprise.

L'avion de combat Rafale est en lice avec le F/A-18 Super Hornet de l'américain Boeing et le Gripen NG du suédois Saab pour un contrat estimé à entre 4 et 7 milliards de dollars.

«[glow=red,2,300]Bien que nous soyons restés discrets pour des raisons stratégiques nous n'avons jamais arrêté de travailler[/glow]», a dit à l'AFP Merialdo qui a dirigé mercredi un séminaire entre entreprises françaises et brésiliennes à Sao José dos Campos, dans l'Etat de Sao Paulo, où l'avionneur Embraer à son siège.

«Nous avons monté ce séminaire dans le cadre de nos propositions de transfert de technologie. Cela a été un franc succès. Il y avait 50 Français de onze entreprises (trois du groupe Rafale et huit partenaires du groupe Rafale) et 140 Brésiliens de 50 entreprises locales, dont Embraer», a dit Merialdo, directeur de la filiale Brésil de Dassault.

Dix nouveaux accords de partenariat avec des Brésiliens ont été signés dans le courant de la journée «depuis la fabrication de pièces du Rafale jusqu'au développement logiciel sur certaines fonctions du Rafale», selon lui.

«Nous avons atteint notre objectif d'ouvrir et élargir la gamme de partenariat avec de nouvelles entreprises», s'est félicité le représentant de Dassault au Brésil.

Transfert de technologies

Interrogé sur des informations de presse selon lesquelles la présidente du Brésil Dilma Rousseff aurait récemment fait part de sa préférence pour l'avion fabriqué par Boeing, Merialdo a répondu : «ces rumeurs ont été démenties par le ministre de la Défense Nelson Jobim», avant d'ajouter : «ce que je sais c'est que nous sommes décidés pour faire au Brésil la meilleure proposition de transfert de technologie».

Le prédécesseur de Rousseff, Luiz Inacio Lula da Silva, avait publiquement déclaré sa préférence pour l'avion de Dassault, que la France n'est jamais parvenue à vendre à l'étranger. Mais il n'avait pas tranché.

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Si le CEMAA Singapourien était venu à Cazaux c'est parce qu'ils y avaient des familles et pilotes singapouriens en formation.

Si Chirac et MAM avaient parlé de prendre 274 light strike vehicle LSV Spider et 233 VAC Bronco STK en échange et en contre partie de 18 Rafale ou plus, peut-être que l'île-état aurait revu l'offre. D'autant plus que cela n'empêchait pas les singapouriens à rester dans le programme F35.Et que l'on leurs avait déjà vendu des SDC et SDA.

Pour l'info/intox sur la vente d'avions d'arme au Brésil, cela fait partie de la guerre économique d'enfumer les gens et de perturber les canaux.

Hier, on annonce que Rio va commander des frégates T26 à Londres.

A mon avis, l'intox sur la préférence du F-18 au brésil est uniquement destinée à redorer le blason du chasseur américain en Inde... ou il est quelque peu en difficulté ces derniers temps.

Un peu comme le coup du F-18 éjectant le Rafale aux EAU juste au moment ou le Brésil allait faire son choix.

Boeing (ou les autorité US) est clairement dans une partie de billard à trois Bandes. Ils s'incrustent aux UAE pour faire barrage au Rafale au Bresil et ils intoxiquent au Brésil pour influencer la décision indienne.

D'après un câble de wikileaks, ils voulait aussi essayer (et ils l'ont probablement fait) d'exploiter la fausse éviction du Rafale en inde pour pourrir l'avion Français au Brésil.

Il ne faut pas oublier que les Brésiliens ont de nombreux contacts en Inde et aux UAE et que l'inde est (ou a été) également en contact avec les UAE pour le rachat éventuel des 2000-9.

Intuitivement, on sent bien que le simple fait de bloquer le Rafale (même momentanément) dans un de ces 3 pays, bloque également la décision des 2 autres... et les américains ne se gênent pas pour jouer de leur influence sur l'un des 3 aux moments opportuns.

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