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A-10 Thunderbolt II « Warthog »


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Une chose à rétablir immédiatement pour tarir toute envolée lyrique avec qu'elle ne débute, les scores de Rudel en air-sol (tanks, camions et autres) sont autant à prendre avec des pincettes que ceux de la plupart des as du combat aériens de la WW2.

Néanmoins on peut imaginer que Rudel a pu parler aux Américains des procédures imaginées à partir de février 1943 au sein du Panzerjagdkommando Weiss puis développées en unités pour attaquer de la manière la plus efficace des véhicules avec un canon antichar aéroporté.

Comment aborder la cible, par quel côté sous quel angle altitude de piqué altitude de ressource ...

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il y a 4 minutes, pascal a dit :

Une chose à rétablir immédiatement pour tarir toute envolée lyrique avec qu'elle ne débute, les scores de Rudel en air-sol (tanks, camions et autres) sont autant à prendre avec des pincettes que ceux de la plupart des as du combat aériens de la WW2.

Néanmoins on peut imaginer que Rudel a pu parler aux Américains des procédures imaginées à partir de février 1943 au sein du Panzerjagdkommando Weiss puis développées en unités pour attaquer de la manière la plus efficace des véhicules avec un canon antichar aéroporté.

Comment aborder la cible, par quel côté sous quel angle altitude de piqué altitude de ressource ...

Ce qui est impressionnant ce n'est pas tant le score, qui est doublé ou triplé, c'est le nombre de missions, et le développement du double 37 mm sur le stuka.

 

Question au passage, le score de Joachim Marseille est aussi gonflé ? Parce que lui il a affronté les anglais donc les données doivent être plus facile à interpréter ?? Tout comme ''pips'' qui a fait toute ces victoire sur le front ouest !

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Concernant Joachim Marseille, ce n'est pas lui qui était un "finisseur" ? Ses équipiers lui "amenaient" les proies qu'il achevait avec son appareil équipé d'une visée particulière (une longue vue, utilisée en lunette de tir), il me semble.

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il y a 40 minutes, pascal a dit :

@Snapcoke

Je te recommande le travail très intéressant de larsenjp sur Check 6 concernant certaines revendications de Marseille

http://www.checksix-forums.com/viewtopic.php?f=276&t=207428

Pour Priller c'est sûr qu'engranger une centaine de claims sans se faire descendre à l'ouest souligne le calibre du bonhomme

Merci, je viens de le lire, passionnant, si j'extrapole on peut considérer son score dans la centaine...

Ce qui est vraiment pas mal deja.

Je présume que c'est beaucoup plus dur pour les score à l'est, on ne saura donc jamais qui est le plus grand pilote de chasse de la deuxième guerre mondiale ...

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il y a 11 minutes, Snapcoke a dit :

Merci, je viens de le lire, passionnant, si j'extrapole on peut considérer son score dans la centaine...

Ce qui est vraiment pas mal deja.

Je présume que c'est beaucoup plus dur pour les score à l'est, on ne saura donc jamais qui est le plus grand pilote de chasse de la deuxième guerre mondiale ...

Comme diraient certains, est-ce utile de connaitre le plus grand tueur en série en avion ? Surtout qu'on reste loin des scores des bombardiers...

Chaque camps et front à ses spécificités. C'est difficile de comparer quand les cibles sont différentes (chasseurs, bombardiers, avions de transport, moderne ou non) et si certains pilotes n'ont pas fait que de la chasse (fin ou milieu de carrière dans la formation, début sur bombardier ou reconnaissance...) et évidemment ça dépend aussi du nombre de missions et la durée sur le front (entre le vétéran de la guerre d'Espagne et celui qui arrive en unité dans les années 40) voir des conditions  de ce front (pour le front japonais, on parle aussi de pilote de l'aéronavale) et finalement suivant l'avion utilisé...

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il y a une heure, ARPA a dit :

Comme diraient certains, est-ce utile de connaitre le plus grand tueur en série en avion ? Surtout qu'on reste loin des scores des bombardiers...

Chaque camps et front à ses spécificités. C'est difficile de comparer quand les cibles sont différentes (chasseurs, bombardiers, avions de transport, moderne ou non) et si certains pilotes n'ont pas fait que de la chasse (fin ou milieu de carrière dans la formation, début sur bombardier ou reconnaissance...) et évidemment ça dépend aussi du nombre de missions et la durée sur le front (entre le vétéran de la guerre d'Espagne et celui qui arrive en unité dans les années 40) voir des conditions  de ce front (pour le front japonais, on parle aussi de pilote de l'aéronavale) et finalement suivant l'avion utilisé...

Sans être un délire malsain, savoir qui est le plus grand tueur en série en avion à peut être rien d'intéressant ( l'équipage d'enola gay surement... ) Mais savoir a qu'elle point certains aient pus devenir des ''monstre'' au dessus de la mêlée, me semble intéressant.

pourquoi eux ? 

Qualités physiques et intellectuelles ? 

Réflexe ?

Ou simplement erreur statistique ?

Note bien qu'Albert Roche ( soldat de 1ere guerre mondiale ) rentre clairement dans cette catégorie aussi.

Simo hayha, Hartmann, Otto carius, Mickael wittmann...

Il semble y avoir sur le champs de bataille, des profiles qui ce révèlent, des Achille modernes, des soldats d'une autre trempe qui semble inatteignable...

 

Modifié par Snapcoke
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Le 19/05/2020 à 10:23, pascal a dit :

Une chose à rétablir immédiatement pour tarir toute envolée lyrique avec qu'elle ne débute, les scores de Rudel en air-sol (tanks, camions et autres) sont autant à prendre avec des pincettes que ceux de la plupart des as du combat aériens de la WW2.

Et j'ai l'impression qu'en antichar, l'overclaim est souvent bien pire qu'en air-air.

Il y a l'étude de la section de recherche opérationnelle sur Mortain qui a examiné les carcasses trouvées sur le terrain et dont les observations n'ont rien à avoir avec les revendications des Typhoons de la RAF... diverses expériences de divers belligérants où l'appareil, que ce soit un Il-2 ou un Typhoon, met un pourcentage dérisoire (on parle de quelques %, voir un seul) sur un char fixe sur un polygone de tir où, évidemment, les avions peuvent prendre la visée peinard sans opposition.

Sur Checksix, le contributeur VG-35 connaisseur de sources russes avait fait une estimation en fonction du nombre de chars soviétiques perdus et de la proportion de pertes dues à l'aviation... Les revendications de Rudel seul font plus de 40% de ces pertes ! http://www.checksix-forums.com/viewtopic.php?p=1507744#p1507744

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  • 2 months later...

Interview et présentation du A10:

Sur la partie extérieure: peu d'éléments nouveaux pour la plupart d'entre nous. Mais intéressant de voir l'accumulation d'éléments de protection et de systèmes redondant.

Partie cockpit: discussion intéressante de la conduite de tir du canon & de l'intérêt de la liaison de données et viseur de casque pour le CAS

 

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  • 1 month later...
il y a 8 minutes, ascromis a dit :

Quelqu'un saurait la fonction de ce mini HUD placé devant l’œil droit du pilote ? A quel système de ciblage est-il dédié ?

e9p7.jpg

C'est le HMCS Scorpion

https://theaviationist.com/2018/12/13/up-close-and-personal-with-the-a-10-warthogs-scorpion-helmet-mounted-cueing-system/

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  • 2 weeks later...
  • 2 weeks later...
Le 15/08/2019 à 01:53, g4lly a dit :

Nouvelles ailes ... et c'est reparti pour 10 000 heures ... et la fin des année 2030s ...

https://www.airforcetimes.com/news/your-air-force/2019/08/13/a-10-re-winging-completed-will-keep-warthog-in-the-air-until-late-2030s/

Les prochains upgrades du A-10 (en avionique, système d'arme).

https://www.thedrive.com/the-war-zone/37233/the-a-10-warthog-is-preparing-for-its-biggest-upgrade-in-over-a-decade

Selon l'article, son avenir serait assez solide pour encore 10 ans de plus.
Notamment, il embarquerait aussi une panoplie d'armement de précision stand-off (dont les SDB et les APKWS, les roquettes à recalage terminal) , utilisables même s'il y a des défenses aériennes courte portée.

Le 17/08/2019 à 15:19, Salverius a dit :

A votre avis, l'A10 continue sa carrière opérationnelle car:

1) un avion d'attaque au sol a toute sa place dans une armée moderne, et l'ALAT (?) devrait réfléchir à se doter de ce type d'appareil

2) le F35 n'est pas encore très à l'aise avec l'attaque au sol; une phase de transition est nécessaire

3) les deux mon neveu

4) autres explications

Selon l'article ci-dessus, le A-10 aurait été "sauvé" par l'intervention contre Daech de 2014, où la rusticité et le loiter time ont été appréciés. (les retards du JSF n'ont pas été mentionnés).

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  • 6 months later...
  • 2 months later...
  • 2 weeks later...

spacer.pngLes A-10 font quelque chose que ne feront jamais les F-35A. Opérer depuis une route. Pour la première de son histoire, l'USAF utilise une route civile aux États-Unis pour décoller ses avions, des A-10C et des turbopropulseurs Dornier ont fait un exercice au Michigan :

https://theaviationist.com/2021/08/12/us-highway-operations/

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  • 2 weeks later...

Le cochon que je suis ne pouvait pas ne pas lui rendre hommage :sleep:

Washingtown post / Pierre Sprey, Pentagon analyst who battled brass to produce A-10 warplane, dies at 83

https://www.washingtonpost.com/local/obituaries/pierre-sprey-dead/2021/08/20/fe995430-ff6e-11eb-ba7e-2cf966e88e93_story.html

Je ne savais pas, Sprey était juif francais, né à Nice, il a fuit les répressions antisémites.

Révélation

Pierre Sprey, Pentagon analyst who battled brass to produce A-10 warplane, dies at 83

Pierre Sprey, a 1960s Pentagon “whiz kid” who was a formidable intellectual force in military analysis and weapons development, often tangling with top defense officials to improve U.S. military readiness and weapons development, died Aug. 5 at his home in Glenn Dale, Md. He was 83.

The cause appeared to be a sudden heart attack, said his son, John Sprey.

The French-born Mr. Sprey (pronounced “spray”) was a multilingual polymath whose interests encompassed history, engineering and literature. A Baltimore Sun profile declared that he “may well be the most fascinating person you’ve never heard of.”

In later years, he established a recording studio and jazz record label in a tumbledown house and produced dozens of recordings known for their exquisite high-fidelity.

Former colleagues said he applied the same meticulous — and sometimes unconventional — principles to military matters. After working for the Grumman aircraft company early in his career, Mr. Sprey moved to the Pentagon in 1966 as part of a group of analysts and engineers dubbed the “Whiz Kids,” borrowing a term first used to describe then-Defense Secretary Robert S. McNamara and his former colleagues at Ford Motor Co.

“Even among McNamara’s Whiz Kids — the highly educated and extraordinarily bright young men brought into the [Pentagon] with the mandate to impose rational thought on both the military and the military budget — Pierre Sprey stood out,” author Robert Coram wrote in a 2002 biography of Mr. Sprey’s onetime Pentagon boss, John Boyd.

It was the height of the Cold War with the Soviet Union, and Mr. Sprey spent his first year working on a study of the Air Force budget and preparations for a potential war in Europe. His report, based on studies of World War II and information from the Joint Chiefs of Staff, stated that the Air Force’s existing plan to bomb bridges and infrastructure was useless and would not prevent Soviet troops from pouring into Europe.

By rejecting a long-held doctrine, Mr. Sprey quickly became persona non grata among top-ranking Air Force brass, many of whom had been fighter or bomber pilots and resented getting advice from a civilian who was barely 30.

“He was one of the most detested people by the United States Air Force,” Tom Christie, who spent decades as a Pentagon analyst, said in an interview, “because he was challenging a lot of sacred programs and strategies.”

Instead, Mr. Sprey advocated a primary mission of “close air support,” with Air Force planes flying low to support Allied ground troops and to attack enemy convoys and armored units. He made the startling assertion that the most important vehicles in warfare were not fighter planes, aircraft carriers or tanks — but ordinary trucks.

“I made myself pretty unpopular by pointing out that trucks were much more important than airplanes,” Mr. Sprey told the Baltimore Sun in 2002. “The tonnages moved by airplanes are tiny. Trucks are what count in the theater of war. Well, that wasn’t very glamorous for all those guys, so I got fired from that job.”

Mr. Sprey, Christie and a few others became part of a small group of analysts under the leadership of Boyd, a former fighter pilot who wanted to bring improved planning and efficiency to the Air Force. They adopted an almost furtive, underground approach, often working late at night, and came to be known as the “fighter mafia.”

In general, the group believed that simpler, cheaper weapons and aircraft worked better than complex, more expensive designs. Airplanes loaded down with electronics and other features, Mr. Sprey argued, were less maneuverable and harder to repair.

Mr. Sprey and his group faced a strong backlash from Pentagon officials and from manufacturers who stood to profit from defense contracts. According to Coram’s book on Boyd, the Air Force assigned a colonel to get Mr. Sprey fired. When the colonel presented doctored statistics to challenge Mr. Sprey’s calculations, Mr. Sprey replied, “Your numbers are a lie.”

The colonel demanded an apology, but Mr. Sprey responded by calling him a “slimy creature” who “oozed mendacity.”

“Unlike many civilians who worked in the Pentagon,” Coram wrote, “Sprey was not intimidated by rank; in fact, he thought there was an inverse relationship between the number of stars on a man’s shoulders and his intelligence.”

He stayed at the Pentagon as part of Boyd’s team and worked on two new airplane designs in the 1970s: one was a lightweight fighter that turned out to be the F-16; the other was a relatively slow, low-flying aircraft that became the A-10.

Mr. Sprey was particularly influential in the development of the A-10, a stubby plane with upright fins on the tail and two jet engines mounted over the body. Its central feature was a nose-mounted 30-mm Gatling gun that could fire 70 rounds a second. The plane could carry missiles and bombs under its wings.

Mr. Sprey insisted that the A-10 be durable and easy to repair. It was covered in a titanium shell that could withstand ground fire. Fuel tanks were insulated with nonflammable material to prevent explosions, and backup systems were in place for various hydraulic and mechanical components. Officially called the Thunderbolt, the A-10 looked so ungainly that pilots affectionately called it the Warthog.

The Pentagon sought repeatedly to kill the A-10 project or relegate the aircraft to the National Guard, even after testing proved that its gun and rockets could easily destroy armor-plated tanks. Mr. Sprey helped rally support for the plane among sympathetic military officials and members of Congress, and the program stayed alive.

During the Persian Gulf War in 1991, the A-10 was brutally effective, taking out 1,100 of the 1,500 Iraqi tanks lost during the conflict, plus more than 1,000 pieces of artillery. The A-10 was so rugged that stories and footage began to circulate of badly damaged planes landing safely after combat missions. The A-10 continued to be a useful warplane during the conflicts in Iraq and Afghanistan.

“The pilots love them,” Mr. Sprey said in 1999. “Any of our jet fighters can be shot down by a .22-caliber rifle. But you can punch an A-10 full of holes and it will come home with sky showing through the wings.”

Pierre Sprey at his home in Upper Marlboro, Md., in 2002. (Jed Kirschbaum/Baltimore Sun)

Pierre Michel Sprey was born Nov. 22, 1937, in Nice, France. His Jewish parents had fled oppression in Germany in the early 1930s, then came to the United States in 1941, settling in the New York borough of Queens.

His father was a jeweler, and his mother a homemaker. Young Pierre grew up speaking German and sometimes French with his parents, who would discuss classical music at the dinner table.

Mr. Sprey studied engineering and French literature at Yale University, graduating in 1957 at age 19. He later received a master’s degree in systems engineering and statistics from Cornell University.

His eyesight was not sharp enough to allow him to be a fighter pilot, his son said, so he turned to aircraft design. After leaving the Pentagon in the 1970s, he continued to work on defense projects as a consultant for many years afterward.

While growing up in New York, Mr. Sprey often attended jazz clubs, and he began to record musical performances as a hobby. A fellow Pentagon engineer showed him a high-end turntable, spurring Mr. Sprey to take it apart and explore the mechanics of high-fidelity sound.

He devised a homemade recording system that employed extremely thin wires, battery-powered microphones and a two-track Sony reel-to-reel recorder weighted with lead. He had a restored 1911 Steinway piano in the front parlor of an old country house called Mapleshade in Upper Marlboro, Md. He had made amateur recordings of Washington jazz singer Shirley Horn, who came to Mr. Sprey’s house to play his piano.

“One night she was sitting at my piano and fell in love with it,” he told The Washington Post in 1996. “She said, ‘P. baby, I want to do my next album on this piano and I want you to be my engineer’ … I enjoyed recording Shirley so much, I decided to hang out my shingle.”

Mr. Sprey named his record label Mapleshade and recorded primarily jazz and blues musicians, including saxophonists Clifford Jordan and Hamiet Bluiett and pianists Walter Davis Jr., John Hicks and Larry Willis. He placed rubber baffles on the walls and ceiling and turned off all the lights, refrigerators, furnaces and electronic devices to obtain as pure a sound as possible.

“Something important is happening in Upper Marlboro,” a CD Review critic wrote. “To sit down with a small stack of your very first Mapleshades is a revelation.”

A 1997 recording of New York’s Arc Choir singing the gospel tune “Walk With Me” was sampled on Kanye West’s hit “Jesus Walks.” Mr. Sprey said the royalties were enough “to support 30 of my money-losing jazz albums.”

Mr. Sprey later moved to two other “crumbling old wood and brick farmhouses” in Maryland, his son said, and often cooked for visiting musicians, who were welcome to stay overnight.

His wife of 40 years, Seana Covert, died in 2014. Survivors include a son, John Sprey, of Syracuse, N.Y.

During the 1980s, Mr. Sprey and some of his fellow defense analysts from the “fighter mafia” helped spearhead what was called the military reform movement, seeking to develop simpler, more efficient and less expensive weapons programs.

“Not all simple, low-cost weapons work, but war-winning weapons are almost always simple,” he said.

Mr. Sprey became a persistent critic of what he saw as wasteful spending and poorly conceived military efforts and often contributed to the website of an independent watchdog organization, the Project on Government Oversight.

“Very simply, I don’t think we should be going to war for oil companies,” he told The Post in 2006. Whether planning for war or setting up his studio for a jazz recording, Mr. Sprey followed the same precept: “The whole essence of this is to judge everything by outcomes.”

 

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