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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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Pour l'instant, il semblerait que le dollar ne vaut plus un clou, il ne tient que grâce à la confiance, la crise de l'euro l'arrange bien, puisque cela renforce la confiance dans le dollar.

Sauf quand ca va tomber, ca va faire mal, la question est quand ?  c'est pas pour rien que certains états américans ressortent les pieces d'or,d'argent en monnaie

alternative.

Quand au yuan ? je ne connais pas trop sa situation, je sais que les chinois achètent tout l'or qu'ils peuvent pour garantir leur monnaie et prendre la place du dollar à terme.

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oui certes mais si tu n'en as pas de croissance tu fais comment pour créer générer de l'activité, des financements, des emplois, générer des rentrées fiscales etc etc ...

La croissance, c'est censé donner le bonus de cash qui "permettrait" de rembourser la dette, sans toucher aux dépenses. C'est normal que les populistes de tous bords ne parlent que de ca comme "la" solution, celui qui parle de réduire les dépenses passe pour un vilain rabat-joie, mais c'est lui le plus honnête.

Une économie sans croissance, à PIB stable pour être précis, continue à générer de l'activité des rentrées fiscales..etc. C'est pas une apologie de la non croissance, c'est juste que je considère que c'est pas le bon débat.

Quant au dogmatisme de la rigueur à tout craint envers et contre tout il en train de nous tuer quand l'Allemagne l'aura accepté nous aurons fait un pas énorme

Qu'attendre de l’Allemagne?

La croissance çà ne se décrète pas mais çà s'aménage en injectant de l'argent dans le système économique pour réamorcer l'activité et les flux monétaires qui l'accompagne.

Sans croissance économique pas de redressement des comptes sociaux, pas de remboursement de la charge de la dette.

C'est foutu! faut arrêter de rêver, prendre notre paradigme économique sous l'angle unique de la croissance c'est se mettre des oeillères bien larges devant les yeux en se récitant les solutions miracles des années 90, tous les budgets déficitaires des gouvernements de cette époque étaient basés sur des hypothèses de croissance fausses, c'est pour ca qu'on en est là, on a vécu au dessus nos moyens et on a financé ça avec de la dette, simple.

Notre problème est bien plus complexe, il tient entre autres à la configuration de notre économie au coeur de la mondialisation, notre dépendance aux énergies fossiles, l'ouverture de nos frontières, la réciprocité économique (thème abordé par les deux clowns : bon point, qui restera surement sans suite), le modèle européen, les américains en embuscade pour nous la mettre bien fort...etc, la croissance c'est de la poudre aux yeux pour camoufler toute ces questions, et le pire c'est qu'ils n'y arriveront même pas, à part peut etre en truquant les chiffres macro comme le font si bien nos amis US.

Le seul qui a formulé des problématiques de ce genre, c'est bayrou, on s'est bien foutu de sa gueule comme en 2007 quand il parlait de la dette, on verra bien de quoi on parlera en 2012. Même si le gars manque singulièrement de charisme il le mérite d'un certain courage des idées.

Mais en faisant trop dévaluer ça ne risque pas d'être dangereux si notre monnaie ne vaut plus rien ?

Le risque de la dévaluation, c'est une emballée impossible à maîtriser, avec une déconnexion des revenus des acteurs économiques avec faillites, pauvreté, marché noir..etc, et une monnaie qui ne vaille plus rien.

Le bon côté, c'est que ça rince les dettes, enfin bon en général ceux qui se sont bien placés savent mettre leur patrimoine à l'abri.

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La croissance, c'est censé donner le bonus de cash qui "permettrait" de rembourser la dette, sans toucher aux dépenses. C'est normal que les populistes de tous bords ne parlent que de ca comme "la" solution, celui qui parle de réduire les dépenses passe pour un vilain rabat-joie, mais c'est lui le plus honnête.

Une économie sans croissance, à PIB stable pour être précis, continue à générer de l'activité des rentrées fiscales..etc. C'est pas une apologie de la non croissance, c'est juste que je considère que c'est pas le bon débat.

Une économe sans croissance est une économie mourue! On est comme l'emprunteur subprime, on a une dette roulante qui est hypothécaire, son cout dépend intrinséquement du rendement qu'on en produit!!!

Baisser massivement la dépence publique c'est baisser mécaniquement le peu de croissance qu'il y a c'est donc baisser les rentrée fiscale etc. C'est pas de l'économie c'est de la psychologie. Une état qui n'investi pas dans son propre pays c'est un indicateur puissant qu'il n'a pas confiance dans la croissance de son pays et donc aucun investisseur privé ne va mettre ses billes dans ce pays!

En allemagne les états investissent massivement dans l'économie, ils prennent des grosse participation dans plein d'entreprise des cogestion etc. ca ca qui attire et rassure le capital privé.

En France si OSEO ne met pas un rond dans une boite, les investisseur privé ne la regarderont meme pas. OSEO y met 1 cent ... et les investisseurs privé se pressent au portillon!

Apres si t'es persuadé que dans notre monde globalisé ou le business est enconcurrence globale on peut produire de la richesse pour faire vivre 60 millions d'habitant avec des bricolages a la papa chacun pour soit ... allons bon :lol:

Je rappele les ratio investissement R&D sur PIB cherchez l'erreur.

- UE 1.85%

- France 2%

- Suede 3.8%

- USA 3%

- Chine 1.5% en augmentation de 40% / an

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réduire les dépenses passe pour un vilain rabat-joie, mais c'est lui le plus honnête.

Je n'en disconviens pas mais la réduction des dépenses ne peut être le seul levier sinon à terme nos dettes auront certes diminué (quoique quand tu vois ce que subit en ce moment le gouvernement Rajoy de la part des marchés c'est à se demander à quoi çà sert) mais nous serons tous morts d'asphyxie avec un retour glorieux aux années folles (acception historique du terme) ...

Je ne pense pas qu'un homme comme Roosevelt ait été un populiste en revanche les trois mandature républicaines avant lui n'ont guère développé d'idées originales.

L'idée de la grosse purge pour repartir sur un bon pied est mauvaise car historiquement dangereuse. Purger le malade c'est bien mais si le malade ne meurt pas et commence à ruer dans les brancards on se retrouve dans une situation à la grecque où tout s'arrête ou bien à l'allemande dans les années 30.

Tu penses sincèrement que demain les petites mains du privé et du publique ceux qui sont à moins de 2500/mois aujourd'hui (mais combien demain) accepteront docilement des baisses de revenus substantielles, une disparition des couvertures sociales, une dégradation des services (publiques par disparition, privés par élévation des coûts) sans hausser le ton ?

J'en connait une qui n'attend que çà que nos actuels gouvernants serrent la vis, çà lui tombera tout cru dans le bec.

Faut pas rêver ...

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(Reuters) - La Commission européenne a démenti lundi la préparation d’une sorte de plan Marshall pour la croissance dans l’UE qui mobiliserait 200 milliards d’euros, estimant que les chiffres avancés par le quotidien El Pais n’avaient aucun fondement.

"Les chiffres avancés ne se fondent sur aucune réalité", a déclaré Pia Ahrenkilde, porte-parole de la Commission européenne, lors d’une conférence de presse à Bruxelles.

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La croissance, c'est censé donner le bonus de cash qui "permettrait" de rembourser la dette, sans toucher aux dépenses. C'est normal que les populistes de tous bords ne parlent que de ca comme "la" solution, celui qui parle de réduire les dépenses passe pour un vilain rabat-joie, mais c'est lui le plus honnête.

Pas foncièrement : l'honnêteté c'est annoncer des chiffres crédibles et les conséquences qui vont avec

Si tu veux rembourser une dette sans croissance ( donc sans hausse mécanique des rentrées "fiscales" qui accompagne la croissance ) tu as le choix entre la hausse des prélèvements obligatoires et la baisse des dépenses, dans les 2 cas c'est de la rigueur sauf que ce ne sont pas necessairement les mêmes qui payent au final

En général et si l'objectif est de "combler un déficit" rapidement la hausse des prélévements est la solution la plus simple et la plus efficace 

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Je n'en disconviens pas mais la réduction des dépenses ne peut être le seul levier sinon à terme nos dettes auront certes diminué [...] mais nous serons tous morts d'asphyxie avec un retour glorieux aux années folles [...] ...

Il me semble que personne n'admet le contraire.

Je ne pense pas qu'un homme comme Roosevelt ait été un populiste en revanche les trois mandature républicaines avant lui n'ont guère développé d'idées originales.

Roosevelt était dans une économie fermée et non financiarisée.

L'idée de la grosse purge pour repartir sur un bon pied est mauvaise car historiquement dangereuse. Purger le malade c'est bien mais si le malade ne meurt pas et commence à ruer dans les brancards on se retrouve dans une situation à la grecque où tout s'arrête ou bien à l'allemande dans les années 30.

Là aussi, nous sommes face à des différences flagrantes avec les années 30. Non que nous soyons plus démocratique mais l'idéologie qui sera attaquée est celle de la mondialisation et de ses bénéficiaires.

Pour mettre fin aux violences, il suffira juste de laisser ceux qui veulent revenir à leur souveraineté le faire. Rien de plus.

Bien évidemment, il ne fera pas bon mettre Goldman Sachs sur son CV même si les médias nous vantent Super Mario tous les jours.

J'en connait une qui n'attend que çà que nos actuels gouvernants serrent la vis, çà lui tombera tout cru dans le bec.

Sa trajectoire politique est autonome de toute action de nos gouvernements futurs. Sa progression n'est pas liée au chômage mais à l'ensemble des effets de la mondialisation.

Notre situation actuelle est comme décrite par O. Delamarche: 10 m devant un mur à 300km/h.

Quelque soient les combinaisons de décisions proposées, on va vers une crise très grave. Il n'y a plus rien à faire pour l'éviter. Ce qui ne signifie pas qu'il n'y ai rien à faire: quand un bateau coule, il faut se préparer à passer à l'eau plutôt que de seulement paniquer.

Dans le "que faire?", je verrai des choses comme:

- le principe de la hausse des dépenses sur la création de richesse,

- une réforme non-budgétaire de l'éducation national mais méthodologique,

- une préservation des moyens de contrôle de la puissance publique.

- une simplification de toutes les tâches administratives, de tous les codes (impôts, travail...),

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Apres si t'es persuadé que dans notre monde globalisé ou le business est enconcurrence globale on peut produire de la richesse pour faire vivre 60 millions d'habitant avec des bricolages a la papa chacun pour soit ... allons bon :lol:

Je rappele les ratio investissement R&D sur PIB cherchez l'erreur.

- UE 1.85%

- France 2%

- Suede 3.8%

- USA 3%

- Chine 1.5% en augmentation de 40% / an

Allons bon et de quoi parle t-on?

Tu me parles de R&D, d’investissement avec ROI à horizon 5-10-15 ans, mais tu dois être un fan du grand emprunt de Sarkozy alors :lol:

Quel rapport avec la croissance dont nos candidats te rabattent les oreilles et avec laquelle on va solutionner la crise de la dette?? pas la crise de la dette de "dans" 10-15 ans mosieur, celle tout de suite là.. :oops:

Et parce que réduire les dépenses, c'est forcément réduire les investissements?

Pas la peine de rabaisser le propos à ce point là, rengaine éculée du statu quo conservateur.

Mais docteur! le malade est bien plus atteint que ça!

Et puis OSEO pour avoir bosser avec eux c'est une assurance payante, donc si les investisseurs se joignent au deal c'est parce que ils ont la caution de l'état sur une quotité partielle de la mise, payée par le porteur de projet.

Mais tu pensais en fait au FSI, autre créature de Sarkozy, décidément..  :lol:

Le CIR aussi, c'est assimilable à de la subvention pour le privée.

Bref débaptisons le grand emprunt, le FSI, et le CIR, parce que comme tu dis c'est de la psychologie, le peuple va adorer, et appelons ça le programme de croissance!  :oops: Allelouia et sauve qui peut! :happy:

Je ne pense pas qu'un homme comme Roosevelt ait été un populiste en revanche les trois mandature républicaines avant lui n'ont guère développé d'idées originales.

Pitié, il n' y au aucun rapport entre le new deal de roosevelt et le truc de communicant que l'europe est en train de nous sortir. :O

Tu penses sincèrement que demain les petites mains du privé et du publique ceux qui sont à moins de 2500/mois aujourd'hui (mais combien demain) accepteront docilement des baisses de revenus substantielles, une disparition des couvertures sociales, une dégradation des services (publiques par disparition, privés par élévation des coûts) sans hausser le ton ?

J'en connait une qui n'attend que çà que nos actuels gouvernants serrent la vis, çà lui tombera tout cru dans le bec.

Faut pas rêver ...

Je ne préconise pas la purge, parce que je pense que c'est déjà foutu, si vraiment on voulait changer les choses on ne passerait pas par ces tours d'illusionnistes de croissance à laquelle on ne croit pas, parce hollande n'y croit pas, ni sarkozy, ya que G4lly qui y croit  ;) et d'ailleurs la purge celà aurait pu être autre chose que dérouiller les petites gens comme tu dis.

Quant à marine, puisque c'est à elle que tu penses (ou a melenchon  :lol:), bah les frontistes ont tellement peu de crédibilité en matière économique, le vote du premier tour n'était pas un vote d'adhésion comme ils se le chantonnent, faut pas rêver  ;)

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Bref débaptisons le grand emprunt, le FSI, et le CIR, parce que comme tu dis c'est de la psychologie, le peuple va adorer, et appelons ça le programme de croissance!  :oops: Allelouia et sauve qui peut! :happy:

Sauf que ce programme d'investissement productif a a moitié avorté justement dans les restrictions de crédits lié a la crise des dettes ;)

Le pauvres grand emprunt a déjà été rebaptisé 15 fois a mesure de la crise, emprunt ca le faisait pas c'est devenu investissement bidule, puis avenir machin ... M'enfin ça partait d'un bon sentiment sauf que c'était un chouilla a contre temps, mais c'est pas comme si on été pas habitué.

C'est tout le souci la poursuite dans la durée des politiques publique. Le programme de relance de l'économie suedoise dont on parlais plus haut ca paye aujourd'hui, mais c'est 20 ans de boulot, 20 ans ou tout le monde pousse dans le meme sens, 20 ans ou on passe pas son temps a faire et a défaire, a monter les uns contre les autres, et a expliquer que si ca va pas c'est la faute des romanichelles!

Allemagne pareil ... Schroeder lance le plan les gouvernements Conservateur suivent comme un seul homme, et a force ca paye.

Ce genre de logique a long terme on ne l'a plus ... on l'a eu, et ça a plutôt pas mal fonctionné.

Quoiqu'il en soit il ne faut pas rêver, il n'y a pas de solution miraculeuse, et cette crise de l'économie européenne sera durable, au bas mot 10 ans. Ce genre de crise monétaire, surtout avec le double environnement national/Europe n'est jamais simple a résoudre - suffit de demander au japonais - et même avec un projet clair c'est long, alors avec les petit jeu électoraliste en Europe ca pourrait être encore plus long a venir. Ce qui est sur c'est que pour le moment on ne peut pas compter sur la croissance de nos petit voisin pour nous tirer artificiellement vers le haut - ce dont on profité les suédois et les allemands -, et que sans ce cannibalisme de croissance les plan d'austérité drastiques sont juste intenable sociétalement.

La bonne nouvelle c'est que l'Allemagne est en train de revenir sur terre. Ils intègrent que cerné par des pays en chute libre ils sombreront eux aussi malgré toutes leurs vertus supposer. Ils intègrent que cerné par des pays qui pratique les économies a tout va, il n'auront plus de débouché pour leur camelote moldave. Ils intègrent qu'il vieillisse et que le modèle va avoir bien du mal a passer le cap démographique. En gros il intègrent qu'il ont manger leur pain blanc et qu'il va falloir trouver autre chose pour faire bouillir la marmite.

Pour résumé

- on ne fait pas de plan de rigueur tous en même temps ... sinon c'est un carnage. On les fait plutot quand les voisins sont pleine bourre ca amortit les effet.

- on ne fait pas de plan de relance tout seul dans son coin sinon on finance la croissance des voisins et a peine la sienne résultat levier zero.

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Mais rassure toi G4lly, le 7 mais il y aura le changement et tout le monde sera enfin rassemblé. Nous irons tous dans le même sens.

Pour les allemands, je ne suis pas trop inquiet. Ils savent muter.

Les élections législatives c'est le 10 et 17 juin ... pas le 6 mai ;)

A priori coté politique économique et monétaire ... rien ne changera ni le 6 ni le 17 ni même après. Ça fait bien longtemps qu'on ne maitrise plus tout seul quasiment aucun levier, et surtout pas en temps de crise européenne ou on est tous intimement lié.

Pour ce qui est de l'adaptation de l'Allemagne je ne suis pas convaincu ... c'est aussi de leur fait si on en est là ... rien que laisser pourrir 2 ans la situation grecque gratuitement c'est signe qu'ils sont vraiment pas les plus malins du lot.

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Je rappele les ratio investissement R&D sur PIB cherchez l'erreur.

- UE 1.85%

- France 2%

- Suede 3.8%

- USA 3%

- Chine 1.5% en augmentation de 40% / an

En même temps le ratio dépenses militaires/PIB en 2010, c'est:

- Suède: 1.23%

- Allemagne: 1.38%

- Chine: 2%

- France: 2.32%

- Royaume-uni:2.65%

- USA: 4.79%

On ne peut pas être bon partout  :lol:

Pour être plus sérieux G4lly, c'est pas qu'on veux pas investir dans le R&D en France, c'est qu'on a pas le personnel pour investir plus. Si tu tapes R&D sur le site de l'Apec, t'as tout de suite 240 offres d'emploi. Si tu tape "ingénieur" sur Paul Employ, t'as de quoi passer une nuit blanche à lire toutes les annonces. Je ne sais pas si c'est toujours vrai, mais avant la crise un ingénieur qui faisait son stage de fin d'études au US, il avait une grande chance de se faire débaucher et de rester bosser là-bas. D'ailleurs, je sais qu'il y avait une grosse communauté de français à Détroit, liée au secteur de l'automobile; je me demande ce que sont devenus ces expats avec la crise  :P

Et outre la pénurie de personnel, je crois aussi que c'est l'attrait qui fait défaut au R&D. Si tu prends les deux meilleures écoles d'ingénieurs en France, Polytechnique et l’École des Mines de Paris, la majorité des gus vont bosser dans l'assurance, les banques, la finance ou le pétrole et très peu finalement dans un domaine purement scientifique.

Pour ce qui est de l'adaptation de l'Allemagne je ne suis pas convaincu ... c'est aussi de leur fait si on en est là ... rien que laisser pourrir 2 ans la situation grecque gratuitement c'est signe qu'ils sont vraiment pas les plus malins du lot.

Là, je suis entièrement d'accord avec toi. Pour avoir bossé deux fois avec eux sur deux projets différents, je peux te dire que l'adaptabilité, c'est pas leur point fort. Ils sont d'un calme stoïque, jamais un mot plus haut qu'un autre quelque soit la circonstance, mais d'une rigidité sans nom. Ils ont horreur du changement, de l'inconnu ou de la prise de risque, et bien entendu ils sont d'un scepticisme incroyable. Il n'y a que leur méthode qui marche et si tu veux les bouger d'un iota, bah t'as intérêt à prévoir beaucoup de café parce la discussion risque de durer longtemps.
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Article paru sur "Atlantico:

Quelle politique économique pour sortir du cercle vicieux qui asphyxie l'Europe ?

Et s'il fallait, avant de penser à la relance par l'offre ou la demande, penser à nous protéger de la concurrence déloyale des pays émergents. Ainsi qu'à réformer la BCE et le fonctionnement de la zone euro.

La rigueur doit accompagner la relance ; on avait même parlé de "rilance" dans la bouche d’un Ministre qui avait des accès de lucidité. Ce Ministre s’était aussi permis de rappeler, dans la foulée, à nos amis allemands que leurs excédents font nos déficits. La rigueur fut là ; la relance fut cependant remise à plus tard ! La France avait ses stabilisateurs sociaux et disposait d’un programme d’investissement d’avenir financé par l’emprunt. Quand on parlait relance, on pensait donc à des dépenses publiques supplémentaires de l’Etat. Ce fut un manque d’imagination en raison du statut de la BCE…

Il est en effet logique d’accompagner la nécessaire rigueur – on ne peut dépenser plus qu’on ne produit - de nouvelles productions et donc d’une croissance obtenue par des investissements d’offre (capital développement) ou des investissements d’infrastructures rentables (économies d’énergie, ferroutage, accès à la propriété pour les classes moyennes par des programme publics de réquisition de terrain et de maisons vendus à leur prix coûtant, agriculture biologique) si nous voulons effectivement équilibrer les comptes du pays et satisfaire la vaste demande insatisfaite de biens indispensables –se loger, se chauffer, manger des produits sains. Il ne s’agit pas alors de dépenses supplémentaires mais d’investissements qui génèrent leur propre remboursement à plus ou moins long terme !

[...]

La suite: http://www.atlantico.fr/decryptage/quelle-politique-economique-pour-sortir-cercle-vicieux-asphyxie-europe-jean-luc-schaffhauser-346177.html

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Mais rassure toi G4lly, le 7 mais il y aura le changement et tout le monde sera enfin rassemblé.

:lol:

Le changement  .....  dans la continuité.  :oops:

(J'ai déjà le slogan pour 2017 : Le changement, on l'attend ... toujours)

En même temps le ratio dépenses militaires/PIB en 2010, c'est:

- Suède: 1.23%

- Allemagne: 1.38%

- Chine: 2%

- France: 2.32%

- Royaume-uni:2.65%

- USA: 4.79%

On ne peut pas être bon partout  :lol:

Pour être plus sérieux G4lly, c'est pas qu'on veux pas investir dans le R&D en France, c'est qu'on a pas le personnel pour investir plus.

Donc si je fais un calcul (peut-être grossièrement faux ...  :P ,dsl suis nul en math ...) R&D + MILI :

- USA : 8% du PIB,

- France : 4% du PIB.

:rolleyes: et on voudrait avoir de la croissance et du plein emploi ? avec quoi ? des remboursements maladies ? ? ?  :rolleyes:  :rolleyes:

Pas de changement à prévoir de ce côté là en 2012 ou d'ici 2017, Serge  ;)

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Indépendamment du fait que je ne comprends pas cet acharnement pour la seconde session, forme somme toute intéressante de recours administratif organisé utile même aux meilleurs, un article assez pertinent sur les universités, ses dérives et une forme de faillite cognitive, et donc économique. La mécanique des Grandes Ecoles ne semble pas produire que du bon non plus, elle amène également à une disqualification des Universités en attirant dans leur escarcelles les candidats susceptibles de relever, par leur simple présence, le niveau d'une promotion. Enfin à quoi cela sert-il de disposer d'une élite surdiplômée et hyper efficace si elle ne dispose d'aucun personnel compétent pour servir de courroie de transmission au sein d'une organisation ? On est très loin de la Défense mais peut-être pas tellement. Ramené à un paradigme des armées ceci revient à disposer d'excellents généraux (allez soyons gentils, colonels aussi) théoriciens secondés par des bas officier de très mauvais aloi, voir ne disposant pas de sergents.

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/04/30/universite-licences-a-vendre_1691798_3232.html

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Indépendamment du fait que je ne comprends pas cet acharnement pour la seconde session, forme somme toute intéressante de recours administratif organisé utile même aux meilleurs, un article assez pertinent sur les universités, ses dérives et une forme de faillite cognitive, et donc économique. La mécanique des Grandes Ecoles ne semble pas produire que du bon non plus, elle amène également à une disqualification des Universités en attirant dans leur escarcelles les candidats susceptibles de relever, par leur simple présence, le niveau d'une promotion. Enfin à quoi cela sert-il de disposer d'une élite surdiplômée et hyper efficace si elle ne dispose d'aucun personnel compétent pour servir de courroie de transmission au sein d'une organisation ? On est très loin de la Défense mais peut-être pas tellement. Ramené à un paradigme des armées ceci revient à disposer d'excellents généraux (allez soyons gentils, colonels aussi) théoriciens secondés par des bas officier de très mauvais aloi, voir ne disposant pas de sergents.

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/04/30/universite-licences-a-vendre_1691798_3232.html

Un article de mauvaise foi comme Le Monde sait si bien le faire. Si le journaliste fait un diagnostique malheureusement bien réel sur les universités, il omet de parler du projet de loi Devaquet en 1986 saboté par la gauche à travers UNef-ID et Sos racisme dont les dirigeants de l'époque sont les cadres aujourd'hui du PS :Colombani, Dray, Désir, Assouline le monsieur "Défense" de Hollande, pour ne citer qu'eux.

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http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/04/30/nous-ne-voulons-pas-mourir-dans-les-decombres-du-neoliberalisme_1693201_3232.html

Les systèmes tiennent souvent plus longtemps qu'on ne le pense, mais ils finissent par s'effondrer beaucoup plus vite qu'on ne l'imagine." En quelques mots, l'ancien chef économiste du Fonds monétaire international, Kenneth Rogoff, résume bien la situation de l'économie mondiale. Quant au gouverneur de la Banque d'Angleterre, il affirme que "la prochaine crise risque d'être plus grave que celle de 1930"...

La zone euro ne va pas bien, mais les Etats-Unis et la Chine, souvent présentés comme les deux moteurs de l'économie mondiale, sont en fait deux bombes à retardement : la dette totale des Etats-Unis atteint 358 % du produit intérieur brut (PIB) ; la bulle immobilière chinoise, presque trois fois plus grosse qu'elle ne l'était aux Etats-Unis avant la crise des subprimes, commence à éclater.

Vu le contexte international, comment le PS et l'UMP peuvent-ils continuer de tout miser sur le retour de la croissance ? Il n'y a qu'une chance sur mille pour que ce rêve devienne réalité. "Ça va être effroyable, me confiait récemment un responsable socialiste. Il n'y aura aucune marge de manoeuvre. Dès le mois de juin, on va geler des dépenses. Dans quelques mois, le pays sera paralysé par des manifestations monstres et, en 2014, on va se prendre une raclée historique aux élections."

L'austérité est-elle la seule solution ? La gauche au pouvoir est-elle condamnée à décevoir ? Non. L'Histoire montre qu'il est possible de s'extraire de la "spirale de la mort" dans laquelle nos pays sont en train de s'enfermer.

EN 1933

En 1933, quand Roosevelt arrive au pouvoir, les Etats-Unis comptent 14 millions de chômeurs, la production industrielle a diminué de 45 % en trois ans.

Il agit alors avec une détermination et une rapidité qui raniment la confiance : certaines lois sont présentées, discutés, votées et promulguées dans la même journée. Son objectif n'est pas du tout de "rassurer les marchés financiers", mais de les dompter.

Son but n'est pas de "donner du sens à l'austérité", mais de reconstruire la justice sociale. Les actionnaires sont furieux et s'opposent de toutes leurs forces à la loi qui sépare les banques de dépôt et les banques d'affaires, aux taxes sur les plus hauts revenus ou à la création d'un impôt fédéral sur les bénéfices.

Mais Roosevelt tient bon et fait voter quinze réformes fondamentales en trois mois. Les catastrophes annoncées par les financiers ne se sont pas produites. Mieux ! L'économie américaine a très bien vécu avec ces règles pendant un demi-siècle.

Ce qu'a fait Roosevelt en matière économique n'était sans doute pas suffisant (sans l'économie de guerre, les Etats-Unis allaient retomber en récession), mais les réformes qu'il a imposées en matière bancaire et fiscale ont parfaitement atteint leurs objectifs.

Jusqu'à l'arrivée de Ronald Reagan en 1981, l'économie américaine a fonctionné sans avoir besoin ni de dette privée ni de dette publique.

Alors que, pendant trente ans, des règles fordistes avaient assuré un partage équitable de la valeur ajoutée entre les salariés et les actionnaires, les politiques de dérégulation ont, en trente ans, fait passer la part des salaires de 67% à 57% du PIB des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), ce qui a conduit à augmenter tant la dette publique - car les impôts sur les salaires et la consommation sont la première ressource des Etats - que la dette privée, car les salariés ont dû s'endetter pour maintenir leur niveau de vie.

C'est à cause du chômage et de la précarité que la part des salaires a tellement baissé dans tous nos pays : le chômage n'est pas seulement une conséquence de la crise que nous vivons depuis cinq ans, il en est une des causes fondamentales. On ne pourra pas sortir de la crise sans s'attaquer radicalement au chômage et à la précarité.

N'en déplaise aux néolibéraux, nous ne sommes pas face à une crise de l'Etat-providence, mais bien face à une crise du capitalisme dont l'extrême gravité rend insuffisantes les réponses classiques de l'Etat-providence. La justice sociale n'est pas un luxe auquel il faudrait renoncer à cause de la crise ; reconstruire la justice sociale est le seul moyen de sortir de la crise !

DEUX STRATÉGIES POSSIBLES POUR LE PROCHAIN PRÉSIDENT

Deux stratégies sont possibles pour le prochain président de la République : soit il pense que la crise est bientôt finie et qu'il suffit d'une bonne gestion des finances publiques pour passer les quelques mois difficiles qui nous séparent de l'embellie.

Soit il pense au contraire qu'il ne reste qu'un temps limité avant un possible effondrement du système économique, et il doit "faire du Roosevelt" : organiser un nouveau Bretton Woods dès le mois de juillet 2012, mettre fin aux privilèges incroyables des banques privées dans le financement de la dette publique, lutter frontalement contre les paradis fiscaux et agir avec force contre le chômage et la précarité en lançant dès le mois de mai des états généraux de l'emploi : trois mois de travail avec l'ensemble des partenaires concernés pour construire un nouveau contrat social, comme l'ont fait en 1982 les Néerlandais avec les accords de Wassenaar.

Quel est le rôle historique de la gauche européenne ? Gérer l'effondrement du modèle néolibéral, quitte à mourir dans les décombres, ou accoucher d'une nouvelle société avant que la crise, comme dans les années 1930, ne débouche sur la barbarie ?

Pour pousser le prochain président à l'audace, nous venons de créer le collectif Roosevelt 2012 : avec Stéphane Hessel, Edgar Morin, Susan George, Michel Rocard, René Passet, Dominique Méda, Lilian Thuram, Robert Castel, Bruno Gaccio, Roland Gori, Gaël Giraud, la Fondation Abbé-Pierre, la Fondation Danielle Mitterrand, la Ligue de l'enseignement, Génération précaire et bien d'autres, notre objectif est simple : provoquer un sursaut !

Si vous partagez cette envie, rejoignez le collectif en signant son manifeste et les quinze propositions de réformes sur www.roosevelt2012.fr.

Pierre Larrouturou, Membre du collectif Roosevelt 2012

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@ Yuck fou : Par pertinent je ne visais pas à désigner un parti en particulier mais les forces à l'oeuvre et l'état des lieux décrits.

Ensuite l'auteur ne me semble pas épargner la gauche plus que cela. Un syndicaliste étudiant engagé à gauche cherche quoi au juste ? Il est déjà un cadre inférieur protocadre du parti auquel il se rattache idéologiquement ou à tout le moins la famille politique. Considérer qu'un syndicat étudiant est vraiment indépendant des partis j'ai des doutes personnellement.

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Un article de mauvaise foi comme Le Monde sait si bien le faire. Si le journaliste fait un diagnostique malheureusement bien réel sur les universités, il omet de parler du projet de loi Devaquet en 1986 saboté par la gauche à travers UNef-ID et Sos racisme dont les dirigeants de l'époque sont les cadres aujourd'hui du PS :Colombani, Dray, Désir, Assouline le monsieur "Défense" de Hollande, pour ne citer qu'eux.

Oh un discous éminement idéologique comme je les aime bien sur ce forum

Pour mémoire le projet de loi Devaquet etait une abbération en soit de la manière dont il était écris

Et surtout il ne réglait en rien le problème qui reste récurrent de nos jours

* collège unique

* Bac pour 80% d'une classe d'age

* prépondérance des grandes écoles

* non selection à l'entrée des universités

Mais sinon on est largement HS

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En luttant contre l'inflation, en modernisant la France, Pierre Bérégovoy "devint parmi les argentiers de la planète, une référence, l'homme qui savait gérer, l'homme qui savait la valeur de la monnaie.

http://fr.news.yahoo.com/fran%C3%A7ois-hollande-d%C3%A9fend-la-valeur-travail-au-pays-135116914.html

Mmm...priorité à l'inflation monnaie forte...Ce serait pas une politique pro-rentier plutôt que pro-travail ça ?:rolleyes:

Un peu comme dans la zone euro aujourd'hui. (comme ça je ne suis pas completement dans le H.S)

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Le président bolivien, Evo Morales, confronté à des revendications sociales croissantes, a nationalisé, mardi 1er mai, l'entreprise à capitaux espagnols gestionnaire des deux tiers du réseau électrique en Bolivie, deux semaines après que l'Argentine eut partiellement exproprié la filiale YPF du groupe espagnol Repsol.

Le président a également ordonné aux forces armées de 'prendre le contrôle de la direction et de l'administration' de TDE, dont les locaux se trouvent à Cochabamba, à 400 kilomètres à l'est de La Paz, ce qui a été fait quasiment à l'instant de la déclaration.

TDE, dont les actifs bruts s'élevaient à 225 millions de dollars en 2005, selon les derniers chiffres disponibles sur le site Internet de l'entreprise, gère 73 % des lignes électriques de la Bolivie.

Des responsables du groupe REE, cités par les médias espagnols, se sont déclarés 'surpris' par la décision bolivienne, dont ils ont dit 'tout ignorer' jusqu'à mardi.

M. Morales, au pouvoir depuis 2006 et qui a déjà profité des célébrations du 1er mai pour annoncer la nationalisation de filiales de multinationales dans les secteurs des hydrocarbures (Repsol en 2006 ou AirBP en 2009), de l'électricté, des télécommunications (Telecom en 2008) ou des mines (Glencore en 2010), est confronté depuis des semaines à une grogne sociale croissante, notamment de la part de sa base électorale populaire, ouvrière et indigène. (lemonde.fr)

Nationaliser toujours plus, est-ce la solution ?  :rolleyes:

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Nationaliser toujours plus, est-ce la solution ?   :rolleyes:

Tout dépend le problème que tu veux résoudre ;) A priori il y a autant de symbolique que de pragmatique dans cette reprise en main local de l'énergie. La croissance actuelle de l'Amérique du Sud est entre autre basée sur l'énergie bon marché ... pour se le permettre sans dépenser des sommes qu'il n'ont pas en subvention, le plus simple c'est d'économiser la case actionnaire. L'autre raison c'est l'affirmation de l'indépendance des états sud américains aussi bien au détriment de l'Europe, via ces naturalisation, que de l’Amérique du Nord, via les embrouille diplomatique sur cuba et les putes des services secret :lol: Accessoirement cela donne des gages au petit peuple qu'on est pas du coté des capitaliste étranger mais bien du peuple bolivien!

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http://fr.news.yahoo.com/fran%C3%A7ois-hollande-d%C3%A9fend-la-valeur-travail-au-pays-135116914.html

Mmm...priorité à l'inflation monnaie forte...Ce serait pas une politique pro-rentier plutôt que pro-travail ça ?:rolleyes:

Un peu comme dans la zone euro aujourd'hui. (comme ça je ne suis pas completement dans le H.S)

Avec ses discours, je lui souhaite de ne pas être élu. Il va s'amuser sinon.

Le franc fort fut justement une période d'asphyxie pour notre économie en s'arrimant au deutsche mark. Bravo la référence.

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