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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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http://www.zerohedge.com/news/2012-10-21/chinese-gold-imports-through-august-surpass-total-ecb-holdings-imports-australia-sur

Chinese Gold Imports Through August Surpass Total ECB Holdings, Imports From Australia Surge 900%

Ahah, la chine a importé en aout plus d'or que n'en détient la BCE..pour donner un ordre de grandeur.

Mais pourquoi donc cette frénésie à acheter de l'or (et en produire) tous azimuts....?? :oops:

Qui a peur? de quoi?

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Le rapport gallois dit ce que le gouvernement n'a pas envie de faire.

Alors on enterre le rapport gallois.

Simple  ;)

- "S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème !" (citation du Grand professeur Shadoko, de la planète Shadok).

oubien :

- « Dans la marine, il faut saluer tout ce qui bouge et peindre le reste. »

- « Mieux vaut regarder là où on ne va pas, parce que, là où on va, on saura ce qu'il y a quand on y sera ; et, de toute façon, ce sera jamais que de l'eau. »

Autres citations Shadok.  ;)

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Je suis vraiment médusé de voir que ce gouvernement est en train d'enterrer le rapport Gallois avant même sa présentation officielle. Sarkozy avait fait pareil avec le rapport Attali. Il n'y a donc personne dans ce pays pour prendre le taureau par les cornes alors que la situation est critique et qu'il faut agir fort et vite ?

C'est vrai qu'il y a plein de choses à faire pour la compétitivité hors coût comme dit Ayrault mais en enterrant les baisses de charge ça ne suffira pas. De plus on peut douter de la volonté du gouvernement de s'attaquer aux aspects "hors-coût". Sous Sarko déjà il y avait pleins de suggestion hors coût dans le rapport Attali et absolument aucune n'a été implémenté par manque de courage politique.

Le rapport Gallois en plus préconise des baisses de dépenses pour financer en partie les baisses de charge et ça c'est évidemment nécessaire car on ne peut pas tout transférer aux personnes. Mais on sait bien que baisse de dépenses veut dire baisse de certaines prestations sociales type assedic ou retraite donc on ne fait rien et on attend que le pays continue de voir sa croissance réduite à néant et son industrie et sa richesse lentement s'en aller.

Surtout que ce rapport semble présenter l'intérêt d'avoir une approche systémique à la différence du rapport Attali

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La baisse des dépenses posent un problème en ce piment car elle s'accompagne d'une hausse des taxations...

La baisse des dépenses seules, sans toucher au taux d’imposition, en l’état actuel des choses est suffisante  pour précipiter une récession, idem pour les augmentations d’impôts seuls. Les deux simultanément c’est encore pire.

Expliques moi comment "en réduisant les dépenses, tu augmentes les dettes. Conceptuellement, c'est amusant.

Je ne trouve pas ça drôle pour ma part. Mais on m’a toujours dit que j’étais un garçon trop sérieux…

Revenons à nos moutons, ou plutôt nos mougeons*. L’idée centrale est qu’en  temps de crise les ménages coupent dans leurs dépenses  qui à leur tour affectent les profits des entreprises, et dans cette conjoncture déprimé les dépenses publiques sont elles décorrélés, ses montants pouvant se maintenir par le jeu de l’endettement. Elle joue le rôle d’amortisseur  en provoquant un transfert de revenus des administrations publiques à ces même entreprises et ménages ; on n’appelle pas ça pour rien le stabilisateur automatique.

De fait, châtrer le budget de l’Etat dans ces circonstances c’est enlever la seul bouée qui permet à l’économie de surnager quand le secteur privé est atone et anticipe négativement l’avenir.

Très concrètement, une diminution des dépenses publiques débouche sur une baisse du PIB  provoqué par l’effondrement de la consommation et signifie des recettes moindres ; au nouvelle exercice on est obligé de comprimer le budget pour talonner lesdites recettes, et empêcher le déficit de se reconstituer ; ce qui, soit dit en passant, on arrive jamais vraiment  à faire, ce dernier conservant peu ou prou son ampleur : il sera à près de 7% en 2012 et presque 5% en 2013  pour l’Espagne malgré d’énormes sacrifices , selon les estimations –que je trouve bien optimiste...

S’ajoutent le fait que le service de la dette croit, et pour cause ; on a beau te prêter de l’argent  à 0%, avec une croissance négative de- 2% l’endettement continue de gonfler. L’explication est à trouver dans la différence entre des taux d’intérêts  et un taux de croissance qui lui est inférieur. Pour y couper court, deux conditions doivent être respecté : que la différence entre les recettes et les dépenses hors intérêts soi suffisamment excédentaire pour couvrir les intérêts, c’est ce qu’on appelle un solde primaire positif, et surtout que ce dernier –ou plutôt le processus de réduction qui aboutit à ce solde- n’est pas d’effet récessif sur la croissance futur ; et dans la réalité ce n’est pas le cas.

Une note rédigée par Patrick Artus, chef économiste chez Natixis, datant de 2010, illustre ce mécanisme http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=51771

Une dernière chose : je schématise et me suis abstenue de détailler tous les mécanismes en jeux et effets annexes ; mais mes explications gardent leur validité générale et surtout je n’invente rien ; c’est juste un constat fait depuis les années 30. A cet égard, l’histoire des politiques l’économique britanniques depuis cette époque est édifiante et pour revenir  à notre exemple italien, leur stock de dette augmente inexorablement.

La baisse des dépenses posent un problème en ce piment car elle s'accompagne d'une hausse des taxations. Si tu baisses les deux, il y a tout de suite moins de problème.

Pourquoi pas. Diminuer les impôts revient à restituer aux agents privé du pouvoir d’achat, et la baisse des dépenses publiques à réduire les transferts vers ces mêmes agents –grosso modo- ; en fait cela revient à mixer une relance (la baisse d’impôt) avec une mesures récessive (baisse des dépenses), et il est extrêmement difficile de  chercher  à modéliser leurs effets ; c’est pour ça que ce qui va suivre n’engage que ma propre opinion sur la question. Je trouve que ce ne serait pas un mal en effet que l’Etat rétrocède, disons 1 à 2 % du PIB –je ne pense pas qu’il puisse faire plus en un quinquennat- à la sphère privé, surtout si les abattements cibles les entreprises ; ce serait une bouffé d’air a même de reconstituer leurs marges et leur solvabilité, c’est un premier pas pour rétablir la compétitivité en communion avec d’autre mesures. A l’opposé, et comme le rappel Julien ça signifie une diminution des allocations et traitements en tous genres, et la fin de certains services publiques. Bien fait, ça peut être relativement indolore sur le niveau de consommation et compensé par la croissance escompté. Tout est question de modalités,  de dosages, de cohérence surtout, et il est vraiment dommage de ne pas attendre de connaitre le contenu du rapport Gallois pour l’enterrer ; le diable est dans le détail.

Donc, ça ne cause pas de mal, c’est toujours ça de pris, et mieux vaut tard que jamais aussi… mais ça ne règle rien du fond des grands problèmes économique comme la mise en place (ou pas) d’un budget fédéral européen (et si j’en crois ce qu’a posté Perry, c’est de l’ordre de la SF), le déséquilibre des balances commerciales…etc. et le plus important de tous ; l’assainissement du secteur financiers. Je dirais même qu’être compétitifs quand tout le monde est emporté vers le fonds par une spiral déflationniste, ça fait belle jambe…

...

Alors on pourrait imaginer un baisse de charges concentrée sur le secteur industriel. Ca ne concernerait qu'une minorité d'employés en France. Et avec un cout identique les "charges" baisseraient plus fortement.

Si il ’était possible de concentrer cette mesure sur l’industrie, ça résorberait complétement l’écart de compétitivité-cout avec l’Allemagne, autrement elle serait dilué, c'est vraie.

* variété hybride entre le mouton et le pigeon, grand pourvoyeur de deniers publiques.

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L'effet contre productif de l’austérité commence à être reconnu.

Alors que les Grecs ont subi des "sacrifices énormes" de quelque 49 milliards d'euros depuis 2010 en échange de deux prêts internationaux successifs, "les résultats budgétaires n'ont pas été à la hauteur, car l'impact de la récession a été beaucoup plus important que prévu", a souligné M. Staikouras lors d'une conférence organisée par l'International Herald Tribune à Athènes.

Depuis 2009, "le coefficient multiplicateur" des mesures de rigueur sur le recul de croissance a été "d'environ 1, au lieu de 0,5" qui avait été retenu pour la mise au point par l'UE et le FMI des successifs plans grecs de sauvetage financier associé à la rigueur budgétaire, a détaillé le ministre, soulignant que même le FMI "le reconnait désormais".

http://www.lexpress.fr/actualites/1/economie/les-bailleurs-de-fonds-de-la-grece-se-sont-trompes-sur-sa-recession-selon-un-ministre_1174530.html

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En Grece c'est pas de l'austérité c'est un retour à la réalité. Leur train de vie commence à correspondre à ce qu'ils gagnent et comme ils gagnent pas grand chose...

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En Grece c'est pas de l'austérité c'est un retour à la réalité. Leur train de vie commence à correspondre à ce qu'ils gagnent et comme ils gagnent pas grand chose...

A la base c'est leur monnaie qui ne correspond pas à la réalité. Une monnaie grecque qui vaut 1,20 $ c'était juste délirant. L’austérité est une solution inégalitaire de retour à la réalité.

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Pourquoi pas. Diminuer les impôts revient à restituer aux agents privé du pouvoir d’achat, et la baisse des dépenses publiques à réduire les transferts vers ces mêmes agents –grosso modo- ; en fait cela revient à mixer une relance (la baisse d’impôt) avec une mesures récessive (baisse des dépenses), et il est extrêmement difficile de  chercher  à modéliser leurs effets ; c’est pour ça que ce qui va suivre n’engage que ma propre opinion sur la question. Je trouve que ce ne serait pas un mal en effet que l’Etat rétrocède, disons 1 à 2 % du PIB –je ne pense pas qu’il puisse faire plus en un quinquennat- à la sphère privé, surtout si les abattements cibles les entreprises ; ce serait une bouffé d’air a même de reconstituer leurs marges et leur solvabilité, c’est un premier pas pour rétablir la compétitivité en communion avec d’autre mesures. A l’opposé, et comme le rappel Julien ça signifie une diminution des allocations et traitements en tous genres, et la fin de certains services publiques. Bien fait, ça peut être relativement indolore sur le niveau de consommation et compensé par la croissance escompté. Tout est question de modalités,  de dosages, de cohérence surtout, et il est vraiment dommage de ne pas attendre de connaitre le contenu du rapport Gallois pour l’enterrer ; le diable est dans le détail.

Pourquoi pas si on avait le droit de garder le même déficit.

Le problème c'est qu'on a adopté une règle d'or. Donc il ne faut pas seulement baisser les dépenses pour faire baisser les impots car il faut deja les faire baisser pour atteindre l'objectif de la règle d'or ce qui pose déjà problème.

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A la base c'est leur monnaie qui ne correspond pas à la réalité. Une monnaie grecque qui vaut 1,20 $ c'était juste délirant. L’austérité est une solution inégalitaire de retour à la réalité.

Es tu sur que si ils avaient une monnaie compétitive ils pourraient maintenir le même niveau de vie?

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Es tu sur que si ils avaient une monnaie compétitive ils pourraient maintenir le même niveau de vie?

Non. Mais le fait d'avoir une monnaie qui correspond à leur production ne leur aurait pas permis de vivre au dessus de leurs moyens à ce point. C'est surtout ca. Le but n'a jamais été de raser gratis.

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Il y a aussi autre chose concernant la Grèce, le transfert massif de liquidités en provenance du budget communautaire au profit

-du secteur agricole FEOGA

-des régions FEDER

-de l'économie de montagne ...

et j'en passe

Ce qui veut dire qu'au delà de toute question de rigueur des comportements nationaux l'Europe a placé la Grèce sous perfusion financière depuis son adhésion au titre du rattrapage du retard. C'est pareil avec l'Espagne, le portugal, l'Italie du Sud, voir même quelques régions françaises.

Çà s'appelle du dopage, d'autant plus que l'on peut prédire sans trop se tromper qu'une partie de ces sommes ont été détournées.

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L'aide au développement est parfaitement justifiable : http://europa.eu/pol/reg/index_fr.htm

Le détournement de fonds est le problème récurrent de toutes les politiques sociales et de développement. C'était pas destiné à être claquer en 4x4 allemandes de luxe et fêtes à Mikonos !

Les Grecs semblent avoir fait du pompage de fonds européens une politique délibérée de leurs gouvernements successifs.

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yucaidi yucaida, le delamarche du jour, à fond sur le japon :

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=IpkapCKOv0k#!

Le Japon une économie moribonde.

Le Japon le premier à faire défaut?

En parlant du Japon :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/reuters-00472058-chute-des-exportations-japonaises-en-septembre-la-chine-pese-502708.php

Baisse des exportations de 10% en septembre.

Les embrouilles avec la chine pèsent, mais pas seulement la consommation baisse sur les marchés d'exportation traditionnels du japon.

http://www.zerohedge.com/news/2012-10-22/japanese-government-demands-boj-do-qe-9-one-month-after-failed-qe-8

Japanese Government Demands BOJ Do QE 9 One Month After Failed QE 8

Un QE9 pour le japon, un mois après le QE8...

http://www.zerohedge.com/news/canary-gold-mine-historic-move-japanese-pension-fund-switches-gold-first-time-ever

Canary In The Gold Mine: In Historic Move, Japanese Pension Fund Switches To Gold For First Time Ever

Un fond de pension japonais achète de l'or, c'est inédit, plutôt que des titres financiers.

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Entendu sur BFM : on en est au 30eme rapport officiel sur la compétitivité en 10ans soit 3 par ans. Ils allaient tous grosso-modo dans le meme sens.

A force d'essayer ils vont bien réussir à trouver un mec qui sorte un rapport qui ne dérange personne quand meme !

Ce qui nous meme tout droit à une autre devise Shadok : "Quand ça n'a qu'une chance sur un million de marcher, il suffit d'essayer un million de fois pour réussir "  8)

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Moi ça me rappelle la citation d'un ricain (j'ai oublié qui) franchement pas francophile qui reconnaissait que notre pays avait quand même un énorme potentiel car "malgré la nullité des ses dirigeants successifs, il arrive à ce maintenir dans le peloton de tête mondial" (ce n'est pas du mot pour mot, mais l'idée était bien ça).

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« Ce n'est qu'en pompant que vous arriverez à quelque chose et même si vous n'y arrivez pas... hé bien ça vous aura pas fait de mal ! »

« Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes. »

Image IPB

Le professeur Shadoko nous explique.

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La Commission européenne a adopté mardi 23 octobre une proposition pour permettre à 10 pays européens, dont la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne, d'instaurer une taxe sur les transactions financières (TTF) qui pourrait rapporter environ 10 milliards d'euros par an.

Il s'agit d'une étape importante en vue d'une coopération renforcée entre ces 10 pays sur ce sujet, les 27 n'ayant pas réussi à se mettre d'accord pour instaurer une telle taxe au niveau de l'ensemble de l'Union européenne. La Commission a constaté que toutes les conditions légales étaient réunies pour autoriser ces dix pays à aller de l'avant et a notamment vérifié que cette taxe ne nuirait pas au fonctionnement du marché unique européen.

Suite : http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20121023.OBS6675/10-pays-vont-pouvoir-instaurer-la-taxe-sur-les-transactions-financieres.html

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C'est la rentrée des classes pour Georges Papandréou. L'ancien Premier ministre grec est toujours député du Pasok - le parti socialiste - à Athènes, et il est toujours aussi controversé et accusé de tous les maux du pays. Mais, à ses heures perdues, il enseigne aussi ses expériences de la crise économique et politique à la prestigieuse université de Harvard, dans le Massachusetts. Pour 46 000 euros par mois.

http://www.lepoint.fr/monde/pendant-ce-temps-la-papandreou-enseigne-la-crise-a-harvard-23-10-2012-1520183_24.php

Image IPB

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