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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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Un passage que je trouve intéressant dans ce lien. Peut être l'explication pour ceux qui se demandent pourquoi nos politiques qui ne sont pas débiles ont pu créer cet Euro qui bafoue les lois de l’économie.

La réaction de Jacques Delors est juste, mais bien tardive. Comment pouvons-nous prendre au sérieux un homme qui a conçu un système dont l'aboutissement logique est la crise actuelle, et qui vient maintenant déplorer celle-ci ? Il faut rappeler le rôle extrêmement néfaste qu'ont eu un certain nombre d'hommes politiques français, ainsi que des hauts fonctionnaires, qu'il s'agisse de Jacques Delors, de Pascal Lamy ou d'autres, dans la déréglementation financière généralisée que nous avons connue en Europe à partir de 1985-1986. Sur le fond, on a voulu faire avancer la solution d'une Europe fédérale sans le dire aux populations.

La construction européenne a été faite de telle manière qu'elle incluait des déséquilibres structurels dont les pères de l'Europe espéraient que les solutions iraient chaque fois un peu plus en direction du fédéralisme. Ce fédéralisme furtif, ou clandestin, comme l'on veut, ne tenait pas compte des réactions des peuples, et ne tenait pas compte de l'enracinement extrêmement profond des nations qui constituent l'Europe. On peut toujours aujourd'hui reprocher aux différents pays leurs égoïsmes, on peut toujours aujourd'hui reprocher aux classes politiques de France, d'Allemagne, d'Italie, d'Espagne, leur manque d'initiative et leur aveuglement face à la crise de l'euro, qui était une perspective inévitable depuis 2009.

Mais sur le fond toutes ces incompétences renvoient en réalité à un projet politique. Ce projet qui avait été refusé lors du référendum de 2005, que ce soit en France ou aux Pays-Bas, et que l'on a cherché à imposer malgré tout via la notion de contrainte économique. Mais les faits sont têtus, et quand on les méprise, ils se vengent.

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En un sens, certains pouvaient croire à un sursaut de la Grèce et son alignement sur un fonctionnement standard de pays dévellopé pour se redresser, par une action politique forte et résolue: maîtrise de ses dépenses, restauration de sa fiscalité..etc

Mais non, elle n'y arrive pas, elle n'arrive pas à se redresser, des années de laxisme, un état faible mou, voilà le résultat c'est navrant et nous devrions en prendre de la graine, nous l'autre pays latin!

La troika n'y croit pas, le gouvernement grec n'y croit plus.

Il va falloir organiser la faillite de ce pays, dans ou hors de la zone EURO.

Car contrairement à ce qu'on dit, le salut de ce pays n'est pas forcément dans la sortie de l'EURO, son économie est peu exportatrice, son industrie faible.

Faut trancher dans le vif rapido, DSK a raison, faut accepter de prendre nos pertes, et mettre ce pays sous observation médicale monétaire intensive et les grecs à la méga diette, de gré ou de force.

La grèce va surement se refaire une nouvelle diaspora, ya pas un topic sur le déclin du monde occidental?

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Ces graphiques rapportés par l'excellent site Zerohedge donne une bonne idée de l'exposition des banques aux différentes dettes pays par pays. Un graphique met en exergue les CDS. Les fameux CDS - Credit Default Swap - inventés par Blythe Masters.

http://www.zerohedge.com/news/interactive-infographic-doomed-european-financial-system

Break/ : (AFP/Le Monde) - "Standard and Poor's dégrade la note de l'Italie" (comme prévu).

Standard and Poor's (S&P) a annoncé, lundi 19 septembre au soir, qu'elle avait abaissé d'un cran la note de l'Italie, en raison des faibles perspectives de croissance, qui vont compliquer la réduction du déficit et de la dette, et de la fragilité de la majorité de Silvio Berlusconi. La note de la dette à long terme a été abaissée de A+ à A, et la note à court terme de A-1+ à A-1, a précisé l'agence de notation dans un communiqué. La perspective de ces notes est "négative", ce qui signifie que l'agence d'évaluation financière envisage encore de les abaisser. Aux yeux de l'agence, l'Italie reste dans la catégorie des émetteurs obligataires solides mais susceptibles d'être affectés par des changements de la situation économique.

Standard and Poor's est la première agence à dégrader la note de l'Italie, qui n'avait jamais été abaissée depuis le début de la crise de la dette, contrairement à celle des autres pays fragiles de la zone euro. Le marché s'attendait plutôt à ce que se soit l'agence Moody's qui la première déclasse l'Italie. Cette dernière avait dit vendredi qu'elle achèverait en octobre l'examen de la note de crédit italienne en vue d'un possible abaissement, évoquant un contexte économique difficile. "C'est une mauvaise nouvelle de plus, a commenté Stephen Roberts, économiste chez Nomura à Sydney. Elle ne fait que s'ajouter au risque de contagion sur la Grèce et encourage la course aux valeurs sûres."

http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/09/20/standard-and-poor-s-degrade-l-italie_1574587_3234.html#ens_id=1268560

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désolé mais c'est une vision idéologique absolument infirmée par le faits : l'Etat crée bel et bien de la richesse !!

Si en France tu as encore une secteur agricole performant, c'est bel et bien parce que les agriculteurs sont subventionnés par l'Etat et ce qui vaut pour les agriculteurs vaut aussi pour beaucoup d'entreprises qui reçoivent des aides diverses

Tu confonds création de richesse et politique économique de l'Etat. Ce n'est pas une création de richesses. L'argent utilisé pour soutenir ce secteur agricole vient d'où? Des impôts, qu'ils soient français ou européens. Le résultat est une agriculture européenne et notamment française qui perdure sous une forme donnée, petites et moyennes exploitations,  mais sans ces aides l'agriculture existerait sous une autre forme, de la grande exploitation probablement. On a soutenu un secteur avec de l'argent public retiré du privé par l'impôt, on a donc déshabillé Jacques (l'industrie, les services pour lesquelles cet argent manque) pour habiller Paul (l'agriculture). Maintenant le fait de savoir si cette politique agricole commune est pertinente ou pas c'est autre chose, ça c'est un choix politique qui à priori est probablement le bon, mais je n'ai pas les éléments pour en être certain.  

De même, c'est bel et bien l'Etat qui assure l'éducation de la quasi-totalité des français y compris une partie des élites

Encore heureux qu'il le fasse, c'est une de ses tâches régaliennes. Mais ça ne crée pas de richesses, cela crée les conditions pour que les enfants soient éduqués et dans le futur soient capables d'en créer, ce n'est pas pareil.  

Et qui crée/entretient les routes et moyens de communication ?

L'Etat pour l'essentiel des routes, le privé pour pas mal d'autoroutes. Le privé pourrait s'occuper de toutes les routes d'ailleurs, c'est un choix. Les moyens de communication créent les conditions pour que la richesse apparaisse, ils n'en créent pas directement.

A un moment, il faut bien se rendre compte que l'action économique de l'Etat ne se résume pas uniquement à édicter des règles  

Ben en gros si. Il y a des domaines où l'Etat peut faire sentir son poids, et pour moi ce sont les domaines stratégiques, comme certaines industries d'armement, l'énergie, etc. Mais c'est assez peu. Quand l'Etat prend une participation majoritaire dans une société privée et place ses fonctionnaires dans son conseil d'administration ça donne une garantie que la boîte sera mieux gérée? Ben non, bien au contraire, cf. par exemple l'affaire passée du Crédit Lyonnais, la gestion catastrophique de la SNCF et de Renault autrefois, celle des arsenaux, etc. Chacun son métier.
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Messieurs ! On pinaille sur que dalle !! Création de richesse ou condition pour....on s'en fout ! Quand un état emprunte pour payer les dépenses courantes c'est qu'il y a un problème....Après on peut tenter ce que certains iconoclastes prônent c'est à dire d'envoyer valser les créanciers sauf que on n'est pas seul dans l'€ donc soit on en sort et là on s'accroche car la descente aux enfers va être rude ou soit on taille dans les dépenses, on vire les mauvais comme dans n'importe quelle boite qui se respecte mais là les mauvais sont à la tête de la boite et le conseil d'administration (nous électeurs) est divisé....Bonjour le mal de crâne !

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Symptomatique.

Le groupe industriel allemand Siemens a retiré début juillet, avant la publication des résultats des stress tests bancaires, une somme non précisée de la Société générale, a déclaré mardi à Reuters une source basée à Paris.

La source a précisé que ce retrait n'était pas lié à des difficultés de la banque mais à la performance de l'investissement.

"Siemens a retiré (de la Société générale) des fonds avant la publication des résultats des stress tests. C'était pour des raisons de performance et pas à cause de sujets relatifs aux banques françaises", a déclaré la source.

Celle-ci n'a donné aucune information sur le montant des fonds retirés.

La Société générale n'a pas souhaité commenter cette information.

Le Financial Times a écrit mardi que Siemens aurait retiré 500 millions d'euros d'une grande banque française pour les transférer auprès de la Banque centrale européenne (BCE) il y a deux semaines.

La BCE rémunère les placements à un taux supérieur aux banques, dans le même temps elle achète du papier sur le marché secondaire assurant une prime aux banques, alourdissant de facto le coût de la dette des Etats au lieu d'acheter le papier sur le marché primaire.

Les banquiers centraux méritent la légion d'honneur remise par le roi Ubu.

En gros, la BCE propose de meilleurs taux pour attirer le cash mais paye les intérêts avec de la dette...

To make a long story short. Les banques mondiales ont pris des positions pour "200" alors que le total de la richesse mondiale est de "100". Si personne ne bouge une oreille tout va bien. En cas de krash, quand tout le monde veut retirer ses billes en même temps, on se retrouve devant une crise de liquidités.

Et pour servir tout le monde, on fait du "QE", du Quantative Easing. De la planche à billets...

Moralité : On ne peut pas faire de l'argent à partir de rien. Sinon, boum !

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encore une fois, la Grèce va servir de déclencheur ( le détonateur ) car la réalité est peu être plus simple qu'on veut bien nous le dire.

si les Grecs ne payent plus ! le problème deviendra immédiatement un gros soucis pour plusieurs banques de France. au final la crise Grecque deviendra une crise Française.

après tout les banques Françaises ont prétés, elles vont assumés.

de toute manière le plan d'économie Grec est construit dans l'urgence, sur du vent ! il ne tiendra pas très longtemps au réalité que tout plan de rigueur fini par produire l'inverse de la solution recherchée.

étrangement ce foutoir me rappelle le principe de la fusion Nucléaire ! tout part dans un processus de masse critique...

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http://www.lefigaro.fr/politique/2011/09/19/01002-20110919ARTFIG00680-fillon-jugedsk-irresponsable-sur-la-grece.php

=(

Allez quiz : qui est le plus irresponsable des deux DSK ou Fillon?

J'ai un doute sur la réponse

Et je m'inquiète de savoir que elle est la vision de nos gouvernants actuels sur la résolution du problème grec.

Une idée de réponse : statu quo jusqu'en mai 2012 et aprés on verra.

On peut pas fonctionner comme ca c'est pas possible, démocratie de me.. ;)

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Voyez le premier tableau.

http://www.journaldunet.com/economie/magazine/classement-pib.shtml Quel est le point commun entre tous les pays qui sont en negatif ?

Avis a ceux qui affirment que l'Euro nous a protégé de la crise. O0

Il sont assez bizarre ces chiffres ... la base de donnée du FMI ne donne pas les meme!!!

France Gross domestic product, constant prices Percent change See notes for: Gross domestic product, constant prices (National currency). -2.546(2009) 1.486(2010)

Bon en fait c'est le GDP prix courant converti en dollar ... qui est dans ton tableau.

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T’a pas souscrit à une assurance vie, mis quelques sous dans une SICAV, rien vraiment rien ?

non rien.

meme si ma banques fait faillite, je suis en dessous des 100000€ garantis. Donc rien a foutre aussi.

mais je me fait pas d'illusion: meme ceux qui ont rien a voir dans l'histoire comme moi, ils vont quand meme se faire racketter pour la Grece les banques =(

Avec cerise sur le gateau, une perte de souveraineté en prime comme il y en a qui réclament à cors et a cri pour pas qu'un pauvre banquier revive le meme cauchemard a l'avenir.

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non rien.

meme si ma banques fait faillite, je suis en dessous des 100000€ garantis. Donc rien a foutre aussi.

Heu pas sûr que le fond de garanti puisse rembourser tout le monde en cas de faillitte générallisée...

Sinon, le bon plan c'est d'avoir des gros crédits non ? Si la banque disparait, le crédit immo disparait aussi, non ?  :-X

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Heu pas sûr que le fond de garanti puisse rembourser tout le monde en cas de faillitte générallisée...

Sinon, le bon plan c'est d'avoir des gros crédits non ? Si la banque disparait, le crédit immo disparait aussi, non ?  :-X

Toi tu n'a pas lu les billets de tes petits camarades ;)

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non rien.

meme si ma banques fait faillite, je suis en dessous des 100000€ garantis. Donc rien a foutre aussi.

C'est là que les politiques mentent aux citoyens. Le fond de garantie des dépôts des banques (alimenté par les banques elles mêmes) c'est grosso-modo 2 milliards d'euros.

Soit peu ou prou 30 Euros par habitant...

Ce fond a été créé pour éventuellement pallier au défaut d'une banque et une seule (et encore... partiellement). Aujourd'hui par exemple, c'est la Société Générale, BNP-Paribas, Crédit Agricole et d'autres qui sont dans la tourmente...

Et les CDS qui permettent de faire peser la dette sur d'autres n'apparaissent même pas dans les bilans, c'est du "shadow", personne ne sait au juste qui-quoi-combien... Par exemple, si la Société Générale fait faillite, c'est peut-être AXA qui ferme ses portes si c'est elle qui a acheté les CDS de GLE. Etc...

Ce qu'on sait c'est que le shadow et les hedges, le gré à gré constitue la majeure partie des transactions et tout ceci est opaque. Les bilans sont des fraudes. Les banques ont toutes des CDS d'autres banques, les compagnies d'assurances aussi, caisses de retraites, etc... On ne sait pas les montants mais on sait que si une banque tombe, les autres peuvent s'écrouler en cascade...

Alors quand le gouvernement et Baroin avec sa tête de premier de la classe vous promet que vos comptes de dépôts sont garantis jusqu'à 100 000 Euros. Demandez-vous à combien s'élèvent les dépôts des particuliers dans chaque banque Française et ce qui se passerait si au moins deux banques faisaient faillite en même temps.

Les trois précitées sont - avec un levier de 30 - en train de faire la danse du sabre au dessus du précipice de la faillite...

EDIT/ J'avais prévu BNP à 25 Euros. On est à 24.980 à la dernière cotation...

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C'est là que les politiques mentent aux citoyens. Le fond de garantie des dépôts des banques (alimenté par les banques elles mêmes) c'est grosso-modo 2 milliards d'euros.

Soit peu ou prou 30 Euros par habitant...

Ce fond a été créé pour éventuellement pallier au défaut d'une banque et une seule (et encore... partiellement). Aujourd'hui par exemple, c'est la Société Générale, BNP-Paribas, Crédit Agricole et d'autres qui sont dans la tourmente...

c'est pour ça, si j'ai bien suvi g4lly, que l'état ne laissera pas de banque faire faillite. Toute banque non loin de faire faillite sera nationalisée. Certes, on paiera alors collectivement les erreurs de la dite banque, mais le principal demeure: pas de faillite. Too big too fail.

Et pour la suite, nos petits génies au pouvoir improviseront, comme d'hab, sans doute conseillés par les mêmes qui nous ont amené là...

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La grece

AFP - Le Fonds monétaire international a fortement relevé mardi sa prévision pour le pic de la dette publique de la Grèce, à 189% du produit intérieur brut en 2012 contre 172% dans sa projection précédente qui datait de juin.

Dans son "Moniteur des finances publiques" semestriel, le FMI a indiqué qu'il tenait compte d'ajustements comptables: des révisions des chiffres des années antérieures, "de meilleurs renseignements sur les arriérés de paiement" de l'Etat et de nouvelles données sur des contrats passés par des gouvernements précédents ("swaps").

La projection pour 2011 a été inchangée, à 166% du PIB. Mais celles pour les années ultérieures à 2012 ont été modifiées en conséquence: 188% en 2013 (contre 170% en juin), 179% en 2014 (contre 160%) et 165% en 2015 (contre 146%).

Les prévisions de déficit ont également été aggravées: 8,0% du PIB en 2011 (contre 7,6% en juin), 6,9% en 2012 (contre 6,5%) et 5,2% en 2013 (contre 4,8%).

Le Fonds a toutefois précisé que cela ne changeait pas son point de vue sur le pays, avec lequel il discute depuis fin août des conditions du versement d'une sixième tranche d'un prêt de 30 milliards d'euros qu'il a accordé en mai 2010.

"Les projections macroéconomiques, monétaires et budgétaires pour 2011 et le moyen terme sont conformes à celles faites dans le cadre du programme soutenu par l'UE et le FMI", a-t-il écrit.

Le FMI a indiqué dans des prévisions économiques mondiales semestrielles que la Grèce allait voir son PIB reculer de 5,0% en 2011 puis 2,0% en 2012, alors qu'en juin il tablait sur une baisse beaucoup moins marquée de l'activité en 2011 (-3,8%), puis un retour de la croissance en 2012 (+0,6%).

Le "Moniteur des finances publiques" réitère la nécessité pour le pays de mettre en route un programme de privatisations aux objectifs "ambitieux, mais pas sans précédent".

Des créanciers privés d'Athènes, représentés par l'Institut de la finance internationale (IIF), ont annoncé le 21 juillet une offre pour réduire les montants et les intérêts et/ou allonger la maturité de la dette grecque.

Recapitalisation des banques européennes

AFP - La Commission européenne a reconnu mardi que de nouvelles banques allaient vraisemblablement devoir être recapitalisées en raison de la crise de la dette, un aveu qui contraste avec la position de déni maintenue jusqu'ici par Bruxelles, notamment face aux appels du FMI.

"Malheureusement, avec l'aggravation de la crise des dettes souveraines, de nouvelles banques auront peut-être besoin d'être recapitalisées" en plus des neuf qui n'ont pas réussi les tests de résistance effectués en juillet, a déclaré au cours d'une conférence de presse le commissaire à la Concurrence, Joaquin Almunia.

Dans ces circonstances, "je vais proposer cette année de prolonger les règles" mises en place en 2008-2009, après la faillite de Lehman Brothers, "afin de permettre aux gouvernements de continuer à aider publiquement leurs banques au-delà de 2011", a-t-il annoncé.

Ces déclarations ont coïncidé avec la publication des prévisions semestrielles du Fonds monétaire international, qui a souligné que "le niveau relativement bas de capitalisation des banques de la zone euro est une source d'inquiétude".

"Des difficultés dans un pays peuvent rapidement s'étendre à l'Europe. De là, cela pourrait se déplacer aux Etats-Unis --via des détenteurs d'actifs européens-- et au reste du monde", souligne le FMI.

Sa directrice, Christine Lagarde, s'était attirée une volée de bois vert en Europe, aussi bien de la part de grandes banques que de gouvernements, lorsqu'elle avait déclaré, fin août, que face aux risques entraînés par la crise de la dette publique et la faiblesse de la croissance, les banques européennes avaient un besoin "urgent" de recapitalisation.

Petit à petit, plusieurs voix se sont toutefois élevées pour rejoindre cette position. En marge de la réunion des ministres des Finances européens vendredi et samedi à Wroclaw (Pologne), le ministre suédois des Finances Anders Borg ou sa collègue espagnole Elena Salgado ont ainsi plaidé pour une recapitalisation.

Mais les services du commissaire européen chargé des Affaires économiques, Olli Rehn, rappelaient encore récemment que "les banques européennes sont mieux capitalisées qu'elles ne l'étaient il y a un an".

Manifestement, avec les craintes de contagion de la crise de la dette, alimentées par la possibilité d'un défaut de paiement de la Grèce et la dégradation mardi de la note du crédit de l'Italie, l'analyse semble avoir changé à Bruxelles.

"Nous ne voulons pas assister à une crise systémique", a expliqué M. Almunia. "Sans une solution rapide, en fin de compte la facture ne fera que s'alourdir et les banques ne pourront plus remplir leur rôle crucial de financement de la croissance".

Le commissaire européen a reconnu qu'il aurait "préféré qu'on revienne plus tôt aux règles normales" de concurrence dans le secteur bancaire. "C'était mon intention jusqu'à cet été. Mais la situation à laquelle nous sommes confrontés plaide pour une prolongation du régime existant" permettant aux Etats européens d'aider leurs banques, a-t-il expliqué.

Mme Lagarde avait jugé que la meilleure solution serait "une recapitalisation substantielle et obligatoire avec des fonds privés et publics "si nécessaire".

En tout état de cause, faire appel au financement public ne doit intervenir qu'"en dernier recours", a mis en garde M. Almunia, encourageant les banques à se "financer sur les marchés et à prendre toutes les mesures possibles, comme la vente de filiales et la limitation des dividendes, avant de se tourner vers le soutien public".

Le gouverneur de la Banque centrale finlandaise, Erkki Liikanen, qui a lui-même plaidé lundi pour une recapitalisation des banques, a jugé également que c'était "avant tout la tâche des actionnaires".

L'italie

a zone euro est de nouveau ébranlée par les craintes de contagion de la crise de la dette, après la baisse de la note de crédit de l'Italie, en pleine négociation entre Athènes et ses créanciers pour éviter un défaut de paiement de la Grèce.

"Nous ne voyons toujours pas venir de solutions aux problèmes d'endettement européen, qui pourraient se transmettre de la Grèce à des pays comme l'Italie", fustige ainsi Yutaka Miura, courtier chez Mizuho Securities.

L'agence américaine Standard & Poor's a abaissé d'un cran à "A", contre "A+" auparavant, la note de la dette à long terme de l'Italie, en raison de la fragilité de la coalition au pouvoir et de l'importante dette du pays. Elle a a en outre maintenu sa note sous "perspective négative", ce qui signifie qu'elle pourrait encore la dégrader à court ou moyen terme.

Si cette décision ne remet pas en cause à moyen terme la solvabilité de Rome, troisième économie de l'Union monétaire, elle nourrit les inquiétudes sur la santé de la zone euro, alors que les marchés financiers intensifient leur pression sur les pays périphériques.

"C'est un non événement car on l'avait anticipé", a toutefois commenté l'économiste Cédric Thellier chez Natixis. Mais "c'est le moment de prendre à bras-le-corps des problèmes -compétitivité- qu'on a repoussés depuis longtemps pour éviter un scénario à la grecque", ajoute-t-il.

Face à un endettement de 1.900 milliards d'euros, équivalant à 120% de son produit intérieur brut (PIB), l'Italie a adopté la semaine dernière un plan d'austérité draconien de 54,2 milliards d'euros avec l'objectif de ramener le budget à l'équilibre en 2013.

Mais ce plan de rigueur, combinant hausse des impôts et baisse des dépenses et adopté après de multiples modifications et tractations, ne convainc pas.

Comme avec Athènes, la Commission européenne a insisté mardi sur la nécessité pour l'Italie de dégager un "consensus politique national" sur les mesures de réduction du déficit et de la dette afin d'essayer de faire en sorte que les "partenaires sociaux" soutiennent le programme de rétablissement des comptes publics.

Sur les places financières, alors que les Bourses européennes et Wall Street reprenaient des couleurs, les craintes de contagion se sont déplacées sur le marché obligataire. L'Espagne a payé des taux en hausse pour se refinancer à 12 et 18 mois mardi, alors que la Grèce enregistrait un taux stable pour une émission à trois mois.

A Athènes, après une première téléconférence lundi soir, un nouveau rendez-vous entre le ministre grec des Finances Evangélos Vénizélos et les représentants de la "troïka" des créanciers du pays --Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international-- est attendu vers 17H00 GMT.

De l'issue de ce nouveau round de négociations dépend le versement en octobre --vital pour la Grèce-- de la sixième tranche de 8 milliards d'euros du prêt consenti l'an dernier au pays par la zone euro et le FMI.

En attendant, Athènes a démenti tout projet de référendum sur un maintien ou non du pays dans la zone euro, comme l'affirmait mardi la presse grecque.

L'agence de notation Fitch Ratings a estimé qu'une sortie de la zone euro d'un de ses Etats membres était improbable en jugeant que les jalons d'une solution existent déjà, autour d'une plus grande coordination des politiques économiques au sein de la zone euro, et un mécanisme commun pour faire respecter la discipline budgétaire.

Reste que la fébrilité persiste, en l'occurrence sur la solidité du secteur bancaire européen, la crise de la dette devant être le sujet principal des discussions entre les dirigeants du G20 et dans le cadre de la réunion d'automne du Fonds monétaire international (FMI) à Washington en fin de semaine, selon une source allemande.

La Commission européenne a estimé, avec le Fonds monétaire international, qu'une nouvelle recapitalisation des banques européennes serait "peut-être nécessaire" en raison de l'aggravation de la crise. Le FMI a de son côté mis en garde contre un risque de déstabilisation du système financier mondial tout entier si la crise de la dette en zone euro continue à se propager.

Les banques françaises continuent d'être sous pression. Selon le Financial Times, le groupe allemand Siemens a retiré un demi-milliard d'euros d'une banque française pour le placer auprès de la Banque centrale européenne (BCE). Qualifiant cette information de "spéculation", Siemens a refusé d'en dire davantage.

Selon l'agence de presse Dow Jones Newswires et un quotidien économique chinois, Bank of China a suspendu de son côté ses accords d'échanges de liquidités avec certaines banques européennes. Les établissements français Société générale, BNP Paribas et Crédit Agricole seraient concernés.

Prévision de croissance

Le Fonds monétaire international a prédit mardi le maintien d'une croissance lente dans le monde à court terme, particulièrement en Occident où dans le meilleur des cas elle devrait rester très insuffisante pour faire baisser chômage et dette publique.

Dans ses "Perspectives de l'économie mondiale" semestrielles, l'institution table sur 4,0% en 2011 et en 2012, contre 4,3% et 4,5% respectivement dans ses dernières prévisions, en juin.

"L'activité s'est considérablement affaiblie", ont écrit les économistes du FMI, rappelant qu'elle avait été "étonnamment faible durant le deuxième trimestre".

Aucune amélioration n'est à prévoir, estime le Fonds. Son suivi des indicateurs économiques mensuels "pointe vers une croissance faible à court terme".

"L'incertitude budgétaire ne s'envolera pas du jour au lendemain. Et même avec les hypothèses les plus optimistes, la croissance dans les pays avancés restera basse pendant un certain temps", a expliqué l'économiste en chef de l'institution Olivier Blanchard, lors d'une conférence de presse à Washington.

Le FMI est particulièrement inquiet pour l'Occident. Par rapport à juin, les prévisions ont été fortement abaissées pour les Etats-Unis (désormais 1,5% en 2011 contre 2,5% en juin, seulement devant le Japon et l'Italie au sein du G7). Elles l'ont aussi été pour l'Europe (1,6% pour la zone euro, dont 1,7% pour la France) et le Canada (2,1%).

Asie "Dans les économies développées frappées par la crise, en particulier aux Etats-Unis, le passage de relais de la demande publique à la demande privée prend plus de temps qu'anticipé. De plus, les problèmes de dette publique et du secteur bancaire dans la zone euro se sont révélés beaucoup plus tenaces que prévu", a affirmé le Fonds.

La croissance mondiale serait principalement tirée par l'Asie en développement (8,2%), oasis de prospérité, et par d'autres économies émergentes.

Encore ces projections supposent-elles "que les responsables politiques tiennent leurs engagements et que les perturbations financières ne s'emballent pas hors de leur contrôle, permettant à la confiance de revenir avec la stabilisation de la conjoncture", a précisé le FMI.

C'est, d'après ses économistes, le cas le plus probable.

Mais si les promesses étaient oubliées et les marchés encore plus secoués, "les grandes économies développées pourraient retomber dans la récession", ont-ils prévenu.

"Actuellement, selon la méthodologie habituelle du FMI, la probabilité d'une croissance inférieure à 2% (dans le monde) est substantiellement plus élevée" que ces douze derniers mois. Elle se situe à "plus de 10%".

Même dans le meilleur des cas, "la consommation dans les économies avancées a des chances de rester anémique" et le chômage "de rester élevé pendant un certain temps", a relevé le FMI.

Au fil des mois, "le rééquilibrage des budgets pèsera de plus en plus", a-t-il poursuivi, et "la volatilité financière pourrait freiner l'activité".

"En vérité, les chiffres d'août indiquent que c'est déjà en train de se produire", a écrit M. Blanchard. "Une croissance sous-jacente faible et des connexions entre problèmes budgétaires et financiers pourraient très bien s'alimenter les uns les autres, et c'est là que se situent les risques".

Ces risques sont toujours très élevés en zone euro et surtout en Grèce. Dans son "Moniteur des finances publiques" semestrielles, le FMI a relevé sa prévision pour le pic de la dette publique de la Grèce, à 189% du produit intérieur brut en 2012 contre 172% dans sa projection précédente qui datait de juin.

Tout le détail des prévisions http://www.imf.org/external/pubs/ft/weo/2011/02/index.htm

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Tu confonds création de richesse et politique économique de l'Etat. Ce n'est pas une création de richesses. L'argent utilisé pour soutenir ce secteur agricole vient d'où? Des impôts, qu'ils soient français ou européens. Le résultat est une agriculture européenne et notamment française qui perdure sous une forme donnée, petites et moyennes exploitations,  mais sans ces aides l'agriculture existerait sous une autre forme, de la grande exploitation probablement. On a soutenu un secteur avec de l'argent public retiré du privé par l'impôt, on a donc déshabillé Jacques (l'industrie, les services pour lesquelles cet argent manque) pour habiller Paul (l'agriculture). Maintenant le fait de savoir si cette politique agricole commune est pertinente ou pas c'est autre chose, ça c'est un choix politique qui à priori est probablement le bon, mais je n'ai pas les éléments pour en être certain.

Je ne confonds rien : dans une économie de marché, le rôle de l'Etat n'est pas de produire par lui même des biens courants mais de prodiguer des activités non marchandes et une stratégie !!

Si tu veux un état qui produise des richesses, passe en économie communiste.

Par ailleurs, l'essentiel  de l'activité privée ne produit pas plus de richesses à ce jeu : n'est-tu pas un peu resté à une image de la france datant du début du XXiè siècle où l'essentiel des actifs produisaient ( paysans, ouvriers ) alors que l'activité économique principale est maintenant une activité de services    

Encore heureux qu'il le fasse, c'est une de ses tâches régaliennes. Mais ça ne crée pas de richesses, cela crée les conditions pour que les enfants soient éduqués et dans le futur soient capables d'en créer, ce n'est pas pareil.

L'éducation n'est pas une tache régalienne et créer les conditions de créer de la richesse revient à en créer

L'Etat pour l'essentiel des routes, le privé pour pas mal d'autoroutes. Le privé pourrait s'occuper de toutes les routes d'ailleurs, c'est un choix. Les moyens de communication créent les conditions pour que la richesse apparaisse, ils n'en créent pas directement.

Si tu enlèves tout ce qui ne crée pas directement de la richesse : communications, éducation ou économie du savoir, banques, centres commerciaux etc etc

Il reste quoi comme activités ?

Ben en gros si. Il y a des domaines où l'Etat peut faire sentir son poids, et pour moi ce sont les domaines stratégiques, comme certaines industries d'armement, l'énergie, etc. Mais c'est assez peu. Quand l'Etat prend une participation majoritaire dans une société privée et place ses fonctionnaires dans son conseil d'administration ça donne une garantie que la boîte sera mieux gérée? Ben non, bien au contraire, cf. par exemple l'affaire passée du Crédit Lyonnais, la gestion catastrophique de la SNCF et de Renault autrefois, celle des arsenaux, etc. Chacun son métier.

Et tu as l'impression qu'une boite gérée de "façon privée" est une garantie de succés ?

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Je ne confonds rien : dans une économie de marché, le rôle de l'Etat n'est pas de produire par lui même des biens courants mais de prodiguer des activités non marchandes et une stratégie !!

Si tu veux un état qui produise des richesses, passe en économie communiste.

:lol:  :lol:

Il ne faut pas confondre l'économie de marché version modèle imposé par Bruxelles et qui a fait sortir l'état du capital de grandes entreprises (EDF, SNCF, GIAT, SAGEM, Thales, ...) soit disant pour permettre une "libre concurrence", et, par ailleurs, une économie de marché normale où rien n'interdit une entreprise d'état de proposer des services tarifés ou des marchandises (ex : des chars) et d'être, même au niveau national d'être en concurrence avec des entreprises privées. Cette concurrence peut être jugée déloyale, je le comprends, car l'entreprise d'état aurait théoriquement un budget plus conséquent et surement des faveurs sur les marchés publiques, mais rien n'interdit ce modèle et ce n'est pas du communisme. (Ou alors la France avec Jospin était soviétique  :oops:  :happy: :oops: )

Et tu as l'impression qu'une boite gérée de "façon privée" est une garantie de succés ?

ça s'appelle se contredire ...  :P tu appelles donc implicitement de tes vœux à des "boîtes" publiques.

Note : à l'époque, les "boîtes" publiques ne brillaient pas par leur gestion et l'état passait son temps à éponger les résultats déficitaires d'entreprises jugées en sur-effectifs.

Il sont assez bizarre ces chiffres ... la base de donnée du FMI ne donne pas les meme!!!

+1 . L'iNSEE en a encore d'autres ...

Néanmoins, il faut être conscient que ce qu'on a gagné en stabilité monétaire, on l'a perdu en concurrence car la monnaie et sa gestion ne sont pas adaptée à notre économie, mais à celle de l'Allemagne.

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ça s'appelle se contredire ...  :P tu appelles donc implicitement de tes vœux à des "boîtes" publiques.

Note : à l'époque, les "boîtes" publiques ne brillaient pas par leur gestion et l'état passait son temps à éponger les résultats déficitaires d'entreprises jugées en sur-effectifs.

Hum non, je n'appelle rien de mes voeux : je constate simplement qu'une boite qu'elle soit gérée par le secteur public ( ou des capitaux d'état ) ou le secteur privé peut être trés mal gérée ( voir le secteur financier recemment )

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Juste je reviens sur ce point car je pense que l'on est d'accord ...  :lol:

Le modèle français est exceptionnel ... de nullité. Pourquoi la France est le seul pays au monde à avoir garder un modèle stalinien de son éducation national, qui au passage met l'EN française au neuvième rang des plus nombreuse entreprises/institutions sans être meilleure qu'en Allemagne ou ailleurs ?

Ceci, à part un corporatisme aveuglé par le dogme du : "un ensemble massif est plus fort et on y touchera pas", est un contresens car la seule justification de cette structure serait des achats groupés au niveau national permettant de faire des économies, ce qui n'est pas et n'a jamais été le cas.

Pire, la distance des organes de contrôle / gestion ne permet pas d'identifier les "poids morts" du système et de le gérer efficacement.

L'EN devrait donc, selon moi, être fractionné et géré au niveau des régions avec des compensations budgétaires pour les régions plus pauvres.

Note : ce processus devrait être mis sous contrôle budgétaire par la court des comptes car tous les transferts de compétence au niveau des régions, gérés par les socialistes, se sont traduits par coûts augmentés et des effectifs supplémentaires de façon exponentiel. La baisse induite de l'IR (si elle a lieu ...) ne doit pas être annihilée par une hausse plus importante des impôts locaux, sauf si le service est bien meilleur mais là on ne peut qu'en douter.

<Note : point 1 sérieusement HS

point 2 : serieusement politico-politicien et limite poste troll dans la forme

merci de l"enlever avant que je le fasse et de relire le chapitre sur le bon comportement à avoir situé ici : http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=16233.0

pour mémoire on n'est pas la section commentaire du figaro (ni du monde d'ailleurs) alors merci d'eviter ce genre de posts

Pour les autres personne ne r&éagit dessus, sinon ce sera punition pareil>

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Le modèle français est exceptionnel ... de nullité. Pourquoi la France est le seul pays au monde à avoir garder un modèle stalinien de son éducation national, qui au passage met l'EN française au neuvième rang des plus nombreuse entreprises/institutions sans être meilleure qu'en Allemagne ou ailleurs ?

Ceci, à part un corporatisme aveuglé par le dogme du : "un ensemble massif est plus fort et on y touchera pas", est un contresens [...]

La réponse est dans la question.

L'EN se structure depuis la IIIeme République en un outil de diffusion doctrinal et de contrôle des masses.

Cela a commencé par les luttes anti-cléricales et actuellement, cela gagne les universités. Deux lois vont à l'encontre de cette tendance: la LRU et la fin de formation par les UIFM.

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