Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Armée de terre israélienne


cvs
 Share

Messages recommandés

Et hop. je crée un topic général pour qu'on puisse parler de l'armée de terre israélienne en général (évidemment  :lol:). Je sais qu'il y avait un vieux topic similaire. Mais je préfère repartir à zéro.

Un petit article du figaro sur les commandos israéliens ou plutôt une des unités.

Commandos israéliens :

la guerre de l’ombre

Jean-Louis Tremblais

01/12/2008 | Mise à jour : 15:20 | Ajouter à ma sélection .

Vivant dans la crainte des attentats, Israël perfectionne sans cesse ses méthodes antiterroristes. De jour comme de nuit, des unités spéciales mènent des actions ciblées dans les territoires palestiniens.

Minuit, un jeudi d'octobre, en Israël. A Tel-Aviv, où le thermomètre affiche encore 20 °C, les terrasses sont bondées. Des queues se forment devant les boîtes. Ce n'est que le début d'une soirée qui se terminera aux aurores pour la jeunesse locale. A quelques dizaines de kilomètres, sur une base militaire proche d'Hébron, d'autres Israéliens de la même génération se préparent eux aussi à une nuit blanche. Mais leur programme est moins festif. Ils appartiennent au bataillon Duchifat (nom hébreu de la huppe fasciée, oiseau national de l'Etat d'Israël depuis mai 2008) et s'apprêtent à partir en opération dans les territoires palestiniens. Nul stress chez ces appelés du contingent, dont les plus âgés ont à peine 20 ans (1). Sur le terrain de handball qui fait office de place d'armes, les uns tapent dans un ballon, les autres sirotent un café. Les uniformes sont dépareillés et la discipline semble inexistante. L'anti-Légion, en quelque sorte. Ne jamais se fier aux apparences : cette unité d'infanterie, déployée en Cisjordanie - appelée la Judée-Samarie en Israël, ou Central Command par Tsahal (2) -, est l'un des fers de lance du combat antiterroriste.

Ce soir, la mission consiste à arrêter dans son village d'Idna un Palestinien recherché par le Shabak (ex-Shin Bet, service de renseignement intérieur). Quelques jours plus tôt, avec trois autres hommes, il a tenté de franchir la « barrière de sécurité » - ouvrage défensif dont la construction a été lancée en 2003 - séparant les deux entités ennemies. « Ils marchaient à reculons, raconte un soldat, afin que les traces de pas n'alertent pas nos gardes-frontières (souvent des Bédouins qui servent dans l'armée israélienne, appréciés pour leurs qualités de pisteurs et leur connaissance du désert, NDLR). C'est une technique assez courante chez ceux qui veulent s'infiltrer en Israël. Surpris par une patrouille, ils ont réussi à fuir. Nos services les ont identifiés et localisés. » Avec une précision étonnante : réunis dans la salle d'opération pour un ultime briefing, les officiers et sous-officiers visualisent l'itinéraire ainsi que l'objectif sur ordinateur, sous forme topographique et photographique (images satellite). A quelques mètres près...

Visages camouflés et systèmes de vision nocturne

Cette préparation méthodique et détaillée est la condition du succès : comptant sur l'effet de surprise, les Israéliens devront investir le village discrètement et en repartir rapidement, une fois le Palestinien appréhendé. A 1 heure du matin, la section se rassemble. Visages camouflés, armement et paquetage vérifiés. Les fusils sont équipés de systèmes de vision nocturne. Une échelle rétractable est prévue, au cas où il faudrait grimper sur les toits. Une dizaine de véhicules quittent la base. A l'avant de sa Jeep blindée, le lieutenant Swissa reçoit et transmet des données sur son ordinateur à écran tactile. La radio crachote des ordres en hébreu, tandis que le chauffeur diffuse un tube à la mode en Israël, qui se révèle être du rap... arabe ! A deux kilomètres du village, le convoi s'arrête, tous feux éteints. Débarquement et regroupement dans une oliveraie, sans un mot. Composée d'une vingtaine d'hommes, la colonne s'enfonce dans l'obscurité, au milieu des oliviers, franchit des murets, emprunte des digues, traverse des champs aux sillons assez traîtres, d'autant qu'on ne voit rien malgré la lune. On s'accroupit, on se relève, au gré d'une progression chaotique. Au bout d'une heure, les premières maisons d'Idna sont en vue.

Bien que silencieux, les fantassins, par leur odeur ou leurs silhouettes, sont repérés par des chiens qui grognent, jappent, puis hurlent. A tel point qu'un coq se réveille prématurément pour se joindre au concert. Pire qu'une sirène d'alarme. Je m'attends à voir les fenêtres s'éclairer et le village s'animer. Rien. La meute se calme enfin. Sur le qui-vive, mais avec sang-froid, la troupe évolue désormais dans les ruelles pour se figer devant un hangar sans portail, curieusement allumé. Allongé sur un matelas, un narguilé à son chevet, un homme est profondément assoupi malgré la télé qui fonctionne. Deux soldats s'approchent et le réveillent, lui faisant signe de se taire. Contrôle des papiers, bref échange en arabe. C'est bien le domicile indiqué mais ce n'est pas l'individu recherché. Les militaires font comprendre au Palestinien qu'il n'aura pas de problèmes. A condition de coopérer et de ne pas faire de bruit. Trop content de l'aubaine, il leur indique l'endroit où se cache le suspect, à quelques blocs de là. Un bâtiment en construction où, effectivement, les Israéliens trouvent celui qu'ils traquent.

Toujours sans tumulte ni fracas, comme si chacun jouait une partition bien rodée, le Palestinien est extirpé de son sommeil et sommé de s'habiller. Un détail attire l'œil : l'énorme boucle de sa ceinture, en forme de dollar argenté ! Je m'en étonnerai plus tard auprès d'un soldat qui, blasé, répondra : « On a déjà arrêté un militant islamiste portant un tee-shirt à l'effigie d'Ariel Sharon ! » Pas d'idées simples dans l'Orient compliqué : c'est ce qu'avait déjà noté un officier français envoyé au Levant et dénommé... Charles de Gaulle. En moins de cinq minutes, les véhicules israéliens rappliquent, rembarquent et détalent. Pas de heurts, pas d'incident avec la population : le lieutenant Swissa est satisfait. De retour à la base, le Palestinien est examiné par un médecin militaire, puis remis aux fonctionnaires du Shabak. Fin de la mission. Il est 3 heures du matin. Les soldats du bataillon Duchifat vont se coucher. A Tel-Aviv, la fête bat son plein.

Toutes les nuits ou tous les jours, le modus operandi n'étant évidemment jamais le même d'une fois à l'autre, des actions de ce genre sont menées en Cisjordanie. L'antiterrorisme au quotidien. Le contraire des opérations spectaculaires (type « Rempart » en 2002), avec bouclage des territoires, déploiement de forces et pertes humaines, médiatiquement catastrophiques. Le major Mincha, porte-parole de Tsahal au Central Command, nous explique le pourquoi et le comment de cette guerre de l'ombre : « Il s'agit de mieux cibler les terroristes qui planifient des attaques contre Israël (80 % d'entre eux viennent de Cisjordanie, NDLR) grâce au renseignement. Quand nous intervenons quelque part, nous savons exactement qui nous cherchons : l'individu figure sur une liste. Chaque semaine, on arrête ainsi entre 80 et 100 personnes en Judée-Samarie. Si nous opérons souvent de nuit, c'est aussi pour éviter les dérapages avec la population, les possibilités d'embrasement. On fait en sorte que ça se passe vite et bien. L'autre volet de cette stratégie vise ce que j'appelle l'"argent de la terreur" : nous avons démantelé plusieurs réseaux de financement du Hamas, qui utilisait des associations cultuelles ou humanitaires comme paravent. Parallèlement, on essaie de gêner le moins possible les civils. Aux check-points, des couloirs spéciaux, moins contraignants et plus rapides, ont été mis en place pour les femmes, les enfants et les personnes âgées. On encourage l'activité économique : en protégeant les Palestiniens qui récoltent leurs olives à proximité des colonies juives, par exemple. Plus la population vivra normalement, plus le terrorisme déclinera. »

Le nombre des attentats suicides a diminué, mais le risque demeure

Force est de constater que le nombre des attentats suicides a diminué au cours des dernières années : 55 en 2002 (220 morts), 25 en 2003 (142 morts), 14 en 2004 (55 morts), 7 en 2005 (22 morts), 4 en 2006 (15 morts), 1 en 2007 (3 morts). Même si d'autres facteurs peuvent expliquer ces statistiques : la guerre fratricide que se livrent le Fatah et le Hamas, entre autres. Formée par les Américains et les Européens, la nouvelle police de l'Autorité palestinienne s'applique à éviter que la Cisjordanie connaisse le sort de Gaza. Ce qui passe par la neutralisation des cellules du Hamas. Et arrange donc Israël. Pour autant, la partie est loin d'être gagnée. Il y a quelques semaines, en patrouillant dans la Casbah de Naplouse, un soldat de Tsahal a été intrigué par les canettes de soda qui pendaient aux façades : elles cachaient des caméras miniatures reliées par des fils à des écrans placés dans des caves. Une vidéosurveillance improvisée mais ingénieuse qui permettait aux activistes palestiniens d'observer 24 heures sur 24 les militaires israéliens et de commander des pièges (explosifs) à distance ! S'adapter ou disparaître : la théorie darwinienne de l'évolution s'applique aussi à la guerre.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Moi je m'embrouille dans ces histoires de commandos, forces spéciales, unités spéciales etc

Bonjour,

une erreur s'est glissée dans l'article cité : le Shabak n'est pas l'ex shin beth.

il y a en effet au sein de tsahal de nombreuses unités d'élites. La plus prestigieuse reste le commando d'état major : la sayeret Matkal (qui en son temps avait été dirigée par Ehud Barak). Certaines unités, relèvent de plus de la brigade : golani. On trouve par ailleurs, une unité fort discrète et dont l'entrainement reste le plus difficile (un peu comme en France), c'est la commando Yami, qui sont les nageurs de combat de la Marine.On trouve également des unités tel que les Duvdevan. En fait chaque corps des FDI dispose d'une unité dite d'élite.

Je vous recommande le dernier livre de Pierre Razoux sur Tsahal, ou celui qui fait autorité de Martin Van Creveld (les FDI).

Cordialement

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

une erreur s'est glissée dans l'article cité : le Shabak n'est pas l'ex shin beth.

il y a en effet au sein de tsahal de nombreuses unités d'élites. La plus prestigieuse reste le commando d'état major : la sayeret Matkal (qui en son temps avait été dirigée par Ehud Barak). Certaines unités, relèvent de plus de la brigade : golani. On trouve par ailleurs, une unité fort discrète et dont l'entrainement reste le plus difficile (un peu comme en France), c'est la commando Yami, qui sont les nageurs de combat de la Marine.On trouve également des unités tel que les Duvdevan. En fait chaque corps des FDI dispose d'une unité dite d'élite.

Je vous recommande le dernier livre de Pierre Razoux sur Tsahal, ou celui qui fait autorité de Martin Van Creveld (les FDI).

Cordialement

Exact.

C'est vrai que Pierre Razoux en connaît un rayon sur le sujet.

Concernant les nouvelles. L'armée israélienne va semble-t-il déployer un nouveau radar pour essayer de mieux détecter et détruire les roquettes qui sont balancées sur le pays.

New radar can pinpoint rocket launchers

By YAAKOV KATZ

With an eye to a future conflict with Hamas and Hizbullah, the IDF's Artillery Corps is preparing to integrate a new radar system that will help locate and destroy rocket launchers more quickly than ever before, Chief Artillery Officer Brig.-Gen. Michel Ben-Baruch has told The Jerusalem Post.

The radar will be operational within a few months.

Under production by Elta Systems - a subsidiary of Israel Aerospace Industries - the new radar will be able to provide artillery cannons with a 360-degree view of a battlefield and detect the exact location of rocket launchers.

The location will then be transmitted digitally to the cannons or rocket systems deployed nearby, which will be able to fire at the launchers and destroy them.

"There is no radar like this in the world," Ben-Baruch told the Post on Monday. "It can pinpoint the location of the launch and then find the range the cannons will need to aim at to fire."

The new radar is one of several new technologies the Artillery Corps has been integrating into service since the Second Lebanon War in 2006.

But the highlight of the Artillery Corps's recent accomplishments came in last month's IDF draft, when for the first time in the corps's history, all of its new inductees are soldiers who had asked to serve there.

This 100% match beat out the Armored and Engineering Corps, and put Artillery at the same level as the Givati and Kfir infantry brigades.

"This is an unbelievable success," Ben-Baruch said. "These are high-quality soldiers who realize that in the Artillery Corps they will operate advanced technology and have the opportunity to try out for some of the most elite units in the world."

Since the Second Lebanon War, during which the artillery featured prominently, Ben-Baruch has sent officers to schools and homes of draftees around the country to describe the corps, particularly the different technologies and opportunities that soldiers will encounter during their service.

Among the hundreds enlisted, Ben-Baruch revealed that 35 of the soldiers will be trained to become operators of Unmanned Aerial Vehicles for the IDF's Ground Forces.

In the coming weeks, the Defense Ministry is scheduled to rule on a tender for the production of a small, lightweight UAV for field units that will be operated by the Artillery Corps. IAI and Elbit Systems Ltd. are competing for the contract.

"When people think of the Artillery Corps they imagine a small cannon being dragged on a wagon," Ben-Baruch said. "In reality, though, we have some of the most fascinating and advanced technology in the IDF."

source Jerusalem Post
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

une erreur s'est glissée dans l'article cité : le Shabak n'est pas l'ex shin beth.

il y a en effet au sein de tsahal de nombreuses unités d'élites. La plus prestigieuse reste le commando d'état major : la sayeret Matkal (qui en son temps avait été dirigée par Ehud Barak). Certaines unités, relèvent de plus de la brigade : golani. On trouve par ailleurs, une unité fort discrète et dont l'entrainement reste le plus difficile (un peu comme en France), c'est la commando Yami, qui sont les nageurs de combat de la Marine.On trouve également des unités tel que les Duvdevan. En fait chaque corps des FDI dispose d'une unité dite d'élite.

Je vous recommande le dernier livre de Pierre Razoux sur Tsahal, ou celui qui fait autorité de Martin Van Creveld (les FDI).

Cordialement

C'est lequel ? "La nouvelle histoire de l'armée israélienne"?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est lequel ? "La nouvelle histoire de l'armée israélienne"?

Entre autre. C'est dans "laguerre de Kippour" toujours de razoux que j'au pû apprécier un organigramme des différentes unités de tsahal.

P.Razoux a rédiger 2 livres sur les conflits israelo-arabes (guerre de 73 et 67) et a recemment écrit un mémo de 30 pages sur l'analyse de la guerre de 2006. Ce document est téléchargeable via le site des "cahiers du retex".

Martin Van Creveld et Michael Oren ont également fait de très bonne analyses de la doctrine de tsahal ainsi que sur l'emploi des unités d'élites.

nota: le Shabak s'occupe essentiellement de la protection des hautes personnalités en israel. Ce fut leur mission première. Ils ont ensuite développé avec le shin beth ce que l'on appelle les commandos "arabes", commandos composé de soldat parlant arabe et déguisé en palestinien afin de mieux pénétrer en TO.

La guerre de 2006 a mis en évidence un nivellement pas le  bas des fameuses troupes d'élites (la brigade golani surtout). Ceci est essentiellement dû aux taches qui leurs furent affectées ces 20 dernières années : maintien de l'ordre dans les TO.

cordialement

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 month later...

Un article sur le namer

Les retours d’expérience de Tsahal de la guerre du Liban de l'été 2006 avaient mis en relief la nécessité d’occuper le terrain avec des hommes et des chars modernes. Négligé, Tsahal a depuis décidé de remettre l'accent sur le combat d'infanterie. Le récent conflit l'a démontré, avec la vaste opération terrestre lancé dans la bande de Gaza, durant laquelle l'infanterie a été engagée auprès des chars lourds.

Alors que le Merkava a une fois de plus prouvé son utilité (au Liban 400 chars Merkava ont été engagés, dont 47 touchés et 21 percés), à Gaza, aucune perte n'a été enregistrée.

«Nous avons négligés les transports de troupes blindés. La plupart de nos véhicules d’infanterie, comme l’Achzarit, offrent des protections très insuffisantes, tandis que la haute mobilité du Merkava a laissé, durant la guerre de 2006 au Liban, les véhicules d’infanterie loin derrière», confie un officier israélien en charge des programmes terrestres.

De ce constat est né le Namer. Lancé en 2006, inspiré de la caisse Merkava, le véhicule de transport blindé Namer, 60 tonnes, doit allier protection, mobilité et puissance de feu. Reprenant la suspension du Merkava, un châssis a été spécialement étudié (le véhicule est plus haut que le Merkava), tandis que le blindage (plaques achetées auprès de l’entreprise française Creusot-Loire) a été soigneusement travaillé pour offrir une résistance accrue.

Il s’agit d’une nouvelle approche pour l’armée de terre israélienne, qui remet au goût du jour le combat d’infanterie. Alors que les Merkava agissaient seuls en profondeur en 2006, l’objectif dorénavant est que l’infanterie puisse agir de concert avec des véhicules conçus pour évoluer auprès des chars de bataille, et donc offrant des prestations équivalentes en terme de mobilité et de blindage.

Côté puissance de feu, le Namer est équipé d’un tourelleau téléopéré (Rafaël avec mitrailleuse 7.62 ou 12.7), d’un mortier de 60 mm et d’une mitrailleuse de 50 mm. L’électronique a été confiée à Elbit.

Trois prototypes ont déjà été testés et la production en série a débuté en 2008 (les premières livraisons ont été réalisées courant décembre). Les véhicules entreront en service courant 2009.

Différentes versions du Namer ont été développées, scindées en deux familles : celle “combat” inclut une version de transport d’infanterie (12 hommes, dont les servants), une version poste de commandement, ainsi qu’une “advanced weapons”, conçue pour mettre en œuvre des systèmes d’armes particuliers (probablement un canon automatique de 30 mm, missile Spike, éventuellement des systèmes d'artillerie). La famille “soutien” comprend une version d’évacuation médicale et deux véhicules de dépannage.

Bien que la décision ne soit pas encore prise, le Namer devrait intégrer le système de protection active Trophy (en service sur certains Merkava, et déployé, pour la première fois sur un champs de bataille, à Gaza). Quelques centaines de Namer auraient été commandés. Tsahal sera ainsi enfin capable de mettre en œuvre un véhicule de transport de troupes à haute mobilité avec un niveau de protection similaire au dernier standard Mk4 du Merkava.

source ttu.fr

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bah, ça veut pas dire grand chose ça, je connais des militaires qui servaient sur Roland et qui me soutenaient mordicus que c'était un char DCA prévu pour abattre les bombardiers stratégiques soviétiques... il est bien connu que le Mistral est un missile sol air avec une gamme de protée suffisante pour ce genre de mission, évidemment.  :P

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bah, ça veut pas dire grand chose ça, je connais des militaires qui servaient sur Roland et qui me soutenaient mordicus que c'était un char DCA prévu pour abattre les bombardiers stratégiques soviétiques... il est bien connu que le Mistral est un missile sol air avec une gamme de protée suffisante pour ce genre de mission, évidemment.  :P

Je me fait tout le temps avoir par ces journalistes, c'est emmerdant quand on manque de connaissances techniques.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tout le monde avale benoîtement les infos au début, mais au fur et à mesure on peut faire la part des choses et repérer quand ils sortent des énormités plus grosses qu'eux, toi aussi ça viendra et je dirai même que c'est déjà en train de venir, sinon tu ne serais pas à te renseigner sur AD (en plus de faire craquer le sujet sur les petites belettes de l'armée :lol:)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bah, ça veut pas dire grand chose ça, je connais des militaires qui servaient sur Roland et qui me soutenaient mordicus que c'était un char DCA prévu pour abattre les bombardiers stratégiques soviétiques...

Remarque, en phase d'atterrissage et de décollage, pourquoi pas ?  :rolleyes:

Hein ? Quoi ? Faut s'approcher ?  :lol:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

on a une idée du nombre de MBT touchés par des armes AT ( et quels types d'armes ) à Gaza ?

J'ai seulement vent d'un Namer touché par un IED sans avoir percer le blindage. J'ai rien sur le nombre de MBT touché par des armes AT, je ne sais même pas si il en a eu.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai seulement vent d'un Namer touché par un IED sans avoir percer le blindage. J'ai rien sur le nombre de MBT touché par des armes AT, je ne sais même pas si il en a eu.

J'ai pas plus d'info. je vais essayer de voir sur les forums israéliens.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

on a une idée du nombre de MBT touchés par des armes AT ( et quels types d'armes ) à Gaza ?

Le premier rapport du CSIS ,qui couvre l'opération, fait état de l'utilisation sélective de RPG-29 par le Hamas dont un qui aurait percé le blindage d'un Bulldozer D-9. On apprend aussi que les Merk 2/3/4 engagés ont tous été doté de blindage additionnel mais certain (on ne précise pas) ont vu leur blindage frontal percé par des IED,sans pour autant,faire de victimes.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le premier rapport du CSIS ,qui couvre l'opération, fait état de l'utilisation sélective de RPG-29 par le Hamas dont un qui aurait percé le blindage d'un Bulldozer D-9. On apprend aussi que les Merk 2/3/4 engagés ont tous été doté de blindage additionnel mais certain (on ne précise pas) ont vu leur blindage frontal percé par des IED,sans pour autant,faire de victimes.

http://www.csis.org/component/option,com_csis_pubs/task,view/id,5250/type,1/

... The IDF also suffered very limited equipment losses. Hamas did make selective use of the RPG-29, which has a tandem warhead, one of which was able to penetrate through the armor of a D-9 armored bulldozer. It also made extensive use of IEDs. The IDF, however, had fitted its Merkava Mark 2, 3, and 4 tanks with additional belly armor. A few had this armored penetrated by massive ground charges – which penetrated the engine compartment at the front of the tank. Unlike the fighting in Lebanon, however, there were no IDF casualties from such attacks on Israeli tanks. xxxii

In contrast, Hamas took between 300 and 1,100 casualties, depending on the estimate and whether wounded are counted as well as killed. These casualties were limited because Hamas soon learned that it took heavy losses if it engaged IDF forces under anything other than the most favorable conditions, and could score any meaningful successes in terms of IDF casualties or losses of aircraft or armor. As a result, Hamas forces did not

sustain engagements, used fire and run tactics, and steadily improved their dispersal and avoidance of known sites associate with Hamas before the fighting began. Nevertheless, IDF experts estimated immediately after the ceasefire that Hamas lost some 40-50 killed a day during the land fighting, and lost some 600 dead by the time of the ceasefire -- plus a large number of wounded. Some 50 of the groups‘ top explosive experts reported to be among these casualties.xxxiii These figures seem far more credible that the PCHR and UN estimates of such losses, which were part of the overall civilian casualty totals. They were, however, often based on the names of specific fighters, many of which were experienced and sometimes mid and high level cadres. (One Hamas source put the number of Hamas wounded at 5,000, but this seems to have included all civilians and be little more than a guess.xxxiv) Final estimates of the total number of casualties and fatalities that the conflict caused is still hotly contested between the IDF, Hamas, and other groups. While the IDF is still conducting an investigation to determine the total number killed by operation cast lead, the IDF has stated some unofficial estimates. The IDF now estimates that around 400 Hamas gunmen had been killed by the 10th day of fighting. By the end of the operation the IDF estimated that 1,300 people, as many as 2/3rds of them b Hamas gunmen, had been killed. Of the 900 fatalities the IDF had investigated so far, they have stated that 750 of them were Hamas, 150 of them being civilians.xxxv ...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci G4lly

additional belly armor c'est bien le blindage du plancher? J'imagine que l' IED qui a pu percé le blindage d'un Merk 4 doit être un sacré monstre sur la balance.

En tout cas, tous ceux (Barak et Olmert en premier) qui parlait du Hezbollah du sud, se sont bien planté. Le Hamas c'est l'éléphant qui accouche d'une souris  :|

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci G4lly

additional belly armor c'est bien le blindage du plancher? J'imagine que l' IED qui a pu percé le blindage d'un Merk 4 doit être un sacré monstre sur la balance.

Yep belly armor c'est bien un blindage de plancher. Les MBT n'ont pas une architecture qui permet de diffuser l'énergie de l'explosion latéralement - il sont plat, a faible garde au sol, avec des jupes tres couvrante, aérodynamiquement ca fait plus couvercle de cocotte minute que toyota prius :lol: - ... et donc de faire baisser rapidement la pression, de plus leur masse induit un faible déplacement qui de la meme maniere ne permet pas de réduire rapidement la pression  résultat meme sérieusement blindé ils restent assez vulnérable par conception. Seul un double plancher réactif et a déformation programmée pourrait absorber/diffuser suffisament d'énergie pour limiter la casse.

En tout cas, tous ceux (Barak et Olmert en premier) qui parlait du Hezbollah du sud, se sont bien planté. Le Hamas c'est l'éléphant qui accouche d'une souris  :|

Il semble que le Hamas ait préféré refuser le combat pour conserver son potentiel, se contentant de harceler les troupes au sol pour les dissuader de s'avancer trop loin et donc de récupérer trop de matériel. Pas sur que les combats est révélé l'étendu des capacités du Hamas, pas sur du contraire non plus :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne sais pas si c'est déjà arrivé en Israël, mais un soldat en aurait tué un autre.

Soldier indicted for murdering comrade

Argument over portable transceiver ends with one soldier suffering multiple, fatal gunshot wounds. Judge Advocate General files rare murder charges; defendant remanded for duration of trial

Hanan Greenberg Published:  02.12.09, 15:19 / Israel News 

The Israel Defense Forces's Southern Command Military Court saw its first murder case in year Thursday, as the Judge Advocate General indicted a soldier for shooting a fellow serviceman to death. The victim was allegedly shot nine times.

The sensitive nature of the case prompted the military to issue a gag order prohibiting the publication of any identifying details for both the defendant and his victim.

According to the indictment, the incident took place on January 5, during a routine security duty of a southern Israeli community.

The prosecution alleged that the defendant was supposed to be relieved of his duty by victim at 6 pm that evening. The latter was asked to go to a nearby room and retrieve a portable transceiver, but the defendant arrived at the room and demanded the transceiver be left there for his own use.

To two began arguing and at some point – according to the case file – the defendant cocked his weapon and fired several single rounds at the victim's direction. The latter tried to escape, but the defendant fired several more rounds, this time hitting his lower extremities. The prosecution claims a short chase followed, during which the defendant kept firing at the victim.

 

Several other soldiers attempted to stop the incident but were warded off by the defendant. The victim was eventually airlifted to the Soroka University Medical Center in Beersheba, suffering multiple gunshot wounds. He died shortly after.

The defense entered a "not guilty" plea to the  murder charge. The court ordered the defendant be remanded for the duration of the legal proceedings.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Restaurer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

 Share

  • Statistiques des membres

    5 967
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    Stevendes
    Membre le plus récent
    Stevendes
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,5k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...