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Stratégie afghane: la guerre qui est et celle qui vient?


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Il ne s'agit pas de dire que ces dogmes sont faux, il s'agit de ne pas les prendre comme des évidences et les remettre en question régulèrement.

on peut certes tout remettre en question mais l'évolution défavorable de l'opinion publique à un conflit long ( surtout sur un territoire lointain et dont on se fout ) est une donnée solide , c'est facilement sur à plus de 90% que l'opinion se lassera avec le temps de ce conflit......... ( même l'opinion américaine a largement chuté dans son soutien aux différentes guerres de bush ) 

Qu'est ce qui te fait dire que ceux qui veulent partir pensent ça a cause de nos pertes ? si j'étais sondé je dirais aussi qu'il faut partir.

Les sondages sont déjà douteux a la base, leur interprétation l'est aussi => douteux * douteux = carrément a prendre avec des pincettes.

La seule chose qui serait interressant c'est un sondage juste avant un événement dramatique et la meme question juste après meme si là on est en plein psychodrame médiatique.

rien de plus que ceux qui disent que les français ceci, les français cela, c'est a dire rien.

Mais au moins moi je ne dit pas que les français sont des va t'en guerre contrairement a la pensée unique ambiante qui claironne jusqu'a plus soif que les français sont des défaitistes.

Bon cet aspect de la question a été assez discuté moi je crois que j'ai tout dit.

Ah non une dernière chose: si il s'avere preuve a l'appuis que les français ne supportent pas la moindre violence contre notre armée (ce que je doute fort, tu l'as compris) alors le role des politiques n'est pas de surfer sur cette faiblesse, mais au contraire d'essayer de la corriger.

ce n'est pas ce que l'on dit ; personellement je pense que ce conflit n'interresse pas les français ( trop loin , etc.......) et qu'il part au mieux avec une grosse indifférence, bref quand on en sera à 5/6 ans de présence active avec les pertes qui vont avec ( style GB : 100 morts , un petit millier de blessés ) , on passera de l'indifférence à la lassitude et à la volonté de se barrer de ce coin pourri.......

ça n'a rien à voir avec la lacheté mais tout avec le fait que ce conflit n'est absolument pas vu comme vital pour nous ( même si j'ai cité sarkozy sur ce sujet, tu conviendras que ça n'a pas été un sujet majeur de la dernière campagne présidentielle ) : perso, c'est un non-sujet de conversation dans mon boulot ou ailleurs.....

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Une des règles de base quand on fait de la propagande, c'est de ne pas y croire soit même.

P'tain les mecs: Ils trouvent ça normal qu'on leur vende à longueur de temps des pub' pour rendre obèse en présentant de manière positive le fait d'ingurgiter des tonnes de chips accompagnées de barres chocolatées et d'acide gras hydrogèné,

et quand on montre sous un jour favorable un combat de la pensée rationnelle, des lumières de la république et de la démocratie contre le mal absolue et l'obscurantisme c'est de la propagande  :lol:

Il n'y a pas de fatalité. Le travail, l'esprit d'entreprise, l'inventivité et un bon moral résoud tous les problèmes   =D

on verra ça demain  ;)

Petite note au passage: j'ai vu dernièrement que les problème de recruttement de l'armée US était en train de se résoudre.

La crise économique et la victoire en Irak sont passé par là.

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Désoeuvrement et crise économique surtout, pour ce qui est de la victoire en Irak je ne sais pas si bcp d'américains mâles de moins de 25 ans recrutés sur les parkings de centre commerciaux ou de salles de jeux vidéo en ont une idée précise.

Faut arrêter de fantasmer la dessus les sergents recruteurs des Marines promettent avant tout un emploi stable et surtout la perspectives d'études universitaires (collège essentiellement) inenvisageables autrement pour les jeunes ainsi approchés en dehors d'une carrière militaire.

Les gamins recrutés sont dans leur immense majorité en situation précaire ou en plein désoeuvrement.

IL FAUT QUAND MEME SAVOIR QUE 25% DES SDF AUX USA SONT DES VETERANS DE L'US ARMY...

C'est tiré d'un rapport d'association de médecins US cités dans Raids en 2007.

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Pour ce qui est de négocier, pour le moment je ne voit pas trop ce qu'il y aurait à négocier ni avec qui. C'est pas tout de dire "il faut négocier", mais négocier c'est juste un outil, ça veut rien dire tant qu'on a pas dit ce qu'on veut faire et si on a les moyens d'exprimer quelque exigeance que ce soit.

Par contre il y a un levier. Difficile de voir maintenant comment ce levier pourrait être actionné pour l'instant mais il existe clairement, il est puissant et il y a certainement moyen de le faire jouer un jour ou l'autre.

C'est le Pashtounistan.

C'est la terreur de l'ISI (les services secret Pakistanais). Car les Pashtoun n'ont jamais vraiment reconnu la ligne Durand qui sépare les Pashtoun Pakistanais et les Pashtoun Afghan.

Là c'est sûr que pour le coup on a quelques argument à mettre sur la table en échange de l'erradication de l'islamisme internationaliste.

Par contre, attacher vos ceinture vis à vis du Pakistan...

Ou vu autrement, les Pakistanais ont tout intéret à ce que l'éradication du terrorisme se passe bien même si ça doit facher une partie de leur 15% de Pashtoun.

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  • 2 weeks later...

Je relance ce topic en ajoutant un facteur à la grille de lecture du conflit: la crise financière/économique. Elle va limiter les possibilités de crédits déjà ténus versés à l'Afghanistan et à l'effort de sécurisation et de reconstruction en général, en même temps qu'elle va exercer une pression sur les dépenses militaires des participants.

On pourrait aussi voir l'accroissement de certaines tensions internationales et une montée des dangers pesant sur les axes de commerce (la montée de la piraterie au large de la corne de l'Afrique n'étant pour l'instant qu'anecdotique; la désertification de l'Afrique, la crise alimentaire et l'émigration massive exerceront à l'avenir un autre genre de pressions). La fragilisation actuelle du Pakistan replace encore plus la zone autour de l'Afghanistan au coeur des préoccupations mondiales.

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Jean Louis me dit de passer ceci  :lol:

L’action militaire est confiée à l’Alliance atlantique. Dans ce domaine, on ne peut que constater la suprématie des Américains, lesquels représentent 38,8 % des forces déployées. Dans ces conditions, il faudrait être hypocrite pour s’étonner de les voir maîtriser le tempo des opérations. Par ailleurs, une autre caractéristique importante des forces déployées en Afghanistan est qu’elles sont « caveatisées ». Cela signifie que le général américain McKiernan, qui commande les 50 000 hommes de la FIAS – mais aussi les forces américaines et de celles de l’opération Enduring freedom –, ne dispose pas librement des troupes mises à sa disposition, car les nations imposent des restrictions sur l’usage de leurs forces. Par exemple, l’Allemagne, qui a des troupes dans le nord de l’Afghanistan, interdit qu’elles soient employées ailleurs, et limite à certains cas déterminés l’usage de ses avions Tornado. Il en est de même pour l’Italie, stationnée dans l’ouest du pays, etc. Au total, il existe une liste impressionnante de 83 caveat. Ainsi, avant de s’interroger sur le volume des effectifs, il faut s’interroger sur le fonctionnement d’une coalition, car toutes ces contraintes compliquent la tâche des commandants sur le théâtre des opérations.

De même, avant de poser la question des effectifs, il convient de savoir quelle est l’action menée sur le terrain. J’entends parfois poser la question : « quand y aura-t-il victoire – ou défaite ? » Mais nous ne sommes pas dans un schéma de type clausewitzien : il ne s’agit ni de détruire un ennemi identifié, ni de conquérir des territoires. Il s’agit d’une entreprise combinée, civilo-militaire, qui comprend des actions de développement dans toutes les branches d’activité. Des progrès ont ainsi été accomplis dans les domaines de l’éducation, des communications, de l’eau, etc. Dans ce domaine du développement, l’Allemagne, par exemple, met plus d’argent qu’un pays comme le nôtre. De même, les PRT, c’est-à-dire les équipes provinciales de reconstruction – dont nous ne faisons pas partie – sont des éléments clés de la tactique sur le terrain. Les troupes militaires sont là pour assurer une présence, rassurer la population et faire en sorte que celle-ci abandonne les talibans et bascule du côté du gouvernement afghan

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Karzai calls for peace talks with Taliban

KABUL, Sept 30 – Afghan President Hamid Karzai has made a call for peace to Taliban leader Mullah Omar and has asked the king of Saudi Arabia to help in talks with the militant group responsible for a surge in violence.

Karzai’s plea comes hours after Omar urged U.S. and NATO forces in Afghanistan to withdraw or face a similar defeat to occupying Soviet troops a generation ago.

”A few days ago I called upon their leader, Mullah Omar, and said ’My brother, my dear, come back to your homeland, come and work for the peace and good of your people and stop killing your brothers’,” Karzai told reporters on Tuesday.

Earlier, a Taliban spokesman told Reuters that Omar had said: ”Reconsider your wrong decision of wrong occupation, and seek a safe exit to withdraw your forces.”

If the occupation persisted, ”you will be defeated in all parts of the world ... like the former Soviet Union”, Omar said.

The Soviet Union invaded Afghanistan in 1979 to prop up a Marxist government against mujahideen fighters, but was ground down by guerrilla warfare and finally withdrew in 1989.

Karzai denied reports that negotiations with the Taliban had taken place in Saudi Arabia, but said he had written to the Saudi king to ask him to help bring peace to Afghanistan and the region.

Britain’s Observer newspaper said on Sunday that peace talks with the militant group were being mediated by Saudi Arabia and backed by Britain. Karzai rejected the claim saying the article was incorrect.

The Taliban leadership on Monday also denied the report that they were negotiating with the Afghan government to end the war and repeated their pledge to keep fighting. Saudi Arabia was one of the few countries to recognise a Taliban government when they ruled most of Afghanistan in the 1990s. The hardline Islamists were ousted in late 2001.

”There have been no negotiations in Saudi Arabia. If any negotiations take place, it will be in our own land,” Karzai said after prayers on the first day of celebrations following the fasting month of Ramadan.

Karzai is an ethnic Pashtun, the country’s biggest ethnic group that includes Mullah Omar and most members of the Taliban.

Karzai also said he would assure the protection of Mullah Omar and other Taliban members who wished to make peace with international forces in Afghanistan.

”They should come back and not be afraid of the foreigners. I will stand in front of the foreigners,” said Karzai.

Omar’s exact whereabouts is not known but he is thought to be hiding in the mountainous area straddling the Afghan-Pakistan border.

U.S. officials say he is in Pakistan’s border areas next to Afghanistan from where he directs insurgency operations across the border, a claim Pakistan has consistently denied.

The U.S government has set a $10 million bounty for the one-eyed elusive militant

Karzai calls for peace talks with Taliban

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  • 3 weeks later...

On a peut de certitudes a propos de cette guerre mais on en a au moins une: c'est qu'au taux de perte actuel cette guere est bonne pour notre armée.

C'est l'occasion de la voir fonctionner en grandeur nature, sur un terrain difficile, contre des combattants qui ne sont pas des manches et un type de guerre pas completement atypique meme si il faudrait la meme chose en combat urbain pour etre plus exaustif.

Au delà des progrès effectués au niveau du matériel et des tactiques, il faudra observer:

- la propagande. A mon avis il y a pas mal de progrès a faire là, faut etre plus agressif et ne pas se faire influencer par les idées anglosaxonnes qui considèrent que les gens ont besoin d'etre informés au jours le jours des opérations. C'est idiot, la propagande est une arme de guere, seule la vérité historique compte et c'est justement là que ces meme anglosaxons ont le moins de scrupules. Va comprendre..

- le processus de sélection des cadres: il faudra observer si la carrière de ceux qui servent sur le terrain évolue moins vite que la carriere de ceux qui son restés en france et qui sont en mesure de faire leur "lobbying". Rien de particulier a repprocher au "lobbying" tant qu'il reste mesuré, c'est tout a fait normal de chercher a progresser, c'est juste que les absents ont toujours tort et qu'une attention particulière doit leur etre accordée afin que leur expérience soit le plus profitable.

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