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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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Atlantico : Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne, crie à la crise systémique si les banques européennes ne sont pas vite recapitalisées. Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso s'est également exprimé dans ce sens. La situation économique actuelle de l'Europe est-elle vraiment sur le point de basculer ?

Paul Jorion : Depuis décembre 2009, lorsque l'on a commencé à parler d’un défaut possible de la Grèce, la situation n’a pas arrêté de se dégrader. Il y a certes eu quelques périodes intermédiaires d’accalmies correspondant aux mesures temporairement engagées par les politiques européens. Mais globalement, la situation n'a eu de cesse de se détériorer.

On parlait il y a quelques temps d’un défaut éventuel de la Grèce aux alentours de 15 milliards d’euros, or on est désormais à un montant de 400 milliards d’euros en se demandant s’il ne faudra pas davantage. Le retard à la détente de l'Europe fait que lorsqu'une mesure est prise, il est déjà trop tard, car le processus de dégradation est parvenu à un stade ultérieur.

Quand des dirigeants du niveau de José Manuel Barroso ou Jean-Claude Trichet lancent des cris d’alarme, c'est que la situation en est au point où ils essaient de se défausser, en affirmant "je l’avais bien dit". Jusque là, leur position exigeait qu'ils tiennent un discours rassurant, alors que la situation ne l'était pas. Désormais, ils parlent, lancent des cris d’alarme, parce qu’ils savent que l'on est monté d’un cran dans la crise, voire davantage, et qu'ils ne peuvent pas se permettre d'être taxés dans le futur de ne pas avoir encouragé à prendre les mesures nécessaires.

Justement, avec des dirigeants du niveau de Jean-Claude Trichet et José Manuel Barroso qui tirent la sonnette d'alarme, l'adoption de directives précises pour la recapitalisation des banques sera-t-elle précipitée ?

Certainement, mais la solution n’est pas là. Certes les provisions des banques vont être augmentées, mais les calculs réalisés pour définir le volume de ces approvisionnements n'en restent pas moins biaisés, puisque produits à partir de données historiques passées.

Multiplier le risque du pire scénario par deux ou trois pour définir le volume d’approvisionnement ne rend pas compte de la gravité de la situation. La crise sera peut-être deux ou trois fois plus grave que celle de 2008, mais nous ne disposons d'aucune garantie chiffrée permettant d'attester de ce constat.

Ensuite, les calculs par provisionnements sont des mesures qui ne frappent pas au bon niveau. Il faudrait indiquer très exactement quels sont les défauts de la cuirasse, les zones de fragilité, et s’attaquer à ces dernières plutôt que de multiplier les réserves. En d'autres termes, il faudrait agir directement sur les causes de la crise, et pas simplement accumuler des provisions pour relancer le système bancaire européen.

La science économique actuelle ne produit pas de solutions efficaces, elle n’est pas adéquate, et n’a même pas réussi à diagnostiquer la crise. Il faut désormais impliquer des gens hétérodoxes qui se situent en-dehors de l'establishment économique pour trouver des solutions. Mais par définition on ne les écoutera pas, car on considère que l’expertise est du côté des gens dont les jugements ont été démentis par les faits depuis 2008.

Nicolas Sarkozy rencontre Angela Merkel, Jean-Claude Trichet et José Manuel Barroso s'affolent, doit-on comprendre que les dirigeants européens se sont accordés officieusement sur un défaut de paiement total de la Grèce ?

On peut supposer qu'un accord officieux a été conclu. Les chiffres de la croissance grecque ont prouvé qu’elle ne pourrait pas s'en sortir rapidement, et qu’il valait mieux passer par une restructuration de sa dette. Quel sera le chiffre effectif des pertes, on ne sait toujours pas… De quoi la Grèce dispose pour régler l’addition en cas de défaut de paiement quasi total, on ne sait pas...

Il y a eu des accords entre la France et l'Allemagne sur l’évaluation des pertes éventuelles. Les chiffres avancés divergent, et la France, plus mesurée, semble moins réaliste que l’Allemagne. Pourtant, en fonction de la perte encaissée, des décisions importantes devront être prises. L'évaluation de ces pertes ne peut donc être prise à la légère, et encore moins diverger selon des écarts trop abyssaux.

Il est possible qu’on ne soit pas obligé à un certain niveau de ne pas envisager la nationalisation des banques les plus exposées (30% de pertes), mais à 75% de pertes la donne change, et une nationalisation sera indispensable, parce que l’insolvabilité serait patente.

Quelles seraient les conséquences de ce défaut de paiement ?

D’abord l’Irlande et le Portugal seraient touchés, puis l’Espagne et l’Italie qui sont exposées aussi, et enfin la Belgique qui souffre du problème Dexia.

Dans le cas de Dexia, les valorisations faites par la Belgique et la France ont permis de déterminer le montant des pertes de manière à ne pas impacter la note délivrée par les agences de notation. Le calcul a donc été fait à l’envers d'après une logique ultime : celle d'une valorisation de la perte pour que la notation ne soit pas affectée.

Le jeu devient impossible, puisque la proportion des pays qui soutiennent économiquement les pays de la zone Euro les plus fragiles ne cesse de diminuer. Il est donc difficile d’imaginer que les plus forts pourront soutenir indéfiniment les plus faibles. A plus long terme, un effet domino pourrait emporter tout le monde, y compris l’Allemagne.

Il est tout à fait imaginable que les États européens se lancent dans la politique du chacun pour soi. Les pays les plus exposés seraient alors délaissés, et les pays les moins exposés à la crise pourraient procéder à un sauvetage de dernière minute de leurs banques. En résumé, l'Europe est plongée dans une situation désespérée.

A vous entendre, il n'y a aucun moyen de sauver la zone Euro dans son ensemble. Pas même le fédéralisme ?

C’est ce qu’on essaie de faire à marche forcée. En 1991, George Soros a fait tomber la livre britannique et a gagné énormément d’argent suite à diverses opérations financières. Si aujourd’hui il publie un communiqué dans lequel il appelle à sauver l’Europe, c'est que la situation est désespérée. Si elle ne l’était pas, il chercherait à gagner de l'argent sur le dos de la crise, comme il l’a fait auparavant. Le système tout entier risque de s'effondrer, et il n’aura bientôt plus la possibilité de faire des opérations financières, d'où son inquiétude.

On peut encore essayer de sauver le système, mais il faut intervenir maintenant, et cesser de discuter au fil des sommets mondiaux pour engager une véritable prise de décisions.

Jean-Claude Trichet sollicite une ouverture du capital des banques à de nouveaux investisseurs privés, ainsi qu'une recapitalisation par le fonds européen de stabilité financière. Selon lui, la Banque centrale européenne (BCE) ne devrait intervenir qu'en dernier recours. Qu'en pensez-vous ?

Trichet a raison, la BCE ne peut être qu’un dernier recours parce que c'est elle qui a accès à l’ultime recours, la planche à billet. Si la BCE saute, nous aurons grillé notre dernier fusible.

http://www.atlantico.fr/decryptage/jean-claude-trichet-recapitalisation-banques-prefigure-fin-soutien-europeen-grece-paul-jorion-201719.html

Amusant la remarque sur Soros.

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g4lly au sujet des Chinois et des Indiens, on parle du système de l'économie de marché mondialisée qui leur a permis de sortir enfin de la misère. Je note que tu t'en tapes, et ça me surprend. Ce sont pas des bêtes quand même... :P T'inquiètes pas, leurs salaires montent sec en ce moment et la Chine va faire face à une bombe démographique à l'envers car elle n'a pas fait de gosses et dans 10-20 ans ce sera un pays de vieux. On pourrait dire Quand la Chine vieillira...  :lol:

Non je ne vire pas écolo, Dieu m'en préserve. Et ce n'est pas une 520D. Juste une 120D car je veux absolument une 5 portes.

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Goldman Sachs sort du BOIS !

MAIS !?!... Et les "Stress-Tests" alors ? Y z'avaient passé les Stress-Tests haut la main qu'y disaient...  >:(

On nous aurait menti ? Nooooooooooooon........... Y peuvent pas... Y z'ont pas l'droit.......   :oops:

D'après Goldman Sachs, 50 établissements européens sur 91 pourraient échouer aux futurs tests de résistance menés par l'Autorité bancaire européenne (ABE). Ils pourraient révéler des besoins de recapitalisation de 298 milliards d'euros, estime la banque américaine.

Les nouveaux tests de résistance menés par l'autorité bancaire européenne (EBA) pourraient révéler des besoins de recapitalisation de 298 milliards d'euros, selon une simulation réalisée par les analystes de la banque américaine Goldman Sachs publiée vendredi. Pour obtenir ce résultat, les analystes ont repris les hypothèses macroéconomiques dégradées retenues lors de la précédente vague de tests, dont les résultats ont été publiés mi-juillet.

Une hypothèse de décote de 60% sur les titres grecs

Ils y ont ajouté une décote de 60% sur la valeur des titres grecs, de 40% sur les titres irlandais et portugais, et enfin de 20% sur les titres italiens et espagnols. Ils ont également relevé l'exigence minimale de ratio de fonds propres "durs" (capital et bénéfices mis en réserve rapportés aux crédits accordés). Le ratio a été fixé à 9%, niveau qui devrait être imposé comme référence par le régulateur européen dans un délai de trois à six mois, selon une source européenne.

Une aide d'urgence requise

Des 91 banques passées au crible, 50 échoueraient à ces nouveaux tests, faisant apparaître un besoin de fonds propres supplémentaires de 298 milliards d'euros.  Les besoins les plus importants proviendraient des établissements grecs et chypriotes (65 milliards pour les deux pays), d'Espagne (58), d'Allemagne (43) et de France (40). Dans le détail, les établissements hellènes EFG Eurobank et National Bank of Greece (NBG) accuseraient des insuffisances respectives de 12,1 et 14,8 milliards ce qui, dans ce scénario, induirait une aide d'urgence pour les recapitaliser.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/20111014trib000656811/banques-les-affolants-resultats-du-scenario-catastrophe-etudie-par-goldman-sachs.html

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C'est pas pour demain ça !

Si, si c’est pour demain matin.

Et on a tôt fait de constater que ce que l’on prenait pour une vaguelette est en fait un Tsunami…

10 ou 20 ans c’est peu quand on sait que durant cette période ils doivent réorienter leur économie vers plus de consommation interne –personne n’absorbera la Chine…-. Et l’inertie de ce paramètre, avec d’autres, comme l’épargne est énorme pour un résultat mitigé – voir la réévaluation du Yen après les accords du Plazza qui a cassé les reins de l’économie japonaises pour vingt ans…-, qui sont au surplus surdéterminé pas des traits culturel profondément ancré qui encourage ou pas la conso/épargne, le recours à l’endettement…etc.

Leur marge de manœuvre et donc très faible – je dirais même inexistantes dans les faits !-, ajouton y les erreurs de gestions habillements dissimulées et les bulles en tout genres qu’il faudra bien payer un jour, et enfin l’absence de model alternatif – l’export sa marche un temps, et une économie complète c’est long à mettre en place…-.

Donc, accomplir cette « transmutation » avec une population veille - celle qui est active devient peu nombreuse, et donc « cher » pour une économie en voie de consolidations-, ça le fait pas.

qu'est ce que je disais!

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Et tous ces vieux Chinois il faudra bien des mesures très coûteuses de protection sociale pour eux. Sinon gare à l'explosion sociale.

La question ne se posent même pas pour une majorité d’entre eux : travailler jusqu'à ce que mort s’en suive. :P

Mais c’est vrai, que quand on sait la vitesse à laquelle ce désagrège la famille traditionnelle chinoise ou les enfants prennent en charge leurs parents sous leurs toits, ce qui est de fait une sorte de filet social ; ça promet un sacré drame social.

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La Chine vieillit déjà d'ailleurs me semble-t-il ... et effectivement leur situation à venir du point de vue démographique n'est guère réjouissante, avant on ne faisait pas de gosse (ou alors un fils) parce que le parti le réclamait aujourd'hui on en fait pas parce que

-on a pas le temps

-on gagne peu et on est déraciné

-on trouve pas de femmes (avec l'enfant unique et la quête de l'héritier mâle qui a induit un nombre record d'infanticides de filles, le nombre de femmes en âge de procréer serait très bas aujourd'hui)

-on veut profiter comme en occident il y a 40 ans de l'élévation du niveau de vie

la démographie est un gros facteur d' incertitude

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D'après Goldman Sachs, 50 établissements européens sur 91 pourraient échouer aux futurs tests de résistance menés par l'Autorité

D'après Goldman Sachs

D'après Goldman

Sachs

D'après

Qu'on ne me dise pas que l'annonce est fait par une entité neutre hein !! et surtout sans arrières pensées

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Cher Alain,

Vous vous doutiez que votre lettre ouverte à Arnaud Montebourg dans les colonnes d’Atlantico ne laisserait personne indifférent, tant elle souffle comme un moment de jeunesse oubliée, comme une chanson de Dave dans un bal du samedi soir. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas trouvé une dose aussi pure de libéralisme orthodoxe dans notre consommation quotidienne d’héroïne économique. Pour ce seul moment de retour à l’adolescence que vous nous avez offert, vous méritez nos remerciements et, au fond, vous nous rendez Arnaud Montebourg sympathique. Sans lui nous n’eussions pas joui de cette récréation pleine de nostalgie.

Il me semble toutefois que faire mine de reprendre le débat avec le Parti socialiste dans l’état où vous le trouvâtes lorsque vous avez commencé votre carrière politique a quelque chose de maladroit.

D’abord, parce que depuis 30 ans plus personne ne peut se revendiquer de la virginité du marché. Je veux bien entendre que nous ne connaissions pas aujourd’hui la concurrence pure et parfaite qui devrait assurer notre bonheur universel, et que vous ne considériez pas notre cadre économique comme libéral. Il n’en demeure pas moins que l’objectif de concurrence pure et parfaite guide l’ensemble des politiques publiques depuis 30 ans et structure l’essentiel de la gouvernance que nous subissons.

La législation bancaire française date par exemple, et vous le savez, de la loi de 1984 adoptée par une assemblée nationale de gauche, jamais remise en cause par la droite. Il est d’ailleurs assez amusant d’entendre la génération Mitterrand du Parti Socialiste appeler de ses voeux une loi séparant la banque de détail et la banque d’investissement, quand cette disposition fut abolie à l’initiative de Pierre Bérégovoy et Laurent Fabius.

Cette politique constante de dérégulation ou de libéralisation, qui tend asymptotiquement vers le marché parfait à l’échelle mondiale, que produit-elle aujourd’hui? Une instabilité financière, sociale et politique, et une destruction de valeur sans précédent dans l’histoire.

Assez légitimement, les générations qui vont devoir assumer le prix de cette instabilité et de cette destruction veulent exercer un droit d’inventaire sur les dogmes imposés depuis trente ans, et qui sont à l’origine de l’effort extravagant qui leur est demandé aujourd’hui pour réparer la crise. En interrogeant la mondialisation comme doctrine indépassable, Arnaud Montebourg mène à sa manière ce projet d’inventaire. Si je ne partage pas ses conclusions, notamment sur le retour de l’Etat, je suis en revanche prêt à me battre pour que son droit à briser les idoles du libéralisme conquérant soit respecté.

La France est d’ailleurs assez frileuse encore dans cet exercice (faut-il y voir l’intimidation de l’Etat qui n’aime pas qu’on change les règles du jeu?), alors qu’un économiste comme Dany Rodrik, dans The Globalization Paradox, n’hésite pas à remonter le fil de cette étrange contradiction où nous vivons, entre une finance globalisée, et des règles du jeu engoncées dans des habits nationaux trop petits. Et Montebourg, dans son style, a le mérite de mettre ce sujet sur la table : comment faire coexister pacifiquement une finance internationalisée, libre comme l’air, avide de profits et de rentabilité, avec des peuples privés de leur droit à la libre circulation, attachés à leur terre comme les paysans du Moyen-Âge, et sans levier véritable pour rééquilibrer les rapports avec les financiers ?

La raison et le bon sens politique commandent aujourd’hui de poser ouvertement ces questions, et de ne pas chercher à les occulter. Le déni du problème constitue à mon sens le principal risque pour notre démocratie : celui de voir le peuple français lassé de ne pas être entendu ni écouté sur ces questions se tourner vers des aventures extrêmement risquées.

Raisonnablement, il faut donc que certaines questions de fond soient posées, sans que les arguments sous la ceinture du type «vous jouez sur les peurs» ne soient ressortis. Nous vivons une crise politique avant de vivre une crise économique: le finance n’est plus gouvernée, mais elle nous gouverne. C’est la finance elle-même qui nous le dit, lorsqu’elle exige la garantie du contribuable pour endiguer les crises systémiques dont son incurie est productrice. Le moment vient d’adapter nos institutions à ce nouveau cadre économique et financier.

Multiplier les pirouettes pour diaboliser ce questionnement est, à mon avis, contraire à l’intérêt des acteurs économiques dans leur ensemble. Le récent rejet du plan de sauvetage de la Grèce par le parlement slovaque le démontre. Les postures économiques décidées sans tenir compte des interrogations des peuples sont vouées à l’échec et produisent des coûts importants. La crise que nous vivons concentre en elle toute la tension profonde entre une globalisation financière et une préservation des visions nationales.

Ayons le courage de débattre de ce sujet pour construire un avenir intelligent. Et acceptons de tourner la page fantasque du marché idéal, qui n’arrivera jamais. Pour ma part, j’y suis prêt, car je n’imagine pas que l’économie de marché puisse survivre si elle ne s’amende pas.

http://www.atlantico.fr/decryptage/eric-verhaeghe-lettre-ouverte-alain-madelin-doctrinaires-tous-bords-202300.html

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Par ailleurs, je ne peux que rappeler les déclarations, discrètes mais fermes, des responsables de services de sécurité occidentaux qui estiment que l'espionnage chinois, notamment l'espionnage technologique, a atteint un niveau qui dépasse le plus élevé qui ait été connu pendant la guerre froide.

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Je crois que le vrai problème pour nous c'est de proposer aux clients des produits français de qualité, sortis d'usines dotées d'une excellente productivité afin de réduire les prix de vente. Le jour où Renault fera aussi bien que BMW j'achèterai des Renault*.

* Un moteur de 177cv DIN qui consomme 6,2 litres de gasoil réels aux 100km par exemple...

Serais tu d'accord pour acheter ta Renault avec un moteur coutant trois fois plus cher et mettre ta voiture a la poubelle après le premier soucis moteur après la fin de la garantie ?

Parce que question moteurs, en F1, BMW plutôt fait rire qu'autre chose.

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Parce que question moteurs, en F1, BMW plutôt fait rire qu'autre chose.

Pourtant en endurance ça va plutôt bien les allemands, Audi notamment. C'est marrant mais toutes les expériences en matière de bagnoles françaises qui me furent rapportées sont presque sans appel à l'exception de certains monospaces : c'est pas glorieux.

Ce sujet à fort tendance à partir en bagnoles quand même.

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http-~~-//www.youtube.com/watch?v=cFbgFaK-NT4



Reuters :

Une taxe sur les transactions financières ne verra pas le jour au niveau international, comme l'espérait Nicolas Sarkozy, les ministres des Finances du G20 ayant rejeté massivement samedi cette initiative.

Les délégations américaine, canadienne, japonaise, indienne ou brésilienne se sont prononcées contre une telle taxe, qui était l'une des initiatives phares que la France espérait faire avancer lors de sa présidence du G20.

La taxe, à laquelle est également réticente la Grande-Bretagne sauf à ce qu'elle soit globale, pourrait toutefois voir le jour au sein de la seule zone euro, sous l'impulsion de la France et de l'Allemagne.

"Il a été clairement dit que nous devons mettre en oeuvre cette taxe en Europe parce qu'il n'y a pas de soutien à le faire sur un plan global", a convenu le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, après la réunion.

La Commission européenne a proposé fin septembre une taxe européenne sur les transactions financières à partir de 2014 excluant le marché des changes.

Selon cette proposition, les transactions réalisées à l'extérieur de l'Europe seraient également taxées, à partir du moment où elles impliquent une banque ou tout autre établissement financier du Vieux continent, afin d'éviter toute fuite des capitaux.

La taxe ne concernerait en revanche pas les particuliers ni les opérations sur le marché primaire de la dette souveraine et les émissions d'action en Bourse.

Les chiffres avancés par l'exécutif communautaire portent sur un impôt de 0,1% sur les échanges d'actions et d'obligations et de 0,01% sur les échanges de produits dérivés.

Le dispositif pourrait permettre de lever quelque 30 milliards d'euros par an, selon plusieurs estimations préliminaires au sein de l'exécutif communautaire.

Selon un récent sondage réalisé par la Commission, 65% des Européens sont en faveur de cette taxe.

Gernot Heller et Julien Toyer, édité par Jean-Baptiste Vey


Jean-Jacques Goldman-(Sachs) - version remasterisée oct. 2011 :

Encore un G20
Un G20 pour rien
Une argile au creux de mes mains
Encore un G20
Sans raison ni fin
Si rien ne trace son chemin

G20 pour donner ou bien
G20 pour prendre
Pour oublier ou pour apprendre
G20 pour aimer, maudire ou mépriser
Laisser tomber ou résister

Encore un G20
Qui cherche et qui doute
G20 perdu cherche une route
Encore un G20
Du pire ou du mieux
A éteindre ou mettre le feu

Un G20, ça ne sert à rien
Un G20
sans un coup de main
Ce G20
C'est le mien, c'est le tien
Un G20 de rien
Pour en faire
Un rêve plus loin

Encore un G20
Ou juge ou coupable
Ou bien victime ou bien capable
Encore un , ami, ennemi
Entre la raison et l'envie
G20 pour agir ou attendre la chance
Ou bousculer les évidences
G20 innocence, g20 intelligence
C'est toi qui décide du sens

Un G20, ça ne sert à rien...

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Pourtant en endurance ça va plutôt bien les allemands, Audi notamment. C'est marrant mais toutes les expériences en matière de bagnoles françaises qui me furent rapportées sont presque sans appel à l'exception de certains monospaces : c'est pas glorieux.

Ce sujet à fort tendance à partir en bagnoles quand même.

Pourtant coté fiabilité les marques francaises sont plutot bien placé meme Renault... http://fiches-auto.fr/articles-auto/enquete-fiabilite/s-354-chiffres-fiabilite-autos-les-plus-fiables.php

J'ai surtout l'impression que c'est par snobisme que les francais crache sur les bagnole francaise, a l'étranger elle se vende plutot bien d'ailleurs ... par exemple la mégane a fait une tres belle carriere en Allemagne, en meme temps les bagnoles françaises sont vendus nettement moins chers a l'étranger donc elle y sont bien plus concurrentielle que chez nous souvent.

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Pourtant en endurance ça va plutôt bien les allemands, Audi notamment. C'est marrant mais toutes les expériences en matière de bagnoles françaises qui me furent rapportées sont presque sans appel à l'exception de certains monospaces : c'est pas glorieux.

Peugeot et sa 908 HDi, champion du Monde d’endurance

http://www.larevueautomobile.com/Automobile/Peugeot-et-sa-908-HDi--champion-du-Monde-d%E2%80%99endurance-2243.htm

pourtant il ne me semble pas que la 908 soit une monospace... et c'est devant l'audi...

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