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Budget de la défense 2009


jeanmi
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D'après tonton Otan :

2005 => 30600 ME

2006 => 30365 ME

2007 => 31090 ME

2008 => 31921 ME

Avec une moyenne de +15% aux équipments soit environ 4.65ME. A noter que le ratio pour l'équipement est en hausse. Puisque sur les 4 années, il fait => 14.2% - 15% - 14.5% - 18.1%

ce qui donne une fourchette de 4.35 ME à 5.77 ME consacrés aux équipements.

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http://www.spyworld-actu.com/spip.php?article11086

Article 1er

Les dispositions du présent chapitre fixent les objectifs de la politique de défense et la programmation financière pour la période 2009-2014.

Article 2

Est approuvé le rapport annexé à la présente loi, qui fixe les orientations relatives à la politique de défense et aux moyens qui lui sont consacrés au cours de la période 2009-2014 et précise les orientations en matière d’équipement des armées à l’horizon 2020.

Article 3

I. - Les crédits de paiement de la mission Défense, hors charges de pensions, à périmètre constant 2008, exprimés en milliards d’euros 2008 évolueront comme suit :

...

Lire la suite http://www.spyworld-actu.com/spip.php?article11086

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Pour le budget allemand, les 31 milliards sont avec les pensions, et un rapport parlementaire de l'an dernier signalait que les augmentations pour le matos correspondaient à l'augmentation des prix des dits matos, et non à l'acquisition de nouveaux ou de quantités supérieures. C'est en fait un ajustement à l'inflation des coûts des matériels.

Le budget hors pensions tourne plutôt autour de 26-27 milliards.

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  • 2 weeks later...

Un autre rapport sénatorial 2009-2014

http://www.senat.fr/rap/a08-548/a08-548_mono.html

...

A. LA « VALSE DES MILLIARDS », OU « DU LIVRE BLANC AU LIVRE BLANC »

Les sommes en jeu ont considérablement évolué depuis le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2008 :

- dans un premier temps, ces évolutions ont été favorables à la mission « Défense », avec un texte initial qui prévoyait un supplément de 1,66 milliard d'euros (de 2008) sur la période 2009-2014 par rapport au Livre blanc, puis le plan de relance de l'économie, portant ce supplément à 2,73 milliards d'euros (de 2008) ;

- la situation s'est alors dégradée, d'une manière passée relativement inaperçue : alors que la loi de programmation des finances publiques 2009-2011 prévoyait explicitement que les crédits de paiement qu'elle programmait pour les années 2009 à 2011 ne seraient pas revus à la baisse en cas d'inflation plus faible que prévu, c'est précisément ce que le gouvernement prévoit de faire : certes, par rapport au Livre blanc, le supplément de 2,73 milliards d'euros (en euros de 2008) demeure, mais comme les besoins de paiement de la mission « Défense » ne dépendent pas mécaniquement de l'inflation, cette stabilité des ressources en volume n'en traduit par moins une perte de pouvoir d'achat par rapport à un scénario d'inflation « normale », évaluée par les rapporteurs pour avis à environ 2 milliards d'euros (près de 5 milliards d'euros de moindres crédits de paiement en valeur, moins environ 3 milliards d'euros d'économies sur les dépenses dépendant de l'inflation).

Les rapporteurs pour avis ont tout d'abord envisagé de prévoir explicitement que la mission « Défense » conservait, sinon la totalité de ces 5 milliards d'euros, du moins 2 milliards d'euros. Cette perspective ne paraît cependant pas réaliste, compte tenu de la situation des finances publiques.

Par ailleurs, l'articulation du présent projet de loi avec la loi de finances initiale pour 2009 et la future loi de finances initiale pour 2010 est délicate. Tout d'abord, les crédits de paiement de 2009 sont supérieurs de 150 millions d'euros à ce qui résulterait du présent projet de loi. Ensuite, les crédits de paiement de 2010 seraient majorés de 30 millions d'euros, prélevés sur la « réserve de budgétisation » prévue par la loi de programmation des finances publiques, et destinés à contribuer au financement des opérations extérieures (OPEX). Les rapporteurs pour avis considèrent que cet excédent de crédits de paiement en 2009 et 2010 ne doit pas conduire à « reprendre » ces sommes à la mission « Défense » en fin de programmation, par des annuités inférieures à ce que prévoit le présent projet de loi.

Les dépenses de la mission « Défense » passeraient de 30 milliards d'euros en 2008 à 33 milliards en 2020 (en euros de 2008). Cette augmentation en volume n'en traduit pas moins une diminution de leur part dans le PIB, qui passerait de 1,6 à 1,4 point de PIB d'ici 2020.

B. UNE AUGMENTATION DES DÉPENSES D'ÉQUIPEMENT QUI NE PARAÎT PAS EXCESSIVE

En ce qui concerne les dépenses d'équipement, celles-ci seraient supérieures, d'ici 2014, de plus de 1,5 milliard d'euros par an en moyenne par rapport à la situation actuelle (en euros de 2008), passant de 15,5 milliards d'euros en 2008 à 20 milliards d'euros en 2020 (en euros de 2008), et atteignant alors 60 % des dépenses de la mission « Défense » (contre 50 % actuellement).

Malgré l'importance des sommes en jeu (186 milliards d'euros de 2009 à 2014, dont 102 milliards d'euros pour l'équipement), celles-ci ne paraissent pas excessives. En effet :

- le renouvellement de certains des principaux matériels est urgent ;

- le coût des contrats d'armement augmente plus rapidement que l'inflation ;

- les ambitions en matière d'équipement ont été considérablement revues à la baisse par rapport au « modèle d'armée 2015 », défini par la loi de programmation militaire 1997-2002 et qui, si on voulait l'atteindre coûterait, d'ici 2015, plusieurs dizaines de milliards d'euros de plus par rapport à ce que prévoit le présent projet de loi (20 milliards d'euros selon sa définition initiale, 35 milliards d'euros selon la définition actualisée retenue par le Livre blanc).

Comme on l'a indiqué ci-avant, les lois de programmation militaire se contentent, pour l'essentiel, de tirer les conséquences des programmations passées. Le présent projet de loi ne fait pas exception. Ainsi, la croissance attendue des dépenses d'équipement d'ici 2014 provient en quasi-totalité des engagements de crédits antérieurs. Les principaux apports du présent projet de loi consistent en la programmation de l'acquisition, postérieurement à 2014, d'un dispositif de détection des tirs de missiles balistiques, et en la poursuite du développement des capacités de renseignement satellitaire. Le présent projet de loi révise en outre à la baisse certaines « cibles », dans le cas des drones, des équipements FELIN, des hélicoptères Tigre, des frégates FREMM (qui seraient au nombre de 11, au lieu des 17 initialement prévues) et des missiles de croisière. Bien que, contrairement à ce qui était préconisé par certains spécialistes7(*), le présent projet de loi ne remette pas en cause le nombre de Rafale qu'il est prévu d'acquérir à terme (qui reste de 294), la cadence de livraison envisagée d'ici 2014 conduirait, si elle était maintenue, à la livraison du dernier appareil en 2036, ce qui amène à s'interroger sur la réalité de l'objectif final, d'autant plus que les objectifs explicitement fixés par le présent projet de loi aux forces aériennes ne semblent exiger de disposer des 300 appareils prévus en 2020-2025 que si l'on suppose que même en période de conflit majeur le taux de disponibilité des appareils serait le même qu'aujourd'hui.

C. DES EFFECTIFS COMBATTANTS À PEU PRÈS STABLES DONT L'UTILITÉ OPÉRATIONNELLE EST LIMITÉE PAR LE MANQUE DE MATÉRIEL ET L'INSUFFISANCE GLOBALE DES MOYENS DE PROJECTION EUROPÉENS

Les réductions d'effectifs prévues par le présent projet de loi concernent en quasi-totalité les fonctions soutien. Ainsi, les effectifs combattants stricto sensu seraient à peu près stables. L'armée de terre continuerait de disposer d'un « réservoir » de forces projetables de l'ordre de 90.000 combattants. Comme cela a été indiqué ci-avant, l'objectif de capacité de projection 1 an sans relève passerait de 50.000 combattants (sans indication de distance ni de délai) à 30.000 combattants (à 8.000 km et dans un délai de 6 mois). Cet objectif est nettement inférieur à la capacité de projection du Royaume-Uni (45.000 combattants ont été projetés en Irak en 2003, avec un « réservoir » de forces projetables de l'ordre de 100.000 combattants). Il est également inférieur à la capacité (supérieure à 40.000 combattants) qui semble découler des effectifs potentiellement projetables, et le délai de 6 mois est relativement long. Cela paraît s'expliquer par un manque d'équipements concernant non seulement l'armée de terre, mais aussi les moyens de transport aérien.

Si l'on considère que des forces projetés doivent normalement être environ 2 fois plus nombreuses que leur adversaire, et que la qualité de l'équipement et de l'entraînement ne permet, au mieux, que de ramener ce ratio à un peu moins de 1 pour 1, une capacité de projection de 30.000 combattants conduit nécessairement la France, alors que les armées ont habituellement plusieurs centaines de milliers de combattants, à intervenir dans le cadre de coalitions. Dans ces conditions, le problème fondamental semble moins être l'insuffisance des capacités de projection françaises que celle des capacités de projection européennes.

Le développement des nouvelles technologies d'acquisition et de partage de l'information (drones, intranet tactique...) ne semblant pas susceptible de bouleverser à moyen terme le rôle déterminant des effectifs, les rapporteurs pour avis se demandent, comme cela a été indiqué ci-avant, s'il ne serait pas opportun, lors de la révision du Livre blanc et de la loi de programmation militaire en 2012, de retenir un objectif de projection de 40.000 combattants 1 an sans relève, intermédiaire entre celui prévu par la loi de programmation 2003-2008 (50.000, sans indication de délai) et celui proposé par le présent projet de loi (30.000, à 8.000 km et en 6 mois), en précisant qu'il s'entend à l'horizon 2020-2025, et dans un délai de 4 mois8(*). En effet, les dépenses d'équipement qui permettraient à l'armée de terre de pleinement utiliser ses effectifs projetables semblent présenter une utilité marginale nettement plus élevée que celle des autres dépenses d'équipement. Il paraît donc préférable, du point de vue de la bonne utilisation des deniers publics, de consacrer une somme donnée à l'acquisition d'équipements devant permettre à l'armée de terre de disposer d'une capacité de projection conforme à ses effectifs, plutôt qu'à des matériels très coûteux dont l'utilité opérationnelle serait moindre. La France devrait en outre disposer peu après 2020 d'une cinquantaine d'A400M, ce qui supprimerait le « goulet d'étranglement » du côté de l'armée de l'air.

...

Les grands équilibres du présent projet de loi : reconstitution par les rapporteurs pour avis (projet de loi tel que modifié par l'Assemblée nationale pour prendre en comptes les effets du plan de relance)

Image IPB

* Moyenne annuelle. ** Ces montants (après soustraction des versements du fonds de concours de service de santé des armées) ne figurent pas dans le présent projet de loi mais ont été transmis, en euros courants, par le ministère de la défense. La conversion en euros de 2008 a été effectuée sur la base des hypothèses d'inflation retenues pour l'élaboration du présent projet de loi : 2 % en 2009 et 1,75 % ensuite. *** Calculé par les rapporteurs pour avis.

Sources : présent projet de loi, ministère de la défense, calculs des rapporteurs pour avis

Image IPB

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La nécessité d'ajuster les besoins financiers liés aux programmes d'équipement

L'accumulation des décalages et reports décidés au cours de deux lois de programmation pour des raisons très différentes - ressources effectives très inférieures aux annuités prévues durant la première période, besoins supérieurs à des ressources réévaluées au cours de la seconde - a conduit à repousser au-delà de 2008 une masse considérable de besoins financiers.

Les évaluations conduites en 2007 par le ministère de la défense établissaient qu'à calendrier et objectifs inchangés, les besoins en crédits d'équipement nécessaires sur les années 2009 à 2013 seraient en moyenne supérieurs de 40 % aux crédits ouverts sur la période 2003-2007.

Cet ordre grandeur cumulait les besoins de paiements liés aux commandes passées et ceux qui résulteraient de commandes à venir, si elles étaient passées dans les conditions de calendrier, de quantité et de coûts initialement envisagées au vu des contrats opérationnels.

L'annuité moyenne théorique sur le périmètre de la loi de programmation était évaluée à 21,9 milliards d'euros sur la période 2009-2013, contre 15,4 milliards d'euros en moyenne sur la période 2003-2007. Une forte augmentation des besoins était attendue dès 2009 (19,1 milliards d'euros), puis à nouveau en 2010 (21,4 milliards d'euros), avec une progression plus modérée en 2011 (22,2 milliards d'euros) et en 2012 (23 milliards d'euros).

Le « modèle 2015 » était-il irréaliste ou démesuré ? Constatons simplement qu'au moment de son adoption, en 1996, la France consacrait 3 % de son PIB à la défense et qu'en cinq ans à peine, cet effort a chuté de 0,5 point de PIB pour atteindre 2,5 % du PIB en 2001, niveau qui a globalement été maintenu jusqu'à présent.

Une telle évolution dans le modèle de ressources ne pouvait être sans incidence sur le modèle capacitaire.

Face à cette situation, l'option retenue, de préférence à un simple report dans le temps de la réalisation des objectifs d'équipement, a été de réévaluer globalement nos besoins au regard du contexte stratégique et des hypothèses financières, en veillant à conserver sa cohérence d'ensemble à notre outil militaire.

C'est le sens du travail qui a été réalisé lors du Livre blanc, dont le projet de loi de programmation militaire 2009-2014 constitue la traduction.

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Le budget de la Défense ne pâtira pas de la crise, dit Sarkozy

PARIS (Reuters) - Le budget de la Défense ne pâtira pas de la crise économique et financière actuelle, assure Nicolas Sarkozy à l'occasion du 14 Juillet.

"On ne peut pas rogner sur la sécurité de la France. Ce n'est pas possible", déclare le président français dans un entretien enregistré par France 2 pour une émission sur les armées françaises diffusée mardi soir.

Il promet également de ne ménager aucun effort pour que la France "sorte le plus vite possible" de la crise, tout en en affirmant que "diriger un pays qui est en récession de 3 % (...) c'est très lourd".

Suite : http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-39852173@7-37,0.html

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Détail des opex cout etc.

http://www.assemblee-nationale.fr/13/rap-info/i1790.asp

Vous noterez le passage de la mission herakles de 600 a 3400 en novembre.

"En opérations extérieures, les militaires ne se séparent pas de leurs armes légères, ce qui induit, outre une usure plus importante, un certain nombre de pertes ou de vols qui finissent par peser d’un coût non négligeable, surtout lorsque les forces spéciales sont amenées à racheter discrètement les armes dérobées pour éviter qu’elles ne se retrouvent dans de mauvaises mains." :)

...

De l’utilité d’un billet d’un euro

Sur les théâtres d’opérations extérieures, nos forces ont besoin de disposer de liquidités financières. D’importants efforts sont pourtant consentis pour réduire les transactions en numéraires : les employés locaux sont tenus d’ouvrir un compte bancaire où leur sont virés leurs salaires ; les paiements par virement sont également privilégiés pour les entreprises locales… Malgré cela, un certain nombre de transactions continuent à être réalisées en nature (achats dans l’urgence, petites dépenses, négociations des forces spéciales…).

Rien que sur le théâtre afghan, nos forces acheminent 120 kg de billets et de pièces par voie aérienne chaque trimestre, pour les paiements en nature, ce qui pose des problèmes de logistique et de poids. Les autres armées européennes sont confrontées aux mêmes difficultés. La création d’un billet d’un euro, à l’instar de ce qui existe aux États-Unis avec le billet d’un dollar, présenterait l’avantage de réduire sensiblement le poids des sommes transportées. En outre, ce billet serait apprécié des personnels locaux qui ne peuvent échanger les pièces, seules les coupures étant traditionnellement acceptées par les bureaux de change.

Il existe au moins un théâtre sur lequel la question du change ne se pose pas : c’est le Kosovo, qui a adopté de manière unilatérale, dès 2002, l’euro comme monnaie nationale.

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Cela m'étonnerait vraiment que l'on crée un billet d'un euro juste pour les beaux yeux des militaires et ''diplomates'' en Opex  :P Déjà qu'avec une pièce, on à juste un baguette de pain chez nous, si on doit se trimballer avec des liasses de billets pour allé au café, on ne s'en sortirait pas...

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http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/07/travaillant-dans-un-groupe-de-soutien-dune-base-de-d%C3%A9fense.html#comments

Dernière en date chez JDM: les bases de défense en sont au stade des maladies de jeunesse. L'avenir dira si c'est curable ou non. Mais ça fout les jetons, surtout les commentaires d'insiders.

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Mouais je viens de poster d'ailleurs ce matin sur ce fil chez JDM

Je me méfie bcp des commentaires des insiders. On est en pleine défense des prébendes et des "errements locaux".

Ce qui fous les jetons c'est de voir ce que va donner l'ouverture de la boîte de Pandore.

Ce débat a le mérite de révèler au grand jour le chancre de l'armée à deux vitesse.

Celle des traînes patins qui angoissent pour leur COVAPI non validé... les pauvres  :lol:

et l'armée de ceux qui sont au charbon avec 40 kgs sur le dos, ou qui vont passer 5 mois en quarts de 4 heures dans l'indien ou bien encore à bosser sur des zincs en plein cagnard sous les astroarches à Kandahar...

Je t'avoue n'avoir aucune sympathie pour les pleureuses de nos armées dans ce cas de figure. Parce que des réformes administratives ces pauvres chéris ils ne sont pas les seuls à en subir.

Pour paraphraser un des posteurs "les militaires dignes de ce nom" feraient mieux d'arrêter de se regarder le nombril et d'aller soigner leur condition physique....

Gnarf

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Mouais je viens de poster d'ailleurs ce matin sur ce fil chez JDM

Je me méfie bcp des commentaires des insiders. On est en pleine défense des prébendes et des "errements locaux".

Ce qui fous les jetons c'est de voir ce que va donner l'ouverture de la boîte de Pandore.

Ce débat a le mérite de révèler au grand jour le chancre de l'armée à deux vitesse.

Celle des traînes patins qui angoissent pour leur COVAPI non validé... les pauvres  :lol:

et l'armée de ceux qui sont au charbon avec 40 kgs sur le dos, ou qui vont passer 5 mois en quarts de 4 heures dans l'indien ou bien encore à bosser sur des zincs en plein cagnard sous les astroarches à Kandahar...

Je t'avoue n'avoir aucune sympathie pour les pleureuses de nos armées dans ce cas de figure. Parce que des réformes administratives ces pauvres chéris ils ne sont pas les seuls à en subir.

Pour paraphraser un des posteurs "les militaires dignes de ce nom" feraient mieux d'arrêter de se regarder le nombril et d'aller soigner leur condition physique....

Gnarf

Le probleme c'est que la non rentabilité des BDD va donner une bonne raison des réduire encore un peu la voilure pour rentrer dans le budget.

Le budget prévu intégre les économies "promises" ... est n'import qu'elle chef d'entrerpise t'expliquera que les procedure de fusion acquisition dans un premier temps ca coute, et qu'a terme ca ne rapporte pas forcément. Le principal interet étant de liquider un concurrent plus que de faire des économies.

On nous fait déja de coup des 91 puis des 70 voire 60 ... au rythme ou c'est parti on a pas fini de dégraisser avant de gagner le moindre euro :lol:

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Le principal interet étant de liquider un concurrent plus que de faire des économies

Pour continuer dans la métaphore, un rachat de concurrent, ça vise le plus souvent à l'éliminer et à récupérer sa clientèle, plus qu'à prendre sa capacité de production ou son savoir-faire; ça procède de la rationalisation de son dispositif en optimisant son ratio coût de structure/CA, ce qui est aussi le but recherché dans les BDD.

Le problème est que pour l'instant (mais ça a à peine commencé), les structures s'additionnent, et personne n'a mangé personne. Au final, il manque un réseau informatique unique, une harmonisation franche et nette des procédures, des critères, du "produit" (le suivi du militaire, l'administration de base....) et des systèmes administratifs.

En l'état, il est vrai que ça semble plus si con de créer un corps administratif unique échappant aux chapelles de commandement. On regrettera les possibilités de souplesse que le système actuel peut donner aux grands EM (qui grapillent ici et là pour mener des programmes à bien.... Parfois), mais au final, faut pas pousser mémé: le décideur central doit décider, et laisser des systèmes juxtaposés en espérant qu'ils s'accomoderont fera plus de mal que de bien.

Bref, faut utiliser une bien vieille recette que l'Etat a utilisé depuis très longtemps.... Depuis Louis XI en fait, avec les commissaires des guerres. Mais surtout, c'est comme ça que Richelieu, puis Letellier et Louvois ont procédé, en envoyant les intendants remettre de l'ordre dans le bastringue, et spécialement les intendants de guerre. Un arbitre cruel et unique détaché des chapelles qui se fera détester à l'unanimité!

Une gestion interarmée appelle une administration interarmée, et non la cogestion inefficace façon soviets de garnisons.

Et si c'était çà G4lly le but ultime du jeu: dégraisser

Si on veut se débarrasser de son chien on dit qu'il a la rage

Ben c'est pas un mystère; c'est tout le but de la réforme, pour le meilleur et pour le pire. Les économies sur la gestion, tu crois que ça viendra d'où? Le problème est qu'il y a 3 chiens, et qu'ils ont tous la rage.

Le plus gros dossier politique, c'est la carte militaire; c'est ce qui coûte le plus en capital politique au gouvernement. S'il faut en passer par là pour, à l'arrivée, concentrer à moins de 70 BDD (le dernier chiffre évoqué parle de 60 à 70) et arriver le plus possible à des grandes bases autour des bons terrains d'entraînement pour les 8 brigades interarmes, disons amen à la pilule, même si elle est rude au gosier.

A propos, un commentaire sur le blog m'a intrigué:

Le point majeur me semble bien la mise en cohérence des normes de gestion de personnel

notamment pour le personnel militaire du rang...

Mais derrière la RH, il y a les carrières...

Pour la gestion financière, CHORUS ne laisse pas trop de place à la créativité règlementaire.

Le corps de missi dominici existe, il s'appelle le contrôle général. Ceux qui ont subi un des ses audits s'en souviennent longtemps....

Sur le fond, tant que les armées utiliseront la partie soutien et administration comme variable d'ajustement pour les officiers des armes sans commandement,il y aura difficulté.

Je suis loin d'être assez calé en administration militaire, mais ça tape des points qui parlent. Ceci dit, le contrôle général semble être trop limité à un type de mission pour être un corps d'administrateurs permanents.

Mais le coup du recyclage des officiers dans l'administration, ça ça parle.

Et il faudrait aussi mentionner le rôle des EM de tous les niveaux, qui me semble bien plus parasitaire que le ministère et Bercy réunis; c'est pas eux qui sont censés arbitrer au niveau des effectifs pour l'administration, la répartition des tâches, les allocations de budgets et micro-budgets en unités?

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Pour avoir cotoyé de près l'EM 3 ème RA en été 87 je peux confirmer qu'il y avait de (très) nombreux LCL et CL pour une bonne part anciens pilotes qui grenouillaient dans des services à la c... genre infrastructure, transmissions, Escadrons de protection, liaison avec ceci ou celà ... et même la formation professionnelle.

Il devait y avoir la valeur de deux escadrons répartie sur trois étages...

Alors variable d'ajustement et moyen de caser des officiers supérieurs sans commandements opérationnel oui c'est évident.

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Certes et re-certes, mais j'ai l'impression qu'on ne peut faire que discuter sans fin du principe sans pouvoir avoir même la plus petite notion de la quantité, ce qui est malheureusement l'essence des discours politiciens. Et les principes, c'est toujours bon et vrai dans l'absolu, dans un sens et dans le sens exactement contraire. Mais dans le réel, il faut quantifier pour savoir lequel des principe est vrai dans une situation donnée.

Le fond de l'affaire serait d'avoir quelqu'un qui pourrait chiffrer les besoins pour un effectif donné. Quels sont les domaines nécessaires sur le terrain:

- GRH

- administration base et infrastructures

- gestion des ressources des unités

- comptabilité/finances

Et bizarrement, les cries d'orfraies qu'on entend maintenant chialent après la perte de ces domaines par les chefs de corps; hier, ils râlaient que les chefs de corps ne soient pas uniquement des chefs opérationnels débarrassés de l'administration et commandant sur le terrain. Faudrait savoir.

Quelle est la seule vraie crainte justifiable pour cette fameuse autonomie des unités que personne ne définit clairement? Pour moi, c'est juste le fait d'avoir un volant pour ajuster un peu des moyens trop comptés aux besoins. S'il y avait une réelle volonté, quelque part, de réformer, cette question pourrait être réglée par une "cassette" à la disposition du colonel, allouée sur les manques constatés et utilisable à sa discrétion.

Et le reste, je réitère, devrait être dans les mains d'un corps d'administration unique intrarmée qui soit détesté cordialement par toutes les armes  :lol:, mais avec une vraie GRH avant tout.

Tiens, une autre:

la réforme en cours avec la mise en place des bases de défense se traduit systématiquement par la mise à l'écart des personnels civils au profit de militaires.

Il faudrait un audit de Bercy afin d'analyser les coûts comparés des RCS correspondantes. Entre un cadre civil A et un LCL ou COL par exemple cela doit aller du simple au quadruple. Pour mémoire 20 ans de carrière en moyenne pour les militaires et 40 ans de pension même si cumul avec un emploi souvent public contre 40 ans d'activité pour un civil et 20 ans de retraite.

Quant aux responsabilités dans les BDD expérimentales, elles sont largement confiées aux commissaires généraux qui ont gérés comme on le sait la défense (c.f. les carburants brûlés sur les bases afin de pérenniser le budget pour l'année suivante).

C'est pitoyable quand on sait que la pérennité des activités repose sur les civils qui subissent les révolutions permanentes à chaque rotary de leur chef (2 ou 3 ans).

Si seulement, le travail réalisé était reconnu mais souvent c'est le mépris qui prédomine de la part d'officier incompétent dans le domaine considéré.

Si c'est systématique, effectivement, la chaîne administrative va coûter très cher, si chaque bureau est tenu par un colonel  :lol:.

Ceci dit, 1987, ça remonte un peu: y'a eu quand même un peu de tronçonnage depuis  :lol:.

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Les bases de défense vont ouvrir un énorme boîte de Pandore. Auparavant chaque armée s'organisait dans son coin en relativement bonne intelligence et quasiment en toute discrétion.

Désormais marins aviateurs et biffins vont se côtoyer plus ou moins directement notamment en bas de l'échelle ...

Il n'y aura plus de discours propre aux militaires sur la grandeur du métier le choix des armes tout le bordel et son train.

Cà risque fort d'être le déballage de tous les corporatismes avec derrière la remise à niveau et le recadrage des cost-killers une fois que les forums et autres places publiques auront bien débordé de toutes les rancoeurs et autres exemples sulfureux...

Les aviateurs vont baver sur les colonels de l'ADLA et les biffins envier les amiraux ...

Cà promet mais bon si çà doit donner un coup de jeune à l'institution...

En tout cas ce qui vont regarder çà avec intérêt ce sont les civils de la défense vilipendés comme les derniers des fainéants mais que j'ai souvent vu suer le burnous autant que les militaires (ou si l'on veut pas moins)

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Les aviateurs vont baver sur les colonels de l'ADLA et les biffins envier les amiraux .

bah un coup de maitre de plus de notre president/gouvernement

diviser pour mieux régner (pareil que tous les autres clivages vu ces derniers temps : medecins/pharmaciens, public/privé, fonction territoriale/nationale police:gendarmerie, etc)

si c'est pour casser les corporatismes why not mais c'est mal fait et ca declenche plus des rancunes/envies/frustrations/incomprehension qu'autre chose ....

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L'idée d'un tel déballage, désolé, mais ça me fait saliver d'avance: il y un silence trop lourd qui coûte trop cher, et des abus qu'on peut entendre dans chaque témoignage. On en est à un point où je compare les officiers généraux actuels à ceux de l'armée pré-Louvois, avec les Cies et régiments en propriété personnelle des aristos, et à tous les échelons ces mêmes proprios qui gardent l'allocation de l'Etat en payant et équipant les hommes au lance-pierre (quand il les paient) mais surtout recrutant à peine le quart de l'effectif requis pour garder la différence, embauchant juste des hommes une journée pour les revues de troupes (pratique dite des "passe-volants") et figurer à effectif plein (les patrons de régiment se prêtant même ces figurants) pour toucher les primes qui vont avec ce "bon comportement" (apparent).

Que les chapelles soient vues au grand jour, que les doublons et triplons apparaissent et que les recasages de copains derrière un bureau soient étalés en place publique. Que les officiers généraux qui utilisent les mdr comme ordonnances et bonnes à tout faire soient cloués au pilori; que leur sureffectif soit montré du doigt, que leurs continuelles pinailleries protocolaire et leur absence totale de capacité à l'écoute et à la discussion soit mises en évidence et crucifiées.

C'est par la tête qu'un poisson pourrit en premier.

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J'ajouterais, sans trop y croire, que les officiers qui cumulent leur charge avec un totre de consultant privé et un pantouflage préparé très longtemps à l'avance en toute entente devraient être cassés publiquement, façon Dreyfus, avec dégradation et bris du sabre dûment filmé.

Je ne sais pas qui est responsable du fait de maintenir les effectifs à St Cyr, mais c'est d'une bêtise crasse en plus d'être dégueulasse pour les étudiants (cet aspect étant moins problématique depuis que St Cyr est une bonne business school  :lol:; mais complètement aux frais du mindef, ça c'est plus chiant, de même que le coût de Polytechnique qui ne fournit plus ni officiers ni chercheurs depuis longtemps). Qu'il faille avoir un peu de sureffectif, c'est évidemment souhaitable pour ffrir du choix aux unités, mais là on a une pléthore d'officiers issus de l'armée de conscription, qui pollue et surcoûte à tous les étages, et un vivier qui fournit trop.

Même sans trop couper les promos en théorie, suffit de durcir un peu la formation (cette dernière politique sur le sport à St Cyr est lamentable) et de donner un ton plus franchement guerrier (je me souviens plus du sondage, mais y'avait une part affolante de cyrards qui avaient pour objectif premier les déploiements pour les opérations humanitaires  :-[). Ca et maintenir le flux d'officiers issus du rang, et on aura une armée qui sent plus la sueur et moins le powerpoint.

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Suite à une évocation du sujet dans la partie histoire, je me sens pousser des envies de purges staliniennes chez les officiers commandants et généraux; c'est sûr que c'est pas constitutionnel?

Par les temps qui courent la constitution est un peu accessoire nan :lol:

Quant a l'objectif St Cyrien de former des officier a tour de bras ... il a été présenté comme ... disons stratégique. Ca permettait de diffuser des cadres militaires un peu partout dans la société civile pour y gagner de l'influence.

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  • 2 weeks later...

"Cet objectif est nettement inférieur à la capacité de projection du Royaume-Uni (45.000 combattants ont été projetés en Irak en 2003, avec un « réservoir » de forces projetables de l'ordre de 100.000 combattants)"

lire cela dans un rapport du senat, ça fait peur  :O

Jamais l'Army (terre) a déployée 45000 hommes en Irak.

Lorsque l'on parle de 30 000 hommes projetable, il s'agit de l'armée de terre et non de l'ensemble de l'Armée !!!

UK a déployée 45 000 hommes en tout dont + de 26 000 de l'army, 4500 des Royal marines, 1000 SF (SAS, SBS, Recce,...) !!!! le reste des 13 000 hommes appartenant à la RAF et à la Royal navy  :-\

A noter que le RAF régiments a déployé 1500 hommes (1/3 de son effectif), imaginez le déploiement de 1500 cocoyes  :lol:

Nous sommes vraiment représenté par des incapables, à la longue, c'est méprisable  :-\

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