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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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http://www.liberation.fr/economie/01012351685-dette-americaine-que-peut-il-se-passer

Le défaut peut entraîner, d'une part, ce qu'on appelle un «governement shutdown», une situation où les autorités fédérales arrêtent toute dépense, sauf les essentielles (urgences médicales, armée, etc.). Ça s'est déjà produit en 1995-96: l'administration Clinton, dont le budget avait été retoqué par le Congrès, avait fermé plusieurs établissements et gelé des salaires de fonctionnaires. La Maison Blanche a reconnu mercredi être en train d'élaborer ses priorités, en cas d'absence d'accord d'ici au 2 août. A savoir qui sera payé et qui ne le sera pas, après la date fatidique. Autant de décisions qui pourraient avoir des répercussions négatives sur l'économie du pays.

Bon, ils ne semblent pas inquiet outre mesure.

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C'est vraiment (selon le graphique)entre 2000 et 2010 que la dette a explosé.  :rolleyes:

Non. Ce qui compte c'est le % de la dette par rapport au PIB.

En fait, c'est le seul graphique qui n'a pas été copié et c'est le plus intéressant.

D'ailleurs, copier des graphiques sans les titres n'est génial, surtout pour le premier : "Estimates of When the U.S. Will Run Out of Money".

On peut voir que la période pénalisante (outre la WWII) est la période 80-95 (Reagan - Bush), que Clinton a fait du bon boulot (ou a eu une période économique favorable ...) et que c'est la crise qui a fait faire un bond à la dette US (fin 2008, ou crise + 2 guerres + Bush  :P )

Image IPB

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Selon ce graphique, c'est l'Europe qui a long terme a laissé filé sa dette publique en dépassant les USA dés avant la crise de 2008 :P

Image IPB

La dette publique anglaise est aussi source de ''soucis'', voici un article avec des chiffres interressants, seulement 40 % de la dette française est détenu par des Francais :

http://lecercle.lesechos.fr/node/36696

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Selon ce graphique, ...

Dommage que le graphique s'arrête à 2006  ;)

c'est l'Europe qui a long terme a laissé filé sa dette publique en dépassant les USA dés avant la crise de 2008 :P

Difficile de rendre ce genre de jugement car il n'y a pas de gouvernance économique ou de gestion unitaire de l'Europe (ou de la zone euro). C'est donc une sommation de comportements individuels et parfois irrationnels ... alors que les USA ont un état fédéral qui gouverne l'ensemble (et depuis longtemps).

Néanmoins, il est vrai que dans la période de croissance 1995 - 2007 (même s'il y a eu des micro-crises), les états auraient du en profiter pour réduire leur dette, ça n'a pas été le cas. On a joué les cigales, ce qui certes entretient la croissance et l'inflation mais nous entraine également plus vite vers la prochaine crise.

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La Livre Sterling existe toujours et pourtant le déficit de Londres à encore plus explosé que le notre.

Je ne sais pas en réponse à qui ce commentaire arrive mais la monnaie et la faculté de contrôle d'une monnaie sont des atouts économiques mais ce n'est pas le seul enjeux.

La spécialisation d'une économie, telle qu'est l'économie britannique, prête éminemment le flan à toute crise financière survenant.

Pour ce qui est de la remarque de Serge, elle concernait la zone Euro, donc hors GB.

Oui mais si chaque  gouvernement hors Allemagne, est conduit à accroitre sa dette, c'est qu'il y est incité par la monaie unique qui tient artificiellement bas les taux d'interêt. En cela, c'est bien l'Europe qui décide.

Non, ce n'est pas vraiment l'Europe (les politiques) qui décide (pour mener une politique économique concertée et dans l'intérêt de chacun ... impossible avec une seule monnaie et des souverainetés nationales ...) mais la BCE sous intérêt principal allemand. Le plus gros / fort impose donc son modèle au reste. Lui n'ayant aucun problème à le suivre ...

L'Europe, ce n'est pas un gros paquebot suivant un cap avec un capitaine à bord (ce n'est pas la croisière s'amuse ...  :P ). C'est plutôt une flottille éparse avec différents types de bateaux, certains à moteur, d'autres à voile. Chacun va dans sa direction mais est relié aux autres par des câbles.

Le gros bateau allemand à moteur diesel est le plus puissant et donne l'impulsion et le cap global. Mais si la galère grecque, qui prend l'eau, coule, elle entrainera par le fond successivement les autres navires un à un, y compris le beau voilier 18e français, et au final l'Allemagne.

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Comme indiqué dans l'article sur la dette britannique mit en lien plus haut, cela n'est pas si simple. La Livre Sterling existe toujours et pourtant le déficit de Londres à encore plus explosé que le notre.

Le problème de la dette britannique peut s'expliquer par leur intervention en Irak, non ?

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Pour en retourner à la ''crise de l'Euro'', les banques participant au plan de sauvetage de la Grèce déclarent qu'elles vont limiter leurs bénéfice lors de cette opération :

http://laviedesaffaires.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/07/29/comment-la-grece-a-economise-180-millions-d-euros1.html

BNP Paribas, HSBC et Deutsche Bank demanderaient donc une somme de l’ordre d’ « une vingtaine de millions » à la Grèce, soit entre 6 et 7 millions d’euros chacune. Très loin de la rémunération de l’ordre de 200 millions d’euros qu’une opération d’échange de titres de cette taille aurait pu rapporter dans des conditions normales.

Question, les milliers d'employés des ministères de Finances d'Europe n'auraient pas pu s'occuper de ces opérations ? On aurait évité ainsi totalement les ''frais de dossier''.

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Non, ce n'est pas vraiment l'Europe (les politiques) qui décide (pour mener une politique économique concertée et dans l'intérêt de chacun ... impossible avec une seule monnaie et des souverainetés nationales ...) mais la BCE sous intérêt principal allemand. Le plus gros / fort impose donc son modèle au reste. Lui n'ayant aucun problème à le suivre ...

Oui bien sûr. C'est le règlement. A ceci près que ce système fut mis en place siemment et qu'il est défendu becs et ongles par les même gens parfois même (souvent) à l'aide d'arguments relevant de l'irrationnel. C'est pour cela qu'en dépit de cette autonomie, j'écris que c'est une politique volontaire. 

L'Europe, ce n'est pas un gros paquebot suivant un cap avec un capitaine à bord (ce n'est pas la croisière s'amuse ...  :P ). C'est plutôt une flottille éparse avec différents types de bateaux, certains à moteur, d'autres à voile. Chacun va dans sa direction mais est relié aux autres par des câbles.

Le gros bateau allemand à moteur diesel est le plus puissant et donne l'impulsion et le cap global. Mais si la galère grecque, qui prend l'eau, coule, elle entrainera par le fond successivement les autres navires un à un, y compris le beau voilier 18e français, et au final l'Allemagne.

Très bonne immage avec un detail que je rajouterai:

La flotille décide de sortir par mer formée voir très formée (notion de l'euro). C'est pour cela que la galère grecque prend l'eau, comme d'autres.

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Très bonne immage avec un detail que je rajouterai:

La flotille décide de sortir par mer formée voir très formée (notion de l'euro). C'est pour cela que la galère grecque prend l'eau, comme d'autres.

La mer démontée, c'est la crise.

Perso, je vois plutôt l'euro comme le fait que la flottille n'ait qu'un seul mécanicien et que ce dernier ne s'y connait qu'en moteurs de bateau, et absolument rien à la voile ou au bois. Il faudrait donc un deuxième mécano pour colmater les bateaux en bois  ;)

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La mer démontée, c'est la crise.

Perso, je vois plutôt l'euro comme le fait que la flottille n'ait qu'un seul mécanicien et que ce dernier ne s'y connait qu'en moteurs de bateau, et absolument rien à la voile ou au bois. Il faudrait donc un deuxième mécano pour colmater les bateaux en bois  ;)

Ton mécano, je le vois plus comme l'ensemble des gouvernements.

La mer formée est vraiment l'euro car elle a:

- la durée de la contrainte,

- certains bateaux y resistent mieux que d'autre.

La crise est la fissure qui apparaît sur une coque et à ce moment, le mécano se pointe. Sauf qu'il vient en chaloupe (délai de réaction des gouvernements) voir se perds dans la tempête qui continue. Le plus rapide serait que les autres bateaux coupent les câbles (sortie de l'Euro). Le bateau menacé prendrait l'eau (courte crise qui s'en suivrait) mais pourrait quitter la tempête et retrouver des eaux calmes pour réparer (reprise de la croissance par une monaie dédiée).

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Un accord serait en vu.

Article du Figaro:

Dette : les élus américains auraient trouvé un accord

Errard, Guillaume

31 juillet 2011 | Mise à jour : 15:23

Républicains et démocrates auraient trouvé un accord de principe pour relever le plafond de la dette américaine, selon la chaîne de télévision ABC. L'accord doit être approuvé par le Congrès.

La planète peut souffler un peu. Après de longues semaines de négociations, républicains et démocrates auraient enfin trouvé un accord pour relever le plafond de la dette américaine, selon la chaîne de télévision américaine, ABC News, qui cite des sources anonymes du Congrès. Une information confirmée à demi-mots par le chef de la minorité républicaine du Sénat, Mitch McConnell. «Nous sommes très proches d'un accord» a-t-il déclaré sur CNN, se disant confiant qu'une augmentation du plafond de la dette permettra aux États-Unis d'éviter un défaut de paiement et aux Américains de payer plus d'impôts. Comme le précise ABC sur son site Internet, cet accord n'est que «provisoire» et doit encore être approuvé par le Congrès.

Le plafond d'endettement serait relevé jusqu'aux élections de 2012. Le plan prévoit une réduction des dépenses de plus de 1000 milliards de dollars sur dix ans et la mise en place d'un nouveau panel de membres du Congrès, qui émettront des recommandations sur des mesures supplémentaires de réduction du déficit de plus de 1000 milliards de dollars.

Si l'information était confirmée par Washington, cela signifierait que les États-Unis pourront continuer à emprunter sur les marchés financiers. Une bonne nouvelle pour Barack Obama à moins d'un an des prochaines éléctions présidentielles. Après avoir été longtemps en retrait face au long bras de fer entre républicains et démocrates, la Maison Blanche avait décidé samedi de s'impliquer de nouveau dans les négociations. Un retour ardemment souhaité par les républicains et qui semble donc avoir porté ses fruits.

Du coup, l'optimisme était revenu samedi soir du côté des parlementaires. Le chef de la majorité démocrate du Sénat américain, Harry Reid, qui se montrait jusque-là pessimiste, avait reconnu des avancées dans les négociations avec la Maison Blanche. «Des négociations se déroulent actuellement à la Maison blanche en vue d'éviter un défaut de paiement catastrophique sur la dette nationale», a déclaré Reid tard samedi. Même son de cloche du côté des républicains : «Je pense que nous avons une chance d'y arriver», a estimé samedi Mitch McConnell, chef du groupe républicain au Sénat.

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