Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
 Share

Messages recommandés

c'est juste la manière d'on l'exprimer certain qui pose cause des désagréments

Ca c'est certain

Et puis cela va très rarement au delà de le petite boutade, grâce aux modérateurs.

Pas vraiment. Je rejoins Mat, y'a du laisser aller. En fait je prend sur moi mais j'ai été coulant avec certains membres pour cause d'ancienneté ou de qualité technique sur certains sujets; Mais là ca commence a me lasser fortement et a atteindre le niveau de l'année dernière juste avant les elections. Si on doit en arriver là je suis prêt à ejecter la moitié du fofo pour que ca se calme

En attendant je vais faire du nettoyage de posts

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 9,1k
  • Created
  • Dernière réponse

Top Posters In This Topic

Il me semble que ce monsieur raconte n'importe quoi. Il est arrive dans le passe que le nombre d'emplois crées aux USA soit supérieur a ce qui était prévu, et que en même temps le taux de chômage augmente. Je ne crois pas que ce soit obama qui contrôle tout cela dans un but électoraliste. Ce monsieur n'a qu'a se faire embaucher par la campagne de romney, qui ne sera que trop content de lancer ce chiffre de 11% de chômeurs sur le visage de obama, surtout que romney a commence a se faire distancer dans les sondages. Il n'y a pas de méthode parfaite pour calculer le taux de chômage, l'essentiel est que la même méthode soit utilisée a chaque fois pour voir l'évolution du taux.

Ce que dit O. Delamarche, c'est que le bureau fédéral qui calcule le taux de chômage bidonne les chiffres en diminuant la population active américaine. Comment est-ce possible alors que la population américaine est en expension.

Cette année, il a expliqué cela à plusieurs reprise. De plus, il pense le chômage réel américain vers les 17%. Il se fonde sur la hausse des distributions de tickets d'alimentation. Ce chiffre correspond également à celui que le révèrent Jackson met en avant (47 millions d'américains.) dans la campagne américaine pour décrire l'urgence de la situation.

Rappelons la formule américaine:

(Population active - Population au travail)/Population active

Pour la France, le système est différent. Il se fonde sur le nombre de demandeur d'emploi recensés à Pôle Emploi ramené à la population active. Sachant que la population active est découpée en catégories (A,B...) en fonction de la quantité d'heures travaillées. Or, selon des directives européennes, certaines catégories de personnes travaillant peu sur une semaine ne sont plus définies comme chômeurs. Un temps, tu pouvais travailler 1 heure dans la semaine et être considéré chômeur. C'est fini.

C'est pour cette raison que le chiffre est de 3 millions mais que certains partis parlent eux de 5 millions car ils emploient un ancien mode de calcul. Les calculs ont changé assez régulièrement en fait. Presque tous les 5 ans.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En fait ce n'est pas la population active qui est mesuré mais la population active en position d'emploi. Sauf que sachant qu'il n'y a pas d'emploi certain de ces actif se retire du marché et ne sont plus considéré comme en recherche d'emploi et donc mécaniquement cette population "active" baisse. Il ne s'agit pas de bidonnage mais de leur mode de calcul qui n'a pas changé avec la crise ... quelqu'un qui ne cherche plus d'emploi n'est plus actif pour les USA. Meme chose pour le calcul du nombre de chomeur ... il faut s'inscrire pour l'indemnisation hebdomadaire pour etre compter.

On a la même chose en France avec le nombre de chômeur qui est calculé sur les inscription a pole emploi. Sauf que plein de non travailleur ne s'inscrive même plus a pole emploi.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La vitalité de ce forum ne vient pas des hors-sujets par rapport à son domaine initial ; ce qui fait son intérêt c'est la qualité des infos et débats sur les aspects technique de Défense, ainsi que l'arrivée de gens pointus qui apportent des infos parfois inédites.

Ils ne viennent pas pour les sections café du commerce dont l'ambiance pourrie peut se ressentir dans le reste du forum

Et je trouve que c'est derniers mois ça va plus loin que la boutade

Il faut dire que depuis quelques mois, sur les sujets les plus commentés ou frequentés, il se passe pas grand chose et on tourne un peu en rond avec le manque d'actu.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le prix de l'essence repart déjà à la hausse.

La baisse de 6 centimes obtenue par le gouvernement ne tient pas. Le diesel et le sans-plomb 95 ont repris en moyenne 1,5 centime cette semaine. Pourtant, le pétrole n'a pas augmenté et l'euro s'est apprécié.

http://fr.finance.yahoo.com/actualites/prix-lessence-repart-d%C3%A9j%C3%A0-%C3%A0-hausse-070300056--finance.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Heureusement, la Chine va sauver le monde...      ...ou pas.

28/08/2012

fnEzsTNKgDU#!

Exclusif ! BFM Business dévoile sa prévision de croissance française: 0% en 2013

BFM Business présente pour la première fois ses propres prévisions économiques, préparées par Emmanuel Lechypre, éditorialiste de la chaîne ainsi que de BFMTV. Notre économiste prévoit pour 2013 une croissance à 0% et nous explique pourquoi.

Comment décrypter ce chiffre de 0% de croissance en 2013?

Emmanuel Lechypre : En matière de croissance, l’élan que va transmettre l’année 2012 à l’année 2013 est nul. Il n’y aura pas d’acquis de croissance en 2013 et nous ne prévoyons pas de reprise au printemps. D’un côté,trois contraintes majeures pèsent sur la consommation. Il s’agit de la montée du chômage, de la hausse de la pression fiscale et de la modération salariale. D’un autre côté, le commerce extérieur est pénalisé par l’environnement international qui est dégradé notamment en Europe. Enfin, l’investissement des entreprises sera impacté par la faiblesse de la demande et par le manque de visibilité fiscale et réglementaire.

En quoi les prévisions établies par BFM Business diffèrent des estimations existantes?

Notre force, ce sont les capteurs que l’on déploie depuis notre poste d’observation absolument unique de la vie économique. Grâce à notre double casquette d’économistes et de journalistes, nous sommes en contact permanent avec les économistes des banques, des instituts, de l’Insee, de Bercy, des banques et des institutions internationales... Ainsi, nous recevons leur littérature, nous nous en imprégnons, nous suivons les grandes inflexions de la pensée. Nous sommes aussi au contact des dirigeants politiques qui prennent des décisions évidemment majeures sur le cours de l’économie. Et puis surtout, nous sommes au contact de ceux qui font l’économie au quotidien, c’est-à-dire les chefs d’entreprises! Nous les voyons sur le terrain, dans nos studios, ils nous écoutent et nous font part de leur sentiment.

Et bientôt vous publierez d'autres indicateurs...

Nous publierons régulièrement des indicateurs exclusifs sur les grands secteurs d’activité. Ils seront les éléments d’un tableau de bord de l’économie française et internationale, qui ira au-delà des indicateurs, avec une analyse des tendances de tous les grands postes, et qui sera mis à jour sur notre site internet (BFMbusiness.com). Nous parlerons évidemment de ces prévisions à l’antenne (TV et radio). Un blog permettra aussi d’accéder aux meilleurs experts et aux meilleures analyses. Une enquête sera également réalisée chaque année auprès des 100 plus grandes entreprises françaises.

Ca fait presque 10 milliards d'Euros (supplémentaires) à trouver pour le gouvernement.

Image IPB

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est sûr. Les chiffres "officiels" sont contrôlés par le comité central. Donc de la propagande.

Toutefois quand on sait que la Chine est la grande manufacture mondiale et que ses principaux débouchés sont les pays occidentaux (Europe et USA), on peut facilement comprendre que quand la consommation cale dans ces pays, cela pose très vite un problème majeur à la Chine.

XERFI Canal - Sortir de la Crise par la Guerre ?

[dailymotion=640,390]xtgqby[/dailymotion]

Xerfi Canal a reçu Florin Aftalion, professeur émérite à l'ESSEC, qui a présenté son dernier ouvrage "Crise, Dépression, New Deal, Guerre" (éd. Economica)

La Grande Dépression a connu toutes les catastrophes qui nous menacent aujourd'hui : krachs boursiers, paniques et scandales bancaires, chute des productions nationales, chômages massifs, arrivée au pouvoir de régimes dictatoriaux et même, la guerre. Il parait donc logique qu'à la suite des crises qui s 'enchaînent depuis 2007, les événements des années trente soient régulièrement évoqués. Tirer des leçons des erreurs passées permet de mieux gérer le présent. En revanche, une mauvaise interprétation conduit à les reproduire. Or, les interprétations de la Grande Dépression reposent souvent sur des idées fausses. Dont il n 'est possible d'inférer que de mauvaises décisions. Que la crise ait été déclenchée par la spéculation de Wall Street, que l'inaction du président Hoover soit responsable de son amplification, que la politique keynésienne du président Roosevelt ait sorti l'Amérique de la dépression sont quelques-unes de ces idées fausses. A la lumière de recherches parfois très récentes, le présent ouvrage rétablit le véritable enchaînement des causes et des effets qui ont conduit à la Grande Dépression. Il montre, en particulier; que la restauration d'un système d'étalon-or dans des conditions qui n'étaient plus celles d'avant 1914 est à 1 'origine d 'une crise que les politiques des Banques centrales ont aggravée par la suite.

Florin Aftalion est professeur émérite à l'ESSEC. Il a également enseigné aux Universités de New York, de Northwestern et de Tel-Aviv. Auteur de nombreux ouvrages de finance et d'économie, il collabore, au titre de spécialiste de ces matières, à de nombreux périodiques.

Florin Aftalion, Sortir de la crise par la guerre?, une vidéo Xerfi Canal.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

GDF Suez réclame une hausse de 7 % des tarifs du gaz.

INFO LE FIGARO - Après l'augmentation de 2 % enregistrée cet été, GDF Suez vient de transmettre à la commission de régulation de l'énergie (CRE) sa demande de révision tarifaire pour le 1er octobre.

Une hausse des prix du gaz chasse l'autre ou plutôt s'ajoute à une autre. Après l'augmentation de 2 % enregistrée cet été, GDF Suez vient de transmettre à la commission de régulation de l'énergie (CRE) sa demande de révision tarifaire pour le 1er octobre. Dans ce dossier, le régulateur dispose d'un avis contraignant, même si le gouvernement peut toujours décider de passer outre.

Au titre de l'évolution de ses coûts d'approvisionnement, l'entreprise réclame une majoration de 1 % des prix réglementés du gaz, qui concernent près de 11 millions de foyers. Mais GDF Suez plaide aussi pour une hausse de «rattrapage» de 6 points. Explication: au 1er août dernier, l'État avait validé une revalorisation des tarifs de 2 %. Or, l'application de la loi, qui impose de répercuter l'évolution des coûts d'approvisionnement du groupe, aurait dû le conduire à accepter une hausse de 8 %. Pour faire appliquer la formule, GDF Suez a d'ailleurs, une fois encore, saisi le Conseil d'État pour qu'il impose au gouvernement de lui accorder ce rattrapage au titre du début de l'année 2012.

1 % d'inflation «classique», 6 % de rattra­page pour 2012… la facture ne s'arrête en fait pas là. Car il faut encore compter avec les arriérés de fin 2011. À l'époque, le gouvernement Fillon avait lui aussi décidé d'un gel des prix, malgré l'inflation de la matière première. Un acte annulé depuis par le Conseil d'État, ce qui constitue une jurisprudence précieuse pour la nouvelle procédure qui vient d'être engagée. Mais, pour l'heure, il est prévu de refacturer, d'ici à mi-2014, quelque 280 millions d'euros aux clients de GDF Suez, soit 40 euros par foyer.

Commentaires choisis :

Une hausse tous les deux mois ! Comme les hausses d' impôts, de taxes, de charges sociales, de l'alimentation, du carburant, des charges immobilières, des impôts locaux, de l'électricité, des péages, des transports... La spirale d'une inflation vertigineuse s'emballe bien au delà du taux officiel, sans doute une inflation à deux chiffres.

Les cours du gaz ont été divisés par quatre et il n'a jamais été aussi peu cher depuis dix ans, pour autant il n'a jamais été revendu si cher par les compagnies comme GDF Suez qui visiblement ne se sucre pas encore assez sur le dos des consommateurs à leur goût. (EDF Suez qui promettait à l'époque une baisse majeure des tarifs lors de la fusion entre ces deux groupes)

C'est beau la privatisation!!! La concurrence fait baisser les prix paraît-il! Le gouvernement avait promis de considérer le mode de fixation du prix du gaz. Alors que fait-il ?

C'est hallucinant cette histoire. Comment se fait il que le gaz grimpe encore et encore? Depuis que cette boite a été privatisée, c'est devenu un repère de voleurs! J'ai appris dans ma jeunesse que les bas prix du gaz étaient liés à des contrats à long terme (20 ans), ce qui avait le double avantage de connaitre le prix à l'avance et de sécuriser l'approvisionement. Et en plus, il n'y a pas d'actionnaire à rémunérer par nos factures. Conclusion : si on veut baisser les prix, il faut retirer tout ceci du marché. Ca c'est le 1er point. Le second, l'Etat détient encore un tiers du capital de GDF. Rien ne l'empeche d'une part de bloquer le prix et d'autre part d'interdire aux dirigeants d'attaquer en justice. Sa minorité de blocage doit pouvoir permettre de réaliser ca, non? Toute cette mascarade me fait penser que c'est vraiment un gouvernement fantoche! tchao!

GDF SUEZ :

- Etat Français : 36%

- Actionnaires individuels : 10%

- GBL : 5.2% (= Albert Frêre, le grand copain de B. Arnault et décoré de la Grand Croix de la légion d'honneur pour ??)

- CGP : 5% (= fonds de pension américains)

- Actionnaires Salariés : 2.9%

- Caisse des dépots & consignations : 2%

- CNP assurances : 1.1%

- Autres investisseurs Institutionnels : 40%

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En Suisse aussi on révise les prévisions de croissance à la baisse.

Les experts de la banque UBS s'attendent désormais à une progression de 1,1% du produit intérieur brut (PIB), contre une 1,3% précédemment.

La prévision pour l'an prochain est également abaissée, passant de 1,7% à 1,4%, a indiqué mercredi UBS.

La veille, BAKBASEL a annoncé réviser aussi ses attentes à 0,9% pour cette année et à 1,2% pour 2013. Les pronostics antérieurs de l'institut bâlois plaçaient la croissance respectivement à 1,5% et 1,6%.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Florin Aftalion, le professeur émérite à l'ESSEC, que cite Perry, dit des choses intéressantes dans son dernier ouvrage "Crise, Dépression, New Deal, Guerre" et dans l'entretien vidéo diffusé sur ce forum un peu plus haut.

1- La politique de Roosevelt n'a pas réussi avant guerre à résorber le chômage, elle l'a juste fait descendre de 25% à 15% en moyenne, et la production industrielle US a été loin de retrouver son niveau d'avant la crise.

2- Roosevelt n'était pas keynesien du tout, et d'ailleurs Keynes lui a reproché à deux reprises le caractère de sa politique économique! Roosevelt était un partisan convaincu en fait du fait d'avoir des budgets en équilibre et il n'a dérogé à cette règle que vers la fin de son 2° mandat, sous la pression de la nécessité  

3- C'est la guerre au final qui a sorti le pays de la crise. Cela on le savait.

4- Ce n'est pas le crack de 1929 qui a lancé la crise, qui avait commencé avant.

Pourtant on a tous appris à l'école que le New Deal était l'exemple le plus connu et réussi de politique keynésienne. Idée reçue donc...

Et Florin Aftalion compte en fait sur l'inflation pour nous sortir de la dette.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne blâme pas vraiment les allemands, l'euro n'étant pas vraiment leur idée à la base, mais ils en ont tiré un maximum on doit bien le reconnaitre. Ça devait être le prix à payer pour la reunifiacation, les français n'étaient pas peu fiers de leur coup d'ailleurs. On en voit aujourd'hui le prix.

Je suis pour l'euthanasie comme tu dis, qui laisse quand même entendre qu'on jette pas le type par-dessus bord mais qu'on l'accompagne un peu. Pour poursuivre la métaphore médicale, je vois l'Europe actuelle comme un patient qui n'a pas de corps d'origine, tous les membres sont des greffes. Comme toutes bonnes greffes, elles se rejettent donc on donne des médocs pour éviter le rejet. Le problème c'est que cette entité est très faible, le traitement peine à maintenir le patient en vie. Il souffre mais on lui dit qu'on va peut-être trouver la solution miracle. Je fais preuve d'humanité, je veux mettre fin à ses souffrances.

Si on devait en faire une métaphore mathématique je dirais que Σf (pays)>f(Σ(pays)).

De plus les sacrifices qu'il faut faire en vue d'une possible intégration plus poussé me semble très problématique, particulièrement dans le domaine de l'éducation et du socle culturelle. Le nivèlement et l'uniformisation me semble sur ce point extrêmement néfaste mais ne peuvent être évités si l'Europe continue sur son chemin.

Bon ok merci pour ta réponse, c'est important pour la clarté des discussions de savoir que tu es opposé à la poursuite de l'intégration européenne.

La cour constitutionnelle de Karlsruhe a donné son feu vert (conditionné à un contrôle du parlement allemand)

German Constitutional court says it rejects complaints against ESM/Fiscal pact under certain conditions

Says:

- Allows ratification of ESM/Fiscal pact under certain conditions.

- Germany must ensure German liability to ESM does not exceed EUR 190bln without approval of lower house of parliament.

- Rejects complaint against ECB bond buys.

- German parliament must be informed about ESM decisions.

- Parliament can decide to raise ESM share.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

A ce jour, l'euro et l'eurozone sont sains et saufs. Sauvés parce qu'en vérité ils n'ont jamais été menacés dans leur existence même, sauf par des marchands de catastrophes et quelques spéculateurs de court terme. La décision de la Banque centrale européenne (BCE) d'acquérir des obligations des Etats souverains à condition que ceux-ci s'en tiennent à des règles de santé financières élémentaires ne fait que confirmer un consensus préexistant.

Depuis plus d'un an, il est acquis pour tous les dirigeants européens sans exception que l'autodestruction de l'eurozone ne ferait que des victimes et aucun bénéficiaire et que le retour de la croissance exige évidemment de restaurer l'équilibre des finances publiques. Cela est acquis et c'est bien. Mais ce qui est inacceptable est la méthode. Que le destin de l'Europe soit suspendu aux oracles de la banque de Francfort est à la fois antidémocratique et antiéconomique.

Suite:

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/09/11/l-europe-une-federation-inavouee_1758524_3232.html#xtor=AL-32280515

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un message reçu fort et clair !

Les autorités fiscales américaines ont versé 104 millions de dollars à Bradley Birkenfeld, un ex-employé d'UBS qui avait livré des informations sur les fraudes commises par des clients de la banque suisse, a annoncé mardi 11 septembre le National Whistleblowers Center. Il s'agirait de la plus importante récompense jamais remise à un informateur aux Etats-Unis et la première récompense majeure remise en vertu de la loi sur les fraudes fiscales, a indiqué cette organisation dans un communiqué.

Les services fiscaux américains (IRS) 'envoient aujourd'hui 104 millions de messages aux informateurs à travers le monde pour leur dire qu'il y a maintenant une manière sûre de rapporter des fraudes fiscales et que l'IRS les récompense', ont déclaré dans ce communiqué les avocats de M. Birkenfeld. 'L'IRS envoie également 104 millions de messages aux banques à travers le monde pour leur dire d'arrêter de laisser faire les tricheries fiscales car [elles seront] attrapées', ont ajouté Mes Stephen Kohn et Dean Zerbe.

UBS avait été au centre d'un long bras de fer entre les autorités américaines et suisses en 2009 sur le secret bancaire. L'affaire lui a coûté 780 millions de dollars.

http://fr.news.yahoo.com/ubs-linformateur-fisc-am%C3%A9ricain-re%C3%A7oit-104-millions-dollars-070159500.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Florin Aftalion, le professeur émérite à l'ESSEC, que cite Perry, dit des choses intéressantes dans son dernier ouvrage "Crise, Dépression, New Deal, Guerre" et dans l'entretien vidéo diffusé sur ce forum un peu plus haut.

1- La politique de Roosevelt n'a pas réussi avant guerre à résorber le chômage, elle l'a juste fait descendre de 25% à 15% en moyenne, et la production industrielle US a été loin de retrouver son niveau d'avant la crise.

2- Roosevelt n'était pas keynesien du tout, et d'ailleurs Keynes lui a reproché à deux reprises le caractère de sa politique économique! Roosevelt était un partisan convaincu en fait du fait d'avoir des budgets en équilibre et il n'a dérogé à cette règle que vers la fin de son 2° mandat, sous la pression de la nécessité  

3- C'est la guerre au final qui a sorti le pays de la crise. Cela on le savait.

4- Ce n'est pas le crack de 1929 qui a lancé la crise, qui avait commencé avant.

Pourtant on a tous appris à l'école que le New Deal était l'exemple le plus connu et réussi de politique keynésienne. Idée reçue donc...

Et Florin Aftalion compte en fait sur l'inflation pour nous sortir de la dette.

FDR souhaitait par ses mesures, avant tout, rendre confiance aux gens, notamment en le pouvoir afin qu'il puisse conserver sa légitimité et avouait lui-même s'être entretenu (ou avoir lu Keynes) et n'y avoir rien compris. Le New Deal représente surtout une collections de mesures visant à stabiliser la situation (et donc éviter que cela empire), ce qui est arrivé, à rendre confiance à la population, (re)créer un environnement au sein duquel elle pourrait planifier un minimum son avenir et financièrement stables. Ses premières mesures sont particulièrement drastiques et agissent principalement en matière financière. Qu'il s'agisse du Glass Steagall (auquel il faudra revenir tôt ou tard...), de la réduction de salaires et de pension y compris des vétérans (d'Afgha ? tiens ça serait intéressant de voir les réactions ici si cela devait arriver, on en verrait soutenant l'orthodoxie budgétaire qui bondiraient au plafond), de la confiscation de l'or (Emergency banking act, titre Ier, section 3*) pour le rendre selon un taux dévalué , du bank holiday permettant de dégraisser le système bancaire plutôt que de le laisser s'effondrer comme beaucoup l'exigent sur ce fil**, du rééchelonnement des emprunts des particuliers, notamment en matière immobilière (l’œuvre de la federal housing administration, au passage quelque chose dont on pourrait s'inspirer vu le caractère surévalué et engorgé de nos parcs immobiliers) et en outre de la mise en place de programmes destinés à occuper les jeunes formés et les chômeurs de manière à ne pas les voir décrocher dans le désœuvrement et d'aller faire le chouffe au bas d'un immeuble.

Je me permettrai d'ajouter que je trouve piquant de considérer qu'une chute du chômage de 25 à 15% ne représente pas une résorption du chômage. D'autant plus que cela signifie que la situation s'est au moins stabilisée et que le bruit circule, au sein de la population, qu'on réembauche, ce qui est un message extrêmement puissant et gage d'une forme de stabilité, chose essentiel à la reprise économique.

L'équilibre budgétaire sous FDR ne signifie pas la fin de toute aide publique, bien au contraire et les secteurs stratégiques furent soutenus en temps et en heure en fonction des possibilités. Enfin la guerre est l'exemple même de distribution de subsides étatiques...

Les positions de Keynes, comme celles d'autres économistes, sont des modèles théoriques, à ceci près que les premières s'appuient sur de vraies démonstrations mathématiques, que leur auteur les a mises à l'essai avant de professer à tout bout de champ et que rien n'empêche de s'en inspirer sans pour autant faire de la copie conforme. Un set de solution doit être adapté à une situation, pas à un modèle abstrait, comme l'est le dogme*** de la coupure totale de toutes dépenses au risque d'assister à une vraie explosion populaire et sociale. Le rôle de l'Etat est aussi d'éviter ce dernier événement et sa mission ne peut se résumer au maintient strictement équilibré des comptes publics.

* http://en.wikipedia.org/wiki/Emergency_Banking_Act

** À noter que l'emergency banking act comprenait des prêts accordés par le pouvoir fédéral aux banques afin de les recaver après réouverture si nécessaire, que les conséquences de la loi furent également d'organiser la fusion de banques régionales afin de leur donner une masse critique.

*** Dogmatisme ambiant très intéressant à observer d'ailleurs. Cette volonté par certains aspects malsaine de s'assurer que tout le monde fasse bien faillite en cascade, ça relève presque du religieux. Tout intéressant qu'il soit dans l'analyse des faits, Delamarche est aussi dans ce mantra. Quand on lui demande ce qu'il faut faire tout ce qu'il répond est que cela fera très mal et qu'on reviendra à la séparation des activités des banques. Mais encore ? Le disque se bloque.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tout à fait Berzerker, l'Emergency Banking Act a stoppé la spirale déflationniste.

Coté intégration européenne :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/afp-00464656-barroso-la-supervision-bancaire-est-une-priorite-absolue-361223.php

"Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a plaidé mercredi devant le Parlement européen pour la création d'une "union bancaire et budgétaire" en insistant sur le fait que "la supervision bancaire est une priorité absolue".

La supervision bancaire est "un premier pas décisif vers l'union bancaire" à laquelle se sont engagés les dirigeants européens lors du sommet des 28 et 29 juin, a souligné M. Barroso en prononçant son discours sur l'état de l'Union devant les députés européens à Strasbourg.

"La simple coordination n'est plus adéquate" en matière de surveillance bancaire, a-t-il dit. La supervision commune des banques de la zone euro est "une priorité absolue aujourd'hui, car c'est la condition pour mieux gérer les crises bancaires".

Le commissaire européen chargé des services financiers, Michel Barnier, doit présenter dans l'après-midi les grandes lignes des propositions de la Commission, adoptées mercredi matin."

Ce qui fait réagir nos amis anglais qui se font un peu dessus :

http://www.ft.com/intl/cms/s/0/3d0d75f8-fc12-11e1-af33-00144feabdc0.html#axzz26FrwbEET

"But this is achieved by boosting EBA powers to resolve disputes that affect all EU member states – meaning the UK would find it even harder to muster the votes necessary to overturn any decision against it."

Sans UE les magnats de la City feraient du petit bois des états d'Europe.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce qui fait réagir nos amis anglais qui se font un peu dessus :

http://www.ft.com/intl/cms/s/0/3d0d75f8-fc12-11e1-af33-00144feabdc0.html#axzz26FrwbEET

"But this is achieved by boosting EBA powers to resolve disputes that affect all EU member states – meaning the UK would find it even harder to muster the votes necessary to overturn any decision against it."

Sans UE les magnats de la City feraient du petit bois des états d'Europe.

"Sans UE ils feraient du petit bois des Etats d'Europe"? J'aimerais que l'on m'explique comment... ;)
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Précision technique sur la décision de la CC allemande :

http://www.challenges.fr/europe/20120912.CHA0639/karlsruhe-donne-son-feu-vert-pour-le-mes-et-le-pacte-de-stabilite.html

Dans le même temps, les juges suprêmes allemands, qui siègent à Karlsruhe (ouest), ont fixé une limite à l'implication financière de l'Allemagne dans le financement du MES, stipulant qu'elle ne devait pas excéder sa part au capital du fonds, soit 190 milliards d'euros.

La Cour a aussi jugé que l'Allemagne doit s'assurer d'une clause d'exemption si elle estime que ses intérêts ne sont pas pris en compte. "La République fédérale d'Allemagne doit affirmer qu'elle n'acceptera pas d'être liée par le traité du MES dans son ensemble si la moindre des réserves qu'elle pourrait avoir s'avérait vaine", dit-elle ainsi dans son jugement.

Prudents les allemands  ;)

Pour rappel la force de frappe du MES est de 500 milliards.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
 Share

  • Statistiques des membres

    5 964
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    Aquaromaine
    Membre le plus récent
    Aquaromaine
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,5k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...