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Nanas au combat


Tancrède
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13 minutes ago, gargouille said:

Sur le plan de la résistance je parie sur la femme, après sur le physique là effectivement l'homme est devant.

Le ration me semble aussi bizarre.

Pourquoi en résistance? C'est un mythe que la femme est plus endurante. Surtout quand on parle d'une épreuve physique où il s'agit en plus d'accomplir des tâches lourdes. 

Modifié par Tancrède
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il y a 14 minutes, Tancrède a dit :

Pourquoi en résistance? C'est un mythe que la femme est plus endurante. Surtout quand on parle d'une épreuve physique où il s'agit en plus d'accomplir des tâches lourdes. 

C'est bien ce que je dits, disons avec plus de volonté et de résistance à la douleur.

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il y a une heure, Tancrède a dit :

Comment ils sont arrivés à cette équivalence de 7h pour 11 femmes? C'est pas un peu de la discrimination anti-hommes :rolleyes:? Je croyais que les femmes pouvaient faire tout ce que les hommes faisaient (et en talons aiguilles), et avaient en plus des super-pouvoirs spécifiques (c'est ce que j'entends dans les discours féministes)..... Je suis confus, là, tout d'un coup. 

Sérieusement, pourquoi ce déséquilibre, et comment on établit le ratio? 

Ben, sais pas exactement,  je suppose que les poids à bouger doit rentrer en ligne de compte; les voiles d'avant ça pèse un âne mort sur ce genre d'engins, le gennaker doit faire dans les 400 m2  et pour tourner les manivelles faut des bras.

Les filles dans la dernière édition (1 seul équipage avec San Davies comme Captain) n'ont pas été mauvaises, elles on même gagné une des manches (sur 9) et 2 régates "in port" , mais elles ont fini dernières au classement général. Comparativement Dong (Captain Caudrelier) équipage franco chinois (avec les chinois novices, l'idée s'était de les former) a fini 3e

 

Modifié par Fusilier
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27 minutes ago, gargouille said:

C'est bien ce que je dits, disons avec plus de volonté et de résistance à la douleur.

Là encore: mythe. Surtout cette idée de "résistance à la douleur": c'est fondé sur du vent, et essentiellement des adages débiles genre "si les hommes devaient endurer l'accouchement...." (et autres "concessions symboliques" du même registre que la gallanterie), tellement rentrés dans les moeurs qu'on n'y réfléchit même pas. De ce qui a commencé à être étudié sur la douleur (ou plutôt les différents types de douleurs, "la" douleur en général n'existant pas comme ensemble), c'est plutôt l'inverse qui ressort. 

19 minutes ago, Fusilier said:

Ben, sais pas exactement,  je suppose que les poids à bouger doit rentrer en ligne de compte; les voiles d'avant ça pèse un âne mort sur ce genre d'engins, le gennaker doit faire dans les 400 m2  et pour tourner les manivelles faut des bras.

Les filles dans la dernière édition (1 seul équipage avec San Davies comme Captain) n'ont pas été mauvaises, elles on même gagné une des manches (sur 9) et 2 régates "in port" , mais elles ont fini dernières au classement général. Comparativement Dong (Captain Caudrelier) équipage franco chinois (avec les chinois novices, l'idée s'était de les former) a fini 3e

Oui, il me semblait avoir vu ça: si elles ont bien performé, pourquoi leur accorder un tel avantage? C'est du sexisme et très condescendant à leur égard :sleep:

Est-ce que ça veut dire, dans le cas de l'armée, qu'il faudrait faire des groupes de combat féminin à 12-13 personnels, pour équivaloir à des GC masculins à 8? Ca ferait cher les troupes féminisées (plus d'équipements, de paie, de soutien, de véhicules....), et ça alimenterait les clichés les voyant comme plus dépensières et "lourdes en entretien/maintenance". 

Modifié par Tancrède
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il y a 24 minutes, Fusilier a dit :

Les filles dans la dernière édition (1 seul équipage avec San Davies comme Captain) n'ont pas été mauvaises, elles on même gagné une des manches (sur 9) et 2 régates "in port" , mais elles ont fini dernières au classement général.

Si je me souviens bien, les in-port ne rapportaient rien sur la dernière édition, ce qui fait que ceux qui jouaient réellement le général avaient un peu laissé de côté le format. En revanche, il est probable que c'est justement sur ces formats cours que l'équipage surnuméraire apportaient un bénéfice encore plus grand.

 

il y a 24 minutes, Fusilier a dit :

Comparativement Dong (Captain Caudrelier) équipage franco chinois (avec les chinois novices, l'idée s'était de les former) a fini 3e

Il a apparemment rempilé pour barrer un nouvel équipage chinois.

 

il y a 8 minutes, Tancrède a dit :

Oui, il me semblait avoir vu ça: si elles ont bien performé, pourquoi leur accorder un tel avantage? C'est du sexisme et très condescendant à leur égard :sleep:

Elles étaient alors 11 sur le bateau là où les équipages masculins comptaient 7 membres. A noter que ces équipages comptaient tous un media crew member interdit de participer aux manoeuvres.

Modifié par Skw
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il y a 2 minutes, Tancrède a dit :

Oui, il me semblait avoir vu ça: si elles ont bien performé, pourquoi leur accorder un tel avantage? C'est du sexisme et très condescendant à leur égard :sleep:

Avec un équipage à 7, skipper hors quart,  tu as deux bordées de 3, 1 barreur + 2 pour bouger les voles , tourner les manivelles , Avec un équipage à 11,  skipper hors quart, tu as 1 barreur + 4 pour bouger les voles et tourner les manivelles . 

NB les voiles d'avant ça peut faire 70 /80 kg, affaler, mettre à poste, border, déjà ça fait du muscle à quai; en mer avec le vent et les vagues.. 

il y a 7 minutes, Skw a dit :

Si je me souviens bien, les in-port ne rapportaient rien sur la dernière édition, ce qui fait que ceux qui jouaient réellement le général avaient un peu laissé de côté le format. En revanche, il est probable que c'est justement sur ces formats cours que l'équipage surnuméraire apportaient un bénéfice encore plus grand.

 

Ca ne rapportait rien, sauf en cas d'égalité. Probablement, avec 11 tu peux aller, théoriquement, plus vite aux changements de bord ou de voiles 

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1 minute ago, Fusilier said:

Avec un équipage à 7, skipper hors quart,  tu as deux bordées de 3, 1 barreur + 2 pour bouger les voles , tourner les manivelles , Avec un équipage à 11,  skipper hors quart, tu as 1 barreur + 4 pour bouger les voles et tourner les manivelles . 

NB les voiles d'avant ça peut faire 70 /80 kg, affaler, mettre à poste, border, déjà ça fait du muscle à quai; en mer avec le vent et les vagues.. 

Je connais: je suis juste choqué du principe:rougitc:.... Pourquoi pas accorder la même chose aux Chinois? C'est bien connu: ils sont tout petits et chétifs, et ont en plus une main en permanence encombrée par le port obligatoire du Petit Livre Rouge :rolleyes:. Où est le principe d'égalité, enfin?! 

Oui, je suis taquin.... 

 

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3 hours ago, Tancrède said:

Pourquoi en résistance? C'est un mythe que la femme est plus endurante. Surtout quand on parle d'une épreuve physique où il s'agit en plus d'accomplir des tâches lourdes. 

En Athlétisme ... plus l'épeuvre et d'endurance plus la différence  de performance homme-femme se ressert.

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Peut être. D'un point de vue biomécanique/biochimique, les muscles des femmes sont plus endurants (relativement). Je pourrai te trouver la ref si tu veux. Mais j'ai appris ca dadns la bible du préparateur sportif.

 

Récemment j'ai vu une femme 3ème au scratch d'un des plus durs ultra trail de france (la belle traversée). Bon ok je l'a vu sur youtube.

Modifié par prof.566
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il y a 18 minutes, prof.566 a dit :

Peut être. D'un point de vue biomécanique/biochimique, les muscles des femmes sont plus endurants (relativement). Je pourrai te trouver la ref si tu veux. Mais j'ai appris ca dadns la bible du préparateur sportif.

C'est ce que l'on croyait il y a quelques années, moi y compris. Tout ce référentiel est remis en cause par des études plus récentes. Apparemment, le développement des disciplines longue distance, genre ultra raid, triathlon et ce genre de trucs, on fait évoluer les connaissances. Pareil, semble-t-il, sur des disciplines comme le marathon. 

C'est la VO2max qui fait la différence. 

Modifié par Fusilier
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27 minutes ago, Fusilier said:

C'est la VO2max qui fait la différence. 

En athlé on préfère la mesure de VMA ... c'est bien plus représentation qu'une VO2max assez artificielle.

Les femmes arrivent a resserré les écart de performance jusqu'aux distances d'environ 100km.

C'est sur les épreuve supérieure a 24h que les hommes augmentent l'écart.

Pour le VO2max c'est physio les taux d'hématorcite féminin sont nettement plus faible que chez les hommes ... apres une petite cure d'EPO et c'est réglé :bloblaugh:

Pour les épreuse de trail ... les femmes se blessent - leur muscle sont moins sujet au perte de performance lié a la fatigue musculaire lors d'une épreuve -  moins d'autant plus que le parcours est cassant. L'autre gros souci est digestif ... et là les femmes on infiniment moins de probleme que les hommes. Ce qui leur permet de resserré l'écart jusqu'autour de 100km

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il y a 25 minutes, Fusilier a dit :

C'est ce que l'on croyait il y a quelques années, moi y compris. Tout ce référentiel est remis en cause par des études plus récentes. Apparemment, le développement des disciplines longue distance, genre ultra raid, triathlon et ce genre de trucs, on fait évoluer les connaissances. Pareil, semble-t-il, sur des disciplines comme le marathon. 

En ski de fond longue distance, et il me semble que c'est d'ailleurs d'autant plus marqué en style classique (ou alternatif) qu'en style libre (généralement skating), on trouve des différences de performances hommes/femmes plus marquées qu'en course à pied longue distance. Les chercheurs en médecine du sport expliquent généralement cela par la puissance et l'endurance que peut avoir l'homme sur la partie haute du corps. Il est donc sans doute difficile de donner une réponse en se concentrant sur un seul sport. Certains se sont également mis à chercher quelle pouvait être l'influence sur la performance côté hommes et femmes d'une baisse de température de l'eau sur les longues distances eau libre en natation. Le concept d'endurance peut s'appréhender de manières très diverses. M'enfin... je me suis toujours questionné quant à la pertinence de ces études sachant que les dopages ont des apports variables chez hommes et femmes.

Modifié par Skw
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il y a 2 minutes, Skw a dit :

En ski de fond longue distance, et il me semble que c'est d'ailleurs d'autant plus marqué en style classique (ou alternatif) qu'en style libre (généralement skating), on trouve des différences de performances hommes/femmes plus marquées qu'en course à pied longue distance. Les chercheurs en médecine du sport expliquent généralement cela par la puissance et l'endurance que peut avoir l'homme sur la partie haute du corps. Il est donc sans doute difficile de donner une réponse en se concentrant sur un seul sport. Certains se sont également mis à chercher quelle pouvait être l'influence sur la performance côté hommes et femmes d'une baisse de température de l'eau sur les longues distances eau libre en natation. Le concept d'endurance peut s'appréhender de manières très diverses.

C'est plus que probable J'ai connu des filles qui grimpaient en montagne comme des chamois, si tu leurs mettais un sac à dos avec le même poids que le tien, tout de suite s'allait moins vite :biggrin:

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1 minute ago, Fusilier said:

C'est plus que probable J'ai connu des filles qui grimpaient en montagne comme des chamois, si tu leurs mettais un sac à dos avec le même poids que le tien, tout de suite s'allait moins vite :biggrin:

Donc la conclusion importante de ce que tu dis.... C'est que les filles sont plus faciles à attraper que les chamois:huh:? Intéressant. C'est sans doute pour ça que le chasseur alpin préfère se reproduire avec des filles, si je comprends bien. 

Et oui, fin de cycle de sport.... La fatigue parle. 

 

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47 minutes ago, prof.566 said:

Peut être. D'un point de vue biomécanique/biochimique, les muscles des femmes sont plus endurants (relativement). Je pourrai te trouver la ref si tu veux. Mais j'ai appris ca dadns la bible du préparateur sportif.

Certains muscles du haut des cuisses ont chez les femmes une endurance moyenne marginalement supérieure (proportionnellement) face à un certain type d'effort (parce que l'on ne mesure même pas "l'endurance" en général, mais différents types et niveaux).... Ce qui ne veut même pas dire une endurance supérieure (même marginalement) des jambes, ou même des cuisses, ni une performance supérieure: on est là dans la mesure ultra-fine des processus biochimiques à cet endroit, et au fonctionnement de ces muscles particuliers dans le cycle de l'oxygène dans le corps. Mais bizarrement, le truc a été gonflé au point de d'obtenir cette généralisation complètement stupide -et fausse- qui donnerait un avantage d'endurance aux femmes. 

Et dès lors qu'on parle d'un environnement et d'une activité beaucoup moins spécifiques, idéaux et monomaniaques qu'une course, on bouleverse les paramètres et on favorise encore plus l'homme: la guerre, environnement dégradé s'il en est (climat, poussière, , sollicitant un niveau de stress très élevé (qui pourrit toutes les performances, rend chaque mouvement plus demandeur, amoindrit la dextérité et l'exécution des gestes -plus dommageable sur le plan biomécanique-....), impliquant des efforts décousus (alternant stress intense et longue attente, sur fond d'effort permanent) et incluant de tout faire avec une charge plus ou moins forte sur soi, est par essence un "milieu" suboptimal, où ce qui compte le plus est la performance qu'on peut encore accomplir une fois tous les facteurs négatifs pris en compte. Qui plus est, c'est pas pour un "sujet jetable": la capacité à la remise en condition et la rapidité pour le faire comptent aussi beaucoup. 

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  • 4 weeks later...

Dans le Raid magazine n°365 , un article sur les combattantes de Tsahal .

On parle des bataillons composé majoritairement de femmes , dans l'optique mixte .

Mais il y a un tas de facteurs intéressant sur l'expérimentation de ces bataillons et qui permettent de remettre à leur place des évidences , sans pour autant ôter les capacités des femmes qui servent dans ces bataillons .

Mais une chose est sûre , il y a une gestion intéressante , il y a bien une différence notable dans la conception infanterie , avec une vision infanterie légère et une vision infanterie d'assaut .Dans la première les femmes peuvent y servir , dans la seconde non car il y a une capacité physique à prendre en compte , après 15 ans d'expérience on observe que le poids à trimbaler est différent ,une fille devant-être capable de porter le tiers de son poids et un homme 40 % du sien  et cela malgré les bonnes volontés des femmes ( dixit une femme soldat qui témoigne ) , je rajouterais que du point de vue équipement ,on a pas une protection pare-balle permanente ,que les gilets de combat de Tsahal sont quand même bien adapté question réglage , mais qu'à côté de cela , le poids à transporter qui va de la ration ,flotte , du change en fringue , trousse médicale , munitions etc ... Ben on y échappe pas ... 

Certes on cherche à allé vers plus de léger en ce qui concerne l'évolution des matos ,armement ,munitions etc ...  mais il devient compliqué d'atteindre un seuil ultime en mode léger pour des munitions , chargeurs, armes etc ... question conception et cela malgré la haute technologie ,de facto sa n'apportera pas un + sensible qui ferait la différence .

J'aborde ce sujet car bien souvent , on met en avant qu'il y a des différences morphologiques entre hommes et femme et que de facto , il y aurait fatalement un déséquilibre en faveur des femmes .

Oui certains matos comme du pare-balle doivent posé problème ( poitrine ,et hanche plus large ) , mais si j'observe Tsahal la conception est bien fichu question matos .

Pour la mixité sur le terrain , une femme soldat explique que dans l'optique poussière et chaleur , la relation ressemble à celle de frères et soeurs ,celle-ci expliquant qu'elle pense être plus forte mentalement que les garçons , mais qu'au final sa ce complète . Mais la on reste dans le cadre infanterie légère , celle-ci reconnait que pour les femmes , les bataillons d'infanterie d'assaut ben s'est trop physique .Bon la formation pour l'infanterie légère reste un système sélectif sévère , plus de la moitié des femmes quittent l'unité avant la fin de la formation suite à des accidents ou des douleurs dorsales .

Bon , il faut prendre en compte une chose , Tsahal n'est pas une armée à caractère expéditionnaire, ni de projection ,ce qui laisse quand même une approche différente avec des armées expéditionnaires .

Le concept israélien reste concret au vu de la situation du pays qui reste en mode défense des frontières .

On rentre en permission à la maison plus aisément ,on est en mode défensif pour permettre la protection de sa propre famille , donc des facteurs évident de motivation qui compte .

 

 

 

Bien évidemment le positionnement de ces bataillons sur le territoire d'Israël met en avant une gestion intéressante de Tsahal , ils sont dans des zones plus calme ( Egypte ,Jordanie ) même si bien évidemment il y a des accrochages , alors que les unités d'infanterie classique ( d'assaut)  composé d'hommes elles sont prête face au Liban et à la bande de Gaza .

La création de ces bataillons mixte majoritairement féminin voit aussi l'intérêt d'éviter l'emploi des réservistes masculins pour protéger ces secteurs .

Le bataillon Karacal en vidéo :

 

 

 

 

La une vision moins pas encadré sur cette section :

On observera le port d'un camo désertique US ancien modèle .

 

 

Modifié par Gibbs le Cajun
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2 hours ago, Gibbs le Cajun said:

Dans le Raid magazine n°365 , un article sur les combattantes de Tsahal .

On parle des bataillons composé majoritairement de femmes , dans l'optique mixte .

Mais il y a un tas de facteurs intéressant sur l'expérimentation de ces bataillons et qui permettent de remettre à leur place des évidences , sans pour autant ôter les capacités des femmes qui servent dans ces bataillons .

Mais une chose est sûre , il y a une gestion intéressante , il y a bien une différence notable dans la conception infanterie , avec une vision infanterie légère et une vision infanterie d'assaut .Dans la première les femmes peuvent y servir , dans la seconde non car il y a une capacité physique à prendre en compte , après 15 ans d'expérience on observe que le poids à trimbaler est différent ,une fille devant-être capable de porter le tiers de son poids et un homme 40 % du sien  et cela malgré les bonnes volontés des femmes ( dixit une femme soldat qui témoigne ) , je rajouterais que du point de vue équipement ,on a pas une protection pare-balle permanente ,que les gilets de combat de Tsahal sont quand même bien adapté question réglage , mais qu'à côté de cela , le poids à transporter qui va de la ration ,flotte , du change en fringue , trousse médicale , munitions etc ... Ben on y échappe pas ... 

Certes on cherche à allé vers plus de léger en ce qui concerne l'évolution des matos ,armement ,munitions etc ...  mais il devient compliqué d'atteindre un seuil ultime en mode léger pour des munitions , chargeurs, armes etc ... question conception et cela malgré la haute technologie ,de facto sa n'apportera pas un + sensible qui ferait la différence .

J'aborde ce sujet car bien souvent , on met en avant qu'il y a des différences morphologiques entre hommes et femme et que de facto , il y aurait fatalement un déséquilibre en faveur des femmes .

Oui certains matos comme du pare-balle doivent posé problème ( poitrine ,et hanche plus large ) , mais si j'observe Tsahal la conception est bien fichu question matos .

Pour la mixité sur le terrain , une femme soldat explique que dans l'optique poussière et chaleur , la relation ressemble à celle de frères et soeurs ,celle-ci expliquant qu'elle pense être plus forte mentalement que les garçons , mais qu'au final sa ce complète . Mais la on reste dans le cadre infanterie légère , celle-ci reconnait que pour les femmes , les bataillons d'infanterie d'assaut ben s'est trop physique .Bon la formation pour l'infanterie légère reste un système sélectif sévère , plus de la moitié des femmes quittent l'unité avant la fin de la formation suite à des accidents ou des douleurs dorsales .

Bon , il faut prendre en compte une chose , Tsahal n'est pas une armée à caractère expéditionnaire, ni de projection ,ce qui laisse quand même une approche différente avec des armées expéditionnaires .

Le concept israélien reste concret au vu de la situation du pays qui reste en mode défense des frontières .

On rentre en permission à la maison plus aisément ,on est en mode défensif pour permettre la protection de sa propre famille , donc des facteurs évident de motivation qui compte .

 

 

 

Bien évidemment le positionnement de ces bataillons sur le territoire d'Israël met en avant une gestion intéressante de Tsahal , ils sont dans des zones plus calme ( Egypte ,Jordanie ) même si bien évidemment il y a des accrochages , alors que les unités d'infanterie classique ( d'assaut)  composé d'hommes elles sont prête face au Liban et à la bande de Gaza .

La création de ces bataillons mixte majoritairement féminin voit aussi l'intérêt d'éviter l'emploi des réservistes masculins pour protéger ces secteurs .

C'est quand même LA différence majeure à prendre en compte avant toute analyse de Tsahal aujourd'hui: c'est une armée sédentaire, avec des unités et un cadre d'emploi extrêmement sectorisés géographiquement: en bref, on opère toujours dans sa proche banlieue, on ne nomadise pas longtemps, on est toujours proche de ses bases (qui plus est des bases permanentes, en dur, avec tout le confort) et jamais très loin de sa vie civile, avec en plus une énorme marge de supériorité sur tous les adversaires potentiels. Il y a toujours quelqu'un derrière pour prendre la relève rapidement en cas de pépin, même mineur, ou vous renforcer dans l'action, et toujours un maximum d'appuis, ce qui, joint à la faiblesse relative du camp d'en face, crée une situation beaucoup plus gérable où ce qui est exigé du soldat individuel dans 99% des cas est infiniment moindre que ce qu'on peut attendre de troupes expéditionnaires. Et ce encore plus avec une armée de conscription qui, même si le système fonctionne à petit régime (une part énorme d'exemptions et de gens sous les drapeaux qui ne foutent pas grand-chose, sont à "mi temps" de fait....), reste très nombreuse au regard des tâches à accomplir, et surtout, des adversaires prévisibles. L'effort demandé est assez faible pour la majorité des troupes, tout comme du coup le niveau d'exigence. 

J'observe la différenciation très spécifique entre "infanterie légère" et "infanterie d'assaut" que tu évoques.... Parce que dans nos armées expéditionnaires, et ce depuis longtemps, "infanterie légère", ça évoque plutôt des fantassins chargés comme des baudets parce qu'ils ont beaucoup moins de véhicules et sont appelés à opérer en avant, loin des lignes, voire derrière la "ligne de front" (si ça existe encore), et pendant de plus longues périodes, donc doivent se bousiller le dos et les genoux pour emporter tout ce que le train ne pourra pas leur amener régulièrement. 

Et on peut ajouter pour compléter le tableau que les unités comme le "bataillon Karakal", sont cantonnées dans des secteurs calmes sur les frontières les plus "sympas" pour Israël. Mais plus largement, vu les effectifs plutôt échantillonnaires de ce type d'unités (qui commence à accuser un certain âge: on est bien au-delà d'une durée "d'expérimentation"), j'en viens à me demander si c'est pas juste pour la pub, une concession politique pour calmer les lobbies faisant pression, et suffisante pour les réduire au silence via ce type de ségrégation à échelle réduite. Parce que si on envisage la chose sur le plan du coût par tête de pioche, ça fait des unités extrêmement chères (au moins le même prix qu'une unité normale) pour une efficacité d'ensemble moindre (avec seulement la "valeur publicité" comme variable d'ajustement, soit une valeur essentiellement politique/politicienne, pour l'image et le fait de calmer les féministes enragées).  

Modifié par Tancrède
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il y a 12 minutes, Tancrède a dit :

C'est quand même LA différence majeure à prendre en compte avant toute analyse de Tsahal aujourd'hui: c'est une armée sédentaire, avec des unités et un cadre d'emploi extrêmement sectorisés géographiquement: en bref, on opère toujours dans sa proche banlieue, on ne nomadise pas longtemps, on est toujours proche de ses bases (qui plus est des bases permanentes, en dur, avec tout le confort) et jamais très loin de sa vie civile, avec en plus une énorme marge de supériorité sur tous les adversaires potentiels. Il y a toujours quelqu'un derrière pour prendre la relève rapidement en cas de pépin, même mineur, ou vous renforcer dans l'action, et toujours un maximum d'appuis, ce qui, joint à la faiblesse relative du camp d'en face, crée une situation beaucoup plus gérable où ce qui est exigé du soldat individuel dans 99% des cas est infiniment moindre que ce qu'on peut attendre de troupes expéditionnaires. Et ce encore plus avec une armée de conscription qui, même si le système fonctionne à petit régime (une part énorme d'exemptions et de gens sous les drapeaux qui ne foutent pas grand-chose, sont à "mi temps" de fait....), reste très nombreuse au regard des tâches à accomplir, et surtout, des adversaires prévisibles. L'effort demandé est assez faible pour la majorité des troupes, tout comme du coup le niveau d'exigence. 

J'observe la différenciation très spécifique entre "infanterie légère" et "infanterie d'assaut" que tu évoques.... Parce que dans nos armées expéditionnaires, et ce depuis longtemps, "infanterie légère", ça évoque plutôt des fantassins chargés comme des baudets parce qu'ils ont beaucoup moins de véhicules et sont appelés à opérer en avant, loin des lignes, voire derrière la "ligne de front" (si ça existe encore), et pendant de plus longues périodes, donc doivent se bousiller le dos et les genoux pour emporter tout ce que le train ne pourra pas leur amener régulièrement. 

Oui tu fais un véritable constat , et s'est ce que j'ai toujours pensé en ce qui concerne Tsahal en terme d'armée sédentaire ,et donc ce qui en découle comme tu l'expliques très bien .

Pour les définitions employées  , infanterie légère et infanterie d'assaut oui sa change la donne .

Mais prenons l'exemple des parachutistes israéliens ,dans notre vision des choses logiquement ils feraient parti de l'infanterie légère ,alors que du point de vue israélien , ils font parti de l'infanterie d'assaut , la pointe pour aller au carton et cela sans distinctions de spécificité infanterie (,classique  mécanisé ,paras  etc ...) .

Donc oui , il y a une grande distinction dans la vision du terme infanterie légère entre nous autre et les israéliens .

Tout dépend de son emploi ,et l'infanterie légère en fait concerne des unités moi pointue au niveau physique et degré d'entraînement  , mais pouvant tenir un rôle dans un secteur calme , tout en faisant très bien le boulot demandé .

De facto je pense que bien souvent au sujet des femmes au combat ,  transposer un concept ne peut tenir la route que si il y a une convergence au niveau emploi d'une armée , et prendre le concept d'une armée sédentaire pour le transposer à une armée expéditionnaire ,s'est du casse gueule garantie sur toute la ligne ,idem en ce qui concerne les femmes soldats .

D'ailleurs , l'article et les femmes interrogées en question mettent en avant le fait qu'il y a une grosse différence dans la capacité physique pour servir dans l'infanterie d'assaut ( infanterie classique , mécanisé ,paras etc ... ) qui ne voit pas de femme y servir .

Vu qu'il y une moitié de femmes recrues qui ne tiennent pas le coup dans la phase formation pour intégrer l'infanterie légère ,de facto on peut observer le niveau demandé même si il reste bien évidemment d'un bon niveau , il est loin d'être celui des unités d'infanterie d'assaut ,et la dans l'optique d'emploi quand sa va cogner sur une zone dangereuse on compte surtout sur ces unités pour faire face à un adversaire ayant une capacité importante au combat .

Bien évidemment , ces femmes sont aussi au contact sur la zone qu'elles doivent protéger , car  il y a du passage au niveau des frontières égyptienne et jordanienne , avec accrochage avec des des groupes d'islamistes .

Donc elles assurent leur rôle pour une mission donnée .

Donc elles ne minimise pas leur rôle , mais mettent en évidence les différences de capacité physique pour servir dans l'infanterie d'assaut , en fait infanterie classique qui englobe toute les spécificités , mécan ,paras etc ... 

Donc s'est intéressant car même en ayant de l'effectif ( qui voit déjà la moitié des femmes ne pas réussir la formation de base et donc ne pas intégrer ce bataillon ) pour ces bataillons d'infanterie légère , la mission est différente , et dans ce rôle à tenir il y a quand même une mise en évidence sur l'emploi effectif et ce qui est demandé sur le terrain .

Donc un degré de capacité d'emploi des femmes bien différent de ce que l'on demanderait dans les normes infanterie en Israël  .

 

 

 

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Bref, les Israéliens établissent des hiérarchies d'unités spécifiques à leur modèle:

- les unités "spéciales" qu'ils mutliplient beaucoup plus que les autres armées de pays développés, qui traduisent pour la majorité plus une spécialisation par métier plus poussée d'un certain nombre d'unités, qu'une "élitisation" en masse. Et il faudrait observer plus à la loupe les nuances en termes de "niveaux" dans ce vaste ensemble des unités "spéciales" d'Israël, du coup, pour hiérarchiser un peu.

- les unités "d'assaut"/de pointe de l'armée d'active

- les unités de "contrôle de zone" de l'active, soit ce qu'on évoque plus ici; les bouche-trous, souvent plus en unités indépendantes, plus théoriquement rattachées à des brigades "territoriales" qui reflètent plus une organisation géographique et une chaîne administrative qu'une grande unité de manoeuvre. Bref, sans vouloir être méprisant (j'ai juste pas d'autre formule pour décrire la chose), ce sont les ilôtiers. 

- sans doute une hiérarchie comparable pour les unités de réserve

Dans une armée défensive, en position de forte supériorité (sur tous les plans), et qui recourt toujours à la conscription, c'est une évolution somme toute logique et historique: la main d'oeuvre est abondante, beaucoup trop au regard du besoin et des moyens dispo, surtout à une époque où l'évolution militaire -et la corruption du secteur- poussent vers une hyperinflation du coût du matos et une concentration vers l'investissement en matos. Donc on divise l'armée en un fer de lance mobile (qui prend de fait le chemin d'un degré ou d'un autre de professionnalisation) et des gardes-frontières sédentarisés pour lesquels le niveau d'exigence est bien moindre et la variété des savoirs-faires et capacité requis aussi. Depuis la division du travail dans l'armée romaine aux IIIème-IVème siècles, on n'a rien inventé, même s'il faut noter l'historique de dégradation des limitanei, initialement très professionnels, puis de moins en moins prioritaires dans les budgets et l'attention (et loins des centres de décision, aux chefs moins gradés et donc influents), de moins en moins exigeants sur le recrutement, qui finissent comme des "temps partiels", des miliciens ancrés localement, des paysans-soldats qui deviennent toujours plus paysans et toujours moins soldats passé un moment. 

Modifié par Tancrède
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  • 3 weeks later...

Le Marianne actuel aborde le thème du féminisme, et avec un article sur la frontière entre féminin et féminin. Personnellement j'ai du mal avec ce dogme voulant que les hommes et les femmes soient quasiment identiques. On essaie de plus en plus de brouiller les différences entre les deux, alors qu'en fait les différences ne sont pas nécessairement un mal. Beaucoup y voient une forme de hiérarchisation (ou la femme serait considérée comme inférieure) alors qu'en fait je ne vois pas ça comme ça.

Plus les mouvements féministes expliquent être aussi d'une certaines façon des hommes (vu que selon elles il n'y a pas de vraies différences), plus j'ai le sentiment qu'elles se sentent inférieures. Ce qui est idiot. "On ne ne naît pas femme, on le devient" disent certaines, comme si c'était une sorte de relégation d'être une femme.

Je ne sais pas si vous comprenez ce que je veux dire...

:huh:

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