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Nanas au combat


Tancrède
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Après je ferai remarquer que tu parles du niveau moyen intellectuel de l'EVAT et c'est vrai que 95% n'auraient jamais inventé l'eau tiède en début de carrière, mais ça s'arrange grâce aux épreuves internes. Ca n'en fait pas forcément des lumières de tous, mais au moins y a du mieux.

Je dis pas, mais en fait ma remarque sur le niveau concernait surtout la "maturité sociale" qu'il faudrait pour repenser de la base l'esprit de corps avec des nanas, si tant est que ce soit possible: jeunes hommes pleins de foutre et d'hormones (et un background socio-économique souvent limité, voire carrément à problème), élevés en plein air, avec un quotient agressivité/besoin de bouger plus élevé que la normale, ayant la fierté du métier des armes et donc la conscience que la mort peut survenir un jour ou l'autre (avec la tension et l'attitude qui vont avec), et ayant un besoin d'identification/alignement sur le modèle commun.... = pas vraiment propice à un esprit "discutons de la condition féminine au XXIème siècle dans le respect de chacun", ou "l'armée où tout le monde est différent et peut exprimer pleinement sa personnalité et son individualité"  :P.

En tout cas, l'écrémage doit être universel en terme d'objectivité, le soldat devant correspondre à des critères, et son sexe n'en étant pas un. Tous égaux sous le drapeau, nous sommes bien d'accord

J'en appelais quand même à un écrémage différencié, surtout pour distinguer ceux qui ont le potentiel et l'envie, mais n'ont paas les capacités au jour J de l'épreuve/sélection. Vu le nombre de candidats, l'AdT a pas les moyens de faire la fine gueule (surtout qu'elle ne la fait pas en recrutant des bras cassés pour faire du chiffre), et un recrutement en 2 "groupes" (un pour ceux qui sont au niveau immédiatement, un pour ceux qui ont besoin d'une période de mise à niveau -avec un objectif final identique) semble un minimum réaliste compte tenu du vivier dispo.

Aborder le recrutement féminin sous cet angle semble plus à même d'élargir le vivier féminin en général, donc d'accroître l'accès à une proportion de recrues de qualité. Ce en partant du principe qu'il y ait, je le dis juste pour illustrer (les proportions sont inventées), 2/3 des mecs en moyenne qui satisfont aux critères, et 1/3 des nanas.

our la création d'une unité 100% nanas, je ne sais pas. L'idée peut être intéressante dans le sens où ça exclue une partie de l'influence masculine, mais a t on par exemple toute la chaîne de commandement du bon genre pour aller avec l'unité? Maintenant, vu la popularité REELLE des demoiselles en unité auprès de leurs compères XY, ce pourrait être une initiative intéressante. J'en connais un bon nombre qui en ont par dessus la tête des petites faveurs gagnées sur le canapé et des dents très longues des miss armée de terre, et ça ce n'est pas seulement au niveau du troufion, mais ça remonte les grades

Une unité de niveau compagnie, ou plutôt plusieurs (pas dans le même régiment), ce serait avant tout pour des raisons d'organisation pratique dans la vie quotidienne (intimité, logements collectifs....), mais aussi pour une autre approche de l'entraînement et de l'émulation. Il faut noter que si certaines miss AdT ont les dents longues et jouent la promotion canapé, le comportement des mecs en général est pas vraiment glorieux non plus (déjà sur un point de détail: il y a 2 personnes sur le canapé ;)), surtout parce qu'ils sont en majorité et qu'il s'agit d'un métier à identité invariablement masculine (ça changera pas). On ne les changera pas beaucoup, c'est un fait, et c'est sans doute pour le mieux, quoiqu'en disent les féministes qui parlent beaucoup de ce sujet sans y rien connaître.

Au niveau bataillon/régiment, c'est impossible pour beaucoup de raisons: ça nécessiterait quasiment de recréer un régiment ex nihilo, de concentrer toutes les nanas au niveau en une seule garnison, à supposer qu'elles veuillent toutes la même spécialité, ça risquerait de faire une unité "freak".... Au niveau compagnie, c'est plus pratique et réalisable, et pour l'encadrement, c'est pas la mort d'avoir 5 lieutenantes et une capitaine ;) dans chacune, au moins dans un premier temps. L'interaction entre officiers se faisant à niveau égal, ce sera déjà un peu plus "mature", et sur le terrain/entraînement, ça s'enclique normalement. Ca vaudrait le coup d'essayer au moins pour 1 compagnie, voire 2, plutôt que de faire du saupoudrage semi-invisible qui pose problème et isole les filles, mais surtout, vu les rumeurs, en dissuade beaucoup de jamais tenter le coup.

meilleure sélection, c'est l'épreuve du feu, les chanceux et les meilleurs restent

Tu oublies que c'est toujours les meilleurs qui partent les premiers  :lol:; ainsi pouvait-on dire de certains généraux (qui n'auraient pas du l'être) qui voyaient 3 ou 4 chevaux tués sous eux lors d'une bataille, mais rien pour eux  :lol:!
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Je dis pas, mais en fait ma remarque sur le niveau concernait surtout la "maturité sociale" qu'il faudrait pour repenser de la base l'esprit de corps avec des nanas, si tant est que ce soit possible: jeunes hommes pleins de foutre et d'hormones (et un background socio-économique souvent limité, voire carrément à problème), élevés en plein air, avec un quotient agressivité/besoin de bouger plus élevé que la normale, ayant la fierté du métier des armes et donc la conscience que la mort peut survenir un jour ou l'autre (avec la tension et l'attitude qui vont avec), et ayant un besoin d'identification/alignement sur le modèle commun.... = pas vraiment propice à un esprit "discutons de la condition féminine au XXIème siècle dans le respect de chacun", ou "l'armée où tout le monde est différent et peut exprimer pleinement sa personnalité et son individualité"  :P

Nous sommes bien d'accord sur ce point, mais si au niveau sous off ça serre la vis, les plis finissent par se faire et ça passe comme papa dans maman. On apprend bien à des petits caïds à marcher au pas, on peut également lui apprendre à regarder sa collège comme une soeur d'arme et non pas comme la prochaine nana qu'il va se faire. Ce sera juste assez long car faudra formater les sous off aussi et les off, et off sup... Bref, en fait tout le monde va devoir passer par la case reformatage de la braguette  :lol:

J'en appelais quand même à un écrémage différencié, surtout pour distinguer ceux qui ont le potentiel et l'envie, mais n'ont pas les capacités au jour J de l'épreuve/sélection.

Ca se fait un peu de façon officieuse de ce que je sais. Quand un gars montre qu'il en a dans le ventre mais que son corps le lâche sournoisement et que les perfs sont pas celles qu'on pourrait attendre, je sais que parfois au final y a des secondes qui disparaissent ou apparaissent par l'opération du saint esprit et l'avis de l'instructeur pèse quand même aussi.

Mais le faire de façon officielle serait un plus oui. Le hic c'est que les critères de combattivité volonté etc, c'est quand même assez diffus. Et oui, c'est sûr que cela pourrait amener plus de femmes, mais aussi pas mal de gars qui pensent qu'ils n'ont que peu chance malgré toute leur bonne volonté.

Avec rattrapage on pourrait amener des EVAT au niveau requis car il est vrai qu'on a pas vraiment une masse de volontaires à faire crouler les bases sous les dossiers.

Une unité de niveau compagnie, ou plutôt plusieurs (pas dans le même régiment), ce serait avant tout pour des raisons d'organisation pratique dans la vie quotidienne (intimité, logements collectifs....), mais aussi pour une autre approche de l'entraînement et de l'émulation. Il faut noter que si certaines miss AdT ont les dents longues et jouent la promotion canapé, le comportement des mecs en général est pas vraiment glorieux non plus (déjà sur un point de détail: il y a 2 personnes sur le canapé  ;)), surtout parce qu'ils sont en majorité et qu'il s'agit d'un métier à identité invariablement masculine (ça changera pas). On ne les changera pas beaucoup, c'est un fait, et c'est sans doute pour le mieux, quoiqu'en disent les féministes qui parlent beaucoup de ce sujet sans y rien connaître.

Je vois le genre d'organisation. D'un point de vue pratique c'est un petit plus, les nanas étant plus ou moins regroupées déjà (sur le plan du casernement s'entend), au niveau des perfs c'est sûr qu'être entre personnes d'un niveau potentiellement similaire (entre femmes quoi) pourra amener à plus de compétition et moins de clientélisme (soyons polis :lol:)

Et quand je parle de promo canapé, bah certes faut être deux, mais y a quand même celui qui initie le processus ie celle qui initie le processus. C'est sur ce point que ça grince des dents, la promo canapé ça a toujours existé d'une façon ou d'une autre... même entre gars et pas forcément gays, mais que ce soient elles qui aillent sauter sur de l'off et offrir leur popotin en guise d'avantages, en dehors de faire vomir, fout les glandes et je les comprends. Ca fait quand même trois petits jeunes que je connais bien qui finalement jettent l'éponge parce que ce qu'ils voient les révulse (pas que les nanas qui se font passer dessus pour pouvoir savonner les escaliers d'un concurrent, y a d'autres choses mais ça c'est une constante)

Au niveau bataillon/régiment, c'est impossible pour beaucoup de raisons: ça nécessiterait quasiment de recréer un régiment ex nihilo, de concentrer toutes les nanas au niveau en une seule garnison, à supposer qu'elles veuillent toutes la même spécialité, ça risquerait de faire une unité "freak".... Au niveau compagnie, c'est plus pratique et réalisable, et pour l'encadrement, c'est pas la mort d'avoir 5 lieutenantes et une capitaine  ;) dans chacune, au moins dans un premier temps. L'interaction entre officiers se faisant à niveau égal, ce sera déjà un peu plus "mature", et sur le terrain/entraînement, ça s'enclique normalement. Ca vaudrait le coup d'essayer au moins pour 1 compagnie, voire 2, plutôt que de faire du saupoudrage semi-invisible qui pose problème et isole les filles, mais surtout, vu les rumeurs, en dissuade beaucoup de jamais tenter le coup.

Sur ce point, je te suis sans problème, tant qu'il y a de la lumière  :lol:

Tu oublies que c'est toujours les meilleurs qui partent les premiers

Il faut bien que certains fassent le boulot  :P

Ma mère me racontait que ses amies avaient une jolie collection de plaques d'identités et autres petits trophées. Elle aussi d'ailleurs, mais elle n'a pas pu la conserver. Elle piochaient parfois dans les boîte à trésors des autres pour des quizz sur à qui appartenait cette plaque et comment elle a eu. Ca évitait de penser aux gamelles vides et maintenant la combattivité à bon niveau. Ces jeunes  :P

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Nous sommes bien d'accord sur ce point, mais si au niveau sous off ça serre la vis, les plis finissent par se faire et ça passe comme papa dans maman. On apprend bien à des petits caïds à marcher au pas, on peut également lui apprendre à regarder sa collège comme une soeur d'arme et non pas comme la prochaine nana qu'il va se faire. Ce sera juste assez long car faudra formater les sous off aussi et les off, et off sup... Bref, en fait tout le monde va devoir passer par la case reformatage de la braguette 

Honnêtement j'y crois pas: les mecs resteront en majorité des jeunes gars qui sont là pour quelques années seulement et à qui il faudrait apprendre ça à chaque coup, à l'encontre de l'instinct (y'a une part de déterminisme biologique dans tout ça), de la culture, de tout un background culturel le plus souvent, dans un contexte où l'esprit de corps est ce qu'il est et aligne sur un modèle unique. C'est pousser un peu loin le sens de l'abstraction ("c'est pas une femme, c'est un soldat comme toi").

Ca se fait un peu de façon officieuse de ce que je sais. Quand un gars montre qu'il en a dans le ventre mais que son corps le lâche sournoisement et que les perfs sont pas celles qu'on pourrait attendre, je sais que parfois au final y a des secondes qui disparaissent ou apparaissent par l'opération du saint esprit et l'avis de l'instructeur pèse quand même aussi.

Mais comme d'hab, c'est du bricolage à la marge, ici et là, pour quelques recrues quand c'est possible, et sans vraiment de temps réservé pour une adaptation en bonne et due forme qui mettrait réellement au niveau. Y'aura quelques grapillages d'heures, et rien de plus.

. Et oui, c'est sûr que cela pourrait amener plus de femmes, mais aussi pas mal de gars qui pensent qu'ils n'ont que peu chance malgré toute leur bonne volonté.

C'est surtout ça le point: en faire un système clair et avoué, une sorte de cursus parallèle d'intégration pour ceux qui ont la motivation (pas que les femmes) où 2-3 mois de "sas" sont ajoutés au contrat, ça peut créer un appel d'air pour une part significative du vivier qui est écartée pour diverses raisons (sexe, ambiance, réputation, ccraintes de pas être à la hauteur....). Et sur un vivier mieux différencié et mieux ciblé, y'a une proportion de recrues de bon niveau (ou potentiellement de bon niveau) qui ne se seraient jamais pointés autrement). Et dans le cas des femmes, une unité non mixte leur étant destinée correspond aussi à une meilleure intégration.

C'est du marketing pur et dur: les cibles sont segmentées pour être attaquées spécifiquement (de la tactique, quoi  ;)).

Je vois le genre d'organisation. D'un point de vue pratique c'est un petit plus, les nanas étant plus ou moins regroupées déjà (sur le plan du casernement s'entend), au niveau des perfs c'est sûr qu'être entre personnes d'un niveau potentiellement similaire (entre femmes quoi) pourra amener à plus de compétition et moins de clientélisme (soyons poli

Une compagnie/section cadre pour l'entraînement/ratttrapage spécifique, et 1 ou 2 compagnies de combat (ou pourquoi pas 1 Cie, 1 escadron et 1 batterie :lol:) de destination: ça coûte pas plus cher et ça tuera personne.

L'essentiel étant que ces formations ont des objectifs de capacité, à l'arrivée, identiques aux autres (dispo, efficacité, résultats), mais des moyens/méthodes sans doute un peu différents. Et encore. Le point étant surtout qu'à ce niveau, ça évite les pertes de temps en conneries de promiscuité/proximité, ça donne de la visibilité, ça vite les faux arguments de déabts (on verra si ces unités performent ou pas, au final).... Le "niveau similaire" est un faux argument dès lors qu'il y a, avant, cette période de "sas" pour l'adaptation.

En déploiement, ces unités seront déployées comme les autres, soit en comme compagnies entières, soit en sections constituées, permettant les petits arrangements mineurs nécessaires sur place. Et en opération proprement dite, là ça se résoud plus facilement.

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Honnêtement j'y crois pas: les mecs resteront en majorité des jeunes gars qui sont là pour quelques années seulement et à qui il faudrait apprendre ça à chaque coup, à l'encontre de l'instinct (y'a une part de déterminisme biologique dans tout ça), de la culture, de tout un background culturel le plus souvent, dans un contexte où l'esprit de corps est ce qu'il est et aligne sur un modèle unique. C'est pousser un peu loin le sens de l'abstraction ("c'est pas une femme, c'est un soldat comme toi").

Tu pointes un autre problème qui est de plus de plus flagrant, le non renouvellement du contrat. et donc le fait que ce soit le supplice de Sisyphe pour les formateurs... Après avec les bons leviers tu peux faire rentrer n'importe quoi dans le crâne d'un gamin en milieu clos.

Ce serait quand même pas mal de fidéliser le chaland. Des stats sur les engagés qui ne resignent pas après leur premier contrat?

Pour la formation intégration à plusieurs vitesse pour avoir au final plus de monde à niveau, oui ça pourrait avoir un effet d'amorce, surtout si la com des CIRPA/MinDef est bien foutue (on court au drame  :lol: )

des compagnies de mise à niveau peuvent permettre au final une meilleure fidélisation si après ça suit. Faudrait pas que ça soit sur un dossier comme une tache indélébile. "Matez ce cador, il vient de la 3ème compagnie, les soldats de bac à sable" . Parce que ça aussi ça existe aussi sûrement que la discrimination sexuelle.

Sur un régiment, une compagnie de renforcement me paraît un peu beaucoup sauf si ce n'est pas systématique, je ne pense pas qu'il y ait tant de gars/nanas si près des perfs nécessaires. bon après faut voir avec les orientations prises. La dimension de l'unité sera juste fonction des candidats.

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Je parle pas d'une compagnie supplémentaire quand même, mais bien de la non mixité d'une compagnie "normale" (1 des 4) d'un régiment/bataillon donné (non, pas de compagnie de "chasseuse lapine"  :rolleyes:.... Désolé :-X).

Après avec les bons leviers tu peux faire rentrer n'importe quoi dans le crâne d'un gamin en milieu clos.

Je crois pas (ou alors avec une foreuse, pas un levier :lol:), idéalement, la masse des troufions devrait être là pour 2 contrats de 5 ans, ce qui est peu probable à moins de sérieusement revisiter la GRH de l'AdT (mais là ça veut dire en VRAIMENT grand; en sont-ils capables?). 8 ans en 2 contrats seraient une bonne moyenne. En 8 ans, peut-être que les gars seraient mûrs pour une mixité non pesante au bout de quoi? 5, 6 ans?

Mieux vaut, à ce compte là, avoir quelques compagnies entièrement féminines qui pourront prouver visiblement si l'expérience vaut le coup ou non et si elles sont à la hauteur, avec la clarté des résultats obtenus en entraînement/manoeuvre avant d'avoir ceux en opération.

"Matez ce cador, il vient de la 3ème compagnie, les soldats de bac à sable" . Parce que ça aussi ça existe aussi sûrement que la discrimination sexuelle.

Ou que tu sois, ça existera et ça existe au jour d'aujourd'hui; faut pas se laisser arrêter par ça. Et vu les rotations, ça se verra vite et ça aidera si les résultats sont au rendez-vous.

Mais côté fidélisation, là encore, c'est une question de motivation, côté engagé, et de GRH, côté armée; et plus encore de gestion, côté politique. Ce derniers aspect voit trop souvent privilégiée une gestion à la petite semaine où tout est fait pour gicler du monde pour diminuer le coût des pensions, et où quelques années plus tard, ça essaie de refoutre du fric en masse, brutalement, pour ne pas voir partir l'essentiel des bonnes volailles (là encore, c'est les meilleurs qui partent les premiers: forcément, ils sont plus malins et pensent à l'avenir.... Les seuls bons qui restent sont ceux qui ont la vocation la plus pure et la plus dure).

DOnc l'essentiel est d'essayer de mieux cibler le recrutement, de le segmenter et d'adapter les cursus de formation à 2 ou 3 grandes catégories de profils (et de communiquer correctement dessus), histoire d'accroître le vivier (quantitativement, et donc qualitativement), de désinhiber certaines vocations intimidées et de faire remonter le niveau global. Evidemment, ça va en complément avec une GRH meilleure que celle en cours, notamment pour la gestion des carrières: si l'AdT n'offre pas de pensions pour ceux qu'elle gicle au bout de 8-10 ans mais qui n'ont pas démérité, qu'elle offre au moins de vraies formations de recyclage, parce que le recrutement des ex-troufions dans le civil, c'est pas avec les mêmes préjugés que contre les ex-taulards, mais c'est pas si loin, bien souvent.

Pour revenir sur le sujet stricto censu:

- oui, il y a des différences de capacités hommes-femmes importantes qui font que, en moyenne, une part nettement moins importante des femmes auront, potentiellement ou effectivement, la capacité d'être au niveau en unités de combat. Arbitrairement, je dis qu'entre 1/3 et 40% des femmes auront un profil potentiellement adéquat, et 2/3 à 70% des hommes.

- il y a aussi des différentiels de temps d'adaptation entre les sexes (par exemple le moindre taux de testostérone qui fait que les femmes bâtiront du muscle plus lentement), mais aussi et surtout entre les profils, tous sexes confondus. Si ces différences impliquent de rallonger un contrat de 2-3 mois pour accroître les qualités et qualtités du vivier et obtenir un soldat sortant de l'instruction de base avec le niveau requis, ça vaut plus que largement le coup de formaliser des cursus différenciés: l'effet obtenu sur la qualité globale est démesurément supérieur aux petites fiertés et traditionalismes. Et les petits bricolages et grapillages marginaux ne peuvent se comparer à ça.

- la forme physique générale dans la population des 15-25 ans en occident est de toute façon en moyenne mauvaise: si l'on maintient les méthodes actuelles, le recrutement sera forcément constamment aligné à la baisse. Faire 2 à 3 grands types de cursus ne sera pas forcément synonyme de "cursus au rabais" en raison de l'importance numérique initiale des "pas au niveau". Surtout que ceux qui sont au niveau physiquement peuvent aussi ne pas l'être question instruction, et avoir besoin d'un petit complément de cursus accéléré (la Légion apprend bien la langue -et parfois à écrire- rapidement à des gars de plus de 100 nationalités en quelques semaines/mois).

- la question de l'esprit de corps et de la relation hommes-femmes, surtout dans un tel milieu, a une réalité, et une part de celle-ci est totalement incompressible, quelle que soit la bonne volonté et quelle que soit l'évolution des mentalités (et c'est d'autant plus vrai que le niveau d'éducation est bas et le background social/familial/culturel impose des limites). Et l'armée n'a ni la vocation ni la possibilité de refaire entièrement une éducation. 

- une gestion réelle et saine de la mixité en grand, à l'échelon national, sur toutes les unités, surtout pour un nombre limité de filles, contraindra beaucoup pour peu de résultats: "féminiser" tel bâtiment ou étage, adapter avec peu de moyens une gestion des parcours et surtout des relations humaines dans tous les régiments? Vu les effectifs potentiellement attendus, autant se limiter à quelques compagnies/escadrons/batteries sur lesquels les moyens sont concentrés, et du coup réels (c'est pas des mille et des cents, juste une gestion des personnels féminins).

- avec la logique de la concentration, tu peux même tenter le coup: 1 Cie de combat mixte, et 1 entièrement féminisée.

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Pour la motivation, ça serait plus mieux voir moins susceptible de générer des classes d'engagés ("les vrais" et "les fallots qui ont du se taper trois mois de plus car pas de capacités au jour J") de mettre en place un système d'engagement temporaire pour tous avec une prépa (et possibilité de filer si pas de motivation) ? Il me semble que c'est ce qui se fait au sein des... ordres religieux avec la prononciation de vœux temporaires puis définitifs. En bref trois mois d'essais puis une vraie formation (qui du coup tendrait vers le plus musclé).

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D'un autre côté, c'est pas le rôle de l'armée, ni dans ses moyens, de faire ça en général pour tous; pour voir la motivation, il te faut pas non plus 107 ans. Quelques jours (ce que devaient être les 3 jours initialement) ou une petite semaine de sas-sélection, ce serait déjà beaucoup. Les tests d'aptitude pour ceux qui ont directement les capacités se font en un jour. Pour les autres, voir la motivation peut prendre un peu plus, mais pas des masses: si la personne a un état de santé normal, un QI normal et des résultats physiques correspondant juste à un manque de pratique du sport, ça se voit tout de suite. Et la motivation peut se juger assez vite sous plusieurs angles. D'abord et avant tout un entretien avec quelqu'un d'un peu psychologue (si possible avec un militaire), ensuite la façon dont ils se comportent pendant les épreuves physiques (en en rajoutant une couche sur 1 jour en plus au besoin).

Après, ce genre de "période d'essai" est là pour voir la motivation face à la vie militaire, et c'est précisément là que la différenciation du vivier de recrutement a un intérêt plus grand, parce que:

- pour beaucoup de jeunes de cette époque, l'individualisme est plus grand, et le choc avec l'autorité ET la collectivité militaire telle qu'elle est (en modèle unique) peut être trop brutal et dégoûter nombre de candidats qui n'auraient besoin que d'un peu plus d'explications et de temps d'acclimatation (et on parle pas d'années, ou même de plusieurs mois, juste d'une approche un peu plus maligne). Le choc de la caserne et de sous-offs qui se la pètent et aiment directement la jouer comme dans un film d'action n'est pas adapté à la population telle qu'elle est. A l'arrivée, le modèle de vie militaire et d'ethos restera unique, il est juste question d'avoir plusieurs types d'approches, en fonction de types de profils, pour y amener les candidats.

- dans le cas des femmes, la non mixité à cette étape est selon moi cruciale: d'abord pour éviter que tout soit fait pour les dégoûter, ensuite pour ne pas qu'il y ait d'excuses pour se barrer, enfin pour s'adapter à ce vivier qui est REELLEMENT différent (avec une partie des différences qui sont incompressibles).

- outre le cas féminin, nombre de profils ne sont pas adaptés physiquement (mais peuvent l'être avec juste un peu de temps).

- à part le cas féminin, ces propositions n'auraient pas lieu d'être s'il y avait 5 à 6 candidats corrects par poste: ce n'est pas le cas et ça ne le sera pas à moins de changements radicaux: l'AdT DOIT ARRETER DE FAIRE COMME SI ELLE AVAIT LE CHOIX. Le but est d'étendre au maximum le vivier de recrutement par toutes les tactiques possibles, et si ces quelques changements somme toute mineurs le permettent (et c'est probable), ça évitera les bricolages compensatoires qui ne marchent pas (recrutement de 15-20% d'authentiques bras cassés, voire plus, grapillage ici et là de quelques volontaires pas au niveau, quand c'est possible, et qu'on ne mettra jamais réellement au niveau) et qui sont de toute façon insuffisants.

- le corollaire est évidemment d'être réellement intransigeant sur le niveau à atteindre au bout de la formation de base (le "produit final"), mais que ce niveau puisse être atteint selon plusieurs temporalités et approches. Faut s'adapter à l'offre telle qu'elle est, pas se comporter comme si la matière première était parfaite, directement aux normes et abondante. Autre corollaire: une GRH de meilleure qualité offrant des perspectives de reconversion pour une bonne part de ces troufions dont il est évident qu'une partie très significative ne sera pas reconduite après 2 contrats.

Pour la partie féminine, coeur du sujet, le temps d'adaptation est une chose, l'approche de la formation en est une autre, et la non mixité comme méthode d'attraction/appel encore une autre.

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d'un côté ,les US Marines forment à part les personnels féminins (bon s'est pas le même effectif et la même organisation non plus ),se qui dans un sens permet une autre approche ,même si elles sont par la suite affectée dans des unités ou les hommes sont majoritaire .il y a quand même une phase dés le départ qui permet  disons de faire évoluer des femmes entre elle sans avoir le poid d'être jugé par des hommes .

j'espére ne pas être trop confus .

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Non, c'est plutôt l'idée: et ça permet d'attirer plus et d'intégrer mieux. Pour les unités de destination, et avant tout les unités de combat, je crois aussi plus à quelques compagnies (ou sections) entièrement féminines:

- d'abord et avant tout parce que l'effectif de femmes qui iraient, même dans l'hypothèse proposée, dans des unités de combat, serait quand même réduit, au moins pendant de longues années au début, à supposer qu'ensuite les mentalités changent et que ça devienne une norme. Du coup, les ventiler indifféremment, c'est condamner 2 ou 3 nanas, voire 1, à se retrouver dans des environnements uniquement masculins, et retomber dans beaucoup de problèmes (mise à l'écart, violences, vie quotidienne difficile....) pour des unités où l'esprit de corps est primordial et le modèle plutôt unique.

- ensuite parce que de telles sous-unités, en amont, constituent un "produit d'appel", justement pour attirer, au même titre que des formations spécifiques, plus de candidates et de vocations, le tout emballé dans le fait clair que l'objectif ultime est une "mise au standard" général. La visibilité de ces sous-unités comme des cursus sont un atout. Ca peut poser aussi des problèmes et polémiques, mais somme toute de bas étage (toutes les unités, même d'infanterie, ne sont pas réellement au standard, c'est un fait); en revanche, ça permettrait justement de passer outre ces problèmes pour mieux gérer la ressource humaine, et au final, améliorer la qualité.

- enfin de toute façon, il s'agit de compagnies/escadrons/batterie: de toute façon, la mixité sera réelle, mais uniquement en opérations, aux entraînements et en manoeuvre. Elles ne seront pas un vase clos: il s'agit de sous-unités pleinement participantes à des régiments opérationnels, et de toute façon destinées à opérer en grand au sein du dispositif interarme. Et cette mixité sera abordée non par des individus isolés, mais par des unités constituées où les individus pourront être plus confiants, ne pas craindre de représailles et mieux jouer le jeu de la compète, mais où ils seront aussi impitoyablement notés, vus que pleinement visibles en tant que tels et sans excuses, vraies ou fausses.

Evidemment, il y a aussi un corollaire: à moins que cette politique crée un appel d'air énorme pour les vocations féminines et amène des milliers de volontaires de qualité, cette focalisation sur quelques sous-unités limitera les options offertes aux femmes en terme de spécialités de combat. Vu les nombres probables qui pourraient être obtenus, il n'y aurait pas une compagnie ou une section dans chaque spécialité: 1 compagnie d'infanterie, une batterie d'artillerie, un escadron de cavalerie à effectifs pleins et à niveau seraient déjà, sans doute, un objectif plutôt bien atteint.

Mais c'est en général une tendance de l'armée française qui est à corriger: dans une armée pro, surtout dans la société actuelle, le matériel humain est, au même titre que le matos et son entretien, quelque chose qui réclame une cohérence générale impérative, mais avec plusieurs angles d'approche, et une gestion dans le temps.

Si, après une dizaine d'année d'essai, les dites unités féminisées ne donnent pas satisfaction pour X ou Y raison (pas assez de candidates, qualité moyenne insuffisante, interactions foirées avec une armée où mentalité macho et ethos guerrier sont trop indissociables, inadaptations "structurelles" d'une trop grande partie des recrues au métier tel qu'il est....), la politique devrait être annulée, ou repensée. Mais ce genre d'exdpérience vaut le coup: pas seulement pour le cas féminin, mais pour repenser en grand l'approche actuelle du recrutement et de la formation initiale qui est de toute façon, et c'est un fait, absolument lamentable, et qui, telle qu'elle est, limite d'autant le vivier du recrutement en quantité et en qualité.

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Si t'étais soldat, et au combat, tu ouvrirais le feu sur l'endroit d'où viennent les balles qui s'acharnent sur ton carré de boue  :lol:. Si le râle qui s'ensuit (si tu t'es bien démerdé) est un peu plus aigu, t'y repenseras après.

Un truc marrant: l'armée australienne a engagé un mouvement, depuis 2008, pour ouvrir les spécialités combat de l'armée de terre aux femmes, sur insistance personnelle de l'ex-ministre. C'est assez marrant qu'une armée réputée pour son côté "compact/très équipée/concentration sur peu d'unités très valorisées" s'engage sur cette voie.

L'AdT australienne, c'est une division pro à 3 brigades (1 méca, 1 d'infanterie moto, 1 d'infanterie légère), et 1 division de réserve (force de défense) à 6 brigades pour l'essentiel non déployables en tant qu'unités constituées: elles assurent le minimum de rotations au Timor, sur bases d'effectifs en petits groupes, surtout pour dégager les forces pros de cette charge.

Cette réforme va donc s'opérer dans le cadre d'une force hautement professionnelle ayant:

- 1 bataillon de chars

- 2 bataillons de reco sur blindés à roues

- 1 micro régiment de reco (1 seul escadron de combat)

- 7 bataillons d'infanterie (format anglais, soit à 3 Cies de combat, et nettement plus petites que les nôtres)

- 3 rgts d'artillerie, 1 ISTAR, 1 AA

- 3 rgts d'hélicos

- 3 petits rgts de Génie, plus quelques escadrons autonomes

- plus le soutien qui va avec

En tout et pour tout, 30 000 soldats pros (objectif visé), auxquels il faut enlever les personnels fixes et autres non déployables dont les postes sont accessibles aux femmes. L'armée pro, essentiellement la 1ère division plus quelques autres formations, ne doit pas aligner plus de 12 000 à 13 000 personnels de combat projetables, c'est-à-dire là où les carrières se font et où l'exigence sur la qualité ne peut être compromise. Ca fait pas lourd.

Une petite part de ces postes déployables était accessible aux femmes, essentiellement dans le soutien.

L'Australie a récemment souffert d'une crise importante des vocations, et la décision d'ouvrir les spécialisations de combat aux femmes est sans doute en grande partie due à ça. Apparemment, il n'est pas prévu de créer d'unités spécifiques, mais de faire chapeauter les recrues par un officier féminin dans chaque formation où des recrues seront admises, et de faire en sorte que chacune ait un "mentor", si possible féminin. Affaire à suivre pour voir si ça marche.

Il y a eu beaucoup de scandales de ségrégation, de harcèlement sexuel.... Dans les forces australiennes, et l'ambiance reste très macho (et vraiment bas de gamme dans ce registre). Cette formule semble t-elle bonne? Perso, j'ai des doutes.

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C'est pas leur marine qui a un déficit de personnel catastrophique? Je comprendrais qu'ils essaient un peu tout (et n'importe quoi) pour sauver les meubles.

Kiriyama, avec un gilet pare-balles, un casque, la crasse et le couvert, arriver à deviner que tu as en face une femme c'est que tu es soit tireur d'élite, soit dangereusement près (2/3m voire dessus :lol: ) soit tu l'as vu agiter une string et c'est peut être un piège à gogo ;). Dans le feu de l'action, tu verras surtout une silhouette. Durant les manoeuvres, quand on jouait à la guéguère on aurait tout juste pu dire quel était le gabarit des gars en face. On savait juste qui avait la radio et l'arme collective. (et encore)

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Non, leur marine était ouverte aux femmes depuis longtemps: à part leur unité de nageurs de combat, tous les postes, y compris de combat, leur étaient accessibles, et des femmes sont déployées avec la RAN depuis les années 90 sur des bâtiments de combat, y compris leurs sous-marins qui sont tous "féminisés". Même topo pour la RAAF. Seule l'army voyait ses spécialités combat quasi toutes fermées, malgré une première "recommandation" gouvermentale en 2001. Mais l'ouverture, est devenue obligation depuis 2008; apparemment, il y a aussi un mouvement pour voir ainsi apparaître une première fournée de femmes officiers de moyens et hauts rangs dans l'army. Vu la taille de l'army, la promotion ne peut passer que par le combat.

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Si t'étais soldat, et au combat, tu ouvrirais le feu sur l'endroit d'où viennent les balles qui s'acharnent sur ton carré de boue  :lol:. Si le râle qui s'ensuit (si tu t'es bien démerdé) est un peu plus aigu, t'y repenseras après.

pour le petit cri aigu ,sa peut-être trompeur ,il suffit d'avoir plombé le gars au niveau des valseuses  :lol: :lol: :lol: :lol:

Un truc marrant: l'armée australienne a engagé un mouvement, depuis 2008, pour ouvrir les spécialités combat de l'armée de terre aux femmes, sur insistance personnelle de l'ex-ministre. C'est assez marrant qu'une armée réputée pour son côté "compact/très équipée/concentration sur peu d'unités très valorisées" s'engage sur cette voie.

il y a aussi le sentiment dans les unités d'infanterie Australienne de ne pas être "employé" en afghanistan à plus grande échelle que se qui est déployé à l'heure actuelle et de ne pas "être au coeur du métier ".

ceci explique peut-être cela pour se qui concerne une baisse des vocations ...

alors les femmes en unité de combat ,vu l'ambiance de l'armée Australienne sa va prendre du temps ...

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Leur plus gros problème de recrutement a été la bonne situation du marché du travail jusqu'à il y a peu. En 2008, étrangement :P, ils ont eu une vague de volontaires sans précédent.... Et aucune structure pour les accueillir malgré les plans de fort développement de l'armée. Résultat, plus de 85% des volontaires se sont désistés après souvent 6 mois de poireautage en attendant les news.

Là, je suis en train de lire des documents divers pour voir, plus pernicieux, comment le débat se déroule, et quels sont les arguments mis en valeur ainsi que les positions prises.

Les constantes, côté féministes et partisans (souvent des femmes militaires) -qui sont des alliés objectifs qui ne s'aiment pas- sont:

- n'aborder le débat que sous l'angle individuel: "les femmes sont capables physiquement" (certains ont même du mal à admettre qu'il faudrait plus d'entraînement), mais surtout "elles ont le DROIT d'avoir les mêmes opportunités" (seule la perspective du droit de chacun est envisagée, jamais l'intérêt et les obligations de l'armée"

- la guerre d'aujourd'hui ne nécessite plus la force physique et l'agressivité, et la technologie supplée à presque tout  :P

- l'invasion de Grenade, ou telle autre opération, sont les conflits de l'avenir: donc selon ces gens, toutes les opérations militaires à venir seront des trucs de courte durée ou des opérations de peacekeeping, en tout cas pour 99% des unités :P.

- il faut juste un entraînement adapté (ce postulat étant souvent dans le même texte que celui de "les femmes sont aussi capables que les hommes".... Faudrait savoir)

- les exemples historiques abondent: et de rebalancer tous les trucs sur les femmes russes de 41 à 45, les Israéliennes, les mouvements de guérilla divers, blablabla.... Mais toujours en ne citant que le fait en général (pas les retex) et en n'invoquant que des exemples individuels

- la mixité se passe parfaitement bien et les hommes n'ont aucun problème avec dans la réalité quotidienne: là encore, des exemples individuels et rien de plus (et surtout des exemples de collaboration occasionelle, pas d'unités constituées)

- c'est tout la faute à des institutions machos qui veulent garder le bastion ultime de la masculinité :P et qui craignent la compétition

Et dans la réalité, la plupart des organisations qui militent pour refusent les unités non mixtes, refusent les standards uniques (qui scelleraient le débat côté capacités).... Nombre de militants sont surtout des femmes officiers qui veulent -et en un sens, c'est normal- l'onction "commandement au combat" pour pouvoir avoir les mêmes chances de carrière (c'est surtout ça la motivation), et c'est d'ailleurs cet aspect que recherchent les associations féministes qui veulent voir des femmes généraux estampillées "combat proven" (et commandant des "mâles" -ces ennemis- en opération) et se foutent allègrement des soldat(e)s de base pour tout aautre chose que leur apporter un exemple individuel pour leur argumentaire.

Et 2 autres aspects existent, mais pas dans le débat, quoique beaucoup essaient de les amener:

- la dimension psychologique propre aux unités de combat, au niveau individuel: outre le fait que la population de base de l'infanterie ne soit pas composée des membres les plus éduqués et policés de la société  ;), y'a quand même une différence entre les unités qui fobisent, les garnisons permanentes et les unités au combat. Le troufion, déjà plutôt en moyenne un jeune gars plein d'hormones et en bonne santé avec maxi un contrat derrière lui, n'est pas dans son état "normal". Tout est plus extrême, tous les sens travaillent plus, ils en veulent, ils sont tendus, ils sont stressés.... Bref, c'est pas cro-magnon, mais le gars au combat est dans un état émotionnel nettement plus "primaire" qu'en garnison. Outre le fait que les tensions violence/mort/sexe le travaillent plus, le fait qu'un certain conditionnement guerrier plus ou moins poussé soit à l'oeuvre, d'autres formes de comportements, notamment sociaux, en sont impactés: confiance, rapport à la vie, au temps, au résultat....

- la dimension psychologique collective, esprit de groupe et esprit de corps, et l'ethos guerrier: il y a le groupe de base, la section, la compagnie, et l'esprit de corps bataillon/régiment/qpécialité/arme. Ce sont des groupes, des meutes, des packs. Ils dictent en partie le comportement, imposent certains codes et standards.... Personne n'a jamais été capable exactement de dire ce que c'est en mot précis ni de définir comment ça marche pour en faire une recette. Mais c'est complètement nécessaire et c'est la condition de fonctionnement d'une unité et d'efficacité du travail collectif. Ca ne repose pas que sur de grandes et belles valeurs nobles et abstraites, mais bien aussi sur des comportements de bande, de clubs fortement exclusifs et naturellement fermés à qui ne correspond pas à un code défini. Et ça ne concerne pas que les "heures de boulot" avec chacun redevenant un individu à part entière après. D'abord parce que les "heures de boulot" pour une unité de combat, c'est pas vraiment un angle de vue pertinent. Ensuite parce que CE N'EST PAS UN METIER, en tout cas certainement pas un métier comme un autre. Ensuite parce qu'un camarade de combat, et encore plus un groupe de combat, n'est pas une simple relation de travail. Que ça se soit bien passée quand une femme a collaboré, même pour une certaine durée, les exemples abondent: mais "être tolérée", ce n'est pas "appartenir". Et souvent, ceux qui avancent cet argument passent sous silence le fait que beaucoup de ces cas impliquent que la ou les femmes en question avaient un traitement spécial et une part d'attention plus grande.

Mais ces arguments là sont pas faciles à résumer, et encore moins à expliciter en termes clairs et percutants, même longuement.

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Il y a un truc que je n'aime pas dans le monde actuel ,c'est cette chasse , même pas cachée, à l'Homme (masculin) si possible blanc .

Vous êtes discriminés ,positivement, de tout les côtés , vous n'avez pas le droit d'utiliser les moindres stéréotypes quand les autres (non blanc ou femmes) ont le droit de vous allumer avez les leurs.

Bref , tout ça pour dire que si on faisait une grosse avancée aveugle dans le sens des femmes,même si l'idée de base est bonne . Si cela ne marchait pas ,on ne reviendrait pas dessus . Car ça serait ces salauds d'hommes qui n'en voudraient plus des femmes, bien meilleures qu'eux .

Il y a un débat à avoir un jour , pour dire que  dans discrimination positive, le second mot n'est qu'un détail .

Pour moi une femme peut faire le même travail de base que n'importe quel combattant lambda .

Après dire "Oui , mais on ne lui fera pas porter l'arme collective" , certes, mais si dans le feu de l'action celui - ceux - qui la portent se font allumer, et qu'elle, elle est incapable de la manier , et bah la on aura une belle jambe .

Très objectivement je pense qu'on ne devrait plus traiter le problème des femmes spécialement,et arrêter de les mettre systématiquement en avant , comme des bêtes de foire .

Les traiter comme des soldats normaux, leur faire avoir un entrainement similaire - bien qu'adapté -à trop les favoriser, elles seront toujours minoritaires, et ça ne pourra qu'être mauvais dans l'armée . Ca sera pris d'un côté comme une injustice, d'un autre comme un droit inné ..

Bref , que du mauvais. Je sais pas si je suis très clair en fait .

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Leur plus gros problème de recrutement a été la bonne situation du marché du travail jusqu'à il y a peu. En 2008, étrangement :P, ils ont eu une vague de volontaires sans précédent.... Et aucune structure pour les accueillir malgré les plans de fort développement de l'armée. Résultat, plus de 85% des volontaires se sont désistés après souvent 6 mois de poireautage en attendant les news.

Là, je suis en train de lire des documents divers pour voir, plus pernicieux, comment le débat se déroule, et quels sont les arguments mis en valeur ainsi que les positions prises.

Les constantes, côté féministes et partisans (souvent des femmes militaires) -qui sont des alliés objectifs qui ne s'aiment pas- sont:

- n'aborder le débat que sous l'angle individuel: "les femmes sont capables physiquement" (certains ont même du mal à admettre qu'il faudrait plus d'entraînement), mais surtout "elles ont le DROIT d'avoir les mêmes opportunités" (seule la perspective du droit de chacun est envisagée, jamais l'intérêt et les obligations de l'armée"

- la guerre d'aujourd'hui ne nécessite plus la force physique et l'agressivité, et la technologie supplée à presque tout  :P

- l'invasion de Grenade, ou telle autre opération, sont les conflits de l'avenir: donc selon ces gens, toutes les opérations militaires à venir seront des trucs de courte durée ou des opérations de peacekeeping, en tout cas pour 99% des unités :P.

- il faut juste un entraînement adapté (ce postulat étant souvent dans le même texte que celui de "les femmes sont aussi capables que les hommes".... Faudrait savoir)

- les exemples historiques abondent: et de rebalancer tous les trucs sur les femmes russes de 41 à 45, les Israéliennes, les mouvements de guérilla divers, blablabla.... Mais toujours en ne citant que le fait en général (pas les retex) et en n'invoquant que des exemples individuels

- la mixité se passe parfaitement bien et les hommes n'ont aucun problème avec dans la réalité quotidienne: là encore, des exemples individuels et rien de plus (et surtout des exemples de collaboration occasionelle, pas d'unités constituées)

- c'est tout la faute à des institutions machos qui veulent garder le bastion ultime de la masculinité :P et qui craignent la compétition

Et dans la réalité, la plupart des organisations qui militent pour refusent les unités non mixtes, refusent les standards uniques (qui scelleraient le débat côté capacités).... Nombre de militants sont surtout des femmes officiers qui veulent -et en un sens, c'est normal- l'onction "commandement au combat" pour pouvoir avoir les mêmes chances de carrière (c'est surtout ça la motivation), et c'est d'ailleurs cet aspect que recherchent les associations féministes qui veulent voir des femmes généraux estampillées "combat proven" (et commandant des "mâles" -ces ennemis- en opération) et se foutent allègrement des soldat(e)s de base pour tout aautre chose que leur apporter un exemple individuel pour leur argumentaire.

Et 2 autres aspects existent, mais pas dans le débat, quoique beaucoup essaient de les amener:

- la dimension psychologique propre aux unités de combat, au niveau individuel: outre le fait que la population de base de l'infanterie ne soit pas composée des membres les plus éduqués et policés de la société  ;), y'a quand même une différence entre les unités qui fobisent, les garnisons permanentes et les unités au combat. Le troufion, déjà plutôt en moyenne un jeune gars plein d'hormones et en bonne santé avec maxi un contrat derrière lui, n'est pas dans son état "normal". Tout est plus extrême, tous les sens travaillent plus, ils en veulent, ils sont tendus, ils sont stressés.... Bref, c'est pas cro-magnon, mais le gars au combat est dans un état émotionnel nettement plus "primaire" qu'en garnison. Outre le fait que les tensions violence/mort/sexe le travaillent plus, le fait qu'un certain conditionnement guerrier plus ou moins poussé soit à l'oeuvre, d'autres formes de comportements, notamment sociaux, en sont impactés: confiance, rapport à la vie, au temps, au résultat....

- la dimension psychologique collective, esprit de groupe et esprit de corps, et l'ethos guerrier: il y a le groupe de base, la section, la compagnie, et l'esprit de corps bataillon/régiment/qpécialité/arme. Ce sont des groupes, des meutes, des packs. Ils dictent en partie le comportement, imposent certains codes et standards.... Personne n'a jamais été capable exactement de dire ce que c'est en mot précis ni de définir comment ça marche pour en faire une recette. Mais c'est complètement nécessaire et c'est la condition de fonctionnement d'une unité et d'efficacité du travail collectif. Ca ne repose pas que sur de grandes et belles valeurs nobles et abstraites, mais bien aussi sur des comportements de bande, de clubs fortement exclusifs et naturellement fermés à qui ne correspond pas à un code défini. Et ça ne concerne pas que les "heures de boulot" avec chacun redevenant un individu à part entière après. D'abord parce que les "heures de boulot" pour une unité de combat, c'est pas vraiment un angle de vue pertinent. Ensuite parce que CE N'EST PAS UN METIER, en tout cas certainement pas un métier comme un autre. Ensuite parce qu'un camarade de combat, et encore plus un groupe de combat, n'est pas une simple relation de travail. Que ça se soit bien passée quand une femme a collaboré, même pour une certaine durée, les exemples abondent: mais "être tolérée", ce n'est pas "appartenir". Et souvent, ceux qui avancent cet argument passent sous silence le fait que beaucoup de ces cas impliquent que la ou les femmes en question avaient un traitement spécial et une part d'attention plus grande.

Mais ces arguments là sont pas faciles à résumer, et encore moins à expliciter en termes clairs et percutants, même longuement.

ben se que tu décris ,sa colle vachement à se que j'ai connu ,s'est pas qu'un "job" mais une maniére de vivre ,et pour se qui concerne les miss ben si il y en avait une qui valait le coup (je parle boulot  :lol:),s'était pas le cas pour les 9 autres du régiment ...

donc la miss était l'exemple qui confirme la régle ,mais pas dans le sens ou les miss ont leur place ...

bon faut pas oublié que chez certaines MDR ,s'est pas des "intellectuelles" non plus ,enfin sa s'est surtout vu quand il y a eu professionnalisation (fallait du monde pour comblé les rangs).

il n'ya pas de mot comme tu dis pour expliqué se lien au sein du groupe ,cie ,régiment et arme d'appartenance .

même si j'ai "évolué" intellectuellement ( :lol: :lol: :lol: :lol:) ,je reste dubitatif dans la maniére d'approcher la présence des femmes dans les armées ,car même si on a des miss qui valent le coup ,il y aura toujours du déchet comme pour les mecs ,enfin je parle pour les MDR .

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Il y a un truc que je n'aime pas dans le monde actuel ,c'est cette chasse , même pas cachée, à l'Homme (masculin) si possible blanc .Vous êtes discriminés ,positivement, de tout les côtés , vous n'avez pas le droit d'utiliser les moindres stéréotypes quand les autres (non blanc ou femmes) ont le droit de vous allumer avez les leurs.

C'est vrai, mais c'est sans doute en train de lentement commencer à s'inverser, comme toute mode médiatique. D'abord parce qu'une bonne partie des chercheurs en sciences sociales, évidemment surtout dans les nouvelles générations mais aussi dans ceux qui ont commencé à se faire connaître dans les années 80, s'en prennent ouvertement aux mouvements féministes et aux écoles de pensée lourdement influencées par le féminisme comme mouvement désormais plus politique qu'autre chose. Les féministes purs et durs sont aujourd'hui les "installés", la vieille école, celle qui dicte les sermons et les normes. Il y a donc, comme toujours, une lutte des anciens et des modernes pour les déloger et engendrer de nouvelles normes qui, encore timides, rétabliront un jour prochain l'équilibre dans le "ton" général de la société, avant d'elles-mêmes devenir trop extrêmes et catégoriques pour ensuite être chassées par une nouvelle génération.

Alors effectivement, là, l'époque est aux séries où les nanas sont toutes sublimes, modernes, hyper-intelligentes, réussissent superbement, cassent la gueule de tous les mecs, ou en épousent qui sont de parfaits inutiles et/ou des parfaits/semi-parfaits aussi mais qui disent amen à tout ce qu'elles font (et elles ont des super bagnoles, un agenda professionnel rempli tout en étant des mères idéales sans que leur idiot de mari soit capable d'aider). Dans le déabt, il faut dire que les mecs sont nazes et les filles géniales sinon, c'est du sale machisme de merde. Et côté loi, il faut partir du principe qu'il ya toujours un complot macho éternel et dans tous les domaines et que les femmes sont encore brimées pire que des esclaves, comme s'il ne s'était rien passé depuis 1 siècle, et surtout dans les 40 dernières années.

Mais une partie significative des féministes en ont aussi ras le cul des minorités installées d'ultras orthodoxes de la chose et du ton général: grosso modo, beaucoup ont l'honnêteté de faire un bilan des organisations, des doctrines, des comportements, et plus encore des analyses de la réalité loin de la teneur des discours militants. J'ai donné un exemple plus haut d'une célèbre chercheuse et de son action pour s'en prendre aux dégâts faits par les féministes sur le système éducatif américain, aujourd'hui nuisible pour une part croissante des jeunes garçons totalement négligés, voire même handicapés par la concentration des moyens sur les filles. Il y a de même tout un débat sur les truquages statistiques des associations féministes sur les histoires de disparités de revenus (ça veut pas dire que la question n'est pas réelle dans nombre de situation) et d'autres trucs. jusqu'à il y a peu, soulever ces questions était tabou et signe de mort politique et/ou médiatique. Aujourd'hui, et pas qu'aux USA, c'est possible de les soulever sans pour autant se ranger dans la case archéo-conservateur/ultra-religieux.

Les traiter comme des soldats normaux, leur faire avoir un entrainement similaire - bien qu'adapté -à trop les favoriser, elles seront toujours minoritaires, et ça ne pourra qu'être mauvais dans l'armée . Ca sera pris d'un côté comme une injustice, d'un autre comme un droit inné ..

D'où mon insistance sur:

- traiter cette question avec d'autres pour le recrutement et la mise à niveau: il faut que l'AdT s'adapte au vivier de recrutement tel qu'il est et pas comme si elle avait 6 candidats mecs top niveau par poste. Plusieurs cursus d'intégration ayant une durée et des méthodes différentes, mais un objectif ultime de niveau standard et absolument identique pour tous.Cela pour maximiser le nombre de recrues potentielles, ne pas dégoûter les effectifs qui n'auraient besoin que de pas grand-chose de plus pour rester motivés et être au niveau, encourager ceux qui ont la motivation et pas le niveau (mais qui peuvent l'obtenir).... Bref, améliorer la qualité. Mais ça concourt aussi d'une GRH repensée.

- pour le cas féminin, avoir une ou deux sous-unités visibles où un esprit de corps propre pourra se développer, sans pour autant qu'il s'agisse d'un régiment à part, à l'écart. Mais faut pas se leurrer, l'esprit de groupe de base et les aspects quotidiens et pratiques de la vie en unité -et encore plus au combat) ne sont pas compressibles au niveau de base. Hommes et femmes sont différents, et il est illusoire de décréter, en unités de combat, que le sexe n'existe pas et qu'il n'y a que l'uniforme. A mon avis, l'échelon compagnie est idéal pour ça: il éliminera 90% des cas et occasions de sales situations auxquelles les femmes peuvent être confrontées, permettra des déploiements en tant que tel, les laissera en groupe constitué apte à ne pas se sentir menacées en interne, permettra peut-être de développer une approche de la vie et du groupe, ou une adaptation, un peu différente.... Donc d'offrir pas seulement un moyen d'accès, mais aussi une destination. Et il s'agit d'une unité de combat, donc la plupart seront des mdr avec sans doute pas plus de 2 contrats en vue, le reste pouvant faire carrière à un niveau plus "mature" en termes d'interactions et de mixité ultérieurs.

Et une sous-unité, ça vaut le coup d'ssayer si ça peut accroître nettement le vivier de recrutement en quantité (avec donc une part de grande qualité): parce que l'AdT telle qu'elle est dissuade toutes les nanas avec la vocation (dont une part avec le potentiel vien réel), mais aussi bon nombre de mecs à qui il faudrait pas grand-chose de plus pour venir et rester. Bref, ça comprime le vivier potentiel, et pire encore, ça force à recruter une bon volant de bras cassés.

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Je me suis rappele d'un exemple d'ayatollah en jupon dans l'US navy:

http://www.corlobe.tk/article18426.html

Et accessoirement d'autres petits problemes relatifs a la mixite:

http://www.corlobe.tk/article261.html

En fait en observant les petits soucis de l'US navy qui fut un precurseur dans le domaine, on peut apprendre beaucoup, et meme s'il y a des diffrences de culture, anticiper les situations ou ca pourrait coincer dans les unites mixtes.

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Disons que là encore, des unités mixtes contraindraient effectivement à développer des habitudes, des méthodes et des façons d'anticiper qui marcheraient sans doute dans l'essentiel des situations "délicates" ou "à risques", quoiqu'il ne faut pas sous-estimer que, pour le bien de l'unité, ou en tout cas le maintien de sa cohésion, des comportements de sous-offs et d'officiers clairement défavorables à la minorité nouvelle pourraient aussi se développer (comme c'est déjà le cas aujourd'hui), moins par sexisme/machisme/traditionalisme que par nécessité et alignement sur la loi du plus grand nombre.

Mais il faut remarquer que gérer des unités de combat, surtout pour les bas officiers et sous-officiers, c'est déjà pas une sinécure au quotidien, et gérer des jeunes gars en pleine forme et cherchant naturellement la bagarre et les excès, c'est réellement un job de plein temps auquel il faut pas ajouter un élément aussi peu neutre qu'une présence féminine et les complications qui vont avec dans la coexistence des sexes.

Des compagnies entièrement féminines enlèveraient au moins le gros de ces complications inutiles pour ce qui est des sous-offs, lieutenants et capitaines (dont la moitié vient du rang et donc souvent de cette mentalité de groupe) qui ont déjà bien assez de merde à gérer au quotidien.

En fait, ce que je propose n'est ni plus ni moins qu'un échelon en-deçà duquel il n'y a pas de mixité, mais au-dessus duquel, essentiellement en opération, manoeuvre.... Donc en unités et groupes constitués, il y a évidemment mixité. Groupe, section et compagnie ne seraient pas mixtes, mais bataillon/régiment et SGTIA/GTIA le seraient. En formation opérationnelle, la mixité serait une réalité, et il est juste question de lui trouver un échelon plus facilement gérable.

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Oui, c'est vrai, c'est très sectaire, sexiste, sans doute raciste (tout est raciste aujourd'hui) et contre l'honnêteté naturelle des Etats (surtout autoritaires), la présomption d'innocence, le bénéfice du doute....   :-X Honte! Shame!

Mais qui n'a pas du mal, à les voir défiler, à imaginer leurs jolies petites formes comme vraiment trop frêles pour même porter une arme.... Et encore plus un barda?

Mais que pensez-vous de ma proposition de gestion de la mixité seulement au-dessus de l'échelon compagnie, afin d'intégrer non des femmes isolées mais des GC/sections/compagnies constituées dans des SGTIA et GTIA?

J'essaie d'imaginer la chaîne de conséquences, coûts et avantages obtenus, et le but est d'essayer de voir si une telle démarche vaudrait le coup au final.

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