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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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Impacts sur les programmes de Défense.

http://www.slate.fr/story/8959/la-liste-des-projets-militaires-insenses

La liste des projets militaires en danger

Les Etats-Unis ont décidé d'alléger l'énorme budget du Pentagone. D'autres pays revoient à la baisse leurs projets trop ambitieux.

Après le chasseur américain F22, de nombreux autres matériels militaires dernier cri sont menacés dans le monde par les restrictions budgétaires. Voici une liste non exhaustive.

Type 45 Daring Class Destroyer

Pays: Grande-Bretagne

Budget: 7,3 milliards d'euros pour six bâtiments de guerre

Etat: retardé

Le projet: Présenté comme «le navire de guerre le plus perfectionné au monde» par le fournisseur de l'armée BAE Systems, le T45 est la plateforme de défense aérienne nouvelle génération de la Royal Navy, la marine britannique. Ces contre-torpilleurs (destroyers) seront armés grâce au nouveau système PAAMS (Principal Anti-air Missile System), dont les missiles surface-air Aster sont conçus pour détruire une cible de la taille d'un poing quand ils sont tirés à plus de 30 km, à une vitesse de 1.020,87 mètres/seconde, soit trois fois la vitesse du son.

Mais les problèmes de ce destroyer sont presque plus nombreux que ses qualités tant vantées. Le T45 a subi de nombreux retards et dépassements de budget. En fait, le projet accuse deux ans de retard. Son surcoût représente 29 % du coût estimé au départ. A la fin de l'année dernière, la Grande-Bretagne s'est précipitée pour mettre en service le HMS Daring, son premier T45. Il ne possède pas encore de système de missile, ce qui est pour le moins paralysant. En outre, il ne sera pas entièrement opérationnel avant la fin 2011. Des rapports récents suggèrent que le ministère britannique de la Défense souhaite mettre à l'eau un T45, dans la Tamise, à l'occasion des J.O. d'été de 2012, en vue de prévenir tout attentat terroriste mené depuis les airs.

Missile Ballistique SS-NX-30 BOULAVA Lancé par Sous-Marin

Pays: Russie

Budget: 350 millions d'euros; dépassement probable

Etat: en stand-by

Le projet: Le ministre russe de la Défense espère que son missile sera opérationnel d'ici fin 2009. Mais même après 10 ans de travaux, on ignore encore si les problèmes ont été résolus. Une variante du missile terrestre Topol-M, le Boulava est un projectile à trois étages ayant une portée théorique de 8.000 kilomètres. Il serait doté d'une protection renforcée contre les interférences électromagnétiques, physiques et radioactives, et serait capable d'opérer des changements de trajectoire en vol. Certains de ses admirateurs le disent tout simplement imparable.

Le Boulava peut transporter jusqu'à 10 têtes nucléaires, portant chacune une charge de 150 kilotonnes. Il a été créé en partie pour moderniser l'armement maritime qui compose l'arsenal nucléaire de la Russie, mais surtout pour rétablir la fierté nationale et réinstaurer la confiance après l'instabilité politique et économique des années 90. Le seul inconvénient de ce missile est peut-être tout simplement qu'il ne fonctionne pas. Sur les 11 tests de vol du Boulava, six vols - dont le dernier réalisé au mois de juillet - se sont avérés des échecs. Projet à revoir, donc.

Les projets 085 et 089

Pays: Chine

Budget: inconnu

Etat: en cours de développement

Le projet: Par le passé, les Chinois avaient envisagé de réaliser un projet de porte-avions. Ils avaient même acheté des porte-avions datant de l'époque soviétique dans le but de les démonter et de les examiner. La Chine a fait des vagues, au mois d'avril, quand elle a annoncé son ambitieux projet de construire ses propres «grands navires de combat de surface» ainsi que d'autres systèmes d'armes navales sophistiqués dans le cadre d'une énorme campagne de modernisation continue. Pékin affirme que deux porte-aéronefs seront prêts d'ici dix ans: un engin de taille «moyenne» pesant 60.000 tonnes (le «Projet 085») d'ici 2010, qui devrait accueillir entre 30 et 40 chasseurs chinois J-10 - ou de 10 à 20 chasseurs russes Su-33 -, et le nec plus ultra (le «Projet 089»), un super-porte-avions nucléaire de 93.000 tonnes d'ici 2020!

Mais la Chine y arrivera-t-elle? Les détracteurs de ces projets considèrent que le pays n'a ni la technologie, ni les compétences, ni le temps pour réaliser ses objectifs. On peut imaginer qu'elle réussisse à mettre au point un petit porte-avions à une date relativement proche (une exposition de matériel militaire qui a eu lieu le 4 juillet présentait des maquettes ayant une forte ressemblance avec le bateau classe Admiral Kuznetsov soviétique. Cependant, ce type de porte-avions n'est pas équipé des catapultes à vapeur nécessaires pour lancer les avions plus lourds et plus sophistiqués depuis la plateforme. Il faudrait que les Chinois conçoivent un tel système en partant de zéro ou qu'ils adaptent leur technologie «maglev». Ces projets, qui impliquent beaucoup d'argent, sont potentiellement synonymes d'insuccès et générateurs de pertes.

Deuxième porte-avions

Pays: France

Budget: 3,2 milliards d'euros; dépassement probable

Etat: en stand-by

Le projet:

La marine de guerre française souhaite vivement acquérir un second porte-avions pour en remplacer deux qui ont été démantelés ces dernières années. Le Clemenceau bourré d'amiante (voir photo) a été retiré de la circulation en 1997. Son frère jumeau, le Foch, a été vendu au Brésil en 2000. Avec un déplacement de 75.000 tonnes, le Porte-avions 2 (PA 2), sera vraisemblablement doté de moteurs électriques et devrait être assez spacieux pour porter environ 50 aéronefs. Au départ, le projet est né dans le cadre d'une co-initiative de la France et de la Grande-Bretagne. Mais le président Sarkozy a rompu cet accord l'an dernier, expliquant qu'il ne prendrait pas de décision définitive concernant la commande d'un nouveau porte-avions avant 2011.

Certains critiquent cette décision du président français, estimant que reporter le projet PA 2 laisserait la France sans porte-avions lorsque le Charles de Gaulle sera réarmé en 2015. En réalité, il se peut que ce retard joue en faveur de la France. La conception du PA 2 devait reposer sur celle de l'expérimental Queen Elizabeth: une architecture impopulaire qui excluait toute possibilité de moteur nucléaire.

De nouvelles études sur la conception du porte-avions laissent penser que la France est tout à fait susceptible de ne pas accepter la conception britannique, et de choisir une conception complètement nouvelle afin d'y intégrer toutes les caractéristiques qu'elle souhaitait initialement. Petit hic: le pays a alloué un budget ne dépassant pas les 195 milliards d'euros pour les dix années à venir. Or 30 % de cette somme aura déjà été dépensée d'ici à ce que Nicolas Sarkozy se décide.

Avion de transport A400 M

Pays: européens

Budget: 19,25 milliards d'euros

Etat: en danger

Le projet:

Conformément à un contrat accordé à EADS (le géant européen de l'aérospatial et de la défense), l'avion de transport militaire A 400 M est en cours de fabrication pour neuf pays. Cet avion possède quatre turbopropulseurs (les plus gros jamais construits en Occident nous dit-on). Il est capable de décoller et d'atterrir sur des pistes courtes. Par ailleurs, il devrait pouvoir transporter 120 soldats entièrement équipés pour le combat, jusqu'à 66 civières pour évacuer les blessés, ou neuf palettes de fret militaire.

Mais cet appareil polyvalent n'est pas près de décoller. Environ deux cents A 400 M ont été commandés. D'une part, cela fait quatre ans que le projet aurait dû être bouclé et, d'autre part, il accuse un surcoût avoisinant les 5 milliards d'euros. Les neufs clients qui attendent d'être livrés pourraient bien annuler leur commande, obtenir un remboursement partiel de 6 milliards d'euros et réinvestir dans des C-130J américains, beaucoup moins chers. Mais ils ne le feront pas, car, bien que le contrat ne contienne pas une clause explicite «Achetez européen», c'est l'occasion pour l'Union de prouver qu'elle tient la route en matière de défense. Tant il est vrai que la route risque d'être un peu plus longue que prévu.

Brian Fung

Traduit par Micha Cziffra

Image de Une: Le porte-avions à propulsion nucléaire français Charle de Gaulle  Reuters

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http://www.slate.fr/story/9081/les-agences-de-notation-rien-na-encore-ete-fait

Agences de notation: rien n'a été fait

L'irresponsabilité et le conflit d'intérêt restent la norme.

Imagine-t-on en matière de sécurité pharmaceutique et plus largement sanitaire, que la mise sur  le marché d'un médicament ou d'un produit dépende quasi-exclusivement de la publication, dans un choix restreint de quatre journaux, d'un «publi-rédactionnel sommaire»? Qui soit, en outre, intégralement payé par le laboratoire (ou producteur) lequel obtiendrait ainsi l'autorisation de mise sur le marché? Imagine-t-on ce que pourraient être les relations entre de grands laboratoires (ou producteurs), leurs grossistes (ou distributeurs) et ces «journaux»? Imagine-t-on un pays où il n'y aurait d'organe de presse que gratuit, sommaire, et obligatoire? Sans Internet...

C'est pourtant la situation des agences de notations dans la planète finance.

Pour le comprendre déroulons le parallélisme qui existe entre les agences de notation et les organes de presse. Aux Etats-Unis, d'ailleurs, les dites agences sont couvertes par le deuxième amendement à la Constitution et bénéficient des «privilèges» de la presse... mais pas de ses contraintes: le «droit de réponse » ne leur est pas applicable. Elles ont l'avantage de  «l'indépendance» mais sans la responsabilité.

1. Le métier des agences

Une agence a pour ambition et métier de rassembler des éléments d'information au sujet d'un objet financier donné, et d'en tirer une opinion résumée. Les éléments collectés peuvent être publics; ils sont souvent «privés» - non publics - et, dans ce cas, l'agence prend l'engagement de ne pas les diffuser sans l'accord du «producteur» (ici l'émetteur).

2. L'utilité sociale des agences

Un grand nombre d'agents économiques utilisent les opinions ainsi émises pour appuyer leurs décisions financières.

3. La rémunération des agences

Les agences sont exclusivement rémunérées par les émetteurs des produits sur lesquelles elles opinent. Ces rémunérations sont relativement rigides - des «barèmes» existent, offrant une flexibilité faible. Les opinions étant publiques, leurs utilisateurs en bénéficient gratuitement.

Il est arrivé que des agences notent un produit sans consulter son émetteur et, a fortiori, sans donc être rémunérées par lui. Cette pratique, qualifiée de «notation sauvage», est généralement tenue pour suspecte - comme l'indique l'adjectif employé (en anglais: «wild notation»).

Les agences de notation sont comme des journaux «gratuits». Seuls les annonceurs les rémunèrent. Ce modèle économique a été implicitement confirmé par le G20 du 2 avril 2009 et explicitement par ses suites en Europe et aux Etats-Unis.

4. Le privilège des agences

Les autorités prudentielles font dépendre des notes attribuées par les agences les exigences de solvabilité (et plus largement prudentielles) qu'elles exigent des intermédiaires financiers qui font usage, pour compte propre ou compte de tiers (leurs clients), des produits ainsi notés.

Les agences de notation sont des «gratuits à lecture obligatoire» pour les populations de la finance.

5. Le monopole des agences

Les autorités limitent le nombre et les capacités des agences. Drastiquement.

Les agences de notation sont des «gratuits oligopolistiques à lecture obligatoire».

6. La concision des agences

Les agences résument leurs opinions dans une «note», sur une échelle qui comporte une vingtaine de graduations, échelle unique au demeurant pour des produits d'une immense variété. Cette «note» est la seule chose dont on besoin les lecteurs/utilisateurs - il ne leur est jamais demandé de vérifier par quel cheminement la note a été retenue, et très rares sont ceux qui prennent le temps et l'intelligence de le faire. Seuls donc l'émetteur du produit noté et les distributeurs de celui-ci sont-ils intéressés dans le résultat de cette mécanique: de la note dépendent les décisions des acheteurs potentiels du produit noté.

Les agences de notation sont des «gratuits oligopolistiques à lecture obligatoire ne publiant que les résumés de leurs articles».

Cette comparaison s'applique à la totalité des notations publiées par les agences (tous produits confondus), et par l'usage qu'en font la quasi-totalité des professionnels de la finance. Que, dès lors, la directive européenne récente se contente de prévoir un enregistrement et une surveillance des agences ne rassure que fort modérément. Il faut un contrôle, non des agences, mais de leurs productions - les notes, et leurs méthodes. Il faut construire une vraie responsabilité des agences sur leur production - et, comme l'on sait bien qu'elles ne pourront supporter le premier sinistre, il leur faut une assurance - et, puisque même l'assureur américain AIG du temps de sa splendeur n'aurait pas pris le risque d'une telle garantie.

Il est temps que les autorités changent fondamentalement la donne dans ce secteur.

- Soit par une nationalisation explicite et assumée - comme en matière sanitaire: à bien public, risque public.

- Soit par l'organisation du pluralisme et de débats, et l'imposition de sanctions lorsque des erreurs apparaissent - comme en matière de biens de consommation «courante» (les jouets, par exemple)

Pour l'instant nous n'avons que le moins bon de chacun de ces deux mondes.

Diogène

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Signe de reprise, la crise est passée, les vieilles habitudes reprennent. Il serait bon d'en nationaliser un  paquet...

http://www.slate.fr/story/9207/gouvernements-et-opinion-ne-font-pas-peur-aux-banquiers

Les banquiers n'ont peur ni de l'opinion, ni des politiques

Les menaces et les rodomontades n'effraient personne dans le monde de la finance. L'impunité et l'arrogance règnent.

Le retour des bonus dans les banques: tout le monde en parle.  La nouvelle a fait mouche des deux côtés de l'atlantique.  Dans les milieux politiques, les médias, le monde industriel, un consensus est né, il faut dénoncer ces pratiques immorales.

Mais rappelez vous, il y a à peine quelques mois de cela, les financiers brandissaient le spectre de la dépression de 1929, il fallait à tout prix éviter que le même scénario se reproduise. Un seul mot d'ordre émergeait: sauver le système bancaire indispensable au financement global de notre économie. C'était avec des trémolos dans la voix et la prose enflammée que les financiers et autres experts de la place ont réussi à tous nous convaincre.

Qui aurait pu croire à l'époque que les injections massives de la manne publique allaient servir six mois plus tard à financer les bonus des traders et des dirigeants de ces groupes bancaires. Personne n'aurait osé invoquer une telle issue!  D'ailleurs, les politiques avaient averti, la finance se devait de se montrer irréprochable. Après les versements des aides publiques, plus question de voir des rémunérations excessives. En France, Nicolas Sarkozy avait annoncé la fin des bonus exorbitants et des parachutes dorés. En même temps, il nommait René Ricol, médiateur du crédit pour s'assurer que l'aide publique aux banques servait bien au financement de l'économie. Et on s'acheminait, croyait-on vers une ère nouvelle : la moralisation du capitalisme...

Mais, preuve que les menaces n'effraient personne dans le monde de la finance. Les grandes banques à peine sorties de leurs soi-disant marasme financier reprennent leur train de vie d'antan, mais cette fois-ci avec une nouvelle donne: les rémunérations de leurs cadres sont désormais déconnectés de leurs résultas financiers.

Ainsi, Merrill Lynch qui avait enregistré 28 milliards de dollars de pertes a versé 3,6 milliards de dollars de bonus à ses cadres dirigeants. Même chose pour Citigroup qui a versé 5,3 milliards de dollars de primes pour près de 27 milliards de pertes. Autre cas, Goldman Sachs a déjà mis de côté depuis le début de l'année 11,3 milliards de dollars en prévision des bonus à verser à ses traders. L'année dernière, la banque avait distribué 4,8 milliards de dollars de primes soit plus du double de son bénéfice (2,3 milliards de dollars). En France, BNP Paribas a provisionné pour payer ses «élites» un milliard d'euros après avoir été renfloué par l'Etat à hauteur de 5,1 milliards d'euros.

Les banquiers sont, sans aucun doute, les grands gagnants de cette crise alors que c'est pourtant leur exubérance (comprendre leur «rapacité» et leur «stupidité») qui ont fait péricliter le système financier et avec lui l'ensemble de la sphère économique. Contrairement à la crise de 1929, les Etats ont payé les erreurs des financiers de suite, sans contrepartie. C'est pourquoi, aujourd'hui les dirigeants de banques se considèrent désormais «irremplaçables», perdent pied avec la réalité, et se rémunèrent en conséquence avec le plus grand des cynismes. Responsables mais pas coupables, ils affichent désormais leur ambition en matière de rémunération. Ils n'ont plus rien à craindre, aucune épée de Damoclès, à peine quelques conseils proférés par les pouvoirs publiques à entendre et quelques articles irritants à lire. Alors pourquoi s'en priver ?

Mais, pour tous ceux qui ne travaillent pas dans la finance (nous sommes assez nombreux), quelques incompréhensions subsistent. On nous annonçait une crise sans précédent, un système financier qui allait devoir se réformer pour se reconstruire sur des bases plus saines. On nous expliquait la fin d'un monde, celui des excès. Depuis lors, on entendait parler de ci de là, de finance socialement responsable, d'investissement durable, etc...

Et puis soudain, les beaux slogans sont remballés, les marchés repartent à la hausse, les financiers reprennent  les bons vieux principes du passé. Plus aucune envie finalement de changer quoi que ce soit. La belle époque n'est pas si loin, le souvenir reste encore trop palpable de cette période bénie où les bonus coulaient à flots, difficile d'y échapper. On ne change pas un système qui rapporte si facilement. Le principe de la finance de marché est imparable: les banquiers placent l'argent des autres et se rémunèrent grassement sur les bénéfices engendrés par ces placements.  Et si les marchés reculent ? et bien in fine, c'est le client qui perd.

Reste que les dégâts dans notre économie sont bien présents eux aussi, le chômage est reparti de plus belle, le niveau de vie global se dégrade, les perspectives économiques sont moroses.  Alors tout ça... pour ça? Difficile de se dire que les banquiers sont sortis d'affaire aussi facilement et rapidement, alors que la facture qui se présente à l'économie réelle commence par être bien pesante. Si les recommandations du G20 n'ont servi à rien, peut-on espérer l'émergence d'une nouvelle prise de conscience internationale avec des mesures concrètes? A ce stade, seule la pression citoyenne pourra faire bouger les lignes et encore, il est clair que la volonté politique, si elle existe, n'y suffit plus.

Oriane Claire

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  • 2 weeks later...

Un article intéressant relayé par Paul Jorion.

http://www.pauljorion.com/blog/?p=4303#more-4303

QUADRATURES DU CERCLE

C’est avec des mots choisis que les temps prochains nous sont contés. « USA : le patron de la banque centrale mise sur une reprise à court terme » titrait hier encore une dépêche d’agence, à propos de la réunion des banquiers centraux de Jackson Hole (Wyoming) ; mais seule la lecture de celle-ci nous apprenait toutes les réserves que Ben Bernanke mettait à la réalisation de cette perspective, ainsi que la modestie de la reprise pour laquelle il formulait ses vœux. Au fil de la lecture des titres de la presse internationale, il est flagrant de constater combien de nombreux journalistes, ces temps-ci, aimeraient bien pouvoir annoncer de bonnes nouvelles. A leur décharge, ces titres de leurs papiers ne sont généralement pas rédigés par eux-mêmes, mais par les secrétariats de rédaction, ou les desks pour les agences.

Au-delà des phrases alambiquées qui sont employées par les « décideurs » pour annoncer la suite des événements, que les médias reproduisent, effets de leurs recherches soutenues de la formule qui pourra signifier que cela repart, alors que ce n’est pas encore le cas, un fait est considéré comme assuré et ne fait l’objet d’aucun débat : l’économie devrait redémarrer, mais le chômage va encore progresser. Ne cherchez pas dans leurs propos une explication à ce phénomène singulier, vous n’en trouverez pas ! Tout au plus vous sera-t-il explicité qu’il y a un temps de latence (du à l’écoulement des stocks, nous disent-ils), que c’est normal et c’est comme cela, et puis que cela ira mieux ensuite. Nul part la croissance qui nous est promise est analysée. D’où proviendra-t-elle donc ? Mystère, son moteur n’est pas décrit, le secteur d’activité qui en sera responsable pas cerné. Les plus explicites des commentateurs procèdent par élimination et, après avoir en premier lieu tous biffé d’un trait la relance par la consommation, en arrivent à la même conclusion : ce sont des exportations que viendra la délivrance, sans hélas préciser quels seront les pays importateurs ! Dans un premier temps, la Chine avait été chargée de cette lourde mission, mais l’accumulation de ses propres problèmes a fait réfléchir. On en est à l’Amérique Latine, excusez-nous du peu ! En réalité, la seule croissance que l’on connaît est celle des services financiers, et l’on s’attend – des hausses notables étant déjà constatées dans le secteur des « commodities » (matières premières, dont les énergétiques et les alimentaires), alors que l’économie est en pleine récession – à une nouvelle flambée des prix. Une relation de cause à effet serait-elle envisageable entre les deux ?

Le discours sur le chômage fait donc l’objet d’une unanimité pas vraiment rassurante, mais le mot qui fâche n’est pas encore prononcé. Il n’est pas encore explicité que celui-ci va inévitablement être structurel pour partie, une manière de dire permanent ou, tout du moins, très difficile à résorber. Car ce n’est pas la « prime à la casse », dont le gouvernement américain vient d’ailleurs d’annoncer la fin, qui va régler durablement les problèmes (également structurels) de l’industrie automobile, par exemple. Et, d’une manière générale, rien ne va venir efficacement contrarier l’essor industriel des pays « émergents », ainsi que ses conséquences sociales dans les pays « développés », si la reprise est au rendez-vous, même faiblement. Par ailleurs, les économistes reconnaissent que les ménages vont continuer d’avoir des « difficultés d’accès » au crédit (une expression anodine qui signifie insolvabilité accrue des uns et durcissement des conditions de prêt des autres), ils disent craindre que les particuliers, par précaution, vont consacrer d’avantage leur revenu à l’épargne qu’à la consommation. Dans ce panorama peu engageant, le haut niveau persistant du chômage ainsi que la faiblesse de la consommation sont déplorés par des commentateurs navrés, mais il n’est pas encore parlé de la poursuite de la montée des « nouveaux pauvres ». Cela va venir, car on va vite reparler de la fracture sociale.

Le cas de la Chine, bien qu’irrésistible troisième puissance économique mondiale, surprendra peut-être. La situation de l’emploi y est déjà qualifiée par les autorités compétentes comme étant « très sérieuse », les statistiques officielles n’en offrant pourtant qu’un mauvais reflet. Dans des pays plus similaires aux nôtres, l’actualité regorge déjà de situations semblables. Au Japon, où les chômeurs deviennent des sans abris en nombre de plus en plus grand, en dégringolant sur la pente de la précarité. Le Parti Démocrate du Japon (DPJ), qui pourrait l’emporter aux prochaines élections, s’y est engagé à augmenter de 16.800 milliards de yens par an (125 milliards d’euros) les aides pour les familles, les chômeurs et les retraités, ce qui en dit long de sa vision de l’avenir économique du pays. « Le défi est de parvenir à construire un système social permettant à ceux qui ont un revenu instable de vivre grâce aux aides publiques », estime Jiro Yamaguchi, professeur à l’université de Hokkaido. Ainsi qu’à le financer, dans un pays où l’Etat est endetté plus qu’aucun autre pays développé, ce qui impliquera d’augmenter les impôts.

Une autre image impressionnante de la pauvreté et des difficultés grandissantes d’y faire face est donnée aux Etats-Unis, dans ce qui était le riche Etat de la Californie, où les prisons sont surpeuplées en raison de la sévérité avec laquelle sont réprimés des petits délits liés à la pauvreté. Arnold Schwarzenegger, le gouverneur, vient de déclarer que le système carcéral californien « s’effondre sous son propre poids », 150.000 personnes sont incarcérés, la population totale étant d’environ 37 millions d’habitants, chaque prisonnier coûtant 50.000 dollars par an, ce qui n’est plus dans les moyens de l’Etat…

En Espagne, pays européen où la récession est particulièrement profonde et la crise économique et sociale intense, mais qui était jusqu’alors peu endetté, le gouvernement a encore les moyens de multiplier les plans de relance. Axe principal, les grands travaux, qui vont bénéficier d’un nouveau plan de 6 milliards d’euros d’ici fin décembre. Principalement dans le réseau ferroviaire, après que le secteur de la construction ait déjà été secouru. Mais ce type de programme, aussi important soit-il, n’a qu’un temps (comme les primes à la casse). Il permet de gagner du temps, mais n’est qu’un substitut à une relance économique durable.

Dans l’immédiat, la question est donc, faute de mieux, de décider de nouvelles mesures publiques de relance, afin d’éviter que la crise sociale ne s’amplifie. En Italie, Emma Marcegaglia, la présidente de la Confindustria (l’organisation patronale italienne), vient de déclarer que la sortie de la crise sera « longue et difficile ». S’adressant au gouvernement, elle a poursuivi : « Il y a encore beaucoup de choses à faire, comme refinancer les aides sociales pour ceux qui perdent leur emploi, baisser les impôts et les cotisations sur les salaires dans les entreprises afin de donner plus d’argent aux salariés et plus d’efficience aux entreprises (…) Le pire est passé et le pays recommencera lentement à se redresser, mais il faudra des années pour revenir aux niveaux de production d’avant la crise ».

Retournons à Jackson Hole, dans le Wyoming, où la Federal Reserve de Kansas City a l’habitude de convier tous les ans les gouverneurs des banques centrales du monde entier. Le discours sur le thème « réflexions sur un an de crise » prononcé devant ses pairs par Ben Bernanke, président de la Fed, était annoncé et attendu. « Nous ayons évité le pire, de gros défis nous attendent encore » a-t-il d’abord dit une fois de plus, en explicitant ceux-ci cette fois-ci : « des tensions persistent sur de nombreux marchés financiers mondiaux, des pertes supplémentaires menacent des institutions financières, et de nombreux ménages et entreprises continuent d’éprouver des difficultés considérables à avoir accès au crédit ». Reconnaissant « un coût humain et économique énorme », il a à nouveau estimé que « la reprise économique devrait être relativement lente au début, le taux de chômage ne devant baisser que peu à peu de ses points hauts » (qui ne seront atteints qu’en 2010).

Les articles ont fleuri, en ouverture de la conférence, sur le thème : les banquiers centraux vont pouvoir souffler un peu dans une ambiance « casual », la première fois depuis deux ans, et profiter du splendide paysage offert par cette station rustique de montagne pourvue d’un centre de conférence. La liste des participants n’était pas secrète, et l’on a su que tout le gratin ou presque était là. Plus de discrétion a été de mise sur les échanges qui y ont eu lieu, hélas. On n’est pas banquier central pour rien ! Ce qui amène à se poser la vraie question suivante : serait-ce parce que l’on ne connaît pas leurs propos que l’on devrait en déduire qu’ils se sont dit des choses décisives ? Ou bien, la rencontre a-t-elle donné lieu à autre chose qu’à un exercice d’autosatisfaction, sur le thème « heureusement, nous étions là ! » ?

On peut tout de même remarquer que Mervyn King, le gouverneur de la banque centrale britannique, brillait par son absence et s’interroger à ce propos. La banque s’est en effet dernièrement singularisée en augmentant la mise de son programme d’achat d’actifs toxiques (passant celui-ci de 50 à 175 milliards de livres), alors que la publication des minutes de son Comité de politique monétaire a révélé que le gouverneur et deux de ses collègues auraient voulu aller au-delà, devant l’étendue de problèmes désormais inventoriés, et que leurs collègues majoritaires s’y étaient opposés. De peur d’effrayer les marchés, dit-on. C’est sur cette question que Andrew Balls, l’un des dirigeant du fonds d’investissement américain PIMCO, s’est exprimé sans fards dans les colonnes du Times britannique. Voici son commentaire à ce propos : « … le risque de faire trop peu est beaucoup plus élevé que le risque de faire trop. En outre, le manque de stimulus peut provoquer une perte de confiance dans la capacité des décideurs à soutenir le rétablissement… » (alors que le syndrome japonais est présent dans tous les esprits).

La grande prudence avec laquelle les banques centrales traitent de la poursuite de leurs mesures « non conventionnelles », à l’exception des Britanniques qui semblent ne pas avoir le choix, est significative des contradictions dans lesquelles elles sont placées. S’engager plus avant dans ce domaine serait nécessaire, mais le prix d’une telle décision risquerait fort d’être lourd à payer pour les gouvernements, en termes de réaction des marchés sur les taux obligataires et les cours de leurs devises. Tout donne donc l’impression que si les banquiers centraux sont si peu prolixes, c’est qu’ils n’ont pu grand chose de possible à annoncer.

Il est toutefois possible de relever les déclarations de Jean-Claude Trichet, président de la BCE, qui cultive la prudence désormais : « Je ne suis pas très à l’aise lorsque je constate que, parce que nous avons quelques ‘pousses vertes’ ici et là, nous disons immédiatement : ‘bien, nous sommes proches d’être revenus à la normale’ ».

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  • 3 weeks later...

http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/09/08/la-cnuced-milite-pour-une-reforme-du-systeme-monetaire-et-financier-international_1237489_1101386.html#ens_id=1198047

La Cnuced milite pour une réforme du système monétaire et financier international

Une fois de plus, le rapport annuel qu'a publié, lundi 7 septembre, la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced) ne s'embarrasse pas de circonlocutions pour dénoncer les responsables de la crise et trouver des thérapeutiques. Moins timide, plus politique que la Banque mondiale ou le Fonds monétaire international (FMI), elle juge, sous la plume de son secrétaire général, Supachai Panitchpakdi, "impérative" une réforme du système monétaire et financier international.

Elle n'hésite pas à poser le problème du rôle du dollar comme principal actif de réserve internationale, et à rappeler le désir des banques centrales de diversifier leurs réserves avec d'autres monnaies. Permettre à ces banques d'ouvrir un compte en droits de tirage spéciaux (DTS) auprès du FMI aurait l'avantage d'éviter de faire s'effondrer le dollar et en gommerait les fortes variations, puisque la valeur des DTS est calculée sur la moyenne de plusieurs monnaies. Le G20 de Londres a décidé, le 3 avril, une amorce de cette solution avec l'émission de 250 milliards de dollars de DTS.

Mais les pays pauvres ne profiteront pas beaucoup de cette émission - juste au prorata de leur faible contribution au FMI. La Cnuced préconise en complément de trouver un moyen terme entre les taux de change flexibles, qui rendent vulnérables les économies, et les taux de change fixes, qui déchaînent la spéculation. Elle estime "qu'un système fondé sur les taux de change réels constants et viables de tous les pays contribuerait grandement à réduire l'ampleur des capitaux spéculatifs, qui sont une source d'instabilité (...) et qui faussent l'évolution des taux de change". La Cnuced est convaincue que l'origine de la crise se trouve dans une déréglementation à outrance et dans les prises de risques excessifs qui en ont résulté.

"Pessimiste"

Selon l'organisme, le taux de croissance du PIB mondial redeviendra probablement positif en 2010, mais il ne dépassera sans doute pas 1,6 %. Detlef Kotte, responsable du département macroéconomie, estime que la récession sera sévère, en 2009, pour les pays d'Europe de l'est (- 6 %) ou l'Amérique latine (- 2 %). L'Afrique subsaharienne progressera de 1 %, ce "qui rend impossible d'atteindre l'objectif des Nations unies d'y réduire de moitié la pauvreté avant 2015".

A contre-courant des économistes des autres organisations internationales, M. Kotte se dit "relativement pessimiste". "S'il y a actuellement amélioration de certains indicateurs, déclare-t-il, cela traduit une nouvelle appétence pour le risque, mais pas une évolution des fondamentaux de l'économie. La consommation et l'investissement continueront à reculer, les bénéfices des entreprises à chuter, le chômage à monter, et l'assainissement des banques demeurera inachevé."

La Cnuced appelle à la poursuite d'une politique budgétaire et monétaire accommodante pour éviter une rechute. Pour elle, ce n'est pas l'inflation qui pointe : "La déflation salariale est la menace la plus imminente et la plus grave qui pèse sur de nombreux pays, parce que les gouvernements auront beaucoup plus de mal à stabiliser une économie qui s'écroule alors qu'il y a une chute généralisée des salaires et de la consommation."

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Bof j'aurais pu vous le dire au premier jour... (et encore plus quand on leur a fait des prêts en échange de garanties bidon sur une période de temps ultra limitée)

ça va repartir comme en 40, encore plus vite même vu les tensions sur les matières premières, et dans moins de 5 ans rebelotte, on re-rincera les petits actionnaires.

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  • 4 weeks later...
  • 2 weeks later...

Revue de presse avec Pierre Jovanovic (que je ne connais pas) mais qui est très intéressante, il compile les articles de presse et les infos économiques qui ne passeront pas à la télé.

[dailymotion=425,350]xat19n_revue-de-presse-invite-pierre-jovan_music[/dailymotion]

1ere partie, le reste sur daily...

http://www.jovanovic.com/blog.htm

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Aller sur le terrain n'est pas une garantie d'info juste, c'est juste un changement de décor.

C'est clair qu'il est impossible de mettre tous les journalistes dans le même panier, mais la communication prend le dessus sur l'info, de manière trop flagrante. Beaucoup trop de choses passent sous silence.

Pour sortir du HS, tu te souviens bien que nos vertueux dirigeants on clamé que la crise était finie et que la reprise approchait... J'ai même lu que la banque centrale marocaine prévoyait une croissance de 5,6% cette année :lol: :lol: :lol: :lol:

Mais quand tu cherches un tout petit peu sur le net, tu tombes sur Max Keiser et Gerald Celente qui te disent autre chose:

[dailymotion=425,350]/video/xaftij_max-keiser-sur-leffondrement-du-dol_news[/dailymotion]

Ça fait pas plaisir de savoir qu'on va tous galérer, que la crise ne fait que commencer... Mais j'ai pas besoin qu'on me protège de la vérité. C'est méchant ces fausses vérités à la télé: Imagine tous les pauvres gens qui font encore confiance au système et qui vont continuer à s'endetter pour acheter des conneries dont ils n'ont pas besoin... Revivre les année 30 en 2010, ça va contre le principe de l'évolution  =D

Ce qui est bien avec le blog cité plus haut, c'est que les gens envoient des articles qui pourraient passer inaperçus. On peut ne pas adhérer à l'interprétation du bonhomme, mais les liens sont là, tu peux vérifier tout seul et interpréter comme tu veux.

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  • 2 weeks later...

http://www.lalibre.be/actu/international/article/538376/l-asie-reflechit-a-une-position-commune-au-g20.html

L'Asie réfléchit à une position commune au G20

AFP

Mis en ligne le 25/10/2009

Les seize pays ont notamment débattu dimanche de deux projets du Japon et de l'Australie visant à construire une communauté régionale économique et politique dans les décennies à venir.

Les pays asiatiques réunis en sommet en Thaïlande ont indiqué dimanche réfléchir à un renforcement de leur influence face à la crise en définissant des positions communes lors des grands rendez-vous internationaux, notamment au G20.

Les dix nations d'Asie du sud-est (Asean) et leurs six partenaires de la région (Chine, Japon, Corée du Sud, Inde, Australie, Nouvelle-Zélande) ont souhaité parler d'une seule voix lors des débats sur les politiques économiques et financières mondiales.

Une déclaration commune a proposé que les seize réfléchissent aux façons d'inclure leurs "ministres des Finances aux discussions du G20, par des discussions préalables aux réunions" de l'organisation qui réunit les principaux pays avancés et émergents de la planète. Le G20 a été intronisé récemment comme la principale enceinte de coopération économique internationale.

Trois jours de sommet à Hua Hin, dans le sud de la Thaïlande, ont été consacrés aux moyens de développer la coopération régionale entre les dix de l'Asean (Birmanie, Brunei, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande, Vietnam) et leurs six partenaires.

Les seize pays ont notamment débattu dimanche de deux projets du Japon et de l'Australie visant à construire une communauté régionale économique et politique dans les décennies à venir. Le secrétaire général de l'Asean, Surin Pitsuwan, a affirmé que ces pays représentaient plus de 50% de la population mondiale, détenaient plus de la moitié des réserves en devises de la planète et comptaient pour un cinquième de son PNB.

Il me semble que le Japon milite pour ça depuis la crise de 1997 non ?

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Gold hits record high on India purchase

By Javier Blas in London and James Lamont in New Delhi

Published: November 3 2009 09:08 | Last updated: November 3 2009 19:17

Gold prices on Tuesday surged to an all-time high after India’s central bank bought 200 tonnes of the precious metal, swapping dollars for bullion as the country’s finance minister warned the economies of the US and Europe had “collapsed”.

India’s decision to exchange $6.7bn for gold equivalent to 8 per cent of world annual mine production sent the strongest signal yet that Asian countries were moving away from the US currency.

The purchase by New Delhi’s Reserve Bank from the International Monetary Fund pushed gold prices to a record $1,086.10 per troy ounce, up 2.6 per cent on the day, as traders bet that other central banks would also become buyers.

Pranab Mukherjee, India’s finance minister, said the acquisition reflected the power of an economy that laid claim to the fifth-largest global foreign reserves: “We have money to buy gold. We have enough foreign exchange reserves.”

He contrasted India’s strength with weakness elsewhere: “Europe collapsed and North America collapsed.”

“This is a landmark trade,” said Jonathan Spall a director at Barclays Capital and a gold ­specialist. “Central banks are conservative institutions and India’s move is a sign for other central banks and sovereign wealth funds that were contemplating buying gold.”

New Delhi’s acquisition came months after China revealed it had almost doubled its gold reserves in the past six years.

Traders and mining executives tipped China, Saudi Arabia and Middle Eastern sovereign wealth funds as candidates to snap up the rest of the gold the IMF plans to sell.

http://www.ft.com/cms/s/0/0eaa4a80-c856-11de-a69e-00144feabdc0.html?nclick_check=1

Aprés la Chine, l'Inde achète de l'or de déstockage au FMI.

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EU: 4 300 Mds d'actifs garantis en 2008

Le gouvernement américain a garanti un total de 4 300 milliards de dollars (2890 milliards d'euros) d'actifs financiers en 2008, indique vendredi un rapport du Congrès. Cette intervention a permis de calmer la panique sur les marchés financiers à un coût minime pour les contribuables. "Ce résultat apparemment positif a toutefois été obtenu au prix d'un risque important", nuance le rapport. "Un élément important de risque moral a été injecté dans le système financier et d'importantes sommes d'argent sont encore sur la sellette".

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J'ai vu sur Canal Z (chîne économique) que la bulle spéculative est de retour. Ca veut dire qu'on recommence comme avant ? Sinon ce groupement de pays asiatiques me semble logique : eux ils ont compris comment foncionnent l'économie (le PIB de Singapour a bondit de 20%, Taiwan n'a rien ressenti comme effets de la crise,...) et je peux comprendre qu'ils aient envies de défendre leurs intérêts et de laisser l'Occident s'écrouler tout seul.

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J'ai vu sur Canal Z (chîne économique) que la bulle spéculative est de retour. Ca veut dire qu'on recommence comme avant ?

Bah oui ... les états ont introduit plein de liquidité pour sauver les banque ... il faut bien que ces liquidités aillent quelques parts :)

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Personnes pour surveiller où vont ces liquidités ?

Bah ... nan c'est la propriété privé des banques! petit curieux ;) elles vont la ou elles rapportent forcément, donc sur les marché entre autre, ce qui explique le +40% depuis février :) Suffit de voir les résultats des banque pour s'en convaincre ...

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On peut se reprende une crise dans quelques années

dans quelques mois

la bulle repart de plus belle avec en plus de la spéculation sur les deficits des états et leur capacité de remboursement (de quoi perturber les taux des banques centrales et les valeurs des monnaies) alors qu'en parallèle tous les actifs n'ont pas été assainis

j'attends la chute !!!

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et non on peut aussi speculer à la baisse

le mécanisme est un peu subtil j'ai plus la demarche exacte mais ca donne un peu un truc dans ce genre là :

un courtier "emprunte"  (cad qu'on les lui prête sans qu'il ne les paye sauf quelques assurances et interets de garde) des valeurs (obligations par exemple) à une banque à une valeur X qu'il vend sur le marché  (disons par exemple  1000 obligations à 10 euros l'obligation pour faire simple)...pendant ce temps là ces valeurs s'effondrent et passent à disons 5 euros. Il rachète alors les 1000 valeurs à 5 euros et les rend à la date prévue à la banque ou à l'établissement financier. Il doit rendre les 1000 obligations mais pas sur la valeur à laquelle il les a emprunté

donc effectivement il rend bien 1000 obligations (même si celles si ne valent plus que 5 euros) et entre temps il a empoché la différence (5 euros par obligations x 1000 moins les interets de garde imposés par la banque pour l'"emprunt")

bon et la j'ai fait simple mais ca joue sur des millions voir milliards d'euros

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