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Somalie, nouvelle terre du Jihad?


Invité barbaros pacha
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Invité barbaros pacha

Somalie: les insurgés islamistes contrôlent Kismayo, la principale ville du Sud



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Les insurgés islamistes ont pris vendredi le contrôle de Kismayo, la principale ville du sud de la Somalie, après avoir défait des milices locales au terme de trois jours de violents combats qui ont fait au moins 34 morts, a-t-on appris auprès de témoins.

"Toutes les milices ont été chassées et la ville est désormais sous contrôle des islamistes", a déclaré à l'AFP par téléphone Farah Abdi, un habitant du port de Kismayo (environ 500 km au sud de Mogadiscio).

"La plupart des milices locales ont été repoussées en dehors de la ville. Nous pouvons encore entendre des coups de feu dans la partie ouest de la ville, et à présent nous voyons de nombreux islamistes entrer dans la ville", a rapporté un autre habitant Adan Gedi.

"Ils appellent les gens au calme", a précisé M. Abdi.

"La ville est entièrement contrôlée par les islamistes", a affirmé un homme d'affaires de Kismayo, Mohammed Abdi.

Ces combats qui avaient débuté mercredi ont fait au moins 34 morts et plusieurs dizaines de blessés, y compris des civils.

"Nous avons enterré environ 12 personnes ce (vendredi) matin et plusieurs d'entre elles étaient des civils", a déclaré à l'AFP Mohammed Omar, un pharmacien de ville.

Un précédent bilan établi jeudi soir par l'AFP faisait état de 22 morts.

>>> http://www.france24.com/fr/20080822-somalie-insurges-islamistes-controlent-kismayo-principale-ville-sud Modifié par g4lly
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Invité barbaros pacha

Somalie: les insurgés prennent Kismayo, nouvelle démonstration de force


MOGADISCIO (AFP) — Des insurgés islamistes ont pris vendredi le contrôle de Kismayo, la plus grande ville du sud de la Somalie, au terme de combats qui ont fait au moins 41 morts, une nouvelle démonstration de force pour ces combattants qui ont rejeté le cessez-le-feu signé à Djibouti en juin.

Les "shebabs", combattants islamistes extrémistes, sont parvenus à chasser hors de la ville les milices locales qui la contrôlaient et à s'emparer du principal port du sud du pays, à 500 km au sud de Mogadiscio.

Après plusieurs jours de vive tension entre les deux camps, les insurgés avaient engagé les combats mercredi. Au moins 41 personnes, combattants et civils confondus, ont été tuées dans ces violents affrontements, et plus d'une centaine blessées.

Une source médicale à l'hôpital de Kismayo s'exprimant sous couvert d'anonymat a déclaré vendredi soir à l'AFP que l'hôpital avait reçu 135 blessés depuis le début des combats et que 7 étaient décédés des suites de leurs blessures à l'hôpital, portant à 41 le nombre de morts.

Interrogé vendredi soir par l'AFP, le porte-parole des "shebabs", cheikh Muktar Robow, a indiqué que son mouvement "avait repoussé les milices locales qui tentaient de stopper la lumière de la religion islamique".

"Nous prévoyons d'appliquer la charia (loi islamique) dans le pays et toute force qui tentera de nous stopper le regrettera", a-t-il menacé.

Plusieurs habitants de Kismayo ont confirmé à l'AFP la prise du port par les islamistes.

Un commandant islamiste, cheikh Ibrahim Shukri, a affirmé à l'AFP que "de nombreux combattants (des milices locales) s'étaient rendus" ou "avaient fui" Kismayo. "Nous appelons les habitants à rester calme", a-t-il ajouté.

Selon des habitants interrogés par l'AFP, le calme semblait être revenu vendredi soir dans le port: "tout est relativement calme, les combattants islamistes patrouillent dans la ville", a expliqué à l'AFP un résident, Mohamed Ali.

Kismayo était jusque vendredi contrôlé par des milices locales dirigées par l'homme fort de la ville, le colonel Aden Bare Shire, par ailleurs membre du Parlement.

Les forces du gouvernement de transition somalien, de son allié éthiopien ou même de la mission de l'Union africaine en Somalie (Amisom) y sont complètement absentes.

Les troupes éthiopiennes sont intervenues fin 2006 en Somalie à la demande du gouvernement de transition et ont défait les islamistes qui contrôlaient depuis six mois la majeure partie du sud et du centre de la Somalie, dont la capitale Mogadiscio.

Les Ethiopiens s'étaient retirés de Kismayo en mars 2007 et avaient "remis" le port aux autorités somaliennes.

En dépit de l'absence de l'armée éthiopienne à Kismayo, la prise de cette ville constitue un nouveau coup d'éclat des insurgés, fidèles à leur rejet catégorique des pourparlers de Djibouti qui ont conduit à la conclusion le 9 juin d'un accord de cessez-le-feu entre une partie de l'opposition somalienne emmenée par les islamistes et le gouvernement somalien.

Fin juillet, cheikh Muktar Robow avait qualifié de "nulle et non avenue" cette trêve, jurant de poursuivre le combat pour imposer la charia en Somalie, y compris après le départ des troupes éthiopiennes du pays.

Vendredi soir, l'Ethiopie a annoncé avoir tué 36 insurgés cette semaine lors d'opérations militaires en Somalie.

"36 extrémistes ont été tués cette semaine lors d'opérations conjointes menées par l'armée éthiopienne et les troupes du gouvernement de transition. Parmi les morts figure Moalim Abdi, un haut responsable des +shebabs+", a rapporté vendredi la télévision d'Etat éthiopienne, citant un haut responsable de l'armée d'Addis Abeba.

Le responsable éthiopien ne s'est en revanche pas exprimé sur la situation à Kismayo.
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Cà fait un bail qu'on le sait Barbaros

Depuis les évènements de 93 en fait

Et c'est pour çà que bcp (dont moi) rigolent quand on leur parle de camps d'entraînement en A-STAN, faudrait être con de risquer de se prendre des jdam sur la tete tous les 4 matins alors qu'en Somalie c'est tranquille

Le point fort des islamistes (les taliban le font de plus en plus et le Hamas également) c'est qu'ils apportent des soutiens matériels et financiers aux populations notamment déplacées ou dans les camps et fidélisent leur clientèle...

Ils se substituent aux états défaillants c'est classique mais çà marche bien

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Invité barbaros pacha

Cà fait un bail qu'on le sait Barbaros

Depuis les évènements de 93 en fait

Et c'est pour çà que bcp (dont moi) rigolent quand on leur parle de camps d'entraînement en A-STAN, faudrait être con de risquer de se prendre des jdam sur la tete tous les 4 matins alors qu'en Somalie c'est tranquille

Le point fort des islamistes (les taliban le font de plus en plus et le Hamas également) c'est qu'ils apportent des soutiens matériels et financiers aux populations notamment déplacées ou dans les camps et fidélisent leur clientèle...

Ils se substituent aux états défaillants c'est classique mais çà marche bien

Mais en 93, ce n'etaient pas des mouvements Islamistes...

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Je ne pense pas que l'armée Ethiopienne ou que les forces armées Somaliennes soutenant le régime actuel soient bien adaptée (j'entends par là matériel, etc...) pour lutter seuls contre ce "fléau".

J'avais aussi entendu dire que la population Somalienne était en majorité hostiles aux Ethiopiens.

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Mouais ca fait un bail que c'est le souk là-bas, qui s'en soucient finalement, si ils veuent la tranquilité ils n'ont qu'à ne pas fricoter avec al quaeda, sinon les éthiopiens mandatés par les US reviendront mettre un coup de balai et retour à la case départ...

Ouais un petit coup de AC-130 et on reviendra à la situation "normale".

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Invité barbaros pacha

Une victoire des tribunaux Islamiques?

Les insurgés somaliens se rejouissent du possible retrait des forces éthiopiennes

MOGADISCIO, 29 août (Xinhua) -- Les insurgés somaliens se sont réjouis de l'insinuation faite par l'Ethiopie de retirer ses troupes de la Somalie même avant que l'actuel gouvernement intérimaire somalien ne se stabilise et ne devienne opérationnel, a déclaré le porte-parole du groupe vendredi.  

"Nous nous réjouissons de l'aveu du Premier ministre éthiopien qu'il ne peut pas diriger la Somalie et nous continuerons à combattre ses troupes jusqu'au départ du dernier soldat de la frontière somalienne," a souligné Abdurahim Isse Adow, porte-parole de l'Union des tribunaux islamiques à Xinhua au téléphone.  

Le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi a suggéré jeudi dans une interview accordée au Financial Times que les forces éthiopiennes allaient se retirer de la Somalie, indiquant que l'engagement militaire éthiopien dans le conflit qui déchire le pays de la Corne de l'Afrique "n'était pas sans limite".  

L'Ethiopie envoie ses troupes en Somalie à la fin de l'année 2006 pour évincer l'Union des tribunaux islamiques qu'elle jugeait être une menace pour sa sécurité nationale et aider le gouvernement de transition somalien à s'établir dans la capitale.  

Les troupes éthiopiennes qui soutiennent la Somalie ont réussi à renverser le mouvement islamiste en quelques semaines mais des insurrections meurtièeres s'en sont suivies pendant des mois et continuent quotidiennement.

>>> http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-08/30/content_707409.htm

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  • 3 weeks later...
Invité barbaros pacha

Somalie : percée militaire des tribunaux islamiques



Les troupes islamistes d’Al Shabab ont annoncé, le 23 août dernier, avoir réussi, après trois jours de combats à l’arme lourde, à reprendre le contrôle de la ville portuaire de Kismayo, la troisième plus grande ville de Somalie au sud du pays, où elles avaient été contraintes à se replier à la fin de 2006. Les Nations Unies appellent déjà à la protection des civils sur ce territoire éclaté et «gouverné» depuis des dizaines d’années par des chefs de guerre soutenus par l’Éthiopie ou par l’Érythrée, par Al-Qaïda ou par les États-Unis.

Depuis 1991, la Somalie n’a pas connu de gouvernement national effectif. Après dix-huit ans de conflit armé incessant, ce qui était initialement une lutte politique s’est égrené en séparatismes divers (sécession du Nord, le Somaliland et du Nord-Est, le Puntland) pour finir en une lutte de tribus, n’ayant pour objectif que le maintien de pouvoirs locaux.

La piraterie somalienne, qui fait des côtes de ce pays les plus dangereuses du monde à la navigation, n’est au final qu’une excroissance maritime de l’anarchie dans laquelle vit ce qui fut le pays de la myrrhe et de l’encens. Régie aujourd’hui par des seigneurs de guerre, soumise aux incursions de l’Éthiopie et lieu stratégique de la lutte d’Al-Qaïda –puisque située à l’embouchure du canal de Suez, artère fémorale du transport d’hydrocarbures vers l’Europe et de l’économie de tout le bassin méditerranéen – la Somalie espère le déploiement incertain d’une force internationale.

Accord de paix ou monnaie de singe
Quand les Nations Unies se félicitaient de la trêve signée le 9 juin à Djibouti entre le gouvernement fédéral de Transition somalien et l'Alliance pour la re-libération de la Somalie (ARS), puis de «l’accord de paix» du 19 août, elles avaient oublié la force de frappe de l’Union des Tribunaux islamiques qui veut rétablir le sultanat somalien historique de l’époque précoloniale.

La paix de papier n’aura pas duré plus que le temps d’une séance photo : les familles ramassaient leurs morts ce 24 août à Kismayo, alors que les avions de l’armée gouvernementale continuaient à survoler la ville, faisant planer la menace de frappes lourdes. Plus de 90 morts et 200 blessés sont déjà à déplorer, selon un premier bilan encore provisoire, et le groupe islamique Al-Shabab est aux commandes de la ville.

L’accord de Djibouti prévoit la cessation des hostilités pour une période de trois mois et la possibilité d'un retrait éthiopien d'ici octobre, dont la présence des troupes est violemment contestée par l’ARS. Il est destiné, selon le communiqué onusien, «à mettre fin à près de deux décennies de violences».

Le 19 août, soit la veille de l’offensive sur Kismayo, la trêve est devenue un réel accord de paix, après trois jours de consultations en présence de représentants de l'Union africaine, de l'Union européenne et de la Ligue des États arabes. «Dans le cadre de la médiation d'Ahmedou Ould Abdallah, le représentant spécial du secrétaire général pour la Somalie, les parties ont convenu de cesser toute confrontation armée, de cesser les provocations verbales et de créer un mécanisme de suivi de l'accord», annonçaient les Nations Unies.

Mais l'ARS, présidée par le chef islamiste Cheikh Sharif Ahmed, constituée en septembre 2007 à Asmara en Érythrée pour lutter contre la présence éthiopienne en Somalie, n’est qu’un des protagonistes du conflit. Comme les combats récents le montrent, il n’est pas le plus dangereux.

Bons souvenirs de 2006
Dans tous les processus de paix, il y a certains groupes et individus qui rejettent ces accords. Une mise en œuvre efficace de l'accord devrait inciter plus de Somaliens à s'y joindre et leur donner une chance de contribuer à la renaissance de leur pays», indiquait déjà un prémonitoire Ould-Abdallah au mois juin.

Les forces de l’Union des Tribunaux islamiques attaquent sans répit – essentiellement par des attentats – la capitale Mogadiscio, dont elles avaient pris le contrôle une première fois en juin 2006, malgré la résistance d’une alliance de chefs de guerre et du «gouvernement» somalien, soutenu par les États-Unis.

Les six mois qui ont suivi ont vu un rétablissement de la charia – la loi islamique – jusqu’à ce que les forces éthiopiennes, coupant l’herbe sous le pied à la médiation tentée par l’Union européenne, ne chassent en quelques jours du pouvoir l’Union des Tribunaux islamiques, dont les militants se sont alors repliés autour de la ville de Kismayo, au sud du pays. Le retrait éthiopien, amorcé à la fin de janvier 2007, a été interrompu par la reprise des combats dans Mogadiscio.

L’Union des Tribunaux islamiques et de nouveaux groupes islamiques ont aujourd’hui la mainmise sur de larges portions du territoire somalien. La situation humanitaire s'est détériorée constamment ces dix-huit derniers mois et elle atteint désormais un niveau sans précédent, prévenait déjà le 7 août le responsable des affaires humanitaires des Nations Unies, John Holmes, cité par l’agence onusienne. «Vingt et une personnes participant à des efforts humanitaires ont été tuées en Somalie depuis le mois de janvier», souligne-t-il, déplorant les attaques croissantes contre la population civile. «Toutes les parties à ce conflit ont l'obligation, en vertu du droit international, de protéger les civils et de s'abstenir de mener des attaques sans discrimination.»

Début août, 20 femmes occupées à nettoyer les rues de la capitale Mogadiscio sont mortes et 40 autres personnes blessées dans l'explosion d'une bombe dans la rue. Le lendemain, dix civils au moins sont morts lorsqu'un obus de mortier est tombé sur une maison.

Plus de 3 millions de Somaliens sur les 10 millions de la population totale vivent aujourd’hui en exil, et plus de 800 000 ont été déplacés par les combats.

Les options pour ramener la paix dans le pays consistent aujourd’hui soit à «remodeler» la force de l'Union africaine actuellement sur le terrain – qui comme au Darfour est composée de troupes peu professionnelles, insuffisantes en effectif et en équipement – soit à établir une force internationale de stabilisation. Mais le Conseil de sécurité, s’il a renouvelé l’autorisation accordée à l’Union africaine (UA) de maintenir sa mission (l’AMISOM) en Somalie pendant une nouvelle période de six mois, traîne des pieds sur la question de l’envoi d’une force internationale.

Le Conseil de sécurité a répondu à la demande d’une force internationale de stabilisation, dont les éléments seraient fournis par des pays amis, à l’exclusion des États voisins (donc sans l’Éthiopie et l’Érythrée) et qu’elle serait possible… une fois que la situation serait déjà stable.

Pour le Conseil, il faut d’abord que «le processus politique ait avancé et que la situation sur le terrain se soit améliorée sur le plan de la sécurité».

L’ONU ne souhaite évidemment pas reproduire la douloureuse expérience de la mission de maintien de la paix qui avait fait suite à l’intervention américaine ratée, Restore Hope, de 1993. Rejetés par la population, les casques bleus avaient dû se retirer en 1995 sur un constat d’échec complet.
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Invité barbaros pacha

L'intensification des affrontements à Mogadiscio

 

Image IPB


Les intenses affrontements entre les paramilitaires ‎somaliens et les forces éthiopiennes se poursuivent au ‎nord de Mogadiscio. D'après la chaîne anglophone ‎satellitaire iranienne Press TV, ces affrontements étaient ‎très violents dans plusieurs fronts au nord de Mogadiscio ‎et 10 militaires éthiopiens et 6 paramilitaires ont été tués. ‎Selon ce rapport les forces de Tribunaux Islamiques, le ‎groupe Al-Shabab ou les Jeunes, et la nouvelle ‎organisation Al-Jihad Al-Islamiah, (le Jihad Islamique), ‎participent à ces affrontements contre les forces ‎éthiopiennes. Selon les témoins oculaires les deux parties ‎utilisent des armes semi-lourdes comme bazooka et ‎mortiers. Selon les rapports officieux la base éthiopienne ‎Ifkahalan a été prise par les groupes islamiques, rapport ‎qui n'est pas confirmé par les sources officielles. Lors de ‎ces affrontements les plus violents depuis le début du ‎mois béni de Ramadan, quatre civils ont été tués.‎
IRIB
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Invité barbaros pacha

Pour ceux qui s'en souviennent c'est le monde de Mad Max...

L'anarchie, la violence et surtout des zones grises où tout le monde fait un peu ce qu'il veut.

:lol: :lol: J'aurais plutot dit le monde Mad max I

Comeme pas..

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J'allais le dire Fenrir... avec des mots assez violents qui auraient pu choquer, je pense mais le propos eut été le même. La Somalie pourrait en effet devenir prochainement un  pseudo-Etat taliban ou encore un bordel pour barbus comme le fut l'Afghanistan.

Après de là à dire que c'est une nouvelle terre de Jihad, je dirai non pas nouvelle, par contre sanctuaire de toutes les organisations criminelles possibles, oui assurément.

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  • 3 weeks later...
Invité barbaros pacha

Les islamistes somaliens détruisent une vieille église à la fin du ramadan


MOGADISCIO (AFP) — Les insurgés islamistes somaliens qui ont pris en août le contrôle de Kismayo ont démoli mardi une église désaffectée de cette ville portuaire du sud de la Somalie, après la prière marquant la fin du ramadan, ont rapporté des témoins.
Scandant "Allah est grand", plusieurs centaines de personnes ont détruit cette église délabrée et occupée par plusieurs familles, a affirmé à l'AFP l'un de ces témoins, Omar Ali Mohamed.
"Nous annonçons officiellement aujourd'hui la destruction, par l'administration islamiste de Kismayo, de l'église chrétienne de notre ville", a déclaré cheikh Hassan Yaqub, un responsable islamiste, avant la démolition de l'édifice.

"Les Ethiopiens ont détruit une mosquée à Harar (en Ethiopie) et nous détruisons cette église en représailles. Une grande mosquée (...) sera construite à sa place", a-t-il ajouté.
Les "shebabs", insurgés islamistes qui mènent une guérilla contre les forces gouvernementales somaliennes et leurs alliés éthiopiens, ont repris Kismayo, ville stratégique du sud de la Somalie, le 22 août après plusieurs jours de combats.

Kismayo était le dernier bastion des combattants des tribunaux islamiques avant leur chute début 2007 lors d'une offensive conjointe des forces somaliennes et éthiopiennes.

>>> http://afp.google.com/article/ALeqM5il1uaUMbqkFsqBT1GAurmLW8R2oQ
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"Les Ethiopiens ont détruit une mosquée à Harar (en Ethiopie) et nous détruisons cette église en représailles. Une grande mosquée (...) sera construite à sa place", a-t-il ajouté.

L'action des éthiopiens était vraiment stupide et la réponse des tribunaux l'est tout autan.

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Invité barbaros pacha

Somalie: un nouveau groupe islamiste renforce la loi islamique dans le sud du pays


MOGADISCIO, 3 octobre (Xinhua) -- Un nouveau groupe islamiste, les Moudjahidines du Sud de la Somalie, a déclaré vendredi avoir imposé une charia (loi islamique) dans le district somalien d'Elwaq (sud).

Cheikh Mohamed Ismaël Indhobur, porte-parole du groupe, a déclaré que les membres du groupe ont créé une administration locale islamique à Elwaq, situé à 650 km au sud-ouest de la capitale de Mogadiscio et à la frontière entre le Kenya et la Somalie.

"L'administration dirigera la ville conformément à la loi islamique et fera la justice pour tous", a confié M. Indhobur aux journalistes.

Le district d'Elwaq, dans la région de Gedo, abrite des milliers d'habitants locaux ainsi que des milliers de réfugiés qui ont fui la violence des autres régions australes de la Somalie.

Le nouveau groupe a des liaisons avec le mouvement d'Al-shabaab, qui a déjà imposé la charia dans la ville portuaire de Kismayu ( sud) dont il a pris le contrôle en août dernier.

Le mouvement a interdit la diffusion des films et a ordonné la fermeture des échanges commerciaux au moment des prières quotidiennes islamiques.

Al-shabaab fait partie de l'Union des tribunaux islamiques, mouvement qui avait pris le contrôle du sud et du centre de la Somalie avant d'être évincé par les troupes éthiopiennes et du gouvernement somalien en décembre 2006.

:icon_arro http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-10/04/content_732812.htm
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  • 5 weeks later...

Comment ca donne envie la Somalie

http://www.hns-info.net/spip.php?article16005

Une mineure lapidée en Somalie

La jeune fille qui a été lapidée cette semaine en Somalie était âgée de treize ans, et non de vingt-trois ans comme l’indiquaient de précédentes informations. Elle avait été accusée d’adultère, une infraction au regard du droit islamique.

Aisha Ibrahim Duhulow a été exécutée lundi 27 octobre par un groupe de 50 hommes devant environ un millier de spectateurs dans un stade de Kismaayo, ville portuaire du sud de la Somalie. Les journalistes somaliens qui avaient indiqué qu’elle avait vingt-trois ans ont dit à Amnesty International qu’ils avaient estimé son âge en se basant sur son apparence physique.

Dans le stade, des miliciens ont ouvert le feu quand des personnes qui assistaient à l’exécution ont tenté de lui sauver la vie, et un jeune garçon simple spectateur a été tué par balle. Il a par la suite été signalé qu’un porte-parole de la milice Al Shabab avait présenté des excuses pour la mort du jeune garçon et fait savoir que le milicien responsable serait sanctionné.

De nombreux témoins ont dit à Amnesty International qu’au cours de la lapidation des infirmières ont été chargées de vérifier si Aisha Ibrahim Duhulow était toujours en vie. Elles l’ont déterrée, ont déclaré qu’elle était encore vivante, et l’ont ensuite replacée dans le trou où elle avait été partiellement ensevelie, afin que la lapidation se poursuive.

Aisha Ibrahim Duhulow avait été accusée d’adultère, mais certaines sources ont indiqué à Amnesty International qu’elle avait en fait été violée par trois hommes et qu’elle avait tenté de signaler ce viol à la milice Al Shabab qui contrôle Kismaayo. C’est dans ces circonstances qu’elle a été accusée d’adultère et placée en détention. Aucun des hommes qu’elle avait accusés du viol n’a été arrêté.

Elle a été détenue par une milice des autorités de Kismaayo, coalition constituée de la milice Al Shabab et de milices claniques. D’après les informations reçues, au cours de cette période elle était dans une grande détresse, et certaines personnes ont déclaré qu’elle avait commencé à présenter des troubles mentaux.

Amnesty International mène campagne pour qu’il soit mis fin à l’utilisation de la peine de lapidation, qu’elle considère comme une peine abominable et effroyable. L’exécution d’Aisha Ibrahim Duhulow montre à quel point cette peine est cruelle et fondamentalement discriminatoire à l’égard des femmes.

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REUTERS : Deux Françaises, deux Kényans, un Belge et une Bulgare opérant en Somalie pour le compte de l'organisation humanitaire Action contre la faim ont été enlevés mercredi, annonce à Bruxelles un porte-parole de la Commission européenne.

L'enlèvement s'est déroulé sur une piste d'aviation du centre de la Somalie, près de la ville de Doussamareb, où un groupe armé a enlevé les travailleurs humanitaires étrangers qui venaient de débarquer d'un avion ainsi que les personnes qui les attendaient, ont rapporté des témoins.

"C'était un vol affrété par la Commission européenne pour une opération d'Action contre la faim", a précisé le porte-parole de l'UE.

A Paris, ACF a confirmé que quatre de ses employés avaient été kidnappés, sans préciser leurs nationalités.

Sur le terrain, un travailleur humanitaire souhaitant garder l'anonymat a déclaré que les deux Kényans enlevés sont le pilote et le copilote de l'avion.

Les quatre employés d'ACF, a-t-il ajouté, sont deux Françaises, un Belge et une Bulgare.

Les travailleurs humanitaires sont de plus en plus fréquemment les cibles des activistes et miliciens luttant contre le gouvernement transitoire fédéral de Mogadiscio soutenu par l'armée éthiopienne.

Deux Italiens, un Kényan et un Britannique enlevés en avril et en mai sont encore aux mains de leurs ravisseurs ainsi que deux étrangers de nationalité non précisée travaillant pour Médecins du monde et enlevés en septembre.

La Somalie c'est vraiment un pays d'arriérés, ils kidnappent les médecins venus les soigner et les humanitaires leur apportant de la nourriture, tue de manière barbare des enfants après les avoir violés, etc... quelle différence avec l'afghanistan des talibans ? 

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