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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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Ce genre de panneau est aussi disposé ainsi pour une raison plus trouble.

Ce qui coûte cher aux banques c'est le réseau, les guichetiers etc ... les banques veulent limiter les personnels de guichet et maximiser le recours aux DAB et aux automates de versement de chèques ou d'espèces.

C'est aussi simple que çà, en rendant plus difficile les opérations de guichet on oblige les clients à utiliser les autres services automatiques.

C'est une stratégie interne de management qui effectivement s'allie aux questions de sécurité et çà n'a rien à voir avec des problèmes macro de liquidités. Les nouvelles agences n'ont plus de guichet et quasi plus de personnel hors conseillers financiers.

Jovanovic c'est rigolo mais il faut savoir trier, sinon comme le bon docteur on a intérêt à faire la provision de conserves et à acheter du calibre 12 en attendant l'invasion des morts vivants de l'ère post nucléaire

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Ce genre de panneau est aussi disposé ainsi pour une raison plus trouble.

Ce qui coûte cher aux banques c'est le réseau, les guichetiers etc ... les banques veulent limiter les personnels de guichet et maximiser le recours aux DAB et aux automates de versement de chèques ou d'espèces.

C'est aussi simple que çà, en rendant plus difficile les opérations de guichet on oblige les clients à utiliser les autres services automatiques.

C'est une stratégie interne de management qui effectivement s'allie aux questions de sécurité et çà n'a rien à voir avec des problèmes macro de liquidités. Les nouvelles agences n'ont plus de guichet et quasi plus de personnel hors conseillers financiers.

Jovanovic c'est rigolo mais il faut savoir trier, sinon comme le bon docteur on a intérêt à faire la provision de conserves et à acheter du calibre 12 en attendant l'invasion des morts vivants de l'ère post nucléaire

Oui c'est exactement ça, c'est du management pour les guichets, tout comme dans certains établissements le opérations au guichet ne sont que le matin ou l'après midi, il y aussi le fait qu'une banque qui a comme clientèle une bonne partie de commerçants et professions libérales aura beaucoup plus de liquides par rapport au dépôt de ceux ci.
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Non, j'ai parfaitement compris l'argumentaire de l'article sauf que ce que je dis est que le paiement de l'intérêt de la dette (1er poste de budget) ne va pas dans l'économie mais alimente des circuits financiers bien loin de l'économie réelle.

Ton raisonnement est particulièrement spécieux : tu dis le paiement des intérets ne va pas dans l'économie (?) mais dans les circuits financiers (de quelle économie ???) qui n'est pas l'économie réelle ???? Je suis complètement perdu. Désolé mais la finance aussi déconnectée qu'elle est de ce qu'on appelle l'économie réelle fait partie aussi de l'économie. Les intérêts de la dette US, sont des dollars US qui vont sur des comptes en dollars et deviennent indiscernables des autres dollars, ils participent tout autant à "l'économie dollar".

De la même manière, une bonne partie de la dette, (pour nous) mais crédits pour d'autres, ne sert pas l'économie, ne crée pas de richesses en France ou d'emplois.

Mais c'est le problème de l'économie, pas celui de la dette. La dette publique c'est conceptuellement la même chose que les billets, c'est de la masse monétaire. Que cette masse monétaire ne bouge pas assez et ne créé pas d'emplois je suis d'accord pour dire que c'est le problème N°1. Mais isoler la dette publique et les intérêts de celle ci est spécieux ou alors signe d'une confusion.

Prenons le cas d'un individu lambda, un entrepreneur très créatif qui a accumulé de la richesse et continue d'en créer. Il a aujourd'hui deux rentrées d'argent 100000$ en dividendes de ses entreprises et 100000$ d'intérêts sur les bons du trésor qu'il a en portefeuille : 200000$ au total dont il ne sait que faire, car les opportunités d'investissement dans l'économie réelle sont rarissimes. Il va contacter son conseiller financier pour qu'il lui trouve un placement dans le circuit financier le temps que les perspectives s'éclaircissent. D'après toi les 100000$ d'intérêts de la dette seraient intrinsèquement plus mauvais que les 100000$ de dividendes (bénéfices) d'une super entreprise ? Désolé, mais 100000$ c'est 100000$.

D'ailleurs cet argument de création monétaire est un argument purement comptable qui oublie l'efficience des circuits financiers et du fonctionnement de l'état.

Quand à savoir s'il vaut mieux de la dette publique ou de la dette privée, je ne suis pas tellement d'accord.

La dette privée ne regarde que ceux qui la contractent même si elle a une répercussion sur les prix des consommateurs ; ça reste très différent du système où la dette pour certains est payée par tous.

De plus, les règles de gestion et contraintes financières inhérentes au secteur privée permettent de ne pas avoir des tonnes de dettes comme pour les états sauf quand on a un système bancaire qui encourage l'endettement comme aux USA avec le credit history de part l'inflation / dévaluation courante de la monnaie.

Bizarre d'ailleurs, car c'est un système que vous aimez bien, Amarito : les QE en chaîne ...

C'est sur que prendre des crédits en chaîne et voir leur traitement se réduire d'eux-mêmes par l'inflation, ça pousse l'économie vers le haut, mais ce comportement de cigale aide surtout à créer la bulle suivante quand le système s'essouffle, souvent pour des raisons extérieures comme la hausse du prix des matières premières ou le changement de politique monétaire en Chine ...

Je n'aime pas ce système, mais dans le cas présent, avec une perspective d'effondrement hautement déflationniste de toutes les dettes, le QE est nécessaire. Lorsqu'il y aura retour à la croissance et sortie de la zone de danger rouge, il sera temps de mener des purges localisées et drastiques dans les secteurs où il y a eu excès.

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Je n'ai pas eu le temps de finir mon raisonnement hier.

Tu as raison et je ne nie pas cela. Bien au contraire.

C'est comme toute entreprise. Il y a celui qui fait faillite et il y a l'écosystème lié. Mais il y a plusieurs angles pour comprendre le problème, comme souvent.

Il faut inclure les court et long termes.

Sur le court terme, les décisions prises stabilisent la situation. Stabilisation qui signifie qu'il n'y a pas de correction.

D'autre part, l'économie repose principalement sur des notions d'anticipation des agents. Que se passe-t-il quand une banque centrale annonce "on reprend toutes les dettes de moins de 3 ans". Donc, pour cette catégorie, on rase gratis. Et bien, l'agent "État" s'adapte. Comme on lui fait open-bar, il va concentrer ses appels sur le court terme et se lancer dans des volumes inconsidérés.

Voilà comme par de tels procédés on évite de résoudre quoi que ce soit.

Pour les banques, il en va de même. Pourquoi arrêter de travailler avec des produits ayant des effets de leviers de plus de 20? C'est vrai. Pourquoi? Quand la BCE ou la FED sont là. Pas de problème.

Voilà pourquoi il faut laisser faire les faillites. Au long terme, c'est bénéfique car cela force les comportements responsable. Les irresponsables eux se feront de l'argent très vite mais au premier retournement perdront tous, ce qui est sein.

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Le Glass-Steagall Act revient par la fenêtre :

Cloisonner les activités les plus risquées dans une entité séparée, tout en maintenant le modèle de banque universelle. Cette mesure est la plus emblématique de la feuille de route désormais sur la table de Bruxelles pour une réforme européenne de la structure des banques. Mandaté en novembre 2011 par Michel Barnier, le Commissaire européen au marché intérieur, le groupe de travail dirigé par Erkki Liikanen, le gouverneur de la Banque centrale finlandaise, a rendu ce mardi son rapport final. Toute la communauté financière attendait de savoir quelle option choisiraient ces experts sur la question de la séparation des banques entre activité de dépôts et activités de marché : opteraient-ils pour un modèle semblable à la règle Volker aux Etats-Unis (interdiction aux banques de transactions pour compte propre) ou pour la réforme Vickers du Royaume-Uni (cloisonnement de la banque de détail) ?

Le groupe de travail a préféré choisir un modèle original : il recommande de cloisonner au sein des groupes bancaires les activités de négoce pour compte propre, ainsi que « toutes les autres activités de négoces significatives ». Aux yeux du groupe Liikanen, cela inclut les activités de teneur de marché, les crédits aux hedge funds, les véhicules d'investissement hors bilan (SIVs) et les investissements de private-equity. .../...

Plus amusant, le bestiaire de la faune Française s'enrichit d'une nouvelle espèce :

Image IPB

Image IPB

Le Mougeon remplacera t'il Footix comme mascotte universelle du génie Français à l'étranger ?  :lol:

Le buzz enfle auprès de la population et particulièrement des Chefs d'Entreprises.

La révolte gronde...

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Serge, je connais ce raisonnement, mais ta vision est trop binaire :

1-On laisse tout se casser la gueule, purge brutale et générale avec effet domino.

2-On stabilise via intervention monétaire et fiscale, ça continue comme avant.

Il y a une troisième voie :

On stabilise via intervention monétaire et fiscale, mais on purge doucement, c'est le "deleveraging" progressif naturel (on n'a pas de raisons d'emprunter comme des fous furieux époque Bush-Greenspan, on rembourse les dettes et on n'en contracte pas de nouvelles) et forcé (régulation, Bale III, etc).

C'est une erreur que de croire que la crise n'a peu d'effet sur les prises de risques. Elles sont où les nouvelles bulles ?

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Pierre Jovanovic poste des exemples toutes les semaines. Même s'il part en vrille un peu vite, a-t-il tord?

J'ai vraiment pas l'impression qu'il comprend reellement ce dont il parle. Trop souvent, l'explication d'un passage technique est elude par un "C'est des malades".

Le coup de la soldes des militaires ou les soldats francais sont compares a une "garde prétorienne"  (http%3A%2F%2Fwww.wikistrike.com%2Farticle-alerte-les-policiers-militaires-crs-marins-et-pompiers-fran-ais-ne-sont-plus-payes-90670859.html&ei=Xd1qUMTYG8zCswbXkoCwCA&usg=AFQjCNHZ4bVCUxn1_yL9EcZf5rxqPTen-w)

Ne pas payer la garde prétorienne revient à se suicider, au pire, à ce qu'elle se révolte et prenne le pouvoir voyant que d'un côté ils dépensent des milliards à bombarder la Lybie, et que de l'autre ils ne payent pas le soldat de base? C'est du jamais vu... Ou plutôt si. On sait comment cela se termine quand les gens d'armes ne sont pas payés par les politiques...

Ose dire qu'il n'a pas tout faux dans ce cas la.

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Mais est-ce que l'effet domino tant annoncé existe vraiment ? Ou est-ce une vue de l'esprit ?

Pour moi elle ne fait aucun doute, et elle est dû à l’interdépendance très forte de tous les acteurs de l’économie.

L’Eurozone par exemple aurait tout intérêt à être démantelé vue que personne ne veut consentir aux efforts nécessaires pour assurer sa viabilité et faire cesser les tensions qui la tiraille ; mais il n’existe pas de modus opérande pour défaire ce qui a été fait sans provoquer de mouvement de paniques par incapacité à intégrer toutes ces « liaisons fonctionnelles », ces interdépendances. Et pour moi, toujours dans ce cas, la fin de la monnaie unique si elle devait advenir serait brutal et la source d’une onde choc qui balaierai l’économie mondial.

l'image que j'aime bien est celle d'un système physique très complexe - comme le climat - ou il ne se passe rien pendant longtemps et tout d'un coup, une fois un seuil atteint, se modifie radicalement et change d’état.

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Petite emission sympa sur l'evolution du système bancaire post 89 sur Arte hier

Je resume un passage qui à lui seul résume la crise

glissement d'un capitalisme industriel (avec progression boursière adossée à l'evolution des entreprises) à un capitalisme financier (deconnexion de la valeur boursière par rapport à la gestion/progression des entreprises avec accent sur le shareholder value)

->

restructuration des grands groupes (et effet boule de neige sur les sous traitants) : augmentation du chomage et des-industrialisation avec hyperconcentration capitalistique

->

perte de pouvoir des syndicats/representations ouvrières et concentration des pouvoirs dans les groupes dirigeants

-> stagnation des salaires

-> pour conserver le pouvoir d'achat, endettement des ménages (et accessoirement achat à bas prix de produits manufacturés ailleurs)

En parallèle réduction du périmètre de l'assise fiscale des capitaines de la finance (par le biais des comptes off shore/loophole fiscaux et autres degrevement/crédits d'impots)

-> pour conserver ses services publics, endettement de l'état

-> dettes qui dans les 2 cas entrent dans le jeu de la spéculation et entament la spirale que l'on connait aujourdhui

Ca aura juste pris 10-15 ans (mis 90 à 2008-2010)

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Il n'y a pas que PSA qui est dans la mouise :

Renault : de qui se moque Carlos Ghosn ?

Vendredi 28 Septembre 2012

Le PDG de Renault, Carlos Ghosn, affirme que la situation de son entreprise en France est due au manque de compétitivité. Notre blogueur associé Slovar n'est franchement pas convaincu...

Le PDG de Renault lance un cri de détresse sur la compétitivité de ses usines françaises, oubliant au passage de préciser qu'il a déjà délocalisé 83% de la production actuelle et qu'une baisse des cotisations patronales ne servirait au mieux qu'à maintenir un minimum d'emplois. Restera t-il, dans peu de temps, une usine de production automobile en France ?

C'est la question qu'on peut légitimement se poser en écoutant les très nombreuses lamentations des PDG sur le manque de compétitivité des usines françaises ou d'Europe de l'ouest. En fait, aucun ne parle du cycle de paupérisation, du aux cures d'austérité, imposées aux populations, qui ont détruit toute notion de pouvoir d'achat. Non, ils se plaignent que leurs clients, hormis les produits essentiels, reportent leurs achats les plus importants, notamment ceux d'achats d'automobiles neuves. Que faire, lorsque les salaires sont trop bas et que l'angoisse du chômage réfrène toute velléité de consommation ?

Henri Ford qui n'était ni philanthrope, ni bolchévique, avait choisi de payer en moyenne deux fois mieux ses salariés que ses concurrents. Pour quelles raisons ? Attirer les ouvriers aux compétences les meilleures afin d’augmenter la productivité du travail et le fait qu'un «un ouvrier bien payé est un excellent client». Force est de constater qu'un siècle plus tard, les patrons de PSA et Renault nous expliquent que faute d'acheteurs, il est nécessaire de baisser le coût du travail et de flexibiliser le travail et les salaires de leurs ouvriers. Ce qui ne résoudra rien puisque les clients sont aux abonnés absents. Mais écoutons les arguments du PDG de Renault.

Carlos Ghosn souligne que le problème de Renault était moins lié aux surcapacités qu'à la compétitivité de ses usines françaises. «Aujourd'hui, le principal sujet de Renault, notre urgence même, c'est notre compétitivité en France (...)». Carlos Ghosn, disant attendre du gouvernement : «des choix et un plan d'action (...). Nous avons un problème de coût du travail et nous avons besoin de flexibiliser le travail, notamment dans l'industrie (...)».

Notons au passage que Carlos Ghosn n'a pas le moindre scrupule à concurrencer les productions de ses usines françaises avec des DACIA made in Roumanie ou Maroc. Ou même de proposer sous le logo Renault les modèles haut de gamme Latitude et Koleos fabriqué en Corée. Pas plus qu'il n'a de scrupule à importer plus de véhicules au losange en France qu'il n'en exporte ! Allons, soyons sérieux deux minutes. Comment peut-on comparer les coûts salariaux des ouvriers slovènes, turcs, marocains, roumains ou russes avec ceux des français ?

La compétitivité, un simple alibi ?

La réalité, c'est que monsieur Ghosn a fait des choix stratégique par lesquels la marque Renault est devenue, au fil du temps, un moyen de rebadger des productions DACIA (Brésil et Russie) et surtout ne doit pas gêner Nissan et sa filiale de luxe INFINITI si chers à son coeur. Et ce ne sont pas les véhicules électriques dont la diffusion devrait rester confidentielle, qui vont cacher le fait qu'à part la nouvelle Clio (dont seulement une partie sera fabriquée en France) et le serpent de mer Alpine, l'avenir industriel de Renault n'est plus en France.

L'argument compétitivité n'est qu'un alibi. Car, en admettant que le gouvernement français diminue de façon considérable les cotisations patronales, rien n'empêchera les constructeurs automobiles de continuer de développer leur outil de production dans les pays aux coûts salariaux et aux normes sociales les plus bas.

En fait, à terme, les clients de la zone Europe, deviendront des consommateurs d'appoint puisque les constructeurs ont déjà les yeux tournés vers la future clientèle des pays émergents où ils ont des usines ou des joint-ventures qui fourniront un jour ou l'autre... le marché européen.

Alors, faire croire qu'en transférant les cotisations des entreprises vers les consommateurs (TVA) ou les contribuables (CSG) suffirait à ne plus supprimer d'emplois et même à en créer n'est qu'une imposture et viendrait au mieux améliorer les marges au profit... des actionnaires.

La longue plainte de nos constructeurs automobiles n'est en fait qu'un rideau de fumée destiné aux français, qui pourraient prendre ombrage en tant que consommateurs de la programmation des fermeture d'usines de production dans l'hexagone.

De façon plus prosaïque, l'avenir de l'automobile française est déjà en place. La Roumanie, le Maroc et probablement bientôt la Chine et l'Inde fourniront les véhicules low cost destinés aux salariés low cost. La République Tchèque, la Slovaquie ou la Hongrie fourniront les classes moyennes, et des accords passés avec des constructeurs germaniques permettront de proposer du haut de gamme.

Ce qui fait qu'on oubliera le plus rapidement du monde le label Origine France Garantie, inventé par le précédent gouvernement, que ni Renault ni PSA n'ont demandé, mais que, curieusement Toyota a obtenu haut la main. Toyota qui, outre ne pas pousser de longues plaintes, va exporter aux Etats Unis des Yaris fabriqués en France.

Suggérer à Carlos Ghosn d'aller leur demander conseil pour ses problèmes de compétitivité en France ne serait, décidément pas, une mauvaise chose !

Marianne2.fr

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Petite emission sympa sur l'evolution du système bancaire post 89 sur Arte hier

Et je rajouterai :

Dérégulation financière (à l'initiative des US) et shadow banking.

Fraude sur les prets subprimes et titrisation adossée.

Conflit d'intérêt entre BFI, Conseil et politiques.

Comptabilisation hors bilan des produits dérivés.

Avec une bonne charge sur les matheux qui croient que tout est modélisable: que ce soit l'évolution de la rentabilité d'une action du compartiment des commodities, que l'envie de pisser du chat de ma copine...oups..

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Dès l'implosion des pays socialistes d'Europe de l'Est, je me suis dit que la suppression de tout modèle (ou contre-modèle selon les opinions) alternatif, qui obligeait depuis la dernière guerre le système capitaliste chez nous à diverses concessions/amendements, allait se traduire par une dérive dudit système. Les théoriciens ultra-libéralistes et grands prédateurs financiers internationaux allaient bien sûr profiter de cette implosion pour essayer de tirer nos économies à fond dans l'autre sens (= déréguler  les marchés, baisser les impôts des riches, accroître les revenus du capital au détriment de ceux du travail, etc.) et faire eux aussi prendre des vessies pour des lanternes à la population (= chers pauvres, vous aurez vous aussi une maison et plein de trucs superflus pas chers dans le paradis libéral). C'est bien ce qui s'est passé au cours des 20 dernières années. Mêmes causes, mêmes effets, on se retrouve après 1929 dans une nouvelle crise majeure du capitalisme.

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Comme le disait si bien Danton "il nous faut de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace". C'est je pense vraiment la seule chose qui manque aux politiques ... car quitte à ne plus avoir toutes les cartes en mains pourquoi ne pas tenter de changer la donne en bluffant.

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Il n'y a pas que PSA qui est dans la mouise :

Renault : de qui se moque Carlos Ghosn ? 

Meme erreurs que PSA, meme consequence.

Renault non plus n'arrive pas a vendre ses voitures a des prix eleves car, entre autres, la confiance du client n'y est pas vraiment.

Comment des marques d'une telle taille accepte de flinguer leur reputation de temps en temps avec des vehicules aussi peu fiable que les Laguna 2 et 307 et en payer les pots casses pendant plus de 10 ans ?

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Renault devrait devenir une banque d'organes mécaniques pour les autres marques du groupe : Dacia, Infinity, Nissan et servir à rebadger des voitures étrangères (coréennes surtout). En tant que constructeur il ne devrait plus en rester grand chose d'ici dix ans.

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Renault devrait devenir une banque d'organes mécaniques pour les autres marques du groupe : Dacia, Infinity, Nissan et servir à rebadger des voitures étrangères (coréennes surtout). En tant que constructeur il ne devrait plus en rester grand chose d'ici dix ans.

Pour ceux qui suivent les actualites automobiles, ca se voit un tout petit peu que l'ami Carlos privilegie pas mal Nissan au depend de Renault, il suffit de voir la faible attractivite des modeles recents. Et le fameux pari sur la voiture electrique, mis a part une nouvelle envolee des prix du petrole, c'est une tres gros risque.

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