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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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..., la preuve c'est l'EURO (qui serait notre bateau commun) : il n'a fait que s'apprécier depuis l'annonce de Draghi.

Les marchés réagissent juste à l'annonce.

Ils n'ont pas tiré toutes les conséquences de ce nouveau fonctionnement énoncé.

En plus, si ça se réveille en Allemagne contre ce fonctionnement, ça va faire TRES mal ; cette décision devrait être ratifiée par les états en théorie.

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Évidemment, et comme je l'ai énoncé, pour que ça marche, il faut des garanties de pays qui vont bien ou la globalisation budgétaire pour éviter le bilan négatif de la BCE.

Contrairement à l'auto-satisfaction d'Amarito, je n'ai pas encore entendu parlé de QE, et ce n'est encore pas une fatalité.

Excusez-moi de ne pas être un vautour qui se réjouit de la ruine de l'Europe.

Le terme n'a pas été utilisé, mais c'est bien du QE, la BCE va racheter autant de dette souveraine (maturité courte) que bon lui semble, tout en stérilisant les achats (en absorbant la liquidité créée chez les banques), ce n'est donc pas "la planche à billets" façon zimbabwe et il n'y a aucune raison de parler de bilan négatif même si les actifs de la BCE vont à coup sur augmenter dans un premier temps, il faudra juger du bilan dans quelques années, il y a même de fortes chances pour que la BCE gagne de l'argent dans l'histoire.

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Les marchés réagissent juste à l'annonce.

Ils n'ont pas tiré toutes les conséquences de ce nouveau fonctionnement énoncé.

Je l'ai annoncé il y a des mois, le QE va renforcer la monnaie européenne de manière "politique", ça éloigne le scénario catastrophe d'un éclatement de la zone euro. Ya pas à chercher des histoires de tirer les conséquences : depuis 2009 et le premier QE de Bernanke, les opérateurs avec deux doigts de jugeotte ont compris le fonctionnement. Lutter contre la déflation et la crise financière renforce les chances des pays qui s'y engagent. Regarde le CDS de la GB dont l'économie est très mal en point et qui s'est lancée dans un QE massif, il est à 42.

En plus, si ça se réveille en Allemagne contre ce fonctionnement, ça va faire TRES mal ; cette décision devrait être ratifiée par les états en théorie.

Ah ben si les allemands sont assez cons pour torpiller Draghi, au moins ca sera clair aux yeux de tous qu'ils veulent niquer l'UE et l'euro.

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Et comme je l'avais annoncé plus tôt, l'euro continue sa remontée depuis les rumeurs d'intervention de la BCE cet été. Pourtant un QE ça devait signifier selon les grands prophètes catastrophistes la dévaluation de la monnaie  :oops: :oops: :oops:

Amarito is back. ;),

La monnaie ne se dévaluera pas juste à cause du QE, le QE créé les conditions d'une dévaluation dans un contexte de surendettement et de déflation économique, personne n'a dit que cela arriverait du jour au lendemain.

Le QE de Draghui n'a pour seul but que de faire gagner du temps aux politiques, et c'est déjà louche qu'ils aient besoin d'autant de temps.

Le postulat étant qu'avec plus de temps, les problèmes de déficit structurel des états surendettés pourront être résolus. :oops:

Le calme revenu sur les marchés obligataires, les états concernés devront mettre en place l'austérité pour redresser leurs finances. :oops: (et oui tout le monde est soulagé de l'interventionnisme de la BCE, sauf que derrière va falloir avaler des litres d'huile de foie de morue pour se soigner).

Sauf que pour le cas grec on voit bien, que c'est pas aussi simple que ca, dans le cas espagnol il y a des montagnes de cadavres dans les placards..en réalité on a qu'une faible visibilité sur le coût du sauvetage des sudistes, et donc en suspens cette question lancinante, ces pays ont-ils vraiment leur place dans la zone? en attendant c'est la BCE qui avec ses collatéraux sudistes pourris fait le tampon et se met en danger, et finalement met tout le monde en danger.

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La bombe atomique que Mario Draghi a lancé aujourd’hui va-t-elle exploser et nous pulvériser ou jouera-t-elle son rôle de dissuasion ?

Par Thibault Doidy de Kerguelen.

Une fois encore, les lecteurs de mes chroniques étaient informés depuis le 6 août (il y a pile un mois) de ce que préparait Mario Draghi. L’achat massif de dette pourrie est lancé. L’opération s’appellera OMT pour « Outright Monetary transaction ».

Ligne ouverte pour acheter les obligations des États en difficulté, sans plafond.

Achats passant par le FESF, c’est à dire accepter les conditions drastiques imposées en cas d’appel à l’aide.

Deux points dans l’annonce d’hier que nous n’avions pas précisé.

Le premier, c’est que Mario Draghi a limité l’intervention de la BCE aux obligations qui ont une maturité inférieure à trois ans alors que ses précédentes interventions se focalisaient plutôt sur de la dette à long terme. C’est, dans l’esprit des interventionnistes, une manière d’espérer limiter les risques. Si un pays, bien qu’ayant fait appel au FESF et bien qu’ayant accepté les mesures d’austérité que celui-ci impose, ne respectait pas ses engagements en matière de réformes ou de déficit, la BCE pourrait cesser ses opérations de soutien et s’en tirer sans trop de dommage, n’ayant pas dans son bilan des obligations à long terme ne valant plus rien. Autre avantage, nous savons, pour l’avoir vécu avec la Grèce, que la hantise de la BCE s’appelle « restructuration ». Elle ne peut pas se permettre d’abandon de créance. Or, justement, les titres à court terme échappent aux restructurations de la dette.

Le second, ce sont les critères « déclencheurs » de l’opération de rachat massif. Or là, notre ami Mario est resté dans le flou. À quel moment, à partir de quel écart entre les taux de référence (allemands ?) et ceux du pays concerné va-t-il appuyé sur la détente ? Le mystère reste entier. Mais comme la machine ne peut se mettre en route qu’à partir du moment où le pays concerné en fait la demande, on peut estimer qu’il n’y aura pas un fou dans la zone euro pour se mettre sous les fourches caudines du FESF si la situation ne l’exige pas.

Que penser de cette décision ? À vrai dire, je ne change pas un mot de l’appréciation que j’en faisais il y a un mois. Certains commentateurs comparent cette décision à une bombe atomique. Ils expliquent que désormais les marchés n’ont plus aucun intérêt à spéculer sur une dette d’un pays en difficulté, parce que Super Mario interviendra et raflera tout. Moi, je pense que cette comparaison avec la bombe atomique a un fond de vérité. Cette opération ne marchera que si… elle n’a pas à fonctionner. C’est comme la menace nucléaire. Elle ne fonctionne que tant qu’on ne s’en sert pas. SI par malheur on est amené à s’en servir, c’est la moitié de la planète qui saute. Avec l’OMT, si Super Mario appuie sur le bouton, les conséquences peuvent être terribles. Terribles les sommes colossales qui sont en jeu. Terrible la tête du bilan de la BCE plombé avec 1000 milliards de dettes pourries supplémentaires. Terribles les politiques d’austérités qui seront imposées aux pays qui feront appel au parapluie de l’OMT. Nous n’avons pas vu pour l’instant que les mesures imposées par le FESF et les troïkas successives permettaient effectivement aux pays de se sortir de l’ornière dans laquelle ils s’étaient enfoncées. Terrible enfin le monceau de dettes qui sera accumulé.

Car au bout du bout, ces dettes, il faudra les payer. Et là, deux hypothèses. Soit l’Euro sauve sa peau et je reviens à ma conviction que seule l’hyperinflation permettra d’éponger, soit l’Euro explose (ce qui est toujours possible car rien ne dit que les États joueront le jeu de l’austérité ou réussiront, même en jouant le jeu, à rétablir leur situation) et là, il faudra dissoudre la BCE et… payer le passif ! Sauf que dans ce cas, le passif sera commun, c’est-à-dire que tous les pays paieront même ceux qui n’auront pas fait appel à l’OMT. Autrement dit, que ce soit par l’inflation ou par la dissolution de la BCE, ce sont tous les pays de la zone Euro qui paieront pour ceux qui sont ou seront en difficulté. Quelque part Hollande a ce qu’il voulait, faire payer les dettes du sud par les pays du nord.

De tout cela nos gouvernants sont ils conscients ou inconscients ? Sans sombrer dans la paranoïa ou la théorie du complot, je me demande sincèrement si certains « jusqu’au boutistes » ne font pas exprès de mettre l’Europe dans une situation telle qu’ils puissent ensuite présenter leur projet fédéraliste comme le seul recours. Gageons que nous allons les entendre nous expliquer que face à la solidarité désormais imposée des dettes, il FAUT que s’impose à tous les mêmes règles budgétaires et la même rigueur de gestion, que cela ne peut se faire que par le biais de l’Europe fédérale et qu’il y a urgence à accélérer la marche vers l’adoption du pacte budgétaire européen, du traité de stabilité, de la coordination et la gouvernance (TSCG) signé en février dernier. D’ailleurs, comme nous l’évoquons dans un article précédent, les structures de contrôle des banques se mettent en place. Il ne manque plus que le contrôle des budgets. Aucun doute à mes yeux que le risque « nucléaire » sera utilisé comme une façon d’imposer le fédéralisme par la peur de l’explosion.

Pour ceux qui en ont le courage, l’intégralité de la conférence de presse de Mario Draghi est en ligne sur MVMA TV (3 vidéos).

https://www.contrepoints.org/2012/09/07/96510-mario-draghi-pere-noel-inquietant

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Amarito is back. ;),

La monnaie ne se dévaluera pas juste à cause du QE, le QE créé les conditions d'une dévaluation dans un contexte de surendettement et de déflation économique, personne n'a dit que cela arriverait du jour au lendemain.

Deux mois de hausse ininterrompue de l'euro. Je ne sais pas moi mais vos histoires de "conditions d'une dévaluation..." etc c'est archi-vague, c'est du blaba de type qui théorise et qui ne mets jamais "the money where his mouth is" (ou alors en perd une tonne comme votre ami Delamarche). Risquer son blé ça remet les idées en place. Dire que l'euro sera dévalué un jour c'est exactement l'histoire de l'horloge cassée qui donne la bonne heure une fois par jour. Sans QE, l'euro risque d'imploser et les pertes forex seront encore plus massives ou présenté de façon encore plus pédagogique :

Scenario 1: On fait du QE, avec peut-être à terme une augmentation artificielle de la masse monétaire (disons de l'ordre de 10-20% au plus). Risque de dévaluation : 10 à 20%.

Scenario 2: Pas de QE, l'UE et l'euro implosent, un micmac sans nom s'ensuit avec re-dénomination de tous les actifs dans les monnaies nationales, faillites bancaires crise de confiance politque gigantesque et crise économique aggravée dans des proportions monstrueuses. Risque de dévaluation > 40%.

Vous voyez que d'un point de vue FOREX, le QE est EVIDEMMENT un plus pour la monnaie.

Et j'ai déjà démontré dans le cas des USA, pourtant atteints d'une crise financière et budgétaire épiques, que le QE a renforcé le $.

Le QE de Draghui n'a pour seul but que de faire gagner du temps aux politiques, et c'est déjà louche qu'ils aient besoin d'autant de temps.

Non, Draghi l'a annoncé clairement et je l'ai expliqué en long et en large, le but premier du QE est de supprimer la prime de risque que les états payent à cause des risques d'implosion de la zone euro. La GB, les USA, le Japon ont des problèmes économico-financiers tout aussi graves, mais ils ne se font pas violer avec du gravier sur les marchés obligataires alors que les perspectives de croissance et donc les taux d'intérêts qu'on peut leur demander sont NULS.

Si les politiques ont besoin de temps, et c'est normal que ca en prenne, c'est pour résoudre le merdier institutionnel d'une construction européenne bancale.

Le postulat étant qu'avec plus de temps, les problèmes de déficit structurel des états surendettés pourront être résolus. :oops:

Ce n'est pas le postulat et ce n'est pas le problème de déficit structurel (cf. Italie).

Le calme revenu sur les marchés obligataires, les états concernés devront mettre en place l'austérité pour redresser leurs finances. :oops: (et oui tout le monde est soulagé de l'interventionnisme de la BCE, sauf que derrière va falloir avaler des litres d'huile de foie de morue pour se soigner).

Ou pas. Il y a la solution de l'austérité ou celle du boost budgétaire.

En tout cas si on en reste à boire de l'huile de foie de morue, on en aura moins à avaler si les taux d'intéret sont à 2% plutot qu'à 6%

Sauf que pour le cas grec on voit bien, que c'est pas aussi simple que ca,

Non c'est pas simple, c'est un sacré merdier leur économie mais faut dire aussi qu'on les a bien niqués avec des taux vertigineux et une politique d'austérité sévère en pleine crise mondiale, on ne leur a donné aucune chance de s'en sortir. Il faut dire aussi qu'ils ne pèsent que 3% du PIB européen.

dans le cas espagnol il y a des montagnes de cadavres dans les placards..en réalité on a qu'une faible visibilité sur le coût du sauvetage des sudistes, et donc en suspens cette question lancinante, ces pays ont-ils vraiment leur place dans la zone?

Peut être devrait on conseiller aussi aux américains de se poser la question des états surendettés. La dette des états US s'élève à 4000 milliards, à ne pas confondre avec la dette fédérale (16000 milliards). C'est vrai que la Grèce l'Italie et l'Espagne, voire la France n'ont pas leur place dans l'Union Européenne des Faiseurs de Blé Psychorigides  :happy:

en attendant c'est la BCE qui avec ses collatéraux sudistes pourris fait le tampon et se met en danger, et finalement met tout le monde en danger.

C'est illusoire de croire qu'une sortie des vilains petits canards va protéger quoi que ce soit chez les (supposément) plus vertueux. Les pertes seront massives.

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Dis Serge t'as d'autres sources que ton site contrepoints ? C'est bien les contrepoints, mais si on ne lit que des contrepoints, ça devient un peu monolithique et ça va un peu à l'encontre du concept de "contrepoint"  O0 8)

Ceci dit le bonhomme ne dit des bêtises que lorsqu'il parle de fin du monde si Draghi se met à acheter de la dette, la petite BC suisse a posé ses couilles sur la table en achetant des centaines de milliards d'euros pour lutter contre la déflation et ça n'a pas été la fin du monde. Vers la fin de l'article, je le rejoins lorsqu'il parle du "endgame" fédéraliste, c'est évidemment le but, soit on y va, soit il faut envisager dès à présent une séparation pénible (et ruineuse), mais on ne peut pas rester indéfiniment au milieu du gué, les spéculateurs nous l'ont fait déjà assez payer ces dernières années.

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Certains lisent Contrepoint et d'autres le Monde.

Tu oublies un petit détail. La Suisse est un pays pas une union monétaire.

Draghi parle de l'explosion de l'Euro car pour lui c'est un dogme. La hausse des taux est la conséquence de la non-viabilité de la zone euro donc de son risque d'implosion. Et cet implosion a des causes. Il fait cesser de faire peur aux citoyens.

Quand on veut faire manger de la moutarde à une personne, on lui fait manger d'abord des piments.

Le Japon ne se fait pas violer car il ne va pas sur les marchés pour financer sa dette. Mais les ressources intérieurs s'épuisent et ce jour là on en reparlera.

Les pertes seront massives? Tout le monde le sait.

De même que tout le monde sait qu'elle sont plus massive aujourd'hui qu'avec une faillite en 2008 et quelles seront plus massives après un achat massif à la Draghi.

C'est comme l'huile de foi de morue. On peut se branler sur 2% plutôt que 6, mais si 1% est mortel, cela ne change rien. On se noie dans 10cm d'eau, pas besoin de plus.

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Ce jour va arriver tranquillement.

Cela aurait dû être le cas en 2008 si on avait laissé les banques tomber suite à leur magouilles. Cela aurait fait très mal. En 2015, cela sera pire. Et on entendra les euphoriques dire "vous voyez, d'I nous n'avions pas agis avec Super Mario, cela aurait été pire".

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c'est pas mal du tout le Monde ... il suffit simplement de ne pas lire que çà  =)

C'est comme tout, il faut avoir un contrepoint à ses propres opinions

exactement, pour résumer je lis contrepoints ET le monde.

D'ailleurs une petite liste des principales sources (infos éco et financières en anglais) que j'ai pu consulter :

Dès 2001-2002 je lisais http://www.prudentbear.com/ qui avertissais déjà des dérives babylonesques du marché du crédit américain en dépit de l'ambiance messianique imposées par Bush Jr. et Greenspan. Après 2007-2008, ils avaient beau avoir fait partie des rares à avoir prédi la catastrophe, ils avaient quelque part perdu en pertinence.

J'ai longtemps parcouru évidemment les libertariens rock n'rool hedgies de http://www.zerohedge.com mais j'ai laché l'affaire, à part deux ou trois scoops qui font mouche, c'est beaucoup de fin-du-monde-stockez-les-boites-de-conserve-et-les-lingots.

Le déflationniste plutôt libertarien (anti-syndicats) Mish http://globaleconomicanalysis.blogspot.fr/

L'excellent blog de Yves Smith http://www.nakedcapitalism.com/ (orienté critique du système politico-financier)

Mais pour le coté référence, je conseilleirais :

http://www.calculatedriskblog.com/ un spécialiste du marché immo US et de l'économie US, très mesuré, excellent blogroll.

et

http://ftalphaville.ft.com/ le blog du Financial Times, le scepticisme anglais bourré d'humour, pointu (mais ça se lit facilement en diagonale et ils mettent les infos utiles en gras), pédagogique et très varié. Les intervenants essayent surtout d'informer avec liberté leurs lecteurs de tous les points de vue sur la situation.

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Hmm, qu’est-ce qui s’est passé en mon absence ?....que vois-je ? La BCE c’est enfin décidé à intervenir et les forces des ténèbres commencent à reculer…

Et entre nous les enfants je vous trouve un peu rabat-joie, vous passez à côté de l’essentiel ; quoi qu’on puisse penser de cette intervention de Draghi, elle reste particulièrement impressionnante en prenant une décision aussi capital contre l’opinion commune alors que jusque-là il s’écrasait…………ce que je veux dire c’est que c’est quand même quelque chose de voir pousser sur quelqu’un, en moins de 24H, des testicules….non ? :oops:

...

En plus, si ça se réveille en Allemagne contre ce fonctionnement, ça va faire TRES mal ; cette décision devrait être ratifiée par les états en théorie.

En est-on sûr ? Ce que j’ai pu lire –en diagonal !- indique que la BCE a agis sans outrepasser son mandat. Reste à voir ce qu'en dira la cour constitutionnel allemande…

Et merde l'état pourra continuer à nous endetter.

j'aimerais bien qu'un de ces jours il trouve plus personne pour lui preter. Faudra encore attendre et plus le temps passe plus l'ardoise sera salée.

Bah, l’Etat reste un bon investissement au final. Bon an mal an, il y toujours un peu d’argent qui rentre et garde la possibilité de présurer/spolier ses contribuables. Non c’est pas un hasard si les investisseurs continue à prêter de l’argent, surtout à un pays comme la France avec un long et bel historique de rentrés fiscales sans accros :oops:

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La BCE c’est enfin décidé à intervenir et les forces des ténèbres commencent à reculer…

:P ouais Dark Vador fait dans son froc maintenant ...  :lol:  :lol:

Pour être plus sérieux, c'est plutôt l'inverse. Vu que la BCE est là en garantie (sans plafond en plus ...  :P) rien n'interdit les investissements à la c. et le retour de la finance débridée.

C'est là où ceux qui prônent des QE n'ont pas compris qu'injecter de l'essence dans le moteur ne fait pas forcément avancer le véhicule. c'est nécessaire mais loin d'être suffisant et on peut noyer le moteur à force de faire des injections à répétition.

ça rejoint la phrase de O. Delamarche dans la vidéo du 4 septembre : "En quoi émettre des obligations crée de l'emploi ?"

Si l'investissement n'est pas orienté vers un secteur productif, existant et compétitif, l'injection monétaire est stérile et n'aide en rien à supprimer les actifs pourris, tout au moins à les diluer quelque peu si les nouveaux flux sont bien orientés. On est clairement pas dans ce cas, donc appeler de ses souhaits à imiter la politique de Bernanke n'est pas la solution.

En est-on sûr ? Ce que j’ai pu lire –en diagonal !- indique que la BCE a agis sans outrepasser son mandat. Reste à voir ce qu'en dira la cour constitutionnel allemande…

Le mandat de la BCE, c'est la maitrise monétaire.

Je pense que les allemands ont les moyens, surtout en période électorale, de "chier dans la colle". (langage très imagé ce matin ...)

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Deux mois de hausse ininterrompue de l'euro. Je ne sais pas moi mais vos histoires de "conditions d'une dévaluation..." etc c'est archi-vague, c'est du blaba de type qui théorise et qui ne mets jamais "the money where his mouth is" (ou alors en perd une tonne comme votre ami Delamarche). Risquer son blé ça remet les idées en place. Dire que l'euro sera dévalué un jour c'est exactement l'histoire de l'horloge cassée qui donne la bonne heure une fois par jour. Sans QE, l'euro risque d'imploser et les pertes forex seront encore plus massives ou présenté de façon encore plus pédagogique :

Gné ? deux mois de hausse consécutive ?

L’EUR/USD était à 1,3082 le 04/05, 1.2433 le 01/07, il était à 1,2633 hier… sacrée hausse en effet, je pense pas qu’il y ait de conclusions hâtives à tirer du cours de l’EUR.

Et je le répète je n’ai pas dit que le QE allait faire plonger la monnaie mécaniquement, toi tu aimes la mécanique non ?

Après tu as raison pour delamarche, un gérant de fond dans un contexte actuel devrait se placer en day trading, mais il y a si peu de confiance qu’en réalité la grande majorité des gérants sont sortis du marché action européen, la preuve en est de faibles volumes sur le CAC., mais avec la sortie de draghi ca frémit de toute part à suivre..

Ne serais tu pas plus confiants que la majorité des market makers ? ou es-tu un market maker ?

Scenario 2: Pas de QE, l'UE et l'euro implosent, un micmac sans nom s'ensuit avec re-dénomination de tous les actifs dans les monnaies nationales, faillites bancaires crise de confiance politque gigantesque et crise économique aggravée dans des proportions monstrueuses. Risque de dévaluation > 40%.

Et oui, too big to fail, c’est ce qu’on a sorti pour sauver les banques, et finalement transférer la dette des banques sur les états puis maintenant sur la banque centrale et le tout en king size.

Vous voyez que d'un point de vue FOREX, le QE est EVIDEMMENT un plus pour la monnaie.

Et j'ai déjà démontré dans le cas des USA, pourtant atteints d'une crise financière et budgétaire épiques, que le QE a renforcé le $.

Oui et je t’ai répondu que la valeur d’une monnaie pouvait difficilement s’estimer par le seul bilan de sa banque centrale surtout celui de la FED.

Non, Draghi l'a annoncé clairement et je l'ai expliqué en long et en large, le but premier du QE est de supprimer la prime de risque que les états payent à cause des risques d'implosion de la zone

euro.

Bon là c’est du pur sophisme technique faut arrêter  O0!

« Eliminer la prime de risque »: t’es obligé d’avaler tout cru la salade que te sert draghi ?

Ca veut dire : Faire baisser les taux, alléger le poids des charges fi et donc éviter le risque de défaut.

Donc laisser respirer les gouvernements en question pour se réformer et s’affranchir de leurs problèmes de financement.

Donc gagner du temps.

C’est quoi ton trip ? Éliminer le concept du risque prêteur dans le financement des états ? Supprimer l’aversion au risque en finance, c’est juste nimp faut arrêter de rêver, c’est un fantasme de technicien.

Je suppose que tu penses que ce QE permet de figer mécaniquement la question des taux de manière définitive.

Ce QE qui s’appelle d’ailleurs OMT pour Outright Monetary Transactions, est un mécanisme qui cible des pays en particulier par accord préalable, c’est une créature pensée vraiment pour les cas espagnols et italiens, il n’intervient que sur le marché secondaire, c'est-à-dire qu’ils rachètent des titres à des types qui en ont déjà et qui veulent s’en débarrasser. Et sous réserve que le marché primaire absorbe les émissions par la suite, les prêteurs sont rebelles des fois.

Bref une fois que l’OMT aura figé les taux de l’Espagne ou de l’Italie à grands coups de milliards.

Qu’est ce qui pourrait se passer, que les taux français ou même allemands se mettent à grimper…est ce une hypothèse si délirante au vu du ralentissement économique général? et quoi après ? un OMT pour les francais ou les allemands ? alors que ces deux pays sont les cautions implicites de la BCE…sacré bordel, on les trouve vite les limites de zero prime de risque, c’est juste repousser le problème à un autre niveau.

En plus d’ici là c’est bien, parce que la BCE aura un bilan dix fois plus important (il est déjà supérieur) et pourri que celui de la FED, on pourra jauger de ta théorie de la neutralité du stock de bonds dans le bilan d’une banque centrale, je parierai pas dessus.

Sans tomber dans le catastrophisme pour autant, oui les états doivent absolument saisir l’opportunité de ce répit offert par la BCE pour traiter leurs problèmes structurels respectifs et ceux de la zone EUR, si ils trainent, si ils trichent, si ils font preuve d’incompétence, l’aversion au risque ressurgira, et on repartira pour un tour de montagne russe..

J’avais prêché pour une autre voie en un autre temps, un démantèlement de la zone EURO pour les pays en galère, avec maintien de la monnaie

pour les économies les plus viables suivi d’une réintégration progressive des sortants avec une fédéralisation au moins économique en même temps. Théoriquement sympa, mais pratiquement irréalisable, pas assez de concertation, de confiance entre les membres, ya qu’à voir le comportement des espagnols, trop de susceptibilité, trop de fierté nationale, impossible. Tant pis. On peut bruler des cierges en attendant.

La GB, les USA, le Japon ont des problèmes économico-financiers tout aussi graves, mais ils ne se font pas violer avec du gravier sur les marchés obligataires alors que les perspectives de croissance et donc les taux d'intérêts qu'on peut leur demander sont NULS.

Bien tes exemples :

Les US qui font tourner l’imprimante à fond les ballons, bon après ca va dans ton sens donc tu trouves ca bien. Après je te rappelle que l’USD demeure la devise de référence dans le monde, on en change pas comme ca du jour au lendemain, et les US demeurent la première « puissance » du globe, ca aide pour parer à « l’aversion au risque »  :happy:

Le Japon, pays à forte épargne, qui détient 90% de sa dette, mais qui va devoir faire face à des problèmes de démographie....etc on en a déjà parlé, pas mieux. :oops:

La problématique de la devise européenne est différente, parce que les historiques sont différents, parce que le niveau de confiance accordée est différent..ya pas de politique budgétaire commune..etc etc

Ou pas. Il y a la solution de l'austérité ou celle du boost budgétaire.

Aaah une petite touche keynésienne, ça manquait  ;)

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A méditer !

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=ptmzOF2hOmA

Oui bof, l'autogestion du peuple par le peuple ça ne marche pas sauf peut-être dans de petites structure locales. Encore un mythe écolo/gaucho/anarcho. Cela finit toujours par une dictature laïque ou sous la coupe d'un gourou. Les grandes organisations humaines ne fonctionnent pas sans une certaine centralisation. Le moins mauvais système c'est la démocratie à l'occidentale où l'on peut changer de gouvernement grâce à des élections libres.
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La dictature c'est "ferme la" et ce qu'on appelle la démocratie c'est "cause toujours".

Sans aller jusqu'a l’extrême on pourrait au moins disposer d'un referendum d'initiative populaire.

La Suisse a pu empêcher sa classe politique et ses "élites" de la faire entrer dans l'engrenage de l'Europe grace au referendum obligatoire.

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Oui apparemment toute les entreprises qui se sont lancés dans la construction de panneau solaire sont en train de faire failllite les unes après les autres en europe surtout en allemagne qui sont à la pointe dans ce domaine.

Et pourtant, l'energie solaire avec les différents grenelles est en pleine expansion

Donc appremment, il y a quelque chose qui cloche...

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C'est juste que c'est marrant. Maintenant l'autogestion par la population ça ne mène en effet pas loin. Mais certaines suggestions de la vidéo ne sont pas mauvaises.

Sinon, descente aux enfers aussi pour les Japonais :

http://www.courrierinternational.com/article/2009/01/08/quand-la-crise-fragilise-les-classes-moyennes

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Bernard Arnault (LVMH), première fortune de France, se barre en Belgique.

Enfin, plus exactement, il demande la nationalité Belge, juste comme ça... et parcequ'il aime le chocolat.

Le patron du groupe LVMH (NDLR  : propriétaire des « Echos »), Bernard Arnault, première fortune de France et d'Europe et quatrième fortune mondiale, a entamé des démarches pour obtenir la nationalité belge, selon le quotidien La Libre Belgique.

Dans un communiqué publié en fin de matinée, LVMH affirme que « contrairement aux informations publiées ce jour, Bernard Arnault précise qu'il est et qu'il reste résident fiscal français. » Selon le communiqué du groupe de luxe, « l'obtention éventuelle de la double nationalité franco-belge ne change rien à cette situation ni à sa détermination de poursuivre le développement du groupe LVMH et les créations d'emplois qui en sont la conséquence en France. »

Bernard Arnault, 63 ans, aurait déposé une demande à la commission des naturalisations de la Chambre des représentants, l'une des deux chambres du Parlement belge.

Le président de la commission des naturalisations, Georges Dallemagne, interrogé par le quotidien, a expliqué au quotidien que la demande avait été reçue la semaine dernière. « Le dossier sera traité comme tous les autres. Il y en a 47.000 sur notre table », a-t-il souligné, expliquant que le code de la nationalité belge « prévoit qu'un candidat à la naturalisation doit avoir 18 ans accomplis, prouver trois ans de résidence en Belgique et, si ce n'est pas le cas, démontrer qu'il a des attaches véritables avec la Belgique ».

La Libre Belgique rappelle que bien que résident à Paris, M. Arnault dispose aussi d'un domicile à Bruxelles, et s'interroge sur de possibles raisons fiscales à sa démarche, au moment où le président français François Hollande a réaffirmé son intention de taxer à 75% les plus hauts revenus.

Bernard Arnault possède une fortune estimée à 41 milliards de dollars par le magazine américain Forbes. Après la victoire de la gauche en 1981, il s'était exilé aux Etats-Unis pendant trois ans. Dans son communiqué, LVMH précise que Bernard Arnault, « originaire du Nord de la France, a de nombreux liens avec la Belgique tant sur le plan personnel et familial que sur le plan professionnel. Son groupe privé (Groupe Arnault) a de nombreux investissements en Belgique, et entend les développer. » C'est « dans cette perspective » qu'il a « sollicité la double nationalité franco-belge ».

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