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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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Il nous faut réformer le système financier et nous réorienter vers une réglementation (pas une simple régulation) du milieu. Ceci ne signifie pas sa mort, cela a déjà été fait, dans une économie moins financiarisée certes mais n'est-ce pas justement là le problème ? Une sur-financiarisation de l'économie au point qu'elle étouffe la production. Nous avons besoin "d'air" et d'urgence, car la situation actuelle nous contraint à de simples parades et à vainement écoper de l'eau. À subir la situation nous ne pouvons pas organiser efficacement et de manière réfléchie, une réflexion au long terme.

La financiarisation touche à sa fin, je suis d'accord mais on a en a tous profiter (certains beaucoup plus O0)

Il faudra trouver un relais de modèle pour créer de la richesse et maintenir notre niveau de vie, enfin si on y arrive.

La problème de la production est à mi-chemin entre celui de la finance et celui de la mondialisation.

Sinon oui le système bancaire doit être régulé, plus de shadow banking que des marchés reglementés, limitation du trading haute fréquence, plafonnner l'effet de levier..l'union bancaire est une étape vers une réglementation.

Si les émergents font la gueule au G20, c'est juste parce qu'ils ont peur d'une contraction de la demande en Europe, et donc moins à nous vendre et à produire de leur côté.

Je ne crois plus à la mondialisation dans son format actuel, trop de déséquilibres dans les échanges, les contraintes de production de libre -échange..etc, nous aurons besoin de rééquilibrer ca pour notre bien propre...au secours montebourg sors de ce corps  :lol:

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Tim Geithner et les Anglo-Saxons toujours grands donneurs de leçons alors que leurs pays ont un déficit moyen de 8% (Zone €uro : 3%).

Les Allemands voient rouge : "Regardez la poutre dans votre oeil au lieu de montrer la paille dans l'oeil du voisin !"

Well, it was only a matter of time before Germany, having long kept radio silence, lashed out at its accusers. Spiegel summarizes: "Merkel was certainly in the hot seat, once again, as many nations pressed her to do more for the euro -- at a time when many Germans feel their country has already done too much." And finally the instigator of it all, TurboTaxCheat Tim Geithner, gets exposed: "It is rather hypocritical when the Americans and the British, whose own mountains of debt have reached a high point, try to lecture the Europeans. One number is sufficient to reveal what a bad tactic this is. At a time when the budget deficits of the US and Great Britain are about 8 percent, the euro-zone members have almost managed to bring their deficits as a whole down to 3 percent." And they are spot on: Europe may be going through a painful time but at least it is doing something to address its problems. America continues to rely on one simple, and very much transitory thing: reserve status. Newsflash: reserve status ends. And when it does: run.

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INFO LE FIGARO - Pour 2013 à 2015, le gouvernement travaille sur une baisse annuelle de 2,5% des effectifs, hors Éducation, Justice et Sécurité.

Pendant cinq ans, la gauche a accusé Nicolas Sarkozy de casser le service public, à coup de suppressions de postes, de fermetures de petits tribunaux et autres services locaux. Mais pour tenir ses objectifs de baisse de déficits publics, le gouvernement Ayrault s'apprête à mener une politique tout aussi sévère.

Au cours des premières réunions de préparation du budget pluriannuel 2013-2015, ces derniers jours, Matignon a fixé à la direction du Budget des objectifs très stricts pour servir de base aux négociations entre Bercy et les différents ministères. Ces négociations seront ensuite soumises fin juin à l'arbitrage définitif de Matignon qui enverra début juillet une lettre de cadrage à chaque ministère, déclinant les principes généraux en matière de dépenses. Les budgets précis, ministère par ministère, seront finalisés fin juillet.

Les chiffres sur lesquels travaillent la direction du Budget, dont Le Figaroa eu connaissance de source interne au ministère, concernent les effectifs de fonctionnaires, les dépenses de fonctionnement et d'intervention. À chaque fois, l'effort demandé est conséquent.

Les ministères, à l'exception de ceux «prioritaires» (Éducation, Justice et Intérieur), verront ainsi leurs effectifs diminuer en moyenne de 2,5% par an de 2013 à 2015 inclus. Ce qui équivaut au non remplacement de deux fonctionnaires sur trois partant à la retraite. Le gouvernement Ayrault veut concilier deux objectifs: stabiliser les effectifs globaux de l'État, tout en créant 65.000 postes dans l'Éducation, la Justice, la police et la gendarmerie. Pour cela, il est contraint de mettre sous pression les ministères. L'enjeu est crucial car les dépenses de personnel, retraites comprises, absorbent plus de 30% du budget de l'État.

Des objectifs ambitieux

Sur les «dépenses de fonctionnement», l'exécutif est tout aussi ambitieux pour le moment. Ces dépenses - achat de fourniture, entretien des locaux et des flottes de voitures, abonnements téléphoniques… - représentent environ 12% des charges de l'État. Le gouvernement voudrait qu'elles diminuent de 10% en 2013, de 3% en 2014 et de 3% en 2015, dans tous les ministères, à l'exception des trois prioritaires qui devront quand même consentir des efforts.

L'équipe Fillon avait, elle, fixé des objectifs inférieurs: une baisse de ces dépenses de 5% en 2011 et de 10% sur la période 2011-2013 (hors ministère de la Défense). Or la cible a été manquée en 2011, les dépenses de fonctionnement n'ayant baissé que de 2%, malgré le lancement de nombreux chantiers tels que la centralisation des achats, des restructurations immobilières, etc. Autant dire que l'actuel gouvernement n'aura pas la tâche facile.

Enfin, l'exécutif travaille sur une baisse de 40% des «dépenses d'intervention» de l'État au cours des trois prochaines années (hors les trois ministères prioritaires). Cette catégorie, qui ne pèse pas moins de 40% du budget de l'État, recouvre par exemple des aides à l'agriculture ou des subventions aux associations ou aux manifestations culturelles. Toutefois, exception importante, les dépenses d'intervention à caractère social ne seront pas concernées par les coupes. Aides au logement, contrats aidés, allocation adulte handicapé, RSA, bourses étudiantes… seront donc épargnés.

Contactés, les entourages de Jean-Marc Ayrault (Matignon) et Jérôme Cahuzac (Budget) ont assuré qu'aucun cadrage n'était arrêté. Ils ont admis la «cohérence» des chiffres de réduction des effectifs mais contesté ceux sur les dépenses d'intervention et de fonctionnement.

Même politique que par le passé avec plus de rigueur encore. Y en a qui vont la sentir mauvaise, ceux qui croyaient au père Noël... Ceci dit c'est exactement ce qu'il faut faire, mais dire tous ces mensonges avant... :P
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Même politique que par le passé avec plus de rigueur encore. Y en a qui vont la sentir mauvaise, ceux qui croyaient au père Noël... Ceci dit c'est exactement ce qu'il faut faire, mais dire tous ces mensonges avant... :P

"Les Français le savent, des efforts seront demandés pour rétablir la situation."

"Cela impose une exigence constante d’efficacité de l’euro dépensé, que nous portons."

Page 37 du programme du PS

http://www.parti-socialiste.fr/static/projet2012_integrale.pdf

:)

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"Les Français le savent, des efforts seront demandés pour rétablir la situation."

"Cela impose une exigence constante d’efficacité de l’euro dépensé, que nous portons."

Page 37 du programme du PS

http://www.parti-socialiste.fr/static/projet2012_integrale.pdf

:)

Et oui c'est un peu comme les conditions générales de vente de son dernière jouet, personne ne les lit.. :lol:

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INFO LE FIGARO - Pour 2013 à 2015, le gouvernement travaille sur une baisse annuelle de 2,5% des effectifs, hors Éducation, Justice et Sécurité.

Même politique que par le passé avec plus de rigueur encore. Y en a qui vont la sentir mauvaise, ceux qui croyaient au père Noël... Ceci dit c'est exactement ce qu'il faut faire, mais dire tous ces mensonges avant... :P

Je vais corriger car il me semble que ce n'est pas une étude mais une réalité.

En ajoutant qu'à titre personnel certains souhaitent que l'on achète moins mais mieux et que l'aspect financier seul ne doit pas rentrer en ligne de compte mais l'ensemble (cout d’achat , de maintenance, de formation, de réforme, de retombée financière pour le pays).

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Sur les «dépenses de fonctionnement», l'exécutif est tout aussi ambitieux pour le moment. Ces dépenses - achat de fourniture, entretien des locaux et des flottes de voitures, abonnements téléphoniques… - représentent environ 12% des charges de l'État. Le gouvernement voudrait qu'elles diminuent de 10% en 2013, de 3% en 2014 et de 3% en 2015, dans tous les ministères, à l'exception des trois prioritaires qui devront quand même consentir des efforts.

Cela fait des années que l'on parle dans l'administration de changements radicaux dans la gestion des parcs il serait temps de s'y mettre ... Les économies sont conséquentes une administrations comme la DGFIP ou la Douane n'a pas vocation à entretenir son parc de véhicule ni même à en être propriétaire ... pareil pour le parc informatique etc etc etc

Mesure techniques compliquées mais pas tant que çà qu'il convient de mettre en oeuvre rapidement ...

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Cela fait des années que l'on parle dans l'administration de changements radicaux dans la gestion des parcs il serait temps de s'y mettre ... Les économies sont conséquentes une administrations comme la DGFIP ou la Douane n'a pas vocation à entretenir son parc de véhicule ni même à en être propriétaire ... pareil pour le parc informatique etc etc etc. Mesure techniques compliquées mais pas tant que çà qu'il convient de mettre en oeuvre rapidement ...

C'est bien d’être propriétaire de son informatique et de l'auto gérer ça peut éviter beaucoup de petit souci ;)

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et puis il n'est pas évident qu'externaliser certaines choses revient à faire des économies.

Si les contrats sont mal goupillés ( et c'est souvent le cas ), on y perd vite.

Par contre, le truc le plus utile serait de créer une centrale d'achat pour tous les ministères avec des acheteurs professionnels.

Là, il y aurait mutualisation des commandes, donc des effets d'achat groupés et au final de grosses économies

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Cela fait des années que l'on parle dans l'administration de changements radicaux dans la gestion des parcs il serait temps de s'y mettre ... Les économies sont conséquentes une administrations comme la DGFIP ou la Douane n'a pas vocation à entretenir son parc de véhicule ni même à en être propriétaire ... pareil pour le parc informatique etc etc etc

Mesure techniques compliquées mais pas tant que çà qu'il convient de mettre en oeuvre rapidement ...

Oula ... Comme si on allait économiser des ronds comme ça avec des rapaces qui se feront une joie de faire du beurre dessus

Je suis désolé, mais je pense que c'est une erreur :

Un parc automobile déja, l'avantage est que quand tu dois dépenser pour renouveler, tu peux faire des achats groupés pour de belles ristournes et belles économies d'échelles ...

J'ai un sérieux doute quand a un prestataire privé qu'il nous repercute une quelconque "ristourne" lui, si c'est lui qui investi dans le parc de véhicule pour nous les "louer" avec "pack entretien compris" : l'économie d'échelle en achetant les véhicules par centaines a chaque commande, elle sera pour sa gueule en bénéfices ... Certainement pas pour l'état

Pour le reste, je vois pas ce qui empêche de créer un service public d'entretien des parcs automobiles des divers corps de fonctionnaire de l'état avec des agences départementalisées et un statut hors "fonction publique" au possible, comme s'il agissait comme un prestataire

Pour le cas ou il serait si terrible que ça, de faire entretenir les véhicules par les fonctionnaires eux mêmes qui ont leur métier certes, mais bon l'entretien d'une voiture en temps investi c'est pas la mort non plus en heures a investir/mois

...

Mais donner ça a un prestataire privé : j'y crois en aucun cas qu'il y ait le moindre intéret financier ... A partir du moment qu'un privé peut y faire son beurre : c'est de la dépense en + en réalité pour l'état puisqu'il récupère forcément vers son bénéfice a lui : les économies d'échelles réalisables

Le tout masqué sous un appel d'offre sous forme d'un forfait

Et vu le parc automobile de la fonction publique française (un parc quand même + que vaste) c'est a l'état d'en conserver absolument les économies d'échelle d'acquisitions et d'entretien, si ça a du cout en heures mal optimisées sur des fonctionnaires a qui ce n'est pas leur métier :

Alors a déleguer a un service public a créer qui captera l'économie d'échelle d'entretien ...

Le privé pour déleguer du service public de ce type : c'est forcément offrir sur un plateau des bénéfices sur des économies qu'on ne pourra plus gérer nous mêmes, surtout si c'est pour y déleguer a un genre "noroto" orienté dans l'institutionnel ou autre, avec des gus motivés a faire un boulot d'une qualité discutable

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Chronique Agora - Simone WAPLER.

▪ Vous devez maintenant le savoir, la hausse des taux d’emprunt obligataires sonnera le glas de l’apparente solvabilité de la France. Notre pays est surendetté, il arrive à faire face au remboursement des intérêts de sa dette mais il ne pourra jamais rembourser le principal.

Le paiement des intérêts de la dette est encore possible parce que les taux d’intérêt sont bas. Toutefois, l’arithmétique est têtue et implacable. Si les taux d’intérêt sont supérieurs à la croissance, le déficit se creuse et la dette se creuse.

La planche à billets et donc l’euro faible sont la seule façon de sortir de la crise actuelle : les intervenants de l’émission radio dans laquelle j’intervenais vendredi étaient unanimes. Ils ne sont pas les seuls à tenir ce discours… La pensée dominante dans l’ensemble des médias est que l’euro faible va relancer nos exportations et donc nous remettre sur les rails de la croissance. De plus en plus isolée, l’Allemagne (ou peut-être seulement Angela Merkel) ne pense toujours pas que ce soit une bonne idée.

Vous connaissez notre mantra : quand tout le monde pense la même chose, personne ne pense. Cette quasi-unanimité sur la “monétisation de la dette” doit vous inspirer la plus grande méfiance :

- Aucun pays n’est devenu riche en imprimant de l’argent (sinon, depuis le temps, cela se saurait).

– Une monnaie faible est utile dans deux cas : les pays dont l’industrie principale est le tourisme ou les pays qui exportent des matières premières. Nous (France et pays du Club Med) allons nous ranger dans la première case.

– Une monnaie faible est l’apanage de pays faibles peuplés de citoyens pauvres. Une monnaie forte est le privilège des pays riches.

– Imprimer de l’argent est le début du discrédit politique. Aucun gouvernement n’a survécu à la planche à billets. Les gouvernements faux-monnayeurs ont toujours mal terminé : ouvrez vos livres d’Histoire…

En revanche, la monétisation a toujours été justifiée comme étant la politique du moindre mal. Bref, et ce n’est pas une nouveauté, l’enfer est pavé de bonnes intentions.

▪ Nous sommes donc en route vers l’enfer…

Votre première priorité doit être de vous protéger des ravages futurs de la planche à billets. Lorsque les rendements obligataires baissent, c’est que les acheteurs affluent. Pourquoi les investisseurs achètent-ils des obligations qui ne leur rapportent rien ? Parce qu’on leur donne l’argent pour le faire. C’est de l’argent tout frais imprimé, c’est cela la “monétisation de la dette” !

Vous n’êtes pas comme les investisseurs institutionnels et les brasseurs d’argent. Si vous leur emboîtez le pas, vous allez être ruiné dans le processus qui les enrichit. En effet, n’oubliez pas que l’économie financière gagne son argent sur les flux et sans créer véritablement de richesse.

Imaginez une rivière qui charrie des billets. Les financiers, en amont sur les rives, prélèvent des billets de temps en temps. Plus le débit de la rivière grossit, plus ils prélèvent de billets.

Vous, vous êtes en aval. Le débit grossissant de la rivière fait monter les prix des actions, des obligations, de l’immobilier. Hélas, contrairement aux financiers, vos rentrées d’argent ne dépendent pas du débit de la rivière !

Ce qu’il vous faut, c’est vous concentrer sur les investissements qui vont conserver leur valeur jusqu’au moment de la crue qui emportera tous les imprudents. L’immobilier et les obligations sont déjà inondés. Il reste les actions et les obligations (mais pas n’importe lesquelles), le foncier (qui a encore échappé à l’inondation car personne ne s’y intéresse vraiment), l’or évidemment et certaines matières premières.

Soyez extrêmement vigilant et ne vous laissez pas plumer par les techniciens de la planche à billets !

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Sinon Cicéron disait déjà en -65 :

“Les finances publiques doivent être saines,

Le budget doit être équilibré,

La dette publique doit être réduite,

L’arrogance de l’administration doit être combattue et controlée

Et l’aide aux pays étrangers doit être diminuée de peur que l’état ne tombe en faillite

La population doit apprendre à travailler au lieu de vivre de l’aide publique.”

:rolleyes:

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Benjamin Franklin disait en substance en 1750 aux anglais: "En Nouvelle Angleterre nous imprimons notre propre papier monnaie le "colonial script". Nous en imprimons assez pour permettre aux producteurs d’écouler toute leur production vers les consommateurs et nous n'avons aucun interêt a payer"

Ce que j'ai surligné c'est ce qui devrait être le bon critere pour le dosage de la "planche a billets". Il avait deja tout compris et c'était même un peu keynesien avant l'heure. Il n'y a pas a rejeter brutalement soit la vilaine planche a billets ou les vilaines banques privées tout n'est qu'une question de dosage pour permettre au maximum de citoyens de profiter le plus possible de leur travail. Sus aux doctrines psychorigides !

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Il n'y a pas de doctrine psychorigide. Mais il faut savoir que les USA ont imprimé depuis 2007 plus de dollars que tout ce qui avait été imprimé depuis la création du dollar. Une alarme devrait déjà retentir...

Ensuite après chaque QE de Bernanke, les liquidités "données" aux banques (US) vont se loger où ? Pas dans les actions mais dans les matières premières (entre autres, ils diversifient mais les matières premières sont sur des marchés spéculatifs extrêmement juteux). JP Morgan par exemple avec 2000 milliards de dollars d'actifs peut acheter toute la production de café, de riz, de blé sur plusieurs années. C'est ce qu'ils ont fait à partir de 2007 (Mais aussi Goldman Sachs et autres) pour ensuite faire monter les cours (quand tu as acheté l'intégralité de la production de café pour deux ou trois ans, tu peux faire monter les cours de 30% pas de problème. C'est facile, c'est du bon rendement) alors même que les marchés actions sont désertés et sur lesquels ne restent que les robots. C'est un moyen pour les banques de faire du cash quand la valeur intrinsèque de la monnaie diminue.

Je rappelle que les révolutions de Jasmin ont commencé parce que les gens n'avaient plus rien à bouffer. En Tunisie, en Egypte, quand ils avaient le ventre plein, ils s'accommodaient des régimes autocratiques et dictatoriaux. C'est triste, c'est cynique mais c'est comme ça.

Par contre quand le blé, le riz, l'huile, etc... ont flambé et que les ménages modestes (grande majorité) ne purent subvenir à leurs besoins alimentaires : Là, et là seulement le peuple s'est soulevé.

Mais les prix n'ont pas flambé parce qu'il y a pénurie. Non. C'est la spéculation qui a affamé les peuples.

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Deja je trouve que c'est aller un peu fort de dire que l'idée d'une monnaie moins forte soit devenue la pensée unique. En tous cas ce n'est pas du tout le cas dans les cercles dirigeants.

Et puis parler de monnaie "forte" ou de monnaie "faible" est ce que ca a bien un sens ? Ne devrait on pas parler de monnaies  sur-évaluées ou sous-évaluées.

Là ca change le raisonnement car dans ce cas croire, comme cette dame, que le choix serait entre sur-évaluer ou sous-evaluer sa monnaie ca ne sonne plus pareil ! Je vais encore vous gonfler avec mes balances mais est ce qu'une monnaie correctement evaluée ne serait pas celle qui permet d'équilibrer sa balance des paiements ? Donc sans gros deficit ni gros excedent ?

Ca ne m’entonnerait pas que leur obsession de la performance financière à altéré leur capacité de raisonnement. Dire que plus une monnaie est forte mieux c'est et cela au mepris de l'economie réelle ressemble à des arguments de rentiers qui essaient de justifier des politiques à leur service.

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La Grèce demande un délai de deux ans à ses créanciers.

Athènes veut d'abord demander à ses créanciers un délai de deux ans pour assainir ses comptes (jusqu'en 2016) et n'exclut pas d'avoir besoin d'un nouveau prêt de 16 à 20 milliards d'euros. Selon elle, ce délai est nécessaire à une meilleure application du programme de privatisations, à la mise en œuvre de la réforme administrative et fiscale ainsi qu'à l'ouverture à la concurrence de certaines professions.

Dans un second temps, le gouvernement fera tout pour obtenir au plus vite le versement de la nouvelle tranche de 8 milliards d'euros du plan d'aide au pays.

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Moody's en passe de dégrader des banques françaises...

L'agence de notation devrait annoncer ce jeudi qu'elle abaisse les notes de crédit d'une quinzaine de grandes banques internationales, rapporte la chaîne britannique Sky News. Dont BNP Paribas, Crédit agricole et Société générale.

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Espagne: les banques ont besoin de 62 milliards au pire... (Vraiment ?...)

Madrid attendait le résultat des audits indépendants commandés aux cabinets Oliver Wyman et Roland Berger, qui ont examiné les besoins en capitaux des banques espagnoles pour deux cas: un scénario de base et un scénario de stress prévoyant une contraction du PIB de 5%. Les résultats sont tombés jeudi: les banques ont besoin de 16 milliards d'euros au minimum et de 62 dans le pire des cas.

Selon le quotidien espagnol ABC, Madrid devrait finalement demander autour de 65 milliards, alors que l'Eurogroupe est disposé à lui prêter jusqu'à 100.

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TOUTEFOIS : UNE - PRESQUE - BONNE NOUVELLE !

L'aide à la Grèce ne coûte rien à l'Allemagne...

La baisse des coûts de financement de l'Allemagne depuis 2009 compense le coût des sauvetages grecs. La France a amorti son soutien à la Grèce à 80%.

L'attention se cristallise toujours sur la facture allemande. Celle que Berlin doit acquitter pour les deux plans de sauvetage de la Grèce depuis mai 2010. L'Allemagne est de fait le plus gros contributeur de la zone euro, avec une participation de 29% aux programmes d'aide à Athènes. Jusqu'à aujourd'hui, elle a déboursé 46 milliards d'euros environ et doit encore signer un chèque, qui fera monter la facture à 67 milliards d'euros.

Mais c'est oublier que la crise grecque, à l'origine d'une défiance générale envers la zone euro, a provoqué un mouvement de «fuite vers la qualité», qui s'est traduite par une ruée sur la dette allemande. Pour preuve, Berlin se finance sur certains titres à un taux de 0%. Plus remarquable encore, le coût d'emprunt à deux ans sur le marché secondaire a été négatif au début du mois de juin. Ce qui signifie que les investisseurs étaient prêts à perdre de l'argent pour préserver leur capital, un peu comme s'ils louaient un coffre-fort à la banque.

63 milliards d'économies

Un calcul approximatif* montre que les économies générées grâce à la baisse des coûts de financement depuis trois ans s'élèvent à 63 milliards d'euros. Les taux à 6 ans -ceux qui correspondent à la maturité moyenne de la dette allemande -sont en effet passés de 2,6% en 2009 à 0,95% en 2012. Le pays est donc assuré d'avoir récupéré sa mise sur la Grèce : la baisse de ses coûts d'emprunt compense quasiment les prêts octroyés à Athènes.

Selon le même raisonnement, la France*, qui a vu son taux à 6 ans décliner de 2,91% en 2009 à 1,97% cette année, a amorti son aide à la Grèce à 80%. Les gains théoriques réalisés sur ses emprunts représentent 38 milliards d'euros, tandis que les prêts à Athènes s'élèvent à 48 milliards, dont 33 milliards ont déjà été versés.

Par contre là, ça coince :

DEXIA : désaccords entre les États belges et français...

Des désaccords entre les États belges et français, ainsi que des réserves émises par la Commission européenne sur la future entité qui prêtera aux collectivités locales en France, retardent la validation du plan de démantèlement global de Dexia.

Initialement prévue pour juin, la nouvelle banque du secteur public local censée remplacer en partie le leader historique du marché Dexia, ne voit toujours pas le jour. Il faudra attendre au mieux la rentrée 2012 pour qu'elle soit mise sur pied. L'émergence de cette nouvelle banque au montage complexe, est pour l'instant suspendue à la validation par la Commission européenne du plan global de démantèlement de Dexia...mais un certain nombre de contretemps viennent perturber le bon déroulé des opérations.

Les Etats belges et français ne s'entendent pas

Principales parties prenantes dans l'affaire, les Etats actionnaires belges et français n'arrivent pas à s'entendre sur un certain nombre de points. Pourtant signée en octobre dernier, la répartition des garanties de financement européennes accordées à Dexia, qui s'élèvent à 90 milliards d'euros, est un sujet de discorde important. Si elles étaient actionnées dans l'état actuel des choses, 60.5% seraient apportées par la Belgique, 36.5% par la France et 3% par le Luxembourg. La Belgique souhaite équilibrer sa position avec la France, ce qui ne semble pas illogique quand on sait que l'entité résiduelle Dexia SA n'exercera plus d'activité en Belgique.

Celle-ci, elle est quand même fan-tas-tique !

Qu'est-ce qu'il avait dit déjà François Hollande sur les Eurobonds ?  :lol:

Pourquoi la France a lâché les eurobonds...

En s'alignant sur Berlin sur les euro-obligations, le nouveau gouvernement français abandonne l'essentiel de son programme européen. Et ouvre la voie à la politique déflationniste prônée par l'Allemagne.

Il aura donc suffi que madame Merkel hausse le ton. Une semaine après avoir été tancé par la chancelière, le chef du gouvernement français Jean-Marc Ayrault rentre dans le rang. Dans une interview accordée à l'hebdomadaire allemand Die Zeit, l'ancien professeur d'allemand affirme désormais que « une mutualisation des dettes exige obligatoirement une plus forte intégration politique, ce qui prendra plusieurs années ». Ce n'est rien d'autre que le discours que tiennent depuis l'élection de François Hollande, le 6 mai dernier, le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble et la chancelière Angela Merkel.

Les "oublis" de François Hollande

Vendredi dernier, cette dernière avait tapé du point sur la table en rejetant « les solutions faciles comme les euro-obligations » et en fustigeant la « médiocrité » de ceux qui recommandaient cette mutualisation. Le nouveau président français a pris acte de cette leçon. Il a donc oublié cette promesse de mutualisation de la dette que, voici encore un mois, il portait fièrement en demandant à Angela Merkel « de lever son veto » sur les euro-obligations. Il l'a oublié comme il a oublié son idée de remodeler la BCE sur le modèle de la Fed, véritable casus belli pour Berlin. Comme il a oublié la renégociation du pacte budgétaire pour y insérer un « volet croissance », réduit désormais à des mesurettes ponctuelles dont nul ne peut sérieusement croire qu'elles auront un impact quelconque sur la conjoncture européenne et encore moins française.

L'échec de l'axe PS-SPD

Evidemment, on avancera l'argument du réalisme et du pragmatisme. Et l'on aura raison. Avec ces reculs, Paris prend acte de sa position de faiblesse en Europe. La seule chance de François Hollande pour contrecarrer l'influence d'Angela Merkel résidait en effet dans une résistance acharnée du SPD, les sociaux-démocrates allemands, sur la question de la ratification du pacte budgétaire. Acculée à négocier pour obtenir un vote favorable de l'opposition, la chancelière aurait été contrainte de céder sur certains points du programme du président français. Mais les meetings communs, les rencontres à Matignon et les déclarations d'intention n'auront pas suffi à créer une solidarité politique entre un  PS et SPD qui ne sont jamais guère aimés. Et la réalité politique allemande a repris le dessus : le SPD a négocié seul son vote avec la CDU sans se soucier de la position du premier ministre français. Et lorsque jeudi dernier, le vote du pacte budgétaire pour le 29 juin par le Bundestag et le Bundesrat a été annoncé, la défaite de François Hollande était consommée.

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Celle-ci, elle est quand même fan-tas-tique !

Qu'est-ce qu'il avait dit déjà François Hollande sur les Eurobonds ?   :lol:

Pourquoi la France a lâché les eurobonds...

En s'alignant sur Berlin sur les euro-obligations, le nouveau gouvernement français abandonne l'essentiel de son programme européen. Et ouvre la voie à la politique déflationniste prônée par l'Allemagne.

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L'opération d'enfumage sur les promesses électorales ne fait que commencer.

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