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Nanas au combat


Tancrède
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Pour ceux que cela intéresse.  R. Birch, la première femme suivre la formation Royal Marines, est une sportive de haut niveau, elle fait partie de l'équipe GB d'aviron.  

La course d'obstacles est difficile.  Après les test généraux d'aptitude (les 20 femmes admises)  il faut passer les 4 jours  de la "potential Royal Marines course" ,   test de natation,  course,  marche,  franchissement  (Tarzan Assault Course) montée de corde, exercices divers , avec bien entendu les inévitables pompes, tractions,  abdos....  C'est à partir de là que l'on est admis aux 32 semaines. Il semble qu'en plus de Birch  deux autres femmes sont arrivées jusque là à ce jour  (je n'ai pas le détail, peut-être la candidate officier et une autre fusilier pour le cours suivant) 

Elle s'est donc casse la jambe ( fatigue) en 10 semaine. C'est une semaine charnière qui marque la fin de l'entrainement individuel (Individual Skills)  C'est une semaine assez dure avec le "Hunter's Moon (4 day exercise) Fieldcraft" il est question de survie, navigation etc.  La réussite à cette 10e semaine conditionne le passage  au module dit "Advanced Skills"  d'une durée de 5 semaines.  La réussite à l'avanced  autorise le passage en "Operations of War module"  d'une durée de 10 semaines; puis passage au module commando de 6 semaines, La sixième semaine  c'est le test commando, ils vérifient que tu correspond au standard. 

Notez que l'échec passage à un module ne signifie pas obligatoirement échec global, sauf blessure et/ou incapacité avérée. Les instructeurs peuvent te verser  dans le cours suivant pour recommencer le module.  

Nb pour mémoire  la semaine test commando s'effectue en totalité avec sac 14 kg et arme. 

14,5 km  (9 mile) en maximum 90 minutes 

le parcours endurance 6 mile ,  dont 2 au travers de tunnels et obstacles divers la lande , puis 4 mile de course pour revenir au point de départ où il faut effectuer 10 tirs à 200 m  et réussir 6, le tout en 73 minutes. 

La tarzan assault course (parcours d'assaut chez nous) à accomplir en 13 minutes. 

la marche des 48 km (30 mile) avec équipement complet en 8 heures max 

Possible, sur le crédit de 7 jours de la semaine, de recommencer une épreuve si échec.  

 

 

Modifié par Fusilier
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En Angleterre les épreuves physiques ont été revu depuis 1998  pour obtenir la féminisation. Une série de quelques passages intéressants je vais juste faire quelques remarques une femme Française, Israélienne, Norvégienne, Américaine elles savent tourner un volant, appuyer sur la gâchette d'un fusil par contre pour les normes féministes et les packs égalité il y a une certaine convergence entre les états ainsi que dans presse. Quand Mr Obama a décidé de lever les interdictions  aux femmes dans les forces armées cela peut se traduire par des adaptations supplémentaires pour les femmes dans les forces armées. Il suffit de constater les tests physiques ils sont différents pour la même fonction, le même métier pour certains ils sont identiques je veut bien mais c'est de l'identique féministe :
https://en.wikipedia.org/wiki/United_States_Army_Physical_Fitness_Test
https://www.military.com/military-fitness/marine-corps-fitness-requirements/usmc-physical-fitness-test
http://www.cepsi-sport.com/index.php?id=concours_armee_terre
http://prepa-concours-gendarmerie.fr/sites/default/files/28_presentation_epg.pdf

Quant aux évaluations  sur la féminisation  les sous-marins les Barracuda ont été conçu pour être féminisé donc l'évaluation tout le monde connaît les résultats c'est comme le pour le reste les forces armées c'est bastion masculin donc cible prioritaire de féminisation donc répartition sexué et adaptation spécifique dans tous les domaines sous couvert d'égalité. Prenons l'exemple du Canada les premiers plans de féminisation ont été des échecs ont en fait des autres plus abouti et ont les sanctuarise après ont dit victoire, identique, progrès, ... .

http://www.assemblee-nationale.fr/15/rap-info/i1814.asp

"Pour l’instant, les femmes ne sont toujours pas admises dans la légion étrangère. En revanche, une expérience est menée sur leur présence au sein des sous-marins et dans la gendarmerie mobile. "
" La féminisation est un travail de longue haleine et il n’y a pas que dans les armées que des difficultés de ce type se posent : il n’y a guère de mixité aux postes à responsabilité de l’industrie de la défense, pas plus que dans les autres secteurs d’activité. Qu’avez-vous constaté de positif et de prometteur dans les armées en la matière ?"

Les Jegertroopen norvégiennes, une approche pragmatique
Le 29 novembre 2018, le colonel Pål Eirik Berglund, attaché de défense de Norvège en France a présenté l’histoire des forces spéciales féminines norvégiennes, leur recrutement et leur entraînement. En Norvège aussi, la féminisation des forces armées est progressive et rencontre des freins. Même si au niveau global les femmes sont réputées moins fortes que les hommes, le colonel constate que les femmes engagées dans les forces armées norvégiennes ont, elles, un niveau physique au moins équivalent à celui des hommes.

L’effort de féminisation des forces armées a résulté d’une prise de conscience de la difficulté à échanger avec les femmes afghanes en 2011. Pour pallier cette difficulté, des femmes issues d’autres unités ont été détachées, y compris au sein des forces spéciales. Auparavant, les femmes ne réussissaient généralement pas les épreuves d’entrée dans ces unités très exigeantes.

"Les forces armées norvégiennes ont alors créé l’unité des Jegertroopen avec une formation un peu différente. Le concours est différent et les femmes apprennent le métier militaire d’une façon également différente. Les officiers ont en effet remarqué que des modifications pédagogiques donnaient de meilleurs résultats : plus de temps est consacré à l’entraînement physique et moins à la théorie. Les jeunes filles ont en effet généralement un niveau académique supérieur et une capacité de travail intellectuel avérée, d’où l’accent mis sur le développement de leurs qualités physiques.
Certaines femmes militaires de cette unité rejoignent ensuite les forces spéciales norvégiennes mixtes. Mais leur nombre est tenu secret. D’autres rejoignent d’autres armes, par exemple, la cavalerie. Le colonel a relaté le cas d’une femme policier, devenue Jegertroopen, tireuse d’élite. « Elle a passé du temps avec des US Marines qu’elle a impressionnés. Elle était biathlète ; physiquement mieux entraînée et meilleure tireuse. » En Norvège, il est désormais de notoriété publique que des femmes « normales », joueuses de handball par exemple, rejoignent cette section et y réussissent."

Dans  le pdf du plan mixité du 7 mars 2019 :
L’objectif est d’atteindre des résultats ambitieux et assumés. Pour développer la féminisation à tous les échelons et notamment au plus haut niveau, il est nécessaire d’appuyer ces résultats sur des chiffres.
>> Combien ?
- 10 % de femmes chaque année parmi les lauréats du concours de l’École de guerre d’ici 2025 (voir mesure 5) ;
- 10 % de femmes parmi les officiers généraux
d’ici 2022 ;
- Doublement de la part des femmes parmi les officiers généraux d’ici 2025 (comme le précise l’article 3.1.3.1 du Rapport annexé à la Loi de programmation militaire).

https://www.senat.fr/rap/r14-373/r14-3731.pdf

La délégation soutient toute disposition de nature à assouplir le séquencement des parcours d’officiers et de sous-officiers, car des mesures de ce type peuvent faciliter le déroulement de carrière des femmes.

Je rappelle qu’à l’époque de la mise en oeuvre de la professionnalisation, à la fin des années 1990, l’objectif était une armée féminisée à hauteur de 20 %. Aujourd’hui, nous en sommes à 15,4 % de femmes, ce qui place la France au quatrième rang mondial pour la féminisation de son armée, à égalité avec l’Australie. C’est un classement dont nous n’avons pas à rougir, même si l’objectif initial de 20 % n’est pas atteint.

Assouplir et moderniser l’organisation du travail, notamment en état-major 
Aménager ponctuellement les activités ne répondant pas à un besoin opérationnel direct, avec l’accord et sous la responsabilité du commandement

Développer la mixité de l’encadrement au sein des écoles de formation initiale
Affecter dès 2019 dans chaque école de formation initiale et/ou école et/ou grande école militaire au moins une femme en qualité de commandant de formation, de brigade, etc. 

Nommer des femmes à des postes emblématiques (formation initiale et/ou grande école militaire, etc.) 
Prévoir des modules de formation à la mixité, la sociologie, la place des militaires dans la société et à la manière d’appréhender les personnes de culture, de sexe et de niveau social différents

http://www.senat.fr/rap/l17-476/l17-4761.pdf

d'autre part, sa politique en faveur de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, notamment en facilitant l'accès des femmes aux diplômes d'état-major et à l'École de guerre, avec l'objectif de doubler la part des femmes parmi les officiers généraux d'ici 2025.
L'amendement COM-96 assure la représentation alternative des parlementaires au CSRM par un homme et une femme.
Le ministère avait décidé il y a deux ans de s'engager dans une démarche de labellisation « diversité et égalité ».

https://www.elysee.fr/admin/upload/default/0001/05/e6baab1b19f2732bba6fb8564482665dadf53c3b.pdf

De plus, le Canada a également lancé l’initiative « Elsie » pour accroître la participation des femmes aux opérations de paix en 2017. Au niveau national, l’objectif du Canada est d’augmenter la proportion de femmes dans l’armée canadienne de 1 % par an, pour qu’elle passe de 15 % actuellement à 25 % d’ici 2026. 

 

Un petit lien avec le civil il y a peu les forces armées était stigmatisée avec la loi Sauvadet récemment cette loi est revenu car cette fois il y a trop de femmes nommées dans une collectivité  alors comme ce sont des femmes qui sont impactées le discours n'est pas le même que lorsque ce sont les hommes dans la presse et sur les plateaux télévisés (CNEWS hier vers 22H30) l'amende est trop élevé pour une collectivité, la loi doit être adapté quand ces les femmes, la répartition sexuée ne pose pas de problème quand ces des femmes. Quand ces les hommes c'est plafond de verre, une répartition  60/40 rend l'entreprise ou les structures hiérarchiques plus performante et de meilleur résultat économique. C'est le problème de la vision de la société féministe et de ses packs égalité qui ont commencé il y a plus de 30 ans maintenant discriminé un homme c'est positif, discriminé une femme c'est négatif ne pas être féministe pourrait signifier que discriminé les deux sexes sont condamnables.
 

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il y a une heure, seb02 a dit :

les sous-marins les Barracuda ont été conçu pour être féminisé

Je rebondis sur ça. L'armée a communiqué sur cette nouveauté. C'est présenté, et reçu, de manière positive. Mais ne peut il pas y avoir des limites à cette féminisation des sous-marins ? Je pense particulièrement à la conception structurelle, qui implique d'avoir des quartiers séparés. Est-ce que ça ne pourrait pas prendre plus de place, ajouter des contraintes et donc réduire les performances du sous-marin ? 

Socialement je ne pense pas, a priori, que ça puisse poser souci... Les gens s'adaptent, puis il y a déjà des sous-marinières dans les SNLE...

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Il y a 1 heure, seb02 a dit :

En Angleterre les épreuves physiques ont été revu depuis 1998  pour obtenir la féminisation

Pas dans la brigade commando, à ma connaissance, ni pour l'all arms course, ni pour le parcours RM. Aux SAS, qui viennent d'être ouverts aux femmes,  je n'en sais rien, mais ça m'étonnerait qu'ils fassent des compromis.  

En tout cas, comme signalé ci-dessus,  l'All Commando Course (autres unités que les RM)  est ouverte depuis 2002 , en tout ce temps, bien qu'elles sont plusieurs à l'avoir tenté, seules deux ont réussi.  Pour le parcours RM,  dont on a la première femme en course, on verra.  

Pour les sous-marins ou les autres navires, c'est avant tout un pb d'espaces féminisés.  Mis à part à virer les aussières doit plus y avoir beaucoup de physique à bord d'un navire moderne.  

il y a 26 minutes, Surjoueur a dit :

Je pense particulièrement à la conception structurelle, qui implique d'avoir des quartiers séparés. Est-ce que ça ne pourrait pas prendre plus de place, ajouter des contraintes et donc réduire les performances du sous-marin ? 

Tu sais les bateaux de nos jours ne ressemblent plus à ceux d'avant, il n'y a plus d'hamacs ni des postes d'équipage à 50... Je ne crois pas que dans les soums actuels la bannette chaude soit encore de mise :biggrin: la féminisation des locaux  est une contrainte minime au regard de l'évolution du cadre de vie à bord des bateaux.  Surtout quand c'est des la conception. 

 

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Il y a 5 heures, seb02 a dit :

Pour l’instant, les femmes ne sont toujours pas admises dans la légion étrangère.

T'imagines le bordel à gérer avec la multiplicité  des cultures et origines.... Mais, on doit en trouver dans les unités de Légion issues de la régulière, service de santé etc... 

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Il y a 7 heures, Fusilier a dit :

T'imagines le bordel à gérer avec la multiplicité  des cultures et origines.... Mais, on doit en trouver dans les unités de Légion issues de la régulière, service de santé etc... 

En effet, des femmes sont amenées à servir dans la légion étrangère dans le soutien.

En ce qui concerne l'ouverture de certains métiers aux femmes, la réflexion qui est la plus souvent écartée est celle de l'attirance pour ces métiers. Il y aura toujours peu de candidates, barèmes changés ou pas car cela ne les attirent que peu. C'est avant tout sur ce aspect là qu'il faut changer les choses. Certaines réussiront, peu mais au moins on sera certain du niveau.

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Il y a 4 heures, RoyFocker a dit :

En ce qui concerne l'ouverture de certains métiers aux femmes, la réflexion qui est la plus souvent écartée est celle de l'attirance pour ces métiers. Il y aura toujours peu de candidates, barèmes changés ou pas car cela ne les attirent que peu. C'est avant tout sur ce aspect là qu'il faut changer les choses. Certaines réussiront, peu mais au moins on sera certain du niveau.

Oui, toute la question est de savoir s'il est bien utile de s'emmerder, faire tout ce boucan et risquer de déstabiliser un système,  pour "peu",  juste pour faire joli. 

 

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Il y a 17 heures, Fusilier a dit :

Oui, toute la question est de savoir s'il est bien utile de s'emmerder, faire tout ce boucan et risquer de déstabiliser un système,  pour "peu",  juste pour faire joli. 

 

Déjà dans l'armée de l'air FR, la plus féminisée, il y a encore peu de femmes à des postes de combat ( sans compter que ces spécialités sont en position de déficit de candidats).

Malgré les paroles de notre MinArm, cela ne changera pas, même si dans l'idée il y a aussi cette volonté de palier au problème de recrutement.

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51 minutes ago, RoyFocker said:

Déjà dans l'armée de l'air FR, la plus féminisée, il y a encore peu de femmes à des postes de combat ( sans compter que ces spécialités sont en position de déficit de candidats).

Malgré les paroles de notre MinArm, cela ne changera pas, même si dans l'idée il y a aussi cette volonté de palier au problème de recrutement.

L'un des multiples problèmes avec cette idée de "féminiser" en en faisant un objectif (tout comme pour la question de certaines minorités), et par là une politique à laquelle des moyens sont dédiés, une image est créée.... C'est qu'on peut surtout dégoûter bien plus de candidats des viviers "traditionnels" qu'on n'en attire des "nouveaux". Le message envoyé, de mille et une façons, par cette "féminisation programmée", qu'il s'agisse de la com, de budgets dédiés, de l'image générale qu'on essaie de créer dans les esprits, des comportements imposés par règlements ou moins formellement (notamment les notations, les répartitions de tâches, les promotions...), est un message qui fait sentir plus encore qu'il ne dit ouvertement que "les mecs c'est pas bien", qu'ils sont moins bienvenus dans l'institution, qu'ils seront plus ou moins sensiblement un deuxième choix.... Ca et la technocratisation/bureaucratisation du domaine militaire, plus un brin de culture PC qui fait multiplier les règles et codes (formels et informels) contraignant l'activité au point de la dénaturer en partie, il y a de quoi dissuader une bonne part du vivier existant (au recrutement ou au renouvellement) sans vraiment en créer un nouveau (au-delà des discussions sur la qualité suffisante ou non du dit vivier de rechange). Tout l'inconvénient d'assigner des quotas, de les graver dans le marbre d'une façon ou d'une autre, de "réserver des places", avec une bureaucratie qui essaiera de remplir ces objectifs à tout prix, surtout la triche et le mensonge, couverts par le baratin officiel et l'absence de responsabilisation sur les critères pertinents du produit final. 

L'un dans l'autre, je me dis que les unités d'élite et FS seront un peu le thermomètre de tout cela. Quand on voit les différentiels de performances physiques entre les deux sexes (j'ai quelques graphes sur de larges population, ce n'est même pas une discussion), et qu'on se dit que ces unités sont censées taper dans le top du vivier masculin, la conclusion est que le jour où on verra des femmes y entrer, ce sera un jour d'alerte grave (désolé si ça choque ou emmerde): ce sera surtout le signe d'un vrai grand problème d'insuffisance extrême de candidats masculins, quantitativement, et sans doute qualitativement. Déjà quand ça grignote l'infanterie, il y a des questions à se poser. Il ne sera alors plus question de voir s'il y a de la triche sur le niveau demandé: ce sera le point où la chose sera absolument indéniable, reflétant que la barre aura été abaissée, sans doute graduellement, depuis un bon moment. 

Modifié par Tancrède
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il y a 23 minutes, Tancrède a dit :

L'un dans l'autre, je me dis que les unités d'élite et FS seront un peu le thermomètre de tout cela

Oui, mais Roy a un peu raison, elles ne se bousculent pas au portillon de certaines spécialités.

Dans la Marine, rapport du centre d'études stratégiques de la marine,   elles occupent 50 % des postes administratifs et y compris embarqués, mais 0,6 dans la spécialité de fusilier.  Ce qui me tue c'est le commentaire :  "un défi demeure : parvenir à plus d'homogénéité " :rolleyes:  et pourquoi faire on a envie de demander...   Autant on comprend l’intérêt d'élargir le vivier dans spécialités rares où il y a une tension  (atomicien etc)  autant dans des spés comme les fus où le pb est moins le recrutement que de garder les mecs formés....

http://cesm.marine.defense.gouv.fr/images/BM/2018/BM214_Femmes_Marine.pdf

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Je continue à explorer les Royal Marines et l'arrivée des recrues femmes. . 

Situation fin 2018 

Il semble qu'il y avait des plaintes par ce que l''allocation d'espace (toilettes et logements)  aux filles réduisant l'espacé alloué aux garçons. Alors qu'à la date d'octobre 2018 , malgré 1350 candidatures (inquired about joining )  des 20 pré-sélectionnées,  aucune n'avait pu réussir les 4 jours (potential course)  Depuis il y a au moins une..

https://www.dailymail.co.uk/news/article-6298911/Royal-Marines-living-quarters-reduced-female-facilities.html

Il semble que les garçons avaient l'impression que l'on mettait la charrue avant les bœufs... :rolleyes: 

Le danger de l'affaire c'est de savoir jusqu'à quel point "l'administration" peut admettre qu'elle fait fausse route 

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  • 2 weeks later...

Effectivement, pour les spécialités combattantes "pures" on peut s'interroger sur la rentabilité du coût d'adaptation du système (infrastructures, message négatif pour les personnels masculins, recrutement couteux en effort, aseptisation de la culture de spécialité...) au vu des attendus (quelques personnels féminins érigés en symboles, souvent malgré eux, et qui souvent changent finalement assez rapidement de voie, sans présenter un meilleur niveau que le personnel féminin moyen...).

Pour ce qui est des FS, mais aussi des unités de mêlée notamment lorsqu'elles sont engagées dans des cadres contre insurrectionnels, le besoin en personnel féminin existe (en particulier pour ce qui est des fouilles et du renseignement, ce qui n'est pas forcément le cœur de métier de ces unités) et n'a pu être comblé que par un recrutement spécifique (quasi contraint parfois, mais aussi via des unités dédiées) et adapté (tests, parcours...), dont l'exemple le plus abouti est la Norvège évoquée plus haut (je crois que la Russie a également une unité équivalente). C'est la voie finalement suivie par Israël aussi depuis longtemps.

Globalement, la féminisation des unités les plus exposées est historiquement un échec qui n'a pu être compensé que par des mesures non efficientes (quotas, adaptation des critères). Les principaux facteurs motivant cette féminisation forcée sont l'idéologie mais aussi le besoin en recrutement...

Il est également à noter que les filières très féminisées se trouvent fragilisées, à l'image du service de santé (grossesses, parentalité, fragilité physique et donc vivier projetable reposant sur une minorité vite sur sollicitée).

Modifié par gustave
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Il y a 2 heures, gustave a dit :

Pour ce qui est des FS, mais aussi des unités de mêlée notamment lorsqu'elles sont engagées dans des cadres contre insurrectionnels, le besoin en personnel féminin existe (en particulier pour ce qui est des fouilles et du renseignement, ce qui n'est pas forcément le cœur de métier de ces unités) et n'a pu être comblé que par un recrutement spécifique

Ca, ça parait raisonnable. Je lisais un article sur les nouvelles FS belges et leur colonel en parlait un peu dans ces termes.

http://forcesoperations.com/un-nouveau-patron-pour-le-soregt-belge-rencontre-avec-le-colonel-tom-bilo/

 

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18 hours ago, Fusilier said:

Ca, ça parait raisonnable. Je lisais un article sur les nouvelles FS belges et leur colonel en parlait un peu dans ces termes.

http://forcesoperations.com/un-nouveau-patron-pour-le-soregt-belge-rencontre-avec-le-colonel-tom-bilo/

 

Cela peut fonctionner car le fondement de la culture des armées, c'est le succès de la mission avant tout. Si le succès de la mission implique d'intégrer un spécialiste moins fort physiquement mais qui dispose de compétences spécifiques, cela devient normal et les choses sont organisées en fonction (que le spécialiste soit féminin ou autre). Par contre, si tu impose un élément moins fort par "favoristisme ", il y a rejet car c'est contradictoire avec l'objectif profond de se donner les meilleures chances de réussir la mission.

 

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  • 7 months later...
Il y a 17 heures, gustave a dit :

Et en conclusion de l'étude plus d'efforts d'adaptation demandés évidemment, car ces mauvais résultats constatés sont causés par les réticences de la société et du corps militaire of course...

Et oui, si la réalité ne veut pas se plier aux besoins de ce qui ne peut être que la vérité, puisqu'officielle, alors il faut changer la réalité.

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15 minutes ago, Patrick said:

Et oui, si la réalité ne veut pas se plier aux besoins de ce qui ne peut être que la vérité, puisqu'officielle, alors il faut changer la réalité.

Et en l'espèce, ça veut souvent dire modifier formellement et/ou informellement les critères d'évaluation, les épreuves/standards d'acceptation, les conditions de promotion et de gestion des carrières, les contraintes non liées au combat qui sont imposées aux unités et soldats individuels (formations diverses, codes et réglements, manières dont ils sont appliqués....), avec souvent pour résultat une inflation encore plus grande des structures et services bureaucratiques gérant ces choses (il est toujours possible d'accroître la bureaucratie: c'est un animal sans plafond de taille), un impact plus ou moins grand sur les conditions d'exercice de la profession, y compris dans ses aspects les plus essentiels/"coeur de métier", et fréquemment une moindre attractivité pour le principal public ciblé par le recrutement et la fidélisation (départs accrus de soldats formés, après un contrat ou pas beaucoup plus). 

Ca me rappelle tous ces articles que j'ai pu lire par des "experts" très militants, pour l'armée et d'autres organisations (notamment les pompiers) qui ressemblaient à des exercices d'auto-persuasion que la réalité devait être autre pour que leurs préférences puissent fonctionner. Ainsi d'une consultante décrétant qu'un pompier n'avais pas besoin de pouvoir porter une victime, et pouvait se contenter de la traîner (dans son exemple, cela impliquait de traîner un blessé dans des escaliers), ou encore d'une "experte" décrétant que le combat d'infanterie n'allait plus réellement exister vu qu'il n'y aurait que des robots, et que le peu encore dévolu à des soldats de chair et d'os serait désormais plus facile parce qu'ils iraient en véhicule partout, devenant non plus l'infanterie des "300 derniers mètres", mais celle qui n'existe que dans 300 mètres... Eliminant le besoin de pouvoir porter un poids conséquent (surtout sur de longues distances et pendant des durées conséquentes), de pouvoir marcher longtemps, ou d'avoir à franchir des obstacles. L'inversion du paradigme a atteint son apogée dans la tête de ces gens; c'est la guerre qui doit s'adapter aux préférences et capacités des soldats, pas l'inverse. Cas avancé d'idéologie militante qui aliène la réflexion? Ou produit de générations narcissiques intoxiquées par leurs trophées de participation et nourries au "moi, moi, moi"? 

 

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il y a 3 minutes, Tancrède a dit :

Ca me rappelle tous ces articles que j'ai pu lire par des "experts" très militants, pour l'armée et d'autres organisations (notamment les pompiers) qui ressemblaient à des exercices d'auto-persuasion que la réalité devait être autre pour que leurs préférences puissent fonctionner. Ainsi d'une consultante décrétant qu'un pompier n'avais pas besoin de pouvoir porter une victime, et pouvait se contenter de la traîner (dans son exemple, cela impliquait de traîner un blessé dans des escaliers), ou encore d'une "experte" décrétant que le combat d'infanterie n'allait plus réellement exister vu qu'il n'y aurait que des robots, et que le peu encore dévolu à des soldats de chair et d'os serait désormais plus facile parce qu'ils iraient en véhicule partout, devenant non plus l'infanterie des "300 derniers mètres", mais celle qui n'existe que dans 300 mètres... Eliminant le besoin de pouvoir porter un poids conséquent (surtout sur de longues distances et pendant des durées conséquentes), de pouvoir marcher longtemps, ou d'avoir à franchir des obstacles. L'inversion du paradigme a atteint son apogée dans la tête de ces gens; c'est la guerre qui doit s'adapter aux préférences et capacités des soldats, pas l'inverse. Cas avancé d'idéologie militante qui aliène la réflexion? Ou produit de générations narcissiques intoxiquées par leurs trophées de participation et nourries au "moi, moi, moi"?

Merci pour ces exemples de première main.

Et pour la partie en gras: pourquoi pas tout ça à la fois?

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18 minutes ago, Patrick said:

Merci pour ces exemples de première main.

Et pour la partie en gras: pourquoi pas tout ça à la fois?

On cherche toujours à savoir ce qui pèse le plus décisivement, ce qui est le plus à l'origine d'un phénomène, ce qui est plus le facteur causal principal vs le facteur multiplicateur. "Les deux mon général" ne marche que jusqu'à un certain niveau 

c6a.jpg

Yep! C'est du haut niveau qui est demandé, non mais. 

Sans rire, je m'interroge toujours sur les motivations quand on voit une telle déconnexion par rapport au réel chez des gens censément intelligents. 

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il y a une heure, Tancrède a dit :

Sans rire, je m'interroge toujours sur les motivations quand on voit une telle déconnexion par rapport au réel chez des gens censément intelligents. 

L'idéologisme, la foi aveugle, le narcissime?

Je pense qu'à la source de tout cela il y a le confort. Physique, économique, social, intellectuel, et moral, qui a sans cesse repoussé la limite du désir de transgression propre à l'être humain chez les individus les plus avides d'expériences de vie, qui sont généralement ceux et celles qui soit réussissent le mieux soit se viandent le plus fort.

Adapté aux sociétés ça donne le fameux ""Les civilisations ne meurent pas assassinées, elle se suicident" d'Arnold Toynbee...

Bon c'est un lieu commun certes, et vu la longévité de certaines cultures il faudrait peut-être nuancer ce fatalisme mortifère, mais en ce qui concerne l'état actuel de la civilisation occidentale, ça me parait recevable, à pondérer cependant vu qu'on observe de plus en plus d'agitation populaire autour de grandes questions de société.

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Il y a 3 heures, Tancrède a dit :

Et en l'espèce, ça veut souvent dire modifier formellement et/ou informellement les critères d'évaluation, les épreuves/standards d'acceptation, les conditions de promotion et de gestion des carrières, les contraintes non liées au combat qui sont imposées aux unités et soldats individuels (formations diverses, codes et réglements, manières dont ils sont appliqués....), avec souvent pour résultat une inflation encore plus grande des structures et services bureaucratiques gérant ces choses (il est toujours possible d'accroître la bureaucratie: c'est un animal sans plafond de taille), un impact plus ou moins grand sur les conditions d'exercice de la profession, y compris dans ses aspects les plus essentiels/"coeur de métier", et fréquemment une moindre attractivité pour le principal public ciblé par le recrutement et la fidélisation (départs accrus de soldats formés, après un contrat ou pas beaucoup plus). 

Ca me rappelle tous ces articles que j'ai pu lire par des "experts" très militants, pour l'armée et d'autres organisations (notamment les pompiers) qui ressemblaient à des exercices d'auto-persuasion que la réalité devait être autre pour que leurs préférences puissent fonctionner. Ainsi d'une consultante décrétant qu'un pompier n'avais pas besoin de pouvoir porter une victime, et pouvait se contenter de la traîner (dans son exemple, cela impliquait de traîner un blessé dans des escaliers), ou encore d'une "experte" décrétant que le combat d'infanterie n'allait plus réellement exister vu qu'il n'y aurait que des robots, et que le peu encore dévolu à des soldats de chair et d'os serait désormais plus facile parce qu'ils iraient en véhicule partout, devenant non plus l'infanterie des "300 derniers mètres", mais celle qui n'existe que dans 300 mètres... Eliminant le besoin de pouvoir porter un poids conséquent (surtout sur de longues distances et pendant des durées conséquentes), de pouvoir marcher longtemps, ou d'avoir à franchir des obstacles. L'inversion du paradigme a atteint son apogée dans la tête de ces gens; c'est la guerre qui doit s'adapter aux préférences et capacités des soldats, pas l'inverse. Cas avancé d'idéologie militante qui aliène la réflexion? Ou produit de générations narcissiques intoxiquées par leurs trophées de participation et nourries au "moi, moi, moi"? 

 

Sauf que la technologie et l'homme façonne la guerre, mais surtout notre façon de nous battre. C'est comme si tu disais qu'un homme préhistorique est un meilleur soldat à cause de ses capacités physique qu'un marsouin.

Malgré leurs compétences et leurs physique, les djihadistes n'ont pas écrasé notre armée en Afrique.

Des femmes sniper russes sont un bon exemple que 11cm ne fait pas tout.

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Il y a 2 heures, kotai a dit :

Sauf que la technologie et l'homme façonne la guerre, mais surtout notre façon de nous battre. C'est comme si tu disais qu'un homme préhistorique est un meilleur soldat à cause de ses capacités physique qu'un marsouin.

Malgré leurs compétences et leurs physique, les djihadistes n'ont pas écrasé notre armée en Afrique.

Des femmes sniper russes sont un bon exemple que 11cm ne fait pas tout.

Je redoute la réponse, mais 11 centimètre de quoi ?

 

Il y a 5 heures, Tancrède a dit :

On cherche toujours à savoir ce qui pèse le plus décisivement, ce qui est le plus à l'origine d'un phénomène, ce qui est plus le facteur causal principal vs le facteur multiplicateur. "Les deux mon général" ne marche que jusqu'à un certain niveau 

c6a.jpg

Yep! C'est du haut niveau qui est demandé, non mais. 

Sans rire, je m'interroge toujours sur les motivations quand on voit une telle déconnexion par rapport au réel chez des gens censément intelligents. 

L'intelligence est un facteur aggravant : ça stimule le gout pour les délires abstraits.

 

Le 15/04/2020 à 21:22, gustave a dit :

Premier bilan des femmes dans les unités de combat US depuis leur ouverture complète il y a 5 ans

https://www.cnas.org/publications/commentary/women-in-combat-five-year-status-update

Lecture rapide en diagonale mais j'en retiens surtout un faible effectif finalement concerné et un taux d'attrition considérablement supérieur aux homologues masculins. Et en conclusion de l'étude plus d'efforts d'adaptation demandés évidemment, car ces mauvais résultats constatés sont causés par les réticences de la société et du corps militaire of course...

Et ce qui devait arriver arriva....

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Il y a 2 heures, kotai a dit :

Sauf que la technologie et l'homme façonne la guerre, mais surtout notre façon de nous battre. C'est comme si tu disais qu'un homme préhistorique est un meilleur soldat à cause de ses capacités physique qu'un marsouin.

Malgré leurs compétences et leurs physique, les djihadistes n'ont pas écrasé notre armée en Afrique.

Des femmes sniper russes sont un bon exemple que 11cm ne fait pas tout.

Kotai, tu vas t’attirer des emmerdes avec ce 11cm ! Toi qui incarne les gros canons sur ce forum...

Les filles : vous parlez des quartiers féminins qui indubitablement, compliquent un peu les aménagements. Sont-ils vraiment nécessaires ? Y a t il des exemples de locaux vie mixtes ?

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il y a 10 minutes, Hirondelle a dit :

Kotai, tu vas t’attirer des emmerdes avec ce 11cm ! Toi qui incarne les gros canons sur ce forum...

Les filles : vous parlez des quartiers féminins qui indubitablement, compliquent un peu les aménagements. Sont-ils vraiment nécessaires ? Y a t il des exemples de locaux vie mixtes ?

à part dans la scène des douches dans Starship Troopers - le film - non.

Dans la réalité et à ma connaissance, personne n'a fait ça. Quartiers séparés, toujours.

C'est d'ailleurs l'un des problèmes : c'est beaucoup de dépenses si le nombre de recrues féminines n'est pas assez important pour rentabiliser les installations.

 

Modifié par Shorr kan
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il y a 1 minute, Shorr kan a dit :

à part dans la scène des douches dans Starship Troopers - le film - non.

Dans la réalité et à ma connaissance, personne n'a fait ça. Quartiers séparés, toujours.

C'est d'ailleurs l'un des problèmes : c'est beaucoup de dépenses si le nombre de recrues féminines n'est pas assez important pour rentabiliser les installations.

 

Mais ça craindrait vraiment ?

J’entends bien que dans les quartiers à terre, si on peut éviter cette promiscuité, on l'évite. C’est  facile, d’autant qu’hommes et femmes auraient plus de temps pour cueillir le muguet.

Mais pour nomadiser aux pieds du vab ou dans des postes d’équipage, ça me paraît moins évident. Après tout, passer 3 mois avec la tête à quelques centimètres des pieds d’un parfait inconnu du même sexe demande déjà un temps d’adaptation et quelques compétences sociales.

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