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Le Brésil, le géant de l'Amérique du Sud


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Il y a 2 heures, Ciders a dit :

Bolsanaro met la pression à la Cour Suprême pour garder le pouvoir et rassemble ses partisans en vue de l'élection de l'année prochaine qu'il indique être déjà sujette à la triche (en gros, s'il ne gagne pas, c'est qu'il sera mort ou que ça aura été fait exprès). Donc organisation de manifestations pour faire masse.

Cela a une chance de marché ?

On m'avait laissé entendre que l'armée était plutôt de sont côté.

J'ai du mal à comprendre les jeux de pouvoirs au Brésil...

https://www.google.com/amp/s/amp.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20210906-au-br%C3%A9sil-la-police-militaire-entre-devoir-de-r%C3%A9serve-et-soutien-inconditionnel-%C3%A0-jair-bolsonaro

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il y a 17 minutes, Snapcoke a dit :

Cela a une chance de marché ?

On m'avait laissé entendre que l'armée était plutôt de sont côté.

J'ai du mal à comprendre les jeux de pouvoirs au Brésil...

https://www.google.com/amp/s/amp.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20210906-au-br%C3%A9sil-la-police-militaire-entre-devoir-de-r%C3%A9serve-et-soutien-inconditionnel-%C3%A0-jair-bolsonaro

Aucune idée. Pas assez de sources sur le sujet.

J'imagine que tous ne seraient pas contre une dictature déguisée ou non mais il y a aussi une forte société civile qui y sera rétive. A voir aussi ce que pensent les téléévangélistes qui ont une grosse force de frappe financière et médiatique.

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Il y a 1 heure, Snapcoke a dit :

On m'avait laissé entendre que l'armée était plutôt de son côté.

Si Poti passe par ici, il pourra sûrement l'expliquer plus finement que moi. Mais c'est un peu plus compliqué que cela. Au sein de l'armée, il y a déjà des corps différents, avec des degrés de soutien variables à Bolsonaro. Or, la Police Militaire est réputée pour être le corps le plus bolsonariste. Il faut dire que le président a souvent eu des attentions à leur égard depuis le début du mandat... alors pourtant que ces policiers sont sous l'autorité des gouvernements des états fédérés. L'un des projets de Bolsonaro étant d'ailleurs de réduire l'autorité de ces états fédérés sur la police militaire. On a d'ailleurs assisté en amont de cette journée du 7 septembre à des menaces de la part des exécutifs fédérés à l'attention des membres de la police militaire qui prendraient part aux manifestations en dépit de leur devoir de réserve. Si Bolsonaro jouit d'une manière générale d'un appui important au sein des forces armées, tous les militaires ne seront pas prêts à l'appuyer pour un coup de force. Certains pourraient d'ailleurs refuser de voter pour lui aux prochaines élections, bien que leur ayant apporter leur suffrage la dernière fois, si jamais la situation économique ne s'améliorait pas. 

 

Il y a 1 heure, Ciders a dit :

J'imagine que tous ne seraient pas contre une dictature déguisée ou non mais il y a aussi une forte société civile qui y sera rétive.

Lorsque je vivais au Brésil, j'avais des parents d'amis expliquant, au profond mécontentement de leurs fils et fille, que la dictature n'avait finalement pas été si mauvaise que cela. En revanche, il semblerait qu'ils ne soient pas hyper emballés par Bolsonaro. Comme quoi...

Modifié par Skw
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Il y a 1 heure, Snapcoke a dit :

On m'avait laissé entendre que l'armée était plutôt de sont côté.

Une partie seulement, et visiblement, pas les chefs. Auront-ils été remplacés par d'autres chefs plus malléables ?

Le 31/03/2021 à 14:14, Wallaby a dit :

https://www.lemonde.fr/international/article/2021/03/31/en-poussant-les-chefs-de-l-armee-a-demissionner-bolsonaro-a-voulu-faire-une-demonstration-de-force_6075097_3210.html

Ils ont décidé de rompre les rangs. Mardi 30 mars, le ministère de la défense brésilien a annoncé le départ collectif des trois principaux chefs de l’armée nationale. Une première dans l’histoire du Brésil, et un nouvel épisode dans la grave crise opposant actuellement Jair Bolsonaro à une partie grandissante de l’élite militaire.

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  • 1 month later...

file-20210923-13-1jk2up8.png

Amazonie

L’image du haut montre un village autochtone traditionnel précolonial (1500 EC) avec un accès à la rivière et des cultures plantées dans la forêt tropicale. L’image du milieu représente un paysage actuel. L’image du bas illustre l’année 2500 et montre un paysage aride et un faible niveau d’eau résultant du déclin de la végétation, avec des infrastructures rares ou dégradées et une activité humaine minimale.

https://theconversation.com/nos-projections-climatiques-pour-lan-2500-montrent-que-la-terre-sera-inhospitaliere-pour-les-humains-169977

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  • 3 weeks later...

https://www.marianne.net/monde/ameriques/bresil-a-un-an-de-la-presidentielle-lula-favori-des-sondages-fait-campagne-a-paris (17 novembre 2021)

Le dernier sondage Genial/Quest du 11 novembre le crédite de 48 % des intentions de vote, contre 21 % pour Bolsonaro.

Outre l’écologie, que Lula distingue d’un abandon de la souveraineté brésilienne sur l’Amazonie, mais qui implique selon lui la sauvegarde de sa précieuse biodiversité, l’accent de cette campagne reste solidement ancré sur les plus démunis.

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https://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/amazonie/bresil-la-deforestation-en-amazonie-a-augmente-de-22-en-un-an_4850651.html

La déforestation en Amazonie brésilienne a augmenté de près de 22% entre août 2020 et juillet 2021, par rapport à la période précédente, établissant un record au cours des 15 dernières années, selon une estimation officielle publiée jeudi 18 novembre.

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  • 3 weeks later...
  • 2 weeks later...

Ces scénarios sont fantasmagorique et caricaturaux, du vrais jeu de guerre vidéos pour boutonneux !
Malgré de minutieuses planifications d'attaques il y a toujours l'impondérable dans la vrais vie qui peut faire capoter le plan initial.
Jusqu'à preuve du contraire, c'est plutôt coopérations et soutiens entre les deux pays, aucun intérêts que ça change, sauf si un trublion à qui ça gène de voir des fusées Européennes lancées de Kourou !
J'ose espérer que les Européens se sentiraient concernés.

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il y a 40 minutes, MIC_A a dit :

Ces scénarios sont fantasmagorique et caricaturaux, du vrais jeu de guerre vidéos pour boutonneux !

Oui, c'est l'essence même de la chaine de Binkov. Ça n'a aucune prétension au sérieux (la présentation est faite par un muppet après tout), c'est juste pour s'amuser.

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  • 1 month later...
  • 4 months later...

La police brésilienne ne fait vraiment pas dans le détail...

https://www.france24.com/fr/amériques/20220528-après-une-nouvelle-vague-de-violences-policières-le-brésil-sous-le-choc

 en 2021, plus de 6 100 personnes sont mortes dans des opérations policières, soit une moyenne de 17 par jour, selon des chiffres d'une organisation de surveillance des violences.

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  • 2 weeks later...

La frontière pionnière amazonienne aujourd’hui, avec Romain Taravella, 14 mars 2012, AgroParisTech. 58 minutes.

https://www.iddri.org/sites/default/files/import/publications/an_1102_deforestation-amazonie_taravella.pdf (avril 2011, 36 pages)

Les résultats présentés dans cet article sont tirés de la thèse « la frontière pionnière amazonienne aujourd’hui : projet socio-environnemental de conservation forestière contre dynamique pastorale de déforestation. une analyse stratégique 2000-2006 de l’action collective en terra do meio (pará, brésil) »

L’élevage sur Le front pionnier : une activité organisée et rentable

Les déboisements localisés dans la terra do Meio (« terre du milieu »), région forestière de 7,9 millions d’hectares, représentent près de 4 % du total enregistré en forêt amazonienne brésilienne. environ 90 % des surfaces défrichées y sont destinées aux usages pastoraux. La logique économique des grands éleveurs pionniers de la région (les fazendeiros) repose sur trois composantes : l’élevage au sens strict, soit la « production de bovins » ; la production de pâturages, c’est-à-dire la production de surfaces déboisées pérennes et vouées à l’alimentation animale ; et la spéculation foncière, consistant à impulser et profiter de la hausse fulgurante de la valeur des terres de la région lors de la vente d’une exploitation (la fazenda). Notons que ce dernier point, souvent méconnu, constitue la source principale de revenus pour les éleveurs de la zone étudiée, et ce d’autant plus quand la spéculation est conjuguée à l’entretien de pâturages.

L’élevage sur Le front pionnier : une activité fortement soutenue par diverses aides publiques

L’activité de déforestation dans la terra do Meio est soutenue par un ensemble impressionnant d’aides publiques, directes et indirectes. À l’échelle locale, des investissements massifs en infrastructures permettent de désenclaver des zones jusqu’alors inaccessibles. À l’échelon régional, l’État du pará octroie d’importantes aides fiscales et assure la coordination des actions de lutte sanitaire, afin de répondre notamment au problème posé par la fièvre aphteuse. enfin, au niveau national, l’État fédéral catalyse l’avancée de l’élevage en contribuant à l’adaptation des systèmes d’élevage aux conditions amazoniennes, par un soutien financier omniprésent et par une politique agro-exportatrice hyperactive.

La lutte contre la déforestation : une agriculture durable ?

En dépit d’un cadre juridique protégeant formellement les forêts du Brésil, la situation dans la terra do Meio est caractérisée par une illégalité généralisée et croissante. Le Code forestier n’est la plupart du temps pas respecté, faute de cadastre rural et par manque de titres fonciers qui en permettraient l’application. Un nouveau paradigme spécifiquement dédié à l’agriculture familiale s’impose en amazonie : « développer sans dévaster », en soutenant une agriculture familiale « durable ». L’avancée des défriches serait ainsi freinée, et la spéculation foncière maîtrisée. de nombreux projets pilotes sont mis en œuvre dans ce cadre, mais leur développement se heurte à la force d’entraînement de l’organisation pionnière pour la pastoralisation du territoire, qui génère de nombreux profits pour beaucoup d’acteurs. Le bilan des initiatives durables reste au final mitigé.

La colonisation :

Les colonos occupent en moyenne 234 ha, les fazendeirinhos 1 192 ha et les fazendeiros quelque 6 019 ha. Les premiers ont en moyenne 85 bovins sur leur terre, les deuxièmes 386 et les derniers 1 324. Quel que soit le groupe d’acteurs, plus de 90% de la surface défrichée totale est couverte de pâturages, l’élevage bovin est l’activité principale, sinon exclusive, dans la région. Les fazendeiros vivent généralement avec leur famille hors de leur occupation de la terra do Meio (pour 98% d’entre eux), alors que les colonos vivent sur la terre qu’ils occupent dans la terra do Meio (pour 95% d’entre eux). Plus de la moitié des fazendeiros occupent ou possèdent au moins une deuxième terre en dehors de la terra do Meio, ce qui les distingue des deux autres groupes.

Les fazendeiros de la terra do Meio sont en effet originaires pour 53 % d’entre eux de la région du Centro-oeste et les fazendeirinhos à 48 %. Sans surprise, les colonos sont originaires pour 40 % d’entre eux du nordeste (plus particulièrement de l’etat du Maranhão). Finalement, la date d’arrivée des acteurs nous permet d’identifier une tendance séquentielle bien connue : les colonos se sont installés les premiers (milieu des années 1990), avant d’être rejoints par les fazendeirinhos (fin des années 1990), eux même suivis par les fazendeiros (début des années 2000).

Une rentabilité élevée :

Les taux de profits calculés varient entre 1% et 30%, avec une moyenne de 14%. Ce résultat, en soit élevé, traduit les choix techniques faits par les éleveurs qui visent à assurer un retour rapide sur investissement. pour cela, ils réduiront les investissements (absence de clôtures), adopteront une conduite simplifiée du troupeau (aucune rotation) et opteront pour une forte densité animale à l’hectare (1,5-2,0 UBT/ ha). Cette gestion « extractive » des pâturages, caractéristique des fronts pionniers amazoniens, n’est pas durable. elle conduit immanquablement au terme d’une dizaine d’années à une dégradation très sérieuse des pâturages (schneider, 1995). Le choix de cette gestion des pâturages traduit la stratégie d’« échappement territorial » (thiele, 1991) privilégiée par les fazendeiros, qui consiste à vendre à un nouvel investisseur plus capitalisé une fazenda clé en main, une terre « domestiquée ».

Le deuxième pilier de la stratégie économique des grands éleveurs correspond à la spéculation foncière, c’est-à-dire au profit réalisé lors de la vente de son occupation (ou une partie de celle-ci) en raison de la hausse fulgurante, en quelques années (voire quelques mois), de la valeur des terres de la région. dans le cas spécifique de la terra do Meio, où le front pionnier est encore à stade jeune de son cycle de vie, les gains spéculatifs provenant de la simple occupation du territoire d’une année sur l’autre sont conséquents (voir figure 8 pour l’évolution du prix de la terre). L’ajout de cette composante à la précédente permet d’accroître significativement le taux de profit annuel de l’exploitation.

« En terminer avec la forêt » pour faire naître la civilisation :

Comme l’explique un fazendeiro : « Les bovins ne sont qu’un outil de travail. Ce qui rapporte de l’argent c’est la vente des pâturages ». un autre explique : « [tout se passe comme si] les fazendeiros étaient payés en réalité pour en terminer avec la forêt. C’est comme si nous étions aux premiers temps de la civilisation. nous sommes là pour faire reculer la forêt et ouvrir le territoire aux hommes. [...] nous sommes la première marche [...] Comment pourrait-on imaginer le deuxième temps qui est celui de l’agriculture, de l’industrie, des routes, des commerces sans imaginer le premier ? »

Après la coupe de la végétation de sous-bois, les « tronçonneurs » (motoqueiros) entrent en piste pour l’abatage des plus gros arbres. À la différence du travail de nettoyage qui demande beaucoup de travail physique mais peu de savoir-faire, l’abattage à la tronçonneuse est une tâche risquée qui nécessite de l’expérience. Une fois les plus gros arbres abattus, le fazendeiro laisse sécher au soleil pendant plusieurs semaines la végétation qui jonche le sol. Puis, avec l’aide de l’un ou l’autre des colonos de la région, il y met le feu. Le départ de l’incendie est favorisé par quelques litres d’essence répandus sur la matière végétale sèche ensuite enflammés. Un bon brûlis s’avère déterminant, il conditionne directement la qualité du semis et de la germination des espèces fourragères.

Régularisation :

Grâce aux « relations du maire » 15 , un bureau de l’institut des terres du pará (insituto de terras do pará – iterpa) est ouvert, afin de faciliter la régularisation des terres occupées par les fazendeiros locaux. Les promesses de régularisation foncière affectent directement les stratégies des éleveurs puisqu’elles soutiennent la hausse continue des prix des terres.

Le rôle de la recherche scientifique publique :

« La race nelore a conquis le Brésil et se prépare à conquérir le monde. Le binôme Brachiara/nelore, associé aux régions tropicales et subtropicales, permet la production d’une viande d’excellente qualité, à coût réduit. [...] Le Brachiara (plante fourragère) tout comme certains types de soja, sont le fruit de la recherche scientifique de l’Embrapa qui a viabilisé l’occupation économique de tout le cerrado brésilien, prédominant dans la région du Centre-ouest. La valeur de cette victoire de l’Embrapa est inestimable. »

On peut s’étonner de la place considérable prise par les problématiques pastorales dans le Centre de recherche agro forestier de l’amazonie orientale (Cpatu), principal pôle de recherche de l’eMBrapa en amazonie. D’après l’auteur, l’élevage représentait 3 % des publications jusqu’au milieu des années 1970, puis 26 % lors de la seconde moitié, 22 % entre 1980 et 1984, 56 % entre 1985 et 1989, et finalement 41 % lors de la première moitié des années 1990.

Les agents fédéraux, « irremplaçables ennemis » :

À partir des formes conflictuelles étudiées par Monroy et fournier (1997), il est possible de considérer que les agents fédéraux sont devenus les « irremplaçables ennemis » des pionniers. Par leur action, les agents de la police environnementale permettent au conflit de jouer une de ses fonctions principales pour le camp adverse : mobiliser autour de la désignation de l’ennemi. Le sentiment de commune appartenance à la frontière pionnière, qui transcende les différences socio-économiques, est affermi. Les oppositions internes qui ont pu surgir précédemment s’évanouissent instantanément dans la bataille qu’il faut mener contre l’ennemi commun.

Les aires protégées :

Entre 2002 et 2009, plus de 700 000 km2 de forêt amazonienne ont été classés en espaces protégés au Brésil. Le double mandat du président Lula restera marqué par cette dynamique sans précédent dans l’histoire amazonienne. d’autant que ces espaces protégés diffèrent fondamentalement de ceux créés jusqu’alors. Au regard de la géohistoire nationale de la conservation de la nature (Barreto filho, 2001), nous voyons dans cette initiative l’émergence de la « quatrième génération » d’aires protégées brésiliennes (Taravella, 2008). Contrairement à leurs prédécesseurs (localisées aux confins de l’amazonie afin d’échapper aux perturbations anthropiques), celles-ci ont stratégiquement été dessinées et disposées à la pointe des fronts pionniers les plus actifs. par un renversement de perspective surprenant, ces nouveaux espaces protégés, véritables outils de planification régionaux, ont pour objectif de mettre un terme à la spéculation foncière, en restaurant la maîtrise foncière fédérale en amazonie (Brasil, 2004). Les études récentes (Ferreira et al., 2005 ; Soares-Filho, 2010) soulignent l’efficacité de cette politique qui explique rait plus du tiers de la chute des déboisements observée en amazonie brésilienne ces dernières années.

Cette stratégie apparaît comme la plus efficace à ce jour. elle grippe la mécanique pionnière en s’attaquant à la logique économique spéculative des grands éleveurs pionniers. Mais jusqu’à quand ? Jusqu’à quelle élection ? Jusqu’à quel arbitrage sectoriel ? Jusqu’à quel revirement de la politique fédérale en amazonie ? Le pari qui consiste à créer des aires protégées de plusieurs milliers d’hectares à la pointe des fronts pionniers agropastoraux est risqué. Son efficacité à court terme ne présage en rien du futur. Plus que partout ailleurs au Brésil, la mise en œuvre et la gestion effective de ces aires protégées est cruciale.

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  • 2 weeks later...

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-enjeux-internationaux/l-amazonie-aux-mains-des-orpailleurs-et-autres-trafiquants-de-bois-2607353 (9 juin 2022)

François-Michel Le Tourneau, géographe, directeur de recherche au CNRS - Unité mixte de recherche internationale sur les espaces amazoniens à Tucson, Arizona.

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  • 2 months later...

Faut s'attendre à des problématiques pour l'élection présidentielle. Comme annoncé depuis l'année dernière, Bolsonaro veut s'accrocher à son fauteuil :

https://www.francetvinfo.fr/monde/bresil/presidentielle-au-bresil-jair-bolsonaro-n-acceptera-pas-la-defaite-selon-une-historienne_5311249.html

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 @collectionneur en relation avec l'article que tu as posté Jair Bolsonaro met à nouveau en doute le système électoral. Depuis des mois, Jair Bolsonaro instille l’idée que le système électoral brésilien est défaillant, à trois mois de l’élection présidentielle. https://www.tdg.ch/jair-bolsonaro-met-a-nouveau-en-doute-le-systeme-electoral-150643502990

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Puisque le système électoral brésilien pourrait être défaillant, selon lui, cela remet-il en question la façon dont il est arrivé au pouvoir, ou uniquement les résultats qui ne lui conviennent pas ? :happy:

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  • 2 weeks later...
  • 4 weeks later...

Élections présidentielles ce dimanche 2 octobre 2022, une douzaine de candidat, mais seuls deux poids lourds, Lula favori. Croisons les doigts pour que Bolsonaro ne joue pas au Trump.

Long article sur cette élection :

https://www.francetvinfo.fr/monde/bresil/presidentielle-au-bresil-l-article-a-lire-pour-comprendre-les-enjeux-de-l-election-qui-met-aux-prises-lula-et-jair-bolsonaro_5347120.html

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