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Appel d'offre brésilien


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Finalement l’accord prévoit que le Brésil pourra exporter le Grippen NG vers des pays amis en Amérique du Sud, Afrique et dans le Pacifique. La co-propríété intellectuelle offerte par Saab au Brésil est un argument qui caresse très favorablement l’esprit patriotique de cette puissance émergente souhaitant développer son industrie de défense.

 

je me souvient que effectivement le Brésil voulait pouvoir exporté le Rafale "made in Brazil". je doute que ça vaille la vente de 36 Rafales...  :rolleyes:

 

Cela signifie que SAAB est prêt à prendre le risque de voir son nom sa réputation industrielle son expertise misent entre les mains d'industriels tiers

 

Il n'est pas dit que le jeu en vaille la chandelle quand on voit la qualité de fabrication et les problèmes de soutien des Tucano achetés par la France ...

 

C'est un risque considérable pour un industriel et ceci souligne ce que disait DEFA sur le fait que SAAB a le couteau sous la gorge, il n'est pas évident que ce deal soit bénéfique sur le long terme, çà signifie que les Brésiliens seront capables de faire du "swedish like" dans X années ... pas sûr

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Chuuuut chuttt il faut surtout pas critiquer DA ici, encore moins souligner le manque de vision strategique et/ou leur arrogance (presumée).

 

 

Pour faire de la police du ciel ou face a une menace de faible intensité, le Gripen NG devrait faire l'affaire pour probablement moins cher que le Rafale (je reste au conditionnel meme si ça commence à prendre bonne tournure pour le Gripen NG)

 

Le choix du Rafale par le Brésil aurait été un choix de stratégie, donc politique. Pas le boulot de Dassault. Aussi je ne suis pas trop d'accord avec l'article des Echos ci-dessus.

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Cela signifie que SAAB est prêt à prendre le risque de voir son nom sa réputation industrielle son expertise misent entre les mains d'industriels tiers

 

Il n'est pas dit que le jeu en vaille la chandelle quand on voit la qualité de fabrication et les problèmes de soutien des Tucano achetés par la France ...

 

C'est un risque considérable pour un industriel et ceci souligne ce que disait DEFA sur le fait que SAAB a le couteau sous la gorge, il n'est pas évident que ce deal soit bénéfique sur le long terme, çà signifie que les Brésiliens seront capables de faire du "swedish like" dans X années ... pas sûr

 

Certes mais d'un autre coté est-ce que cela ne pourrait aboutir à voir le Brésil débiteur de Saab pour pouvoir exporter et donc amener, via des prestations de services, à manger les budgets industriels et d'exportation brésiliens ?

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Je pense qu'ils vont facturer tous les services au prix fort pour faire des bénéfices,  le Brésil ne pourra plus faire marche arrière quand

ils s'en rendront compte. On peut voir qu'en Afrique du sud, les gripen ne sont quasiment plus utilisés et sont stockés dans les hangars

par manque d'argent.

 

Déjà que l'armée brésilienne a du mal pour faire voler et maintenir leur flotte actuelle, cela promet bien des surprises. un gripen NG

sera beaucoup plus cher qu'un F5.

 

saab est maintenant dans le poulailler.

Modifié par zx
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Chuuuut chuttt il faut surtout pas critiquer DA ici, encore moins souligner le manque de vision strategique et/ou leur arrogance (presumée).

 

Ne commencont pas mal 2014, pitié  :'(

 

Troll de bas étage.

 

Les Echos nous disent que les français avaient tout faux.

Le syndrome "fin d'une civilisation", comme lors de l'échec de la candidature de Paris aux JO2012. On finit 2è derrière Londres, et c'était parti pour les lamentations. On est fini, aucun espoir, pays de vieux,... Comme si on était dernier, alors qu'on était deuxième derrière Londres. Dommage, mais pas cataclysmique. Si Paris avait gagné, les anglais auraient ils fait le même choeur de pleureuses?

 

On n'a pas su sortir une offre adaptée aux besoins du Brésil? Bah, Dassault ne va pas vendre du Falcon pour concurrencer le Gripen.

Aujourd'hui, tonton Serge il propose le Rafale ou rien. Forcément, ça limite pour s'adapter. Et comme évoqué dans ce fil, on n'a avait pas les moyens et l'intérêt de garder une solution M2000 pour un hypothétique contrat low cost.

DA fait certainement des boulettes. Mais ils essaient de vendre aux autres un avion fait sur mesure pour notre pays. Et c'est pas du low-cost.

 

 

En passant, un petit coucou à tous les prophètes que nous avons ignorés et qui savaient que le Rafale au Brésil, c'était mort-né.

Les gens qui savent sont décidément trop modestes AVANT l'accident^^

 

 

PS: On parle espagnol au Brésil? :P

Lors d'une visite officielle au Brésil, Bush Junior avait annoncé qu'il demanderait à des artistes américains de célébrer l'amitié entre les deux pays en composant une chanson en espagnol... Il a été poliment applaudi.

Modifié par artyparis
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Troll de bas étage.

 

>>> non, je reprends les dires de Les Echos, et les appliquent a de nombreux echanges ici sur DA. Mais bon, une fois de plus, il est interdit de critiquer DA, et tous commentaires a ce sujet est assimilé a du Trollage. C'est dommage, et je regrette l'etroitesse de vue de certains franco francais. On a tjs raison, c'est bien connu...

 

Les Echos nous disent que les français avaient tout faux.

 

>>> on a pas vraiment tout raison non plus. Il faut arreter de croire que DA (ou la France) fait tout, toujours bien... On a pas gagné, il faut se remettre en question, un peu.............. 

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on a pas vraiment tout raison non plus. Il faut arreter de croire que DA (ou la France) fait tout, toujours bien... On a pas gagné, il faut se remettre en question, un peu..............

La problématique c'est que pour se remettre en question encore faut-il savoir ou cela a merde. Et comme la seul information qu'on a c'est que SAAB a fait une offre commerciale moins cher le reste et de la pure spéculation.

 

Bref remettre en question les choses qui ne vont pas c'est bien, remettre en question tout est n'importe quoi c'est le risque d'aller d’échec en échec.

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Pour rappel, les Brésiliens n'ont signé que pour 36 avions. Leurs besoins sont estimés à plus de 120 avions (il reste les AMX et des F5 à remplacer) sans parler des besoins de l'aéronavale (à long terme quand ils auront un PA)
Le choix du gripen qui est l'avion le moins cher leur permet de garder la possibilité d'ouvrir une autre compétition pour le reste du rééquipement. Si le Brésil finit par avoir des ambitions internationales, il pourra toujours décider de s'équiper d'un avion plus performant (rafale ou F35) et l'avion sera de toute façon compatible avec le gripen.
Le Brésil est doté d'avions obsolètes, le gripen leur permettra déjà de se moderniser et d'apprendre à "jouer" avec des L16.

Sinon pour ceux qui regrette l'absence du mirage 2000, il faut se rappeler que les derniers 2000 étaient à peine moins cher que les premier rafale (je crois que c'était 45 M€ contre 55) et on parle d'un avion bien plus gros que les gripen (même NG) Le mirage 2000 est vraiment de la même catégorie que le rafale, on aurait du mal à faire une véritable gamme juste avec ces deux avions. Un mono-réacteur M88 aurait peut-être pu être développé en plus du rafale pour l'export, mais on parlerait plus d'un avion de la catégorie du T/A50 ou du Mako d'EADS que du gripen (pouvant être en première ligne dans une coalition de l'OTAN) Et là je me permet de penser qu'un chasseur low cost de Dassault n'aurait pas eu plus de succès que son équivalent américano-coréens.

Concernant les performances de ravitailleurs du KC390, il s'agira évidement d'un ravitailleur de faible capacité, mais il s'agit de ravitailler des avions brésiliens. Un gripen, un F5 ou un AMX a besoin d'un ravitailleur infiniment plus petit qu'un mirage IV ou qu'un B52. On parle d'avions à peine plus gros que des hélicoptères de combats, donc on n'a pas besoin d'un ravitailleur plus gros qu'un C130, juste d'un ravitailleur de cette taille mais aussi rapide qu'un avion de ligne. Il manque encore beaucoup de données sur les performances d'un KC390 ravitailleur, mais s'il peut être équipé d'un réservoir en soute permettant d'atteindre la masse maximale au décollage rien qu'avec du carburant, je pense qu'il s'agira d'un bon ravitailleur léger.

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Il faut s'attendre à voir toutes les péripéties du gripen NG qui arrivera d'ici 3 ans, sans compter tous les plâtres à essuyer,  il me semble clair que ca n'ira pas  tout seul.

 

Je pense que cela va leur coûter bien plus cher que ce qu'ils pensent payer, sans compter des problèmes qu'ils peuvent avoir avec les fournisseurs des 

composants du gripen NG. Si ils chatouillent un peu trop l'oncle sam comme en Inde.

Modifié par zx
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Il faut s'attendre à voir toutes les péripéties du gripen NG qui arrivera d'ici 3 ans, sans compter tous les plâtres à essuyer,  il me semble clair que ca n'ira pas  tout seul.

 

Je pense que cela va leur coûter bien plus cher que ce qu'ils pensent payer, sans compter des problèmes qu'ils peuvent avoir avec les fournisseurs des 

composants du gripen NG. Si ils chatouillent un peu trop l'oncle sam comme en Inde.

 

Le souci est que SAAB est plutôt un intégrateur et non pas un constructeur car leur NG est composé à 70 % de pièces fabriqués hors de suede.

Du coup pour le transfert des technologies, les suedois vont devoir dépêcher tout leur fournisseur au brésil et c'est pas sur que tous seront enthousiasme à transférer leur tech.

 

Bon de toute façon, on a encore trop peu d'info vu que l'on se sait pas encore jusqu'ou les brésiliens veulent aller en matière de TOT.

Quand au financement, ca reste toujours un mystère car si ils veulent les assembler au Brésil, il va falloir que DILMA passe tout de suite à la caisse . 

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Oui, ils veulent les assembler au brésil .

Du moins, ca c'est qu'il veulent ....mais est ce qu'ils vont mettre tout de suite les crédits pour le faire, c'est la question que je me pose.

Les suisses aussi ont voulu la même chose mais quand SAAB leur a expliqué qu'ils devront cracher telle somme, Ueli Maurer a tout de suite fait marche arrière.

 

Certes, SAAB a commencé à nouer de nombreux partenariat avec des entreprises brésiliennes mais j'aimerai bien savoir si Roussef (elle a d'autres priorités comme les JO et la coupe du monde)  va accorder les crédits nécéssaire pour lancer la chaine de montage.

 

Vraiment le Brésil est un pays ultra paradoxale. Ils ont débloqué des milliards sans problèmes pour financer la contruction de leur sous-marins de guerre mais pour leur armée de l'air ils semblent ultra réticents à lâcher le pognon.

 

Bref je sens que les négociations entre SAAB et l'état Brésilien vont être aussi long que Dassault avec les indiens.

Modifié par Claudio Lopez
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Oui, ils veulent les assembler au brésil .

Du moins, ca c'est qu'il veulent ....mais est ce qu'ils vont mettre tout de suite les crédits pour le faire, c'est la question que je me pose.

Les suisses aussi ont voulu la même chose mais quand SAAB leur a expliqué qu'ils devront cracher telle somme, Ueli Maurer a tout de suite fait marche arrière.

 

Certes, SAAB a commencé à nouer de nombreux partenariat avec des entreprises brésiliennes mais j'aimerai bien savoir si Roussef (elle a d'autres priorités comme les JO et la coupe du monde)  va accorder les crédits nécéssaire pour lancer la chaine de montage.

 

Vraiment le Brésil est un pays ultra paradoxale. Ils ont débloqué des milliards sans problèmes pour financer la contruction de leur sous-marins de guerre mais pour leur armée de l'air ils semblent ultra réticents à lâcher le pognon.

 

Bref je sens que les négociations entre SAAB et l'état Brésilien vont être aussi long que Dassault avec les indiens.

 

Pour les sous-marins c'était avant la crise et la chute de leur monnaie.

Ce qui va être intéressant à suivre c'est le transfert de techno étant donné le patchwork qu'est le Gripen, moteur américain, radar anglais, IRST italien.

Ça peut effectivement être aussi compliqué qu'en Inde...

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Article consécutif au FX2, mais qui traiter un problème plus global concernant les bi réacteur  vis  à vis des monos réacteurs et des marchés

 

Article anglais

 

http://www.defensenews.com/article/20140104/DEFREG/301040008/Trouble-Twin-Engine-Giants-?odyssey=nav%7Chead

 

Traduction auto en français

 

 

Londres, Washington et PARIS - Quand le Brésil sélectionné avion de combat Gripen de Saab le mois dernier pour le F-X2, il ont souligné le peu d'espace restant du marché reste pour le très capable, mais d'un prix élevé, les combattants double-moteur de Boeing, Eurofighter et Dassault.

 

Pour les pays qui cherchent à améliorer leurs capacités de combat, il ya sept principaux concurrents du marché de l'Ouest - la Saab Gripen, Eurofighter Typhoon, Rafale de Dassault, le F-15 Strike Eagle de Boeing et F/A-18 frelon superbe, et de Lockheed Martin F-16 Falcon et F-35 Joint Strike Fighter.

 

Le F-15 et F-16 ont tous deux bases de clients à long terme dans le monde entier, dont certains commencent à regarder un remplacement de la prochaine génération. Le Gripen, une plate-forme unique moteur, est plus léger et plus abordable que la concurrence. Le monomoteur F-35 est très avancée, mais cher et, pour certains clients potentiels, pas encore une option dans le gouvernement des États-Unis.

 

Cela laisse le trio de Typhoon, Rafale et Super Hornet, tous deux moteurs modernes, les combattants hautement compétents, à la bataille sur un marché limité. La sélection de fin de Décembre du Brésil du Gripen comme son remplacement de combat était juste le dernier coup aux concurrents.

 

"Avec des budgets de la défense de serrage, la sélection du Brésil de Gripen a souligné à nouveau qu'il ya très peu de nations là-bas qui ont vraiment besoin de grandes coûteux, jets, bimoteurs à répondre à leurs besoins», a déclaré Keith Hayward, le directeur de la recherche au Royal Aeronautical de Grande-Bretagne Société.

 

"Ils sont en tête à tête, ils sont dans la même classe de taille», a déclaré Richard Aboulafia, vice-président de l'analyse avec le Teal Group, basé en Virginie. "Poids lourds bimoteurs sont rares. clients du marché sont rares. Il n'y a tout simplement pas que beaucoup d'entre eux.

"Il ya de la place pour un programme très réussi, deux programmes très modestes ou trois programmes agitant désespérément," at-il dit.

Pour compliquer le problème, c'est la présence de la F-35, qui occupe une place importante pour de nombreux pays qui pourraient décider d'attendre le chasseur de cinquième génération pour devenir plus abordable.

 

Danemark, qui espère sélectionner un combattant d'ici la mi-2015, et le Canada, dont la décision d'acheter le F-35 a été gelé en raison d'un scandale politique, sont des exemples de pays envisagent une ou plusieurs des combattants bimoteurs ainsi que le F-35, et les tendances récentes du marché signalent que le plan qui offre le plus haut de capacité va gagner, dit Aboulafia.

 

"Il ya un grand marché, mais cela fait partie du marché qui est adressable par des F-35," at-il dit. "Regardez la Corée du Sud. Le marché a décidé que le F-35 remporte les pays, il est entré dans, ce qui signifie que vous avez à regarder le dernier des concours où les F-35 ne joue pas un rôle ".

Avec le Brésil sur la table, le trio de jets portera principalement sur quatre pays - la Malaisie, le Koweït, le Qatar et les Émirats arabes unis (EAU), dont aucun ne devrait vraiment faire des achats massifs.

 

Même si une plate-forme était de gagner les quatre grandes compétitions restantes, la durée de vie de ces jets est probablement compté, car les commandes domestiques ont surtout asséché. Mais comme Saab peut en témoigner, il suffit d'une importante commande pour changer le sort d'un programme de chasse.

 

Basé sur les ventes actuelles, la production Super Hornet se terminera en 2016. production de Typhoon est sécurisé jusqu'à la fin de 2017. Les commandes intérieures de Rafale se terminent en 2016, les exportations nécessaires pour garder la ligne ouverte à 2019.

 

"Quand votre marché domestique implose ou se termine, il est difficile de maintenir les exportations", a déclaré Aboulafia. "Le plus vous regardez l'histoire des programmes de chasse, plus vous réalisez ce cas phénomène des F-15 et F-16 étaient. Vous avez eu plusieurs décennies de production subies par les seules exportations.C'est très inhabituel. "

 

Se disputent un marché en contraction

 

Alors que Boeing espère pour plus de commandes de l'US Navy de la Super Hornet - Boeing affirme que le programme de l'enregistrement est de 563 variantes de F/A-18E/F - le service a l'intention de commencer à fonctionner la variante porteuse F-35C en 2019. L'US Navy prévoit également d'acheter 135 EA-18G Growler variantes d'attaque électronique, selon Boeing.

 

Il ya quelques petites opportunités de ventes, y compris la récente annonce de l'Australie qu'il achètera 12 EA-18Gs, mais aussi avec ses parents européens, les options de marché diminuent.

 

"Les commandes en cours à maintenir la production de F/A-18 jusqu'en 2016», a écrit la porte-parole de Boeing Karen Fincutter dans un e-mail. "Ordres nationaux et internationaux supplémentaires pourraient étendre la production et maintenir la base industrielle, un actif américain critique."

 

Le meilleur espoir de la Super Hornet peut mentir avec le Canada.Voisin du nord de l'Amérique est l'un des partenaires des pays d'origine sur le F-35 et officiellement décidé d'acheter 65 avions en 2012. Mais un scandale politique a éclaté sur la façon dont l'avion a été vendu au public, provoquant le gouvernement du premier ministre Stephen Harper de geler la décision et envisager d'autres options possibles.

 

Boeing a depuis commencé une poussée énorme au Canada de faire pression pour le Super Hornet à la place du F-35.

 

Soulignant combien les plates-formes bi-moteurs partagent un marché est le fait que les deux Dassault et Eurofighter auraient échangé des informations avec le gouvernement canadien. Mais si le Canada finit inverse cours sur le F-35, il serait presque certainement choisir une alternative américaine, laissant le Super Hornet en position privilégiée pour ce qui pourrait être un achat de jeu de changement.

 

L'équipe de F/A-18 espère participer au Moyen-Orient ainsi, compte tenu du fait que le F-35 peut ne pas être disponible pour les pays il jusqu'en 2025. Cependant, le Moyen-Orient est la région d'exportation plus forte pour les entreprises européennes.

 

Pour beaucoup de 2013, semblait se diriger vers Eurofighter une victoire importante dans les Émirats arabes unis, qui cherche à acheter environ 60 jets. Cela a changé à la fin de Décembre quand BAE appelé temps sur les négociations d'achat, de ruiner le Typhoon élan a été reconstruit dans le marché d'exportation après l'échec de l'année précédente pour convaincre l'Inde d'acheter l'avion de combat et les décisions antérieures de 2011 impliquant la Suisse va pour le Gripen et Japon pour le F-35.

 

Les Emirats semble pas pressé de conclure un accord pour plus de combattants que d'autres un top-up de leurs F-16 numéros de flotte existante et sont susceptibles de revoir tous les fournisseurs potentiels, y compris Dassault, Boeing et l'Eurofighter.

 

La porte pourrait encore être ouvert au Typhoon si BAE et ses partenaires peuvent trouver un terrain d'entente avec les difficiles négociations sur le prix unis, de compensation et les questions de transfert de technologie.

 

Que la décision des EAU souligne les lacunes dans la position de négociation de l'offre Eurofighter dirigée par les Britanniques pour l'exigence EAU est difficile à dire.

 

Opportunités du Golfe

 

Pourtant, la région du golfe Persique reste le plus grand espoir pour l'Eurofighter. L'été dernier a vu la conclusion d'un accord avec Oman pour 12 typhons.

 

D'autres bonnes nouvelles pour Typhoon est venu l'année dernière sous la forme de soutien verbal du roi de Bahreïn pour l'achat de 12 à 18 jets au cours d'une visite à Londres.

 

Ailleurs dans le golfe, le Typhoon est un candidat à un concours du Qatar pour un maximum de 72 jets et une exigence plus petit du Koweït.

Le meilleur espoir de la région, cependant, reste l'Arabie Saoudite.Les Saoudiens sont à la recherche d'ajouter un deuxième lot de typhons aux 72 jets étant fournis par BAE.

 

Toute autre affaire, cependant, dépend de BAE et les Saoudiens régler les différends qui ont été grondement depuis plusieurs années sur les obligations contractuelles de prix sur le premier lot d'avions.

 

Tout accord sur les armes dans le Golfe fait partie d'une image politique plus large, a déclaré un spécialiste de la défense à Paris, et pourrait changer pouvoirs régionaux comme l'Arabie saoudite et le Qatar tiennent compte de la position sur l'Iran, les combats en Syrie et le conflit des puissances occidentales entre les forces islamiques chiites et sunnites.

 

Le président français François Hollande s'est rendu en Arabie saoudite le 29 décembre et 30 et a rencontré le roi Abdallah. Mais Hollande a quitté le royaume du désert sans une annonce sur un contrat de plusieurs milliards d'euros pour mettre à niveau le missile à courte portée de défense aérienne Thales à une version Mark 3."C'est un mauvais signe», a déclaré le spécialiste.

 

Les perspectives d'une vente du Rafale dans le golfe Persique, notamment au Qatar et les Émirats arabes unis, peuvent être attribués à Hollande, qui voulait renforcer les relations avec l'Oman, le Qatar et les Émirats arabes unis, plutôt que de se concentrer précédente sur l'Arabie saoudite, le spécialiste a dit .

 

Hollande a également remis la campagne d'exportation de ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, plutôt que d'avoir une «salle de

guerre" à la fonction présidentielle Elysées mis en place par son prédécesseur, Nicolas Sarkozy.

 

Le Drian dit qu'il y aurait "bientôt" les résultats de la vente du Rafale à l'Inde et à "l'[arabe] du Golfe," quotidien économique Les Echos rapporté le 19 décembre après BAE retiré de la compétition EAU. Le Drian est considéré par la presse française comme ayant reconstruit les relations bilatérales entre Paris et Abu Dhabi après une couple d'années de relations réfrigérés.

 

Président exécutif Eric Trappier Dassault dit Les Echos au bras du salon IDEX à Abu Dhabi en Février il y avait une «feuille de route», indique le chasseur français était de retour dans la course, a rapporté le journal.

 

Qatar offre une bonne occasion pour la signature pour le Rafale, encore une fois aidé par le travail de Le Drian, La Tribune. "Le ministre a reçu des messages positifs", le site signalé quand Le Drian s'est rendu au Qatar le 17 novembre après le salon aéronautique de Dubaï.

 

Les retards dans l'Asie

 

En dehors de la région du Golfe, Boeing, Dassault et Eurofighter visent la Malaisie comme prix principal dans ce qui est une liste qui se rétrécit rapidement des marchés prioritaires. Saab est également en concurrence sur le marché.

 

Mais le programme de chasse à la nation du Sud-Est asiatique est à peu près sur la glace pour les deux prochaines années, principalement en raison de facteurs économiques et politiques.

 

Les élections nationales tenues en mai retournés, Najib Razak, Premier ministre. Qu'est-ce que cela signifie pour les espoirs français de vendre le Rafale à ce pays d'Asie n'est pas clair, comme Najib était ministre de la Défense qui a approuvé une commande de quatre sous-marins d'attaque Scorpène franco-espagnol. Cet accord a attiré des allégations de corruption au cours de la campagne électorale, il reste à voir si le gouvernement Najib optera pour le combattant français, le spécialiste basé à Paris a dit.

 

Le retard probable donne l'espace prétendants respiratoire de regarder une gamme d'achat d'options pour le client, y compris éventuellement la location combattants.

 

L'année dernière, Saab a annoncé qu'il avait avancé des propositions de location avec le Gripen, et Boeing a un contrat de 10 ans sur la table, selon des sources de l'industrie qui ont demandé à ne pas être nommé.

 

Ouest de la Malaisie se trouve atout majeur de Dassault. Au début de 2012, l'Inde a choisi le Rafale pour son moyen, la concurrence de l'avion de combat multi-rôle, en vertu de laquelle le pouvoir sud-asiatique de plus en plus l'intention d'acheter 126 combattants.

 

Dassault a reçu le statut de soumissionnaire privilégié sur Eurofighter des raisons de coût. Mais en dépit de la sélection, les deux parties ont essayé de clouer un accord final insaisissable pour beaucoup des deux dernières années.

 

Une offre de Typhoon révisé pour New Delhi est en attente dans les ailes de la défense et de l'espace Airbus, BAE et Finmeccanica consortium dans l'espoir que les négociations avec les indiens Français échouent.

 

Fonctionnaires Eurofighter dit, cependant, que les possibilités d'exportation existent pour Typhoon en dehors du Moyen-Orient et en Asie du Sud-Est et le point au Danemark, le Canada, la Pologne, la Bulgarie et même la Corée du Sud comme des clients potentiels.

 

Les Coréens ont récemment choisi le F-35 pour leur exigence de chasse, mais Eurofighter et Boeing, dont le modèle F-15K de la Force aérienne coréenne utilise déjà, continuer à promouvoir l'idée d'une flotte mixte de jets comme la meilleure solution pour la Corée du Sud militaire.

Saab vise une croissance

Alors que ses rivaux biréacteurs se bousculent pour les commandes, les fortunes de Saab ont été transformés de la fin de la sélection du Gripen E par la Suisse et plus récemment au Brésil.

 

Ces deux offres doivent encore signé et scellé, mais ils sont sous-tendues par une ordonnance du gouvernement suédois récente mise à niveau de 60 versions Air Force C de la chasse aux dernières normes. Saab a déjà obtenu un emploi pour ses usines Gripen jusqu'en 2026 sur la mise à niveau suédois.

 

L'accord de 36 avions définit le Brésil comme «sans doute client à l'exportation le plus important de Saab", a déclaré Aboulafia de Teal Group.

 

"Ils sont venus près d'être un avion orphelin, et à la place ils ont eu une série de plans qui ont étendu leur présence sur le marché de l'exportation", at-il dit. "Ils construisent quelque chose. Ils ne vont pas être le prochain F-16, mais ils ont réussi à garder la ligne vivante et réinventer la famille - c'est une très bonne réalisation, d'autant plus que nous parlons ici de la Suède, qui n'est pas exactement une grande puissance militaire. "

 

Les 22 Gripen destinés à la Suisse aura de nouveaux travaux de construction sur 2022 et peut-être encore une fois le Brésil et d'autres ordres de clients potentiels sont pris en compte.

 

L'exigence brésilien initiale est de 36 jets, mais on s'attend à ce nombre pourrait augmenter à environ 100 ou même plus si une version Sea Gripen est conçu pour répondre marine brésilienne ambitions de porte-avions.

 

Ulf Nilsson, chef du programme Gripen chez Saab, a déclaré un Gripen mer a été mentionné, mais pas dans les détails. Quant à l'achat de la Force aérienne brésilienne, Nilsson a déclaré que le seul numéro qu'ils ont vu jusqu'à présent est de 36.

 

«Je n'ai pas de chiffre pour le nombre total et la façon dont ils pourraient vouloir continuer, mais de toute évidence il ya l'espoir d'un second lot de Gripen," at-il dit.

 

Quel que soit le nombre final pour le Brésil, la sélection du Gripen aurait les effets d'entraînement sur d'autres marchés, Nilsson dit.

«Je ne dirais pas que c'est un changeur de jeu, mais c'est une étape importante pour nous, et il donne certainement Saab une meilleure chance de regarder le marché mondial et le potentiel de croître fortement autour de nos clients actuels. Brésil ouvre la possibilité de se développer en Amérique du Sud et centrale alors que l'Asie et l'Europe de l'Est continuent d'être les régions intéressantes pour nous ", at-il dit.

 

Le jet a déjà été vendu ou loué à la Suède, la République tchèque, la Hongrie, Afrique du Sud, la Thaïlande et le test de l'école pilote du Royaume-Uni.

 

Nilsson a déclaré Saab a vu la Malaisie et l'Indonésie comme des clients potentiels pour le Gripen.

 

«L'intérêt pour le Gripen n'a jamais été plus grand. Il a été de plus en plus dans la dernière année, et évidemment la récente sélection aidera en outre à l'avenir, d'autant plus que nous savons que d'autres pays ont cherché à laquelle combattant Brésil opte pour ", a déclaré Nilsson. 

 

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Avec les échos, vous allez apprendre un nouveau verbe, il faut Dé Rafaliser et la dé Rafalisation.

 

http://blogs.lesechos.fr/intelligence-economique/la-de-rafalisation-finale-des-relations-france-bresil-a14008.html

 

Acte 1 : La pseudo-victoire du Rafale annoncée par Nicolas Sarkozy
Brasilia, le 7 septembre 2009. En cette matinée de printemps austral, alors que Brasilia célèbre le 187ème anniversaire de l’indépendance du Brésil, la communauté française est conviée à une réception offerte par Nicolas Sarkozy à la Résidence de France. L’ambiance y est électrique, depuis plusieurs mois les Brésiliens sont sous le charme de Carla Bruni, qui a déclaré sont amour pour le Brésil, son 3ème pays après la France et l’Italie. Les relations bilatérales sont au beau fixe, c’est l’Année de la France au Brésil et deux contrats majeurs de défense ont été signés fin 2008 portant sur 4 sous-marins Scorpene et 50 hélicoptères EC725. N. Sarkozy nous apprend qu’après de longues tractations tard dans la nuit, il a obtenu l’accord de Lula pour engager des négociations exclusives pour l’acquisition du Rafale. Tonnerre d’applaudissements de l’assemblée : la France aurait remporté le concours du FX-2.

Très rapidement arrivent néanmoins des nouvelles contradictoires de l’état-major de l’Armée de l’Air Brésilienne (FAB). Le Brigadier Juniti Saito aurait remis sa démission à Lula, refusée par ce dernier, dans la nuit du 6 au 7 septembre, s’opposant frontalement à l’acquisition du Rafale. L’analyse technique de la FAB classe le Grippen en première position et le Rafale en troisième. En mai 2010, les choses s’enveniment encore plus, avec l’affaire du nucléaire iranien. La tentative diplomatique conjointe du Brésil et de la Turquie est bloquée par les Etats-Unis avec l’appui de la Grande Bretagne et de la France. Certains analystes brésiliens considèrent que cet épisode a marqué un tournant décisif dans le refroidissement de la relation personnelle Sarkozy-Lula, ce dernier s’étant senti alors désengagé vis-à-vis de sa parole donnée en faveur du Rafale et contre l’avis de la FAB le 7 septembre 2009.

Dans les mois qui suivent, j’entends souvent de source officielle brésilienne l’expression ‘il faut dé-Rafaliser les relations franco-brésiliennes. J’écris le 14 décembre 2010, dans ce même blog des Echos un article « Prolongations pour le Rafale », pronostiquant les chances réduites du Rafale à ce stade du concours.

 

 

Acte 2 : Le discret mais redoutable lobbying suédois

 

São Paulo, le 23 novembre 2011. Dans les salons de l’Hôtel Hyatt se tient le séminaire annuel de l’Open Innovation, sur un thème à forte symbologie : « Croissance durable appuyée sur les réseaux d’innovation : un agenda pour le Brésil ». Je suis surtout frappé par la présence suédoise, non ostentatoire mais intense, sur ce séminaire : universitaires, officiels, militaires et industriels suédois, SAAB en tête, se sont tous donnés rendez-vous, semble-t-il. Dans le fond du hall d’accueil, un pilote de chasse suédois accueille le public avec le grand sourire et propose un tour de simulateur de vol du Grippen, explications à la clé. Dans les couloirs, une hôtesse blonde parlant un portugais irréprochable m’explique l’importance stratégique du Centre de Recherche et Innovation Brésil-Suède (CIBS) inauguré en mai 2011 à São Bernardo do Campo, le bastion historique des syndicalistes métallurgiques, tels que Lula et de Luiz Marinho, le maire de la ville.

 

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http://blogs.lesechos.fr/intelligence-economique/la-de-rafalisation-finale-des-relations-france-bresil-a14008.html

 

Acte 3 : La gueule de bois de Boeing

 

São Paulo, le 3 septembre 2013. Ce matin je suis à l’aéroport de Congonhas en partance vers Rio, et j’aperçois dans le salon VIP, Donna Hrinak, ancienne ambassadrice des EUA au Brésil et présidente de Boeing Brésil. Ces derniers mois, elle a été omniprésente dans les médias brésiliens, orchestrant une intense campagne de lobbying en faveur du F18 avec l’aide de Joe Biden et John Kerry. Ses efforts semblent pouvoir être couronnés de succès. Ce matin, cependant, elle a la mine des très mauvais jours. Il faut dire que la veille au soir, TV Globo a révélé au grand public les informations d’E. Snowden sur l’affaire d’espionnage par la NSA des conversations personnelles de Dilma Rousseff. La une des journaux traduit l’exaspération patriotique de tout un peuple ; les chances du F18 se retrouvent réduites à néant quelques jours plus tard, quand Dilma annonce à Obama l’annulation de sa visite d’Etat aux EUA prévue fin octobre.

 

 

Acte 4 : la coopération économique franco-brésilienne suit son cours au large du Rafale

 

São Paulo, le 12 décembre 2013. Nous revenons dans les salons de l’hotel Hyatt cette fois-ci pour écouter le président François Hollande qui s’adresse à la communauté française. Sont cités plusieurs contrats stratégiques concernant les industriels français, Total (champ pétrolier de Libra), Areva (usine nucléaire Angra III), Bull (super-calculateur) et Thales (satellite géostationnaire dual) signés le matin même en présence de Dilma Rousseff et qui renforcent encore la position de la France de 5ème investisseur au Brésil. Pas un seul mot cependant sur le Rafale, même si Eric Trappier fait partie de la délégation présidentielle. Cette visite d’Etat se termine de manière très positive, Dilma Rousseff déclare le lendemain en conclusion du séminaire à la FIESP que cette visite a été l’une des meilleures de ces derniers temps pour le Brésil et qu’ elle compte sur la France sur d’autres dossiers stratégiques, dont la défense cybernétique.

A ce stade, les principaux observateurs français commentent encore que Dilma ne prendra pas de décision sur le FX2 avant la fin de son mandat fin 2014 pour des raisons électorales liées aux mouvements de juin 2013. C’est une appréciation que Dilma va très vite prendre totalement à contre-pied.

 

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Acte 5 : le dénouement

 

Brasilia, le 18 décembre 2013. Le ministre de la Défense Celson Amorim, flanqué de l’inoxydable Brigadier Juniti Saito, annonce la victoire du Grippen NG. Saito jubile visiblement. Le VP de Saab Lennart Sindahl se réjouit le lendemain de ce très beau ‘cadeau de Noël’ du Brésil.

 

 

La mise à la retraite des Mirage 2000, signal faible du timing de la décision
 

La FAB a annoncé début août 2013 la mise à la retraite définitive le 31/12/2013 des 12 Mirage 2000 d’occasion achetés à la France en 2005. C’était la clé pour obtenir une décision en 2013 de la présidente D.Rousseff. A dix mois des élections présidentielles, Dilma a récupéré une bonne partie de son capital politique (47% d’opinions favorables contre 30% fin juin) perdu après les manifestations de rue de juin 2013, alors que ses deux principaux opposants Aecio Neves et Eduardo Campos stagnent dans les sondages (19 et 11% respectivement).

Il semble donc que Dilma se soit sentie suffisamment forte sur le plan politique pour prendre cette decision de 4,5 milliards d’US$, qui comportaient des risques sociaux. Le timing retenu, qui correspond au début des congés d’été, limite ce risque car le pays se met à vivre au ralenti jusqu’à début février, voire le carnaval. Sur le plan budgétaire, l’impact est nul sur 2014, les premiers paiements à Saab n’interviendront pas avant 2015. Par ailleurs, depuis l’accession du PT au pouvoir en 2003, les divers gouvernements ont tous eu à cœur de maintenir des relations de bon voisinage avec les Forces armées en accélérant les investissements dans les programmes de défense : la décision du 18 décembre suit cette logique, pas de tension avec les Forces en année électorale.

 

Une défaite stratégique de Dassault plus qu’une défaite politique de la France

 

Il est étonnant de constater que bien que disposant de l’atout compétitif de sa relation de plus de 40 ans en continu avec la FAB (fourniture du Mirage III puis du Mirage 2000), Dassault Aviation n’a pas réussi à développer une offre technico-commerciale compétitive et sur-mesure pour le réel besoin de son client (pas de conflit de haute intensité prévisible en Amérique du Sud, concurrence se limitant aux F16 chiliens et Su-30 vénézuéliens ) et considérant surtout ses contraintes budgétaires. Les militaires brésiliens vivent sous la pression permanente des coupes inopinées des budgets de fonctionnement ; détenir un avion à bas coût horaire d’opération est pour eux un élément clé différenciant : le Grippen a bien exploité ce point.

Par ailleurs, se mettre au diapason de la nouvelle Stratégie Nationale de Défense de 2008 et jouer sur la corde nationaliste brésilienne n’était pas une option pour remporter le FX2. Les Suédois là encore ont manoeuvré de façon objective en proposant très tôt des partenariats industriels à Embraer (prime contractor), mais aussi à des équipementiers locaux tels que Akaer dont ils acquièrent 15% du capital avec une option à 40% (fuselage et ailes), Mectron/Odebrecht (missiles), AEL/Elbit (électronique) et Atech (software). L’offre suédoise prévoit la création d’une usine Saab à São Bernardo do Campo, fief historique et lieu de résidence de Lula, ainsi que le montage final dans les installations d’Embraer Défense & Sécurité à Gavião Peixotoà 300 kms de São Paulo. Finalement, l’accord prévoit que le Brésil pourra exporter le Grippen NG vers des pays amis en Amérique du Sud, Afrique et dans le Pacifique. La co-propríété intellectuelle offerte par Saab au Brésil est un argument qui caresse très favorablement l’esprit patriotique de cette puissance émergente souhaitant développer son industrie de défense.

Les partenariats industriels, dorénavant clé de voute des marchés de défense au Brésil

Dassault a, selon plusieurs experts français installés au Brésil, agi de manière réactive, défensive, voire même assez arrogante vis-à-vis des partenariats industriels au Brésil. Ainsi, le groupe qui possédait encore 5% du capital d’Embraer jusqu’en 2007 (aux côtés des 3 groupes Thales, Scnecma et EADS détenant au total 20%) n’a pas su construire de partenariat fort avec le troisième avionneur mondial alors que des complémentarités de gamme auraient pu se développer, par exemple sur l’aviation exécutive. Dassault Aviation n’a jamais réussi à démontrer une véritable brésilianisation de ses activités et de sa culture, étant perçu par les Brésiliens comme un éternel exportateur franco-français, distant, possédant un sympathique mais isolé bureau de représentation à Brasilia, à 1000 km des acteurs industriels brésiliens de poids. Pendant ce temps, Saab et Marcus Wallenberg, son principal actionnaire, mettaient en avant l’historique plus que centenaire des relations industrielles avec le Brésil des sociétés du groupe Wallenberg telles que Scania, SKF, Alfa Laval, Ericsson, Astra Zeneca et ABB. São Paulo est souvent citée comme ‘la plus grande ville industrielle de la Suède’.

Dassault a axé sa stratégie sur une vente gré a gré entre gouvernements avec l’appui directe des autorités françaises. Nicolas Sarkozy et François Hollande ont fait ce qu’ils ont pu, chacun dans son style, le problème ne semble pas être la. Les relations bilatérale économiques franco-brésiliennes continuent de prospérer avec le doublement des échanges commerciaux entre 2003 et 2013 et plus de 500.000 emplois sont générés par les entreprises françaises au Brésil.

La déclaration de Dassault du 19/12 après la défaite insistant encore lourdement sur la supériorité technique du Rafale et sur la dépendance du Grippen vis a vis de technologies non-suédoises confirme l’aveuglement stratégique. Cette déclaration est analysée par les observateurs locaux comme celle du mauvais perdant, alors que la réaction de Boeing, plus sobre, tente de préserver les ponts pour des collaborations futures. Espérons que les enseignements de cette défaite au Brésil pourront être tirés véritablement par Dassault Aviation pour un rebond sur les prochaines échéances du Rafale en Asie. Il n’est jamais trop tard pour bien faire.

 

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 Dilma a répondu avec le même Sincérité: Le Rafale nous aimons, mais il est très cher pour le Brésil maintenant L'approche du Brésil est que tout ne parviennent pas à déposer une offre moins chère, à toute autre réunion ou le transfert de technologie ajoutée sera inutile, parce que le Brésil peut évidemment pas se permettre. un avion comme le Rafale http://www.taringa.net/comunidades/fanaticos-rafale/8217363/Brasil-Nos-encanta-el-Rafale-pero-es-demasiado-caro.html#comment-508419
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