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Je viens de me rappeler que Noah While jouait le docteur Carter dans Urgences.

J'ai quand même voulu me faire ma propre opinion car cette série me tentait vraiment. J'ai juste vu les premiers épisodes et :

- Noah While semble vraiment en panne de charisme. Dommage car effectivement ce type de personnage sortait vraiment des sentiers battus. On a un monsieur tout le monde qui se retrouve face à de grandes responsabilités, ce qui change des héros habituels, membres des FS ;

- Effectivement, l'aspect visuel est assez cheap ;

- Très bon point par contre, l'aspect débrouille et survie des rebelles semble bien mis en scène. Ce n'est pas comme dans Lost où on a des naufragées maquillées et coiffées comme au sortir d'un salon de beauté ;

- Difficile de juger les scénarios avec aussi peu d’épisodes regardés.

Modifié par Kiriyama
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Au fait, quelqu'un ici a vu la 2ème saison de The Man in the High Castle? J'avais un peu craqué un peu avant la fin de la première, face au rythme et au développement trop lent et un peu circulaire de l'intrigue, mais j'entends que la 2ème saison a plus de punch. Des avis? 

 

 

Sinon, pour les fans de séries historiques dramatisées, je signale Les Médicis, avec Dustin Hoffman et, en premier rôle, l'ex-Robb Stark (libéré par les noces rouges :laugh:): très bonne reconstitution, avec beaucoup de moyens, moins caricaturale que Les Borgias (les deux séries, l'américaine -très belle, mais caricaturale et peu historique- et l'européenne -visuellement plus réaliste, plus fidèle à l'histoire, scénaristiquement plus cheap et émo), infiniment moins soap opera que les Tudors. Y'a des couacs, mais ça se laisse voir très facilement et agréablement. Pour les amateurs, y'a même un match de "calcio storico", un des ancêtres du football -tel qu'il est pratiqué en Italie dira t-on :rolleyes:-, encore pratiqué à Florence, et incluant beaucoup, vraiment beaucoup de combat en full contact. Pour ceux qui pensent qu'être banquier a toujours été un métier emmerdant. 

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Le 31/12/2016 à 14:03, Tancrède a dit :

Au fait, quelqu'un ici a vu la 2ème saison de The Man in the High Castle? J'avais un peu craqué un peu avant la fin de la première, face au rythme et au développement trop lent et un peu circulaire de l'intrigue, mais j'entends que la 2ème saison a plus de punch. Des avis? 

 

C'est un peu plus rythmé oui, mais après ça reste quand même dans la veine de la première saison même si on sent qu'on est plus dans la lenteur de la phase introductive.

La grosse réussite de cette saison, que j'ai beaucoup aimé globalement comme beaucoup il semblerait, en plus des visuels très réussies, c'est surtout la trajectoire des personnages et des intrigues qui brisent un peu le cercle que tu décrivais, on voyage pas mal, pas mal de changements et de nouveautés, c'était vraiment appréciable à ce niveau.

A voir surtout, je pense, si t'avais pas mal accroché a l'univers et l'ambiance de cette oeuvre, malgré les lenteurs de la première saison.

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Je viens de terminer le pilote d'une nouvelle série anglaise, et j'ai adoré. La série s'appelle Taboo, avec Tom Hardy (Mad Max), qui en est aussi le créateur et le producteur, avec Ridley Scott. Au casting, on trouve aussi Oona Chaplin (remarquée dans Game of Thrones en épouse imprévue de Robb Stark, qui meurt lors des Noces Rouges) et Jonathan Pryce (aussi de GoT, mais on ne devrait pas avoir à présenter son immense filmographie, depuis Brazil). 

Le pitch? Rapidement: l'histoire débute en 1814 avec le retour en Angleterre de James Delaney (Hardy), après un exil de 12 ans, qui se présente aux funérailles de son père au grand choc des convives, sa soeur (Chaplin) et son beau-frère en tête. Accablé d'une réputation choquante, voire sinistre, déjà avant son exil, les quelques rumeurs qui ont filtré sur ses pérégrinations entre-temps sont pires encore, même si il avait fini par être finalement considéré comme décédé. Et comme de bien entendu, cette irruption déclenche l'intrigue, puisqu'elle devient vite le grain de sable dans le mécanisme bien huilé qui semblait s'être mis en place autour de la succession de son père: armateur sur le déclin, le père possédait encore une chose de grande valeur pour ce qui s'avère être le vrai vilain de l'histoire: la toute puissante Compagnie des Indes Orientales, la seule vraie multinationale de cette époque, un empire commercial qui fait la pluie et le beau temps en Angleterre, et développe l'empire colonial britannique essentiellement comme un semi-fermage de la couronne, disposant pour ce faire de sa propre puissance militaire, de ses territoires où aucune autorité ne s'impose à elle, et mène dont dans les faits sa propre politique, Londres étant souvent mise devant le fait accompli ensuite. Et James Delaney ne veut pas vendre ce que sa soeur, héritière initialement désignée et épouse d'un haut cadre de la Compagnie, était toute prête à céder. Qui plus est, ses 12 ans outre-mer, apparemment surtout en Afrique, semblent avoir fait de lui un adversaire inquiétant. 

Parce que, et là s'arrête le pitch, on n'a pas vraiment de "héros", dans cette histoire: Hardy interprète un personnage plutôt sans scrupules, en tout cas très dur, limite méchant, qui semble en avoir beaucoup bavé et en avoir beaucoup fait baver dans son exil. L'histoire se déroule donc dans le Londres de la fin des guerres napoléoniennes, alors que le conflit anglo-américain semble vouloir se terminer, et autant sur les docks et dans les bas-fonds de la cité, que sous les alcôves immaculées des bureaux et antichambres du pouvoir, avec des personnages qui souvent ont un visage pour la société, et un deuxième pour la réalité.... Nettement moins civilisé. Et c'est au milieu de ces gens que débarque celui qui ne fait même pas mine d'avoir un vernis de civilisation, n'entend qu'assouvir une vengeance dont on ne connaît pas encore le motif, et affirmer son intérêt, un titre de propriété pour une parcelle de côte nord-américaine pourrie, mais stratégiquement placée, face à la plus puissante organisation privée de l'époque. 

Vu les producteurs, cela va presque sans dire: il y a des moyens, et ils se voient sur l'écran. La reconstitution est de très bonne facture, l'image est très belle, l'atmosphère bien rendue. Le parti pris est vraiment celui du "réalisme agressif": les bas-fonds, les gens méchants et/ou durs, voire vicieux, animés par l'intérêt personnel, les fortes personnalités et tempéraments crus, le mensonge omniprésent, la dureté, voire la cruauté, du monde des affaires, derrière les manières, la forme et les apparences qui n'ont qu'un temps, et la masse écrasante des choses non dites qui semblent peser sur les épaules de beaucoup de personnages, mais, évidemment, surtout celles de l'anti-héros et de sa soeur qui ont l'air d'avoir vraiment BEAUCOUP de bagage et pas trop d'amour fraternel perdu. 

Le rythme de ce pilote était assez lent, et pourtant je n'ai pas senti le moindre temps mort, ou de longueur lassante. Je ne suis pas un fan de Hardy, mais sa présence très physique et son côté taciturne, mono-expression, sachant mettre en valeur une colère rentrée qui s'exprime légèrement ici et là, en montrant peu mais promettant beaucoup, est quelque chose qui colle vraiment bien à ce personnage, en tout cas à ce stade de l'entrée en matière. Le pilote l'a bien introduit: c'est un personnage puissant, qui semble animé d'une volonté implacable et se foutre totalement des conséquences de ses actions, résolu à obtenir quelque chose dont, pour l'instant, lui seul sait ce dont il s'agit. En y ajoutant de légères évocations visuelles dont on ne sait pas s'il s'agit d'une forme de magie noire (genre vaudou) ou d'un certain degré de folie de James Delaney, on obtient un cocktail que j'ai trouvé prenant, tant il me semble rare, ces temps-ci, d'avoir de bons personnages principaux (surtout hommes) dans les paysages ciné et télé. Pour comparer, on a Poldark, une série anglaise avec un thème assez voisin (qui en est à sa deuxième saison, avec une 3ème déjà annoncée), plutôt pas mal mais pas non plus génialissime, et décidément plus faite pour traîner en longueur, enchaîner les retournements et plus forcer sur le mélo: Taboo a nettement plus de caractère et d'ambition de faire un splash.... Qui tache. Et il est très dans l'ambiance du temps d'avoir comme antagoniste moins un individu proprement dit (même si c'est Jonathan Pryce en Chairman de la EIC) qu'une vaste multinationale sans âme (et en oripeaux d'époque napoléonienne: ça change des costards cravates et intérieurs contemporains aseptisés). 

Bref, ça m'a pris, ça a des promesses.... Reste à voir si ça les tiendra. 

 

Modifié par Tancrède
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Le 09/01/2017 à 19:42, Tancrède a dit :

Je viens de terminer le pilote d'une nouvelle série anglaise, et j'ai adoré. La série s'appelle Taboo, avec Tom Hardy (Mad Max), qui en est aussi le créateur et le producteur, avec Ridley Scott. Au casting, on trouve aussi Oona Chaplin (remarquée dans Game of Thrones en épouse imprévue de Robb Stark, qui meurt lors des Noces Rouges) et Jonathan Pryce (aussi de GoT, mais on ne devrait pas avoir à présenter son immense filmographie, depuis Brazil). 

Le pitch? Rapidement: l'histoire débute en 1814 avec le retour en Angleterre de James Delaney (Hardy), après un exil de 12 ans, qui se présente aux funérailles de son père au grand choc des convives, sa soeur (Chaplin) et son beau-frère en tête. Accablé d'une réputation choquante, voire sinistre, déjà avant son exil, les quelques rumeurs qui ont filtré sur ses pérégrinations entre-temps sont pires encore, même si il avait fini par être finalement considéré comme décédé. Et comme de bien entendu, cette irruption déclenche l'intrigue, puisqu'elle devient vite le grain de sable dans le mécanisme bien huilé qui semblait s'être mis en place autour de la succession de son père: armateur sur le déclin, le père possédait encore une chose de grande valeur pour ce qui s'avère être le vrai vilain de l'histoire: la toute puissante Compagnie des Indes Orientales, la seule vraie multinationale de cette époque, un empire commercial qui fait la pluie et le beau temps en Angleterre, et développe l'empire colonial britannique essentiellement comme un semi-fermage de la couronne, disposant pour ce faire de sa propre puissance militaire, de ses territoires où aucune autorité ne s'impose à elle, et mène dont dans les faits sa propre politique, Londres étant souvent mise devant le fait accompli ensuite. Et James Delaney ne veut pas vendre ce que sa soeur, héritière initialement désignée et épouse d'un haut cadre de la Compagnie, était toute prête à céder. Qui plus est, ses 12 ans outre-mer, apparemment surtout en Afrique, semblent avoir fait de lui un adversaire inquiétant. 

Parce que, et là s'arrête le pitch, on n'a pas vraiment de "héros", dans cette histoire: Hardy interprète un personnage plutôt sans scrupules, en tout cas très dur, limite méchant, qui semble en avoir beaucoup bavé et en avoir beaucoup fait baver dans son exil. L'histoire se déroule donc dans le Londres de la fin des guerres napoléoniennes, alors que le conflit anglo-américain semble vouloir se terminer, et autant sur les docks et dans les bas-fonds de la cité, que sous les alcôves immaculées des bureaux et antichambres du pouvoir, avec des personnages qui souvent ont un visage pour la société, et un deuxième pour la réalité.... Nettement moins civilisé. Et c'est au milieu de ces gens que débarque celui qui ne fait même pas mine d'avoir un vernis de civilisation, n'entend qu'assouvir une vengeance dont on ne connaît pas encore le motif, et affirmer son intérêt, un titre de propriété pour une parcelle de côte nord-américaine pourrie, mais stratégiquement placée, face à la plus puissante organisation privée de l'époque. 

Vu les producteurs, cela va presque sans dire: il y a des moyens, et ils se voient sur l'écran. La reconstitution est de très bonne facture, l'image est très belle, l'atmosphère bien rendue. Le parti pris est vraiment celui du "réalisme agressif": les bas-fonds, les gens méchants et/ou durs, voire vicieux, animés par l'intérêt personnel, les fortes personnalités et tempéraments crus, le mensonge omniprésent, la dureté, voire la cruauté, du monde des affaires, derrière les manières, la forme et les apparences qui n'ont qu'un temps, et la masse écrasante des choses non dites qui semblent peser sur les épaules de beaucoup de personnages, mais, évidemment, surtout celles de l'anti-héros et de sa soeur qui ont l'air d'avoir vraiment BEAUCOUP de bagage et pas trop d'amour fraternel perdu. 

Le rythme de ce pilote était assez lent, et pourtant je n'ai pas senti le moindre temps mort, ou de longueur lassante. Je ne suis pas un fan de Hardy, mais sa présence très physique et son côté taciturne, mono-expression, sachant mettre en valeur une colère rentrée qui s'exprime légèrement ici et là, en montrant peu mais promettant beaucoup, est quelque chose qui colle vraiment bien à ce personnage, en tout cas à ce stade de l'entrée en matière. Le pilote l'a bien introduit: c'est un personnage puissant, qui semble animé d'une volonté implacable et se foutre totalement des conséquences de ses actions, résolu à obtenir quelque chose dont, pour l'instant, lui seul sait ce dont il s'agit. En y ajoutant de légères évocations visuelles dont on ne sait pas s'il s'agit d'une forme de magie noire (genre vaudou) ou d'un certain degré de folie de James Delaney, on obtient un cocktail que j'ai trouvé prenant, tant il me semble rare, ces temps-ci, d'avoir de bons personnages principaux (surtout hommes) dans les paysages ciné et télé. Pour comparer, on a Poldark, une série anglaise avec un thème assez voisin (qui en est à sa deuxième saison, avec une 3ème déjà annoncée), plutôt pas mal mais pas non plus génialissime, et décidément plus faite pour traîner en longueur, enchaîner les retournements et plus forcer sur le mélo: Taboo a nettement plus de caractère et d'ambition de faire un splash.... Qui tache. Et il est très dans l'ambiance du temps d'avoir comme antagoniste moins un individu proprement dit (même si c'est Jonathan Pryce en Chairman de la EIC) qu'une vaste multinationale sans âme (et en oripeaux d'époque napoléonienne: ça change des costards cravates et intérieurs contemporains aseptisés). 

Bref, ça m'a pris, ça a des promesses.... Reste à voir si ça les tiendra. 

 

Si tu as aimé Taboo (je viens de le voir et effectivement ca commence tres fort), tu devrais aussi aimer 'Peaky blinders' c'est l'histoire d'un gang familial, moitié anglais-irlandais-gitan, et leurs ascension dans le monde criminel du Londres après la première guerre mondiale (1919), on retrouve Tom Hardy dans la 2eme et 3eme saison

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J'ai envoyé un message. régale toi :)

Par contre j'attends toujours la sortie DVD de la saison 1, ils vont sortir la version anglaise le 9 février sur amazon. Syfy diffuse la version francaise, mais elle n'est pas encore disponible, après la diffusion de la série, j'espère l'avoir, c'est long. d'habitude j'attends que ca baisse, mais une bonne série, faut l'avoir dans sa collection.

S2 colony,  ca continu, mais il manque quelque chose pour que ca s'accélère un peu.

Modifié par zx
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