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Nanas au combat


Tancrède
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Pour la résistance aux G, il me semble qu'il y a une histoire où les petites tailles sont avantagés pour cause de distance coeur-cerveau. Et les femmes sont en moyenne plus petites que les hommes.

Après, j'ai pas d'étude statistique précise, hein.

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C'est vrai, j'avais oublié ce facteur, mais il n'est pas le seul rentrant en compte; c'est pas tellement en fait, que les petits sont avantagés, mais que les vraiment grands gabarits sont désavantagés.... Non, ce n'est pas un faux-fuyant  :lol:, maisune façon de dire que sur ce seul critère, la différence entre petits et moyens gabarits est négligeable. L'oreille interne, la condition aérobique/circulation sanguine, la capacité d'encaissement (notamment la structure osseuse où les hommes ont un avantage très net en épaisseur et densité)..... Sont des facteurs tout aussi déterminants.

Mais le bilan global était que sur ce point (et on est avant tout dans un topic AdT, dont essentiellement sur les unités de combat au sol et forces spéciales en général), une différence hommes/femmes était impossible à établir.

Un truc qui m'amuse beaucoup chez les critiques est l'usage du mot "stéréotype": je ne nierais pas pas qu'il y a, et c'est particulièrement présent dans l'infanterie et les unités spéciales, un extrêmisme de l'image macho-"vrai mec"-super guerrier-prédateur ultime, qui peut être dommageable dans bien des cas. Mais ce sont des abus, parce que ce que ces gens peuvent appeler "stéréotype", est appelé dans d'autre cas (en se focalisant sur une autre approche des mêmes aspects), un "idéal". Selon les besoins, l'idéal devient donc un stéréotype nuisible, ou l'inverse :lol:.

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au sujet des G , les sovietiques ont menés des études suite a l'hécatombe de pilotes féminines dans un escadron féminin  du PVO strany ( sur mig-21 de mémoire ) => dissolution de l'escadron , j'ai lu ça quelque part .

pour resister au G il faut une bonne musculature  abdominale , une distance coeur-encéphale la plus courte possible , un coeur musclé  et une bonne pression sanguine ....tout cela les pilotes féminines peuvent l'avoir avec un entrainement un poil plus poussé que celui de leurs homologues masculins mais le poids supllémentaires au niveau de la cage thoracique c'est mauvais ....et parait il douloureux . la descente d'organes internes apparait plus tot aussi et plus fréquemment .

Air Canada a mené des études CRM ( crew ressource management ) après quelques incidents dans les cockpits suite a l'embauche massive de pilote féminine :

- des cas averés de harcèlement sexuels a l'envers ( si je puis dire  :lol:) , attitude trop autoritaire ( ne fait pas participer le copi aux decisions , ne tient pas compte de ses suggestions ) quand le CDB était une femme => dans les stages CRM/FH on apprend que le cockpit femme/CDB-mec/OPL est " desequilibré " tensions possibles , le copi doit être particulièrement diplomate  :-[

- des études sur simulateurs portant sur le " stress max " , en clair des situations desespérés/très complexe  ont montré que les femmes finissent par decrocher  passé un certains seuil de stress et laissent aller ; rapidement la gestion de priorité devient mauvaise .

les " couillus " ont tendance a se battre jusqu'au bout ( impact ) , tenter des manoeuvres créatives et leur gestion de priorité reste efficace sous stress maxi .

après le rapport bénéfice/risque reste acceptable en TA civil .

@tancrède => MP  ;)

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En fait, j'aimerais savoir quels sont les "RETEX" des seuls cas où les femmes sont allées au combat de la même façon que les hommes, dans les mêmes circonstances et en effectifs statistiquement significatifs, bref, les unités soviétiques de la 2ème GM et l'armée israélienne. Je me fous complètement des exceptions que sont telle ou telle passionaria d'un mouvement de guérilla/terrorisme quelconque, telles individualité s'étant déguisées pour intégrer des unités, telle reine guerrière ou tel groupement de femmes qui seraient allées au charbon pour défendre leur ville quand les hommes étaient aux armées.

De même, l'argument n'est pas de savoir si les femmes manquaient de courage ou non; c'est un non-débat, surtout dans le cas des unités soviétiques ou israéliennes mentionnées.

Pour ce qui est du mythe des mythes, les amazones, il s'agissait d'un fantasme grec pour caractériser les barbares des bords de la Mer Noire (peuples cavaliers iraniens plus ou moins apparentés au Scythes et peuples proches: Sarmates, Alains, Roxolans....) afin de les opposer en contre-modèle. Mais il n'en reste pas moins vrai que nombre de ces peuples cavaliers avaient des femmes combattantes en grand nombre, certaines pour défendre le foyer pendant que les hommes étaient en expédition, mais d'autres participant pleinement aux dites expéditions au même titre que les hommes. Nombre de ces sociétés étaient en effet très libertaires (certaines tribus refusant carrément le mariage au nom de l'égalité) et accordaient les mêmes droits et obligations à chaque individu. Et les tombes de guerrières retrouvées indiquent des hommages équivalents.

Ce qu'on ne sait pas, c'est si la distinction n'était pas d'un autre genre, notamment sociale, ces guerrières tout aussi pros que les hommes étant de ce fait plus des aristocrates (ou équivalent); parce qu'il semble exister quand même une différence numérique dans les participations aux raids de ces peuples.

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Je remonte ce topic suite à quelques échanges vigoureux avec une donzelle qui, sans être ardemment féministe, avait un avis pour le moins prononcé sur la question et -chose malheureusement trop rare- des connaissance dessus, et pas seulement des opinions à priori et de grandes théories infondées.

J'ai constaté un truc marrant dans ce genre de débats: on refuse de plus en plus les clichés sur les hommes (avantages physiques, physiologiques et autres), mais on encourage ceux sur les femmes dans le même temps. Ainsi, si il est "macho" de dire que l'homme est plus apte aux positions de combat, il est légitime de dire des âneries comme quoi les femmes auraient:

- un meilleur raisonnement spatial

- une plus grande patience et un plus grand calme (souvent utilisé pour dire qu'elles font de meilleurs snipers)

- une plus grande capacité d'encaissement des G

- une plus grande résistance à la douleur et/ou une meilleure gestion de la douleur

- une plus grande endurance

Et, mon préféré, le fin du fin:elles auraient une plus grande "force mentale" (dont personne, absolument personne, n'est capable de me dire ce que c'est et de clairement définir et circonscrire le terme  :lol:)

Du coup, suite à un petit travail rémunéré que j'ai fait récemment et qui touchait le sujet, je me suis redocumenté (ET SUIS PRENEUR DE TOUT DOCUMENT OU ETUDE DONT VOUS AURIEZ CONNAISSANCE), et il apparaîtrait que:

- l'histoire de l'endurance plus grande est une connerie sans borne sur une moyenne statistique: la capacité aérobique absolue (capacité globale) et relative (par rapport à la masse corporelle) des hommes est bien meilleure en moyenne, de même que la densité musculaire et l'oxygénation des muscles. Les femmes ont une meilleure gestion de l'utilisation des réserves de graisses (due à des "zones de stockage" proportionnellement plus importantes), mais cela n'aide que dans les efforts très longs et la différence hommes-femmes est trop peu importante pour permettre des écarts réellement très significatifs (en tout ca pas assez pour compenser le différentiel aérobique et celui de la densité musculaire).

- aucune étude ne donne de différence réelle fondée sur le sexe pour l'encaissement des G

- le coup de la patience et du calme n'a absolument aucune base de référence, et ça ne gêne aucun sniper où que ce soit

- la résistance à le douleur: il est désormais bien établi, dans ce champ naissant des études sépcifiques à la douleur sous l'angle du sexe, que l'homme a un seuil de tolérance en moyenne plus élevé, de même qu'une propension plus grande, au-delà de ce seuil, à résister/encaisser/tenir (notamment, et c'est notable- quand il souffre en présence d'autres personnes: l'ego masculin le soutien plus longtemps :lol:). Maintenant, ces études font aussi ressortir un fait nouveau: l'homme et la femme ne gèrent pas la douleur par les mêmes canaux et processus physiologiques et mentaux, ce qui rend nombre de comparaisons très difficiles et contraint à différencier des "types et familles" de douleurs. Ainsi, cette idée récurrente que les femmes seraient plus résistantes nous vient de l'adage selon lequel la douleur de l'accouchement les aurait préparé à encaisser plus.... CONNERIES: pour ce qu'on en sait, l'équivalent masculin de cette douleur pourrait être celle d'un gros calcul rénal, ou bien plus, ou un peu moins; il est rigoureusement impossible de le dire. Les expériences qui ont permis de faire ressortir un seuil de tolérance plus élevé chez l'homme se basent ainsi sur des types de stimuli identiques imposés à des groupes des 2 sexes, mais leur conclusion ne vaut que pour certaines familles de douleurs (tolérance au chaud/froid, tolérance aux impacts notamment). Il apparaît aussi que la résistance à la douleur varie selon la période, chez les hommes et un peu plus chez les femmes (l'indisposition mensuelle rendant plus sensible.... Ce qui est lié à certaines particularités chez les sportives de haut niveau et les femmes militaires dans des postes très demandeurs, chez qui on constate une baisse nette des règles). Un truc anecdotique qui m'a fait hurler de rire: les roux/rousses auraient une tendance génétique à avoir une (marginalement) meilleure résistance à la douleur :lol:. mais vu l'exception statistique qu'ils sont....

Je préfère éviter le chapitre "force mentale" qui, je le crois intimement, dépend là en grande partie de l'individualité, c'est à dire de la nature de chacun, mais là plus encore de son background personnel (mais aussi, à noter, des circonstances d'une épreuve: ainsi, quelqu'un sera plus prêt au jour J qu'un autre, mais il aurait été meilleur à J+1: l'individu est irrégulier), de son éducation, de son environnement....

Il y a aussi des questions d'attitude, de posture mentale, qui renvoient à des postulats de psychologie: il faut en fait différencier les termes "mâles" et "femelles" de "hommes" et "femmes". Mâle/femelle sont des archétypes mentaux, partiellement ancrés dans l'héritage génétique aussi bien que dans la culture environnante que dans le background personnel (qui peut influer sur  la physiologie: une gamine très sportive élevée avec 5 frères "turbulents" développera certains traits de caractère et activités favorisant un schéma hormonal, et donc mental, plus "masculin"). Homme/Femme sont une bête question physiologique. Cette lecture n'est pas parfaite, mais elle permet d'identifier des profils psychologiques: si le caractère dit "mâle" (archétype du protecteur/actif/bâtisseur/fournisseur/créatif/prédateur/agresseur/destructeur), pour schématiser, est nettement plus récurrent chez l'homme, ça ne veut pas dire qu'il lui est exclusif. Et pareil de l'autre côté avec l'archétype "femelle" (nourrissier/éducateur/donneur/social/préservateur/entropiste/sécuritaire/étouffeur). Ce sont les 2 pôles opposés, et il y a une infinité de profils mélangeant les 2 évidemment.

Une proportion importante de femme possède tout ou partie du caractère "mâle" (sans pour autant être des hommasses ou lesbiennes, évitons les clichés), de même qu'une proportion sans doute équivalente d'hommes possède tout ou partie des attributs de l'archétype mental "femelle". Ces profils influeront tant sur les capacités que sur la motivation mais aussi sur le goût pour choisir des métiers de combat. Et les développements d'une société pacifiée, technologique et égalitaire encouragent certainement au développement de ce dernier aspect.

ben sa a le mérite d'être clair  =)

Mais l'un des points dangereux que j'ai vu récemment se développer est la condamnation de plus en plus ouverte de l'archétype "mâle", et c'est un groupe d'étude sociologique spécialisé dans le domaine militaire qui m'a fait halluciner à ce sujet: grosso merdo, pas mal de lobbies féministes aux USA et ailleurs (très marqué aussi dans les milieux universitaires européens), étaient en train de condamner, dans le cadre du débat "femmes en unités de combat) la mentalité macho des unités combattantes des armées de terre et des unités spéciales (des "unités de contact" en général). Trop compétitives, trop demandeuses, trop promotrices d'un archétype du surhomme/"vrai mec".... Que peu d'individus, y compris hommes, peuvent en fait atteindre.

Et ces théoriciens de nous balancer les clichés comme quoi les armées d'aujourd'hui ne requéraient plus la capacité de crapahuter avec un gros barda sur le dos grâce à la technologie, que cet idéal du super-mec-macho-agressif n'était plus conforme aux besoins de la guerre actuelle qui requérait une approche plus "sociale" et humaine, que les épreuves et équipements devaient être "adaptés" selon le sexe, la mentalité, la capacité et la taille (bref, limite un programme d'équipement pour chaque individu).... Et de conclure en disant que les unités super-agressives de pure coercition/action brutale devaient être préservées en tout petit nombre pour "l'ultima ratio regnum" (ou comme réserve naturelle des derniers machos de l'espèce -c'était l'esprit qu'on sentait derrière l'écriture").

En lisant cette étude, et d'autres travaux qui semblent avoir un genre de faveur dans ces milieux politiquement influents, j'ai eu un frisson, analogue à ce qu'on a pu avoir en lisant la RMA: des gens qui décident selon leurs préjugés et à-prioris (voire agenda politique) de ce que sera l'avenir de la guerre, afin de faire l'armée selon leurs critères et non ceux de l'adversité/menace. Bref, avoir une armée qui reflète la société (ou en tout cas une certaine interprétation de celle-ci) et non un outil adapté aux questions géopolitiques.

Voilà à quoi le sujet aboutissait  :O.

effecivement ,trés surprenant cette étude  :O

m'enfin si on fait disons un pourcentage de se que représente les féministes ,sa n'a disons jamais poussaient à un engouement chez les femmes en générale le principe du féminisme .

il y a une évolution chez les femmes actuelle dans la maniére d'être et de s'assumé ,et se que les féministes oublient un peu ,s'est que la femme actuelle n'aime pas disons se "faire imposé une façon de pensé ",que sa vienne d'un homme ...donc encore moin d'une autre femme (et oui ,s'est qu'elles sont terrible entre elle pour se régler la feuillure ,ou pour disons la rancune).

se que ne doivent pas oublié les féministes ,s'est le côté "mère" ,ben oui ,toujours facile de "jouer aux durs"afin d'asseoir son sentiment de pouvoir ,mais quand un gamin ou une gamine (déjà pas évident à l'heure actuelle lorsqu'une femme revient mutilé ou morte pour sa famille ) ,rentre entre 4 planches au pays ...

d'ailleurs ,supposons qu'elles "réussissent" à instituer se systéme ,ben sa rempliraient pas les casernes ,on a déjà du mal à recruter des gars ,alors des femmes qui recherchent de l'autonomie ,avec les possibilités actuelles d'un monde qui n'a plus rien avoir avec l'époque de la libération de la femme ,ben pour l'armée j'ai un doute comme un choix logique pour la femme d'aujourd'huis ...

j'espére ne pas être trop confus dans mon poste  :P

j'ai un pote qui a lu un bouquin (j'ai pu le titre )d'un ancien officier soviétique qui servait dans l'artillerie (il me semble dans mon souvenir ) durant la ww2 ,apparement s'était pas évident à géré une unité de constitué principalement de nanas .entre l'hygiéne ,ragnagnas ,relation (pas sexuelle  :lol: )entre elle etc...

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Tempérons en disant que gérer une unité de mecs n'est pas facile non plus, surtout dans des unités de combat où, pour différentes raisons (niveau de paie et qualifications, besoin d'agressivité, mais aussi turnover important pour ne pas payer de pensions plus tard), les effectifs sont plutôt très jeunes (18-25). Et surtout que ce genre d'unités de base n'emploie pas vraiment des jeunes diplômés bien éduqués et socialement matures en moyenne.... La Légion elle-même a besoin d'un encadrement extrêmement nombreux, présent et plutôt rude dans ses méthodes pour ne pas partir en couille.

Si les femmes soldats sont en moyenne bien moins dispo en raison des cas -normaux ou "provoqués" de grossesse-, si on supprime ce facteur précis, elle le sont autant que les mecs voire moins, et ce malgré des ennuis de santé plus récurrents dus à leur physiologie (avant tout des os en moyenne plus fragiles). Les mecs ont donc aussi une part de raisons d'indisponibilités qui ne devrait pas avoir lieu d'être mais qui est de fait passée par pertes et profits.

Mais ce qui est préoccupant dans l'étude mentionnée, c'est pas les féministes en soi mais la tendance de pensée générale qu'ils induisent dans le "mainstream", et plus encore leur puissance en tant que lobby organisé, surtout aux USA qui restent le leader de tendance. C'est particulièrement notable dans le domaine de l'éducation où, aujourd'hui, il y a un décrochage manifeste des garçons, en moyenne, depuis les petites classes jusqu'à l'université (où ils sont désormais bien moins nombreux: le déséquilibre est inversé), notamment parce que tous les efforts (attention, budgets, programmes) ont été dirigés depuis 30 ans sur les filles. En Californie, par exemple, plus de 400 organisations et lobbys féministes s'occupant d'éducation siègent à divers titres dans tous les organismes et institutions du domaine; et ces institutions censément neutres sont elles-mêmes imprégnées de la mentalité disant que ce sont encore les filles qui sont victimes dans le système éducatif et qui doivent donc avoir droit à toute l'attention et à tous les efforts. Côté garçon, AUCUNE organisation n'existe, et c'est pas les institutions d'éducation (écoles, universités, agences gouvernementales....) qui assureront l'équilibre. Résultat, des centaines de millions de dollars de programmes vont dans un sens unique.

Maintenant, ce même principe de fonctionnement peut survenir pour les armées. C'est pas les féministes en tant qu'individus qui sont à condamner, mais leur activité de lobbying et de recherche/productions d'études, surtout parce qu'il n'y a rien en face. Et c'est pire encore parce que le féminisme en tant que force politique a lmaintenant plus de 30 piges: il s'agit donc plus encore d'organisations avec un programme, un agenda politique, et avec de vrais "fonctionnaires" de la chose et d'idéologues hardcore qui justifient leur maintien et leur activité en continuant à demander toujours plus, pas en fonction de la vérité de la situation ou de l'intérêt général, mais en fonction de leur besoin de continuer à exister et/ou d'une idéologie radicale.

De ce fait, le militaire comme "outil de domination masculine"  :P ne sera qu'un champ de militantisme et de lutte de pouvoir en plus.

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en gros ,s'est pas par l'effet de masse des féministes qui peut faire mal ,mais les haut postes que certaines occupent à l'heure actuelle (disons la cinquiéme colonne ).

et pour faire face à ses féministes de la cinquiéme colonne ,on n'a plus de militaire "ascendant Bigeard" pour dire :

Arlette Laguillier : "Il faudrait la marier avec un second-maître ou un parachutiste, et après, on n'en parlerait plus."

je grossis le trait ,mais voilà .

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:lol:Plus ou moins haut, mais c'est surtout l'imprégnation de leurs théories (et il y en a beaucoup de différentes: les mouvements féministes sont composées de beaucoup d'écoles souvent antagonistes) qui sont devenues le mainstream intellectuel sur lequel nombre de sujets sont posés, et qui sont aussi autant de biais dans un débat. Par exemple, si tu dis que les hommes sont plus aptes aux métiers physiques (ce qui, en moyenne est vrai), t'es un sale macho, si tu dis que les femmes sont en moyenne plus intelligentes (ce qui n'est pas vrai), t'es quelqu'un de bien. Quel débat peut sainement avoir lieu là-dessus, quand les politiciens se soucient avant tout du retour qu'ils auront sur leur électorat ou de leur image médiatique?

Là est le vrai danger: au même titre que telle idée sur laquelle baser tout l'outil de défense (Ordre profond, Jeune Ecole ou refus d'arme blindée pour quelques cas historiques, RMA pour un exemple récent), cet élément risque de polluer la réflexion et l'organisation militaire dans les années à venir, en décidant de ce que sera la guerre à l'avenir. Les Romains se sont quand même pris de nombreuses claques dans la gueule (de même que d'autres, comme les spartiates avec l'évolution restrictive de leur modèle) entre autres, parce qu'ils se sont obsédés, jusqu'à la réforme marienne, à faire de l'armée un reflet de leur organisation sociale. Heureusement pour eux, ils avaient d'autres qualités et évoluaient dans un environnement contraignant à l'adaptation rapide, à une ambiance de menace immédiatement palpable (donc à un sérieux des élites sur ces questions) et à une période où la vaillance militaire était autrement plus valorisée. Mais d'autres, même dans un contexte comparable, se sont obsédés à mettre leur idéologie/préjugés au-dessus d'une analyse plus détachée: Sparte, mais aussi la noblesse française de la Guerre de Cent Ans, par exemple.

Le système politique qui découle de la puissance de certaines castes (qui ont leurs courants d'idées parfois caricaturaux) crée des impasses à certains moments.

Le bon point, c'est que contrairement à d'autres époques, le couteau n'est pas immédiatement sous la gorge, et que l'Europe occidentale est aujourd'hui dans la situation géopolitique de l'Angleterre pendant l'essentiel de son histoire: elle a une profondeur stratégique pour ce qui est de sa sécurité territoriale. C'est ce qui a permis à l'Angleterre de faire des gaffes monumentales mais de ne pas en payer le prix et de pouvoir s'adapter. Mais les intérêts vitaux sont aussi lointains. Et cette profondeur est aussi le handicap qui autorise à se désintéresser des questions de défense/sécurité.

Pour resserrer plus sur le sujet stricto sensu, il faudrait savoir ce que peuvent donner des femmes en nombres significatifs dans des unités combattantes, en partant du principe de base que des critères fermes et unisexe (et pas alignés sur le moins disant) ont été établis. Que telle ou telle ait bien performé et été acceptée dans un GC ou à sa tête, ou encore comme "rattachée" occasionnelle dans une opération n'est pas un exemple générique. La question serait de savoir si, en éliminant le facteur des capacités physiques (par la sélection adaptée, sans alignement au plus bas et unisexe), la mixité en unités de combat (cohabitation au jour le jour, dans l'intimité, avec en plus le stress du combat et dans le contexte de personnels qui sont quand même plus souvent des jeunes pleins de foutre et d'hormones avec un niveau d'éducation et une maturité relationnelle plutôt moyenne) est une chose possible qui ne nuirait pas à l'efficacité globale.

Y'aurait-il suffisamment de femmes volontaires pour justifier l'expérience, au moins dans un ou deux régiments (là je parle pas d'une ou deux ici et là, mais bien d'unités de combat avec 20, voire 30% de femmes)?

Ou des unités, ou au moins des sous-unités (compagnies) non mixtes seraient-elles préférables?

Ou carrément, faudrait-il être injuste et passer par pertes et profits nombre de candidates tout à fait aptes au nom de la cohérence de l'unité en général? Tout connement parce que la mixité ne marcherait pas (au-delà de quelques cas particuliers) dans le moyen terme et que l'armée ne peut servir, au-delà de quelques unités, trop longtemps de champ d'expérience sociologique.

La vie au jour le jour de l'unité, au combat comme en caserne, en serait-elle affectée, et si oui comment? L'ambiance de l'unité serait-elle foireuse ou un nouveau genre d'esprit de corps pourrait-il naître?

Par ailleurs, il est parfois question d'avoir des unités combattantes plus "calmes", plus spécifiquement adaptées aux tâches de peacekeeping, de protection et patrouille dans des zones de reconstruction (par opposition aux unités "agressives" allant chercher l'adversaire); les femmes auraient-elles une place dans de tells unités qui sont aussi des unités (spécialisées) d'infanterie de contact, au même titre que des hommes au profil moins "agressif" et/ou plus âgés et "calmes"?

Après tout, quitte à rationaliser les unités projetables dans le cadere de l'armée telle qu'elle est compressée, ce serait peut-être pas plus mal de travailler ce dernier aspect en faisant d'une des brigades médianes une unité cadre réellement spécialisées (et pas une "moyenne en tout, bonne en rien") dans les opérations (sur le terrain) de nation-building, sécurisation, contact avec les populations.... En s'adaptant aux profils psychologiques et aux métiers (soldats, mais aussi flics, enquêteurs, soignants, reconstruction....). Il y a un réel besoin, et en temps de contraction des matos et d'une insuffisance notoire dans les effectifs dispos: c'est pas une brigade en plus ou en moins qui changera la capacité militaire/diplomatique du pays, surtout que cette brigade ne serait pas inapte au combat. Tant qu'à compresser l'investissement, autant capitaliser les savoirs-faires.

On notera que pour ce qui est du combat, les ISraéliens ont tenté l'expérience: si les femmes ne font qu'un service de 2 ans (et il est question de supprimer la conscription féminine actuellement) sans périodes de rappels, Tsahal a néanmoins formé un bataillon de combat mixte (d'active) il y a 10 ans, le bataillon Caracal.

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Pour resserrer plus sur le sujet stricto sensu, il faudrait savoir ce que peuvent donner des femmes en nombres significatifs dans des unités combattantes, en partant du principe de base que des critères fermes et unisexe (et pas alignés sur le moins disant) ont été établis. Que telle ou telle ait bien performé et été acceptée dans un GC ou à sa tête, ou encore comme "rattachée" occasionnelle dans une opération n'est pas un exemple générique.

de plus ,se genre d'exemple fausse l'étude ,car si je me référe au reportage sur nos Chasseurs-Alpin en afghanistan ,une miss qui accompagnait les GCM lors d'une mission ,même si elle a était accepté ,indirectement il y a eu pour les hommes un "surplus" de surveillance/sécurité par rapport a la femme ,se qui disons pouvait en cas de gros clash mettre la femme comme un changement prioritaire de mission pour le groupe (un peu comme lorsqu'il y a un blessé ) .

sa n'enléve en rien à ses personnels féminin de s'être retrouvé au feu et de réagir comme tout le reste des soldats .l'exemple d'une infirmiére brits décoré en est un .

La question serait de savoir si, en éliminant le facteur des capacités physiques (par la sélection adaptée, sans alignement au plus bas et unisexe), la mixité en unités de combat (cohabitation au jour le jour, dans l'intimité, avec en plus le stress du combat et dans le contexte de personnels qui sont quand même plus souvent des jeunes pleins de foutre et d'hormones avec un niveau d'éducation et une maturité relationnelle plutôt moyenne) est une chose possible qui ne nuirait pas à l'efficacité globale.

+1

Y'aurait-il suffisamment de femmes volontaires pour justifier l'expérience, au moins dans un ou deux régiments (là je parle pas d'une ou deux ici et là, mais bien d'unités de combat avec 20, voire 30% de femmes)?

je pense que sa serait dur d'aligné cette effectif ,sauf regroupé dans un régiment à titre d'essai des femmes déjà militaire ,se qui ne serait pas non plus forcémment "gagné" dans le sens ou se personnels féminin serait peut-être réticent de quitté un régiment ou elles ont déjà  leurs marque etc ...  

Ou des unités, ou au moins des sous-unités (compagnies) non mixtes seraient-elles préférables?

pour une expérience oui, sa semblerait plus logique le non mixte ,afin d'avoir se petit côté compétitivité inter-compagnie ,qui pourrait peut-être apporté une meilleur lecture .  

Ou carrément, faudrait-il être injuste et passer par pertes et profits nombre de candidates tout à fait aptes au nom de la cohérence de l'unité en général? Tout connement parce que la mixité ne marcherait pas (au-delà de quelques cas particuliers) dans le moyen terme et que l'armée ne peut servir, au-delà de quelques unités, trop longtemps de champ d'expérience sociologique.

voir plus haut .

La vie au jour le jour de l'unité, au combat comme en caserne, en serait-elle affectée, et si oui comment? L'ambiance de l'unité serait-elle foireuse ou un nouveau genre d'esprit de corps pourrait-il naître?

ben là s'est surtout à la capitaine commandant cette unité et à son encadrement féminin de mettre les limites gauches ,limite droite .reste à savoir si la mentalité féminine collerait .

je connais une boite (produit de luxe ) ou il n'y a que des femmes et trés trés peu d'hommes (ceux-ci font de la manutention ,réception/expédition ),ben quand je discute avec les gars ,s'est particulier l'ambiance (sa se crippe le chignon de maniéres indirecte et la rancune est tenace entre elles ).comme le disait un des gars ,on se prend la tête des fois au boulot ,mais aprés on passe à autre chose ,pour les femmes s'est pas sa du tout .

mais le peu que j'ai vu entre miss à l'armée (il y en avait pas mal quand j'ai quitté l'armée ),ben sa y ressemblé se côté rancunier ,rien qu'en vie de caserne même si elle n'était pas toute dans la même unité ou section .

Par ailleurs, il est parfois question d'avoir des unités combattantes plus "calmes", plus spécifiquement adaptées aux tâches de peacekeeping, de protection et patrouille dans des zones de reconstruction (par opposition aux unités "agressives" allant chercher l'adversaire); les femmes auraient-elles une place dans de tells unités qui sont aussi des unités (spécialisées) d'infanterie de contact, au même titre que des hommes au profil moins "agressif" et/ou plus âgés et "calmes"?

ben sa dépendra de la zone de déploiement ,se qui n'est pas forcémment facile vu les changements de posture au vu de la versatilité des situations .

Après tout, quitte à rationaliser les unités projetables dans le cadere de l'armée telle qu'elle est compressée, ce serait peut-être pas plus mal de travailler ce dernier aspect en faisant d'une des brigades médianes une unité cadre réellement spécialisées (et pas une "moyenne en tout, bonne en rien") dans les opérations (sur le terrain) de nation-building, sécurisation, contact avec les populations.... En s'adaptant aux profils psychologiques et aux métiers (soldats, mais aussi flics, enquêteurs, soignants, reconstruction....). Il y a un réel besoin, et en temps de contraction des matos et d'une insuffisance notoire dans les effectifs dispos: c'est pas une brigade en plus ou en moins qui changera la capacité militaire/diplomatique du pays, surtout que cette brigade ne serait pas inapte au combat. Tant qu'à compresser l'investissement, autant capitaliser les savoirs-faires.

se genre de brigade ,pourrait être concevable dans des stabilisations comme en ex-yougo ou kosovo ,mais sa voudrait dire une dizaine d'années avant de pouvoir les déployaient .

On notera que pour ce qui est du combat, les ISraéliens ont tenté l'expérience: si les femmes ne font qu'un service de 2 ans (et il est question de supprimer la conscription féminine actuellement) sans périodes de rappels, Tsahal a néanmoins formé un bataillon de combat mixte (d'active) il y a 10 ans, le bataillon Caracal.

y a t'il un RETEX sur se bataillon ?

Pour ce qui est du viol, les hommes peuvent aussi en etre victime en cas de capture, meme si dans ce cas c est plus pour faire craquer (interrogatoire,...). Les femmes au combat personnelement je reste sceptique, du moins pour un engagement a long terme.

ben les brits capturés en sierra-léone par des rebelles ,ils ont été libéraient par un RAID des paras brits et des SAS .

http://en.wikipedia.org/wiki/Operation_Barras

dans un article d'Assaut ,les soldats auraient été violé et revenu séro-positif ,et là on est dans un conflit de type phase avant stabilisation .

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y a t'il un RETEX sur se bataillon ?

Cest un des rares bataillons israéliens qui ne soit pas rattaché à une brigade d'infanterie. Il a été créé il y a 11 ans, et il s'agissait d'une simple compagnie à l'époque, transformée en bataillon 5-6 ans après. J'en déduis qu'ils ne l'ont pas fait juste pour le style et que cette expansion a pu être justifiée. D'autant que l'unité a participé au retrait de Gaza et sert apparemment surtout aux jobs de patrouille/sécurité en milieu urbain. Je ne sais pas si les garçons de cette unité ont un profil particulier ou non, mais la logique me dirait que si, ne serait-ce que pour éviter les problèmes liés à la mixité, surtout entre jeunes gens dans un environnement qui, s'il n'est pas du combat de haute intensité, est quand même du combat, et surtout dans un environnement terriblement stressant, où les nerfs doivent beaucoup déguster.

A noter que les femmes en Israël, si elles sont écartées des unités de combat, peuvent quand même y accéder sur base de volontariat: cette unité constitue peut-être une rationalisation de cette politique, adaptée aux effectifs de volontaires. A mettre en parallèle avec les appels de Tsahal vers des volontaires féminins.

Après tout ça, il y a aussi le facteur bassement réaliste à mettre en compte sur ce sujet: quoiqu'on en dise, une partie des unités combattantes des armées de pays développés n'est pas faite des plus malins ou des plus forts/volontaires/endurants, bref, pas du haut du panier. On pourrait même dire qu'il y a un 10-20% de bras cassés/franchement cons; un sergent hollandais me disait ça à propos de son armée -pourtant réputée "qualitative"- il y a quelques années. Au vu des missions actuelles, en tout cas d'une bonne partie d'entre elles, ça simplifie la question sur le côté exigence physique. Faut pas se faire d'illusions, une bonne part des recrues ne tape franchement pas dans la qualité....

Le fond de mon opinion sur ce sujet se résume ainsi, en l'état de ce que j'ai pu apprendre:

- l'établissement de critères physiques unisexes d'un bon niveau est catégoriquement impérative, tant pour l'esprit de corps que pour l'efficacité individuelle minimum requise. Une adaptation peut être faite, pour les femmes, mais aussi pour certains profils masculins, qui présentent du potentiel (ceux qui ont l'envie, qui sont pas cons....), sous réserve absolue d'un supplément d'entraînement pour être mis à niveau (notamment pour les femmes le développement de cette question des épaules pour le barda et le franchissement d'obstacles). Les jeunes occidentaux ne sont pas en bonne forme physique en général, il faut donc adapter le recrutement et le coupler à une mise à niveau dans la première phase de la vie militaire.

- pour ce qui est des postes de combat, je ne suis pas sûr de croire à la mixité dans les unités, ou en tout cas les sous-unités élémentaires: tant en raisons des réalités quotidiennes, surtout dans la durée (en FOB comme en caserne), qu'en raison des profils de militaires (âge, background éducatif, sociologique et psychologique moyens) et de la particularité des unités de combat (émulation interne, vie quotidienne, proximité, stress). A défaut de régiments/bataillons féminins, le niveau compagnie semblerait plus pertinent. S'il y avait émulation dégénérant en rivalité mal sentie (le jour où telle compagnie de nanas battrait une compagnie de mecs sur tel entraînement) ce serait plus gérable à ce niveau, avec un officier mature pour rappeler tout le monde à l'ordre plutôt que voir les choses se régler dans les couloirs. Et pour la vie quotidienne, une compagnie permet de gérer matériellement les contraintes d'intimité et de vie commune. Au combat, une telle unité féminine opèrerait avec des unités "mecs" évidemment, mais je crois pas que le gros des problèmes concerne les situations de combat où il y a autre chose à faire :lol:.

- avantage supplémentaire de la non mixité au niveau compagnie: la visibilité: elle peut désinhiber celles qui peuvent avoir envie d'entrer dans des unités combattantes mais sont rebutées par les problèmes de mixité/proximité (il y a un voile dessus, seulement soulevé de temps en temps sur les questions de viols, mais tout le monde sait que c'est assez rude pour beaucoup de femmes, y compris officiers). C'est peut-être à ce niveau que l'on pourrait voir se constituer un réservoir supplémentaire de recrutement un peu plus valable.

- dernier avantage de la non mixité: il peut s'agir d'une expérience utile (et au niveau d'une compagnie ou deux, ça ne taperait pas trop dans le réservoir de forces) pour voir si des spécificités se développent. Une unité homogène de "soldates" s'alignerait-elle sur le modèle masculin ou développerait-elle des spécificités la rendant plus apte à certaines tâches (voir le truc sur le peacekeeping/sécurisation/nation building)?

Pour ce qui est de la mixité pure, j'aimerais beaucoup savoir, si quelqu'un connaît, comment ça se passe dans les 2 bataillons parachutistes de la Brigade Folgore (pas vraiment une unité que l'Italie garde en arrière ou n'assigne qu'à des jobs de peacekeeping) où les femmes sont admises.

se genre de brigade ,pourrait être concevable dans des stabilisations comme en ex-yougo ou kosovo ,mais sa voudrait dire une dizaine d'années avant de pouvoir les déployaient

Raison de plus pour commencer le plus tôt possible te dirait Napoléon  :lol:. Mais je crois pas non plus que ça prendrait autant de temps: les unités et l'essentiel des matos existent et sont déjà là, de même que les personnels féminins formés: il s'agit juste de spécialiser et de réorganiser, pas de créer ex-nihilo.

je pense que sa serait dur d'aligné cette effectif ,sauf regroupé dans un régiment à titre d'essai des femmes déjà militaire ,se qui ne serait pas non plus forcémment "gagné" dans le sens ou se personnels féminin serait peut-être réticent de quitté un régiment ou elles ont déjà  leurs marque etc ... 

J'ai évoqué ça plus haut dans le cas de la "visibilité", mais une proportion significative des femmes en unités y ont des problèmes qui ne se disent que sous le manteau; beaucoup de départs sont dus à ces problèmes, et quand elles ont réussi à se faire une petite place, elles essaient juste de pas la ramener. De même, celles qui peuvent avoir et l'envie et les capacités d'aller en unités de combat en sont empêchées par ce qu'elles savent y trouver côté vie quotidienne. Pareil côté recrutement: le côté "bac à sable des mecs" doit en intimider/écarter plus d'une. Je me dis qu'une ou deux compagnies féminines offirait à la fois les conditions de vie quotidienne et d'entraînement spécifique (plus poussé pour développer les capacités "manquant" à la base) pour attirer des candidates qui n'y seraient pas allé sinon.

J'insiste en fait sur ce sujet face aux problèmes de recrutement actuels, surtout dans la partie qualitative; comment accroître (un peu) et améliorer (un peu plus) le vivier? Une part significative de la population féminine a largement les capacités pour faire du bon troufion. Cette part est très nettement moins nombreuse que chez les hommes, c'est un fait. Mais elle n'est pas pour autant statistiquement négligeable.

Et, pour limiter les controverses, l'assignation de telles sous-unités entièrement féminines (je ne crois en fait pas du tout à la mixité sur une base permanente de vie au quotidien; j'y croirais seulement en opérations) à des tâches de peacekeeping/nation building/sécurisation permettrait de dégager de certains devoirs les unités qui cultivent des niveaux d'exigence plus élevées et un ethos plus spécifiquement "macho man"  :lol:.

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Après tout ça, il y a aussi le facteur bassement réaliste à mettre en compte sur ce sujet: quoiqu'on en dise, une partie des unités combattantes des armées de pays développés n'est pas faite des plus malins ou des plus forts/volontaires/endurants, bref, pas du haut du panier. On pourrait même dire qu'il y a un 10-20% de bras cassés/franchement cons; un sergent hollandais me disait ça à propos de son armée -pourtant réputée "qualitative"- il y a quelques années. Au vu des missions actuelles, en tout cas d'une bonne partie d'entre elles, ça simplifie la question sur le côté exigence physique. Faut pas se faire d'illusions, une bonne part des recrues ne tape franchement pas dans la qualité....

s'est pas faux .

sinon il y a un article de RAIDS sur le 3°RIMa ,et dedans un chef de section reconnaissait que les personnels (en l'occurence masculin sur cet article ) moin physique que les autres avant le déploiement en afghanistan ,ben ils ont été vraiment à la hauteur en afghanistan .

- l'établissement de critères physiques unisexes d'un bon niveau est catégoriquement impérative, tant pour l'esprit de corps que pour l'efficacité individuelle minimum requise. Une adaptation peut être faite, pour les femmes, mais aussi pour certains profils masculins, qui présentent du potentiel (ceux qui ont l'envie, qui sont pas cons....), sous réserve absolue d'un supplément d'entraînement pour être mis à niveau (notamment pour les femmes le développement de cette question des épaules pour le barda et le franchissement d'obstacles). Les jeunes occidentaux ne sont pas en bonne forme physique en général, il faut donc adapter le recrutement et le coupler à une mise à niveau dans la première phase de la vie militaire.

+1 dans le sens ou il est vrai qu'on a du monde qui aime "l'optique combattant"mais sont pas forcémment physique .

sa rejoint mon post plus haut avec se témoignage d'un chef de section du 3°RIMa .

des filles carrées regroupé au sein d'une compagnie ,sa pourrait être une émulation pour ses filles de ne plus être comparé par les hommes aux personnels féminin disons "crapaud",considéré comme des boulets(je rentre pas dans les détails ) et claqué dans le soutien ,enfin je ne dis pas que dans les compagnies de soutien s'est des buses non plus  :lol: .

en gros qu'une de ses filles sortent à une autre minette n'appartenant pas à la "compagnie de filles retaillée ":et la miss ,on est pas du même accabit !

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sinon il y a un article de RAIDS sur le 3°RIMa ,et dedans un chef de section reconnaissait que les personnels (en l'occurence masculin sur cet article ) moin physique que les autres avant le déploiement en afghanistan ,ben ils ont été vraiment à la hauteur en afghanistan .

C'est dans Raids, et c'est dit tout haut, donc y'a toujours quelques doutes: dans les commentaires, tout le monde est toujours formidable, les chefs prennent les bonnes décisions, la mission est claire et le matos à la hauteur  :P.

Même si c'est en l'occurrence grosso modo juste, les missions moyennes représentent-elles le plus haut degré d'exigence auquel l'armée actuelle doit être prêt à correspondre? C'est sûrement très éprouvant pour les nerfs et le courage, et à ce niveau là, y'a sans doute pas grand-chose à redire, mais quelle part des effectifs doit vraiment aller crapahuter longtemps/chercher le taleb pour cogner?

+1 dans le sens ou il est vrai qu'on a du monde qui aime "l'optique combattant"mais sont pas forcémment physique .

Pas forcément physique à la base, parce que le niveau physique moyen est plutôt naze. Ma remarque est en fait surtout pour dire que le recrutement doit s'adapter au vivier disponible. Une petite session de 2-3 mois de mise à niveau physique en plus (ajoutée au contrat de base pour garder une dispo de soldats "prêts" équivalente) pour une part des profils (dont les femmes) permettrait peut-être de faire monter le niveau qualité (motivation, intelligence, bonne volonté....) d'un cran ou deux. Certains apprennent plus lentement mais savent mieux/aussi bien faire une fois préparés.

Il est illusoire de ne vouloir recruter que des profils immédiatement correspondant aux critères quand il y a aussi peu de volontaires par poste: ça veut dire dans les faits que même si les objectifs quantitatifs sont atteints (ce qui est à peine le cas), la qualité en prend plein la gueule. Et dans la qualité, il faut inclure la motivation: vu le turnover et le nombre de mdr qui dégage (et tout n'est pas imputable aux revenus/perspectives de carrière/conditions de travail), la motivation EST de fait un critère qu'il faut réévaluer, et nombre de candidats qui ont le potentiel mais ont besoin d'un temps de préparation plus grand peuvent l'avoir à un niveau plus élevé.

Pour illustrer: ça ne frappe jamais personne que les CPA et commandos marine arrivent à aligner des effectifs de très haut niveau en nombres quasi comparables à ceux de la BFST tout en ayant un vivier de recrutement nettement plus limité que celui des forces spéciales terre?

La ressource humaine est limitée avec une armée pro aussi compressée: il faut adapter le recrutement, la préparation et sans doute une part des unités pour optimiser la chose. Pour l'instant, y'a plutôt l'impression que l'AdT recrute comme si elle avait 10 candidats par poste ayant tous un background d'ouvriers ou de paysans, historiquement les 2 bons profils de combattant terrestre (les ouvriers parce que, outre être des travailleurs manuels, furent les premières populations, via les syndicats et associations, à pratiquer beaucoup de sport, et les paysans par leur endurcissement et la rusticité inhérentes à leurs modes de vie).

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On notera que pour ce qui est du combat, les ISraéliens ont tenté l'expérience: si les femmes ne font qu'un service de 2 ans (et il est question de supprimer la conscription féminine actuellement) sans périodes de rappels, Tsahal a néanmoins formé un bataillon de combat mixte (d'active) il y a 10 ans, le bataillon Caracal.

Juste pour info, à partir de juillet, date de la prochaine draft, si une fille s'engage volontairement chez tsahal, ce sera pour 3 ans et avec des conditions de service plus dures.

Quand à la suppression de la conscription, tsahal fait des pubs pour que les israéliens et les israéliennes évitent de se faire exempter. Donc je ne pense pas que ça soit d'actualité.

Quand aux femmes réellement combattantes chez tsahal, elles se comptent sur le bout des doigts. A part les gardes-frontières, et certaines tankistes-ambulancières pas grand chose.

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Juste pour info, à partir de juillet, date de la prochaine draft, si une fille s'engage volontairement chez tsahal, ce sera pour 3 ans et avec des conditions de service plus dures.

Quand à la suppression de la conscription, tsahal fait des pubs pour que les israéliens et les israéliennes évitent de se faire exempter. Donc je ne pense pas que ça soit d'actualité

C'est dans les coursives, et c'est une tendance qui risque de monter étant donné que ça vient de la droite conservatrice et religieuse qui, non contente de se renforcer côté politique, a commencé depuis quelques années à prendre des positions dans l'institution militaire qui est un vrai enjeu de pouvoir en Israël (ZE enjeu de pouvoir en fait): certaines unités ou certains types d'unités sont devenus des bastions, soit des religieux, soit des conservateurs hardline (les immigrés d'Europe de l'est et de Russie surtout).

Après, tant que le service continue, tu auras des pubs pour inciter au civisme, surtout que c'est de plus en plus nécessaire. Mais ce mouvement qui pousse à la fin du service féminin est le même qui pousse à réduire aussi le service masculin à 2 ans.... En bref, plus l'institution militaire (pas les rangs ou autres, mais bien l'institution) devient un cercle fermé (ce qui se passe actuellement), plus elle, et les milieux politiques et professionnels qui l'animent, chercheront à en faire une armée pro. Ce n'est pas sans précédent, c'est une évolution "normale" d'une armée de conscription après un certain temps. Et ces milieux y seront aidés par les djeunz eux-mêmes (que ça emmerde de plus en plus), par l'urbanisation et le mode de vie d'un pays développé (qui ramollissent beaucoup les recrues: faut pas se leurrer, les conscrits actuels n'ont rien du tout des solides kibboutzim de jadis), par les arguments de technicisation montante et d'exigence de professionnels dans la plupart des cas concrets auxquels l'armée est confrontée.... Au global, tu auras les pros qui te diront que la conscription n'est plus nécessaire qu'en cas de scénario extrême, et que le seul réservoir masculin, avec un service à 2 ans, est suffisant pour les jobs de défense (au cas où) et les corvées d'unités pros en temps normal (patrouilles formelles, soutien....). A côté de ça, tu verras un développement d'une armée pro qui pose moins de problèmes politiques (au moins pour un temps), pose moins de questions, coûte plus cher à l'entretien (et donc implique de réduire la part du service), et veut des joujoux plus chers et de gros contrats (et vu le taux de corruption en Israël autour de ces sujets....).

Pour le bataillon Caracal, je précisais qu'il est hors grande unité constituée (il n'est rattaché qu'à une brigade territoriale), c'est-à-dire qu'il est un appoint/réservoir en cas de grande opération, et assigné à des tâches spécifiques en temps normal, essentiellement jouer un rôle de patrouille le long de la frontière égyptienne. Une interview laisse penser que les recrues sont des troufions lambda: entraînement de base de 4 mois et rien d'autre.

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Des expériences d'équipe féminine ont été mené en Astan, dans le but de créer plus facilement des liens avec les locales. Il semble que ce soit très positif. C'est pas ultra militaire comme job, mais dans les conflits au sein de la population la présence féminine peu largement faciliter les interventions auprès des dames, voir même des messieurs :)

Pour la mixité ou non ... les épreuves physique etc. je trouve qu'il y a quand meme un certain foutage de gueule. Y a tout une tripoté de militaire mâle qui doivent pas satisfaire grand chose aux épreuves physique, des gras du bide, mou du genou et autre.

Pour le sexe pareil! je sais que l'hetero sexualité est sensé être la norme, mais les armées sont pleine d'homo aussi ... alors la non mixité pour éviter je ne sais quoi c'est a courte vue.

Les retour terrain sont il si mauvais que ca??? Les pilotesses de l'AdA semble très apprécié, même si elle ont semble t il la réputation de tirer un peut trop sur le matos :lol:

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Pour le sexe pareil! je sais que l'hetero sexualité est sensé être la norme, mais les armées sont pleine d'homo aussi ... alors la non mixité pour éviter je ne sais quoi c'est a courte vue.

Au contraire: un élément "différent" dans un milieu très typé s'alignera, ou essaiera de s'aligner, sur le type dominant. Pour les homos, ça veut dire concrètement le refouler et/ou le cantonner à des aspects qui ne "dérangeront" pas ou ne se sauront que des autres dans le même cas. Et surtout, un mec homo peut être tout aussi bourrin et macho, consommateur de biniouze, amateur de foot et fan de Chuck Norris  :lol: ;). Les homos à l'armée s'affichent rarement comme des follasses  :lol:. Ca c'est pour les apparences, mais pour les comportements et attitude face à l'épreuve, à l'homogénéité du groupe, aux comportements et interactions entre membres du groupe (notamment face à la performance).... Ca va avec. Et encore une fois, faut pas oublier qu'il est pas question en général de jeunes diplômés de grandes écoles aux manières très policées et à la maturité sociale surdéveloppée.

Les comportements de groupe sont ce qu'ils sont et l'esprit de corps ne repose pas que sur des choses nobles et sublimes.

Quoiqu'on en dise, avec les femmes y'aura toujours une barrière. Sur une opération ponctuelle, ça peut marcher évidemment, et ça le fait dans la plupart des cas. Mais dans la durée, la vie quotidienne en opérations longues comme en caserne, les rapports de groupes permanents, y'a un niveau d'unité en-deçà duquel je ne pense pas que l'esprit de groupe puisse prendre (ne serait-ce même que pour des raisons pratiques de vie quotidienne), d'où l'idée de la non mixité au niveau compagnie.

Des expériences d'équipe féminine ont été mené en Astan, dans le but de créer plus facilement des liens avec les locales. Il semble que ce soit très positif. C'est pas ultra militaire comme job, mais dans les conflits au sein de la population la présence féminine peu largement faciliter les interventions auprès des dames, voir même des messieurs

Ca c'est normal: certains seront plus aptes pour certains jobs spécifiques, ponctuellement, comme un détachement. L'important est qu'à côté de ça, le principal du job (en unités de combat) puisse aussi être rempli selon des normes uniques et un niveau déterminé (le plus haut possible évidemment).

Pour la mixité ou non ... les épreuves physique etc. je trouve qu'il y a quand meme un certain foutage de gueule. Y a tout une tripoté de militaire mâle qui doivent pas satisfaire grand chose aux épreuves physique

Pas au début en général, quand même: c'est un fait prouvé que le gras s'acquière en caserne et dans les bureaux  :lol:. Mais c'est vrai aussi qu'une part des recrues (c'est moins vrai en unités combattantes où le nombre de candidats par poste est en général plus élevé, au moins pour les unités et spécialités connues) qui ne sont pas au niveau et qui sont passées quand même par pertes et profits (ya pas que les nanas dont les sacs soient souvent porés par d'autres pendant une marche).
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Des expériences d'équipe féminine ont été mené en Astan, dans le but de créer plus facilement des liens avec les locales. Il semble que ce soit très positif. C'est pas ultra militaire comme job, mais dans les conflits au sein de la population la présence féminine peu largement faciliter les interventions auprès des dames, voir même des messieurs

Même en pays musulman????
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Disons qu'en ayant des femmes pour traiter avec les femmes autochtones tu montres au monsieur autochtone du respect pour sa culture donc oui, c'est un point de pris. Il n'appréciera pas de voir un meuble vivant avec un FAMAS en guise de balai, un paraclète en guise de robe "sac à patates" et un ACH en guise de tchador, mais comme à la base c'est déjà une âme perdue pour la cause, c'est pas si grave, par contre que sa femme se retrouve interrogée et regardée par des hommes, etc. Ca il aimera pas du tout, du tout. Surtout si c'est un farouche pratiquant d'un Islam obtus. évidemment, t'envoies pas la soldate interroger le barbu sauf si tu tiens à ce que ça parte en vrille.

En tout cas, l'écrémage doit être universel en terme d'objectivité, le soldat devant correspondre à des critères, et son sexe n'en étant pas un. Tous égaux sous le drapeau, nous sommes bien d'accord (bien que j'en ai vu des nanars se faire cirer les pompes par des gradés parce que c'étaient des fils de "untel". Fallait qu'on égalise le traitement nous même en interne, histoire que la fronde ne soit pas trop visible)

Pour la création d'une unité 100% nanas, je ne sais pas. L'idée peut être intéressante dans le sens où ça exclue une partie de l'influence masculine, mais a t on par exemple toute la chaîne de commandement du bon genre pour aller avec l'unité? Maintenant, vu la popularité REELLE des demoiselles en unité auprès de leurs compères XY, ce pourrait être une initiative intéressante. J'en connais un bon nombre qui en ont par dessus la tête des petites faveurs gagnées sur le canapé et des dents très longues des miss armée de terre, et ça ce n'est pas seulement au niveau du troufion, mais ça remonte les grades.

Une unité spécialisée dans le peace keeping faudrait pas la créer ex nihilo mais presque et former le personnel à cette tâche particulière.

Après je ferai remarquer que tu parles du niveau moyen intellectuel de l'EVAT et c'est vrai que 95% n'auraient jamais inventé l'eau tiède en début de carrière, mais ça s'arrange grâce aux épreuves internes. Ca n'en fait pas forcément des lumières de tous, mais au moins y a du mieux. Et puis rappelles toi un des dictons de l'armée, réfléchir c'est déjà désobéir  :P (Oui je sais ça a pas mal évolué)

La meilleure sélection, c'est l'épreuve du feu, les chanceux et les meilleurs restent... Quelques rares plaqués aussi, mais ça c'est une constante. Par chance on y est soumis très peu souvent.

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