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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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Invité barbaros pacha

Certains font de bonne affaires, EDF à racheter une entreprise de gaz US :

http://www.challenges.fr/actualites/entreprises/20080930.CHA6911/edf_fait_preuve_dopportunisme_par_paul_loubiere_challen.html

Et papy Buffet absorbe Constellation Energy qui à plusieurs centrales nucléaires sur la côte Est : http://www.romandie.com/infos/news2/080929225622.vbhqg3se.asp

Bah voila, je parlé de sa...voila les requins.. =)

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Buffet n'est pas un requin mais plutôt un investisseur avisé (lui n'a pas mis un sou dans internet à l'époque, on s'est foutu de lui n'empêche qu'il avait raison).

C 7, n'oppose pas trop le monde de la finance et celui de "économie réelle". Il y a complémentarité, une entreprise industrielle ou commerciale a besoin de fonds pour se développer et doit faire appel au marché.

Le plan Paulson manquait de clarté sur les modalités de remboursement des 700 milliards (plus d'impôt ?). Ce que je note c'est que c'est le secteur financier qui panique, les épargnants, les petits porteurs ou l'homme de la rue pour l'instant ne paniquent pas. Preuve que certains "fondamentaux" sont bons.

Je n'excuse absolument pas les équilibristes et magiciens de la finance qui ont vérolé le système. Mais tous n'ont pas fait les cons.

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Les Americains et surtout Bush et ses potes ont fait beaucoup trop fait comfiance a leur economie et a leur systeme, ce n'est pas que la faute a Bush, c'est la faute de tous les presidents Americains qui ont gouvernés les Usa depuis 30-40 ans, en commencant par Johnson, en passant par Reagan, Pere Bush, Clinton et W Bush...ils ont fait installer l'anarchie capitaliste, et voila les resultats aujourd'hui...

N'importe quoi ...

Comme si Johnson avait une responsabilité à cette crise, sachant, en plus qu'on a eu une récession dans les années 80-début 90. (Période Reagan - Bush père)

Bah voila, je parlé de sa...voila les requins.. =)

D'un côté il a la vista d'une huitre, et de l'autre il est lu par les grands comptes qui suivent ses prêches car c'est un visionnaire reconnu...  :lol: , BCP, t'es impayable.
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Les classiques en attendant c'est les matières premières, métaux précieux, l'immobilier si le contexte s'y prête - achat a bon compte -.

Les placements sur ... dans les etablissements financiers pas exposé aux actifs pourris.

Certaines "banques" genre "la poste" qui font très peu de crédit et ne sont pas acoquiné a des banques d'affaires. Sinon les banques a gestion particulièrement stricte type "crédit mutuel".

+1 sauf que l'immobilier, c'est encore un peut tôt. ça va encore baisser, mais le principal problème ce sont les conditions de crédit.
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P'tin merde, le CAC a fait +2% aujourd'hu et pas de banque en faillite  =(. Faudrait pas qu'ils perdent le rythme, ce qu'on veut c'est une effondrement un vrais.

Ne paniquons pas, gardons notre sang froid en ce jour difficile, il y a encore plein de mauvaises nouvelles financières à venir  =D. En commençant par le rendement des SICAV qui va être catastrophique.

De ce fait, plein de gens vont ré-orienter leur épargne, d'où moins de fond pour les SICAV... on connait la suite.

C 7, n'oppose pas trop le monde de la finance et celui de "économie réelle". Il y a complémentarité, une entreprise industrielle ou commerciale a besoin de fonds pour se développer et doit faire appel au marché.

On est bien d'accord: le système financier est un prestataire de service important. Seulement c'est QU'un prestataire de service et lorsque ce prestataire de service pompe la majeure partie de la valeur ajoutée créée par l'économie, il faut s'en débarrasser au plus vite et passer à autre chose.

Et pour s'en débarasser il n'y a qu'une chose à faire: ne rien faire.

Ca secouera un peut mais il y a moyen de mettre en place en urgence des solutions provisoires pour le financement des PME (via la DRIRE par exemple qui fait déjà ça plus ou moins) et au bout du compte tous le monde s'en portera que mieux avec cette ponction en moins à supporter

...sauf ceux qui touchaient précédemment des bonus à 6 chiffres tout les ans et qui iront pointer aux resto du coeur (j'espère)

La nature a horreur du vide et faut arrêter de croire les annerie catastrophistes des intermédiaire financier pour sauver leur peau. On peut très bien avoir le même service pour beaucoup moins cher.

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tiens on parle de ma banque

Ah bon, t'es à la poste ... t'as des timbres gratuits si tu ouvres un livret A  :lol:

On saura tout de la vie de Grinch ! (dans le prochain épisode, il révèle son numéro de compte, ne zappez pas  :lol: - On plaisante bien sûr, Grinch.  ;) )

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Je pense que comme d'habitude on se remettra plutôt vite de cette crise ou en tout cas nous n'en pâtirons pas vraiment. La véritable énorme crise c'est dans 20-25 ans, et là ça ne sera pas du à des manips de banquiers et de financiers, juste au fait qu'il n'y aura plus de pétrole et qu'il faudra donc tout adapter en conséquence (urbanisme aux US entièrement à revoir par exemple), et comme très peu est actuellement fait pour que le changement ce passe plutôt bien, ou même plutôt pas trop mal, c'est une quasi-certitude, à moins d'un effort violent qui serait entamé sous peu dans cette optique (avec la crise actuelle qui aura tendance à détourner notre regard de celle en devenir c'est pas gagné).

Une crise basé sur de l'intangible ça peut faire mal, même si on semble plutôt se débrouiller pas mal pour que ça ne tourne jamais trop mal, alors une crise basé sur du concret ça peut faire encore beaucoup plus mal.

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Je pense que comme d'habitude on se remettra plutôt vite de cette crise ou en tout cas nous n'en pâtirons pas vraiment. La véritable énorme crise c'est dans 20-25 ans, et là ça ne sera pas du à des manips de banquiers et de financiers, juste au fait qu'il n'y aura plus de pétrole et qu'il faudra donc tout adapter en conséquence (urbanisme aux US entièrement à revoir par exemple), et comme très peu est actuellement fait pour que le changement ce passe plutôt bien, ou même plutôt pas trop mal, c'est une quasi-certitude, à moins d'un effort violent qui serait entamé sous peu dans cette optique (avec la crise actuelle qui aura tendance à détourner notre regard de celle en devenir c'est pas gagné).

Une crise basé sur de l'intangible ça peut faire mal, même si on semble plutôt se débrouiller pas mal pour que ça ne tourne jamais trop mal, alors une crise basé sur du concret ça peut faire encore beaucoup plus mal.

Une évolution est toujours possible, la montée des prix du pétrole a finalement fait connaître aux gens que le pétrole n'est pas éternel... De plus on travaille en permanence sur de nouveaux systèmes qui donneront des résultats dans les années qui suivent.

Le biocarburant montre ses limites... ou plutôt ses problèmes...

Mais bon on est pas en manque de projets, le projet de bonus-malus écologique serait une bonne solution.

Mais cela coûtera cher, très cher... Je crois que les prix font flipper les états

Ce qui m'a le plus déçu c'est l'attitude des écolos belges, les seuls programmes qu'ils ont défendu du moins en Belgique, c'est les régularisations des sans-papiers, moi pas avoir très bien compris  =(

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Chacun pour soi, l'Europe se divise sur la crise financière

http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/10/02/chacun-pour-soi-l-europe-se-divise-sur-la-crise-financiere_1102092_3234.html#ens_id=1089411

A l'heure où les Etats-Unis espèrent sortir de la crise avec l'adoption par le Sénat du plan Paulson, destiné à sauver leur système financier, les Européens se sont déchirés mercredi 1er octobre et sur la gravité de la crise et sur la manière de la résoudre. Le conflit révèle deux conceptions du sauvetage européen : d'un côté, l'approche fédérale, prôné par les Français, le Benelux et la Banque centrale européenne (BCE) et les banques privées allemandes; de l'autre, le "aide-toi, le ciel t'aidera", version optimiste du "sauve qui peut", défendu par Berlin et appliqué avec célérité par l'Irlande.

La crise est déclenchée par le cavalier seul de Dublin, qui décide unilatéralement mercredi midi, de garantir pendant deux ans l'intégralité des dépôts de six grandes banques irlandaise. Une bagatelle de 400 milliards d'euros, deux fois son produit intérieur brut!

Le premier ministre britannique Gordon Brown l'apprend par la radio. Il est en porte à faux, lui qui vient d'annoncer que la garantie des dépôts britanniques était généreusement portée de 35000 à 50000 livres. Les banques anglaises, qui se voient exclues du plan même lorsqu'elles sont établies en Irlande, crient à la distorsion de concurrence.

La réalité est encore plus grave : l'Irlande adopte une attitude non coopérative, qui risque d'attirer tous les capitaux d'Europe et de déstabiliser ses voisins de l'Union européenne (UE).

La présidence française de l'UE réfléchit alors à une initiative européenne, et multiplie les propositions. Mais les Allemands la font exploser en direct, provoquant une grave crise entre les deux capitales.

A 18h27 mercredi, l'agence Reuters, informée par une ambassade à Bruxelles, annonçait qu'un plan français prévoit de créer un fonds fédéral européen de 300 milliards d'euros pour renflouer les banques. Rien à voir avec les propos tenus le matin par le premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, qui indiquait que l'Europe n'avait pas besoin de "plan Juncker" parce que la situation des banques européennes était assez saine...

Berlin met sept minutes à réagir. C'est "Nein" fait savoir le ministre des finances Peer Steinbrück. Une réaction si prompte que Paris accuse Berlin d'être à l'origine de la fuite.

Les accusations fusent entre Paris et Berlin : "Tout le monde cogite, mais M.Steinbrück n'aime pas les propositions et les tue par avance. Il ne veut pas la moindre dépense, d'autant que le pays est en campagne électorale", accuse l'entourage de M. Sarkozy.

Les Français nient avoir fait des propositions chiffrées. En réalité, c'est le premier ministre néerlandais Jan-Peter Balkenende qui a proposé lors de sa rencontre avec Nicolas Sarkozy que chaque Etat verse 3 % de son produit intérieur brut (PIB) européen au fameux fonds, qui resterait géré par les Etats mais dont les conditions d'octroi seraient régies par des règles européennes. Une taquinerie aux critères de Maastricht, et qui permet, par un calcul rapide, d'aboutir à la somme astronomique de 350milliards d'euros.

Le refus politique allemand, contesté par une partie de la presse outre-Rhin, est sans appel et menace la réunion prévue si possible samedi à Paris, où Nicolas Sarkozy a convié ses partenaires européens du G8 (Royaume-Uni, Allemagne, Italie) ainsi que la Commission, la BCE et M. Juncker. "Cette proposition de fonds n'a pas été faite en accord avec l'Allemagne, indique l'entourage de la chancelière Angela Merkel. Nous ne la considérons pas comme praticable. Il faut rétablir la sécurité et la confiance sur les marchés financiers, mais cela ne doit pas passer par un fonds européen centralisé, car l'Union européenne est fondée sur la subsidiarité." Pour Mme Merkel, une telle initiative conduirait les Européens à se déchirer immédiatement, pour savoir quelles pertes indemniser et combien verser à tel pays.

Un fonds fédéral est aux antipodes de la vieille conception allemande, qui plaide, depuis Maastricht et sous la pression des Länder, pour une déconcentration des pouvoirs. De même qu'ils ont toujours refusé le concept français de gouvernement économique, les chanceliers Helmut Kohl et Gerhard Schröder se sont battus contre l'émergence d'un budget fédéral, ne serait-ce que pour réduire leur facture à l'Europe.

"Une Union de transferts financiers est aussi peu probable qu'une famine en Bavière", assurait en 1998 le ministre-président conservateur de Bavière, Edmund Stoiber. Cette vision se trouve accentuée par la campagne électorale allemande, alors que la vertu budgétaire et la subsidiarité sont portées par la gauche et la droite.

Le premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker et la Commission européenne connaissent assez les réticences allemandes pour ne pas avoir imaginé un tel plan, préférant parler de coordination.

Mais le camp intégrationniste (France, Belgique, Pays-Bas) estime qu'il y a urgence. Et ils ont deux soutiens de taille : celui du parrain de la finance allemande, Josef Ackermann, président de la première banque du pays, la Deutsche Bank, et surtout celui de Jean-Claude Trichet, président de la BCE.

Depuis une semaine, M. Trichet appelle les Etats au secours. La BCE a inondé pendant des mois le marché de liquidités pour sauver les banques de la syncope. En échange, les banques doivent lui confier des actifs en garantie. Au fil du temps, ces actifs sont de qualité de moins en moins bonne et le bilan de la BCE s'en est trouvé fragilisé, comme celui de la Réserve fédérale américaine. Les gouvernements doivent intervenir. "Nous avons besoin d'une solution viable", a dit M. Trichet aux dirigeants belges et néerlandais qui étaient au chevet de Fortis ce week-end.

"MIEUX DISANT EUROPÉEN"

Il faudrait généraliser la méthode de sauvetage appliquée à Dexia et Fortis par le Benelux et la France. C'est la thèse exposée par la ministre des finances française Christine Lagarde dans un entretien recueilli mercredi par le Handelsblatt. "Que se passerait-il si un petit Etat de l'UE était confronté à une faillite bancaire ? Peut-être cet Etat n'aurait-il pas les moyens de sauver l'institut en question. Se pose alors la question d'une solution à l'échelle européenne", y déclare la ministre française, lançant l'idée d'un "fonds de garantie", alimenté par les Etats membres ou le budget de l'Union européenne, qui prendrait des participations directes ou dans des structures de cantonnement d'actifs.

Le ministre belge des finances Didier Reynders voit dans les interventions groupées un autre avantage : elles sont suffisamment rassurantes pour pouvoir mettre à contribution des actionnaires privés dans les opérations de renflouement.

Dans ce contexte, les Français ne décolèrent pas contre Berlin et attaquent leur manière de sauver leurs banques. "Moins ils interviennent, plus ils sont contents", accuse un ministre français. Cette solution, orthodoxe budgétairement, ne résout guère le problème immédiat, qui est celui d'un manque de liquidité.

Elle n'impressionne pas les marchés financiers et ne permet pas de stopper de façon décisive la propagation de la crise. Français et les Beneluxiens ont adopté des solutions plus radicales en nationalisant leurs banques. Le remède a l'avantage de régler les problèmes de liquidités et d'être jugée crédible par les marchés, qui réduisent leurs attaques. Mais la solution est coûteuse budgétairement et se fait au détriment de la loi européenne qui interdit les règles d'Etat.

"Nicolas Sarkozy a raison de proposer une réponse coordonnée. S'il essuie un refus, il pourra dire : chacun fait ce qu'il veut et qu'on ne vienne pas nous ennuyer. On ne pourra pas lui faire porter le chapeau, car il aura été le mieux disant européen", poursuit ce ministre français. Les Français assurent qu'ils n'ont pas d'"agenda national caché", leurs banques étant, selon eux, les plus solides d'Europe.

Arnaud Leparmentier (avec nos correspondants européens)

La belle assurance irlandaise

http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=90014

Dublin compte garantir pendant deux ans les dépôts et les obligations de six grandes banques irlandaises, pour un montant estimé à 400 milliards d'euros. Cette mesure, qui concerne la Bank of Ireland, l'Anglo Irish Bank, l'Allied Irish Bank, l'Irish Life and Permanent, l'Educational Building Society et l'Irish Nationwide Building Society, vise à faciliter l'accès de ces établissements aux fonds disponibles sur les marchés mondiaux, alors que l'Irlande est entrée en récession. Elle doit encore être avalisée par le Parlement.

"Cette décision fait du grabuge à Bruxelles, où l'on redoute qu'elle ne réduise à néant les espoirs d'apporter une réponse réglementaire paneuropéenne aux turbulences qui agitent actuellement les marchés", commente le Financial Times. Un argument que retourne Brian Lenihan, le ministre des Finances irlandais, en expliquant qu'en l'absence de système de régulation européen il est du devoir et de la responsabilité d'un Etat membre d'assurer la stabilité du système bancaire de son pays. "Des dépôts garantis par le contribuable présentent les mêmes caractéristiques que des bons du Trésor, ajoute The Independent. L'Irlande devient ainsi l'endroit le plus sûr en Europe pour placer de l'argent. C'est une sorte d'aide publique injuste, voire illégale." D'après le quotidien britannique, "l'initiative irlandaise risque de provoquer une réaction en chaîne en Europe".

Tout le monde ne pourra toutefois pas suivre l'exemple de Dublin. En Irlande, le montant des dépôts garantis représente à peu près deux fois le PIB. Mais, dans de nombreux pays, cette proportion est bien plus importante. Si la sécurité bancaire dépend in fine de la capacité des contribuables à rembourser les pertes éventuelles, alors la Suisse, le Benelux et d'autres sont mal partis, conclut The Independent.

Dublin compte garantir pendant deux ans les dépôts et les obligations de six grandes banques irlandaises, pour un montant estimé à 400 milliards d'euros. Cette mesure, qui concerne la Bank of Ireland, l'Anglo Irish Bank, l'Allied Irish Bank, l'Irish Life and Permanent, l'Educational Building Society et l'Irish Nationwide Building Society, vise à faciliter l'accès de ces établissements aux fonds disponibles sur les marchés mondiaux, alors que l'Irlande est entrée en récession. Elle doit encore être avalisée par le Parlement.

"Cette décision fait du grabuge à Bruxelles, où l'on redoute qu'elle ne réduise à néant les espoirs d'apporter une réponse réglementaire paneuropéenne aux turbulences qui agitent actuellement les marchés", commente le Financial Times. Un argument que retourne Brian Lenihan, le ministre des Finances irlandais, en expliquant qu'en l'absence de système de régulation européen il est du devoir et de la responsabilité d'un Etat membre d'assurer la stabilité du système bancaire de son pays. "Des dépôts garantis par le contribuable présentent les mêmes caractéristiques que des bons du Trésor, ajoute The Independent. L'Irlande devient ainsi l'endroit le plus sûr en Europe pour placer de l'argent. C'est une sorte d'aide publique injuste, voire illégale." D'après le quotidien britannique, "l'initiative irlandaise risque de provoquer une réaction en chaîne en Europe".

Tout le monde ne pourra toutefois pas suivre l'exemple de Dublin. En Irlande, le montant des dépôts garantis représente à peu près deux fois le PIB. Mais, dans de nombreux pays, cette proportion est bien plus importante. Si la sécurité bancaire dépend in fine de la capacité des contribuables à rembourser les pertes éventuelles, alors la Suisse, le Benelux et d'autres sont mal partis, conclut The Independent.

Une Commission un peu trop atone

Malgré la crise financière, l’Union peine à rompre avec le mirage de l’autorégulation.

http://www.liberation.fr/economie/0101120344-une-commission-un-peu-trop-atone?xtor=RSS-450

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Il n'y a qu'à les laisser se casser la gueule et puis c'est tout.

Malgré la crise financière, l’Union peine à rompre avec le mirage de l’autorégulation.

Qu'est-ce que l'Europe a à voir là dedans?

Manquerait plus qu'on paye pour les excès anglais, irlandais et espagnol...  :rolleyes:

On a déjà perdu une dixaine de Mds d'€ avec les subprime américaines, c'est bon.

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Ceux qui s'immaginent que la crise est finie se mettent les doigts dans l'oeil.

On assiste à une chute de la valeur des actifs lorsque ceux-ci sont virtuels, ce qui représente un sacré paquet dans l'économie aujourd'hui. D'autre part tout ceux qui sont en difficulté vont devoir vendre des actifs pour sortir la tête de l'eau mais ceux-ci ne valent ... rien.

Tout ça chutant, il va y avoir une décollecte massive des fond commun de placement genre SICAV et autres qui ne fait que commencer. Si les rendements sont de moins quelque chose, autant placer ses économies à la caisse d'épargne, et c'est exactement ce qui se passe d'ailleurs.

D'où encore moins de liquidité pour acheter les actifs plus ou moins virtuel... on connait la suite.

Donc ça va continuer à chuter, pas d'illusion, mais la seule chose que je dit c'est que ça n'a pas une si grande importance. C'est du virtuel qui se casse la gueule, on s'en fout, juste faire gaffe à ne pas jetter "l'économie réelle" avec l'eau du bain.

Bon, ce qui n'est pas virtuel c'est tous les gratte-papier qui vont se retrouver au chomdu' mais ça, chacun ses petit soucis (ils pleuraient pas trop lorsque la "brick and mortar economy" délocalisait en Chine hein?) . Ils voudraient pas qu'on paye pour les remettre dans leur Jaguar aussi non? En fait si: c'est ce qu'ils voudraient.

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Ceux qui s'immaginent que la crise est finie se mettent les doigts dans l'oeil.

On assiste à une chute de la valeur des actifs lorsque ceux-ci sont virtuels, ce qui représente un sacré paquet dans l'économie aujourd'hui. D'autre part tout ceux qui sont en difficulté vont devoir vendre des actifs pour sortir la tête de l'eau mais ceux-ci ne valent ... rien.

Tout ça chutant, il va y avoir une décollecte massive des fond commun de placement genre SICAV et autres qui ne fait que commencer. Si les rendements sont de moins quelque chose, autant placer ses économies à la caisse d'épargne, et c'est exactement ce qui se passe d'ailleurs.

D'où encore moins de liquidité pour acheter les actifs plus ou moins virtuel... on connait la suite.

Donc ça va continuer à chuter, pas d'illusion, mais la seule chose que je dit c'est que ça n'a pas une si grande importance. C'est du virtuel qui se casse la gueule, on s'en fout, juste faire gaffe à ne pas jetter "l'économie réelle" avec l'eau du bain.

Bon, ce qui n'est pas virtuel c'est tous les gratte-papier qui vont se retrouver au chomdu' mais ça, chacun ses petit soucis (ils pleuraient pas trop lorsque la "brick and mortar economy" délocalisait en Chine hein?) . Ils voudraient pas qu'on paye pour les remettre dans leur Jaguar aussi non? En fait si: c'est ce qu'ils voudraient.

Hola! Amigo du calme !

Si ces pourris comme tu le dis se cassent la gueule et que le prolo comme toi et moi retire toutes ses billes de sa banque , il se passe quoi ?

Allons, la priorité est que les Etats (Banques centrales devrai-je dire) fassent le boulot de ces connards qui se sont vautrés, après on s'occupera d'eux (voeux pieux peut être !)

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@C7

Y a pas de virtuel ... même si ça peut paraitre rassurant pour toi.

De plus tu oubli qu'il n'y a pas une crise mais deux crises.

- Une crise financière - ce que tu appelles virtuelle, même si c'est bien de richesse réel dont il s'agit -.

- Un crise économique.

Et la première n'est qu'une conséquence de la seconde. Dans le sens ou c'est le ralentissement économique qui a déclenché la cascade de défaillance de crédit, crédit basé sur une croissance X, qui ne s'est pas réalisé.

La crises économiques - économie réelle comme tu l'appelles -  ... elle est liée a divers phénomènes dont le renchérissement des matières premières, les problèmes de maturité économique des régions anciennement moteur de croissance etc.

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Hola! Amigo du calme !

Si ces pourris comme tu le dis se cassent la gueule et que le prolo comme toi et moi retire toutes ses billes de sa banque , il se passe quoi ?

Allons, la priorité est que les Etats (Banques centrales devrai-je dire) fassent le boulot de ces connards qui se sont vautrés, après on s'occupera d'eux (voeux pieux peut être !)

J'ai pas dit "pourri" et je suis calme.  =)

Il faut effectivement faire attention et le risque n'est pas nul. Par contre se méfier aussi de ceux qui gigottent avec le spectre de 1929: ce sont bien souvent ceux-là même qui veulent garder leur Jaguar.

Non: les banques de dépot genre BNP et même SG maintenant qu'ils ont liquidé les actifs pourris sont viables et ne risquent pour ainsi dire rien. Par contre il ne faut surtout pas mettre le doigt dans les banques qui se financent sur le marché en ayant uniquement la valeur de leurs actifs virtuels comme carte de visite.

Le risque est moindre de laisser couler toute la bulle virtuelle une bonne fois pour toute que de se retrouver propriétaire de dettes monstrueuses qui ne nous appartiennent pas. Même si ça secoue un peut au début.

J'espère pour les ricains que le congrès va refuser une fois de plus le plan Paulson (la 1ère fois c'était dans la poche aussi). Et puis je serais curieux de voir ce que ça donnerait, un peut d'action et d'adrénaline que diable!  ;)

Edit: vu G4lly

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Faudrait que nos elites fassent gaffe de ne pas se planter encore une fois: je sais que c'est pas représentatif, mais partout autour de moi rien qu'a l'évocation qu'on pourrait payer des taxes pour renflouer les traders, la moutarde nous monte au nez  =(

Dexia et Fortis c'est déjà trop!

Moi je préfère que mon pognon parte en fumée plutot qu'il serve a renflouer le casino.

De toute façon nos comptes en banque sont garanti a hauteur de 70K€, c'est beaucoup plus que ce que la plupart des gents possèdent.

L'immobilier a augmenté au delà du raisonable pandant des années et on se ruinait juste pour se loger, c'était considèré comme très bien. Et maintenant que ça baisse enfin, c'est une catastrophe ? c'est de la provocation ou quoi ?

Qu'on laisse le chateau de carte se casser la gueule, l'économie réelle, après quelques mois de difficultés ne s'en portera que mieux.

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Une description du plan de sauvetage

Image IPB

Maintenant soit dit en passant même si le plan est discutable, la crise n'est pas que virtuelle...

Rappel la plupart des entreprises achètent des produite, éventuellement les transforment, et les revendent. Elles Achètent à crédit, paiement à 30, 60, 180 ou 360 jours. Elles vendent de même à 30, 60, 180 jours, etc.

Dans la plupart des cas elles sont incapables de se financer, autrement dit dans une situation de restriction du crédit, elles ne savent pas payer comptant, autrement dit il va y avoir un net ralentissement de l'économie, faillites en cascades, parce que les fonds propres c'est de l'histoire ancienne... Elles essaieront de se faire payer cash, mais la plupart des entreprises n'y arriveront pas...

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De toute façon nos comptes en banque sont garanti a hauteur de 70K€, c'est beaucoup plus que ce que la plupart des gents possèdent.

C'est mal connaitre l'épargne des français :)

Faudrait que nos elites fassent gaffe de ne pas se planter encore une fois: je sais que c'est pas représentatif, mais partout autour de moi rien qu'a l'évocation qu'on pourrait payer des taxes pour renflouer les traders, la moutarde nous monte au nez  =(

Dexia et Fortis c'est déjà trop!

Dexia Natixis ... c'est rigolo mais les banque les plus frapper sont les récement privatisé :lol: ... qu'il va falloir en parti renationnaliser de fait. J'adore.

Dexia ... c'est la banque des collectivité local super rentable tant qu'elle était publique. Al'époque on pensait faire un gros secteur banquaire publique "safe" avec les caisse d'épargne la banque postale et les caisse d'épargne ...

La parti rester publique La poste est aujourd'hui la banque considéré la plus sure :)

Et celle privatisée ... a du être quasi re-nationalisé. Ca nous a couté 1Md€ ... plus le manque a gagné de la privatisation ... ca fait cher la privatisation a la con. J'ai comme l'impression que la privatisation de la poste va attendre un peu :lol:

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De plus tu oubli qu'il n'y a pas une crise mais deux crises.

- Une crise financière - ce que tu appelles virtuelle, même si c'est bien de richesse réel dont il s'agit -.

- Un crise économique.

Et la première n'est qu'une conséquence de la seconde. Dans le sens ou c'est le ralentissement économique qui a déclenché la cascade de défaillance de crédit, crédit basé sur une croissance X, qui ne s'est pas réalisé.

Non.

Il existe bien deux crises mais la crise financière précède la récession qui arrive.

Le problème des subprimes est un problème de micro-économie qui est arrivé alors la situation était à la pleine croissance. Cette crise a des effets mondiales car des banques ont misé sur ce système et ce n'est pas tant leur perte mais la confiance que l'on a dans ces banques en sachant qu'elles sont mouillées. Comme les banques sont "interconnectées", tout le monde est mouillé.

Les subprimes, c'est un mini-détonnateur qui met par réaction en chaîne allume de plus gros détonnateurs (mais pas la bombe elle-même).

La crise de confiance issue de l'épisode des subprimes instaure la méfiance alors que la croissance pour s'entretenir a besoin des investissements (à conditions faciles). La croissance regroupant autant l'investissement dans des entreprises (prets), dans l'immobillier, ou la spéculation à la hausse qu'il y a eu dans tous les secteurs financiers.

La crise financière de confiance a impliqué une crise financière de l'investissement qui impacte l'économie réelle et nous fait entrer en récession. La récession suit la crise financière.

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C'est mal connaitre l'épargne des français :)

Dexia ... c'est la banque des collectivité local super rentable tant qu'elle était publique. Al'époque on pensait faire un gros secteur banquaire publique "safe" avec les caisse d'épargne la banque postale et les caisse d'épargne ...

C'est mal connaître cette banque ..  :lol:

Ce n'est qu'une activité parmis d'autres chez Dexia.

Si les banques belges ont coulé en premier, c'est pour deux raisons:

- elles pèsent moins donc face à une crise elles ont moins de fonds potentiellement dispo,

- ce sont les effets de la dérèglement belge sur le secteur financier.

Les actions financières chez Dexia étaient très simples, sans beaucoup de contrôles

Par ailleurs, la banque a elle-même investit sur des secteurs osés (mais donc qui en temps de croissance, rapportent beaucoup plus)

Fortis est du même type.

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Invité barbaros pacha

N'importe quoi ...

Comme si Johnson avait une responsabilité à cette crise, sachant, en plus qu'on a eu une récession dans les années 80-début 90. (Période Reagan - Bush père)

D'un côté il a la vista d'une huitre, et de l'autre il est lu par les grands comptes qui suivent ses prêches car c'est un visionnaire reconnu... :lol: , BCP, t'es impayable.

C'est un peu prés a l'époque de Jonhson que commence le capitalisme sauvage, sa a continuer ainsi jusqu'a aujourd'hui..

Ils payent mes séminaires 8000 Euros, j'envois une facture a EDF... =)

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C'est mal connaitre l'épargne des français :)

Si, au niveau des comptes à vue, 70000€ (100000 en fait) c'est déjà pas mal.

Après on passe dans les systèmes de placement collectif et on ne nous en parle pas, ou plutôt si: on tiens des propos lénifiant comme quoi les assurances vie c'est du béton bla, bla, bla mais n'en croyez rien, c'est du pipeau.

Elles vont prendre une claque. Pas un crack parce que c'est pas très liquide ces choses là, mais un désinvestissement massif et progressif, une fuite vers la qualité. Et ça va faire mal car les montants sont énormes.

Je vous le dit, faites en ce que vous voulez: vous verrez.

En attendant c'est loin d'être con d'utiliser le livret A pour les entreprises au delà des hurlements réflex de Pavlov de ces abrutis de g... du camp opposé.

Parce que ouvrir le livret A et ses garantis à tous, puis utiliser la ressource pour assurer le service minimum du système qui est en train de s'effondrer (de manière réglementé donc) peut être un mode dégradé parfaitement intelligent en attendant que le chateau de carte touche le fond. Je verrait bien un systéme avec la DRIRE qui assurerait une partie du traitement des dossiers avec en plus des système de solidarité inter-entreprise.

Franchement, AMA le risque est moindre de s'organiser pour que l'effondrement de la bulle se fasse avec le moins d'impact possible sur l'économie réelle,

plutôt que de vouloir la sauver et prendre le risque de se retrouver avec des centaine de milliard de dollars d'ardoise à éponger pour notre pomme.

Vous imaginez le risque pour les ricains s'ils se retouvent avec les 700 milliards de $ sur le dos parce que tout se casse la gueule et qu'il n'y a rien de bon à récupérer? Une centrale nucléaire c'est 4 milliard de $.

Vlam: 175 centrales nucléaires en fumée... pour rien... De quoi assurer l'autosuffisance américaine!

Franchement, le risque semble énorme. Encore plus que si on laisse le crack se faire avec des systèmes de secourt temporaires en mode dégradé pour assurer le backup.

Dexia Natixis ... c'est rigolo mais les banque les plus frapper sont les récement privatisé :lol: ... qu'il va falloir en parti renationnaliser de fait. J'adore.

Dexia ... c'est la banque des collectivité local super rentable tant qu'elle était publique. Al'époque on pensait faire un gros secteur banquaire publique "safe" avec les caisse d'épargne la banque postale et les caisse d'épargne ...

La parti rester publique La poste est aujourd'hui la banque considéré la plus sure :)

Et celle privatisée ... a du être quasi re-nationalisé. Ca nous a couté 1Md€ ... plus le manque a gagné de la privatisation ... ca fait cher la privatisation a la con. J'ai comme l'impression que la privatisation de la poste va attendre un peu :lol:

Et le Crédit Lyonnais, banque publique?  =D

N'importe quoi; c'est pas une question politique de publique/privé. C'est une question de mode de gestion c'est tout.

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Les 700 milliards ne pourront jamais être une perte sèche.Il existe une incertitude généralisé sur la valeur des titre basé sur des subprimes donc leur valeur actuel est pour le marché  de zero.Ce qui signifie que les banques qui ont dans leurs actifs ce type de produits voie leurs actifs fondrent.Plus personnes ne veut prêter à personne parce que tout le monde est trop occupé à essayer de récupérer ses pertes et de toute façon les autres partenaires risquent de couler d'un moment à l'autre.

Mais une fois que ça se calmera, ces titres devraient reprendre un peu de valeur.Dire que ce sera une opération bénéficiaire est sans doute trop optimiste mais c'est pas non plus 700 milliards par la fenêtre.

En plus, va falloir arrêter de se faire des illusions sur "l'économie réelle".Si il y a plus de crédits, y plus d'économie.Point barre.

http://www.project-syndicate.org/commentary/feldstein4/French

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En plus, va falloir arrêter de se faire des illusions sur "l'économie réelle".Si il y a plus de crédits, y plus d'économie.Point barre.

y a toujours du crédit, mais beaucoup moins et surtout en quantité insuffisante pour entretenir la croissance.

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