Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
 Share

Messages recommandés

  • Réponses 9,1k
  • Created
  • Dernière réponse

Top Posters In This Topic

non , serieusement on nous a montré des super tableaux etc etc en reunion et moi comme d'hab , j'ai écouté d'une oreille

pour l'espagne, j'ai  capté parceque les chiffres sont catastrophiques ( notre business là bas c'est écroulé de 80/90 %)

en raison entre autre du recul des constructions et btp

le deuxieme...ahhhh JE SAIS PLUS , c'est pas l'angleterre ni l'allemagne......je sais plus ??? =)

Mais bon, ça n'enlève pas qu'on est en phase de reprise en europe.....FRAGILE mais réelle.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://bercy.blog.lemonde.fr/2010/11/14/une-economie-poussive-des-finances-publiques-degradees/

Une économie poussive, des finances publiques dégradées

En 2007, Nicolas Sarkozy voulait réhabiliter le travail et doper la croissance. Après trois années de gouvernements Fillon (le Fillon I éphémère et le Fillon II qui vient de s’achever) où en est-on ? L’économie nationale apparaît poussive et le chômage persistant et élevé. Les finances publiques sont sérieusement dégradées.

L’”état des lieux” fin 2007

La croissance de l’économie nationale était de + 2,4 %.

Le nombre de demandeurs d’emploi en métropole (toutes catégories confondues) était évalué à 3 millions.

Le déficit public se chiffrait à 2,7 % du produit intérieur brut (PIB).

La dette publique atteignait 63,8 % de ce même PIB.

L’”état des lieux” aujourd’hui

La croissance devrait être de + 1,6 %.

On compte 3,99 millions de chômeurs.

Le déficit public atteindra - 7,7 % du PIB.

La dette publique représentera 82,9 % du PIB.

L’”effet” crise

Ces chiffres traduisent, pour une part, les effet de la crise - financière puis économique - mondiale.

La France a pourtant mieux résisté que nombre de ses voisins. En 2009, elle n’a accusé qu’un recul de 2,6 % de son PIB.

Les « filets sociaux » ont joué le rôle d’amortisseur. Le gouvernement a également mis en place des mesures fiscales de soutien et un plan de relance qui ont contribué à soutenir l’activité.

Mais tout cela a eu un coût pour les finances publiques : la crise a provoqué des pertes de recettes et les mesures prises pour la contrecarrer ont pesé sur les dépenses.

Cet effet ciseau a aggravé le déficit, et la dette. La crise et les mesures “anti crise” expliquent ainsi pour 75 % l’aggravation du déficit sur la seule année 2009.

Le poids des choix gouvernementaux

L’état des finances publiques reflète aussi des choix faits par le gouvernement dès son installation mi- 2007 et sur lesquels il n’est pas revenu.

C’est le cas des mesures fiscales prises dans le cadre de la loi TEPA : allègement des droits de succession, détaxation des heures supplémentaires, un bouclier fiscal plafonnant à 50 % des revenus ce que l’on paie en impôts… C’est le cas aussi de certaines dispositions votées pendant la crise, comme la baisse de la TVA dans la restauration.

Ces mesures ont entraîné des pertes de recettes qui sont venues s’ajouter à celles occasionnées par la crise et le recul de l’activité.

Les perspectives

En sortie de crise, aujourd’hui, le rebond de l’économie se fait attendre et apparaît plus faible qu’en Allemagne notamment (mais celle-ci avait accusé une récession plus forte).

La France se situe certes dans la moyenne de la zone euro, mais un ralentissement est déjà en cours et le PIB devrait ainsi croître de 1,6 % cette année (on peut écouter et voir ici l’analyse du Crédit Agricole).

La consommation des ménages est toujours en progression mais à un bas niveau. L’investissement des entreprises a commencé à se redresser. Mais lui non plus n’est pas revenu à son niveau d’avant crise.

L’économie recrée de l’emploi (+ 60 000 dans le secteur marchand au premier semestre, + 50 000 attendus au second), mais pas assez pour absorber un nombre de chômeurs qui n’a jamais été aussi fort depuis juin 1999. L’emploi des jeunes et des seniors est en berne, le nombre des travailleurs pauvres en hausse.

Pour 2011, le gouvernement veut croire à une croissance de 2 %. Et il s’est engagé à ramener le déficit public à 6 % du PIB à la fin de l’année prochaine, avec l’objectif d’être à 3 % en 2013.

La réduction du déficit en 2011 n’apparaît pas comme la plus “difficile” à réaliser : un certain nombre de mesures vont prendre fin (plan de relance par exemple) qui ne pèseront plus sur les comptes et provoqueront une amélioration “mécanique”.

C’est au-delà de 2011 que les questions de posent.

Pour résorber le déficit, le gouvernement veut baisser les dépenses publiques, tout jouant la carte de la hausse de certains prélèvements et taxes et de la réduction/suppression de certaines niches fiscales et sociales. Il table aussi sur le retour de la croissance pour engranger des recettes.

Mais les hypothèses gouvernementales de croissance sont jugées optimistes (les économistes parlent de seulement 1,5 % à 1,6 % pour 2011 par exemple). Le rythme de réduction des dépenses pubiques est également sujet à caution.

Or, que la croissance du PIB et/ou que les baisses de dépenses soient plus faibles que prévu, et la trajectoire de redressement risque de ne pas être suivie. Pour la respecter, il faudra alors de nouvelles mesures de rigueur. Au risque de peser sur la croissance.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Or, que la croissance du PIB et/ou que les baisses de dépenses soient plus faibles que prévu, et la trajectoire de redressement risque de ne pas être suivie. Pour la respecter, il faudra alors de nouvelles mesures de rigueur. Au risque de peser sur la croissance.

Ben oui, ce sont les proverbiales sept années de vaches maigres.

Désagréable bien entendu, mais pas fondamentalement inquiétant.

Les véritables inquiétudes à mon avis sont plutôt :

- Poursuite du désinvestissement industriel, qui risque de mener à de véritables ruptures et de véritables déclassements permanents, bien pire que toute austérité par définition temporaire. Déclassement industriel qui découle logiquement de l'existence de l'euro, de la politique commerciale ouverte et naïve de l'UE. Déclassement qui risque d'être aggravé par la guerre monétaire en cours entre Etats-Unis et Chine

- Fragilité des banques françaises devant le risque souverain

- Pire encore, mise en danger de plus en plus grande du crédit de l'Etat à cause des garanties déjà données au système bancaire (Fonds de garantie des dépots et autres bombes à retardement, voir Irlande pour les risques) et à cause des garanties supplémentaires ajoutées cette année (Fonds de stabilité financière européenne, ou 110 milliards d'euros du contribuable pour les banques et les Etats défaillants...)

Si, ou plus exactement quand, la crise financière s'aggravera par un nouveau séisme comparable ou pire que celui de septembre 08, le président et le gouvernement auront-ils de bons réflexes ? Même s'ils les ont, cela sera-t-il suffisant ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Plus tôt dans la journée, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Italie et l'Espagne – les cinq plus importantes économies de l'UE – avaient diffusé un communiqué, tentant de rassurer les créanciers de l'Irlande. "Indépendamment du débat au sein de la zone euro sur le futur mécanisme permanent de résolution de crise et de la participation éventuelle du secteur privé, il est clair pour nous que ceci ne s'appliquera à aucun encours de dette existant et à aucun programme dans le cadre des instruments actuels", ont-ils assuré. Une "solidarité" qu'a saluée Dublin après sa diffusion.

Fin octobre, les partenaires européens avaient évoqué la possibilité d'un mécanisme visant à faire participer le secteur privé (banques et fonds d'investissement) à la "résolution des crises". Un tel plan ne sera pas effectif avant la mi-2013, précise également le communiqué.

Lorsqu'un fonds d'investissement ou une banque prête de l'argent à l'Irlande à 9% plutôt qu'à l'Allemagne à 4%, ce rendement supérieur est en échange d'une prise de risque supérieure. En d'autres termes : ce qui justifie que je gagne davantage en prêtant à Brian qu'en prêtant à Dieter, c'est qu'avec Brian je risque de perdre ma mise car il existe un risque important qu'il se déclare en faillite.

Si ce risque n'existait pas, par exemple parce que Dieter (et François, et Luigi et les autres...) avaient promis de payer les dettes de Brian à sa place en cas de défaillance, alors il serait parfaitement immoral que les financiers exigent de Brian un taux supérieur à celui qu'ils exigent de Dieter. Naturellement, cela ne retient nullement les financiers.

Pire encore qu'eux : les chefs d'Etat et de gouvernement qui garantissent les dettes des banques avec de l'argent volé à leurs concitoyens, se couchant totalement devant le pouvoir des banquiers.

Une suggestion ayant été émise que lorsqu'un débiteur est incapable d'honorer ses engagements, la dette doit être restructurée, c'est-à-dire que les créanciers ne récupéreront pas l'entièreté de leur mise (c'est bien pour cette raison qu'ils gagnent davantage en prêtant à certains pays qu'à d'autres !), nos paillassons et voleurs en chef rassurent aussitôt leurs maîtres : ils vont bien les rembourser entièrement, y compris des prêts effectués en toute connaissance de cause à des pays "risqués", y compris lorsque lesdits pays connaissent des difficultés gravissimes précisément parce qu'ils ont secouru les banquiers qui avaient perdu des dizaines voire des centaines de milliards !

Et pour les rembourser entièrement, ils surchargeront de dettes leurs propres pays, quitte à écraser leurs concitoyens d'impôts, à pousser leurs pays à la faillite ou à faire créer tout l'argent nécessaire par la BCE au risque d'une inflation catastrophique dans les prochaines années !

Ces hommes d'Etat prennent une responsabilité historique en choisissant cette politique. Les conséquences potentielles sont véritablement catastrophiques, du genre à nécessiter une fuite à l'étranger pour les coupables afin d'éviter la prison ou pire !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/11/18/l-europe-risque-plus-un-eclatement-politique-qu-economique_1441786_3234.html

Des experts de la Banque centrale européenne, de la Commission européenne et du Fonds monétaire international ont entamé, jeudi 18 novembre, une délicate mission à Dublin pour convaincre une Irlande soucieuse de sa souveraineté d'accepter un plan de sauvetage international de ses banques, dont l'endettement massif menace la zone euro, jusqu'aux fondements de l'Union européenne.

Fabio Liberti, directeur de recherche à l'Institut de recherches internationales et stratégiques (IRIS), chargé des questions européennes, estime que "la crise de la zone euro entraîne en effet une banalisation de l'antieuropéanisme", qui "fragilise l'Union européenne sur la scène internationale".

Dans quelle mesure la crise de la zone euro met-elle en lumière des intérêts politiques et économiques divergents des Etats membres ?

De manière générale, tous les Etats européens ont intérêt à résoudre cette crise économique, mais ils doivent compter avec leurs propres enjeux de politique intérieure. Par exemple, l'Allemagne, qui joue un rôle majeur dans la résolution de la crise, est tiraillée entre des réalités économiques et des pressions politiques.

D'un côté, elle a tout intérêt à sauver l'Irlande, et peut-être bientôt le Portugal, car ses banques y sont très exposées : elle a transformé une partie de son excédent budgétaire commercial en créances dans ces pays. Sa bonne santé économique est donc très liée à celle de la zone euro et à une monnaie forte. D'un autre côté, les Allemands deviennent antieuropéens. L'opinion publique n'est pas favorable à une aide à l'Irlande car elle a l'impression de payer pour les mauvaises pratiques et le laxisme d'autres pays. C'est elle qui avait retardé la mise en place d'un plan d'aide à la Grèce. Au final, il s'est révelé bien plus important que prévu pour parvenir à rassurer les marchés financiers car l'Europe a trop tardé à agir.

L'Irlande, elle, a basé toute son économie sur une fiscalité très basse qui lui a permis d'attirer des capitaux étrangers. Elle rechigne donc à accepter les aides européennes qui vont l'obliger à relever ses taxes et impôts pour parvenir à une harmonisation fiscale. Elle est par ailleurs très attachée à sa souveraineté nationale.

En quoi cette crise modifie-t-elle les rapports de force au sein de l'Union européenne ?

Jusqu'à présent, l'Europe était régie par le moteur franco-allemand. Depuis la crise économique, et encore plus avec les turbulences que traverse la zone euro, on entre dans une configuration différente, avec une claire émergence de l'Allemagne comme principale puissance de l'Union européenne. C'est elle qui fait pression sur ses partenaires européens pour qu'ils adoptent des plans de contraction budgétaire. Au G20, c'est aussi à la chancelière allemande, Angela Merkel, que le président américain, Barack Obama, s'est adressé pour appeler les pays européens à régler la crise irlandaise.

Malgré tout, cette montée en puissance de l'Allemagne se fait un peu par défaut, essentiellement en raison de son poids économique. Berlin n'est pas encore à l'aise avec ce leadership européen, notamment du fait de son passé, et n'assume pas véritablement l'idée d'une Europe dirigée par l'Allemagne.

Cette poussée de fièvre économique peut-elle fragiliser l'union politique ?

Si le risque d'un éclatement économique de l'Union européenne n'est pas réel, le risque politique existe par contre à moyen terme. La crise de la zone euro a en effet entraîné une banalisation de l'antieuropéanisme et a favorisé la montée des populismes et de la démagogie. On l'observe dans la montée des partis conservateurs ou d'extrême droite, qui imputent à l'Europe les problèmes que rencontrent leurs pays, comme aux Pays-Bas, en Hongrie, en Suède ou même en Italie.

A court terme, le risque de cette crise est la fragilisation de l'Union européenne, débouchant sur un manque de visibilité et de crédibilité sur la scène internationale. Cette situation accentue ainsi la domination des Etats-Unis et de la Chine dans les relations internationales.

Que peut faire l'Europe pour retrouver une convergence d'intérêts ?

Il faudrait augmenter le poids de l'Union européenne dans la gestion des budgets nationaux, par exemple par le biais d'un ministre de l'économie européen. Car, aujourd'hui, on a une monnaie unique, mais pas de politique économique convergente. La zone euro doit se donner un instrument pour relancer sa croissance interne. Elle doit parler d'une seule voix pour faire de nouveau jeu égal avec les Etats-Unis et la Chine.

Pour cela, les dirigeants européens doivent avoir le courage d'expliquer à leurs citoyens la nécessité d'une entraide européenne. La création d'un fonds de sauvegarde européen est un premier pas. On pourrait aussi envisager la transformation d'une partie des dettes nationales en une dette européenne, dont les taux d'intérêt seraient abaissés.

Propos recueillis par Audrey Garric

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La france des années 30, l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire en économie (et ailleurs):

http://econoclaste.org.free.fr/dotclear/index.php/?2010/10/26/1753-le-redressement-economique-de-la-france-en-1932-en-un-schema

http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=19350716

L'austérité en temps de crise et le refus de l'inflation (conséquence de la dévaluation à l'époque de la parité avec l'or) aggrave la crise. Manifestement la lecon n'a jamais été retenue.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pas si facile, l'inflation doit être maîtrisée, sous risque de voir des scènes, à la même période, comme les Allemands allant acheter leur pain avec un sac plein de biftons qui ne valent rien, ou des investisseurs et banquiers qui ont encore des capitaux ne rien prêter à cause d'anticipations pourries, et plus encore de risques de voir les taux d'intérêts ne rien rapporter. Et le problème de l'inflation, c'est qu'à moins de mettre la lutte contre elle en priorité (qui devient il est vrai souvent un dogme), personne n'a jamais trouvé la recette pour juste la "contenir".

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le probleme de laisser fler l'inflation est double. Dabord passer quelques pourcent c'est un cercle vicieux qu'on est incapable de maitriser, alors qu'on sait assez bien la contenir entre 1 et 3% passer 5 ou 6% on sait qu'on ne controle plus rien. Le second souci c'est que l'inflation ne se décrète pas. On peut bien sur laisser filer mais  a priori c'est la renchérissement ou la dévaluation de la monnaie qui décale le ratio prix / produit. En gros l'inflation qu'on laisserait courrir serait juste une dévaluation compétitive, menant en général a une querre des monnaies, ce qu'on souhaite éviter au possible.

Comme l'explique Tancrede une inflation non maitrisé c'est la garanti de rendre les investisseur encore plus frileux qu'aujourd'hui par absence de visibilité. En contrepartie on se retrouverait avec le délire des achats a crédit "gratuit" comme dans les année soixante ou le cout effectif des logement / revenu était presque 10 fois inférieurs a celui d'aujourd'hui, juste parce que le crédit était rattrapé par l'inflation. Dans un second temps le crédit se fige par manque de visibilité ... et la c'est la catastrophe pour l'entreprise, surtout en Europe ou l'autofinancement est tres faible.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sans compter les facteurs plus "culturels" du temps: vu l'importance et la rapidité des mouvements de capitaux à buts purement spéculatifs (voir la crise grecque qui a atteint des dimensions non gérables par la Grèce elle-même pour cette raison), tout phénomène inflationniste entraînerait des sur-réactions de tous ordres et un accroissement de tels mouvements dans des proportions sans précédent, rendant la chose d'autant plus incontrôlable et surtout plus rapide.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 weeks later...
  • 4 weeks later...

par Vivi Lin et Lucy Hornby - Reuters.

Des milliards d'euros de dette souscrits par les autorités locales chinoises pour des investissements pourraient ne pas être remboursés alors que ces projets s'approchent de leur terme, a déclaré cette semaine un influent parlementaire chinois.

Dans une interview à Reuters Insider, Yin Zhongqing a dit que les pouvoirs locaux avaient contracté au moins 10.000 milliards de yuan (1.134 milliards d'euros) de dette "cachée", dissimulée en créant des milliers de véhicules d'investissement pour emprunter.

Selon lui, on ne peut encore prédire quels prêts ne seront pas remboursés, car le paiement ne débute que lorsque le programme d'investissement correspondant prend fin.

"L'important montant de dette contractée par les gouvernements locaux depuis fin 2008 pour faire face aux conséquences de la crise financière mondiale va devenir un lourd fardeau pour notre développement économique à l'avenir", a déclaré Yin, membre de la commission des Affaires économiques et financières du parlement chinois.

Il a souligné le fort risque de défaut au niveau des gouvernements des comtés, qui disposent selon lui de peu de ressources financières.

"Soixante-dix pour cent des prêts liés à ces plates-formes d'investissement et de financement en 2009 et 2010 ont été générés au niveau des comtés, dont les gouvernements n'ont que peu de ressources, certains ne pouvant même pas payer leurs employés", a-t-il dit.

"Les créances accumulées par ces plates-formes, même avec les garanties financières du gouvernement, ne pourront simplement pas être remboursées. En d'autres termes, lorsqu'ils ont emprunté de l'argent, les gouvernement locaux ne prévoyaient pas de le rembourser."

La loi interdit aux autorités locales chinoises d'emprunter directement des fonds. Pour financer leurs ambitieux projets de développement urbain, elles ont mis en place des véhicules d'investissement pour recevoir des prêts bancaires, adossés à des actifs - généralement, des terrains - ou à une garantie publique implicite.

Ces dettes n'apparaissent donc pas dans les chiffres nationaux de la dette publique. Mais à terme, Yin estime qu'il faudra que ces créances soient considérées comme perdues par les banques chinoises et Pékin.

"Les problèmes de dette des gouvernements locaux vont se faire jour en 2011", prévoit le parlementaire.

Les autorités de régulation du secteur bancaire chinoises ont estimé l'an dernier que les autorités locales avaient contracté 7.660 milliards de yuans (869 milliards d'euros) de créances à fin juin 2010, dont une part (26%) semble vouée à ne jamais être remboursée.

Mais le régulateur a ajouté que les risques de défaut étaient sous contrôle, affirmant que la majorité des prêts pourraient être payés grâce aux revenus tirés des programmes d'investissements, et que les banques avaient passé les provisions adéquates pour se prémunir contre ces créances douteuses.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 weeks later...

Malgré les petits arrangements entre amis la Grece n'arrive pas a honorer ses créances ... l'Allemagne ne demande plus une "restructuration" de la dette, mais soumet sa rallonge de "pret" a un renforcement collectif, les 27 sont concernés, de la rigueur budgétaire ...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Malgré les petits arrangements entre amis la Grece n'arrive pas a honorer ses créances ...

T'as vu où en sont les taux pour les emprunts à 10 ans de la Grèce par exemple ?

Ca navigue en ce moment entre 11 et 12 %.

12,14% le 5 Janvier.

Tu m'étonnes qu'ils ont du mal ......

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

en attendant le brent monte .... à  plus de 90$

la tonne de blé aussi (+6 euros en 3 jours)

vous avez pensé à faire des stocks ??

Je suis long sur le blé depuis un moment, pour l'oil je roule a vélo ;)

Pour le blé au pire de la crise "boursiere" il était monté a 1700 cents le boisseau ... aujourd hui il est "seulement" a 850 y a de la marge, d'autant que les futur sur les contrat 2012 sont autour de 950.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dis Gally, combien êtes-vous sous ce pseudo? Travailles-tu vraiment? Combien de bras, yeux et écrans de pc as-tu??

Y a pas un sujet où tu viens pas avec des chiffres frais ou un lien super précis sur le sujet? Tu es un cousin caché de Larry Page ou Sergey Brin?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dis Gally, combien êtes-vous sous ce pseudo? Travailles-tu vraiment? Combien de bras, yeux et écrans de pc as-tu??

Y a pas un sujet où tu viens pas avec des chiffres frais ou un lien super précis sur le sujet? Tu es un cousin caché de Larry Page ou Sergey Brin?

Tu brises un tabou  ;), j'ai toujours regarder le compteur de 17000 posts avec admiration et frayeur en même temps..idem pour les posts souvent étayés de liens pertinents.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tu brises un tabou  ;), j'ai toujours regarder le compteur de 17000 posts avec admiration et frayeur en même temps..idem pour les posts souvent étayés de liens pertinents.

Toujours c'est beaucoup dire vu que ça ne doit même pas faire 2 semaines qu'il a atteint les 17000 (et le mois prochains il serra probablement à 18 000)

Enfin ça n'enlève rien à la qualité de ses multiples postes. A croire qu'il a un nègre  ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
 Share

  • Statistiques des membres

    5 967
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    Stevendes
    Membre le plus récent
    Stevendes
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,5k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...