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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/06/07/fitch-degrade-la-note-de-l-espagne-de-trois-crans-a-bbb_1714899_3234.html#xtor=RSS-3208

L'agence d'évaluation financière Fitch a abaissé, jeudi 7 juin, de trois crans la note de l'Espagne, qui tombe de A à BBB, et l'a assortie d'une perspective négative, signifiant qu'elle pourrait à nouveau dégrader ce pays au cœur de la crise de la dette de la zone euro. La note BBB maintient Madrid dans la catégorie "investissement". Elle est la plus basse donnée à l'Espagne, quatrième économie de la zone euro, par les trois grandes agences de notation.

Parmi les raisons évoquées par Fitch figure le "coût budgétaire d'une restructuration et d'une recapitalisation du secteur bancaire espagnol", estimé par l'agence à entre 60 à 100 milliards d'euros, et la récession dans laquelle l'Espagne est engluée. Sur la base d'un coût de 60 milliards, la dette publique brute de l'Espagne pourrait exploser à 95 % du produit intérieur brut en 2015, explique l'agence dans un communiqué. "Fitch s'attend à ce que l'Espagne obtienne un soutien financier extérieur pour recapitaliser ses banques de taille moyenne ainsi que ses caisses d'épargne, ce qui redonnerait confiance dans tout le secteur bancaire", écrit l'agence.

En outre, "l'Espagne devrait rester en récession jusqu'à la fin de l'année et en 2013, alors que dans sa précédente prévision Fitch s'attendait à ce que son économie bénéficie d'une reprise modérée en 2013", ajoute l'agence de notation. La dette publique espagnole est désormais à deux crans d'être considérée comme spéculative.

UN COUP DE POUCE POUR LE SECTEUR BANCAIRE

L'agence de notation financière Standard & Poor's a estimé plus tôt jeudi que les banques espagnoles, qui risquent des pertes de 80 à 112 milliards d'euros d'ici 2013 en raison des crédits accordés, sont de plus en plus susceptibles de devoir recourir à une aide européenne. "La pression monte pour que les banques espagnoles augmentent leurs provisions face à ces pertes potentielles", souligne l'agence américaine, et elles auront donc besoin de capitaux supplémentaires, "ce qui augmenterait en conséquence la probabilité d'un soutien de l'Union européenne au gouvernement espagnol".

L'Espagne se refuse toujours à demander un plan de sauvetage global, à l'image de ce qui a été fait pour le Portugal, l'Irlande ou la Grèce, mais accepterait un coup de pouce pour son secteur bancaire, fragilisé par les actifs immobiliers risqués depuis l'éclatement de la bulle en 2008.

Madrid milite donc pour que le fonds de secours européen - le FESF, actuellement en place; ou le MES; qui sera lancé début juillet - soit autorisé à recapitaliser directement ses banques. De quoi éloigner la perspective du plan de sauvetage, qui placerait le pays sous tutelle et irait de pair avec des conditions strictes dictées par ses bailleurs de fonds internationaux.

L'Espagne a assuré qu'elle prendrait une décision dans les quinze jours sur un éventuel appel à l'aide internationale pour ses banques. "J'attendrai que le FMI et les experts indépendants fassent connaître leur opinion sur les nécessités de recapitalisation du système financier espagnol et, à partir de là, je donnerai mon chiffre et le gouvernement dira de quoi a besoin le système pour se recapitaliser", a déclaré jeudi le chef du gouvernement, Mariano Rajoy.

LA ZONE EURO PRÊTE À AIDER LES BANQUES ESPAGNOLES

Le chef de file de l'Eurogroupe, le luxembourgeois Jean-Claude Juncker, a indiqué jeudi que le zone euro se tient prête à venir en aide au secteur bancaire espagnol si Madrid faisait une demande en ce sens. "Si jamais l'Espagne demandait d'appuyer son secteur bancaire, cela serait évidemment fait", a affirmé M. Juncker à Bruxelles devant la presse, tout en refusant de spéculer sur le calendrier ou d'éventuels montants.

Pour le reste, "la situation de l'Espagne évolue plutôt bien. Le gouvernement espagnol a pris toutes les mesures de consolidation qu'il fallait prendre", a-t-il ajouté. Interrogé sur la possibilité d'aider directement le secteur bancaire, il a jugé qu'il s'agissait avant tout d'"un problème juridique".

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L'Espagne fait des efforts énormes, la récession y fait des ravages et notamment le chômage, mais on lui baisse sa note donc elle va emprunter plus cher ... Pourquoi lui baisse-t-on sa note ? car le coût du sauvetage du secteur bancaire est très (trop) élevé et que le pays est en récession.

La récession est alimentée par les mesures budgétaires drastiques; c'est un splendide cercle vicieux qui rappelle de manière troublante la grande récession aux États-Unis et les politiques des administrations Hoover et Coolidge

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La dégradation de la note mais avec un temps de retard,

le fait est que le besoin de BANCIA a été revu à la hausse de deux milliards en même pas une semaine, il y a des doutes sur la valorisation réelle des banques espagnoles, c'est le problème, auquel s'ajoute la problème du financement des provinces, c'est étonnant que la dégradation ne soit pas intervenue plus tôt.

Il me semble que le marché a déjà pricé la dette espagnole, les agences de notation sont discrètes en ce moment, pas sur que cela ait un impact réel sur les taux pratiqués.

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Il est tout à fait possible que l'Espagne sorte de l'euro avant la Grèce. Tout le secteur bancaire espagnol est gavé de créances immobilières complètement pourries, donc en situation de faillite. Cette fois c'est BANCIA, où on tenait il y'a peu le discours "tout va pour le mieux", demain ce sera un autre.

Note pour ceux qui croient encore à la légende de la fourmi austère: le déficit espagnol était inférieur à celui de l'Allemagne en 2008 et en baisse continue depuis des années. Mesures de contrôle budgétaire depuis Bruxelles ou pas, là n'est pas la question: le problème est l'euro lui même est une usine à crises digne de l'étalon-or (sauf que l'étalon or au moins on pouvait en sortir!).

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Il est tout à fait possible que l'Espagne sorte de l'euro avant la Grèce. Tout le secteur bancaire espagnol est gavé de créances immobilières complètement pourries, donc en situation de faillite. Cette fois c'est BANCIA, où on tenait il y'a peu le discours "tout va pour le mieux", demain ce sera un autre.

Note pour ceux qui croient encore à la légende de la fourmi austère: le déficit espagnol était inférieur à celui de l'Allemagne en 2008 et en baisse continue depuis des années. Mesures de contrôle budgétaire depuis Bruxelles ou pas, là n'est pas la question: le problème est l'euro lui même est une usine à crises digne de l'étalon-or (sauf que l'étalon or au moins on pouvait en sortir!).

Le déficit public oui, mais les banques faisaient n'importe quoi. Bref l'Espagne était une cigale déguisée en fourmi. Sinon pourquoi souffrirait-elle aujourd'hui?
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Ce que je veux démystifier, c'est l'explication tout droit sortie de Berlin selon laquelle il s'agirait d'un problème de vertu   :lol: et de morale  :rolleyes: :P, qui est un bobard particulièrement tenace. Le récit du germain vertueux et travailleur contre le latin fainéant et tricheur en résumé, le problème étant supposé se régler avec des règlements et des coups de baton sur les vilains canards. L'Espagne est un très bon contre-exemple de ce récit, et dans son cas les règlements ne vont strictement rien changer voire l'enfoncer un peu plus.

Le déficit public oui, mais les banques faisaient n'importe quoi. Bref l'Espagne était une cigale déguisée en fourmi. Sinon pourquoi souffrerait-elle aujourd'hui?

D'une énorme bulle immobilière qui a explosé, comme dans un nombre considérable de pays "triple A" les USA en premier. A ce compte, on peut dire que toutes les banques, les espagnoles comme les autres, ont fait et font n'importe quoi (ce qui est un peu vrai puisqu'elles ont une garantie implicite en cas de perte).

La particularité de cas espagnol tient au fait que l'économie était batie sur l'immobilier sans alternative ce qui rend en proportion le choc plus dur qu'ailleurs. La solution dans ce cas est de dévaluer pour revenir au niveau réel de l'économie espagnole (qui est ce qu'il est), mais comme on est dans l'étalon-or européen, ou la "zone mark", on ne peut pas. Le pays reste non compétitif avec une monnaie énormément surévaluée.

Quant à la recette pour éviter ce problème de bulles, elle n'existe pas quelque soit les règlements qu'on puisse inventer: il suffit de voir le nombre de gens qui disent que non l'immobilier parisien ne pourra jamais baisser, qu'il n'y a absolument aucun risque à tout mettre là dedans, etc. Si ils veulent vraiment suivre le mouvement moutonnier, rien ne les empêchera. Les bulles sont inévitables sur un marché financier, mais ce n'est ni un phénomène nouveau, ni un problème ingérable pour un pays quand la monnaie peut s'adapter. La Turquie qui passe régulièrement par des phases de booms puis d'effondrement ne se porte pas trop mal, l'Islande qui a dévalué massivement et fait défaut après la chute de son secteur bancaire est en reprise.

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Le déficit public oui, mais les banques faisaient n'importe quoi. Bref l'Espagne était une cigale déguisée en fourmi. Sinon pourquoi souffrirait-elle aujourd'hui?

:lol:

Les banques font ce qu'on leur demande de faire! Elles sont endetté parce qu'on les a forcer a racheter des dettes d'états. Ca fait quatre ans qu'on joue a la patate chaudes de l'endettement, en le transférant de l'un a l'autre. Ca a commencé par l'endettement privé US qui est retombé sur l'endettement des banque qui est retombé sur l'endettement pubblic qui retombe sur l'endettement des banque qui va retomber sur l'endettement des états :lol:

Sauf que c'est cet endettement qui a financé le peu de croissance qu'on a eu, y compris la croissance allemande! D'ailleurs des que les pigeons se retrouve déplumé, les allemands sentent venir la famine. Les chiffres du commerce extérieur allemand sont mauvais se trimestre, pire la consommation ne soutient meme plus la croissance chez eux.

Le plus amusant c'est que Merkel fait tout pour mettre l'Espagne sous tutelle - elle a balayé d'un revers de la main les autres solution -, pas de tutelle pas de sauvetage des banque, pas de sauvetage de banque impliquant un défaut :lol: c'est l'anschluss version soft :happy:

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C'est eux qui font tourner la boîte ?

On peut presque dire ca. Y a une armée de stagiaire a la SocGen, surtout en BFI.

Pour en rajouter a l'article precedent, La SG a aussi fait des propositions de depart aux membres du graduate program (il ya 4 mois environ) avec des indemnisation qui avait l'air plutot honnete ( j'ai entendu le chifffre de 70 000 euros d'un des membres du graduate).

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Allez consulter les pubs de la Société Générale dans les années 90 : http://www.bakchich.info/medias/2009/08/15/societe-generale-sauve-qui-pub-55908

C'est impressionnant de voir à quelle vitesse change notre société. Les pubs de l'époque seraient totalement incongrues aujourd'hui.

Allez pour la route. L'ayant revu il y a peu, on s'aperçoit que le détournement est plus subtil qu'il n'y paraît. Il touche juste sur les codes utilisés par les publicitaires, dans les jeux de lumière et de reflet. Et une certaine acidité dans le parallèle entre monde bancaire et marché du sexe ou encore dans l'image qu'il est donnée de l'homme dans la pub originale.

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=vGXIexItUGA

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Il est tout à fait possible que l'Espagne sorte de l'euro avant la Grèce. Tout le secteur bancaire espagnol est gavé de créances immobilières complètement pourries, donc en situation de faillite. Cette fois c'est BANCIA, où on tenait il y'a peu le discours "tout va pour le mieux", demain ce sera un autre.

Note pour ceux qui croient encore à la légende de la fourmi austère: le déficit espagnol était inférieur à celui de l'Allemagne en 2008 et en baisse continue depuis des années. Mesures de contrôle budgétaire depuis Bruxelles ou pas, là n'est pas la question: le problème est l'euro lui même est une usine à crises digne de l'étalon-or (sauf que l'étalon or au moins on pouvait en sortir!).

L'equilibre du budget est donc un critere tres insuffisant pour juger de la securité de ses investissements.

Pourtant il y'avait un indice pas compliqué à comprendre qui aurait du informer les espagnols et les européens dans les années 2000 que cette croissance était bidon.

http://www.gecodia.fr/Commerce-exterieur-Espagne--Exportations-Espagne--Balance-commerciale-espagnole_a655.html (Cliquer sur le petit carré rouge pour avoir le solde c'est édifiant).

Et pourtant c'est le mode de croissance qui est generalement preconisé (notamment par l'UMP). Montrer de bons chiffres pour rassurer les marchés et relancer les credits le tout avec une monnaie forte et dans une économie ouverte. Peu importe si les investissements sont productifs ou pas peu importe la balance commerciale, le parent pauvre des données macro economiques et pourtant c'est ce chiffre qui indique réellement si un pays vit au dessus de ses moyens ou pas.

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L'equilibre du budget est donc un critere tres insuffisant pour juger de la securité de ses investissements.

Pourtant il y'avait un indice pas compliqué à comprendre qui aurait du informer les espagnols et les européens dans les années 2000 que cette croissance était bidon.

http://www.gecodia.fr/Commerce-exterieur-Espagne--Exportations-Espagne--Balance-commerciale-espagnole_a655.html (Cliquer sur le petit carré rouge pour avoir le solde c'est édifiant).

...

Mais, MAIS !

C'est la situation de la France aujourd’hui  :O

"TOUT EST PERDU !!!"

- Saute par la fenestre -

Merde j'habite au rez de chaussée :P

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http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/06/08/impasse-allemande-deni-francais_1715211_3232.html

La meilleure défense, c'est l'attaque. Angela Merkel l'a encore prouvé, jeudi 7 juin, en relançant son idée d'"union politique" en Europe. Pour ambitieuse qu'elle soit, cette proposition ne doit pas cacher que la chancelière est dans une impasse. A seize mois des élections législatives, elle n'a plus de majorité assurée au Bundestag. Surtout, depuis la victoire de François Hollande, elle se retrouve isolée sur la scène internationale. D'autant plus que le pourrissement de la crise européenne invalide en grande partie les solutions qu'elle avait imposées depuis deux ans avec l'aide de Nicolas Sarkozy.

Refus des euro-obligations, de l'union bancaire, d'une véritable politique de croissance... Angela Merkel devient la "Frau Nein" de l'Europe. Dans la Süddeutsche Zeitung du 4 juin, l'ancien ministre (Vert) des affaires étrangères Joschka Fischer estime même qu'avec sa politique la chancelière met le feu à l'Europe. "Au XXe siècle, pour assujettir le continent, l'Allemagne s'est, à deux reprises, avec la guerre (...), détruite elle-même et a détruit l'ordre européen. (...) Il serait à la fois tragique et ironique qu'aujourd'hui, au début du XXIe siècle, l'Allemagne réunifiée, pacifiquement et avec les meilleures intentions, réduise une troisième fois à néant l'ordre européen", écrit M. Fischer.

Sur le plan intérieur, même impasse. Sur le papier, Angela Merkel dispose d'une confortable majorité (19 voix) au Bundestag. Sauf que le 27 février, lorsque le Parlement devait approuver le second plan d'aide à la Grèce, 26 députés de droite se sont abstenus ou ont voté contre. Résultat : sans le soutien de la gauche, cette loi était rejetée. Surtout, tous les sondages montrent que, si les élections avaient lieu aujourd'hui, la CDU resterait sans doute le premier parti (avec 34 % des voix), mais que le SPD (32 %) rattraperait son retard. De plus, l'allié de la CDU, le Parti libéral (FDP), dépasserait à peine les 5 %.

Si elle veut rester au pouvoir, Angela Merkel devra s'allier avec les sociaux-démocrates. Une perspective qui n'enchante personne mais qui pourrait s'imposer. Aucun responsable politique allemand digne de ce nom ne peut se permettre de créer une crise politique en refusant de participer à une coalition gouvernementale. D'ailleurs, l'Allemagne est de facto déjà régie par une grande coalition. Les sociaux-démocrates ont approuvé la réforme de la Bundeswehr, la sortie du nucléaire et la politique européenne d'Angela Merkel, les trois dossiers majeurs de ce gouvernement. Sur l'Europe, la loi impose d'ailleurs que le traité budgétaire soit adopté à une majorité des deux tiers. Un compromis avec le SPD est donc indispensable.

Mais plus Angela Merkel cède à l'opposition, plus elle mécontente ses troupes. Si la gauche critique le pacte budgétaire, la droite critique le Mécanisme européen de stabilité (MES), dispositif de secours financier permanent qui devrait être mis en place prochainement. D'ores et déjà, dix députés de la majorité ont annoncé qu'ils ne le voteraient pas. Peu perçu à l'étranger, un vigoureux débat oppose les Allemands au sujet de celui-ci. Bien sûr, les eurosceptiques de toujours tiennent le haut du pavé. Mais de nombreux Allemands, européens convaincus, sont contre le MES ou les euro-obligations dans l'Union européenne telle qu'elle est actuellement.

Nombre d'Allemands, y compris de gauche, se retrouvent parfaitement dans les propos de Jens Weidmann, président de la Bundesbank : "On ne confie pas sa carte de crédit à quelqu'un si on n'a pas la possibilité de contrôler ses dépenses. La communautarisation de la dette est la face d'une médaille dont l'autre côté serait le fédéralisme." En novembre, le dernier congrès de la CDU a appelé à élire le président de la Commission européenne au suffrage universel. Les déclarations faites, le 7 juin, par la chancelière ne sont qu'un rappel de cette prise de position du parti.

Et c'est là que la France est dans le déni. Au grand désarroi des Allemands, les Français refusent ce débat. Tant Nicolas Sarkozy que François Hollande ont bien pris soin de l'esquiver tout au long de la campagne. Traumatisé par la division de la gauche et la victoire du non au référendum de 2005, le candidat socialiste n'entendait pas rouvrir le dossier. "L'opinion allemande est de considérer les euro-obligations comme un point d'arrivée, pour en donner une version optimiste, alors que, pour nous, c'est un point de départ", a déclaré le chef de l'Etat lors du sommet européen informel du 23 mai.

Le problème est que le nouveau président de la République n'a jamais dit où se situait, selon lui, le point d'arrivée. La nomination de Laurent Fabius au ministère des affaires étrangères, mais aussi de Bernard Cazeneuve aux affaires européennes, deux partisans du non au référendum de 2005, laisse même penser que les deux points ne sont pas très éloignés, ce qui, pour l'Allemagne, est inacceptable.

Pour ne pas être accusé de "transfert de souveraineté", le nouveau gouvernement se veut pragmatique. Le ministre de l'économie, Pierre Moscovici, évoque une "intégration fonctionnelle". "Le fédéralisme à la papa est dépassé", juge-t-on en France. Le problème est que, pour les Allemands, c'est l'avenir. Entre Angela Merkel, dotée d'une vision à long terme mais incapable de réagir rapidement et efficacement, et François Hollande, qui estime qu'"il convient d'agir tout de suite pour la croissance", la complémentarité pourrait être parfaite. A moins que la différence ne soit mortifère.

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Les banques espagnoles ont besoin d'au moins 40 milliards d'euros

WASHINGTON - Les banques espagnoles ont besoin d'au moins 40 milliards d'euros de recapitalisation pour faire face à une nouvelle détérioration de l'économie, selon un rapport du Fonds monétaire international publié vendredi.

Le chiffre de 40 milliards résulte de tests de résistance effectués par le Fonds auprès des banques espagnoles, mais une responsable du FMI a indiqué au cours d'une conférence de presse que les banques auraient vraisemblablement besoin de davantage pour s'assurer de l'existence d'un pare-feu crédible dans le pire des scénarios.

A notre avis, les tests de résistance représentent un bon indicateur, mais il s'agit d'un niveau plancher de ce qui est nécessaire, a indiqué cette responsable s'exprimant sous le couvert de l'anonymat.

Pour convaincre les marchés de leur solidité, certaines banques risquent fort d'avoir besoin de réserves une fois et demi à deux fois supérieures au niveau requis, a-t-elle ajouté.

Les tests de résistance étaient destinés à déterminer si les banques espagnoles étaient en mesure de se conformer au calendrier de transition vers l'accord international de renforcement du système bancaire, dit de Bâle III, qui impose à tous les établissements des ratios de fonds propres durs (dits Tier 1) d'un minimum de 7%.

Pour le FMI, les plus grandes banques seraient suffisamment capitalisées pour supporter une nouvelle détérioration, mais plusieurs banques auraient besoin d'augmenter leurs réserves en capital d'environ 40 milliards d'euros au total pour se conformer au calendrier de transition vers la norme Bâle III, indique le rapport.

(©AFP / 09 juin 2012 02h26)


L'Espagne pourrait éviter la mise sous tutelle tout en obtenant des aide européenne pour ses banques.

Espagne: conférence téléphonique de l'Eurogroupe à 14H00 GMT

BRUXELLES - Les ministres des Finances de la zone euro s'entretiendront samedi à 16H00 (14H00 GMT) par téléphone au sujet de l'Espagne, qui devrait faire une demande d'aide pour recapitaliser son secteur bancaire, ont indiqué samedi à l'AFP plusieurs sources gouvernementales européennes.

La zone euro a donné son feu vert vendredi à la tenue d'une téléconférence de l'Eurogroupe samedi à 16H00 en vue de l'approbation d'une déclaration qui souligne l'intention de l'Espagne de solliciter de l'aide, et l'engagement de l'Eurogroupe d'y accéder, a confié une source gouvernementale européenne.

Les ministres de l'Eurogroupe attendent une demande d'aide de l'Espagne à tout moment, a confirmé une autre source gouvernementale européenne, ce qui devrait faire du pays le quatrième de la zone euro à faire une demande d'aide financière depuis le début de la crise de la dette il y a plus de deux ans.

Avant la conférence téléphonique des ministres des Finances, doit se tenir une réunion préparatoire de hauts fonctionnaires de la zone euro samedi dans la matinée, a souligné une source diplomatique européenne.

Il n'y pas de calendrier et pas de choix de l'instrument non plus (pour recapitaliser les banques espagnoles) qui est laissé ouvert à ce stade, a précisé la première source.

En revanche, les ministres de l'Eurogroupe devraient faire référence à des conditionnalités pour le secteur bancaire, a-t-elle ajouté.

Autrement dit, en échange de l'aide qu'elle est prête à apporter à l'Espagne, la zone euro demanderait des contreparties au secteur financier.

L'Espagne a fait preuve jusqu'ici d'une extrême réticence à appeler à l'aide ses partenaires de la zone euro, de crainte d'obtenir un plan de sauvetage comme la Grèce, l'Irlande et le Portugal, qui irait de pair avec des conditions strictes dictées par ses bailleurs de fonds internationaux.

Si les contreparties portent bien sur le secteur bancaire, elle obtiendrait ainsi, comme elle le souhaitait, une aide sur mesure pour ses banques.

Le Fonds monétaire international (FMI) a révélé vendredi soir que les banques espagnoles ont besoin d'au moins 40 milliards d'euros de recapitalisation pour faire face à une nouvelle détérioration de l'économie.

Selon une responsable de l'institution, les banques auront vraisemblablement besoin de davantage de fonds pour s'assurer de l'existence d'un pare-feu crédible dans le pire des scénarios.

La pression est montée d'un cran vendredi soir quand l'agence Moody's a estimé que l'évolution de la situation en Grèce et en Espagne pourrait l'inciter à abaisser la note de nombreux pays de la zone euro, y compris celle de pays bénéficiant de la note maximale AAA comme la France ou l'Allemagne.

Les récents développements en Espagne et en Grèce pourraient mener à des mesures sur les notes de beaucoup de pays de la zone euro, a indiqué Moody's.

(©AFP / 09 juin 2012 10h32)

Normalement notre président doit faire une déclaration juste avant vers 13H00 GMT a ce propos en fait non, l'allocution semble etre lié aux soldats mort ce matin.

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Mais, MAIS !

C'est la situation de la France aujourd’hui  :O

"TOUT EST PERDU !!!"

- Saute par la fenestre -

En France tout le monde sait deja qu'on est sur la mauvaise pente car il n'y a pas de croissance et un chômage en hausse . Je parlais des pays qui ont eu une prosperité en trompe l'oeil comme l'Argentine, l'Islande ou l'Espagne cad avec une croissance du PIB et qu'on montrait en exemple alors que leur balance commerciale restait très déficitaire. Si tu veux un exemple actuel on a la Turquie qui à les mêmes tendances que l'Espagne des années 2000 si ca ne change pas des déconvenues les attendent.

http://lebondosage.over-blog.fr/article-la-turquie-une-grece-de-74-millions-d-habitants-95859757.html

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En France tout le monde sait deja qu'on est sur la mauvaise pente car il n'y a pas de croissance et un chômage en hausse . Je parlais des pays qui ont eu une prosperité en trompe l'oeil comme l'Argentine, l'Islande ou l'Espagne cad avec une croissance du PIB et qu'on montrait en exemple alors que leur balance commerciale restait très déficitaire. Si tu veux un exemple actuel on a la Turquie qui à les mêmes tendances que l'Espagne des années 2000 si ca ne change pas des déconvenues les attendent.

http://lebondosage.over-blog.fr/article-la-turquie-une-grece-de-74-millions-d-habitants-95859757.html

Justement la balance commercial de la France n'a jamais été aussi déficitaire que l'année dernière, d’où ma réflexion comme quoi nous sommes dans la même situation que l’Espagne il y a 2 ou 3 ans quand elle a atteint sont plus bas niveau avant l’éclatement de la crise actuelle (et donc nous seront dans la même merde dans quelques mois ou années)  ;)

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