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Economie et climat. CO2 or not CO2?


Jojo67
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Le 09/01/2021 à 17:15, WizardOfLinn a dit :

Néanmoins, il y a aussi pour 17 GW de capacité nucléaire en cours de construction, 43 GW planifiée (chantiers sur le point de commencer), 106 GW proposée en plus, et encore une liste supplémentaire de projets moins définis.
(source: WNA)

Les besoins c'est 4000 Gw de nucléaire... ce qui implique un facteur 10 dans l'amélioration de la sécurité par rapports aux centrales actuelles.

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https://www.connaissancedesenergies.org/afp/energie-mobilisation-dans-la-filiere-gaz-contre-la-reglementation-re-2020-210114

Le chauffage au fioul, c'est mal, le chauffage au gaz aussi bientôt.
Reste le chauffage électrique alimenté par les centrales au charbon allemandes pendant les épisodes de froid, puisqu'on va aussi fermer les réacteurs nucléaires.
Accessoirement, les allemands se chauffent surtout au gaz, ce qui est assez rationnel sur ce coup là.

 

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2 hours ago, WizardOfLinn said:

https://www.connaissancedesenergies.org/afp/energie-mobilisation-dans-la-filiere-gaz-contre-la-reglementation-re-2020-210114

Le chauffage au fioul, c'est mal, le chauffage au gaz aussi bientôt.
Reste le chauffage électrique alimenté par les centrales au charbon allemandes pendant les épisodes de froid, puisqu'on va aussi fermer les réacteurs nucléaires.
Accessoirement, les allemands se chauffent surtout au gaz, ce qui est assez rationnel sur ce coup là.

Le chauffage électrique c'est mal et ça coûte trois fois plus cher que le gaz ...

... la seule issue économiquement viable c'est de la PAC géo ... mais ce n'est pas une riche idée en urbanisme dense.

Reste LA solution ... les réseaux de chaleur nucléaire :bloblaugh: l'apothéose de la cogénération.

---

De toute façon se chauffer c'est un truc de vieux con pollueur ... à quand Linky qui pilotera votre thermostat d'ambiance sale écolo traître que vous êtes :chirolp_iei:Après votre VE qui se déchargera à la demande du réseau vous pourrez vous geler les couilles pour la bonne cause.

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https://www.revue-etudes.com/article/le-retour-de-l-electricite-23128 (janvier 2021)

Il y a parfois des incohérences manifestes. Fin novembre, la ministre de l'Écologie Barbara Pompili a rendu public son projet de nouvelle réglementation environnementale, la RE2020. À partir de l'été 2021 (pour les maisons individuelles) et de janvier 2024 (pour les logements collectifs), on ne pourra plus se chauffer au gaz. Ça ne sera pas prohibé, mais il sera exigé des émissions inférieures à quatre kilos de CO2 par mètre carré et par an pour les maisons, six pour les immeubles. La combustion du méthane émettant bien plus, Madame Pompili a de fait annoncé la fin du règne du gaz dans le chauffage. La ministre a trouvé deux remplaçants : la biomasse et l'électricité.

Bon… La précédente réglementation, qui s'appelait RT2012 (T, pour « thermique »), n'en avait que pour le gaz. L'électricité était proscrite, car elle est l'œuvre du diable, le nucléaire. Désormais, c'est fini : il faut adorer ce qu'on devait détester et proscrire ce qu'on louait bruyamment. Pendant des années, l'écologie politique nous a affirmé que l'un des symboles du monde capitaliste et surconsommateur était bien le « grille-pain », ce radiateur électrique que le lobby de l'uranium avait réussi à coller sur tous nos murs afin d'avaler les électrons produits en surnombre par les feux de ses enfers. Voilà maintenant que l'électricité, ce n'est plus si mal, car sa fabrication n'émet que bien peu de carbone au regard du kilowattheure tiré de l'effervescence d'une petite molécule d'hydrocarbure.

Mais, attention ! L'électricité n'est revenue en odeur de sainteté non parce que l'uranium serait devenu bio et équitable, mais en raison du fait qu'elle sera demain produite par des moyens renouvelables. Éoliennes, panneaux photovoltaïques, barrages hydrauliques, tout sera là pour véhiculer jusqu'à nos chauffages et autres plaques à induction des électrons fort présentables.

Sauf que d'éoliennes et de panneaux, il y en a fort peu, car personne n'en veut. Sinon, il y en aurait déjà partout. Mais puisqu'il va y en avoir, c'est sûr, on a déjà démarré l'arrêt d'une vingtaine de réacteurs nucléaires, ainsi que Martine Aubry et Cécile Duflot l'avaient négocié, à la fin de 2011, dans un accord politique pour les législatives de 2012 qu'ont repris les gouvernements ultérieurs.

La ministre a évidemment bien calculé le bilan carbone, l'empreinte environnementale de ces moyens de production propres qui exigent une mobilisation de matières considérable, certes délocalisée dans des pays peu regardants pour la planète et les travailleurs. Comme l'a montré Guillaume Pitron dans un documentaire récent diffusé sur Arte [1], illustration d'une enquête qui l'avait rendu célèbre, la face cachée des énergies vertes n'a rien à envier à celle du pétrole et du nucléaire. Cependant, les choses ne peuvent que s'arranger car vous ne pensez pas que le gouvernement de la République française, dont la politique énergétique change au gré des mandatures, puisse ne pas avoir de vision politique. La preuve, il promeut la biomasse pour fournir un nouveau gaz. Enfin, non, une chaleur propre dégagée par la fermentation de nos déchets ménagers et agricoles ainsi que la combustion de bois qui, communiquée à de l'eau, ira égayer nos hivers via de vastes réseaux de chaleur urbains. Le gaz produit, lui, emplira quand même les tuyaux, mais pas vers les nouvelles constructions, vers les anciennes.

L'avenir est donc assuré. À cette différence près que la semaine consacrée à la biomasse au début de décembre par l'association EpE (Entreprises pour l'environnement) a montré que la production d'énergie était vraiment le dernier usage possible, loin après notre alimentation ou le bois d'œuvre, et qu'augmenter tous les usages de la biomasse, dont l'énergie, nécessiterait une gouvernance territoriale qui n'existe toujours pas et une modélisation très difficile car dépendant de deux facteurs limitants majeurs : notre régime alimentaire et le changement climatique. Mi-novembre, des chercheurs ont également affirmé que les particules fines les plus toxiques se trouvant dans l'air, à la fois par leur petite taille et leurs capacités oxydatives (irritantes) pour les alvéoles pulmonaires, sont produites par l'abrasion de plaquettes de frein et la combustion du bois.

[1] https://www.youtube.com/watch?v=rpUmfZb4XBI

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  • 2 weeks later...
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La publicité pour les voitures thermiques bientôt complètement interdite ?

L'interdiction ou l'encadrement de la publicité pour les voitures thermiques revient assez souvent sur le devant de la scène. La Loi d'orientation sur les mobilités (LOM) prévoit déjà d'encadrer les messages publicitaires, et d'encourager la promotion des véhicules les plus vertueux ou des mobilités plus douces, en accompagnant les publicités automobiles d'un message, à la manière de celui présent dans les publicités pour la nourriture ou les boissons. L'idée étant "d’accompagner les publicités de véhicules à moteur par un message faisant la promotion des mobilités actives (c’est-à-dire les mobilités pour lesquelles la force motrice humaine est nécessaire), ou partagées (telles que le covoiturage ou l’autopartage) ou des transports en commun".

Ce message n'est toujours pas défini, mais cela n'empêche pas le gouvernement de vouloir d'ores et déjà aller plus loin.

En effet, en avril 2019, Emmanuel Macron annonçait la mise en place d'une convention citoyenne pour le climat. Les 150 citoyens tirés au sort en octobre 2019 ont rendu leurs propositions en juin 2020. Et sur les 149 couchées sur le papier, l'exécutif en a retenu 146.

D'ailleurs, 75 d'entre elles ont déjà été mises en œuvre. Mais les 71 restantes sont elles aussi en cours d'application. Parmi elles, la proposition C2.1, au chapitre "consommer". Elle propose d'"Interdire de manière efficace et opérante la publicité des produits les plus émetteurs de GES, sur tous les supports publicitaires". On notera que la portée de cette proposition est plus large que le simple secteur automobile, mais elle l'inclut, sans ambiguïté.

La loi Climat et résilience, bras de levier pour cette interdiction

Une proposition que le gouvernement reprend dans le projet de loi Climat et Résilience, qui sera le principal moyen de mise en œuvre de celle-ci.  Son article 4 stipule :

"1° La section 6 devient la section 7, et il est inséré une section 6 ainsi rédigée :

Section 6

Publicité sur les produits et services ayant un impact sur le climat excessif

Art. 581-25- 1. – I. – À compter d’un an suivant l’entrée en vigueur de la présente loi,est interdite la publicité en faveur des énergies fossiles. Un décret en Conseil d’État précise la liste des énergies fossiles concernées et les modalités s’appliquant aux énergies renouvelables incorporées avec dans des énergies fossiles. "

Ainsi, l'interdiction de la publicité pour les voitures thermiques n'est pas explicitement mentionnée, mais comme elles utilisent des énergies fossiles pour se mouvoir, la cause est entendue.

L'article 5 de ce même projet de loi mentionne par ailleurs ceci : "Le Conseil supérieur de l’audiovisuel promeut en outre la conclusion de codes de bonne conduite visant à réduire efficacement les communications commerciales audiovisuelles relatives à des produits ayant un impact négatif sur l’environnement, notamment au regard de leur empreinte carbone, des émissions de gaz à effet de serre qu’ils génèrent et de leur participation à la déforestation. Ces codes visent notamment à prévenir des communications commerciales audiovisuelles présentant favorablement l’impact environnemental de ces produits. Le Conseil rend compte dans son rapport annuel de l’application des codes de bonne conduite adoptés."

Au final, la publicité pour les voitures 100 % thermique, fonctionnant à l'énergie fossile, serait donc purement et simplement interdite, et pas seulement encadrée, comme le prévoit la loi LOM, tandis que la publicité pour les voitures électriques, mais certainement aussi hybrides rechargeable, serait, elle, toujours autorisée. Et tout ceci à brève échéance, car ce projet de loi doit être présenté au conseil des ministres en février 2021 et à l'Assemblée Nationale en mars 2021 pour une première lecture.

https://www.caradisiac.com/la-publicite-pour-les-voitures-thermique-bientot-completement-interdite-187817.htm

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Le 15/01/2021 à 17:30, Wallaby a dit :

Mais, attention ! L'électricité n'est revenue en odeur de sainteté non parce que l'uranium serait devenu bio et équitable, mais en raison du fait qu'elle sera demain produite par des moyens renouvelables. Éoliennes, panneaux photovoltaïques, barrages hydrauliques, tout sera là pour véhiculer jusqu'à nos chauffages et autres plaques à induction des électrons fort présentables.

J'adore cet argument... Spécialement lorsqu'il est question de faire le café le 2 janvier dans le Doubs et qu'il est 6h, qu'il y a pas de vent, que le chauffage s'est arrêté et que la Zoé n'a pas pu se charger cette nuit.

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il y a 30 minutes, Hilariovespasio a dit :

J'adore cet argument... Spécialement lorsqu'il est question de faire le café le 2 janvier dans le Doubs et qu'il est 6h, qu'il y a pas de vent, que le chauffage s'est arrêté et que la Zoé n'a pas pu se charger cette nuit.

Je suis d’accord mais avec la multiplication des véhicules électriques branchés à leur prise, on peut disposer d’un énorme parc de batteries disponibles. Le parc automobile branché ferait office de batterie géante capable de stocker et de rendre de l’energie en fonction de la demande et de la production.

Modifié par Billou
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il y a 29 minutes, Billou a dit :

Je suis d’accord mais avec la multiplication des véhicules électriques branchés à leur prise, on peut disposer d’un énorme parc de batteries disponibles. Le parc automobile branché ferait office de batterie géante capable de stocker et de rendre de l’energie en fonction de la demande et de la production.

Et les batteries on les aura produites où quand comment avec quoi en consommant quoi et à quel prix? Nous ou bien ceux à qui on les achète bien entendu.

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Il y a 3 heures, Patrick a dit :

Et les batteries on les aura produites où quand comment avec quoi en consommant quoi et à quel prix? Nous ou bien ceux à qui on les achète bien entendu.

ça ne change rien puisque de toutes manieres le monde occidental a choisi cette voie. Qu'on soit d'accord ou pas ca va se faire. :sad:

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Il y a 8 heures, Billou a dit :

ça ne change rien puisque de toutes manieres le monde occidental a choisi cette voie. Qu'on soit d'accord ou pas ca va se faire. :sad:

Pas du tout non, pour une raison de contrainte physique: Tu trouves où les ressources pour faire la batterie? C'est des métaux et des alliages, et si c'est pour se retrouver comme actuellement avec des batteries dont la fabrication à couté des tonnes en CO2 on en revient à la même hypocrisie. Non, la solution est simple, c'est une voiture qui ne sert qu'à rouler et ou tu oublies les normes de sécurité, elle fera 500 kilos bridée à 80 et pourra consommer 1l aux 100 (Qu'on ne me dise pas que c'est pas possible, ma caisse pèse 1.7 tonnes, fait 164cv et consomme 5.5l/100km/h sur autoroute et 4.4 sur nationale) couplé à une surtaxe des prix des carburants qui devront servir EXCLUSIVEMENT à financer la recherche pour de nouvelles énergies... s'il en reste encore à trouver. Sinon ce sera les transports en commun, et il va falloir aussi oublier notre mode de vie pour en arriver là.

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il y a 4 minutes, Hilariovespasio a dit :

Pas du tout non, pour une raison de contrainte physique: Tu trouves où les ressources pour faire la batterie?

on avait exactement le meme raisonnement pour le fameux pic du petrole. Et tu vois, le pic du petrole, on ne le connaitra probablement jamais de notre vivant.

Modifié par Billou
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il y a 4 minutes, Billou a dit :

on avait exactement le meme raisonnement pour le fameux pic du petrole. Et tu vois, le pic du petrole, on ne le connaitra probablement jamais de notre vivant.

Ah bon? Bah renseignes toi bien... et spécialement sur nos fournisseurs à nous... c'est simplement les schistes qui ont maintenu le truc à flot...

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Il y a 9 heures, Billou a dit :

ça ne change rien puisque de toutes manieres le monde occidental a choisi cette voie. Qu'on soit d'accord ou pas ca va se faire. :sad:

Le jour où ils devront choisir entre renforcer le nucléaire pour amortir la décroissance, ou retourner à la bougie parce que 75% de la population ne pourra plus s'éclairer se chauffer se déplacer aller sur les réseaux etc vu que le "renouvelable" (qui ne l'est pas) non pilotable sera hors de prix, et qu'on devra brûler du pétrole du gaz et du charbon au point de faire exploser les factures d'électricité (avec par exemple le double voire triple de la capacité installée actuelle pour faire face aux pics de conso) tout en ne pouvant plus respirer dans les villes à cause de l'ozone et du CO2, je te garantis que ceux qui ont la comprenette un peu difficile vont vite redescendre sur terre.

À commencer par les débiles qui croient que le nucléaire produit des gaz à effet de serre. Eux (et elles) vont très très vite apprendre la leçon. Bien plus rapidement qu'ils (et elles) n'ont appris à épeler "hydroxy-chloroquine". :laugh:
Mais là où tu as raison c'est qu'il faudra certainement en arriver à une situation à l'allemande ou pas loin avant que les plus débiles voient la lumière. Que veux-tu, certains comprennent avec des mots, d'autres avec des baffes.
...Sauf que en Allemagne ça marche uniquement parce que la France fournit 25 térawatts heures d'électricité nuke à l'année. Et je compte pas pour les autres pays européens. C'est simple si on arrête d'exporter l'Europe est dans le noir, à commencer par l'Allemagne. :bloblaugh::laugh:

Non franchement, avec quelques centimes d'augmentation des carburants pour toucher 600 pauvres millions on a eu la crise des gilets jaunes.

...Et là certains voudraient une politique qui va aboutir à une dégradation du niveau de vie à peu près 20 fois pire que ça pour 20 fois plus de gens??? :laugh:

Attention mesdames et messieurs, ça va faire "pshiiit".

 

il y a 56 minutes, Hilariovespasio a dit :

Ah bon? Bah renseignes toi bien... et spécialement sur nos fournisseurs à nous... c'est simplement les schistes qui ont maintenu le truc à flot...

Exactement. Sans le boom des schistes aux USA, on était très mal.
Et au passage, le pays d'Europe qui a les plus grosses réserves prouvées et potentielles en pétroles/gaz de schistes, c'est la France.
D'ici à ce que le USA nous déclarent la guerre pour venir nous piquer notre pétrole il n'y a qu'un pas.
Mais bon si une dizaine de divisions de l'army et des marines devaient se retrouver à gérer ta seule section dans la forêt de Fontainebleau, ça ferait passer le Vietnam pour une promenade de santé, donc je ne m'en fais pas trop. :laugh:

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Voici ma réflexion sur ce sujet :

La suppression du chauffage au gaz dans les nouveaux bâtiments est pour moi une bonne chose. Car certes le gaz a un meilleur rendement que l’électricité et d’ailleurs était mieux noté que l’électricité dans l’ancienne réglementation énergétique (qui a changé heureusement) mais le problème n’est pas là.

 Le titre de ce fil est « CO2 or not CO2 ? ».

La question est donc vite répondue, il faut choisir l’électricité même si le rendement n’est que de 30% de la centrale au particulier puisque son bilan carbone est beaucoup plus bas que le gaz.

Mais voilà, si l’électricité est produite par des moyens carbonés, cela a peu d’intérêt… Il vaut mieux dans ce cas directement se chauffer au gaz plutôt que de manière indirecte avec des pertes par effet joule sur les lignes qui rendrait le bilan carbone encore pire !

Le problème est là, le chauffage électrique n’est vertueux que si la production d’électricité est décarboné, ce qui est le cas actuellement en France. Mais pour cela, il ne fait pas fermer des centrales pilotables (nucléaires) pour les remplacer par des énergies intermittentes qui nécessite des centrales au gaz une fois sur deux.

Il d’ailleurs remarquables que les associations se disant écolos (je leur refuse ce terme) défendent le gaz. En Belgique, greenpeace belgium a fait valoir que le gaz était acceptable pour sortir du nucléaire.

Ces écolos collabos comme je les nommes sont les idiots utiles des fossiles ; quelques exemples :

Ici, suite à l’annonce de la fin des chauffages au gaz dans les logements neufs, tribune de France Nature environnement (qui est bizarrement subventionné par Engie…)

 

 

 

Ici on fait carrément du révisionnisme en disant que le nucléaire n’est pas décarboné : https://www.amisdelaterre.org/communique-presse/le-nucleaire-n-est-pas-une-energie-decarbonee-non-aux-aides-d-etat-atomiques/

 

Et maintenant les communiqués réjouis des gaziers :

 

(d’ailleurs c’est marrant de voir les pubs Gazprom et Nordstream 2 dans les stades de foot allemands…)

Il faut donc bien comprendre que bien souvent le lobby enr (le lobby du vent notamment) et gaziers collaborent contre le nucléaire. Alors que la priorité est la lutte contre le réchauffement climatique, cette attitude est criminelle.

Et actuellement, depuis la sortit du rapport de RTE est l’AEIA sur les scénarios énergétiques futurs de la France, ceux-ci jubilent… manifestement, ils n’ont pas lu tout le rapport.

Je vous encourage à le faire, si vous aviez peur du compteur communiquant, vous allez faire une syncope.
Le problème est que ces « écologistes » comme Pompili confondent la fin et les moyens : ils veulent des ENR pour avoir des ENR. Alors que la problématique est la décarbonation du mix énergétique.

Je ne dis pas que les éoliennes ne peuvent pas être utile. Elles seraient très utiles notamment en Outre-mer pour décarboner même partiellement la prod électrique. C’est toujours ça de moins quand elles tournent. Mais en métropole, un déploiement massif d’énergies intermittentes fragiliserait le réseau électrique et nécessiterait de coûteux investissement bien utile ailleurs (je crois 100 milliards d’après RTE). Cela nécessite aussi une adaptation de la consommation électrique. Bref, ils  nous disent  que les ENR servent à rendre le réseau électrique « décentralisé » ou plus « résilient » mais pour le premier point, ça n’a aucun intérêt et pour le deuxième c’est un mensonge.

Il faut donc construire de nouveaux EPR et prolonger les anciennes centrales tant que possible (RIP Fessenheim fermé pour des décisions politiques :

je ne résiste pas au tweet de l’ASN :

 

(sous-entendu ce n’est pas de notre responsabilité , aller taper sur Hollande)

Pourquoi ?

Car le mix énergétique globale français est encore très carboné, il faut donc l’électrifier au maximum (notamment les transports), cela passe par la construction de nouvelles centrales électriques.

La CGT énergie le résume mieux que moi :

 

 

Donc la posture qui est dire «sobriété électrique » n’est pas valable tant que la part de fossiles est encore élevé en France.

Pour ce faire, je le disais des centrales nucléaires, mais aussi des grands barrages.
Alors certes vous allez me répondre qu’il n’y existe plus de site en France, mais je pense qu’on peut bien en trouver un ou deux.

Et surtout, la construction de capacité de stockage est nécessaire. Pour gérer les pointes électriques l’hiver, pas besoins d’avoir une surcapacité en nucléaire qui ne servirait que deux fois par an. La construction de STEP massive répond à ce besoin et permet même de développer l’éolien offshore si vraiment il le faut. Ca nécessite de noyer plusieurs vallées et/ou d’utiliser des lacs existant pour la retenue supérieure ou inférieure. Mais le prix est acceptable devant les enjeux.

Pour conclure, il faut construire de nouveaux réacteurs, de nouveaux barrages et aussi des STEP pour gérer les pointes électriques : deux STEP de 10 GW et le problème du chauffage électrique lors des vagues de froid est réglé !

 

Votez pour moi ! :cool:

(en fait je me rends compte que j’aurais dû habiter en Chine ou dans la France des années 70 :bloblaugh:)

Modifié par Gallium
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Il y a 4 heures, Hilariovespasio a dit :

Ah bon? Bah renseignes toi bien... et spécialement sur nos fournisseurs à nous... c'est simplement les schistes qui ont maintenu le truc à flot...

c'est bien ce que je dis, on n'a pas connu le pic parce que l'homme s'est adapté, comme toujours. Soit en trouvant de nouvelles ressources, soit en adaptant sa consommation.

Il y a 3 heures, Patrick a dit :

Non franchement, avec quelques centimes d'augmentation des carburants pour toucher 600 pauvres millions on a eu la crise des gilets jaunes.

...Et là certains voudraient une politique qui va aboutir à une dégradation du niveau de vie à peu près 20 fois pire que ça pour 20 fois plus de gens??? :laugh:

Attention mesdames et messieurs, ça va faire "pshiiit".

c'est un sujet qu'on retrouve de plus en plus: la separation entre les metropoles et les campagnes. Les premiers poussent pour des normes plus drastiques en pollution/habitation et les autres ne peuvent pas suivre.

Suffit de voir les interdictions de voitures thermiques en 2030 dans les grandes villes ou l'interdiction de louer des appartements classé F en DPE.

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Il y a 2 heures, Billou a dit :

c'est bien ce que je dis, on n'a pas connu le pic parce que l'homme s'est adapté, comme toujours. Soit en trouvant de nouvelles ressources, soit en adaptant sa consommation.

A quel moment dans l'histoire on a fait le CHOIX d'adapter notre consommation? Parce que de mémoire, les seules fois où notre demande énergétique à baissé c'est 1932 lors de la grande dépression (pas certain que ce soit volontaire), 1945 lors de l'anéantissement de l'Allemagne et du Japon (qui eux aussi n'ont pas vraiment fait ce choix) et 2020 lors de la crise du Covid  (pareil niveau volontariat).

A quel moment dans l'histoire une énergie en a remplacé une autre? Il me semble qu'à part empiler on a rien fait d'autre. bois -> Charbon -> pétrole -> gaz -> nucléaire... aucune de celle ci ne s'est substituée à une autre il me semble...

 

Il y a 2 heures, Billou a dit :

Suffit de voir les interdictions de voitures thermiques en 2030 dans les grandes villes ou l'interdiction de louer des appartements classé F en DPE.

On en parlera quand il y aura une alternative réelle à la voiture... Pour les appartements je pense qu'effectivement il faut contraindre les propriétaires à faire des travaux dans les taudis, quand on voit les prix de la location...

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Il y a 2 heures, Hilariovespasio a dit :

A quel moment dans l'histoire on a fait le CHOIX d'adapter notre consommation?

tu l'écris toi-meme en dessous, on ne chauffe plus au charbon. Le gaz ou ou le fioul sont bien plus pratiques.

Il y a 2 heures, Hilariovespasio a dit :

Parce que de mémoire, les seules fois où notre demande énergétique à baissé c'est ...

personne n'a parlé de baisser notre demande energetique

Il y a 2 heures, Hilariovespasio a dit :

A quel moment dans l'histoire une énergie en a remplacé une autre? Il me semble qu'à part empiler on a rien fait d'autre. bois -> Charbon -> pétrole -> gaz -> nucléaire... aucune de celle ci ne s'est substituée à une autre il me semble...

je n'ai jamais parlé de remplacement, mais d'adaptation

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9 hours ago, Billou said:

Suffit de voir les interdictions de voitures thermiques en 2030 dans les grandes villes ou l'interdiction de louer des appartements classé F en DPE.

"Probable" interdiction de vente ... pas d'usage ... de VL uniquement thermique ... dans quelques pays riche ... on en reparle en 2030.

Pour les appart' c'est du mytho ... on loue quantité de logement complémentent insalubre en France aujourd'hui ... complètement insalubre ... pas juste mal isolé. C'est pas nouveau ... et ça continuera tant qu'il y aura de la demande ... et en France de la demande il y en a toujours plus. Des logements de merde et à prix astronomique c'est une tradition en France ... c'est le prix à payer pour vouloir vivre dans un musée.

Et la principale capacité d'adaptation de l'animal c'est de se déplacer ...

Après tu peux continuer à vivre dans ton rêve de toute puissance.

4 hours ago, Billou said:

tu l'écris toi-meme en dessous, on ne chauffe plus au charbon. Le gaz ou ou le fioul sont bien plus pratiques.

On se chauffe toujours au charbon ... à juste délocalisé la pollution ... en produisant de l'électricité avec le charbon ... puis en se chauffant au nucléaire. On à juste optimiser la distribution.

4 hours ago, Billou said:

personne n'a parlé de baisser notre demande énergétique

Pourtant c'est ce qu'il va falloir faire.

On 1/30/2021 at 11:15 PM, Billou said:

Je suis d’accord mais avec la multiplication des véhicules électriques branchés à leur prise, on peut disposer d’un énorme parc de batteries disponibles. Le parc automobile branché ferait office de batterie géante capable de stocker et de rendre de l’energie en fonction de la demande et de la production.

C'est faux ... c'est expliqué en long large et travers.

Le V2G dans le meilleur des cas c'est 1% du parc de VE ...

---

décidément tu n'as pas du creuser beaucoup le sujet pour étaler autant d’âneries.

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23 hours ago, Billou said:

on avait exactement le meme raisonnement pour le fameux pic du petrole. Et tu vois, le pic du petrole, on ne le connaitra probablement jamais de notre vivant.

Le pic du pétrole conventionnel a déja eu lieu, actuellement c est le schiste, les sables bitumeux et l of Shire qui permettent de tenir.

Concernant les terres rares elles vont devenir très rares si on doit remplacer la flotte de véhicules thermiques...peut être un pic vers 2030.

Just now, kalligator said:

Le pic du pétrole conventionnel a déja eu lieu, actuellement c est le schiste, les sables bitumeux et l of shore qui permettent de tenir.

Concernant les terres rares elles vont devenir très rares si on doit remplacer la flotte de véhicules thermiques...peut être un pic vers 2030.

 

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@Billou

Si tu fait quelques recherches rapides, tu verras que c'est BP qui a annoncé un PIC de la DEMANDE. C'est pratique de profiter de la crise faisant suite à la pandémie pour annoncer une baisse de la demande. Mais dans les faits, les industriels n'ont plus la capacité d'extraire PLUS de pétrole. Tout simplement car le pétrole facile a extraire diminue drastiquement, et que les pétroles non conventionnels, même présents en quantités importantes, sont difficiles à extraire. Surtout, les rendements sont de plus en plus mauvais. En gros, le EROI fait que plus on avance dans le temps, plus il faudra de pétrole pour extraire du pétrole. Donc à injection constante dans l'économie, il faudra extraire de plus en plus pour un résultat identique. Ce qui veut dire que pour suivre une croissance infinie, ce qui donne déjà une courbe exponentielle, il faudra augmenter l'extraction de façon exponentielle. C'est physiquement impossible et les maximum sont dore et déjà atteints. 

Puisque nous parlons de CO² dans l'économie. La transition énergétique voudrait qu'on passe des vecteurs énergétiques à base de fossile à du tout électrique. C'est à dire qu'il faudrait ajouter à toute notre consommation électrique, TOUT ce qui se faisait à base de pétrole/charbon/gaz avant. Et c'est juste impossible.

Faites vous à l'idée qu'en France, l'énergie électrique produite ne correspond qu'à 20% de l'énergie totale que nous consommons (et ça n'inclue même pas ce que nous importons, et vu que toute la manufacture vient d'ailleurs...). Même avec une meilleure conversion (le moteur électrique a un meilleur rendement qu'un moteur à combustion interne), il faudrait transférer 80% de l'énergie fossile que nous consommons vers notre production électrique. Ce qui veut dire multiplier notre production électrique par 5... On fait ça COMMENT ?

@Billou. Pour que tu comprennes les enjeux du stockage de l'énergie et de la complète illusion qui consiste à croire qu'il suffit d'allouer quelques moyens techniques à cette réalisation, je t'invite à regarder cette courte, mais très instructive vidéo:

https://youtu.be/tTpc_7d7RH4

Pour ceux qui rêvent de l'hydrogène, pour décarboner ce qui est DEJA produit de façon "propre" (via électrolyse) , il faudrait l'équivalent de la production électrique de l'EUROPE ! Alors pour remplacer les transports....

Utiliser les dites nouvelles énergies renouvelables dans le contexte de la transition énergétique, je ne suis même pas sûr qu'il y aurait assez de surface en France pour couvrir les besoins en éoliennes  et panneaux solaires (oui j'exagère, mais pas beaucoup. On s'amuse à faire le calcul ?)

Surtout, là où le nucléaire fait (en France) du 6kg CO² par KWH produit, l'éolien en moyenne, sur une analyse de cycle de vie complet fait du 11. C'est déjà deux fois moins. Mais surtout, la solution de stockage rêvée par les industriels, c'est de faire du power to gaz, et gaz to power ! Ce qui veut dire, en diminuant encore les rendements, qu'il faudrait émettre encore + de CO² !

Bref, il n'y a pas de solution à notre problème, car nous atteignons des maximums de partout. Extraction de métaux, d'énergie fossile, limites de pollution (changement climatique + destruction de la biodiversité).

La seule solution convenable consistant à la décroissance. Une décroissance choisie, voulue, pilotée, non signe de régression économique et pourvoyeuse de pauvreté, de misère et de mort. 

Parce que si on ne le fait pas, là... ça va chauffer pour nous dans pas très longtemps, et je ne saurais pas comment expliquer à mes enfants ce que nous aurons contribué à faire de notre monde.

 

 

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Le 30/01/2021 à 22:46, Hilariovespasio a dit :

J'adore cet argument... Spécialement lorsqu'il est question de faire le café le 2 janvier dans le Doubs et qu'il est 6h, qu'il y a pas de vent, que le chauffage s'est arrêté et que la Zoé n'a pas pu se charger cette nuit.

Je pense qu'il faut lire ce texte comme une satire. L'argument est exposé dans toute sa naïveté crédule de façon à ce que le lecteur se pose la question de savoir si c'est vraiment crédible.

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