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Nos soldats en Afghanistan


Philippe Top-Force
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  • 2 weeks later...

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http://www.defense.gouv.fr/ema/layout/set/popup/operations_exterieures/afghanistan/breves_et_photos/19_11_09_afghanistan_operation_avalon_de_la_kapisa_vers_la_surobi_videos

Du 14 au 16 novembre, la Task Force La Fayette a conduit sa première opération majeure en Surobi et Kapisa avec environ 600 soldats : des unités de l’ANA et leurs OMLT françaises, deux compagnies du GTIA Kapisa et des éléments du GTIA Surobi ont été déployés sur le terrain.

L’opération visait notamment à reconnaître des emplacements pour des postes de police afghans et à réaliser des opérations de contrôle de zone, à partir de Tagab, le long l’axe principal, l’axe Vermont, qui court du Nord au Sud de la Kapisa et rejoint plus au Sud la Surobi. Cet axe pourrait faire l’objet d’un chantier de viabilisation.

Le dispositif était scindé en 2. Les deux éléments ont opéré à partir de chaque extrémité de la vallée de Tagab pour faire la jonction au village de Sherkhel. Après leurs mises en place le 14 novembre, le premier élément est parti de Tagab et le second de Naghlu en Surobi. Ils se sont déployés dans la longueur sur l’axe, avec l’appui des hélicoptères français et américains.

Les unités françaises et afghanes au sol ont été prises à partie à plusieurs reprises dans la journée du 15, le dispositif de la coalition a riposté, notamment par des tirs d’artillerie et avec l’appui feu des hélicoptères, pour neutraliser les positions de tirs des insurgés.

Les reconnaissances des sites de chantier pour les postes de police ont pu être réalisées et permettront de commencer la planification des travaux en liaison avec la police afghane et les constructeurs civils.

Le lendemain, le 16 matin, le général Marcel Druart, commandant la TF La Fayette, a assisté une shura à Tagab, en présence d’une trentaine de maleks de la région, de son homologue afghan, le général Zamrai, et de représentant de la police afghane.

Pendant la shura, deux projectiles, roquette et obus, sont tombés sur le bazar de Tagab, faisant 12 morts et une quarantaine de blessés parmi la population civile.

Des tirs de contrebatterie ont immédiatement répondu à cette attaque à partir de la Fob Tagab et deux hélicoptères Tigre se sont placés en appui.

Un Cougar français a déposé une équipe médicale sur place pour procéder au triage et à l’évacuation des blessés. Avec trois hélicoptères américains MEDEVAC, onze blessés, les plus graves, ont été évacués vers l’hôpital de la base américaine de Bagram. Un VAB Santé a également évacué des blessés vers la Fob Tagab.

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sur France 24 ,la bataille de l'Afghanya (25.58 minutes ),j'arrive pas à mettre le reportage sur le forum ,si une bonne âme peut m'aidé  ;)

moi et internet s'est pas sa  :-[

Par ici pour la vidéo

http://www.france24.com/fr/20091126-afghanistan-france-kapisa-afghanya-rima-marsouin-guerre-taliban-reporter

J'essaie de la mettre sur daily plus tard

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Le début

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http://www.france24.com/fr/20091126-afghanistan-france-kapisa-afghanya-rima-marsouin-guerre-taliban-reporter

"Nom de code : Stairway"

Trente cinq hommes. Entre 20 et 29 ans. Une section : Forban 4. Une opération, nom de code STAIRWAY…  Reportage avec les marsouins, ces soldats français de l’Infanterie de marine, cette armée qu’on appelait encore "La Coloniale" du temps des guerre de l’Indochine ou de l’Algérie. Des soldats bretons, basés à Vannes, dans le sud de la Bretagne, qui sont déployés depuis 5 mois à 1800 mètres d’altitude.

Des montagnes, à perte de vue. Des vallées profondes, balayées par le vent glacial dès la tombée de la nuit, vers 17 heures.  Bienvenue en Afghanistan,  sur la base de Nijrab, dans le nord de la vallée de la Kapisa. Une zone clé, passée intégralement sous responsabilité française au sein des forces de l’OTAN, pour tenter de "verrouiller" Kaboul : l’ensemble des vallées forment un point de passage entre les zones tribales pakistanaises, refuges des talibans, et la capitale afghane.

"Le piège"

Dans la nuit du 26 octobre, les blindés de la section Forban se mettent en marche. Ça craque et grince. A Maqtab, c’est l’entrée de la vallée, Tony, Gégé, Bogo, Olivier, se mettent en marche pour avancer le plus discrètement possible. La population n’est pas encore éveillée. Mais au fur et à mesure que le jour se lève, quelques paysans surgissent. En même temps, les Taliban apprennent la présence des français, et se positionnent, eux aussi. Le piège anti-Taliban des marsouins pourrait se transformer en piège tout court ! Sur plus d’un kilomètre, une ligne de front se dessine, en suivant les méandres du lit d’une rivière.

"Putain les gars, baissez la tête !"

Un coup de feu retentit. Son écho est entendu par les 300 soldats français déployés. C’est le début de la bataille. Elle va durer plus de deux heures. Violente, sale. Les rires sont nerveux, les cris indispensables. La peur toujours présente. "C’est toujours dans les premières minutes qu’on a des morts ou des blessés dans nos rangs", dit un des jeunes officiers alors que les balles percent l’air au ras des casques.

Alors que la section Forban 4 tient les premières lignes, elle s’aperçoit qu’un sniper taliban avance de plus en plus. Impossible de lui tirer dessus, il est caché et mobile : les marsouins enragent, et sont contraints d’attendre l’arrivée des hélicoptères américains pour l’éliminer.

La bataille de l’Afghanya, c’est une bataille, comme les autres,  vue dans le regard d’une section de marsouins. Une section qui va rentrer en Bretagne, à la fin de sa mission, avec ses doutes… ses morts, et ses blessés.

[dailymotion=425,350]xb9y0c[/dailymotion]

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très bon reportage !

merci

sur la fin le témoignage, un soldat donne sa vision sur l'issue de cette guerre ! c'est parfaitement clair.

il faudrait que nos politiques aillent voir sur place les règles qu'ils imposent à nos militaires. personnellement je considère ses politiques comme des irresponsables.non seulement ils comprendront jamais la méthode de combat des talibans , mais en plus leur règles du jeu fait le lit des opérations des talibans dans ses vallées.

content de voir que la Cavalerie US accompagne les français sur les spots également.

@++

bye

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Ouep trés beau reportage en effet.

Vive l'appui aérien en tout cas, je me demande comment ils se seraient démerdés sans...

Je sais pas si c'est pour la caméra, mais s'agglutiner en troupeau les uns sur les autres derriere une pauvre murette de 40cm, c'est pas vraiment ce qu'il y a écrit dans le manuel ... J'ose meme pas imaginer si le sniper en face avait eu juste un petit mortier de 60 et avait fait mouche ... la moitier de la section hors combat soit blessé soit occupés a soigner les blessés. Y en a meme pas un qui a percé un petit crénau dans le muret pour aménager un poste de tir ... le seul qui est bien posté c'est le gaucher qui tir au soin du mur et de la murette ... Par contre on voit un peu l'usage de fumi pour l'écran et le marquage, via LGI et grenade. On voit aussi les joie du F2 qui interdit de doubler sans perdre sa position de tir ... On voit aussi que les talibans n'heicte pas a s'approcher pres ... le télémetre annonce 114m ... et que malgrés ca ils sont long a déloger.

Pour l'appui normalement c'est a l'artillerie de le faire, mais visiblement pas d'artillerie sur le coup, trop e civils peut etre.

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Je sais pas si c'est pour la caméra, mais s'agglutiner en troupeau les uns sur les autres derriere une pauvre murette de 40cm, c'est pas vraiment ce qu'il y a écrit dans le manuel ... J'ose meme pas imaginer si le sniper en face avait eu juste un petit mortier de 60 et avait fait mouche ... la moitier de la section hors combat soit blessé soit occupés a soigner les blessés. Y en a meme pas un qui a percé un petit crénau dans le muret pour aménager un poste de tir ... le seul qui est bien posté c'est le gaucher qui tir au soin du mur et de la murette ... Par contre on voit un peu l'usage de fumi pour l'écran et le marquage, via LGI et grenade. On voit aussi les joie du F2 qui interdit de doubler sans perdre sa position de tir ... On voit aussi que les talibans n'heicte pas a s'approcher pres ... le télémetre annonce 114m ... et que malgrés ca ils sont long a déloger.

Pour l'appui normalement c'est a l'artillerie de le faire, mais visiblement pas d'artillerie sur le coup, trop e civils peut etre.

c'est une judicieuse remarque. de même lorsqu'un soldat demande un changement de position pour être moins exposer pendant la nuit , on s'appercoit qu'il faut demander l'autorisation et que les gars sur le tas n'ont pas leur mot à dire. un truc absolument inouie.

je suis pour qu'on delègue plus pendant les ops. aller demander sont avis à un chef situer en base ou à plusieurs km est purement de la perte de temps et de performance.

mais je redis que le reportage est bien fait il montre tout d'une opération. le bien et le moins bon.

@++

bye

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Je sais pas si c'est pour la caméra, mais s'agglutiner en troupeau les uns sur les autres derriere une pauvre murette de 40cm, c'est pas vraiment ce qu'il y a écrit dans le manuel ... J'ose meme pas imaginer si le sniper en face avait eu juste un petit mortier de 60 et avait fait mouche ... la moitier de la section hors combat soit blessé soit occupés a soigner les blessés. Y en a meme pas un qui a percé un petit crénau dans le muret pour aménager un poste de tir ... le seul qui est bien posté c'est le gaucher qui tir au soin du mur et de la murette ... Par contre on voit un peu l'usage de fumi pour l'écran et le marquage, via LGI et grenade. On voit aussi les joie du F2 qui interdit de doubler sans perdre sa position de tir ... On voit aussi que les talibans n'heicte pas a s'approcher pres ... le télémetre annonce 114m ... et que malgrés ca ils sont long a déloger.

Pour l'appui normalement c'est a l'artillerie de le faire, mais visiblement pas d'artillerie sur le coup, trop e civils peut etre.

gibbs

http://battleforheartsandminds.com/

si tu regardes la vidéo posté sur les forces étrangéres en afghanistan ,je pense que s'est l'effet caméra ,mais aussi la configuration du terrain qui ne permet pas de s'installer comme ils veulent .

pour le muret ,on a déjà parlé de la solidité face à des projectiles ,alors creusé des créneaux (je veux bien que se soit un petit muret et n'on pas un mur ,mais sa reste solide  ;)).

le manuel s'est une base, aprés s'est le terrain qui commande  ;)

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Ouaip, a regarder "Ross Kemp in Afghanistan" on apprend deux choses au moins: les murs en torchis/pise afghan resistent tres bien au 30 mm des Apaches (alors la 5,56 ou la 7,62  :lol:) et le "bunching up" ou la tendance a s'agglutiner pres de ses amis lorsque l'on est confronte au feu est un tendance transnationale....sur les sequences de France 24 je suis plus surpris par le tir "a la libanaise" a bout de bras au FAMAS par un marsouin.....de la part d'un soldat d'un vieux regiment pro (historiquement le 1er au debut des annees 70) cela me fait un peu mal quand meme....

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Il y a eu un article interessant sur le comportement des soldats face au feu ennemi sur Armées.com  je crois, qui disais que bien peu repondait de manière efficace au combat. Je porte pas de jugement, c'est naturel je pense d'autant plus ques ces hommes ne savent pas d'ou les tirs viennent. Felin devrait améliorer grandement l'efficacite des ripostes avec le tir déporté.

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Ouaip, a regarder "Ross Kemp in Afghanistan" on apprend deux choses au moins: les murs en torchis/pise afghan resistent tres bien au 30 mm des Apaches (alors la 5,56 ou la 7,62  :lol:) et le "bunching up" ou la tendance a s'agglutiner pres de ses amis lorsque l'on est confronte au feu est un tendance transnationale....sur les sequences de France 24 je suis plus surpris par le tir "a la libanaise" a bout de bras au FAMAS par un marsouin.....de la part d'un soldat d'un vieux regiment pro (historiquement le 1er au debut des annees 70) cela me fait un peu mal quand meme....

gibbs

sa y est ,un marsouin nous fait un tir "à la libanaise" ,s'est l'opprobe sur tout le 3°RIMa ...

comme si dans d'autres unité il n'y en avait pas qui le faisait aussi...

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de même lorsqu'un soldat demande un changement de position pour être moins exposer pendant la nuit , on s'appercoit qu'il faut demander l'autorisation et que les gars sur le tas n'ont pas leur mot à dire. un truc absolument inouie.

je suis pour qu'on delègue plus pendant les ops. aller demander sont avis à un chef situer en base ou à plusieurs km est purement de la perte de temps et de performance.

Rien à voir ... Ce n'est pas seulement une autorisation qu'il faut ... il faut aussi avertir toute la chaine de commandement afin qu'elle ne déclenche pas une frappe sur ses propres troupes.

Si le commandement croit les positions fixées à la tombée de la nuit, il peut lancer des frappes sur coordonnées, ou bien une interdiction des mouvements par un HdC avec IR ou JVN. Et dans ce cas là, si tu bouges de là où il te croyait bien au chaud, t'es mort.

Donc il ne faut pas croire que la demande de changement de position soit une simple autorisation. C'est surtout une demande pour savoir si on peut le faire sans risque (de se faire frapper ou de tomber sur une position occupée entre temps) et pour prévenir qu'ensuite c'est là qu'on sera.

L'initiative individuelle est une bonne idée ... tant qu'on ne fait pas partie d'un ensemble plus vaste.

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les gazelles apparemment ont étrenées leur HOT

Grosse opération, grosse action :

- Tir canon des blindés (tourelleau TOP ?)

- 2 Tigres, sans les roquettes mais au 30 mm

- 2 tirs de HOT par une gazelle

- 1 tir de Milan

- De la couverture fumigène au mortier

- plus tout le menu fretin des fantassins (armes légères, appui léger et tir de précision)

Bravo pour le succès de l'opération, pour les chefs de groupe qui ont ramené tous leurs hommes et pour les soldats qui ont agi comme des pros. Pourvu que ce succès soit durable. J'aimerai même qu'il contribue à donner une image positive, auprès des afghans, du soldat français.

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