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Economie et climat. CO2 or not CO2?


Jojo67
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Non Bat. Un exemple parmi d'autres: Les travaux de Svensmark sur le rôle des rayons cosmiques dans la formation des nuages n'ont jamais été pris en compte et pourtant ils font l'objet de l'expérience Cloud au CERN de Genève. Svensmark n'a jamais été sélectionné parmi les experts du groupe 1 du Giec. Le Giec s'en tient aux variations de la constante solaire dans ses calculs. Il tient pour négligable à priori et sans creuser la question du rôle indirect du soleil. Quand je dis cela je parle de la structure permanente du Giec qui regroupe peu de personnes et est clairement militante pro-réchauffement, conformémement à sa mission officielle d'ailleurs, qui est d'étudier les causes du réchauffement climatique d'origine humaine. Le ver est dans le fruit depuis sa création en décembre 1988 en fait.

 

La mission exacte tiré de son site web:

Le GIEC a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation.

Modifié par Jojo67
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Ta façon de raisonner est typique des écolos militants, avec les procès d'intention, et les amalgames (que viennent faire la Lune les extraterrestres et Dieu là dedans...) manque plus que les pétroliers tiens... Bref ça ne vole pas très haut.

Tu insinue que le fait d'écrire un livre te donne autorité sur le sujet or il y a pleins de libre qui n'ont aucune crédibilité.

 

Ensuite tu cites simplement une pétition des 700 Scientifiques comme preuve qu'il n'y a pas de consensus en oubliant de dire :

- C'est une initiative politique (Bizarre alors que tu es prompt a renier l’indépendance du GIEC)

- Que parmi ces 700 noms il n'y a en fait pas que des scientifiques

- Que parmi les scientifiques restants il y en a très peu qui sont compétent dans le domaine de la climatologie

- Que certains de cette pétitions ont aussi signé la pétition évangéliste pour dire que Dieu nous protège de réchauffement climatique.

- 700 personnes ne représentent qu'une goutte en valeur absolue par rapport par exemple à la totalité des scientifiques (contrairement à ce que tu essayes de faire croire)

- Que tu n'évoque pas; bizarrement , le nombre d’études scientifique sur le sujet qui nous intéresse qui est un meilleur indicateur de si il y a un consensus ou pas.

Bref...

 

Pour ce qui est de l'impacte du soleil sur le réchauffement une étude (parmi d'autres) récente qui ne va pas dans ton sens :

http://www.nature.com/ngeo/journal/v7/n2/full/ngeo2040.html

http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/climatologie-activite-solaire-ninfluence-pas-changement-climatique-actuel-51159/

Une autre série qui date de quelques mois :

http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/climatologie-vers-hausse-plausible-4-c-fin-siecle-51332/

http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/rechauffement-climatique-el-nino-extremes-pourraient-doubler-cause-activite-humaine-51783/

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Tu insinue que le fait d'écrire un livre te donne autorité sur le sujet or il y a pleins de libre qui n'ont aucune crédibilité.

 

Ensuite tu cites simplement une pétition des 700 Scientifiques comme preuve qu'il n'y a pas de consensus en oubliant de dire :

- C'est une initiative politique (Bizarre alors que tu es prompt a renier l’indépendance du GIEC)

- Que parmi ces 700 noms il n'y a en fait pas que des scientifiques

- Que parmi les scientifiques restants il y en a très peu qui sont compétent dans le domaine de la climatologie

- Que certains de cette pétitions ont aussi signé la pétition évangéliste pour dire que Dieu nous protège de réchauffement climatique.

- 700 personnes ne représentent qu'une goutte en valeur absolue par rapport par exemple à la totalité des scientifiques (contrairement à ce que tu essayes de faire croire)

- Que tu n'évoque pas; bizarrement , le nombre d’études scientifique sur le sujet qui nous intéresse qui est un meilleur indicateur de si il y a un consensus ou pas.

Bref...

 

Pour ce qui est de l'impacte du soleil sur le réchauffement une étude (parmi d'autres) récente qui ne va pas dans ton sens :

http://www.nature.com/ngeo/journal/v7/n2/full/ngeo2040.html

http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/climatologie-activite-solaire-ninfluence-pas-changement-climatique-actuel-51159/

Une autre série qui date de quelques mois :

http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/climatologie-vers-hausse-plausible-4-c-fin-siecle-51332/

http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/rechauffement-climatique-el-nino-extremes-pourraient-doubler-cause-activite-humaine-51783/

Je n'ai jamais dit que j'étais une autorité sur la question, j'ai juste dit que j'avais étudié le problème durant 3 ans et que j'en avais fait un livre c'est tout. Faire parler les autres à leur place relève de la manip à deux balles.

J'ajoute qu'avant d'étudier la question je croyais en ce que disait le Giec. Me pencher sur les détails m'a fait changer d'avis et m'a même indigné quand j'ai vu ce qu'on voulait nous faire avaler...

 

Pour la pétition je la cite comme exemple pour couper les ailes au canard moult fois répété qui voudrait que les scientifiques sont quasiment tous côté Giec, "la communauté scientifique" tout ça...  On peut aussi lire les arguments de scientifiques sceptiques ici: http://www.pensee-unique.fr/paroles.html

 

Dans la pétitition ce ne sont pas tous des scientifiques, certes, pas plus que les signataires des rapports successifs du Giec ne sont tous des scientifiques ni encore moins des climatologues. Il y a des juristes, des écologistes, des économistes, des fonctionnaires des Etats, etc.

 

Pour les histoires de croyance religieuse (que les écolos aiment bien rappeller à égalité avec Exxon) ^-^ je ne vois pas ce que ça vient faire là dedans. Pas mal de physiciens croient en Dieu et ça ne les empêche pas de travailler. Ils sont capables de ne pas introduire Dieu dans leurs equations.

 

Pour le soleil il y a débat mais pas au sein du Giec où c'est circulez y a rien à voir et c'est bien là le problème que je pointe du doigt.

 

Mais bon, encore trois ans sans réchauffement et cela fera 20 ans et là je crois que les choses vont commencer à bouger. Storch du Giec disait que 20 ans ça ne passerait pas. Car en science quand l'observation invalide la théorie c'est le signe que cette dernière est fausse. Contrairement au domaine de l'idéologie ou de la religion. Attendons donc... =D

Modifié par Jojo67
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Non Bat. Un exemple parmi d'autres: Les travaux de Svensmark sur le rôle des rayons cosmiques dans la formation des nuages n'ont jamais été pris en compte et pourtant ils font l'objet de l'expérience Cloud au CERN de Genève. Svensmark n'a jamais été sélectionné parmi les experts du groupe 1 du Giec. Le Giec s'en tient aux variations de la constante solaire dans ses calculs. Il tient pour négligable à priori et sans creuser la question du rôle indirect du soleil. Quand je dis cela je parle de la structure permanente du Giec qui regroupe peu de personnes et est clairement militante pro-réchauffement, conformémement à sa mission officielle d'ailleurs, qui est d'étudier les causes du réchauffement climatique d'origine humaine. Le ver est dans le fruit depuis sa création en décembre 1988 en fait.

 

A propos de Svensmark, trois remarques:

1/ "Il n'a jamais été sélectionné parmi les experts du grpupe I du GIEC". Certes. Encore faudrait-il qu'il postule! C'est un peu facile de crier à la censure en disant "X est interdit au GIEC" quand X n'a même pas demandé à y aller...

2/ Ses travaux sont pris en considération par le GIEC, notamment dans le TAR: http://www.ipcc.ch/ipccreports/tar/wg1/246.htm

3/ Les sceptiques brandissent l'expérience CLOUD et dénoncent que ses résultats nbe soient pas intégrés aux rapports du GIEC. Certes, mais pour que ce soit le cas, encore faudrait-il qu'il y ait des résultats publiés dans la période prise en compte par le GIEC dans son analyse de la littérature! Le GIEC peut difficilement évaluer des résultats non publiés. Les résultats vont sortir progressivement (pas sûr qu'ils vous plaisent, mais c'est un autre problème), et je mets ma main au feu qu'ils seront mentionnés dans l'"AR6.

Bref, les affirmations des militants climatosceptiques à propos de Svensmark relèvent essentiellement d'une lecture complotiste de faits parfaitement expliquables (et expliqués) par ailleurs.

 

La mission exacte tiré de son site web:

Le GIEC a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation.

La rengaine est archi-connue mais est un faux débat. La mission de focalisation sur l'impact humain tient simplement au fait que là-dessus, on peut faire quelque chose, contrairement aux cycles solaires, orbitaux, etc., qui échappent quand même largement à notre contrôle! ;-) ça ne veut en rien dire qu'on missionne le GIEC POUR dire que le réchauffement est d'orginie humaine, mais bien d'étudier en particulier si il l'est. On parle bien de risques que pourraient engendrer els activités humaines, pas de démontrer une thèse préétablie.

Mais admettons: on a missionné le GIEC rien que pour ça. Réfléchissons deux minutes: QUI lui a demandé ça, et POURQUOI, dans quel but, avec quel intérêt? Qui a créé un organisme pour le GIEC mobilisant des centaine sde scientifiques pour prouver une thèse écrite d'avance, et pourquoi ces scientifiques, qui ont quand même autre chose à foutre (pour rappel, et contrairement à ce qu'on lit parfois, la participation au GIEC est largement bénévole: "None of them is paid by the IPCC." http://www.ipcc.ch/organization/organization_structure.shtml) En essayant de répondre à ces deux questions, on se rend compte que cette interprétation que font les militants climato-sceptiques de la mission du GIEC relève aussi essentiellement du complotisme.

De manière assez amusante, je note enfin que les sceptiques mettent toujours en exergue ce bout de phrase:

 

 pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine

 

Et jamais celui-ci,par exemple, pourtant tiré de la même phrase, et dont on pourrait conclure l'exact contraire:

 Le GIEC a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective
Modifié par Bat
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De toute façon comme déjà dit mainte fois, les climato-sceptiques n'ont en général pas de compétences dans les domaines de la climatologie voir ne sont pas scientifiques et ne connaissent même pas les bases de ce monde. Certes domaine complexe, mais on peut trouver des introductions à la climatologie sur tous les sites universitaires géographiques (je n'ai plus les liens en tête mais google devrait vous aider).

 

Ensuite comme tout bon non scientifiques qui veut montrer qu'une étude/rapport est faux, ils ne prennent que des passages qui les intéressent découpent allégrement les graphiques et bien entendu ne gardent que les arguments qui vont dans leur sens, puis dans le doute ne prennent même pas le temps de regarder ce qui se fait à coté...

 

A partir de là, si on triche sur la méthode (méconnaissance du domaine, informations tronquées et orientées, plus une non application des méthodes scientifiques de bases) il est forcément plus facile de créer des arguments en sa faveur, mais dans les faits rien n'est tangible.

 

Alors si les scientifique prennent le temps de leur coté de lire les arguments des climato-sceptiques et d'y répondre, il serait bien que ces derniers fasse le même effort.

 

Donc je suis assez d'accord avec Seb, on ne se bat pas à armes égales et c'est usant.

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vous voulez bien me copié/coller les preuves solide parce que je dois avouer que jai un peu de difficulté ...

 

En principe c'est dans ce pdf.

http://www.climatechange2013.org/images/uploads/WGIAR5_WGI-12Doc2b_FinalDraft_Chapter08.pdf

 

Pour savoir comment le GIEC aboutit à la conclusion de l'origine principalement anthropique du réchauffement, un bon début serait la lecture de l'AR4 dans lequel un chapitre entiere st consacré à l'attribution : http://ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg1/en/ch9.html, en particulier le point 9.7.

 

Avec ça, tu auras les conclusions du GIEC dans le texte, ainsi que les éléments sur lesquelles elles se fondent. L'étape suivante sera alors de reprendre les travaux examinés par le GIEC en la matière (http://ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg1/en/ch9s9-references.html), et:

 

(1) De lire ou relire l'intégralité de ces publications de sorte à évaluer la façon dont le GIEC les a traitées

(2) De confronter ces publications avec l'ensemble des publications scientifiques sorties à l'époque afin de vous assurer qu'ils n'ont rien oublié.

 

Si nécessaire, il sera utile de refaire les expériences ou calculs effectués par les chercheurs auteurs de ces différentes publications afin de s'assurer que les résultats sont reproductibles, qu'il n'y a pas d'erreur, etc.

 

La troisième étape sera alors de lire l'AR5, en particulier le chapitre 10 (http://www.climatechange2013.org/images/report/WG1AR5_Chapter10_FINAL.pdf), qui sera traité de la même manière.

 

Tu seras alors en mesure de dire dans quelle mesure le GIEC, et surtout les centaines de scientifiques dont les travaux constituent la base de ses conclusions, se trompe ou nous trompe, et tu pourras alors faire des recommandations éclairées pour faire avancer utilement schmilblik.

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Je n'ai jamais dit que j'étais une autorité sur la question, j'ai juste dit que j'avais étudié le problème durant 3 ans et que j'en avais fait un livre c'est tout. Faire parler les autres à leur place relève de la manip à deux balles.

J'ajoute qu'avant d'étudier la question je croyais en ce que disait le Giec. Me pencher sur les détails m'a fait changer d'avis et m'a même indigné quand j'ai vu ce qu'on voulait nous faire avaler...

 

Pour la pétition je la cite comme exemple pour couper les ailes au canard moult fois répété qui voudrait que les scientifiques sont quasiment tous côté Giec, "la communauté scientifique" tout ça...  On peut aussi lire les arguments de scientifiques sceptiques ici: http://www.pensee-unique.fr/paroles.html

 

Dans la pétitition ce ne sont pas tous des scientifiques, certes, pas plus que les signataires des rapports successifs du Giec ne sont tous des scientifiques ni encore moins des climatologues. Il y a des juristes, des écologistes, des économistes, des fonctionnaires des Etats, etc.

 

Pour les histoires de croyance religieuse (que les écolos aiment bien rappeller à égalité avec Exxon) ^-^ je ne vois pas ce que ça vient faire là dedans. Pas mal de physiciens croient en Dieu et ça ne les empêche pas de travailler. Ils sont capables de ne pas introduire Dieu dans leurs equations.

 

Pour le soleil il y a débat mais pas au sein du Giec où c'est circulez y a rien à voir et c'est bien là le problème que je pointe du doigt.

 

Mais bon, encore trois ans sans réchauffement et cela fera 20 ans et là je crois que les choses vont commencer à bouger. Storch du Giec disait que 20 ans ça ne passerait pas. Car en science quand l'observation invalide la théorie c'est le signe que cette dernière est fausse. Contrairement au domaine de l'idéologie ou de la religion. Attendons donc... =D

Personne ne dit que tous les scientifiques pensent que le réchauffement climatique est est d'origine humaine, mais qu'il y a un large consensus, c'est à dire qu'outre le fait que la majorité des scientifiques sont d'accord, une large majorité des études vont dans ce sens. Il y a des voie discordante, ce qui est normal vu qu'on est dans un domaine ou on a beaucoup à apprendre. Par contre dans ton document tu laisses entendre qu'il n'y a aucun consensus sur le sujet. Ce qui est faux.

 

Pour les histoire de croyance religieuse en effet j'ai la même interprétation que toi. Mais, justement, quand un scientifique signe une pétition pour dire qu'il n'y a pas de réchauffement climatique grâce à dieu, la justement cela interfère clairement dans son objectivité scientifique.

 

On verra la aussi je suis d'accord. Mais encore une fois tu limites ton raisonnement à la température de l'air au niveau du sol...

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Ceci dit une étude qui serait pas mal, serait de savoir a quel point la prolifération de ces espèces a coquilles calcaire a été ralenti pendant ces périodes de réchauffement intenses ou moyens durant les nombreux réchauffement qu'il y a eu durant la préhistoire ... Normalement on doit pouvoir étudier des variations de leur taux de prolifération dans des couches de craie ou l'on pourrait stratifier des différences de taux de prolifération en corrélation avec des périodes de réchauffement ... A moins que les calcaires de type craie aucun ne le permet pour X ou Y raison, car il me semble qu'il est rarement stratifié de manière nette, par exemple on y voit même pas apparaitre les saisons annuels

 

Pour autant, elles sont de toute façon bien parvenues jusqu'a notre ère malgré ces périodes qui ont du être + qu'hostile a leur prolifération normale, il doit y avoir une raison ... Réponse immunitaire des espèces ? Ou espèce qui peut survivre facilement même si les taux de reproduction chute au + bas ?

 

Il faut chercher les réponses et pas faire les alarmistes, si elles ont survécu a ces épisodes, il y a une raison

 

Certes, il ne faut pas tomber dans l'excès : ni tête dans le sable, ni alarmisme.

 

Cela dit, la seule page Wikipédia donne déjà des références de premiers impacts détectés (le corail en premier lieu).

Surtout, l'argument "les espèces ont survécu" n'est pas forcément concluant, pour deux raisons :

 

- La survie est tout à fait possible avec un nombre limité d'écosystèmes et de faibles populations, survivant dans des lieux particuliers protégés pour raison X ou Y du pire des conséquences de l'acidification. En d'autres termes, le simple fait qu'il y a eu survie n'est pas incompatible avec par exemple une réduction de 99% des écosystèmes en question... il faut et il suffit que la disparition n'atteigne pas les 100%. Or une réduction majeure voire massive d'écosystèmes marins nous poserait déjà de gros problèmes

 

- La plupart des changements climatiques des époques géologiques se faisaient lentement (milliers sinon dizaines de milliers d'années), laissant beaucoup plus de possibilités aux espèces de s'adapter y compris par (lente) évolution darwinienne. En revanche, les changements que nous provoquons sont ultra-rapides à l'échelle de l'évolution : des dizaines d'années. La capacité de survie par évolution est totalement submergée

 

De graves raisons d'inquiétude devraient déboucher sur des recherches approfondies, comme tu dis.

 

Or sur la même page Wiki, je lis que le seul programme d'envergure, lancé par l'Allemagne, est doté de seulement 8,5 millions sur trois ans  :blink:   :angry: !

 

Si c'est exact, c'est un véritable scandale !

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La capacité de survie par évolution est totalement submergée

 

Pas tout à fait

L'effet se fait au dépend des espèces spécialisées, les espèces généralistes étant celles qui s'en sortent (et s'en sortiront) le mieux

Bon il est vrai que les espèces spécialisées constituent la majorité de celles presentes dans les écosystèmes terrestres et aquatiques

Et franchement une planète peuplée uniquement de cochons, rats, corneilles, cafars et sardines/méduses ca fait pas rêver

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- La plupart des changements climatiques des époques géologiques se faisaient lentement (milliers sinon dizaines de milliers d'années), laissant beaucoup plus de possibilités aux espèces de s'adapter y compris par (lente) évolution darwinienne. En revanche, les changements que nous provoquons sont ultra-rapides à l'échelle de l'évolution : des dizaines d'années. La capacité de survie par évolution est totalement submergée

 

c'est faut, c'est violent, ll suffit penser au espèse qui ont disparu il y a 10 000- 15 000 comme les mammoth et plusieurs autres espèse de grand mamifère qui n'était pas chasser par l'homme. on pense au lion à dent de sabre,à L'ours à face courte qui ont disparus il y a 10 000 ans ...

Modifié par Divos
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c'est faut, c'est violent, ll suffit penser au espèse qui ont disparu il y a 10 000- 15 000 comme les mammoth et plusieurs autres espèse de grand mamifère qui n'était pas chasser par l'homme. on pense au lion à dent de sabre,à L'ours à face courte qui ont disparus il y a 10 000 ans ...

Disparition à cause de l'homme et de son influence sur l'ecosystème....A ca tu peux aussi rajouter la mégafaune australienne ainsi que celle des iles de polynésie

Même les catastrophes géologiques majeures ont mis plus de temps à éradiquer leur comptant d'espèces

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heureusement j'avais lu un article il y a peu ^-^

 

L’extinction des mammouths américains ne serait pas due qu’à l’Homme

 

Il y a plus de 10.000 ans, l’Amérique du Nord abritait d’imposants mammifères, tels des castors géants, des mastodontes et des mammouths. Depuis, ils ont disparu, comme 33 autres espèces de la mégafaune de l’époque. Une théorie vieille de 40 ans attribue ces extinctions à un seul et même facteur : l’arrivée des premiers Paléoindiens qui, fait notable, étaient des chasseurs. L’hypothèse de la surchasse (overkilling hypothesis) souffre néanmoins de plusieurs critiques. Par exemple, des traces d’outils ont uniquement été observées sur les os de 2 des 36 espèces aujourd’hui disparues.

 

la suite

http://www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/actu/d/paleontologie-extinction-mammouths-americains-ne-serait-pas-due-qua-homme-51968/

Modifié par Divos
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L'overkill process n'est jamais isolé et ce n'est surement pas ce à quoi je fais allusion dans mon post

L'arrivée de l'homme a généré des overkill process dans des ecosystèmes bien connus (disparition des Moas en Nvlle Zélande, des Dodos à Maurice etc)

Dans certains autres c'est sa presence qui a entrainé une recrudescence de la mortalité par chasse mais aussi (et surtout) par modification des écosystèmes

C'est la cas de l'Australie mais aussi des grandes plaines du Nord américain

Apparemment les 2 ecosystèmes étaient couverts de forets/bois luxuriantes entre coupés de plaines alluviales

Pour se façonner un espace vital l'homme a eu recourt à des brulis massifs et une deforestation qui a détruit l'habitat de très nombreux animaux

Ce ci ajouté à la pression de chasse et à la fragmentation des territoires a été suffisant pour annihiler une partie de la mégafaune

Nous n'avons pas procédé autrement en Europe d'ailleurs d'ou disparition des fôrets primitives et de leurs animaux emblématiques (Auroch, Lion européen etc)

 

Franchement Davos autant je suis pret à discuter autant j'ai l'impression que toi tu le fais avec un partie pris flagrant au point de ne selectionner que des bribe d'informations partielles

 

A titre de rappel une espèce animale ou végétale disparait de la surface du globe toute les 17-20 minutes

Soit prêt de 3 000 000 000 de fois plus vite que la moyenne prévue par l"evolution naturelle  (une espèce disparaissant tout les 100 000 à 1 millions d'années)

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En même temps ça peu se comprendre, a l'époque les techniques de chasses étaient artisanales et le nombre d'hommes à nourrir beaucoup plus faible. Aujourd'hui on peut mettre en œuvre des moyens de chasse et pêche extrêmement destructeurs et efficaces. Vue notre activité c'est évident qu'on a un impacte énorme sur notre environnement. Je pense que ce n'est plus quelque chose à démontrer. Et ce n'est que récemment qu'on a prit conscience de l'importance de notre environnement et de son équilibre sur notre propre mode de vie.

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Franchement Davos autant je suis pret à discuter autant j'ai l'impression que toi tu le fais avec un partie pris flagrant au point de ne selectionner que des bribe d'informations partielles

 

Quelle information partielle ? Je présente un article scientifique qui explique le rôle des changements climatiques dans l'extinction de plusieurs espèces animales et vous m'accuser d'être fermé d'esprits ?   Où est la logique ?  J'essaie simplement d'avoir une approche équilibrée et réfléchie. Quand on affirme que les changements climatiques  actuels sont beaucoup plus violent que dans le passer, je suis septique et je vous dis pourquoi j'ai des doutes.J'ai même un article scientifique pour au moins indiquer qu'on doit être prudent avec ce genre de propos.

 

Moi je fais juste discuter, je ne suis pas contre la nature, je suis seulement septique sur des éléments que je trouve un peu gros à avaler ...

 

 

A titre de rappel une espèce animale ou végétale disparait de la surface du globe toute les 17-20 minutes

Soit prêt de 3 000 000 000 de fois plus vite que la moyenne prévue par l"evolution naturelle  (une espèce disparaissant tout les 100 000 à 1 millions d'années)

 

 Normal que mon scepticisme  semble extrémiste avec ce genre d'affirmation  :huh:  vous avez un exemple d'une espèce animale ou végétale disparue entre 2000 et 2010 ?

Modifié par Divos
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Quelle information partielle ? Je présente un article scientifique qui explique le rôle des changements climatiques dans l'extinction de plusieurs espèces animales et vous m'accuser d'être fermé d'esprits ?   Où est la logique ?  J'essaie simplement d'avoir une approche équilibrée et réfléchie. Quand on affirme que les changements climatiques  actuels sont beaucoup plus violent que dans le passer, je suis septique et je vous dis pourquoi j'ai des doutes.J'ai même un article scientifique pour au moins indiquer qu'on doit être prudent avec ce genre de propos.

 

Moi je fais juste discuter, je ne suis pas contre la nature, je suis seulement septique sur des éléments que je trouve un peu gros à avaler ...

 

 

 Normal que mon scepticisme  semble extrémiste avec ce genre d'affirmation  :huh:  vous avez un exemple d'une espèce animale ou végétale disparue entre 2000 et 2010 ?

 

Je en suis pas spécialiste de la disparition des espèces, loin de là, mais attention à ne pas commettre une erreur qu'on retrouve fréquemment dans les discussions relatives au climat, et comme on peut plus généralement le voir dans la présentation médiatique de sujets scientifiques. Et je soupçonne qu'on en est pas loin ici, sans vouloir critiquer par là l'intervention de Divos qui a le mérite de vouloir argumenter sa proposition en s'appuyant sur des sources précises. Cette erreur, c'est croire qu'il suffit d'une étude, la dernière en date, pour avoir fait le tour d'une question. Comme si on ne savait rien avant, et qu'une étude tombée du ciel venait brusquement apporter Lumière et Vérité.

 

En sciences, une publication ne remplace pas les précédentes comme si elles n'avaient jamais existé ou étaient maintenant considérées comme fausses. Les publications se cumulent et sont à interpréter les unes par rapport aux autres: telle publication s'appuie sur telle et telle autres, qui se basaient elles-memes sur d'autres (et ainsi de suite), contribuant à définir la question à étudier et la manière de le faire (fut-ce pour savoir ce qui est connu, ce qui est supposé, ce qui est inconnu), contribuant à définir, développer et critiquer les méthodes, contribuant à mettre les résultats obtenus en perspective, etc.

 

Ici, ce n'est pas parce qu'une étude avance une nouvelle hypothèse et est publiée qu'elle est nécessairement vraie, au sens que sa vérité remplacerait les vérités antérieures. (Ou qu'elle est fausse, d'ailleurs.) C'est sur la longueur des études antérieures et postérieures qu'il faut évaluer son apport et qu'on verra dans quelle mesure le résultat sera considéré (ou non) comme plus plausible que des hypothèses alternatives.

 

Argumenter de manière scientifique ne consiste pas à s'envoyer des études (fussent-elles scientifiques) à la tête, comme des obus entre deux tranchées ("—Tiens, en voilà une, j'ai donc raison! —Non, j'en ai une autre, c'est moi qui ai raison!"), mais à comprendre chaque étude par rapport au corpus des autres études portant sur la question.

 

En passant, c'est exactement le meme problème avec le bouquin de Jojo67, qui a beau "ne rien avancer qui ne soit appuyé sur une étude scientifique publiée par les spécialistes du sujet dans des revues réputées sérieuses et rigoureusement contrôlées" (présentation éditeur). "Une étude" toute seule ne veut rien dire; chaque étude est à considérer par rapport à l'ensemble des études menées sur le sujet ou des sujets connexes. On peut probablement trouver "une étude" sérieuse à même de soutenir à peu près n'importe quelle hypothèse sur l'importe quel sujet, mais ce n'est pas pour autant que ces études prouvent de façon claire et définitive ces hypothèses, même si elles sont peer)-viewées et publiées dans des revues prestigieuses. Elles ne le prouveront que quand elles seront prises en compte et intégrées dans un "réseau" d'autres études qui les citeront, les vérifieront, les critiqueront, les évalueront, les accepteront... ou pas). C'est, généralement, ce que ne comprennent pas les gens qui brandissent Gerlich et Tscheuschner, Mc Intyre et Mc Kitrick, Spencer, Shaviv ou Akasofu: certes, ils ont une fois ou deux publié un papier "montrant que..." dans une vraie revue, mais ces papiers posent problème d'une part parce qu'ils ne sont pas repris par la communauté scientifique, d'autre part parce que ceux qui les brandissent comme des étendards le font sans aucune connaissance du cadre (conceptuel, méthodologique, des résultats produits...) dans lesquels ils sont publiés, et leur font donc généralement dire n'importe quoi.

Modifié par Bat
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Quelle information partielle ? Je présente un article scientifique qui explique le rôle des changements climatiques dans l'extinction de plusieurs espèces animales et vous m'accuser d'être fermé d'esprits ?   Où est la logique ?  J'essaie simplement d'avoir une approche équilibrée et réfléchie. Quand on affirme que les changements climatiques  actuels sont beaucoup plus violent que dans le passer, je suis septique et je vous dis pourquoi j'ai des doutes.J'ai même un article scientifique pour au moins indiquer qu'on doit être prudent avec ce genre de propos.

 

Moi je fais juste discuter, je ne suis pas contre la nature, je suis seulement septique sur des éléments que je trouve un peu gros à avaler .

 

J'ai dit partiel parceque ce que tu postes est une étude partielle

Elle ne prend pas en compte toutes les autres études, tous les autres modèles

A savoir que partiel et partial n'ont pas non plus le même sens

Et je n'ai pas dit que ce que tu citais était partial, par contre arrêter ses conclusions sur un article (de vulgarisation qui plus est) est insuffisant du point de vue scientifique

 

 Normal que mon scepticisme  semble extrémiste avec ce genre d'affirmation  :huh:  vous avez un exemple d'une espèce animale ou végétale disparue entre 2000 et 2010 ?

 

http://devon.freepgs.com/articles/animals-extinct-this-century.php

 

http://www.brighthub.com/environment/science-environmental/articles/30548.aspx

 

Listes loin d'etre exhaustive car elle ne comprend pas les espèces d'arthropodes et autres invertébrés (dont certains disparaissent avant même qu'on ne les découvrent)

 

Va faire un tour ici : http://cmsdata.iucn.org/downloads/state_of_the_world_s_species_factsheet_en.pdf

et sur le site de l'IUCN : http://www.iucnredlist.org/search

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c'est faut, c'est violent, ll suffit penser au espèse qui ont disparu il y a 10 000- 15 000 comme les mammoth et plusieurs autres espèse de grand mamifère qui n'était pas chasser par l'homme. on pense au lion à dent de sabre,à L'ours à face courte qui ont disparus il y a 10 000 ans ...

 

J'ai écrit que la plupart des changements climatiques se sont produits sur des milliers voire des dizaines de milliers d'années, ce qui n'empêche pas que certains aient été plus rapides. D'après ma compréhension, la durée de la période de transition est encore en débat pour certains des changements du passé.

 

En l'occurrence, la fin de la dernière période glaciaire s'est étalée sur des milliers et non des dizaines de milliers d'années.

 

A ma connaissance il n'est pas encore parfaitement clair si c'est ce changement qui a provoqué l'extinction de la mégafaune, ou nos ancêtres, mais si c'est le changement climatique qui en est la cause... alors il y a encore plus de souci à se faire concernant un changement d'échelle des dizaines d'années !

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Un billet du site pensée unique qui donne la parole à un climatologue australien:

http://www.pensee-unique.fr/news.html#palt

 

paltridge.jpg

 

08 Février 2014 : Le climatologue Garth Paltridge nous parle de la situation actuelle de la climatologie et des climatologues.

 

Garth Paltridge (ci-contre) est un authentique climatologue. Il est actuellement professeur émérite de l'Université de Tasmanie et membre de l'Académie des Sciences australienne.
Il a été Directeur de Recherche au sein de la Division de la Recherche sur l'Atmosphère du CSIRO. (NdT : Commonwealth Scientific and Industrial Research Organization qui est, à peu près, l'équivalent du CNRS français). Il a également été le Directeur de l' "Institute of Antarctic and Southern Ocean Studies" et Président du "Antarctic Cooperative Research Centre".

Il est l'auteur de "The climate caper : facts and fallacies of global warming" soit "La balade climatique : des faits et des idées fausses sur le réchauffement climatique.
Son activité de recherche a été consacrée à la physique du changement climatique aussi bien en tant que théoricien qu'en tant que modélisateur sur ordinateur.

Garth Paltridge fait donc partie du "sérail" de la climatologie internationale, tout comme Judith Curry, souvent mentionnée dans ce site. Vivant à l'intérieur du système depuis de nombreuses années, Paltridge est donc particulièrement bien placé pour nous expliquer ce qui se passe, en réalité, au coeur de la climatologie ...et, surtout, des climatologues.

Vous avez, ci-dessous, une traduction complète du texte original publié par Paltridge dans Quadrant Online (une revue australienne de bon standing en ligne).

Voici le titre et le sous titre de l'article publié par Garth Paltridge :

 

Les incertitudes intrinsèques du changement climatique.

Pratiquement tous les scientifiques qui sont directement impliqués dans les prédictions climatiques sont conscients des énormes incertitudes qui pèsent sur leurs travaux. Comment se fait-il alors qu'ils puissent jurer, la main sur le coeur, que les émissions humaines de dioxyde de carbone détruisent la planète ?

 

L'Organisation Météorologique Mondiale des Nations Unies a mis en place les premiers jalons pour l'établissement du Programme Mondial sur le Climat au début des années 1970. Entre autres activités, elle a tenu une conférence à Stockholm pour définir les principaux problèmes scientifiques qu'il faudrait résoudre avant que des prévisions climatiques fiables deviennent possibles. La conférence en a défini un grand nombre mais elle ne s'est focalisée que sur seulement deux d'entre eux.

 

Le premier concernait notre incapacité à simuler les caractéristiques de la couverture nuageuse et son extension dans l'atmosphère. Les nuages sont importants parce qu'ils déterminent l'équilibre entre le réchauffement dû au soleil et le refroidissement par émission d'infra rouges de la planète et, de ce fait, ils constituent un élément qui contrôle la température de la Terre. Le second concernait notre incapacité à prévoir le comportement des océans. Les océans sont importants parce qu'ils constituent un des principaux réservoirs de chaleur du système climatique. Ils présentent des fluctuations internes, plus ou moins au hasard, sur toutes sortes d'échelles de temps qui vont de quelques années jusqu'à des siècles.Ces fluctuations induisent des variations des températures de la surface des océans qui, à leur tour, affectent la totalité du climat de la Terre.

 

La situation n'a pas beaucoup évolué depuis les dernières décennies. Beaucoup des problèmes rencontrés dans la simulation du comportement des nuages et des océans sont encore bien présents (à côté d'autres problèmes de moindre importance) et pour des raisons qui n'ont pas changé. Peut-être le plus manifeste est que les modèles du climat doivent effectuer leurs calculs en chaque point d'une grille imaginaire plaquée sur la planète toute entière, à différentes altitudes dans l'atmosphère et à des profondeurs variables dans les océans. Les calculs sont effectués pour des pas de temps d'une heure et c'est de cette manière que les modèles progressent vers un futur hypothétique. Des difficultés surviennent parce des contraintes pratiques liées à la taille des calculateurs font que la distance horizontale entre chaque point des grilles est aussi grande qu'un degré ou deux de longitude et latitude, ce qui représente une distance de plusieurs dizaines de kilomètres.

 

Ces distances sont beaucoup plus grandes que la taille d'un amas nuageux typique. Il en résulte que la simulation des nuages exige une bonne dose de suppositions quant à ce que pourrait être une moyenne convenable de ce qui se passe entre les points de la grille du modèle. Même si les observations expérimentales suggèrent que les modèles obtiennent des moyennes grossièrement satisfaisantes pour des prédictions à court terme, il n'y a aucune garantie que les prédictions seront correctes pour des conditions atmosphériques qui régneront dans un futur éloigné de plusieurs décennies. Parmi d'autres problèmes, les petites erreurs dans la modélisation numérique des processus complexes ont la fâcheuse habitude de s'accumuler à mesure que le temps passe.

Toujours au sujet de cette affaire de points de la grille, les fluctuations océaniques et les turbulences plus petites que la distance entre les points de la grille d'un modèle sont invisibles pour ce modèle. Ceci ne serait pas en soi un problème sauf que les tourbillons dans les fluides turbulents peuvent devenir de plus en plus grands. Un petit tourbillon apparu au hasard dans un océan réel peut grossir et apparaître sorti de nulle part du moins pour ce qui concerne le modèle prévisionnel et il peut mettre le bazar dans les prévisions à partir de là et pour tout le futur.
 

Tout ce qui précède se trouve en arrière-plan d'un des plus grands mystères de la question du changement climatique. En pratique tous les scientifiques directement concernés par les prédictions climatiques sont au courant des énormes problèmes et des incertitudes qui sont encore inhérentes aux résultats de leur travaux. Alors, comment se fait-il que ceux d'entre eux qui ont été impliqués dans le dernier rapport du GIEC puissent jurer, la main sur le coeur, qu'il y a une probabilité de 95% que les émissions humaines de dioxyde de carbone ont provoqué l'essentiel du réchauffement climatique qui s'est produit durant les dernières décennies ?

 

Gardez à l'esprit que la représentation des nuages dans les modèles climatiques (et celle des la vapeur d'eau qui est intimement impliquée dans la formation des nuages) est de nature à amplifier le réchauffement prévu pour une augmentation de la teneur atmosphérique en dioxyde de carbone -et ceci en moyenne pour la plupart des modèles - d'un facteur d'environ trois. En d'autres termes, les deux tiers de la prévision de la hausse de la température, provient de ces caractéristiques des modèles. En dépit de ce que les modèles nous disent - et peut-être parce que ce sont les modèles qui nous le disent - aucun scientifique proche de ces questions qui aurait toute sa raison et s'il était interrogé à ce sujet, ne vous dirait qu'il est sûr à 95% que les nuages amplifient plutôt que réduisent le réchauffement climatique dû à l'augmentation du dioxyde de carbone. S'il n'est pas certain que les nuages amplifient le réchauffement climatique, il ne peut pas être sûr que la plus grande partie du réchauffement climatique résulte de l'augmentation du dioxyde de carbone.

 

Gardez aussi à l'esprit qu'aucun scientifique proche de ces questions qui aurait toute sa raison et s'il était interrogé spécifiquement sur ce sujet, ne vous dirait qu'il y a seulement une très petite possibilité (c'est à dire plus petite que 5%) que le comportement interne de océans pourrait être une cause majeure du réchauffement de la dernière moitié du siècle passé. Il serait particulièrement attentif à ne pas faire une telle déclaration maintenant alors qu'il n'y a pas eu de réchauffement significatif depuis les quinze dernières années environ. Dans la course folle à la recherche de ce qui pourrait expliquer la pause et pour trouver les raisons des échecs évidents des modèles incapables de la simuler, nous avons soudainement entendu dire que, peut-être, la chaleur du réchauffement climatique se serait "cachée" dans les profondeurs des océans. En d'autres termes, on nous explique qu'une quelconque fluctuation interne des océans pourrait avoir limité la tendance à la hausse de la température du globe. De ce fait, il est plus qu'un peu étrange que nous n'entendions pas dire, venant du GIEC (ou, en tout cas, pas à voix haute) qu'une quelconque fluctuation naturelle interne du système a pu aussi provoquer la plus grande partie de la hausse précédente.

 

Au vu de tout ceci, nous devons, au moins, envisager la possibilité que l'establishment scientifique qui se trouve derrière la question du réchauffement climatique, a été attiré dans un piège qui consiste à sur-évaluer grandement le problème du climat - ou, ce qui revient essentiellement à la même chose, à sous-estimer sérieusement les incertitudes inhérentes au problème climatique - dans un effort pour promouvoir la cause. Il s'agit d'un piège particulièrement pernicieux dans le contexte de la science parce qu'il risque de détruire, peut-être pour les siècles à venir, la réputation exceptionnelle et chèrement conquise, de l'honnêteté qui est à la base du respect de la société vis à vis de l'oeuvre scientifique. Jouer avec le capital réputation pour des objectifs politiques à court terme n'est pas la manière la plus intelligente de traiter ces affaires.

 

Le piège a été tendu vers la fin des années 1970 ou aux alentours de l'époque où le mouvement environnemental a commencé à réaliser que la prise en compte du réchauffement climatique cadrerait avec un bon nombre de ses objectifs sociétaux. C'est exactement à cette époque qu'il fut considéré comme une évidence, dans les corridors du pouvoir, que les scientifiques financés par le gouvernement (c'est à dire, la plupart des scientifiques) devraient se procurer une fraction importante de leur financement et de leurs salaires à partir de sources externes - dans tous les cas, externes à leur organismes de tutelle.

 

Du fait qu'ils ne sont pas naturellement liés à une industrie privée spécifique, les scientifiques qui travaillent dans les laboratoires de recherche environnementale ont été contraints d'aller rechercher des fonds dans d'autres départements gouvernementaux. En retour, ceci les a contraint à accepter les exigences du militantisme et de la manipulation de l'opinion publique. Pour ce type d'activité, une association qui se tient à distance respectable du mouvement environnemental constituerait un mariage paradisiaque. Entre autres avantages, il fournirait un moyen pour que les scientifiques puissent être suffisamment distanciés de la responsabilité découlant de n'importe quelle exagération, présentée au public, au sujet de la signification de leur problématique de leur recherche.

 

Le piège a été partiellement tendu pour la recherche climatique lorsqu'un certain nombre de scientifiques de la discipline ont commencé à tirer des satisfactions de l'exercice du militantisme. Leur satisfaction découlait d'un accroissement considérable de leur financement ainsi que de l'opportunité de recruter. Cette augmentation ne concernait pas vraiment l'aspect de la science dure mais plutôt l'émergence d'institutions périphériques et d'organisations engagées, du moins en partie, dans la promotion du message de la catastrophe climatique. C'est alors qu'a émergé un nouveau et lucratif mode de vie de la recherche duquel a découlé la possibilité de donner son avis à tous les types et à tous les niveaux du gouvernement, à dispenser sur les ondes des affirmations non contestables au public et à une justification immédiate pour assister des conférences internationales - ces dernières dans un certain luxe comparativement aux standards habituels des scientifiques. Cela avec une périodicité jamais vue jusque là.

 

Quelque part au cours du processus, on en arriva à faire croire à beaucoup dans le public et, de fait, à de nombreux scientifiques eux-mêmes, que les climatologues étaient l'équivalent de chevaliers montés sur des étalons blancs qui menaient une grande bataille contre les forces du mal - c'est à dire le mal sous la forme de "Big Oil" et de ses ressources financières supposées illimitées. Le fantasme était plus qu'un peu séduisant.

Le piège fut définitivement armé quand beaucoup des principales académies des sciences de la planète (telles que la Royal Society au Royaume Uni, l'Académie des sciences des USA, l'Académie des sciences australienne) se convainquirent de produire des rapports qui venaient étayer les conclusions du GIEC. Ces rapports furent proclamés comme des analyses nationales supposées indépendantes du GIEC et les unes des autres alors que, par nécessité, elles étaient compilées avec l'aide et, dans certains cas, suivant les injonctions de nombreux scientifiques impliqués dans les machinations internationales du GIEC. Et de fait, les académies qui sont les plus prestigieuses des institutions de la science, ont formellement hissé leurs drapeaux sur le mat du politiquement correct.

 

La conclusion est plutôt optimiste pour ce qui est de l'avenir du climat mais elle est pessimiste sur l'avenir de la crédibilité de la science et des scientifiques.

Depuis cette époque, après trois ou quatre ans, il ne restait plus aucune possibilité acceptable offerte à la communauté scientifique, lui permettant d'évoquer le spectre des graves incertitudes qui pèsent sur les prédictions du désastres climatique. Il devient alors impossible d'utiliser le mouvement environnemental comme bouc émissaire s'il advenait que la menace du réchauffement climatique n'avait aucune substance véritable. Il n'est désormais plus possible d'échapper à sa responsabilité première s'il apparaît, à la fin, que prendre des mesures au prétexte de la réduction du réchauffement climatique s'avère être l'erreur scientifique la plus coûteuse jamais infligée à l'humanité. Le détournement de la richesse mondiale au nom du changement climatique est de l'ordre d'un milliard de dollar par jour. Et, pour le futur, on peut reprendre une citation du sénateur US Everett Dirksen : "Un milliard par ci, un milliard par là, et bien vite on commence à parler de vrai argent.".

 

Au même moment, l'homme de la rue, fort de son bon sens et qui, dès à présent, peut sentir à des lieues à la ronde, l'odeur des exagérations d'une campagne environnementaliste, commence à entrevoir que c'est la politique, et non la science, qui pilote cette affaire.

Les scientifiques - enfin, disons, la plupart des scientifiques - sont peut-être un peu naïfs mais ils ne sont en général ni méchants, ni idiots, ni facilement subornés aussi bien par l'argent que par le politiquement correct. Alors, quelles que soient les satisfactions que l'on peut éprouver en soutenant la version officielle de la connaissance et quelles que soient les contraintes exercées par le pouvoir scientifique en place, il est quand même surprenant que le récent rapport du GIEC ait pu être publié sans pratiquement aucun murmure de mécontentement de la part des étages inférieurs de l'establishment scientifique. Qu'est-il advenu du scepticisme qui, dit-on, est le sang nourricier de la recherche scientifique ?

 

La réponse se trouve probablement dans le fait que tout cela est incertain. La probabilité que l'on prouve que le changement climatique durant le siècle prochain sera suffisamment important pour conduire au désastre est virtuellement nulle. Pour la même raison, la probabilité qu'un climato-sceptique ou qui que ce soit d'autre dans cette affaire, prouve que la théorie du désastre est totalement exagérée est aussi virtuellement nulle. De ce fait, le terrain d'affrontement pour les deux partenaires du débat est sur un plan d'égalité. Le problème est que la recherche climatique exige d'énormes ressources et qu'il s'agit d'un jeu entre les institutions et les organisations. Le scepticisme est une affaire d'individus. Les choses étant ce qu'elles sont dans le domaine du changement climatique, le scepticisme exercé par un individu peut s'avérer être un facteur sévèrement limitant pour la poursuite d'une carrière. Quoiqu'il en soit, la plupart des scientifiques, pris individuellement, ont une conscience et ils sont réticents à dresser leur tête au dessus du parapet pour promouvoir un point de vue sur des choses qu'il est intrinsèquement impossible de prouver.

 

En bref, il y a plus d'incertitudes qu'il n'en faut pour permettre aux êtres humains d'être, au moins, raisonnablement optimistes sur le fait que le réchauffement climatique ne sera pas, et de loin, aussi mauvais qu'on le proclame. Les climatologues et, en fait, tous les scientifiques, ne sont pas aussi chanceux. Ils ont beaucoup à perdre si l'avenir prouve qu'ils se sont trompés. "

Garth Paltridge

Modifié par Jojo67
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Un billet du site pensée unique qui donne la parole à un climatologue australien:

http://www.pensee-unique.fr/news.html#palt

 

paltridge.jpg

 

08 Février 2014 : Le climatologue le Physicien atmosphérique Garth Paltridge nous parle de la situation actuelle de la climatologie et des climatologues.

 

Voila ça pique moins les yeux ;)

Ah les journalistes français et leur approximations involontaires. En toute bonne foi bien entendu ^_^

 

Puis si on déroule son CV, autant aller jusqu'au bout et ne pas oublier que :

 

 

In 1981 he was seconded as Director of the Environmental Executive of the Institute of Petroleum.

 

On sait jamais vu que les climato sceptique sont des adeptes du complot, autant jouer le jeu :lol:

 

 

Voilà une petite critique du monsieur et son livre de 2009 "The Climate Caper: Facts and Fallacies of Global Warming" :

 

http://theconversation.com/rogues-or-respectable-how-climate-change-sceptics-spread-doubt-and-denial-1557

 

 

D'ailleurs depuis qu'il n'est plus professeur à l'université de Tasmanie au début des années 2000, ses publications sont teintées d'un certain engagement que l'on ne retrouve pas avant, forcément faut bien qu'il vive de quelque chose -_-

Modifié par Drakene
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