Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

[Forces de l'ordre] fil d'actu


alexandreVBCI
 Share

Messages recommandés

Ah c'est sûr qu'il a de la gueule ce véhicule, mais je suis policier et un petit con me caillasse ce bijou, je fais une bavure. :lol:

Image IPB

Ce qu'il y a bien avec les voiture américaine ... c'est que le slogan est marqué dessus

"Protéger et Servir"

On devrait faire pareil sur les voiture sérigraphié en france ... mettre le slogan :lol:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 537
  • Created
  • Dernière réponse

Top Posters In This Topic

Erf ... c'est pas le topic mais ton post est un tissu de mensonge ou de méconnaissance.

Je vais fair vite pour pas polluer.

- Le HLM n'a jamais été transitoire. Responsabilité/propriété c'est de l'idéologie pas du factuel, idéologie qui conduit a des ghetto de proprio pauvre, strictement identique aux ghettos de locataires pauvres, avec en pire l'incapacité des proprio pauvre a assumer les frais de copro et autres.

- Les "quartier" etait super agréable a leur construction, habitat de qualité, proximité de commerce - qui sont parti quand l'attractivité a baissé -, proximité de lieu d'éducation etc. D'ailleurs c'est quartier ont été construit pour la classe moyenne, pas pour le quart monde. Les premiers habitant était des fonctionnaire, gendarme policier militaire, infirmiere, prof, etc. Juste que ca c'etait en 60/70 ... En gros les lotissement classe moyenne qu'on construit partout autour des villes sont actuellement moins accueillant que les ZUP a leur construction, lotissement qui suivront a moyen terme le meme chemin d'ailleurs.

Je passe sur l'école publique terreau subversif, les méchant immigrés et la polygamie hein  pour pas alimenter le troll.

Bouaf ! que d'erreurs !

Il faudrait revoir ton histoire G4lly, les ZUP et les HLM n'ont jamais été crée pour les fonctionnaires mais pour remplacer les logements insalubres des ouvriers, pour répondre à l'exode rural, au Baby boom et à l'immigration (http://fr.wikipedia.org/wiki/ZUP) : les HLM remplacent les HBM destinés à l'accession sociale par la propriété (ce que les HLM font aussi d'ailleurs). Le rôle des HLM reste SOCIAL, pas pour loger les classes moyennes ! (je prends la peine de consulter les sites internet, tu devrais le faire aussi, ceux des HLM ont tous une rubrique "histoire"). Les ZUP n'étaient que des cités-dortoirs, c'est pour celà qu'on a arrêté de les construire pour passer aux villes-nouvelles avec commerces et habitat de qualité (ta confusion avec ZUP ?).  Il n'y a pas plus de violence dans les villes-nouvelles que dans n'importe quel village.

Je suis un troll parce que je ne pense pas comme toi ? tu serais pas sectaire ?

Polygamie ? méchants immigrés ?  tu a vu ça où dans mon post ?

 

Je me rappelle l'université ou de gentils Cégétistes venait nous apprendre à tout casser, à fabriquer des cocktails molotovs "pour brûler du CRS", à se servir de collégiens comme boucliers humains tandis que les profs criaient CRS=SS. Tu crois que ce type de comportement toujours actuel n'a aucune incidence sur le manque de civisme et l'agression des policiers ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bouaf ! que d'erreurs !

Il faudrait revoir ton histoire G4lly, les ZUP et les HLM n'ont jamais été crée pour les fonctionnaires mais pour remplacer les logements insalubres des ouvriers, pour répondre à l'exode rural, au Baby boom et à l'immigration (http://fr.wikipedia.org/wiki/ZUP) : les HLM remplacent les HBM destinés à l'accession sociale par la propriété (ce que les HLM font aussi d'ailleurs). Le rôle des HLM reste SOCIAL, pas pour loger les classes moyennes ! (je prends la peine de consulter les sites internet, tu devrais le faire aussi, ceux des HLM ont tous une rubrique "histoire"). Les ZUP n'étaient que des cités-dortoirs, c'est pour celà qu'on a arrêté de les construire pour passer aux villes-nouvelles avec commerces et habitat de qualité (ta confusion avec ZUP ?).  Il n'y a pas plus de violence dans les villes-nouvelles que dans n'importe quel village.

Je suis un troll parce que je ne pense pas comme toi ? tu serais pas sectaire ?

Polygamie ? méchants immigrés ?  tu a vu ça où dans mon post ?

   

Je me rappelle l'université ou de gentils Cégétistes venait nous apprendre à tout casser, à fabriquer des cocktails molotovs "pour brûler du CRS", à se servir de collégiens comme boucliers humains tandis que les profs criaient CRS=SS. Tu crois que ce type de comportement toujours actuel n'a aucune incidence sur le manque de civisme et l'agression des policiers ?

Amusant ... si tu savais de quoi tu parles ... Les ZUP et autres "grands ensemble HLM" était sous l'autorité des collectivité local et des bailleur comme les grande société nationale de l'époque ainsi que le secteur publique.

Ainsi on a loger dans les ZUP quantité faramineuse de salarié du publiquen, hopitaux, université, police, gendarmerie, éducation nationale, sncf, sidérurgie, etc. Parce qu'a l'époque quand on voulais un salarié il fallait lui fournir un logement avec :) Et donc chaque poste public était associé a une place dans le parc public ... donc le parc HLM. Le parc HLM de l'APHP par exemple est gigantesque a cause des obligation de proximité des personnel de leur lieu de travail, pareil pour la DDE les pompiers et tout le le tralala. Alors effectivement y a aussi du logement pour les ouvriers du privés en quantité, mais a l'origine il ne s'agit pas du tout de logement de cas sociaux ... juste de quoi fournir a la classe moyenne et au ouvrier indispensable des logement agréable pour qu'il accepte de venir bosser.

Je rappele quand meme qu'au début des année 60 la salle de bain avec la grande baignoire et le bidet :) ... voire deux salle de bain, le chauffage central, le gaz de ville, l'ascenceur et les grande surface habitable n'était pas du tout le lot commun. Et c'est appart haut de gamme on se battait pour les avoir. C'est au milieu des année 70 que ca a commencer a merder, avec la "cas socialisation" des HLM.

Le virage définitif s'établissant au milieu des année 80, avec l'impact majeur du chomage sur des populations plus fragile que d'autre.

Dis AlexandreVBCI, combien d'année de ta vie as tu passé dans une zup pour avoir des idée aussi arreté et aussi fausse?

Apres si tu es persuader que les quartier de "proprio résidant" sont infiniment mieux va faire un tour dans l'east end :lol:

Les solution que tu récites on été appliqué ailleurs avec le bonheur que l'on sait ... il n'est pas indispensable de recommencer les même connerie ici. Les ghetto de proprio pauvre sont encore plus compliqué a gérer que ceux de locataire pauvre.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je suis d'accord avec le discours de G4lly et pour la simple raison que j'ai vécu, à 2 reprises, les ensembles HLM. Après la guerre pour reloger les victimes des bombardements et qui avaient tout perdu les bâtiments étaient sobres fonctionnels et offraient un confort que nous ne connaissions pas, ce n'était pas le grand luxe, mais la population, qui avait connu des conditions de logement plus précaires étaient respectueuses de ce qui était mis à sa disposition. La seconde fois, en région parisienne dans les années 70 80, dans un grand ensemble qui était, à mon arrivée, presque une résidence de luxe, tout en étant une HLM, cet ensemble, en quelques années, a été vandalisé, dégradé et  est devenu un lieu où l'insécurité était grande et où la police s'aventurait, encore maintenant, avec énormément de précautions. Cette dégradation s'est fait au fur et à mesure que la population d'origine européenne, désolé pour la connotation,  a quitté l'ensemble et a été relevée par des gens originaires du Maghreb ou d'Afrique.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/07/14/un-journaliste-stagiaire-du-monde-place-en-garde-a-vue_1218530_3224.html

Une manifestation était organisée en fin d'après-midi lundi 13 juillet à Montreuil (Seine-Saint-Denis) pour protester contre les "violences policières" après qu'un jeune réalisateur de 34 ans, Joachim Gatti a été sérieusement blessé à l'œil le 8 juillet. Après avoir essuyé des tirs de fusées de feu d'artifice dans leur direction, les forces de l'ordre ont dispersé cette manifestation sans ménagement. La maire (Verts) de Montreuil, Dominique Voynet a dénoncé une "démonstration de force totalement inutile" de la part de la police.

Adrien Morin, stagiaire à la rédaction du Monde, qui couvrait la manifestation, a été interpellé et placé en garde à vue, malgré le fait qu'il ait mentionné à plusieurs reprises sa qualité de journaliste. Voici son récit: "J'ai été interpellé vers 21 h 15. La manifestation était en train de se disperser, j'ai soudain été plaqué au sol et j'ai entendu un policier dire : 'Toi aussi, tu viens avec nous'. Ils m'ont attaché les mains dans le dos. J'ai répété à plusieurs reprises que j'étais journaliste, mais ils n'écoutaient pas. Dans le fourgon, il y avait trois policiers qui traitaient les deux manifestants interpellés avec moi de 'sales gauchos'.

Nous sommes arrivés au commissariat de Montreuil et nous avons été regroupés à onze dans une petite pièce de quatre ou cinq mètres carrés. Ils nous ont envoyés dans une salle de fouille où il y avait deux policiers : nous avons été déshabillés, caleçon sur les genoux, et fouillés, ils nous ont enlevé nos lacets et celui qui tenait mon pantalon de jogging et ils nous ont pris nos montres. J'ai redit que j'étais journaliste mais ils n'ont rien répondu.

Nous avons été placés à cinq dans une salle de garde à vue avec deux caméras au plafond et des graffitis sur les murs peints avec du sang et des excréments. Il était sans doute 23 heures, nous n'avions rien mangé ni bu. Nous avons été transférés vers le dépôt de Bobigny, menottés dans le dos. J'ai redit que j'étais journaliste mais personne ne m'a répondu.

Au dépôt, les policiers m'ont proposé de voir un avocat : j'ai rencontré Dominique Tricaud, dans une pièce à part, sans caméras, sans policiers. C'était la première fois que quelqu'un m'écoutait. J'ai ensuite été convoqué par un policier qui m'a dit : 'Si tu es le petit gentil du lot, ils ne vont pas te laisser partir comme ça.' Pendant l'interrogatoire, le policier disait que j'avais un casque lors de l'interpellation, ce qui était faux. J'ai vu une deuxième fois l'avocat, qui m'a dit qu'il avait fait son possible auprès du procureur et qui m'a un peu remonté le moral. Je suis sorti à 6 heures 30 du matin."


Pendant ce temps la notre garde des sceaux cultive l'indépendance de la justice et du jury populaire  :lol:

http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/07/13/proces-du-gang-des-barbares-michele-alliot-marie-demande-au-procureur-de-faire-appel_1218187_3224.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les vidéos (de 1982) sont plus parlantes que les textes :

- http://www.ina.fr/art-et-culture/architecture/video/RBC9605033186/le-mirail-quinze-ans-apres-premier-volet.fr.html

- http://www.ina.fr/economie-et-societe/environnement-et-urbanisme/video/RBC9605033185/le-mirail-quinze-ans-apres-deuxieme-volet.fr.html

S'il y a eu un avis positif au début pour les HLM, il a disparu plus vite que l'éclair.

Pour Montreuil, je ne vois pas le problème (même si on avale cette version sans avoir celle des policiers) :

- les policiers ont été attaqués à coups de feu d'artifice, ils devaient intervenir et la démonstration de force est parfaitement justifiée.

- le "stagiaire" mentionne qu'il est journaliste... et alors ? ça le place au dessus des lois ? c'est qui ce petit péteux, un fils de ministre ? un connard à particule ? "journaliste" c'est le mot de passe pour dire qu'il est protégé ? sa naiveté est incroyable. Si un policier le prends pour un agresseur (à tort ou à raison), l'interpellation est normale.  Les conditions de détentions sont, il me semble, classiques : les commissariats ne sont pas des 4 étoiles. Qu'est-ce qu'il voulait ? une cellule VIP avec champagne et jacuzzi ?

Il a été relaché après une fouille, un interrogatoire et après avoir vu un avocat : procédure normale là aussi.

Le seul scandale c'est que Voynet critique les victimes (les policiers agressés) et ne condamne pas les agresseurs... pour faire sa pub ou par lacheté ?

Un comble : ils agressent des policiers pour se plaindre.. de violences : c'est pas ridicule ?   

Visiblement ce stagiaire a beaucoup à apprendre, la réalité c'est pas comme dans la série Navarro et la Loi est la même pour tous.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://moreas.blog.lemonde.fr/2009/07/14/montreuil-le-flash-ball-en-question/

De nouveau un homme est touché au visage par un tir de Flash-ball et de nouveau les critiques fondent sur la police : tir à hauteur de tête, distance trop courte, etc.

Depuis la vulgarisation de cette arme, les accidents ne se comptent plus. Faut-il en déduire qu’elle n’est pas adaptée au travail de la police ?

Eh bien, au risque de passer pour un provocateur, je ne le crois pas.

Arme conçue pour ne pas tuer, le Flash-ball « super pro », celui utilisé par les forces de l’ordre, a néanmoins été classé en 4° catégorie, comme le fameux revolver MR 73 qui équipait autrefois la police, avant qu’il ne soit remplacé par le Sig 9mm. Mais il est évidemment beaucoup moins dangereux. C’est la raison de son intérêt.

Alors pourquoi tant d’accidents ?

Le Flash-ball a une puissance d’arrêt quasi identique à celle d’une balle de 38 Spécial. Sa portée efficace est d’environ 50 mètres et sa précision se situe dans un cercle de 30 cm de diamètre (à 12 mètres), suivant le type de munitions utilisées (balle en caoutchouc, balle lacrymogène, chevrotines, balle colorante). C’est donc une arme redoutable et pas un vulgaire lance-pierres. Dans une mission de police, elle est parfaitement adaptée pour se sortir d’une situation dangereuse dans les meilleures conditions possibles. Elle peut éventuellement être utilisée lors d’une intervention à haut-risque (le projectile traverse une porte intérieure ou brise la vitre latérale d’une voiture), mais elle n’est en aucune façon destinée à disperser un attroupement.

Son apparition dans les services de police et de gendarmerie n’a pas donné lieu à une modification du Code pénal et tombe donc sous le coup des lois concernant la légitime défense. Rappelons que l’article 122-5 précise qu’il n’y doit pas y avoir « disproportion entre les moyens de défense et la gravité de l’atteinte ».

Ainsi, dans l’affaire de Montreuil, même s’il y a eu « caillassage » (information rapportée par certains médias mais démentie par certains témoins), la question se pose : la riposte avec une arme de 4° catégorie était-elle justifiée ?

Il semble que les critères liés à l’utilisation de cette arme ne soient pas clairement définis et que son emploi soit de facto laissé à l’appréciation des fonctionnaires. Mais je me trompe peut-être…

En tout cas, le commissaire de Montreuil a montré un certain courage en déclarant vouloir saisir l’Inspection des services, car il n’est pas facile d’aller au vent contraire du corporatisme de la « grande maison ». En 2006, Alvaro Gil-Robles, Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, dans un rapport sur la France insistait d’ailleurs « sur la nécessité de dépasser l’esprit de corps qui caractérise bien souvent la police ».

Et d’une manière générale il serait de bon ton de rappeler à certains policiers qu’ils font partie d’un grand service de l’État qui se doit d’agir dans le respect scrupuleux des droits de l’homme et de la loi, pour éviter que ne se creuse le fossé d’incompréhension entre la population et sa police, et pour éviter l’arrogance qui résulterait d’un sentiment de toute puissance.

Et pour éviter aussi que les policiers se marginalisent.


Précision sur l'usage du flashball pour dispersé un "attroupement"/manifestation

http://moreas.blog.lemonde.fr/2009/07/17/du-flash-ball-a-la-dispersion-d%E2%80%99un-attroupement/

Les forces de l’ordre sont-elles autorisées à utiliser le Flash-ball pour disperser un attroupement ? Ces jours-ci, à la suite des incidents de Montreuil1, on a lu tout et son contraire. Petite tentative pour faire le point.

Il faut d’abord distinguer l’attroupement de la manifestation.

La manifestation relève des libertés publiques car elle a pour objet d’exprimer une opinion. Par nature pacifique, elle doit faire l’objet d’une déclaration préalable et être autorisée.

L’attroupement est défini par l’article 431-3 du Code pénal : « Constitue un attroupement tout rassemblement de personnes sur la voie publique ou dans un lieu public susceptible de troubler l’ordre public ».

La notion de « lieu public » est importante. Ainsi des ouvriers qui occupent les locaux de leur entreprise, comme c’est le cas actuellement, ne forment pas un attroupement au sens juridique. Leur évacuation ne peut se justifier que par l’existence d’un crime ou d’un délit, l’obligation de porter assistance à une personne en danger ou l’exécution d’une décision de justice.

Toutefois, tout rassemblement sur la voie publique ne constitue pas nécessairement un attroupement. Il appartient aux responsables des forces de l’ordre de faire preuve de bon sens. Et en dernier ressort, c’est à l’autorité judiciaire de trancher.

Dans l’ancien Code pénal, l’attroupement était interdit. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, mais il peut en revanche être dissipé par la force publique.

« La dispersion de l’attroupement et l’éventuel usage de la force, nous dit le commissaire divisionnaire Didier Perroudon2 (photo), résultent de l’enchaînement plus ou moins visible de trois phases toutes aussi fondamentales les unes que les autres. La dispersion de l’attroupement doit avoir été décidée par l’autorité civile présente sur les lieux, les sommations doivent avoir été effectuées dans leur solennité, la foule doit se maintenir sur les lieux. »

Il existe cependant deux cas dans lesquels l’usage de la force peut être mis en œuvre sans que les sommations soient nécessaires :

- Les forces de l’ordre font l’objet de violences ou de voies de fait. A condition que les violences présentent une certaine gravité. « L’acte isolé d’un individu, des voies de fait bénignes ne sauraient justifier un recours à la force sans sommations », note le commissaire divisionnaire Jean Montreuil.

- Le nouveau code pénal autorise également le recours à la force sans sommations, lorsque les membres de la force publique ne peuvent défendre autrement le terrain qu’ils occupent (une préfecture, un bâtiment…).

« Dans toutes les autres situations, l’absence de sommations rendrait illégal l’usage de la force, et les agents de la force publique ne pourraient se prévaloir du fait justificatif de l’ordre de la loi et du commandement de l’autorité légitime. Seule, la légitime défense de soi-même ou d’autrui pourrait, le cas échéant, être évoquée » (Vitu et Montreuil).

Par « emploi de la force », il convient d’entendre l’utilisation violente de la force physique comme les mouvements de refoulement, bonds offensifs, charges comportant l’usage en tant que de besoin des bâtons de défense, bâtons de police à poignée (tonfa), etc. Constituent également un usage de la force, l’utilisation des grenades lacrymogènes, la mise en œuvre d’engins lanceurs d’eau et de véhicules anti-barricades (Circ. min. Int. du 4 mars 1987).

L’ouverture du feu ne peut se concevoir que dans des situations d’une exceptionnelle gravité. Une instruction interministérielle précise qu’à l’exception du cas de légitime défense, il faut éviter l’usage des armes « en faisant preuve jusqu’aux dernières limites de calme et de sang-froid ».

Alors, pour en revenir au Flash-ball…

Le Flash-ball est une arme trop récente pour être mentionnée dans les textes, mais dans la mesure où elle a été classée en 4° catégorie, au même titre qu’un revolver, on peut en déduire que son utilisation est réservée aux cas de légitime défense.

Elle ne pourrait donc être utilisée pour disperser un attroupement qu’après une décision de l’autorité civile et les sommations d’usage.

________________________________________________________________________________

1/ Sur ce blog : Montreuil, le Flash-ball en question.

2/ Au moment où il a écrit son recueil sur l’attroupement (dont je me suis inspiré), Didier Perroudon était professeur à l’École nationale supérieure de la police et professeur associé à la Faculté de droit de l’université Jean Moulin à Lyon. Il est aujourd’hui (je crois) directeur départemental de la sécurité publique de Seine-Maritime.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Que proposes t'il ce brave gars quand on se fait caillasser? Dois t on lui dire que tout les fonctionnaires de police ne sont pas équiper de boucliers? on tout cas, les patrouilleurs n'en ont pas eux!...

Donc que fait on? on jette des pierres nous aussi? comme ça la réponse est proportionnée!?

- Ah ben non, on peut pas non plus car si on touche un de ses pauvres manifestant pacifiste qui n'y était pour rien et qui passait par là par hasard, devine un peu qui va encore s'en prendre plein la gueule?

Et qu'il ne vienne surtout pas me parler de "l'esprit de corp" de la grande maison; la police n'est pas une grande famille... Tu te fais casser à la moindre connerie car 80% des patrons sont carriéristes (je dis 80 pour me donner une marge d'erreur hein!) tu n'es quasiment pas soutenu par l'administration...

D'ailleurs, il vaut mieux pas que je continue dans ma lancée...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les vidéos (de 1982) sont plus parlantes que les textes :

- http://www.ina.fr/art-et-culture/architecture/video/RBC9605033186/le-mirail-quinze-ans-apres-premier-volet.fr.html

- http://www.ina.fr/economie-et-societe/environnement-et-urbanisme/video/RBC9605033185/le-mirail-quinze-ans-apres-deuxieme-volet.fr.html

S'il y a eu un avis positif au début pour les HLM, il a disparu plus vite que l'éclair.

Pour Montreuil, je ne vois pas le problème (même si on avale cette version sans avoir celle des policiers) :

- les policiers ont été attaqués à coups de feu d'artifice, ils devaient intervenir et la démonstration de force est parfaitement justifiée.

- le "stagiaire" mentionne qu'il est journaliste... et alors ? ça le place au dessus des lois ? c'est qui ce petit péteux, un fils de ministre ? un connard à particule ? "journaliste" c'est le mot de passe pour dire qu'il est protégé ? sa naiveté est incroyable. Si un policier le prends pour un agresseur (à tort ou à raison), l'interpellation est normale.  Les conditions de détentions sont, il me semble, classiques : les commissariats ne sont pas des 4 étoiles. Qu'est-ce qu'il voulait ? une cellule VIP avec champagne et jacuzzi ?

Il a été relaché après une fouille, un interrogatoire et après avoir vu un avocat : procédure normale là aussi.

Le seul scandale c'est que Voynet critique les victimes (les policiers agressés) et ne condamne pas les agresseurs... pour faire sa pub ou par lacheté ?

Un comble : ils agressent des policiers pour se plaindre.. de violences : c'est pas ridicule ?   

Visiblement ce stagiaire a beaucoup à apprendre, la réalité c'est pas comme dans la série Navarro et la Loi est la même pour tous.

Haha !

Bien sur les policiers qui interpellent quelqu’un sont obligés de le matraquer, de l’humilier, etc…

En plus ils interpellent un journaliste qui est là pour couvrir l’événement donc n’as rien à voir avec ce qui s’est passé   >:(

Nan mais bon c’est pas grave, grâce à ce genre de comportement on est juste le pays d’Europe avec le plus de journaliste en procès ou en prison, d’ailleurs chose géniale, vous en conviendrez, on est tellement fort que l’on glisse lentement au niveau de la Russie pour ce qui est de la liberté de la presse. Bon on n’y est pas encore, mais on va dire que comme la dette publique qui elle aura dépassé les 100% avant la fin du règne de Sarko 1er, le niveau de liberté de presse sera sans doute tomber sous celui de la Russie, trop cool non ?   :-[

En gros si je n’aime pas le pouvoir en place c’est justement pour ça, trop de sécurité au dépend de la liberté.

On est quand même le pays d’Europe avec le plus de flics dans nos rues alors que nous n’avons jamais été un des plus violent ou criminalisé d’Europe.

Suffit de regarder les anglais (un système que l’on nous vente à tort et à travers) ils ont bien plus de problème de criminalité que nous et une criminalité bien plus juvénile que la notre…

On voit de plus en plus de flics et de caméras dans nos rues et bizarrement personne ne se sent plus en sécurité (sauf la petite vieille qui fait chier son Youki sur le trottoir et qui serre son sac à main contre elle quand elle voie passer des jeunes…).

En plus les policiers se disent toujours victime de tout, alors qu’il suffit d’aller sur des sites de vidéo en ligne pour voir un nombre incalculable de vidéos de policiers ce comportent de manière très douteuse à l’égare des gens…

Je me rappelle de l’histoire du matraquage d’une classe de 3 ou 4éme dans une gare à Paris, leurs seul excuse était : « Euh… On kroyait ke c’été des sétudiants… » En substance pour eux il est normale de tabasser des étudiants parce qu'ils sont étudiant. Gné !  :rolleyes:

Mais bon ce n’est pas grave on a notre « Bush » en se moment en France, mais on devrait pouvoir rebondir plus tard et avoir notre « Obama », je ne parle pas de la couleur de peau, mais juste du changement de politique pour que l’air soit moins nauséabond qu’en ce moment, avec des pro machin et des pro truc qui immobilise (monopolise ?) la France et empêche les gens de penser sereinement (la grande idée en vogue en se moment c'est diviser pour mieux régner et tant pis si ce n'est pas dans l'esprit de notre république).

Edit : Waouh suis arrivé à faire un double poste dans mon propre poste  :rolleyes:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Nan mais bon cest pas grave, grâce à ce genre de comportement on est juste le pays dEurope avec le plus de journaliste en procès ou en prison, dailleurs chose géniale, vous en conviendrez, on est tellement fort que lon glisse lentement au niveau de la Russie pour ce qui est de la liberté de la presse.

[...]

On est quand même le pays dEurope avec le plus de flics dans nos rues alors que nous navons jamais été un des plus violent ou criminalisé dEurope.

Suffit de regarder les anglais (un système que lon nous vente à tort et à travers) ils on bien plus de problème de criminalité que nous et une criminalité bien plus juvénile que la notre

On voit de plus en plus de flics et de caméras dans nos rues et bizarrement personne ne se sent plus en sécurité

Concernant la liberté de la presse, je préfère croire Reporter Sans Frontières qui place la France 35e (devant les US, et devant des pays Européens comme l'Espagne et l'Italie) et la Russie 141e.

Pour la comparaison avec les anglais, je ne comprend pas ta logique, + de flic chez nous, + de problèmes de criminalité chez eux selon toi. Tu envie leur taux de criminalité juvenile ou tu leurs conseille de mettre plus de flic comme chez nous ? Tu préconise - de flic et - de cameras pour moins de violence ?

On a une manif non-autotrisée qui balances des fusées et des chaises sur les flics, et un stagiaire journaliste qui se fait embarquer parmis les manifestants et passe la nuit au poste (- de 12h); c'est du nombrilisme que de parler de dictature ou de liberté de la presse dans ce cas, particulièrement aujourd'hui avec les pratiques en Iran ou en Chine.

Ce discour de diabolisation systématique du pouvoir est finalement tellement peut crédible qu'il ne mobilise plus personne pour les urnes, on a pus le vérifier dernièrement.

Il faut assumer d'être journaliste. Il faut accepter de se prendre une RPG alors qu'on se déplace sur le toit d'un T72 belligérant.

Et c'est pas une dizaines de vidéo sur Youtube qui représenterons l'activité de plus de 160 000 personnes.

Pour moi, plus y aurra de caméras sur les casques, les tazers et les voitures, plus cela inciterra à la retennue pour les interpellés et les interpellants.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
 Share

  • Statistiques des membres

    5 967
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    Stevendes
    Membre le plus récent
    Stevendes
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,5k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...