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Economie et climat. CO2 or not CO2?


Jojo67
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Il y a 2 heures, Lezard-vert a dit :

Les côtes européennes asphyxiées par les navires de croisière

Les géants des mers de Carnival Corporation, le leader mondial, émettent dix fois plus d’oxyde de soufre que les 260 millions de voitures européennes, révèle une étude inédite.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/06/05/les-cotes-europeennes-asphyxiees-par-les-navires-de-croisiere_5471497_3244.html

Ce ne sont pas les passagers qui émettent de l'oxyde du soufre .. ce sont les navires .. alors pourquoi les paquebots et pas les autres, navires de commerce, navires de guerre, ....?

Les navires brûlent un immonde mazout qui concentrent les résidus de raffinage, c'est un problème connu depuis des années, pas spécifique aux navires de croisière, et c'est pour ça que la règlementation change au 1er janvier prochaine, la teneur maximale autorisée en soufre passe de 3.5% à 0.5%. Ce qui au passage risque de provoquer des tensions sur les approvisionnements en gazole plus léger et une hausse des prix se répercutant sur les autres usages.

 

 

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2 hours ago, Lezard-vert said:

Les côtes européennes asphyxiées par les navires de croisière

Les géants des mers de Carnival Corporation, le leader mondial, émettent dix fois plus d’oxyde de soufre que les 260 millions de voitures européennes, révèle une étude inédite.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/06/05/les-cotes-europeennes-asphyxiees-par-les-navires-de-croisiere_5471497_3244.html

Ce ne sont pas les passagers qui émettent de l'oxyde du soufre .. ce sont les navires .. alors pourquoi les paquebots et pas les autres, navires de commerce, navires de guerre, ....?

En contre point : le souffre a pour avantage de baisser localement la température, comme le dit https://fr.wikipedia.org/wiki/Dioxyde_de_soufre :

"Le dioxyde de soufre joue un rôle refroidissant pour la planète, car il sert de noyau de nucléation à des aérosols dont l'albédo est assez élevé, c'est-à-dire réfléchissant les rayons du Soleil sans les absorber, Mais cet effet ne dure que quelques années, là où celui du CO2 atteint le siècle."

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  • 2 weeks later...
Le 05/06/2019 à 11:58, WizardOfLinn a dit :

, la teneur maximale autorisée en soufre passe de 3.5% à 0.5%. Ce qui au passage risque de provoquer des tensions sur les approvisionnements en gazole plus léger et une hausse des prix se répercutant sur les autres usages.

Pour info la teneur en soufre du gazole marine national - F76 code OTAN, était de 0.2 % suivant norme début année 2000.

 

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L'Europe rouvre des mines de métaux pour les batteries

L'Airbus de la batterie pourrait compter un nouveau membre inattendu : la Roumanie. Le pays d'Europe centrale va rouvrir plusieurs mines de terres rares, qui étaient inactives depuis plus de trente ans. Plus de 50 millions d'euros pourraient être investis dans une première phase.

Produire des cellules de batteries en Europe est une chose, mais il y aura toujours la dépendance aux pays étrangers pour les métaux de base. Chose qui pourrait être réduite grâce à la participation de pays comme la Roumanie, qui vient de confirmer la réouverture de plusieurs mines de terres rares, inactives depuis plus de trente ans.

Des négociations "sont en cours avec des constructeurs automobiles" pour un investissement de 50 millions d'euros. Le ministre de l'Economie, Niculae Badalau, a confirmé que la Roumanie voulait "devenir un membre de l'alliance européenne des batteries", le fameux "Airbus de la batterie".

Le but n'est pas seulement de créer de l'emploi et de fournir les fabricants de batteries en europium et dysprosium, deux terres rares. La Roumanie compte en effet accueillir la construction d'une usine européenne de batteries sur son sol. L'ouverture des mines a donc un double objectif important.

Les négociations concernant une alliance europénne des batteries avancent puisque l'Allemagne a confirmé qu'une enveloppe de plus d'un milliard d'euros de fonds publics sera attribuée à trois grands projets, qui ne sont pas encore connus à l'heure actuelle.

 

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3 hours ago, zx said:

Une entreprise canadienne soutenue par Bill Gates veut capturer le CO2 dans l’air.

Ca fait un moment que je pense que la séquestration est la seule issue ... a supposer que ca soit financé par les émetteur. Le souci c'est d'arriver a développer un marché du carbone qui soit incitatif et qui ne soit pas une escroquerie.

On a déjà le probleme avec les déchets ... les émetteurs les lourdes n'importent ou pour pas payer une mise en décharge sérieuse ... et il n'y a pas grand monde pour les attraper.

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1 hour ago, g4lly said:

Ca fait un moment que je pense que la séquestration est la seule issue ... a supposer que ca soit financé par les émetteur. Le souci c'est d'arriver a développer un marché du carbone qui soit incitatif et qui ne soit pas une escroquerie.

Tu oublies ça

https://www.4p1000.org/fr (la vidéo est la plus parlante): de quoi compenser nos émissions

et cette initiative récente de payer les agris pour stocker plus de CO2 dans leur sols https://www.indigoag.com/for-growers/indigo-carbon 

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Le Haut Conseil pour le Climat frise la Révolution

Le premier rapport du tout neuf Haut Conseil pour le Climat n’a pas reçu l’accueil qu’il mérite. Sous son vocabulaire châtié et son style technocratico-compatible, il cache des propositions qui frisent la Révolution.

Corine Le Quéré, climatologue franco-canadienne, en poste au Royaume-Uni, préside le Haut Conseil pour le Climat.

Le Haut Conseil pour le climat a été mis en place par Emmanuel Macron le 27 novembre 2018. Ses membres sont tous compétents sur le sujet. Et leur premier rapport annuel déménage, dès lors qu’on sait le lire. Ce qui n’a rien d’étonnant puisque ce texte est en ligne avec le dernier rapport du GIEC. Ce dernier l’affirmait déjà, seules des politiques de ruptures – économiques, sociales, culturelles, techniques… donc politiques – peuvent nous conduire sur la trajectoire d’émissions de gaz à effet de serre compatibles avec l’objectif climatique adoubé par les Nations à la COP-15 de Copenhague, ne pas dépasser 2°C d’élévation de la température planétaire relativement à période pré-industrielle.

Extrait du rapport du Haut conseil pour le climat.

Prenons la première de ses recommandations législatives. «Rendre les  budgets carbone de la SNBC (stratégie nationale bas carbone) contraignants vis-à-vis de l’ensemble des textes de loi qui devront alors montrer leur compatibilité avec ces budgets.» Les conseillers climatiques font court, mais fort. Réaliser véritablement cette petite phrase, signifie jeter tous les indicateurs de la Loi organique relative à la loi de finance (la LOLF) à la poubelle et les remplacer par un indicateur prioritaire : la compatibilité avec le budget carbone de la Stratégie nationale bas-carbone. 

Une loi de finance anti-climat

Est-ce révolutionnaire ? Il suffit de commencer l’exercice. La loi de finance est-elle climato-compatible par les impôts qu’elle organise ? Non, répond dans son langage châtié le HCC avec sa recommandation n°4 : «la transition bas-carbone doit être juste et perçue comme telle pour que les actions soient durablement soutenues par l’ensemble de la société». Or, l’une des causes du changement climatique est le consumérisme qui ravage notre société, sous les coups de boutoirs d’une publicité qui colonise les imaginaires. Ce consumérisme est alimenté par un moteur rugissant : les inégalités indécentes de revenus et de patrimoine. Il faut donc supprimer les plus élevés.

La quatrième recommandation du Haut Conseil pour le Climat dans son premier rapport.

Propos de marxiste au couteau entre les dents ? Nenni. Voici l’argumentaire, présenté par l’économiste Thomas Piketty, dont les choix politiques sont plus souvent roses que rouge : «Pourtant tout indique de plus en plus clairement que la résolution du défi climatique ne pourra se faire sans un puissant mouvement de compression des inégalités sociales, à tous les niveaux. Avec l’ampleur actuelle des inégalités, la marche en avant vers la sobriété énergétique restera un vœu pieux. D’abord parce que les émissions carbone sont fortement concentrées parmi les plus riches. Au niveau mondial, les 10 % les plus riches sont responsables de près de la moitié des émissions, et les 1 % les plus riches émettent à eux seuls plus de carbone que la moitié la plus pauvre de la planète. La réduction drastique du pouvoir d’achat des plus riches aurait donc en tant que telle un impact substantiel sur la réduction des émissions au niveau mondial. Par ailleurs, on voit mal comment les classes moyennes et populaires des pays riches comme des pays émergents accepteraient de changer leur mode de vie (ce qui est pourtant indispensable) si on ne leur apporte pas la preuve que les plus aisés sont mis à contribution. La séquence politique observée en France en 2017-2019, étrangement absente de la campagne, apporte une illustration dramatique et emblématique de ce besoin de justice.»

Thomas Piketty vous défrise ? Alors lisez cet autre argumentaire, présenté par trois économistes de l’Agence Française de Développement  :  «Les inégalités de consommation représentent aussi un moteur de comportements de consommation intensifs en carbone. On sait en effet que le désir d’imiter un comportement social jugé supérieur constitue l’un des déterminants principaux des motifs de consommation, un phénomène de mimétisme qui accélère la dynamique d’émissions intensives quand la référence est celle du dernier percentile, c’est-à-dire des 1 % les plus riches.» Cet article dont je vous recommande la lecture note bien d’autres effets anti-politique climatique sérieuse des inégalités sociales.

Règle d’or budgétaire

Donc, si l’on prend au sérieux la proposition du Haut Conseil pour le climat, et que l’on fait de l’indicateur climatique une règle d’or budgétaire et législative, la loi de finance actuelle est à recaler. Comme toute future loi de finance qui n’organisera pas la réduction drastique des inégalités, laquelle ne peut se faire qu’en rabotant – mais avec un rabot très aiguisé et coupant très profond – tout ce qui donne envie de copier les riches… en les supprimant (comme riches, inutile de s’attaquer aux personnes). Est-ce révolutionnaire ? A chacun de juger.

De nombreux autres points du rapport du Haut Conseil pour le Climat sont de même acabit. Cinglant pour les politiques actuelles, dévastatrices pour les tenant d’un statu quo, voire de petits pas tellement petits qu’on n’avance pas du tout.

Extrait du rapport du Haut Conseil pour le Climat.

Prenons un deuxième exemple : les échanges internationaux dont la signature récente de l’accord Union Européenne/Mercosur montre une fois de plus que les élites formées à HEC et à l’ENA qui gouvernent n’ont toujours pas imprimé le message du GIEC à cet égard. Le rapport du HCC tient un langage de vérité sur la responsabilité de la France dans les émissions de gaz à effet de serre à l’origine du changement climatique. Il rompt avec l’hypocrite présentation qui ne tient compte que des émissions territoriales, ou nationales. Hypocrite car elle permet d’afficher une vertu inexistante : selon cette présentation, la France a en effet diminué d’environ 15% ses émissions de GES depuis 1990. Mais, souligne le HCC, ce qui compte vraiment c’est l’empreinte carbone, c’est à dire une comptabilité des émissions qui tient compte de celles induites par tous les objets importés, déduction faites de celles liées aux objets exportés. Or, la désindustrialisation du pays est si profonde (la part du PIB consacré à l’industrie a chuté à 10%), et les importations d’objets manufacturés ont si augmenté, que l’empreinte carbone des Français à augmenté de 20% entre 1995 et 2015. Les émissions dues aux importations égalent en effet désormais 60% des émissions territoriales.

Souligner ce point crucial, c’est condamner toute politique poursuivant ces importations massives. C’est relocaliser en France le maximum possible de production d’objets manufacturés. Avec un double effet kiss cool : comme l’électricité française utilisées par les usines est décarbonée à plus de 90% cela  provoquera une diminution nette des émissions et non seulement leur rapatriement.

Combien de jus ?

Troisième exemple : l’électrification des transports. Comme le souligne le rapport : «Le scénario de la SNBC propose une électrification importante des usages de l’énergie (transport, procédés industriels, chaleur…), sans expliciter les conditions opérationnelles d’atteinte de ces objectifs. Les hypothèses du scénario de référence sont fortes : 100 % de voitures neuves sont électriques (ou à hydrogène) dès 2040, électrification de nombreux procédés et  utilisation d’énergies renouvelables dans le secteur de l’agriculture ou encore un taux d’électrification de 70 % des consommations du secteur de l’industrie en 2050. Ce scénario présente des risques compte tenu des limites potentielles liées à la production d’électricité (essor des renouvelables, réduction prévue de la production nucléaire, recours aux centrales alimentées par des énergies fossiles en situation de stress tels que  durant les pics de demande ou de perte temporaire de capacités de production décarbonées), des contraintes techniques, économiques, géostratégiques et environnementales liées à la fabrication et l’utilisation de batteries, ou encore du temps de mutation nécessaire pour la mise en place de l’infrastructure et des réseaux nécessaires à l’électrification du transport.» En clair, le HCC dit au gouvernement que son objectif vertueux n’est pas atteignable sans mise en cause de la baisse programmée de la production nucléaire et sans une accélération considérable de tout ce qui tourne autour de la voiture électrique (batteries, bornes de rechargement, etc).

Députés et gouvernants inéligibles

Extrait du rapport du Haut Conseil pour le Climat.

J’invite les internautes à méditer le texte du Haut Conseil pour le climat, remarquable de clarté dans son exposé du constat et des enjeux de décisions. Mais il serait possible d’y ajouter une proposition complémentaire à sa demande majeure : «Rendre les  budgets carbone de la SNBC (stratégie nationale bas carbone) contraignants vis-à-vis de l’ensemble des textes de loi qui devront alors montrer leur compatibilité avec ces budgets.» En effet, ce sont les députés qui votent le budget et les gouvernements qui le proposent et l’exécutent qui sont responsables d’assurer cette contrainte. Mais s’ils échouent, que leur arrive t-il ? Rien. C’est là une faille dans le dispositif.

La première recommandation du rapport du Haut Conseil pour le Climat.

Aussi, rendre efficace la proposition n°1 du HCC (ci-contre) suppose que l’on y ajoute un élément décisif avec une conséquence mécanique pour les élus – députés, sénateurs, Président de la République – et gouvernants qui auraient échoué à atteindre l’objectif climatique fixé par la loi et nos engagements internationaux. Cet élément pourrait être celui-ci : si, en fin de mandat, on constate que les émissions de GES ont dépassé les objectifs de la Stratégie nationale bas carbone, alors, les députés, sénateurs, Président de la République sont inéligibles à l’élection qui suit et les membres du gouvernement sortant sont inéligibles et interdits de nomination comme ministres. Cette mesure de salut public serait, au moins dans un premier temps, un très efficace moyen de renouvellement des élites…

Sylvestre Huet

► sur le premier bilan de la Stratégie nationale bas-carbone, lire cette note « politique climatique, erreur française, fraude des mots« .

 

https://www.lemonde.fr/blog/huet/2019/07/03/le-haut-conseil-pour-le-climat-frise-la-revolution/

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https://www.theguardian.com/environment/2019/jul/04/planting-billions-trees-best-tackle-climate-crisis-scientists-canopy-emissions

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Tree planting 'has mind-blowing potential' to tackle climate crisis

(...)

The analysis found there are 1.7bn hectares of treeless land on which 1.2tn native tree saplings would naturally grow. That area is about 11% of all land and equivalent to the size of the US and China combined. Tropical areas could have 100% tree cover, while others would be more sparsely covered, meaning that on average about half the area would be under tree canopy.

The scientists specifically excluded all fields used to grow crops and urban areas from their analysis. But they did include grazing land, on which the researchers say a few trees can also benefit sheep and cattle.

“This new quantitative evaluation shows [forest] restoration isn’t just one of our climate change solutions, it is overwhelmingly the top one,” said Prof Tom Crowther at the Swiss university ETH Zürich, who led the research. “What blows my mind is the scale. I thought restoration would be in the top 10, but it is overwhelmingly more powerful than all of the other climate change solutions proposed.”

(...)

“This new quantitative evaluation shows [forest] restoration isn’t just one of our climate change solutions, it is overwhelmingly the top one,” said Prof Tom Crowther at the Swiss university ETH Zürich, who led the research. “What blows my mind is the scale. I thought restoration would be in the top 10, but it is overwhelmingly more powerful than all of the other climate change solutions proposed.”

(..)

Crowther said his work predicted just two to three trees per field for most pasture: “Restoring trees at [low] density is not mutually exclusive with grazing. In fact many studies suggest sheep and cattle do better if there are a few trees in the field.”

Crowther also said the potential to grow trees alongside crops such as coffee, cocoa and berries – called agro-forestry – had not been included in the calculation of tree restoration potential, and neither had hedgerows: “Our estimate of 0.9bn hectares [of canopy cover] is reasonably conservative.”

 

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C'est intéressant ... ca souligne que la séquestration est "la seule" solution a court/moyen terme...

Après pour reforester largement ... j'aimerai plus de détail sur les lieux dont ils parlent.

En gros a par les pâtures ... il n'y a pas beaucoup d'endroit ou des arbres pourrait pousser naturellement sans interférer avec l'habitat ou l'agriculture ... sauf à l marge ... surtout en France.

Beaucoup de zone dépourvu d'arbre le sont parce que le terrain est inapproprié ... trop pauvre, trop sec, trop d'altitude etc. et seule une végétation basse ou herbeuse peut prospérer.

A noter que la France est déjà largement couverte de foret, même si elle sont super mal géré ... d’où la ridicule industrie du bois qu'on a ... et le faible taux de construction bois. Les bonne grumes partent direct en Chine pour faire des plancher haut de gamme ... avec un immense perte de richesse pour nous.

Mais comme le développement de l'industrie du bois ... semble être la dernière roue du carrosse des divers gouvernants.

Il faut aussi se méfier de la nature "puit carbone" d'une foret ... ce n'est pas toujours le cas ... "parfois" c'est l'inverse. En gros seule les foret jeunes sont de de vraies puit carbone ... les foret "matures" - passer 100 ans en gros - sont a l'équilibre.

En gros remplacer des pâtures ou des zone herbeuse par une foret ... n’accroît pas la séquestration ... voir la réduit ... les travaux du GIEC l'explicité clairement typologie de végétation par typologie de végétation.

Pour bien faire il serait plus efficace de convertir les zone de culture en prairie tempérée ... mais évidement c'est inenvisageable de réduire les zones cultivables.

Séquestration sol végétation en t à l'hectare

sols_co2.jpg

A noter que les zone boréale sont déjà largement forestée ... donc on ne peut pas augmenter le stock ici.

Ça limite aussi l’intérêt de agro-carburant ... vu la faible séquestration des terre de culture.

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Il y a 22 heures, g4lly a dit :

C'est intéressant ... ca souligne que la séquestration est "la seule" solution a court/moyen terme...

Après pour reforester largement ... j'aimerai plus de détail sur les lieux dont ils parlent.

En gros a par les pâtures ... il n'y a pas beaucoup d'endroit ou des arbres pourrait pousser naturellement sans interférer avec l'habitat ou l'agriculture ... sauf à l marge ... surtout en France.

Beaucoup de zone dépourvu d'arbre le sont parce que le terrain est inapproprié ... trop pauvre, trop sec, trop d'altitude etc. et seule une végétation basse ou herbeuse peut prospérer.

A noter que la France est déjà largement couverte de foret, même si elle sont super mal géré ... d’où la ridicule industrie du bois qu'on a ... et le faible taux de construction bois. Les bonne grumes partent direct en Chine pour faire des plancher haut de gamme ... avec un immense perte de richesse pour nous.

Mais comme le développement de l'industrie du bois ... semble être la dernière roue du carrosse des divers gouvernants.

Il faut aussi se méfier de la nature "puit carbone" d'une foret ... ce n'est pas toujours le cas ... "parfois" c'est l'inverse. En gros seule les foret jeunes sont de de vraies puit carbone ... les foret "matures" - passer 100 ans en gros - sont a l'équilibre.

En gros remplacer des pâtures ou des zone herbeuse par une foret ... n’accroît pas la séquestration ... voir la réduit ... les travaux du GIEC l'explicité clairement typologie de végétation par typologie de végétation.

Pour bien faire il serait plus efficace de convertir les zone de culture en prairie tempérée ... mais évidement c'est inenvisageable de réduire les zones cultivables.

Séquestration sol végétation en t à l'hectare

sols_co2.jpg

A noter que les zone boréale sont déjà largement forestée ... donc on ne peut pas augmenter le stock ici.

Ça limite aussi l’intérêt de agro-carburant ... vu la faible séquestration des terre de culture.

En grandes cultures, tu peux mettre noyers ou cormiers, testé depuis déjà quelques années en France. Le cormier notamment, n'est pas exigeant sur la richesse du sol ni sur le ph et a tendance à croître en "colonnaire" ce qui le rend encore plus intéressant que le noyer (très peu de perte de surface de blé).

Pour les sols siliceux et/ou pauvres, tu as la famille des Eleagnus qui pousse un peu n'importe ou. C'est aussi un distributeur d'azote dans le sol. pour les sols dunaires ou alluvionneux, il y a l'argousier aussi.

Remettre des arbres dans des prairies n'est pas une découverte. Voir sur internet, les arbres têtards dont le feuillage nourrissait les bêtes et fournissait de l'ombre en été, il y a un siècle. Entre-temps, il y a eu le remembrement post-2eGM...

On évite de toute façon de laisser des arbres aussi vieux, sauf buts hors commerciaux, notamment des espèces comme le chêne rouge d'amérique, qui commence à dépérir vers 80 ans par exemple. 

Le mieux, ce serait d'en faire du biochar, avec certaines espèces qui prennent jusqu'à un mètre par an jusqu'à 10 ans, tels que le chêne rouge ou le chêne des marais par exemple. Tu stockes 50% du carbone dans cette opération pendant 5000 ans sous cette forme. Alors que le brûlis simple relâche 97%.

Pour les agro-carburants cela dépend. Selon les caractéristiques d'un terrain, même en tenant compte des rotations culturales, tu peux pratiquement enchaîner les cultures à huile. 

La France présentant un climat semi aride en 2100, on pourra sans douter planter du Jatropha et assimilés (erf).

Modifié par Rémy
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Le 05/07/2019 à 00:09, g4lly a dit :

Séquestration sol végétation en t à l'hectare 

J'aimerais qu'on mesure la séquestration non pas en tonnes par hectare mais en "tonnes par hectare et par siècle" ou "tonnes par hectare et par millénaire". Je ne sais pas si on a les connaissances biologiques suffisantes, mais si on s'y prend bien, on devrait théoriquement être capable de laisser la nature refabriquer des couches de charbon - qui sont des arbres fossilisés - avec une accumulation virtuellement infinie si on laisse du temps au temps.

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Le 05/07/2019 à 23:02, Rémy a dit :

On évite de toute façon de laisser des arbres aussi vieux, sauf buts hors commerciaux, notamment des espèces comme le chêne rouge d'amérique, qui commence à dépérir vers 80 ans par exemple. 

Dans "La Vie Secrète des arbres", Peter Wohlleben dénonce les traditions forestières de coupe des arbres jeunes de 120 ou 150 ans, basées sur de simples préjugés, alors qu'on pourrait laisser les arbres vieillir jusqu'à 500 ou 600 ans :

Lorsque j’étais étudiant, on nous enseignait que les jeunes arbres avaient plus de vitalité et poussaient plus vite que les vieux. (...) Et de fait, les hypothèses scientifiques jusque-là admises sont totalement contredites par les récents travaux d’une équipe de chercheurs internationale. Ces scientifiques ont mené une vaste étude concernant environ 700 000 arbres sur tous les continents. Leurs conclusions sont surprenantes: plus les arbres sont vieux, plus ils poussent vite. Des arbres présentant un tronc d’un mètre de diamètre produisent trois fois plus de biomasse que des individus moitié moins gros(*). Il en ressort que, pour les arbres, vieux n’est pas synonyme de faible, bossu et vulnérable, mais de vigoureux et performant. Les arbres-vieillards sont nettement plus productifs que les jeunes.

(*) Mihatsch, Annette, Neue Studie: Große Bäume sind die besten Kohlendioxid-Speicher, communiqué de presse 008/2014, université de Leipzig, 16 janvier 2014 https://idw-online.de/de/news569383

https://www.nature.com/articles/nature12914 (6 mars 2014)

Ainsi, les grands arbres âgés n'agissent pas simplement comme des réservoirs de carbone sénescents, mais fixent activement de grandes quantités de carbone par rapport aux arbres plus petits ; à l'extrême, un seul grand arbre peut ajouter la même quantité de carbone à la forêt en un an que celle contenue dans un arbre entier de taille moyenne.

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Le 05/07/2019 à 23:02, Rémy a dit :

En grandes cultures, tu peux mettre noyers ou cormiers, testé depuis déjà quelques années en France. Le cormier notamment, n'est pas exigeant sur la richesse du sol ni sur le ph et a tendance à croître en "colonnaire" ce qui le rend encore plus intéressant que le noyer (très peu de perte de surface de blé).

Pour les sols siliceux et/ou pauvres, tu as la famille des Eleagnus qui pousse un peu n'importe ou. C'est aussi un distributeur d'azote dans le sol. pour les sols dunaires ou alluvionneux, il y a l'argousier aussi.

Remettre des arbres dans des prairies n'est pas une découverte. Voir sur internet, les arbres têtards dont le feuillage nourrissait les bêtes et fournissait de l'ombre en été, il y a un siècle. Entre-temps, il y a eu le remembrement post-2eGM...

On évite de toute façon de laisser des arbres aussi vieux, sauf buts hors commerciaux, notamment des espèces comme le chêne rouge d'amérique, qui commence à dépérir vers 80 ans par exemple. 

 

Il faut surtout rétablir les zones humides, avec une production de 700 tonnes/hectares, à comparer avec le 2e qui est de 400 t/h et toujours de 2 à 3 x supérieur à tout autre terrain. La tourbe est l'arme absolue et le drainage, un mauvais plan, pour fixer le carbone :biggrin:.

Après, on peut aussi planter un maximum d'arbres près des autoroutes, sur les zones de talus de chaque côté. Ces zones linéaires sans usage particulier et aux premières loges pour l'émission de CO2 sont idéales pour une politique de fixation du carbone.

Je suis toujours épaté par la vitesse de pousse et la taille des arbres qui s'y trouvent, sans doute tout ce bon CO2...

https://www.encyclopedie-environnement.org/vivant/impacts-polluants-air-sur-vegetation/

=> L'impact de la production d'ozone sur les arbres est visiblement compensé par l'orgie de CO2.

Il y a 4 heures, Wallaby a dit :

J'aimerais qu'on mesure la séquestration non pas en tonnes par hectare mais en "tonnes par hectare et par siècle" ou "tonnes par hectare et par millénaire". Je ne sais pas si on a les connaissances biologiques suffisantes, mais si on s'y prend bien, on devrait théoriquement être capable de laisser la nature refabriquer des couches de charbon - qui sont des arbres fossilisés - avec une accumulation virtuellement infinie si on laisse du temps au temps.

Les couches de charbon sont souvent d'anciennes couches de tourbe, puis de lignite, puis de houille, puis d'anthracite..., la tourbe, du vieux marais en devenir de forêt.

https://www.encyclopedie-environnement.org/vivant/tourbieres-marais-zones-humides-remarquables/

Après, on trouve aussi les milieux paraliques (estuaires, deltas, lagunes,..), très très bons pour former du pétrole.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Milieu_paralique

Modifié par Benoitleg
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Stocker du carbone dans les sols : principaux résultats de l'étude INRA 4 pour 1000, le 2 juillet 2019, 12:09

"A la demande de l’ADEME et du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, l’INRA a conduit une étude centrée sur la France métropolitaine pour estimer le potentiel de stockage de carbone de nos sols et identifier des pratiques permettant d’accroître leur teneur en carbone organique. Les principaux résultats de cette étude ont été présentés le 13 juin 2019."

https://www.agroperspectives.fr/post/stocker-du-carbone-dans-les-sols-etude-inra-4-pour-1000

 

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http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19579570&cfilm=265078.html

Le Temps des forêts de François-Xavier Drouet : bande-annonce (27 juillet 2018)

https://www.revue-ballast.fr/francois-xavier-drouet/

Depuis le mois de septembre 2018, des salariés de l’Office nationale des forêts (ONF) organisent des marches dans toute la France pour dénoncer leur privatisation progressive. L’enjeu peine à percer le mur médiatique.

On observe d’abord une simplification de la sylviculture avec la généralisation des monocultures, l’enrésinement, la promotion d’essences à croissance rapide, l’usage de pesticides et d’engrais, la banalisation de la coupe rase… En bref, nous répétons les mêmes erreurs qu’au sein de l’agriculture productiviste. On raccourcit aussi les cycles de coupes. Avant, quand on plantait un arbre, on n’imaginait pas le récolter soi-même. C’était pour les enfants ou les petits-enfants. On essaie désormais de faire coïncider le temps de l’arbre avec le temps du marché. On coupe des douglas en pleine adolescence, à 40 au lieu de 80 ans !

C’est ce que vous appelez dans votre film « la malforestation » ?

La surface forestière reste à peu près stable. C’est la qualité de nos forêts, leurs richesses, leur biodiversité, qui décroissent. 50 % des forêts françaises n’ont qu’une essence d’arbres ! On pense souvent que raser une forêt n’a rien de grave si l’on replante après. C’est d’ailleurs ce que communique la filière bois. Or c’est faux.

Sur le plateau de Millevaches, la grande majorité des cours d’eaux sont ensablés. Les frayères où se reproduit la faune aquatique sont détruites. Quand les professionnels replantent les parcelles, ils utilisent encore des engins lourds, type pelle mécanique. La pratique la plus dommageable étant le dessouchage.

Lorsque l’on se balade au sein d’une monoculture, on est aussi frappé par le silence. Il n’y a plus de biodiversité. Ce sont des bois noirs, un désert vert.

Cet écart provoque une souffrance éthique, qui se matérialise dans la forêt publique par des vagues de suicides. On compte à l’Office national des forêts une cinquantaine de suicides depuis 2002.

La ruée sur le bois énergie est peut-être la principale menace qui pèse sur les forêts européennes.

Et aussi un séduisant film d'histoire naturelle, mi-photographie mi-image d'animation, avec très peu de message politique :

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19537422&cfilm=209348.html (28 août 2013)

Il était une forêt de Luc Jacquet : bande-annonce (28 août 2013)

 

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https://www.connaissancedesenergies.org/sobriete-numerique-la-video-en-ligne-de-mire-190715

Citation

 

Dans un rapport publié le 11 juillet(1), le think tank français The Shift Project souligne que le développement de la vidéo en ligne est totalement incompatible avec les objectifs de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Explications.

...


 

 

82 millions de tonnes de CO2 pour les vidéos porno, va falloir se calmer les écolos :wink:

https://www.connaissancedesenergies.org/sites/default/files/pdf-actualites/Rapport video en ligne Shift.pdf

 

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Il y a 1 heure, WizardOfLinn a dit :

à moi seul je dois être responsable de la moitié :combatc:...

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Le 16/07/2019 à 14:34, Shorr kan a dit :

à moi seul je dois être responsable de la moitié :combatc:...

Attention, il faut prendre en compte l'ensemble des effets pour apprécier la contribution à l'émission de CO2.

Par exemple, si la température s'élève du fait de cette activité - une hypothèse, comme ça :happy: - les besoins en chauffage vont diminuer. Ce qui va diminuer les émissions de gaz à effet de serre, au contraire !

J'ai téléphoné aux gens du Shift Project, ils m'ont confirmé que remplacer l'activité "j'allume un radiateur en hiver" par... hum... l'activité en question devrait être en fait positif pour la planète. En revanche, ils insistent pour conserver l'aspect saisonnier.

C'est qu'il faut les faire sérieusement les calculs sur le CO2, attention :tongue: !

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il y a 12 minutes, Alexis a dit :

Par exemple, si la température s'élève du fait de cette activité - une hypothèse, comme ça :happy: - les besoins en chauffage vont diminuer. Ce qui va diminuer les émissions de gaz à effet de serre, au contraire ! 

Et le besoin en climatisation va augmenter ...

Si tu fait le tour des rétroactions ... tout ce qui déstabilise le système conduit a des surconsommation et donc a plus de GES.

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