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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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A commencer par leur enlever la distribution des permis de construire : a part les monuments de France et éventuellement l'équipement je vois pas de quel droit un maire irait décider de qui doit habiter ou et comment.

Le droit résulte des lois de décentralisation

L'alternative, c'est le préfet.

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faut toujours aller à la source des problemes : ça montre bien qu'il y a beaucoup trop de reglementations d'urbanisme et que les maires on un pouvoir exhorbitants. De véritables petits roitelets. Donc une politique qui tenterait de restaurer un marché du logement digne de ce nom devra aussi tailler aussi dans la reglementation d'urbanisme (en plus des reglementations d'habitat proprement dites) et calmer les petits despotes locaux qui se permettent de s'approprier des morceaux de France et de saboter la loi SRU qui est pourtant une necessité nationale.

A commencer par leur enlever la distribution des permis de construire : a part les monuments de France et éventuellement l'équipement je vois pas de quel droit un maire irait décider de qui doit habiter ou et comment.

Non, il n'y a pas forcément trop de réglementations d'urbanisme. Le problème ce n'est pas l'outil, c'est la manière de s'en servir. Prenons un exemple : le zonage. En tant qu'outil d'urbanisme moderne, le zonage a été introduit à la fin du dix-neuvième siècle. A Hambourg et à Budapest, l'outil a surtout été utilisé de manière fonctionnelle (habitat, usines, terrains militaires) ou pour spécifier les densités (plus ou moins d'étages autorisés) A peu près à la même période, dans les années 1890, en Californie, le zonage a été utilisé pour virer les Chinois (contexte dans lequel naît la peur du péril jaune : pas mal de Chinois étaient venus dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle, attirés par la fièvre de l'or ou travaillant dans la construction des lignes de chemins de fer) et leurs activités de blanchisserie des quartiers cossus. Evidemment l'outil sera ensuite repris pour virer les noirs des quartiers résidentiels blancs dans nombres des villes américaines au début du vingtième siècle. A la fin de la décennie 1910, la Cour suprême interdira les zonage ouvertement discriminatoire en termes raciaux, mais il y a bien d'autres moyens, plus subtiles, pour discriminer une population à travers le zonage.

On peut se demander alors pourquoi conserver un tel outil d'urbanisme. Mais Houston nous donne le meilleur exemple de ce qu'est une ville sans zonage, puisque c'est la plus grande ville au monde - il me semble - sans zonage. Il y a eu plusieurs référendums, et à chaque fois la population de Houston a refusé le zonage, estimant que c'était une atteinte à la propriété privée. Résultat : à Houston, il coûte moins cher de construire sur des terres vierges que de détruire les friches et de reconstruire dessus. On a donc une ville qui s'étale sans cesse, consommant toujours plus de foncier et qui est la ville la plus polluante au monde en termes de rejets de CO² par habitant. Les outils d'urbanisme ont donc une réelle pertinence. Le problème, c'est l'usage que l'on en fait.

Par contre, on peut effectivement se poser la question du pouvoir concédé aux municipalités en France. (De ce point de vue, USA et France se ressemblent d'ailleurs assez largement, parce que les deux systèmes attribuent de l'importance et une certaine liberté d'action à l'échelon municipal) La Révolution française a sacré la commune comme un échelon d'importance. Donc, pour répondre à Loki, le problème ne provient pas des lois de décentralisation, mais il est bien plus ancien. Une des alternatives, ce peut être en effet le préfet. Mais une des autres possibilités, c'est surtout de créer un échelon métropolitain (l'intercommunalité d'agglomération pourrait être la solution si on lui octroyait réellement les moyens et que les habitants pouvaient élire directement leurs représentants à cet échelon) qui s'imposerait aux "roitelets" évoqués par roland.

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Donc, pour répondre à Loki, le problème ne provient pas des lois de décentralisation, mais il est bien plus ancien. Une des alternatives, ce peut être en effet le préfet. Mais une des autres possibilités, c'est surtout de créer un échelon métropolitain (l'intercommunalité d'agglomération pourrait être la solution si on lui octroyait réellement les moyens et que les habitants pouvaient élire directement leurs représentants à cet échelon) qui s'imposerait aux "roitelets" évoqués par roland.

Attention je n'ai pas parlé de problème mais de droit : ce sont les lois de décentralisations qui confèrent aux maires un certain nombre de problèmes dont celui d'édicter les permis de construire ( il me semble ), mais je ne confère pas à ça une connotation négative ni ne considère le préfet comme supérieur  ;) 

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Attention je n'ai pas parlé de problème mais de droit : ce sont les lois de décentralisations qui confèrent aux maires un certain nombre de problèmes dont celui d'édicter les permis de construire ( il me semble ), mais je ne confère pas à ça une connotation négative ni ne considère le préfet comme supérieur  ;)

Arf, je n'avais pas compris ton propos de la sorte. En fait, la Loi de décentralisation a effectivement donné/rendu de l'importance aux municipalités en termes d'urbanisme, celles-ci délivrant alors elles-mêmes les permis de construire. Mais si l'on s'inscrit dans une histoire plus longue, les communes avaient déjà bénéficié (ou même eu l'obligation) d'une telle prérogative. En début de vingtième siècle, avait été rendu obligatoire dans toutes les municipalités de plus de 2000 habitants un permis de construire préalable à toute édification. Le maire avait alors à utiliser cet outil dans un but sanitaire. A la sortie de la Première Guerre mondiale, il y a eu une nouvelle loi qui faisait du permis de construire un dispositif permettant le respect du projet d'aménagement : on se rapproche donc de la version contemporaine du permis de construire. Désolé pour les dates imprécises, mais je relate cela de mémoire. Et je n'ai pas la doc sous les yeux.

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Ce sont effectivement les lois de 83 qui confèrent au maire la gestion du POS et la délivrance des permis de construire ... dans certaines communes rurales à fort enjeu urbanistique (Vaison la Romaine, La Faute sur Mer) on a vu ce que çà a donné avec des lotissements construits dans des zones inondables ou sous le niveau de la mer qui n'avaient JAMAIS été construites auparavant.

Les maires des petites communes n'ont aucun moyen technique de gérer ces dossiers, ils sont à la merci de la puissance financière des promoteurs ou des grands groupes de BTP, en cela le transfert des compétences de l'Etat aux collectivités locales a semble-t-il été une erreur.

Il y a trop de communes en France beaucoup ne sont financièrement pas viables, n'ont aucun moyen technique de gérer les dossiers et au final se retrouvent dépendre comme par le passé des services techniques de la DDE et des Directions Départementales de l'Agriculture (ou de leurs services rattachés désormais je crois aux Préfectures)

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A noter aussi qu'en Belgique l'immobilier est délirant et qu'il y a déjà des signes que cela parte en sucette.

La Belgique ? Bruxelles surtout.

Tu confonds pauvres et cas-soces!

On peut être pauvre et s'adapter parfaitement aux classes moyennes et + et vice versa.

Ouais, sauf que (et je le dis aussi pour G4lly) les problèmes de l'immobilier touchent dorénavant une grosse partie de la classe moyenne (donc pas "pauvres" par définition), notamment les primo-accédants, dont le profil-type ne cesse de vieillir, d'avoir de plus fortes garanties et de plus importants apports personnels.
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Les maires des petites communes n'ont aucun moyen technique de gérer ces dossiers, ils sont à la merci de la puissance financière des promoteurs ou des grands groupes de BTP, en cela le transfert des compétences de l'Etat aux collectivités locales a semble-t-il été une erreur.

Le choix du destinataire a été une erreur. Le fait de transférer la compétence de l'état, non.

Cela relève un plus grand problème français : la taille critique des institutions et découpages (régions, dep, nombre de villes, ...) et de la redistribution du pouvoir entre Paris et la province (sujet plus général).

C'est là où me semble-t-il la France a pêché dans son organisation (outre le fonctionnement des protections sociales : un autre sujet ...)

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Il y a trop de communes en France beaucoup ne sont financièrement pas viables, n'ont aucun moyen technique de gérer les dossiers et au final se retrouvent dépendre comme par le passé des services techniques de la DDE et des Directions Départementales de l'Agriculture (ou de leurs services rattachés désormais je crois aux Préfectures)

Cela est d'autant plus vrai que les réglementations (urbanisme, logement, environnement, etc.) se sont largement complexifiées lors des deux dernières décennies. Il suffit de voir combien de pages a pris le code de l'urbanisme lors de ces 20 dernières années. Les Français gueulent pour conserver leurs communes, alors que leurs élus ne pigent pour la plupart que dalle aux enjeux émergents et aux spécificités techniques. Les services municipaux de ces petites communes ne captent pas forcément davantage la situation. Et ce sont mêmes les intercommunalités rurales qui ont même parfois du mal. Dans les faits, ce sont bien souvent les organes départementaux qui pilotent davantage que les municipalités, alors que ces premiers n'ont pourtant pas forcément les prérogatives pour. Bon, par orgueil, les élus municipaux se rebellent un peu contre les services départementaux et font comme si ils étaient les réels décideurs, mais dans les faits il leur manque l'expertise technique pour vraiment décider de manière indépendante. Sur ce coup, je partage donc totalement ton point de vue, Pascal.

Le clientélisme "notabilaire"  est un soucis réel même à l'échelle de la région

Il est effectivement un soucis à l'échelon régional, mais c'est moins flagrant. Des contre-pouvoirs peuvent généralement émerger aux échelons plus larges. Ce qui manque à l'échelon régional (si l'on décide de faire de la région le nouvel échelon de référence), c'est une sphère publique médiatique plus ouverte à ce niveau, c'est-à-dire d'une sphère au sein de laquelle les citoyens peuvent s'opposer et contester l'orientation adoptée par les élus. Pour cela, il faut bien évidemment que la région gagne en légitimité dans l'esprit de la population.
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Allez un de plus..

Un ancien de Goldman Sachs à la tête de la Banque d'Angleterre

http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/11/26/un-ancien-de-goldman-sachs-a-la-tete-de-la-banque-d-angleterre_1796187_3234.html

C'est toutefois là que réside le seul point faible du lauréat. Pendant treize ans il a travaillé chez Goldman Sachs International à Londres. Après Mario Draghi à la tête de la banque centrale européenne, la célèbre banque américaine place un autre ancien à la tête de la vénérable banque d'Angleterre. La désignation d'un ex "Goldman boy" à cette position clé ne manquera pas d'apporter des munitions aux très nombreux adeptes de la théorie de la conspiration.

Héhé c'est vrai ca, pourquoi trouver celà anormal?  =)..d'ailleurs ya peu de journaux qui relèvent pour le moment que c'est un ancien de GS.

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Pour diverger un peut sur la discussion sur le pouvoir local : ce que je vais dire va paraitre iconoclaste et aller à l'encontre toutes les idées reçues à la mode, mais ce que je craint par dessus tout c'est la démocratie locale, "participative" si possible.

C'est comme la copropriété : sur le papier c'est très bien mais dans la pratique il n'y a que ceux qui on que ça a foutre qui s'en occupent. En général des vieux cons procéduriers qui ont toujours le dernier mot parce que les actifs eux ont pas le temps de s'en occuper. Résultat : les gamins n'ont meme plus le droit de jouer dans la cour. Et bien la France c'est pareil, on a meme plus le droit de jouer dans la cour...

exemple : j'ai été sérieusement tenté par les ULM 3 axes, de vrai petits avions avec beaucoup moins de contrainte règlementaires. En théorie on a le droit de se poser dans n'importe quel champs pour peux que le proprio est d'accord. J'ai commencé a prendre des cours .. jusqu'au jours ou j'ai appris que les maires se sont arrogés le droit d'interdire aux ULM de se poser sur le territoire de leur commune  =(

En fait mon reve c'était un ULM amphibie : le pied : tu te pose sur n'importe quelle riviere ou lac. Comme au Quebec. Tu parles ça aurait été trop beau : c'est autorisé mais en fait c'est interdit : il y a quasiment aucun endroit en france ou t'as le droit de poser ton hydravion. Alors que c'est nous qui avons inventés l'hydravion (on a celebré le centenaire il n'y a pas longtemp).  la faute essentiellement a la démocratie locale. Oui c'est qu'un exemple mais ça en dit long..

Moi ce que je voudrais c'est garer mon hydravion sur le Rhone en bas de chez moi a coté de la péniche ou ont peut aller boire un canon :lol:

Faut pas laisser les majorités locales brider les libertés. L'état lui a moins la pression des locaux.

Bref la décentralisation c'était une connerie : a la place il fallait viser la déconcentration de l'état et une amélioration du service.

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Non, il n'y a pas forcément trop de réglementations d'urbanisme. Le problème ce n'est pas l'outil, c'est la manière de s'en servir. Prenons un exemple : le zonage. En tant qu'outil d'urbanisme moderne, le zonage a été introduit à la fin du dix-neuvième siècle. A Hambourg et à Budapest, l'outil a surtout été utilisé de manière fonctionnelle (habitat, usines, terrains militaires) ou pour spécifier les densités (plus ou moins d'étages autorisés) A peu près à la même période, dans les années 1890, en Californie, le zonage a été utilisé pour virer les Chinois (contexte dans lequel naît la peur du péril jaune : pas mal de Chinois étaient venus dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle, attirés par la fièvre de l'or ou travaillant dans la construction des lignes de chemins de fer) et leurs activités de blanchisserie des quartiers cossus. Evidemment l'outil sera ensuite repris pour virer les noirs des quartiers résidentiels blancs dans nombres des villes américaines au début du vingtième siècle. A la fin de la décennie 1910, la Cour suprême interdira les zonage ouvertement discriminatoire en termes raciaux, mais il y a bien d'autres moyens, plus subtiles, pour discriminer une population à travers le zonage.

On peut se demander alors pourquoi conserver un tel outil d'urbanisme. Mais Houston nous donne le meilleur exemple de ce qu'est une ville sans zonage, puisque c'est la plus grande ville au monde - il me semble - sans zonage. Il y a eu plusieurs référendums, et à chaque fois la population de Houston a refusé le zonage, estimant que c'était une atteinte à la propriété privée. Résultat : à Houston, il coûte moins cher de construire sur des terres vierges que de détruire les friches et de reconstruire dessus. On a donc une ville qui s'étale sans cesse, consommant toujours plus de foncier et qui est la ville la plus polluante au monde en termes de rejets de CO² par habitant. Les outils d'urbanisme ont donc une réelle pertinence. Le problème, c'est l'usage que l'on en fait.

interessant, merci de tes lumières.

Clair que les states c'est l'extreme inverse de la France : on y construit vraiment n'importe quoi n'importe ou. ça en devient marrant des fois et ça peut meme etre esthétique (au second degré)

Oui Houston j'y suis passé c'est impressionnant : tu roule 50-60 Km avec les panneaux "downtown" dans un sens jusqu'a que tu voie les panneaux dans l'autre sens : le centre ville tu l'as traversé sans meme t'en rendre compte. C'est tout plat avec une foret de gratte ciel dans un coin. En été Il fait 50° a l'hombre l'herbe est toute jaune avec des plaques de gazon British bien vert et bien gras arrosé h24. La clim est partout meme dans les parking sous-terrain. Il y a des gens qui passent leur vie sans mettre le nez dehors et ne connaissent pas le climat.

Bref c'est pas l'Europe et encore moins la France c'est clair  :lol:

C'est clair aussi que ça fait mal au coeur de voir chez nous des bonnes terres agricoles etre occupées par des lotissements ou des zones industrielles alors qu'il y a des places un peut plus pentues beaucoup moins riches juste a cote. S'agit pas de supprimer toute règlementation. Dans le cas présent, on peut considerer que l'agriculture est stratégique et d'avenir sur une planete de 9 milliards d'habitant, on peut tout a fait considerer que l'interet général, de la Nation, PAS de la commune, pousse a ne pas gaspiller les bonnes terres.

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C'est clair aussi que ça fait mal au coeur de voir chez nous des bonnes terres agricoles etre occupées par des lotissements ou des zones industrielles alors qu'il y a des places un peut plus pentues beaucoup moins riches juste a cote. S'agit pas de supprimer toute règlementation. Dans le cas présent, on peut considerer que l'agriculture est stratégique et d'avenir sur une planete de 9 milliards d'habitant, on peut tout a fait considerer que l'interet général, de la Nation, PAS de la commune, pousse a ne pas gaspiller les bonnes terres.

sauf que les zones en questions (moins riches) sont souvent bien plus difficiles donc couteuses à viabiliser.

En France on sait faire n'importe quoi (Vaison la Romaine, la Faulte sur Mer)

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"Un pauvre ça habite une maison de pauvres".

Ouais un peu facile quand même, ya encore des immeubles collectifs anciens ou tout les gens ne sont pas propriétaires.. :P... avec un minimum de mixité sociale, c'est simple c'est mon quotidien. O0.

Après je suis d'accord avec toi, les politiques d'habitat orientées, les phénomènes de ghettoïsation sociale y contribuent largement plus que le cas-soce du coin, mais bon faut arrêter de dire que les pauvres ça pue, même pas trouvé ça drôle..

=> dbg mal lunné ce matin?

Effectivement, attention a etre precis sur les mots surtout lorsque certains jouent a l'ironie  :-[

Dans les 16eme, des constructions sont bloques car elles sont destines a des classes sociales consideres "pauvres", c'est a dire policiers, infirmiers, profs, etc, bref, la lie de notre societe.

il faut voir tout ces politiques locaux venir hurler que cela va provoquer l'arrive de milliers de pauvres au milieu de leur bel arrondissement.

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Le delamarche du mardi et le black week :lol:. Ya de l'os à ronger aujourd'hui avec le plan de sauvetage de la Grèce.

Plan vite résumé ça donne :

Déblocage des tranches d'aide par le FESF et le FMI pour 49 milliards en cash.

Allongement de la maturité des échéances.

Baisse des taux d'intérêt.

Rachat sur le marché secondaire de dettes des créanciers privés en vue de son annulation,  :rolleyes: ca reste à concrétiser, ya du flou là-dessus.

Les conditions font peur : la ratio de dettes grimpe à 188% en 2013, l'engagement est qu'il doit redescendre à 120% en 2020.. :O

2020...ya le temps de voir venir..

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ZoM0L40oFdg#!

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Rocard : "Il n'y a plus de perspectives de croissance".

Selon l'ancien Premier ministre, la France va probablement entrer en récession. Assez pessimiste quant à la résorption de la crise, celui-ci exclut toute hypothèse de croissance à 0,89% du PIB en 2013.

Le chemin est encore long. Pour l’ancien Premier ministre Michel Rocard, la France ne sortira pas de la crise “avant des années“. Posant un regard assez pessimiste sur la conjoncture actuelle, Michel Rocard estime que les perspectives de croissance du gouvernement à 0,8% du PIB en 2013 sont “illusoires“. Quant au fait de parvenir à un déficit public à 3% du PIB d’ici fin 2013, cela lui semble un objectif “très difficile“ à atteindre.

Vers une prochaine récession ?

L’ancien Premier ministre va même plus loin, arguant que la France va “probablement entrer en récession“. "Il faut (...) reconnaître qu'il n'y a plus de perspectives de croissance“. “Consommation des ménages en berne, réduction des dépenses publiques et ses conséquences économiques, régression des exportations“… “Aucun des moteurs d'une croissance éventuelle n'est allumé", analyse Michel Rocard.

Mais de toute façon, "on ne retrouvera plus la croissance gaspilleuse d'objets industriels à jeter. Ce n'est plus possible et les investisseurs eux-mêmes n'auront plus confiance", pronostique l'ancien Premier ministre.

“Un pronostic faux“

Selon lui, les socialistes, analyse-t-il, sont arrivés "au pouvoir avec un pronostic faux", "avec une hypothèse d'un retour à un peu de croissance grâce à la sagacité de la politique socialiste. C'était une annonce erronée". Et l'ancien Premier ministre de préciser : "la prise en compte [par le gouvernement] du fait que nous sommes dans une vraie crise et pour des années n'est pas encore totalement faite".

Michel Rocard considère qu'au niveau international, en raison de la conjonction de différents éléments tels que le ralentissement de la croissance, les bulles financières et la spéculation, "tout cela continue", les dettes souveraines, le réchauffement climatique, le retour d'une "nouvelle croissance" durable n'est pas envisageable avant "l'ordre de la décennie".

De l’importance de la zone euro

Reste la condition sine qua non d’une solidarité entre les pays de l’UE. "Il est impératif que l'Europe soit soudée face à cette mutation", poursuit Michel Rocard, soulignant l'évolution des derniers mois de l'Allemagne, obligée de préserver "la solidarité" au sein de la zone euro.

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Un peu d’honnêteté intellectuelle au milieu de ce monde d'enfumeurs professionnels, c'est toujours bon à prendre.

“Un pronostic faux“

Selon lui, les socialistes, analyse-t-il, sont arrivés "au pouvoir avec un pronostic faux", "avec une hypothèse d'un retour à un peu de croissance grâce à la sagacité de la politique socialiste. C'était une annonce erronée". Et l'ancien Premier ministre de préciser : "la prise en compte [par le gouvernement] du fait que nous sommes dans une vraie crise et pour des années n'est pas encore totalement faite".

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La construction de logements neufs dégringole.

La construction de logements accuse un nouveau coup cet automne. Après de mauvais résultats cet été, les derniers chiffres du ministère du Logement affichent de nouveau une chute des mises en chantier particulièrement pour les logements collectifs (-24,1) par rapport à la même période de l'année passée, ainsi que pour les ventes en neuf (-24,9). L’ambition des 500.000 logements neufs par an, fixé par François Hollande est-il encore réalisable ?

Explications :

http://www.batiactu.com/edito/la-construction-de-logements-neufs-degringole-33701.php

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Marc Fiorentino - 28/11/2012 :

OCDE : l'Europe en négatif ! (finalement). La France médaille d'or du chômage ! Le racket Grec continue...

cDT-dDCMCDc

Nicolas Doze - 28/11/2012 :

Hausse ininterrompue du chômage depuis un an, la TVA sociale est falsifiée et revient sous un autre nom (c'était bien la peine de la sabrer !...), le gouvernement accélère le pacte de compétitivité, il y a le feu à la maison France, un feu de houille, les plus difficiles à éteindre.

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Philippe Béchade (La Chronique Agora) - 28/11/2012 :

- "La Grèce est sauvée !" (Nan, c'est pour déconner. .........On vous l'avait déjà faite ?).

▪ La Grèce est sauvée ! Non ce n’est pas un slogan entendu 100 fois et ressorti de nos archives mais bel et bien le titre des dépêches tombées très tard lundi soir après que les membres de la Troïka se sont mis d’accord pour mettre en oeuvre une solution (totalement fumeuse) qui évite la faillite.

Cette solution est un mélange de tout ce que la BCE, le FMI, la Bundesbank jugeaient impensable… contraire aux règles communautaires… interdit par les statuts des divers organismes impliqués. Mais que voulez-vous, quand il n’y a plus de carburant et que l’on risque la panne sèche en plein désert, un cocktail d’huile de friture (grossièrement filtrée), de parfum bon marché et de mauvais whisky fait très bien l’affaire s’il permet de rejoindre le prochain point de ravitaillement.

Qui se soucie alors que le véhicule répande dans son sillage une fumée âcre qui dégage une odeur nauséabonde ? Tout le monde fait semblant de rien car tout vaut mieux que de cuire en plein soleil au milieu des scorpions.

En fait de désert, nous pensons surtout au CAC 40. Il a clôturé en hausse (0,03%) et certains commentateurs se sont empressés d’affirmer que les volumes se sont étoffés !

▪ Toujours pas de volumes sur le CAC 40

Nous n’avons aucun mal à les contredire car la réalité s’avère bien différente. L’activité ne s’est nullement renforcée mardi car les 2,15 milliards d’euros mentionnés en clôture incluent plus de 600 millions de transactions techniques — vous avez le droit de penser fictives — durant le fixing.

A la fin de la séance, il ne s’était échangé en fait que 1,45 milliard d’euros. C’est à peine plus que la veille, et c’est un chiffre d’affaires qui s’inscrit très en-deçà de la moyenne des 12 derniers mois.

A l’image du marché parisien, les places européennes sont également repassées du vert au rouge à la dernière minute, de -0,08% à +0,04%. Les volumes sont tellement creux que cela ne coûte rien de faire un dernier petit geste qui entretient l’optimisme et permet, par exemple, de faire oublier que l’euro est retombé de 1,30 vers 1,293 $.

Ce fut également l’un des principaux motifs d’enthousiasme soulevé par le communiqué de Bruxelles annonçant l’accord sur le refinancement de la Grèce. La vigueur de l’euro face au yen et au dollar (avec le débordement des 1,3000) était perçue comme un signe très positif.

Cela n’a duré que le temps de publier une ou deux dépêches, car l’euro est très vite retombé sur les 1,2950 $… et franchement, il n’y a pas lieu de s’en plaindre !

Les cambistes semblent par ailleurs avoir jugé encourageante la panoplie de chiffres parus aux Etats-Unis mardi après-midi.

L’indice Case-Shiller des prix immobiliers a progressé de 0,3% au mois d’octobre (la hausse se poursuit dans 18 des 20 plus grandes métropoles américaines), mais les commandes de biens durables stagnent suite à la baisse d’activité dans les secteurs aéronautique et automobile.

Nous étions très curieux de découvrir la première estimation — post-élections — de la confiance des consommateurs du Conference Board. Contrairement à ce que nous anticipions, le soufflé n’est pas retombé et la consolidation de Wall Street n’a aucunement inquiété les ménages américains. Le baromètre du mois de novembre s’établit à 73,7 en novembre contre 72,2 en octobre alors que nous pensions le voir reculer vers 70, en partie pour cause de marasme en Europe.

L’opinion publique américaine se moque du passage à vide que traverse l’économie mondiale et surtout de la morosité de la conjoncture prévue en 2013. Nous avons appris hier que l’OCDE revoyait à la baisse la croissance mondiale de 3,8% à 3,4%, celle des Etats-Unis de 2,4% à 2,2%. L’Europe, quant à elle sera en récession avec un repli de 0,4% de l’activité, sachant qu’un rebond prévu début 2014 demeure très hypothétique.

▪ La Chine et les chiffres

N’allez surtout pas tenter de leur expliquer que la Chine publie des chiffres de croissance qui n’ont qu’un très lointain rapport avec la réalité. Wall Street reste convaincu que Pékin va soutenir son PIB par une initiative de relance du crédit et que l’Etat sera là quoi qu’il advienne si le système bancaire chinois faisait face à une épidémie de créances douteuses. Il circule depuis des mois des rumeurs de colmatage et de mesures de soutien artificiel à l’immobilier.

Ce qui compte, c’est ce que Wall Street croit, pas ce que les investisseurs chinois savent.

C’est pourquoi la chute de la Bourse de Shanghai sous les 2 000 points (son plancher historique de mars 2009) mardi matin n’a pas affolé les commentateurs occidentaux outre mesure. Même les analystes techniques doutent que la cassure des 2 000 points signe à coup sûr le début d’une nouvelle phase de désagrégation de la valeur des actions — c’est tout au plus une alerte mais pas un avis de tempête.

Or ceux qui vendent leurs titres, même au plus bas, ce sont ceux qui savent.

Ils savent parce que les entreprises cotées, ce sont eux qui les administrent ou qui en sont les principaux actionnaires. La Chine a elle aussi ses 1 ou 2% de riches qui possèdent 80% des actions.

Ceux-là appartiennent à la Nomenklatura affairiste qui s’est partagé le gâteau de la privatisation du patrimoine industriel du pays il y a 30 ans. Les héritiers philosophiques de Mao ont accepté une dose de libéralisation, à condition qu’eux-mêmes (les plus hauts cadres dirigeants), leurs descendants et leur famille gardent le contrôle de la richesse… des fois qu’une génération spontanée de méchants capitalistes sans scrupules et avides de gain serait tentée d’imposer sa mainmise sur la vie économique du pays.

Tout cela partait d’un bon sentiment et de l’impératif de sauvegarder les bienfaits de la révolution communiste en s’appuyant sur des familles réputées pour leur désintéressement et leur dévouement à la cause du Peuple !

Vous voyez, communistes ou capitalistes… les 1% les plus riches — malgré leur cynisme — aiment aussi se (nous) raconter de belles histoires.

Auxquelles ils sont désormais les seuls à croire !

Alexandre Mirlicourtois (Xerfi Canal) - 26/11/2012 :

La croissance mondiale est rééquilibrée par le bas.

[dailymotion=640,390]xvdtft[/dailymotion]

Aurélien Duthoit (Xerfi Canal) - 27/11/2012 :

Pays émergents : modèle de croissance à bout de souffle ?

[dailymotion=640,390]xvetkg[/dailymotion]

Alexandre Mirlicourtois (Xerfi Canal) - 27/11/2012 :

Pays avancés : l'impasse. Le cavalier seul des Etats-Unis ?

[dailymotion=640,390]xvetxm[/dailymotion]

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Ce qui cloche dans l'accord sur la Grèce

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20121128trib000733913/ce-qui-cloche-dans-l-accord-sur-la-grece.html

Toutes les mesures sont passées en revue je ne quote que les éléments clefs, le reste à lire par le lien.

devant des maturités si longues, le risque pour les créanciers (ici le FESF) devient considérable et des pertes en termes réels, compte tenu de l’inflation, sont inévitables. Sans compter que ces dettes ne sont pas annulées, ce qui signifie que le stock de dettes reste et que le risque de ne pas entrer dans les clous fixés par le FMI et l’UE (124% du PIB en 2020) est encore énorme. Compte tenu des très faibles perspectives de croissance (hier, l'OCDE a prévu encore deux ans de recul du PIB), le poids de la dette devrait rester considérable et la marge de manoeuvre du gouvernement grec réduite. Athènes ne semble pas pouvoir sortir du cercle : endettement- plan de rigueur - récession - échec des objectifs - plan de rigueur. Selon l’ancien ministre allemand de l’Economie, Rainer Brüderle, une coupe dans ce stock sera inévitable dès 2016. C'est là la faiblesse majeure de l'accord.

la Troïka penserait que la moitié de la somme versée aux banques pourraient servir à participer au rachat de la dette. Mais les besoins et les fragilités des banques grecques sont si considérables qu’elles devraient hésiter à dépenser ainsi l’argent frais qu’elles recevront.

Restent donc les investisseurs privés étrangers qui détiennent encore 30 milliards d’euros de dettes helléniques. Au prix de vendredi, l’économie pourrait atteindre 20 milliards d’euros.

Mais ces derniers seront-ils intéressés par une nouvelle coupe dans leur capital, alors même que certains d’entre eux ont déjà subi la réduction de 52% réalisées dans le cadre du PSI du mois de mars
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BRUXELLES (Reuters) - José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, a présenté mercredi un projet de réforme structurel de la zone euro dans lequel il évoque la création à terme d'un budget commun et une mutualisation des dettes :

http://fr.news.yahoo.com/barroso-pr%C3%A9sente-son-projet-r%C3%A9forme-leurogroupe-202100580--finance.html

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