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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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la question étant de savoir si l'Allemagne pourra poursuivre seule sa stratégie si ses principaux partenaires sont en difficulté ?

question subsidiaire mais qui sous-tend tout le reste politiquement parlant l'Allemagne peut-elle se permettre de jouer sans la France ? Rien n'est moins sûr et Angela Merkel ne l'ignore pas ...

Si l'Allemagne insiste pour que l'on réduise les dépenses, dans ce cas qu'elle finance seule l'abyssal déficit Grec, nous ça nous fera des économies bienvenues ...

Ils vont devoir augmenter aux aussi leurs dépenses de toutes façons, que ce soit pour sauver seul l'Euro de la dégringolade à cause des dettes grecques, italiennes et espagnoles, aider leurs principaux partenaires à rester aussi leurs meilleurs clients ou ... retourner au DeutsMmark s'ils ne veulent faire aucun des deux :|

Il y aura forcément un moment ou l'attitude intransigeante et dictatoriale de l'Allemagne lui coûtera très cher ; au moins la fameuse "arrogance française" a le mérite de ne pas entraîner le reste de l'Europe vers l'appauvrissement généralisé des populations, avec les gros risques sociaux qu'il y a derrière !

Achtung DeütchLand ! *

Et sur l'obsession d'avoir une "monnaie forte", il n'y a qu'à voir comment les Etats-Unis, qui depuis 10 ans se sont ingéniés à avoir une monnaie moins forte que l'Euro, commencent déjà à rebondir : leur croissance repart à la hausse et devrait dépasser les 2% en 2012

* A ne pas savoir surmonter le vieux traumatisme de la crise du début des années 30 et de la terrible dévaluation du Mark à ce moment là, l'Allemagne favorise la récession chez ses voisins de l'UE (même s'ils ont leur grosse part de responsabilité d'avoir mal géré leur économie et leur société), et suscite la rancoeur, qui pourrait vite devenir de la haine. Et à quoi la haine va t-elle une nouvelle fois conduire en Europe : à une guerre.

Et ce n'est pas du catastrophisme, juste un pronostic crédible si on regarde l'histoire des grandes crises passées. A eux de voir s'ils veulent continuer de jouer avec le feu des opinions publiques des autres pays européens, à eux de voir si l'inévitable guerre à laquelle ce jeux de l'intransigeance va mener leur coûtera moins cher que de lâcher du lest sur l'objectif de "la monnaie forte". Mais il faudra pas venir pleurer où se poser en victime des "barbares latins" ensuite ...

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Je crois en une troisième voie un peu plus cruelle mais salutaire pour tous finalement.

Un redécoupage de la zone avec sorties des "mauvais élèves", une fédéralisation de quelques pays aux capacités reconnues.

Mise à bas des accords de libre échange à l'échelle de l'union, et avec les émergents instauration de la dite "réciprocité" concept emprunté à montebourg mais qui est pertinent

Mais en aucune façon nous n'échapperons au régime d'anorexique qui nous attend tous.

Ensuite élargissement aux économies qui rattrapent le niveau, orthodoxie budgétaire..etc.

En se limitant à France Allemagne plus deux trois autres la tenabilité de la zone euro pourrait être discutée (ce qui ne veut pas dire qu'une telle zone pourrait forcément marcher): il y'aurait les mêmes problèmes d'incompactibilité des économies qu'actuellement, mais à une échelle bien plus faible. C'est comme cela que l'UE aurait du être faite depuis le début si elle était un projet de puissance a minima sérieux (et pas une construction idéologique): uniquement un noyau franco-allemand, plus quelques petits pays pour équilibrer, au lieu de chercher l'élargissement en permanence.

Concernant "l'euro du sud", n'oublions pas que le problème grec (une mauvaise gestion) est complètement différent des problèmes des autres pays (par exemple bulle immobilière pour l'espagne, économie très spécialisée dans certains secteurs pour l'irlande), le seul point commun étant que la crise a mis tous ces pays en difficulté. Une même monnaie ne pourra s'adapter à autant de situations.

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la question étant de savoir si l'Allemagne pourra poursuivre seule sa stratégie si ses principaux partenaires sont en difficulté ?

question subsidiaire mais qui sous-tend tout le reste politiquement parlant l'Allemagne peut-elle se permettre de jouer sans la France ? Rien n'est moins sûr et Angela Merkel ne l'ignore pas ...

Attention de ne pas sous-estimer les allemands.

Sans tomber dans l’apologie du panzer que rien n'arrête, les allemands ont digéré la réunification de 1990, et schroder (un socialiste à la base) a imposé des réformes sociales que l'UMP n'oserait même pas formuler pour la France.

Ils sont un peu plus habitués à la rudesse que nous je dirai.

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Les allemands déconnent à plein tubes. C'est par pur dogmatisme et électoralisme qu'ils ont achevé la Grèce et menacent de déglinguer toute la construction européenne.

Je comprends qu'ils exigent garanties et contre-parties mais il ne faut pas s'y tromper, si ca part définitivement en quenouille ca ne sera pas à cause de la Grèce et de son économie qui représente 3% du PIB européen, mais bien à cause du manque de vision et de leadership des allemands. Ces derniers veulent le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière. C'est peut être qu'ils ont été trop longtemps habitués à vivre sur le dos des autres (mercantilisme à la chinoise, parapluie de la défense de l'OTAN), faut vraiment qu'ils se réveillent ces couillons !

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Les allemands déconnent à plein tubes. C'est par pur dogmatisme et électoralisme qu'ils ont achevé la Grèce et menacent de déglinguer toute la construction européenne.

Je comprends qu'ils exigent garanties et contre-parties mais il ne faut pas s'y tromper, si ca part définitivement en quenouille ca ne sera pas à cause de la Grèce et de son économie qui représente 3% du PIB européen, mais bien à cause du manque de vision et de leadership des allemands. Ces derniers veulent le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière. C'est peut être qu'ils ont été trop longtemps habitués à vivre sur le dos des autres (mercantilisme à la chinoise, parapluie de la défense de l'OTAN), faut vraiment qu'ils se réveillent ces couillons !

Les Allemands défendent leurs intérêts, tout comme nous. De surcroît ils ont réformé douloureusement leur pays pour l'adapter à la mondialisation, ce que nous avons juste commencé à faire avec la réforme des retraites, l'autonomie des universités, le crédit impôt recherche. Ils se demandent donc pourquoi il leur faudrait payer pour des pays qui traînent les pieds pour les réformes comme nous, ou qui se sont foutu de tout le monde comme les Grecs. Mais c'est vrai aussi que si toute l'Europe plonge en récession les Allemands vont souffrir car nous sommes aussi leurs clients! Il faut donc qu'ils adoptent une voie moyenne.
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Toutefois j'ajouterais un bemol sur une alternative allemande en cas de plongeon global de l'europe qui ne les contraindraient pas forcemment a choisir cette voie mediane: il y a des liens forts avec les pays de l'est, y compris la Russie, d'autant que Poutine est plus germanophile qu'on ne le penserait, l'Allemagne pourrait tres bien se tourner vers ces marches pour developper davantage son business, elle y perdrait bien moins de plumes qu'a supporter le manque de volonte de reforme des autres gouvernements europeens. Si seulement la reunification allemande avait pu servir de starter a la construction d'une europe federale (l'epoque etait favorable, chacun ayant mis de l'eau dans son vin pour rendre la reunification possible) , mais qu'on me rappelle quels autres pays europeens ont supporte ou aide economiquement la reunification allemande pour que c'eut ete seulement imaginable....? :P

Les Allemands défendent leurs intérêts, tout comme nous. De surcroît ils ont réformé douloureusement leur pays pour l'adapter à la mondialisation, ce que nous avons juste commencé à faire avec la réforme des retraites, l'autonomie des universités, le crédit impôt recherche. Ils se demandent donc pourquoi il leur faudrait payer pour des pays qui traînent les pieds pour les réformes comme nous, ou qui se sont foutu de tout le monde comme les Grecs. Mais c'est vrai aussi que si toute l'Europe plonge en récession les Allemands vont souffrir car nous sommes aussi leurs clients! Il faut donc qu'ils adoptent une voie moyenne.

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Comme on dit de ce côté des Pyrénées tout ce qui brille n’est pas or.

Il  faut tout de même se rappeler qu’il y a peu de temps l’Allemagne, qui maintenant  prône la rigueur économique, n’était pas spécialement respectueuse des normes. Selon Eurostat, entre les années 2000 et 2010, le gouvernement allemand avait dépassé  les critères de déficit (3% du PIB) et dette publique (60%) du pacte de stabilité 14 fois sur un total de 137. L’Irlande et Espagne actuels  mauvais élèves n’avaient quant à elles et pour la même période dépassé  les limites qu’en 4 occasions. D’ailleurs, en 2003  le Pacte fut littéralement dynamité après que Schröder et Chirac aient pressionné le Conseil pour qu’il n’appuie  pas les recommandations de la Commission à l’encontre des dépassements franco-allemands et obligeant en 2005 la réforme rendant le pacte plus flexible.

Il ne fait aucun doute que l'Allemagne est un grand pays avec un système social consolidé depuis longtemps mais comment diable ont-ils « crées » autant d’emplois dans un contexte de crise économique alors que les autres nations voisines en perdaient.  Comment arrivent-ils à un taux de 6% de chômage alors que l’Espagne en compte 23% ?

La solution faire appel à un magicien nommé Peter Hartz qui plutôt que créer  de l’emploi a fait disparaître les chômeurs. Au début des années 2000  les têtes bien pensantes des dirigeants allemands, conscientes que la croissance économique n’arriverait plus à générer suffisamment d’emplois,  font appel au magicien d’Hartz. Celui-ci entouré de 15 disciples va émettre  4 recommandations (connues comme Hartz I, II, III et IV) qui seront introduites par le chancelier Schröder  dans l’Agenda 2010 et entreront en vigueur le 1er janvier 2005.

Le résultat  sera abracadabresque,  vers la fin de l’année 2010, 6.500.000 allemands soit  8,4% de la population vivaient exclusivement du programme Hartz. Il s’agit de chômeurs de longue durée et de personnes à faible recours bénéficiant du paiement de leur loyer, chauffage, une connexion internet, une aide de 380 euros par mois et des avantages fiscaux. En contre partie ceux-ci  vont devoir réaliser des petits travaux occasionnels d’intérêt communautaire à…1euro de l’heure. Mais par ce coup de baguette magique l'Allemagne a fait passer son taux de chômage de 15% à 6%. Tout n'est qu'illusion.

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Les Allemands défendent leurs intérêts, tout comme nous. De surcroît ils ont réformé douloureusement leur pays pour l'adapter à la mondialisation, ce que nous avons juste commencé à faire avec la réforme des retraites, l'autonomie des universités, le crédit impôt recherche. Ils se demandent donc pourquoi il leur faudrait payer pour des pays qui traînent les pieds pour les réformes comme nous, ou qui se sont foutu de tout le monde comme les Grecs. Mais c'est vrai aussi que si toute l'Europe plonge en récession les Allemands vont souffrir car nous sommes aussi leurs clients! Il faut donc qu'ils adoptent une voie moyenne.

Eh bien parce qu'ils ont aussi mené ces réformes pénibles sous le gouvernement socialiste de Schroder dans les années 2000 de plusieurs façons :

-ils ont été les premiers à faire du déficit et violer la règle des 3% de déficit de Maastricht quand ils en avaient besoin.

-ils ont cannibalisé les industries des autres pays européens en appliquant une déflation salariale, profitant de l'immense débouché du marché unique pour leurs industries déjà hautement compétitives (combien de contrats de plusieurs milliards obtenus à coup de pot-de-vins par les Siemens et autres industriels de l'armement en Grèce). C'est toujours l'histoire des vases communicants, si dans l'économie européenne les allemands sont la locomotive et qu'ils tirent des excédents, le reste de l'Europe est obligée d'être déficitaire, il est donc biaisé et illusoire d'exiger brutalement des autres pays qu'ils deviennent aussi vertueux que les allemands. Les euros des profits de l'industrie allemande devaient bien aller quelque part et ils sont allés financer les dettes des autres pays européens et accessoirement des bulles immobilières irlandaises, espagnoles et même américaines. Normalement ce genre de déséquilibres sont régulés par le marché des devises, les pays exportateurs voient leurs monnaie s'apprécier et leur compétitivité décroitre et le phénomène inverse se produit dans les "pays à la traîne". Dans le cas de la Chine comme celui de l'Allemagne, c'est le fait que le système de changes soit bloqué qui enraye cette mécanique, les chinois attachant le yuan au dollar et les allemands bénéficiant de fait d'un système monétaire unique. Ils ont donc tiré un immense bénéfice à l'exportation hors zone euro d'une monnaie commune dépréciée par rapport à ce qu'aurait été un DM. L'Allemagne restée au DM, serait l'équivalent pour eux d'un euro à plus de 2$ voire 2.5$ facile.

C'est pour ça qu'il faut une fédéralisation, une consolidation fiscale et budgétaire est nécessaire. C'est ce point faible qui est attaqué sans cesse par les marchés depuis le début de la crise financière mondiale. Et les allemands ne font que d'apporter de l'eau au moulin des spéculateurs en posant des conditions drastiques voire impossibles aux transferts fiscaux nécessaires.

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Les allemands déconnent à plein tubes. C'est par pur dogmatisme et électoralisme qu'ils ont achevé la Grèce et menacent de déglinguer toute la construction européenne.

Je comprends qu'ils exigent garanties et contre-parties mais il ne faut pas s'y tromper, si ca part définitivement en quenouille ca ne sera pas à cause de la Grèce et de son économie qui représente 3% du PIB européen, mais bien à cause du manque de vision et de leadership des allemands. Ces derniers veulent le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière. C'est peut être qu'ils ont été trop longtemps habitués à vivre sur le dos des autres (mercantilisme à la chinoise, parapluie de la défense de l'OTAN), faut vraiment qu'ils se réveillent ces couillons !

Sauf que les allemands, quels que soient leurs choix, on fait des efforts tout en observant que d'autres se branlent la courge. Aussi, est-il logique qu'ils réagissent de la sorte.
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Les Allemands défendent leurs intérêts, tout comme nous. De surcroît ils ont réformé douloureusement leur pays pour l'adapter à la mondialisation, ce que nous avons juste commencé à faire avec la réforme des retraites, l'autonomie des universités, le crédit impôt recherche. Ils se demandent donc pourquoi il leur faudrait payer pour des pays qui traînent les pieds pour les réformes comme nous, ou qui se sont foutu de tout le monde comme les Grecs [...]

Je partage en partie ton avis, mais on peut tout de même s'interroger sur certains aspects. Les pays qui font défaut de paiement, il y en a eu pas mal dans le passé. L'Allemagne a fait défaut trois fois au cours du 20ème siècle, quand il s'agissait de payer les réparations de guerre. Les USA, par intérêt, ont d'ailleurs encouragé les différentes économies européennes à effacer, ou du moins, à cesser de réclamer la somme figurant sur l'ardoise. Et c'était une chose intelligente. D'autres ont intégré la requête de Helmut Kohl expliquant que le pays serait en faillite si les Etats étrangers demandaient le paiement de leurs réparations après la réunification. Pas besoin de remuer le passé à l'excès : on a déjà assez de lourdeurs historiques. Néanmoins, sachant ce passif, on peut s'étonner de l'intransigeance allemande vis-à-vis de la situation grecque. Et dans de nombreux pays du monde, en Amérique du Sud ou en Afrique, on se demande pourquoi une telle sympathie envers cette énorme dette allemande alors qu'ils peinent pour certains à faire effacer ne serait-ce qu'un dixième de leur dette.

Morale de l'Histoire : mieux vaut sortir les flingues et détrousser l'étranger que bidouiller ses stats et se faire le spécialiste de la fraude fiscale.

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Toutefois j'ajouterais un bemol sur une alternative allemande en cas de plongeon global de l'europe qui ne les contraindraient pas forcemment a choisir cette voie mediane: il y a des liens forts avec les pays de l'est, y compris la Russie, d'autant que Poutine est plus germanophile qu'on ne le penserait, l'Allemagne pourrait tres bien se tourner vers ces marches pour developper davantage son business, elle y perdrait bien moins de plumes qu'a supporter le manque de volonte de reforme des autres gouvernements europeens. Si seulement la reunification allemande avait pu servir de starter a la construction d'une europe federale (l'epoque etait favorable, chacun ayant mis de l'eau dans son vin pour rendre la reunification possible) , mais qu'on me rappelle quels autres pays europeens ont supporte ou aide economiquement la reunification allemande pour que c'eut ete seulement imaginable....? :P

Oui c'est vrai qu'au plan économique et géopolitique les allemands (enfin Merkel) ont la possibilité stratégique de se détourner de la France et de l'UE, raison de plus de trouver qu'ils font preuve de duplicité et qu'ils ne sont pas vraiment dévoués à l'idée de la construction européenne. D'ailleurs la sortie de la Grèce ne tirera pas l'UE des problèmes structurels que j'ai énoncés dans mon post précédent, au contraire les marchés redoubleront de férocité dans leurs attaques face à cette première défaite majeure. Dans les milieux financiers et économiques, on considère plutôt que la solution logique serait la sortie de l'Allemagne de l'euro, c'est ce qui donnerait de l'air aux économies d'Europe du sud à défaut d'un réel fédéralisme économique. Mais comme cette question de transfert d'argent public est éminemment politique (le mantra allemand "nos impôts ne vont pas payer pour l'incurie des autres"), elle nécessite donc l'apparition d'un fédéralisme politique, question encore plus épineuse.

Et pour répondre à ta remarque sur la réunification allemande, il faut comprendre que l'Allemagne unifiée est géopolitiquement et historiquement un rouleau compresseur pour le reste de l'Europe (deux guerres mondiales depuis 1871), les deux pays menacés en premier par la puissance allemande sont la Russie et la France. La réunification a été rendue possible grâce à la bénédiction de Gorbatchev et de Mitterand. Il faut d'ailleurs voir le traité de Maastricht sous cet angle là, c'est une contre-partie obtenue par la France pour mieux arrimer les intérêts de l'Allemagne unifiée à ceux de la France et de l'Europe occidentale en général. Mais les choses ont été faites à moitié, les euro-technocrates ayant repoussé le volet d'une union politique aux calendes grecques.

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cet intéressant débat montre une chose, il faut conserver et moderniser les Leclerc car c'est contre les fridolins et sur le charodrome de la grande plaine nord européenne qu'ils ont le plus de chance d'avoir un usage dans les 25 ans qui arrivent ...

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Je partage en partie ton avis, mais on peut tout de même s'interroger sur certains aspects. Les pays qui font défaut de paiement, il y en a eu pas mal dans le passé. L'Allemagne a fait défaut trois fois au cours du 20ème siècle, quand il s'agissait de payer les réparations de guerre. Les USA, par intérêt, ont d'ailleurs encouragé les différentes économies européennes à effacer, ou du moins, à cesser de réclamer la somme figurant sur l'ardoise. Et c'était une chose intelligente. D'autres ont intégré la requête de Helmut Kohl expliquant que le pays serait en faillite si les Etats étrangers demandaient le paiement de leurs réparations après la réunification. Pas besoin de remuer le passé à l'excès : on a déjà assez de lourdeurs historiques. Néanmoins, sachant ce passif, on peut s'étonner de l'intransigeance allemande vis-à-vis de la situation grecque. Et dans de nombreux pays du monde, en Amérique du Sud ou en Afrique, on se demande pourquoi une telle sympathie envers cette énorme dette allemande alors qu'ils peinent pour certains à faire effacer ne serait-ce qu'un dixième de leur dette.

Morale de l'Histoire : mieux vaut sortir les flingues et détrousser l'étranger que bidouiller ses stats et se faire le spécialiste de la fraude fiscale.

L'Allemagne ne va pas se priver de garder ses avantages même contre les interêts de ses "partenaires" car elle n'a pas de contrepoids en Europe. La France semble avoir abandonné son ancien rôle de protecteur des petits pays européens face aux germaniques qui agissent comme des "monstres froids".

On ne veut pas, associé aux autres latins, mettre dans la balance des négociations une sortie de l'euro. Il est fort possible que ces pays nous suivent dans cette demarche si ils se sentent soutenus. Mais avec cette France là ils sont face a une Allemagne-bis donc pas d'autre choix que d'accepter l'austerité pour rester dans l'UE.

Et pourtant quel moyen de pression nous avons ! Rien qu'avec un euro latin par exemple, l'Allemagne perdrait une bonne part de sa competitivité sur nous et donc reduirait fortement ses excedents, et ce, à notre profit. Et ce pays a plus besoins de ses excedents que nous . C'est amusant d'ailleurs de se rappeler que la Peugeot 206 fut la voiture la plus vendue en Europe dans la derniere année du franc.

Les elites françaises preferent leurs utopies internationalistes que les interêts de leur propre pays voila ce qu'il se passe. Je pense qu'il ne faut pas avoir peur d'etre égoïste voire un peu machiavelique, quitte a être mal vu. De Gaulle a vexé nombre de pays puissants et on en est pas morts, on était même respectés. Je pense que c'est de s'occuper des siens qui est altruiste. Nos politiciens pretendent vouloir devellopper la Roumanie ou la Chine (comme l'avait dit Hollande une fois...) c'est d'une hypocrisie sans nom...ils montrent juste qu'ils sont detachés de leurs concitoyens. J'ai l'impression qu'il est plus facile de faire "le bien" pour ses proches que pour tartampion de l'autre coté du Danube ou de l'Himalaya dont on a aucune garantie qu'il nous renverra l'ascenceur un jour.

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Néanmoins, sachant ce passif, on peut s'étonner de l'intransigeance allemande vis-à-vis de la situation grecque.

C'est que l'Allemagnne n'a pas le choix ...

- politique interieure. Merkel est minoritaire elle ne peut se permettre de ceder quoique ce soit qui incommode ses électeur potentiel. Financer le grec inconséquent serait suicidaire. Tellement que l'arrangement LTRO a du etre fait en "secret" pour pas que Merkel s'y soit impliqué par son électrorat

- perspective économique. En cas d'effondrement en cascade des économie de l'UE ... l'Allemagne est aux premieres loges. Son économie est batie sur les moutons pigeons européen qui lui achete l'essentiel de sa camelotte. Les pigeon déplumé et les mouton tondus a qui va t elle vendre ses merdes? pas aux allemands il se sert la ceinture.

- sortie de l'euro des allemands. C'est bien mais ca ferait remonter massivement l'euromark ... rendant la camelotte allemande encore moins abordable. suicidaire. Suffit de voir les cri d'orfraie des japonais voyant l'euro chuter suite a u élection grecque, rencherissant le yen déjà trop cher.

- avenir démographique. L'Allemagne a les même problème de viellissement que le reste de l'Europe. hors France. Les même souci de financement de la vieillesse etc. Les perspective a long terme sont mauvaise, et le recentrage Mitteleuropa n'y change rien ces pays on les même souci démographique. Donc l'Allemagne devra se résoudre a apprendre a vivre sans croissance ...

Et dans de nombreux pays du monde, en Amérique du Sud ou en Afrique, on se demande pourquoi une telle sympathie envers cette énorme dette allemande alors qu'ils peinent pour certains à faire effacer ne serait-ce qu'un dixième de leur dette.

Psychologiquement l'effet n'est pas le même avec les papou du bout du monde, qu'avec ces salops de grecs , paresseux tricheurs voleur, qu'on finance déjà depuis longtemps avec les péréquation UE.

Pire personne ne peut forcer les grecs a sortir de l'eurozone :lol: seule solution leur rendre la vie impossible qu'ils se cassent.

Morale de l'Histoire : mieux vaut sortir les flingues et détrousser l'étranger que bidouiller ses stats et se faire le spécialiste de la fraude fiscale.

L'Allemand n'a pas de flingue ... forcément ;)

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Madrid va nationaliser en partie Bankia, trop exposée au secteur immobilier

MADRID - Le gouvernement espagnol a annoncé mercredi qu'il prendra le contrôle de Bankia, la quatrième banque cotée du pays qui croule sous les actifs immobiliers risqués, avant de dévoiler vendredi une nouvelle réforme du secteur face au regain de tension sur les marchés.

L'opération consiste à transformer en participation la dette de 4,465 milliards d'euros contractée en décembre 2010 envers l'Etat par le premier actionnaire de Bankia, Banco Financiero y de Ahorros (BFA), a indiqué le ministère de l'Economie dans un communiqué.

Ces liquidités avaient été injectées par le fonds d'aide publique au secteur financier (Frob) à travers des prêts à 7,75%, remboursables en cinq ans.

Après l'opération, le Frob détiendra indirectement 45% du capital de Bankia, c'est à dire qu'il en prendra le contrôle, a précisé le ministère.

Ce dernier a voulu rassurer actionnaires et usagers de la plus grande union de caisses d'épargne espagnoles, affirmant que personne ne sera lesé par cette décision.

Dès lundi, le ministère de l'Economie avait indiqué que des fonds publics seraient injectés dans Bankia cette semaine afin de l'assainir de ses actifs immobiliers risqués.

Une annonce qui avait provoqué, quelques heures plus tard, la démission du président de Bankia, Rodrigo Rato, ancien ministre de l'Economie et ex-directeur général du FMI. Son remplaçant, José Ignacio Goirigolzarri, ancien directeur général de BBVA, deuxième banque du pays, a été nommé dès mercredi.

Le même jour, le Conseil d'administration de BFA a sollicité la conversion en actions ordinaires du prêt du Frob auprès de la Banque d'Espagne, a indiqué cette dernière dans un communiqué.

La nouvelle direction devra présenter dans un délai le plus bref possible un plan renforcé d'assainissement qui situera BFA-Bankia en condition d'affronter son avenir avec une garantie totale de solvabilité, affirme la Banque d'Espagne.

Bankia est la grande banque espagnole la plus exposée au secteur immobilier: 37,5 milliards d'euros fin 2011, dont 31,8 milliards considérés comme problématiques, car à la valeur incertaine (crédits risquant de ne pas être remboursés, immeubles saisis...).

L'injection de fonds par le gouvernement constituera la huitième intervention publique dans un établissement bancaire en Espagne, depuis l'éclatement de la bulle immobilière en 2008, qui a fortement fragilisé ce secteur.

Le chef du gouvernement, Mariano Rajoy a indiqué lundi qu'il n'hésiterait pas à apporter de nouveaux fonds publics si nécessaire, mais seulement en dernier recours.

Madrid, qui a déjà prêté au secteur bancaire plus de 15 milliards d'euros, refusait jusque-là de remettre la main à la poche, mais a dû s'y résoudre devant les tensions croissantes sur les marchés.

La nationalisation partielle de Bankia survient ainsi au terme d'une nouvelle journée noire pour la Bourse de Madrid, qui a chuté de 2,77% à 6.812,7 points, son plus bas niveau depuis 2003.

Le regain de tension que connaît l'Espagne s'est traduit mercredi matin par une remontée de son taux d'emprunt à 10 ans au-dessus des 6%, pour la première fois depuis la mi-avril.

Des inquiétudes nourries par les doutes des investisseurs sur la valeur des actifs immobiliers accumulés par les banques pendant la bulle.

Pour tenter de les rassurer, le gouvernement approuvera vendredi une nouvelle réforme afin de séparer la partie immobilière des bilans des banques et leur imposera de nouvelles provisions pour se protéger de leur exposition au secteur immobilier sinistré.

Il y aura de nouvelles provisions, a déclaré à l'AFP une porte-parole du ministère de l'Economie.

Selon le quotidien économique Cinco Dias, celles-ci devraient atteindre environ 35 milliards d'euros.

Ce chiffre d'ajouterait aux 53,8 milliards déjà imposés au secteur depuis une précédente réforme annoncée en février.

(©AFP / 09 mai 2012 23h41)

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G4lly, arrête de dire que les Européens qui achètent allemand sont des pigeons! Ils choisissent en connaissance de cause et leur choix vaut bien le tien. Change ta bagnole genre Peugeot (un bruit nouveau chaque jour) ou Renault (le champion du low cost) pour une BMW genre série 1 par exemple, et tu verras que la différence de prix est fort justifiée... Le jour où la qualité de fabrication sera équivalente (quitte à augmenter le prix bien sûr) j'achète français. Mais on en est encore loin, et nos constructeurs, Renault surtout, ont fait le choix global du low cost avec leur Logan... Audi est un cran en dessous de BMW je dirais, car si la caisse est super, ce sont des moteurs VW (Audi n'est pas un motoriste). VW c'est comme Renault et Peugeot en gros, un cran au dessus quand même.

Ps: J'ai roulé en bagnoles françaises fort longtemps, par devoir plus que par choix, mais j'ai décidé que ça suffisait... Place aux jeunes... =)

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pourquoi vois-je donc tant de voitures immatriculées en Allemagne mais de fabrication française ? notamment les monospaces.

Les Allemands ne seraient donc pas un peuple monolithe marchant d'un seul homme au pas de l'oie ?  =)

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pourquoi vois-je donc tant de voitures immatriculées en Allemagne mais de fabrication française ? notamment les monospaces.

Les Allemands ne seraient donc pas un peuple monolithe marchant d'un seul homme au pas de l'oie ?  =)

Les allemands achètent un peu plus de 30% de voiture de marque étrangères, et presque 9% de voitures françaises, 9% de japonaises.

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pourquoi vois-je donc tant de voitures immatriculées en Allemagne mais de fabrication française ? notamment les monospaces.

Les Allemands ne seraient donc pas un peuple monolithe marchant d'un seul homme au pas de l'oie ?  =)

Ben non, ils ne marchent plus au pas de l'oie... =)  Et y a des mecs fauchés en Allemagne... Et comme le low cost c'est chez nous...
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Et comme le low cost c'est chez nous...

Quand je vois le prix du haut de gamme français, 607, Laguna coupé, 407 coupé ou DS5 on ne doit pas avoir la même définition du bas-coût ...

Ce sont des prix globalement similaires à leurs homologues allemandes sauf dans les moteurs de kéké Jacky, GTI, M3/M5/M6/RS5/RS4...ect...

Et puis le cliché voitures française = mauvaise qualité est complètement erroné.

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