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Economie et climat. CO2 or not CO2?


Jojo67
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Le problème des ressources finies 


Les ressources du monde sont non-extensibles, ce qui entraîne que seul un modèle intégrant l’idée de finitude du monde matériel est durable, et à même de réussir la transition énergétique. Est ce que cela signifie que l'on consomme des ressources finies qui décroissent inexorablement et qu'un jour il n'y aura plus rien à notre disposition pour nourrir l'activité économique ou autre?

Une façon pratique de poser cette question est d'examiner les deux problèmes suivants:

  • Est ce que le stock de ressources naturelles se déprécie?
  • Quel est le degré de substitution entre le capital immatériel et matériel?

Nos activités utilisent l'énergie pour transformer la matière, les produits de cette transformation sont appréciés et utilisés (c'est ce qui fait leur valeur) et lorsqu'ils sont en fin de vie ils sont considérés comme des déchets. Mais bien souvent ils sont plus riches en éléments récupérables que les minerais dont on se contente pour produire la matière première. On peut donc se poser la question de l’existence de déchets, car finalement à part l'énergie rien ne quitte la Terre. Seulement c'est l'énergie qui permet les transformations, y compris la transformation des déchets en matière première. Et la quantité d'énergie disponible est finie.

On peut aussi remarquer que des objets de plus en plus petit peuvent procurer des satisfactions importantes (les économistes parlerait de leur utilité) et donc avoir une grande valeur économique: le téléphone mobile est une bonne illustration de cette remarque et on peut imaginer une certaine croissance  sans forcément que les volumes de matières nécessaires suivent la même pente. La croissance économique pourrait consister à utiliser de mieux en mieux la matière disponible.

Il reste le problème de l'énergie. C’est ce qui justifie la question du degré de substitution entre le capital physique et humain. Car le savoir a augmenté le stock d'énergie accessible à l'humanité.

Plaçons nous au 19ème siècle : avec le savoir de l'époque le stock d'énergie disponible ne pouvait venir que des éléments naturels renouvelables (mais ce n'est pas un stock) et des combustibles fossiles. Le 20ème siècle nous a donné l'énergie nucléaire, ce qui au minimum décuple le stock accessible grâce à la surgénération. Car il faut considérer qu'en plus de l'uranium 238 d'autres éléments tels que le Thorium 232 peuvent être utilisés pour produire de l'énergie.

En théorie on peut donc résoudre le problème de l'énergie, car après l'énergie de fission on aura l'énergie de fusion. Il n'empêche que la substitution entre capital physique et humain est imparfaite et mérite beaucoup d'attention pour que le développement soit un progrès réel.

Il y a toutefois un problème de priorité car on risque de manquer rapidement de combustible liquide d'après le rapport peacking of world oil production. C'est ce qui justifie une certaine priorité pour la production de ce type de combustible dans la stratégie que l'on exposera par la suite.

Modifié par Picdelamirand-oil
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Le problème des déchets

Résoudre le problème du degré de substitution entre le capital immatériel et matériel est un cas particulier d’un problème plus général qui est caractéristique des mondes finis.

Dans un monde fini on ne peut pas accepter de rejeter les déchets dans l’environnement, à moins que celui-ci soit capable de les recycler. Cela signifie que dans la plupart des cas, les activités humaines doivent se faire avec zéro déchet. Donc pas de rejets de gaz carbonique si on veut utiliser les énergies fossiles, et pas de déchets nucléaires si on veut utiliser l’énergie de même nom.

La conséquence d’une substitution imparfaite entre le capital humain et physique, est que la croissance du capital humain n’est pas une parade parfaite à la régression du stock de capital physique par la création de déchets. D’où la conclusion qui s’impose : un modèle économique produisant des déchets n’est pas viable à long terme, et il nous faut créer un modèle économique qui ne produise aucun déchet. L’enjeu est de pouvoir recycler tous les biens utilisés.

On le devine, à ce point de la réflexion se dessine les contours d’une question épineuse : qu’est-ce qu’un déchet ? Car un déchet au temps t ne le sera peut-être plus en t+1 à cause de l’innovation technologique. Par exemple, les déchets nucléaires des réacteurs actuels qui comportent une majorité d'Uranium appauvris fourniront la matière première des surgénérateurs. 

Quelles sont les interactions entre les deux problèmes ? 

L'économie est dans une certaine mesure capable de gérer le problème des ressources finies car quand la ressource est rare, les prix augmentent et seule la meilleure utilisation de la ressource est rentable. Ce phénomène favorisera l'émergence des produits de substitution comme l'énergie nucléaire, les énergies renouvelables etc... La valeur de l'énergie étant bien plus grande que son coût et que son prix, il n'est pas douteux que des solutions seront trouvées.

Le grave problème qui se pose est qu'il y a trop de carbone accessible par rapport à ce que l'atmosphère est capable de supporter. Cela signifie que la résolution du premier problème n'entraîne pas la résolution du second. D'après H. Prévot il y a deux fois trop de carbone accessible:

"Si l’on veut éviter un réchauffement climatique aux conséquences très dommageables, entre aujourd’hui et ce jour-là, d’ici une centaine d’années, il ne faudra pas avoir rejeté plus de 1 000 milliards de tonnes de carbone sous forme de gaz carbonique (1 000 GtC).Or les quantités de pétrole, de gaz et de charbon accessibles à un coût que les consommateurs sont prêts à payer contiennent plus de 2 000 GtC."

"En conséquence, dans les cent ans à venir, l’humanité ne devra pas avoir consommé plus de la moitié des quantités d’énergie fossile accessible."

Il va donc nous falloir être vertueux! Et pas seulement l'Europe mais le Monde. Il faudra expliquer  aux pays émergents qu'ils ne peuvent pas être laxistes avec l'énergie pendant leur décollage industriel, contrairement à nous au moment de notre développement.

Ce n'est pas gagné d'avance.

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il y a 38 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Quelles sont les interactions entre les deux problèmes ? 

L'économie est dans une certaine mesure capable de gérer le problème des ressources finies car quand la ressource est rare, les prix augmentent et seule la meilleure utilisation de la ressource est rentable. Ce phénomène favorisera l'émergence des produits de substitution comme l'énergie nucléaire, les énergies renouvelables etc... La valeur de l'énergie étant bien plus grande que son coût et que son prix, il n'est pas douteux que des solutions seront trouvées.

Le grave problème qui se pose est qu'il y a trop de carbone accessible par rapport à ce que l'atmosphère est capable de supporter. Cela signifie que la résolution du premier problème n'entraîne pas la résolution du second. D'après H. Prévot il y a deux fois trop de carbone accessible:

"Si l’on veut éviter un réchauffement climatique aux conséquences très dommageables, entre aujourd’hui et ce jour-là, d’ici une centaine d’années, il ne faudra pas avoir rejeté plus de 1 000 milliards de tonnes de carbone sous forme de gaz carbonique (1 000 GtC).Or les quantités de pétrole, de gaz et de charbon accessibles à un coût que les consommateurs sont prêts à payer contiennent plus de 2 000 GtC."

"En conséquence, dans les cent ans à venir, l’humanité ne devra pas avoir consommé plus de la moitié des quantités d’énergie fossile accessible."

Il va donc nous falloir être vertueux! Et pas seulement l'Europe mais le Monde. Il faudra expliquer  aux pays émergents qu'ils ne peuvent pas être laxistes avec l'énergie pendant leur décollage industriel, contrairement à nous au moment de notre développement.

Ce n'est pas gagné d'avance.

Des procédés de captage de CO2 appliqués au béton  commencent à émerger. Ils transforment ce déchet gratuit en matériau de remplacement partiel de l'eau (ressource limitée et extraite non-gratuitement) :

- Un béton qui séquestre du CO2 (Air Liquide)

http://www.batiactu.com/edito/un-beton-qui-sequestre-co2-45550.php

Autres pistes, recarbonatation du granulat de béton, etc. :

- Adaptation des procédés et des matières premières

http://www.batiactu.com/edito/adaptation-des-procedes-et-des-matieres-premieres-43838.php

Modifié par Benoitleg
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  • 2 weeks later...

Pétrole guerres et économie

Lorsque les ressources se font rares leur prix augmente et les utilisations peu rentables sont évitées. On dit que le marché optimise l'emploi des ressources rares. Mais l'augmentation de prix peut sembler insupportable lorsque des emplois qui étaient "ordinaires" commencent à être hors de prix. Dans ce cas les puissants s'organisent pour avoir le monopole de l'emploi, par la force si il le faut. Au niveau des pays cela s'appelle la guerre.

Le vingtième siècle a été le théâtre de nombreuses guerres du pétrole, alors que celui-ci était encore abondant, simplement pour maintenir son prix suffisamment bas. On peut penser qu'avec la pénurie qui s'annonce le vingt et unième siècle risque d'être encore pire si on ne fait rien. Un article de Michael T Klare qui avait été édité en français sur le site de contreinfo illustre ce risque:
 

Citation

"Une autre conséquence déplorable est également certaine : durant l’ère de l’énergie extrême on assistera aussi à d’intenses conflits géopolitiques, lorsque les grands consommateurs d’énergie et les producteurs comme les États-Unis, la Chine, l’Union européenne, la Russie, l’Inde et le Japon rivaliseront pour le contrôle des ressources restantes. La Russie et Norvège se disputent déjà au sujet de leurs frontières maritimes en mer de Barents, qui est vue comme l’une source prometteuse de gaz naturel dans le grand nord, tandis que la Chine et le Japon se sont affrontés lors d’une dispute frontalière similaires en mer de Chine orientale, qui abrite un autre important gisement gazier. Toutes les nations de l’Arctique - le Canada, le Danemark, la Norvège, la Russie et les États-Unis - revendiquent de grandes étendues de l’océan Arctique, se chevauchant parfois, provoquant de nouveaux conflits frontaliers dans ces régions riches en ressources énergétiques. N’oublions pas non plus de mentionner les zones de conflit actuelles, comme le Nigeria, le Moyen-Orient, et le bassin de la Caspienne."

Mais jusqu'où le prix peut-il monter?

Le pétrole est un facteur de production, normalement son prix est fixé par l'utilité marginale du dernier baril, à condition que le coût d'extraction de ce dernier soit inférieur à ce prix. Mais l'utilité du pétrole est grande si bien que le prix est plus lié au coût d'extraction des gisements les plus difficiles qu'à l'utilité proprement dite.

En situation de pénurie la loi normale, c'est à dire un prix qui reflète l'utilité marginale, risque de s'appliquer, à moins que des guerres produisent une segmentation du marché avec des monopoles régionaux. On peut montrer que si des pays sont plus riches que d'autres, un des facteurs qui l'explique, c'est que le pétrole leur permet d'améliorer leur productivité, ce qui revient à bénéficier d'équivalent travailleurs que j’appelle "pétro-travailleurs" et qui sont, bien sûr, virtuels, qui résultent de l'emploi du pétrole et qu'on n'a pas besoin de payer plus cher que le prix du pétrole, c'est à dire beaucoup moins que le prix du travail.

Il y a là un phénomène qu'on peut approfondir et qu'on peut expliquer avec l'écart entre le niveau de vie exprimé en revenu officiel et le niveau de vie exprimé en revenu PPA (Parité de Pouvoir d'Achat). Les pétro-travailleurs sont en concurrence avec les travailleurs locaux, mais ils sont payés en monnaie officielle alors que pour les travailleurs locaux ce qui compte c'est le revenu PPA. Si on compare le situation d'un pays pauvre et d'un pays riche on constate que la parité entre le PPA et l'officiel est supérieur à 2 ou 3 dans les pays pauvres alors qu'elle est autours de 1 dans les pays riches. Cela veut dire qu'en PPA le pétrole est plus cher dans les pays pauvres que dans les pays riches, ce qui veut dire que, pour ces pays, l'amélioration de productivité ne sera rentable que pour les usages les plus intéressants, c'est à dire ceux où la productivité est grandement améliorée. La conséquence c'est qu'un certain nombre d'amélioration possibles qui sont rentables dans les pays riches ne le sont pas dans les pays pauvres.

Cette constatation montre quelle est l'utilité réelle du pétrole et quel devrait être son prix, qui est celui qui égalise l'intérêt de l'usage du pétrole et de l'usage du travail humain, pour obtenir un résultat. 
 

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  • 4 weeks later...

Je savais pas où mettre ça: juste pour la mention, "en passant", l'année commence avec un nouvel événement de blanchissement massif des coraux de la Grande Barrière, cette fois dans leur section centrale), après une année 2016 qui avait déjà été destructrice pour le tiers nord. Les deux tiers de la barrière ont ainsi été atteints en quelques mois (seule la partie sud reste relativement peu touchée), un fait sans précédent qui réduit les chances de guérison des coraux à presque rien. La fréquence (annuelle ou pluri-annuelle désormais) et l'intensité de tels événements (et il faut 10 ans à un massif corallien pour récupérer d'un événement) semblent croître sans cesse, et pas qu'en Australie, si bien que le phénomène peut être apparenté, malgré sa faible visibilité, à un autre désastre potentiel portant d'immenses conséquences économiques et politiques, vu l'importance des populations dont la vie dépend directement ou non de l'écosystème créé par les barrières de coraux. 

Rappelons aussi que les blanchissements sont loin d'être la seule cause de grande échelle de baisse de la couverture corallienne: les ouragans, des formes plus directes de pollution, et certaines espèces invasives (surtout l'acanthaster pourpre, ou "couronne d'épines", une sale étoile de mer venimeuse) prélèvent un tribu très important aussi. 

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  • 4 weeks later...

Selon LE MONDE Lors d’une conversation téléphonique avec Emmanuel Macron, mardi 9 mai, le président chinois, Xi Jinping, s’est engagé à « défendre » l’accord de Paris sur le climat aux côtés du nouveau président français.

Une réunion des conseillers de l’administration Trump qui était prévue le même jour pour décider du retrait ou non des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat a été reportée en raison d’un problème de calendrier, a annoncé la Maison Blanche, qui n’a pas fourni de nouvelle date.

La réunion devait trancher le débat interne au sein de l’administration portant sur le fait de savoir si le président devait ou pas tenir sa promesse de campagne de faire sortir les Etats-Unis de l’accord de Paris. Pendant sa campagne électorale, M. Trump a qualifié le changement climatique de « canular » perpétré par la Chine et a promis d’annuler l’accord de Paris une fois président.

 

Lors de son interview à Médiapart vendredi 5 mai dernier , MACRON , interrogé sur les suites de l'accort climatique avait indiqué qu'il pensait que TRUMP comprendrait pas lui-même la nécessité de cet accord, et que si ce n'était le cas, il se rapprocherait de la Chine qui selon lui fait de gros efforts en la matière. Un axe écologique Europe -Chine je pense pas que ça plairait beaucoup aux USA qui se déconsidérerait un peu plus aux yeux du Monde entier.... et puis commencer par l'écologie ça embrayerait peut être sur autre chose après ... il n'y a que le premier pas qui compte.

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  • 4 weeks later...

Un iceberg géant est sur le point de se détacher de la barrière glacière Larsen C dans la péninsule antarctique.

Les barrières glacières situées à cet endroit ont déjà lâché plusieurs fois des icebergs anormalement grands, par records successifs. Mais là... il s'agira d'un bloc de glace de 5 000 km² et de 350 mètres de hauteur :blink: !

C'est sans précédent.

Vidéo de la fissure vue d'avion en début d'année - elle s'est agrandie depuis, plus que 13 km pour que l'iceberg parte à l'aventure vers les mers chaudes, sachant que la fissure a récemment avancé de 27 km en six jours.

Heureusement que Trump est sûr qu'il n'y a pas de réchauffement climatique, sinon je finirais par avoir des doutes !

Le glacier flotte déjà, donc il ne contribuera pas à l'élévation du niveau des océans. En revanche, il y a des inquiétudes que la déstabilisation de la barrière glacière ne finisse par favoriser un glissement du glacier situé sur la calotte polaire. Là, ça ferait monter le niveau.

 

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il y a 57 minutes, Alexis a dit :

il s'agira d'un bloc de glace de 5 000 km² et de 350 mètres de hauteur

On va avoir droit à une nouvelle itération de la blague du PA US qui demande au phare de s'écarter de sa trajectoire.

 

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Découverte de "super-coraux" en Nouvelle-Calédonie : apparemment proche d'espèces qui meurent ailleurs, ceux-ci sont bien vivaces en dépit de conditions a priori peu propices mais proches de celles dont on craint la généralisation, entre acidité, chaleur et faible teneur en oxygène...

Il y a des brevets à assurer, ne serait-ce que pour éviter que des tiers ne s'en emparent pour en abuser.

Citation

Une équipe scientifique franco-australienne a découvert dans une zone de Nouvelle-Calédonie où l'eau est acide, chaude et pauvre en oxygène, des coraux capables de résister à cet environnement extrême. Les résultats de cette étude, conduite par des chercheurs de l'IRD de Nouméa (Institut de recherche pour le développement) et de l'Université de technologie de Sydney (UTS), viennent d'être publiés dans la revue Scientific Reports du groupe Nature.

 

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Il y a 1 heure, Boule75 a dit :

Découverte de "super-coraux" en Nouvelle-Calédonie : apparemment proche d'espèces qui meurent ailleurs, ceux-ci sont bien vivaces en dépit de conditions a priori peu propices mais proches de celles dont on craint la généralisation, entre acidité, chaleur et faible teneur en oxygène...

Il y a des brevets à assurer, ne serait-ce que pour éviter que des tiers ne s'en emparent pour en abuser.

 

Le problème est mal posé dans la presse généraliste

Ce qui s'annonce ce n'est pas la disparition des coraux, c'est la disparition des coraux adaptés à vivre dans les conditions actuelles

il existe des coraux dans différents biotopes (jusqu' -3000m, en conditions anoxiques et hypolumineuses, en conditions hypersalines ou hyperacides) et ces bestioles existent depuis 450 millions d'années (et ont donc survécus à plusieurs extinctions massives)

Je n'ai pas d'inquiétudes pour le phyllum, pas non plus pour la planète

Pour la civilisation humaine par contre .....

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il y a 12 minutes, Akhilleus a dit :

Le problème est mal posé dans la presse généraliste

Ce qui s'annonce ce n'est pas la disparition des coraux, c'est la disparition des coraux adaptés à vivre dans les conditions actuelles

il existe des coraux dans différents biotopes (jusqu' -3000m, en conditions anoxiques et hypolumineuses, en conditions hypersalines ou hyperacides) et ces bestioles existent depuis 450 millions d'années (et ont donc survécus à plusieurs extinctions massives)

Je n'ai pas d'inquiétudes pour le phyllum, pas non plus pour la planète

Pour la civilisation humaine par contre .....

Pur effet d'annonce, donc ?

Les coraux "profonds" dont tu causes ont-ils la moindre chance de pouvoir remplacer ceux qui sont en mauvaise passe, sont-ils un tant soit peu adaptés à la colonisation des récifs, leur croissance est-elle assez rapide ?

 

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il y a 19 minutes, Boule75 a dit :

Pur effet d'annonce, donc ?

Les coraux "profonds" dont tu causes ont-ils la moindre chance de pouvoir remplacer ceux qui sont en mauvaise passe, sont-ils un tant soit peu adaptés à la colonisation des récifs, leur croissance est-elle assez rapide ?

 

non et non dans les 2 cas, les coraux décris sont intéressants (mais il y'a quelques mois des nouvelles espèces d'une zone un peu anoxique au large du Brésil avaient déjà été décris)

Les coraux de forte profondeur actuels ne vont surement pas prendre la place des actuels du jour au lendemain

Mais sur des temps géologiques/évolutifs, s'il y'a une niche on peut très imaginer une recolonisation vers le haut à (long) terme

Ou alors d'autres bestioles à la place ......

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Il y a 3 heures, Akhilleus a dit :

Mais sur des temps géologiques/évolutifs, s'il y'a une niche on peut très imaginer une recolonisation vers le haut à (long) terme

Ou alors d'autres bestioles à la place ......

Ah ça d'accord.

L'idée que j'avais, et le chercheur peut être avec, c'est que le délitement des coraux ou, à certains endroits, l'arrêt de leur croissance, risque de stresser ou de mettre en péril des écosystèmes, humains compris, à un peu long terme au moins, et la possibilité de "semer" ces "super-coraux" est éventuellement intéressant pour contrer ça.

Un autre aspect certainement très prometteur est la compréhension des mécanismes par lesquels ceux-ci se défendent, résistent et prospèrent dans un environnement plus dur, et là ils pourraient trouver du matériel génétique ou des mécanismes de sélections transposables, peut être des idées de niches, de biotopes vers lesquels regarder pour trouver des individus proches d'espèces en péril (algues, poissons, plancton...) et pouvoir aider tel ou tel ressource hallieutique à reprendre du poil de la bête en y injectant quelques caractères bien sentis de cousins plus robustes.

Une forme de géo-ingéniérie, ou bio-ingéniérie, plus ou moins douce, qui pourrait d'ailleurs donner lieu à de bonnes grosses bêtises, désastres, ou déconvenues plus simplement.

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Il y a 21 heures, Boule75 a dit :

On va avoir droit à une nouvelle itération de la blague du PA US qui demande au phare de s'écarter de sa trajectoire.

Pas tout de suite quand même. Mais un de ces jours oui, l'un des futurs porte-avions de la nouvelle classe Gerald Ford détectera sur son chemin un iceberg qu'il prendra pour un pétrolier chinois...

Ce bâtiment s'appellera le USS Donald J. Trump :tongue:

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On verra ce que cela donne, mais une initiative est effectivement lancé pour récupérer les ''cerveaux'' américains dans les domaines de l'environnement :

http://mobile.lemonde.fr/climat/article/2017/06/06/transition-ecologique-le-gouvernement-va-ouvrir-un-site-internet-pour-attirer-les-chercheurs_5139658_1652612.html

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  • 2 weeks later...

Une certaine tendance à la fonte en Antartique. Il y a plu, et de l'eau liquide a été détectée en quantité pendant des jours à la surface de la glace sur le continent, pas sur la glace recouvrant la mer. Et ça semble bien tout à fait nouveau, lié au Nino certainement, mais certainement inédit quand même.

Révélation

 

Number of days in January 2016 when surface melt was detected from passive microwave satellite observations. (Julien Nicolas)
Nombre de jours de janvier 2016 durant lesquels une fonte de surface fut détectée par observation satelitaire passive par micro-ondes (Julien Nicolas)

Melt_Jan2016_with_inset_colorbar_inside.


 

 

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  • 1 month later...
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La chaleur extrême pourrait rendre l'Asie du sud en partie invivable d'ici 2100 (étude)

Washington - La chaleur humide extrême provoquée par le réchauffement climatique risque de rendre une partie de l'Asie du sud - où vit un cinquième de l'humanité - inhabitable d'ici la fin du siècle si rien n'est fait pour réduire les gaz à effet de serre.

"L'augmentation des températures et de l'humidité durant l'été pourrait atteindre des niveaux excédant la capacité de l'organisme humain à survivre sans protection", ont déterminé les chercheurs dont les travaux sont publiés mercredi dans la revue Science Advances.

"Ces vagues de chaleur mortelle pourraient même se produire d'ici seulement quelques décennies dans des régions d'Inde, du Pakistan et du Bangladesh, y compris dans les bassins fertiles de l'Indus et du Gange, d'importantes régions de production agricole", préviennent aussi ces scientifiques.

En 2015, la cinquième vague de chaleur la plus mortelle de l'histoire avait frappé une grande partie de l'Inde et du Pakistan faisant environ 3.500 morts.

De nombreuses études en Asie du sud ont établi un lien entre le changement climatique et la fréquence des canicules et leur impact sur la santé humaine.

Mais, expliquent ces chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et de l'Université Loyola Marymount à Los Angeles, on n'avait pas fait auparavant de prévisions de "chaleur humide" étouffante et de ses effets sur la capacité de l'organisme humain de s'y adapter.

- Effets les plus dangereux -

De récentes études montrent que les effets les plus dangereux de la chaleur résultent d'une combinaison de température et du niveaux d'humidité.

Cela est mesuré selon un indice composite de température intégrant les effets de la chaleur, de l'humidité et du rayonnement solaire.

Il indique la capacité d'évaporation de la sueur, le mécanisme permettant au corps humain de maintenir une température normale.

Quand cet indice de température atteint 35 degrés Celsius, l'évaporation de la sueur est très limitée et dans ces conditions la survie devient difficile.

Or, cette température critique sera atteinte en été dans la plus grande partie de l'Asie du sud d'ici la fin du siècle si l'on ne réduit pas les émissions de dioxyde de carbone (CO2).

Dans quelques endroits, cette chaleur pourrait excéder les 35 degrés.

Avec un scénario prévoyant une réduction des émissions de CO2 similaire à celle sur laquelle se sont engagés les pays signataires de l'Accord de Paris sur le climat en 2015, les températures dépasseront encore les 31 degrés Celsius, considérés comme dangereux pour la santé.

- Le pire n'est pas certain -

Les régions les plus durement touchées seraient probablement le nord de l'Inde, le Bangladesh et le sud du Pakistan où vivent au total 1,5 milliard de personnes.

Ces régions comptent aussi parmi les plus pauvres d'Asie du sud où la une part importante de la population dépend de cultures nécessitant de longues heures de dur labeur dans les champs sans protection contre le soleil.

"Ces conditions rendent ces populations très vulnérables à ces changements du climat si aucune mesure n'est prise pour minimiser le réchauffement", explique Elfatih Eltahir, professeur d'ingénierie environnementale au MIT, l'un des principaux auteurs de l'étude.

Bien que les projections au niveau mondial indiquent que le Golfe persique pourrait devenir d'ici la fin du siècle la région du globe où se produiront les pires vagues de chaleur, le nord de l'Inde arrive juste derrière suivi par l'est de la Chine, également très peuplé.

"Nous espérons qu'il sera possible d'éviter que ces projections de vagues de chaleur meurtrières se concrétisent en Asie du sud en réduisant suffisamment les émissions de gaz à effet de serre pour contenir le réchauffement climatique", pointe le professeur Eltahir, selon qui "ce n'est pas un scénario inévitable".


(©AFP / 02 août 2017 22h13)

 

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Climat: le nombre de morts en Europe pourrait bondir à cause du réchauffement (étude)

Paris - Les vagues de chaleur, inondations, tempêtes et autres phénomènes extrêmes pourraient faire 152.000 morts par an en Europe d'ici à la fin du siècle, contre environ 3.000 par an actuellement, essentiellement à cause du réchauffement climatique, alerte une étude samedi.

Environ deux Européens sur trois pourraient être exposés tous les ans à de telles catastrophes d'ici à 2100, contre 5% durant la période 1981-2010, écrivent les chercheurs du Centre commun de recherche de la Commission européenne dans la revue The Lancet Planetary Health. Cela signifie qu'ils pourraient en mourir, être blessés, malades, perdre leur habitation ou subir des effets indirects comme un stress après l'événement.

"Si le réchauffement climatique n'est pas contenu d'urgence et si des mesures d'adaptation appropriées ne sont pas prises, environ 350 millions d'Européens pourraient être exposés tous les ans à des phénomènes climatiques extrêmes dangereux d'ici à la fin du siècle", soulignent-ils.

Les scientifiques ont étudié les effet des sept catastrophes météorologiques les plus meurtrières: vagues de chaleur, vagues de froid, incendies, sécheresses, inondations fluviales et maritimes et tempêtes dans les 28 pays de l'Union européenne, plus la Suisse, la Norvège et l'Islande.

Ils ont par ailleurs analysé 2.300 catastrophes survenues durant la période 1981-2010 (type de catastrophe, pays, année, nombre de morts) pour estimer la vulnérabilité des populations à chacun de ces phénomènes. Des données qu'ils ont combinées à des projections concernant l'évolution du changement climatique, la croissance et les migrations des populations.

Les vagues de chaleur seront le phénomène le plus meurtrier, provoquant 99% des décès liés aux événements extrêmes, estiment les chercheurs. Le nombre de morts qu'elles entraînent pourrait "augmenter de manière exponentielle", grimpant de 2.700 à 151.500 par an (+5.400%).

Les morts dues aux inondations sur les côtes augmenteraient elles aussi de manière importante (+3.780%), atteignant 233 morts tous les ans à la fin du siècle contre six seulement en 1981-2010.

Les hausses sont moindres pour les incendies (+138%), les inondations fluviales (+54%), les tempêtes (+20%).

Du fait du réchauffement, le nombre de morts à cause des vagues de froid va baisser fortement, sans pour autant compenser ces hausses, soulignent les chercheurs.

L'augmentation du nombre de morts est due pour 90% au réchauffement climatique et 10% seulement à l'augmentation de la population, à l'urbanisation et aux migrations dans des zones exposées aux risques, estiment-ils.

L'Europe du Sud sera probablement plus touchée que celle du Nord, avec un nombre de morts grimpant à 700 par million de personnes tous les ans à la fin du siècle, contre 11 au début.

Les chercheurs ont pris en compte des émissions de gaz à effet de serre plaçant la planète sur la trajectoire d'une hausse de la température mondiale de 3°C d'ici à 2100 par rapport à 1990.

La communauté internationale s'est engagée en 2015, dans l'accord de Paris, à limiter le réchauffement à 2°C par rapport à son niveau de la période pré-industrielle.

L'étude n'envisage pas non plus d'amélioration des politiques menées pour réduire l'impact de ces phénomènes. De ce fait, les résultats "pourraient être surestimés", soulignent Jae Young Lee et Ho Kim, de l'Université nationale de Séoul, dans un commentaire de l'étude.

Selon une étude parue mercredi dans la revue Science Advances, si rien n'est fait pour réduire les gaz à effet de serre, la chaleur humide extrême provoquée par le réchauffement risque de rendre une partie de l'Asie du Sud - où vit un cinquième de l'humanité - inhabitable d'ici la fin du siècle.


(©AFP / 05 août 2017 00h30)

 

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  • 4 weeks later...

Un article scientique que je recommande vivement : http://iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/aa815f/pdf

Pour ceux qui n'auraient pas le temps ou l'envie de s'y plonger, voici en plus concis et plus accessibe (avec en outre des éléments de contexte qui ne figurent pas dans la publication scientifique) : https://www.nytimes.com/2017/08/22/opinion/exxon-climate-change-.html?mcubz=3

Modifié par Skw
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  • 1 month later...

Avec Macro la transition énergétique c'est pour plus tard ...

http://www.europe1.fr/societe/energies-renouvelables-emmanuel-macron-tient-il-un-double-discours-3456290

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La France freinerait pour développer pour les énergies renouvelables au niveau européen. 

Le Parlement européen à Bruxelles a ouvert les discussions sur les énergies renouvelables. Les pays membre sont en train de voir comment ils peuvent atteindre concrètement les 27% d'énergies vertes en 2030, comme le prévoit l'accord de la COP21, et comment faire concrètement pour développer notamment le solaire et l’éolien. Mais selon un document de travail qui circule depuis quelques jours, la France semble freiner des quatre fers sur le sujet des énergies renouvelables…

Repousser ses efforts à 2027. La France semblait avoir pris le leadership sur le sujet du climat depuis la COP21 et depuis l'annonce du départ de Donald Trump de l'Accord de Paris. Mais dans les discours seulement. Car dans ce texte de travail (qui n'a pas de valeur officielle), la France dit clairement qu'investir massivement dans les énergies renouvelables, ce n'est pas pour tout de suite. La France explique dans ce document qu’en matière d’énergies renouvelables, elle veut repousser ses efforts à 2027. Pour n’accélérer dans ce domaine qu’entre 2027 et 2030. :bloblaugh:

La France crée les conditions pour rester dans le nucléaire. Mais tous les experts sont formels, il sera impossible de développer en trois ans les éoliennes et les panneaux solaires pour respecter les objectifs fixés par l’Europe. En fait, selon l’eurodéputé écologiste Yannick Jadot, la France veut pouvoir dire en 2030 qu’elle n’a pas réussi à atteindre les objectifs pour justifier la poursuite du nucléaire. "Elle crée les conditions pour qu’on soit obligé de garder du nucléaire, du nucléaire, du nucléaire", assure l’élu EELV. "Du coup, la France est aussi le pays qui fait alliance avec la Grande-Bretagne, avec la Pologne du charbon, autant de pays qui ne veulent plus faire d’efforts sur le climat. Donc la France, garante de l’Accord de Paris, est celle qui est en train de saboter la politique climatique européenne."

Les mêmes fonctionnaires depuis 10 ans. "Et malgré un discours de plus en plus ambitieux sur le climat, le problème c’est que depuis 10 ans, depuis la présidence de Nicolas Sarkozy, ce sont les mêmes fonctionnaires qui portent la voix de la France à Bruxelles sur les énergies renouvelables et qui, dans le fond, défendent les mêmes positions", regrette Yannick Jadot.

 

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  • 2 months later...

Jolie catastrophe météorologique ces jours derniers, des chutes de neiges sans précédent (depuis 1985) on bloqué l'axe vital Martigny-Genève (autoroutes et trains)

Tout bénèf pour moi qui ai pu aller trouver des pentes de neiges idéalement avalancheuses pour le ski hors-piste...

Rebelote ce matin avec 30 cm de poudre

enfin un hivers digne de ce nom

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  • 2 weeks later...

Les diatomées : une capacité sous-estimée à stocker le carbone

Mer&Marine, 20/12/17

Les océans, en absorbant une partie du CO2 présent dans l’atmosphère, contribuent à réguler le climat à l’échelle mondiale. Par photosynthèse, les micro-algues des eaux de surface transforment ce CO2 en carbone organique. Celui-ci est ensuite transféré vers l’océan profond où il est séquestré pour plus d’un siècle. Dans ce transfert qui constitue une véritable « pompe biologique de carbone », les diatomées (micro-algues à carapace siliceuse) jouent un rôle essentiel.

....

https://www.meretmarine.com/fr/content/les-diatomees-une-capacite-sous-estimee-stocker-le-carbone

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Le 09/10/2017 à 08:13, g4lly a dit :

Du coup, la France est aussi le pays qui fait alliance avec la Grande-Bretagne, avec la Pologne du charbon, autant de pays qui ne veulent plus faire d’efforts sur le climat

C'est un peu du foutage de gueule quand on sait que le Allemands, avec leur greenwashing à base d'éolienne et autres panneaux solaires, produisent deux fois plus de carbone par habitant que les Français. Et ceci en investissant des sommes démentes dans leur secteur énergétique. cf https://jancovici.com/transition-energetique/choix-de-societe/vers-quoi-lallemagne-transitionne-t-elle-exactement/

Y'a un moment va falloir que EELV réalise qu'en France on n'a pas vraiment mieux que le nucléaire pour l'approvisionnement énergétique à bas carbone. Et à l'échelle mondiale le nucléaire ça semble être la solution de facilité dans les cas ou les ressources en renouvelable ne sont pas importantes.

Modifié par hadriel
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  • 2 weeks later...
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Sur les côtes, le déversement de produits chimiques issus de l’industrie et surtout d’engrais agricoles, provenant de la terre, provoque une prolifération des algues. Ces dernières consomment beaucoup d’oxygène, notamment lorsqu’elles se décomposent.

En haute mer, c’est le réchauffement des eaux de surface, causé par l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre, qui est pointé par l’étude. Concrètement, «la hausse des températures diminue la solubilité de l’oxygène dans l’eau, augmente la consommation d’oxygène par la respiration» et réduit la capacité d’absorption de l’océan.

 

Ce qui est un peu étonnamment c'est que les cotes chilienne par exemple était très poissonneuses du fait de la remonter des eaux froide océanique tres rien en oxygene mais aussi en "plancton". Sur la carte il semble que ce ne soit plus le cas ... ca voudrait dire que les mouvement de courant profond serait déjà ralenti par le changement climatique...

https://en.wikipedia.org/wiki/Humboldt_Current#Fisheries

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