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Amérique latine : l'armée en guerre contre les cartels de drogue


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Oui et non: c'est tout sauf nouveau et toujours la même chose.... Jusqu'à ce que ça ne le soit plus. Evolution lente et/ou goutte d'eau qui fait déborder le vase, y'a une limite à tout. L'Italie n'est toujours pas nette à bien des égards sur le point de la collusion entre crime organisé et gouvernement, mais par rapport aux années 70-80 (et avant), le mieux est indéniable sur bien des aspects. 

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Il reste maintenant à voir qui permettra de changer les choses. Le gouvernement c'est peu probable car même s'il le voulait il n'a pas la capacité de vaincre seul les "cartels". La population ? Mais par quels moyens ? L'affrontement direct avec les organisations criminelles ? 

Modifié par Kiriyama
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Il y a de ça: les cartels ont beaucoup favorisé la chose, via leur politique de communication, mais avec le temps s'est développée une "narco culture" facilement caricaturée. Le style général de cette musique et de cette esthétique a touché toutes les dernières générations qui ont grandi avec la toile de fond du Mexique tel qu'il fonctionne, si bien que le style lui-même a échappé depuis un bail aux "politiques" de propagande des narcos. C'est tout simplement maintenant un style très large via lequel la jeunesse s'exprime, décrivant la vie avec les narcos dans le paysage (et les narcos n'y sont pas les gentils la majorité du temps, loin de là). Quand un style marche, tout le monde se l'approprie et le met à sa sauce pour dire ses trucs et sortir ses colères, désirs et angoisses. 

Modifié par Tancrède
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Il y a de ça: les cartels ont beaucoup favorisé la chose, via leur politique de communication, mais avec le temps s'est développée une "narco culture" facilement caricaturée. Le style général de cette musique et de cette esthétique a touché toutes les dernières générations qui ont grandi avec la toile de fond du Mexique tel qu'il fonctionne, si bien que le style lui-même a échappé depuis un bail aux "politiques" de propagande des narcos. C'est tout simplement maintenant un style très large via lequel la jeunesse s'exprime, décrivant la vie avec les narcos dans le paysage (et les narcos n'y sont pas les gentils la majorité du temps, loin de là). Quand un style marche, tout le monde se l'approprie et le met à sa sauce pour dire ses trucs et sortir ses colères, désirs et angoisses. 

 

un truc tout bête mais dans la culture mexicaine la musique et chanson ont souvent mis en avant le côté rebelle qui remonte à la révolution mexicaine .

 

antonio Aguilar avec ses ranchera raconte souvent des histoires de gars amoureux ,devenant un rebelle et qui finit souvent tué par les policiers fédéraux .

 

ou de la malchance dans une vie ou la violence est omniprésente .

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Antonio_Aguilar

 

 

 

donc sa remonte à longtemps en fait la musique ambiance rebelle contre la société au Mexique.

 

j'en ai écouté beaucoup vu que les ranchera dans la famille galicienne on aimé beaucoup sa  =)

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Bien que cette fibre soit effectivement développée au Mexique, la narcoculture (et les "narcocorrados" musicales qui en découlent) est née dans un contexte particulier, et même, initialement, dans une région particulière du pays, celle de Sinaloa (dont le Cartel éponyme, le plus grand du Mexique, émane).

 

Tout a commencé dans les années 20-30, avec l'immigration chinoise: les nouveaux arrivés se sont établis comme partout ailleurs la diaspora chinoise, avec une sorte de "sous société" fonctionnant en circuit semi fermé, incluant des commerces financés par des organisations culturelles, mais aussi la culture et la consommation d'opium et de marijuana. A une époque où la région de Sinaloa était la plus déshéritée du Mexique, et encore plus quand la crise de 29 a frappé, et où la fibre militante de la religion catholique était très forte, la condamnation morale de ce commerce s'est juxtaposée avec la haine de la petite communauté immigrée dont certains pans prospéraient. Les Chinois ont été virés du pays, mais la paysannerie de Sinaloa a repris la culture de l'opium et de la marijuana, principalement par défaut d'autres opportunités, sur la base de "clans" familiaux qui ont développé les premières traditions d'une culture propre, indépendante et antagoniste au pouvoir central, farouchement ancrée sur la famille et le personnage fantasmé du chef de clan autonome et "seul face au dur destin", mais vivant de mieux en mieux (pour certains dans la réalité, mais pour tous dans l'imaginaire), surtout pendant et après la 2ème GM quand les USA sont devenus le marché majeur (les importations d'opium venant d'Europe -principal fournisseur à cette époque- étant fermées par la guerre) de producteurs mexicains initialement limités par une demande intérieure à faible pouvoir d'achat.

 

Le premier boom arrive donc assez vite dans les années 40-50 et surfe sur la vague de l'affirmation économique américaine de la période, dont le corollaire est de créer une classe de narcos puissants au Mexique, qui sont, surtout dans le Sinaloa, des personnages forts et respectés (qui se la jouent "Dons" à l'ancienne: protection de sa communauté immédiate, traditionalistes....). Ces premières "superstars", surtout dans les régions déshéritées, peu aidées, voire activement réprimées par le pouvoir, développent à fond le thème de la marginalité et l'image des potentats locaux faisant leur propre "loi". 

 

Les années 50-60 voient le Mexique, avec donc des organisations locales déjà puissantes et à la tête de zones de production bien tenues et de réseaux commerciaux établis, devenir aussi la plaque tournante de la cocaïne sud-américaine dont ils maîtrisent vite les réseaux de transport, les dites organisations familiales, déjà bien agrandies par l'explosion du chiffre d'affaire du secteur, s'organiser en "cartels" (ceux de la première génération) qui vont véritablement devenir de grandes multinationales quand arrive leur deuxième boom: les débuts de la "war on drugs" dès la présidence de Nixon. Et là, ce sont les années 70 et 80 qui font changer ces organisations d'échelle dans leurs chiffres d'affaires et les ramifications de leurs organisations, de même que dans la proportion de population que leur activité implique directement ou indirectement. Et par extension, leur emprise sur des territoires donnés s'en trouve démultipliée, de même que leur effet sur les mentalités des dites régions, et leur image, de plus en plus implantée dans le paysage économique, social et mental des générations qui grandissent dans les régions les plus concernées, mais aussi, de plus en plus, dans tout le pays (un peu comme les bonnes bourgeoises et les gamins fantasmaient -de façon différente évidemment :-X - sur pirates et les bandits de grand chemin -du Gévaudan, du Dauphiné au XVIIIème siècle, de Corse, du Far West ou de Sicile au XIXème....).

 

Avec les années 80 à 2000, tu constates un changement de génération et un échange plus internationalisé qui impactent largement les formes de la narcoculture: les nouveaux chefs narcos sont souvent les "fils de" (qui ont grandi dans le fric pour beaucoup d'entre eux), et la jeunesse qu'ils ont recruté et qui a survécu dans le "métier" est une jeunesse en partie américanisée, vu les échanges et la proximité avec les USA, mais aussi avec la diaspora latino dans les Etats du sud américain (soit un double apport: la culture US et les sous culture des migrants latinos, qui s'approprient autrement leur double héritage); le rap et son esthétique (bling et compagnie) ont beaucoup joué, de même que l'esthétique des films de gangsters US, par exemple, pour ne même pas parler de l'importance et de la variété de la permanente déferlante musicale et cinématographique américaine. 

 

Le substrat de la narco-culture a certainement, loin à l'origine, quelques traits venus du "logiciel" mexicain (en même temps, quelle culture n'a pas un truc pour le rebelle/bandit/marginal: si Robin des Bois, Barbe Noire et Spartacus marchent partout et toujours, c'est qu'il y a une raison.... Et de nombreux homologues), mais l'essentiel est beaucoup plus lié aux circonstances de sa naissance dans sa région d'origine. Dans les décennies récentes, cette narcoculture s'est en partie "dérégionalisée" (elle se mondialise, comme les autres, au final) et a aussi influencé l'extérieur (par exemple, Robert Rodriguez -le pote de Tarantino- au final, c'est son registre: le cycle Desperado, Une nuit en enfer et son adaptation en série.... Respirent le style de la narcoculture). 

Modifié par Tancrède
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Bien que cette fibre soit effectivement développée au Mexique, la narcoculture (et les "narcocorrados" musicales qui en découlent) est née dans un contexte particulier, et même, initialement, dans une région particulière du pays, celle de Sinaloa (dont le Cartel éponyme, le plus grand du Mexique, émane).

 

Tout a commencé dans les années 20-30, avec l'immigration chinoise: les nouveaux arrivés se sont établis comme partout ailleurs la diaspora chinoise, avec une sorte de "sous société" fonctionnant en circuit semi fermé, incluant des commerces financés par des organisations culturelles, mais aussi la culture et la consommation d'opium et de marijuana. A une époque où la région de Sinaloa était la plus déshéritée du Mexique, et encore plus quand la crise de 29 a frappé, et où la fibre militante de la religion catholique était très forte, la condamnation morale de ce commerce s'est juxtaposée avec la haine de la petite communauté immigrée dont certains pans prospéraient. Les Chinois ont été virés du pays, mais la paysannerie de Sinaloa a repris la culture de l'opium et de la marijuana, principalement par défaut d'autres opportunités, sur la base de "clans" familiaux qui ont développé les premières traditions d'une culture propre, indépendante et antagoniste au pouvoir central, farouchement ancrée sur la famille et le personnage fantasmé du chef de clan autonome et "seul face au dur destin", mais vivant de mieux en mieux (pour certains dans la réalité, mais pour tous dans l'imaginaire), surtout pendant et après la 2ème GM quand les USA sont devenus le marché majeur (les importations d'opium venant d'Europe -principal fournisseur à cette époque- étant fermées par la guerre) de producteurs mexicains initialement limités par une demande intérieure à faible pouvoir d'achat.

 

Le premier boom arrive donc assez vite dans les années 40-50 et surfe sur la vague de l'affirmation économique américaine de la période, dont le corollaire est de créer une classe de narcos puissants au Mexique, qui sont, surtout dans le Sinaloa, des personnages forts et respectés (qui se la jouent "Dons" à l'ancienne: protection de sa communauté immédiate, traditionalistes....). Ces premières "superstars", surtout dans les régions déshéritées, peu aidées, voire activement réprimées par le pouvoir, développent à fond le thème de la marginalité et l'image des potentats locaux faisant leur propre "loi". 

 

Les années 50-60 voient le Mexique, avec donc des organisations locales déjà puissantes et à la tête de zones de production bien tenues et de réseaux commerciaux établis, devenir aussi la plaque tournante de la cocaïne sud-américaine dont ils maîtrisent vite les réseaux de transport, les dites organisations familiales, déjà bien agrandies par l'explosion du chiffre d'affaire du secteur, s'organiser en "cartels" (ceux de la première génération) qui vont véritablement devenir de grandes multinationales quand arrive leur deuxième boom: les débuts de la "war on drugs" dès la présidence de Nixon. Et là, ce sont les années 70 et 80 qui font changer ces organisations d'échelle dans leurs chiffres d'affaires et les ramifications de leurs organisations, de même que dans la proportion de population que leur activité implique directement ou indirectement. Et par extension, leur emprise sur des territoires donnés s'en trouve démultipliée, de même que leur effet sur les mentalités des dites régions, et leur image, de plus en plus implantée dans le paysage économique, social et mental des générations qui grandissent dans les régions les plus concernées, mais aussi, de plus en plus, dans tout le pays (un peu comme les bonnes bourgeoises et les gamins fantasmaient -de façon différente évidemment :-X - sur les bandits de grand chemin -du Gévaudan, du Dauphiné au XVIIIème siècle, de Corse, du Far West ou de Sicile au XIXème....).

 

Avec les années 80 à 2000, tu constates un changement de génération et un échange plus internationalisé qui impactent largement les formes de la narcoculture: les nouveaux chefs narcos sont souvent les "fils de" (qui ont grandi dans le fric pour beaucoup d'entre eux), et la jeunesse qu'ils ont recruté et qui a survécu dans le "métier" est une jeunesse en partie américanisée, vu les échanges et la proximité avec les USA, mais aussi avec la diaspora latino dans les Etats du sud américain (soit un double apport: la culture US et les sous culture des migrants latinos, qui s'approprient autrement leur double héritage); le rap et son esthétique (bling et compagnie) ont beaucoup joué, de même que l'esthétique des films de gangsters US, par exemple, pour ne même pas parler de l'importance et de la variété de la permanente déferlante musicale et cinématographique américaine. 

 

Le substrat de la narco-culture a certainement, loin à l'origine, quelques traits venus du "logiciel" mexicain (en même temps, quelle culture n'a pas un truc pour le rebelle/bandit/marginal: si Robin des Bois et Spartacus marchent partout et toujours, c'est qu'il y a une raison.... Et de nombreux homologues), mais l'essentiel est beaucoup plus lié aux circonstances de sa naissance dans sa région d'origine. Dans les décennies récentes, cette narcoculture s'est en partie "dérégionalisée" (elle se mondialise, comme les autres, au final) et a aussi influencé l'extérieur (par exemple, Robert Rodriguez -le pote de Tarantino- au final, c'est son registre: le cycle Desperado, Une nuit en enfer et son adaptation en série.... Respirent le style de la narcoculture). 

 

plus de j'aime alors je post :

 

j'aime  =)

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Je suis curieux de voir comment la narcoculture mexicaine va prendre en Europe, vu qu'ils semblent avoir pris un pied ferme sur le marché du continent, via les deux portes d'entrée que sont l'Espagne et la Sicile. L'Espagne a beaucoup d'ingrédients en ce moment pour faire éclore une adaptation locale (situation économique -donc populations disponibles- haut niveau de commerce intérieur et international, proximité culturelle, grand marché culturel/média -donc avec une grande réactivité aux modes-, identités régionales et rapport à l'Etat central, substrat préexistant -avec aussi sa culture des bandits et marginaux).... Hélas. 

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Je suis curieux de voir comment la narcoculture mexicaine va prendre en Europe, vu qu'ils semblent avoir pris un pied ferme sur le marché du continent, via les deux portes d'entrée que sont l'Espagne et la Sicile. L'Espagne a beaucoup d'ingrédients en ce moment pour faire éclore une adaptation locale (situation économique -donc populations disponibles- haut niveau de commerce intérieur et international, proximité culturelle, grand marché culturel/média -donc avec une grande réactivité aux modes-, identités régionales et rapport à l'Etat central, substrat préexistant -avec aussi sa culture des bandits et marginaux).... Hélas. 

 

pour la Galice je sais que l'on a une ligne direct avec les narco trafiquants d'Amérique latine ,avec les colombiens .

 

moi je sais qu'avec des villages qui se retrouvent avec moins de population voir presque personnes ,il y a des tas de champs en petite parcelle inutilisé pour la culture classique .

 

les gens sont parti dans les grande villes .

 

se qui laisse pas mal d'endroit qui doivent-être utilisé à l'occase pour cultiver .

 

d'ailleurs la contre-bande en tout genre par chez moi s'est dans la "culture" .

 

les narco galiciens sont en très bonne relation avec leur "collègue" d'Amérique latine .

 

 

 

 

on a fils d'une voisine du village qui est parti en tôle ,il n'a jamais balancé et on sait très bien qu'il aura une contre parti pour l'avoir fermé sans rien balancé .

d'ailleurs il est sorti il y a peu de temps .

 

mais je pense qu'on verra de la narco culture poussé dans des vieilles parcelles de la Galice .

 

pas à l'échelle de l'Amérique latine mais de quoi fournir un petit business .

 

bon il y a eu aussi une émigration d'Amérique latine pas négligeable mais il y a quand même une distance qui se garde entre les immigrés et les locaux  ,hormis quelques mariage mixte .

 

le business reste au sein du business ,s'en forcément apporté une culture type qui déteindrait sur la population .

 

en Galice bien que parlant une langue commune ,le rapport est pas forcément aussi simple .

 

rien qu'en terme identitaire un latino qui se pointe en ne parlant que l'espagnol sa risque d'être compliqué dans une région ou le galicien est aussi parlé .

 

faut que le latino s'adapte en plus des us et coutumes .

 

donc pas forcément une chose évidente .

 

et il y a un côté aussi disons imperméable du côté des galiciens qui n'adopterons pas forcément des us et coutume de latino .

 

certes il y a des régions à forte identité en Espagne mais il ne faut croire que cela peu rendre plus perméable la société à un système extérieure en terme narco business ou de la culture de la drogue ,tout comme en terme de culture sociétale identitaire .

 

que se soit les galiciens ,catalan ou basque il faut relativiser le côté identitaire ,mais celui-ci restera quand même imperméable à des nuisances de culture (société ) importé .

 

et il en va de même pour les autres régions d'Espagne .

 

même si il y a des points communs de culture ,les latinos sont perçus comme des étrangers dans la société .

 

faut pas croire mais les trafiquants espagnols même en en ayant de bonne relation avec leurs collègues latino se n'est pas non plus l'adoption d'une mentalité qui vient d'Amérique latine .

 

les patrons galiciens restent galicien dans l'esprit tout comme leurs sbires .

 

il est vrai que le côté rebelle/narco  est un peu là mais s'est plutôt à la manière galicienne ,avec une vieille histoire de contrebandier qui remonte à loin .

 

des mecs "malins" qui arrivent à jouer aux chats et à la souris avec la police et garde civile tout en faisant le business .

 

en fait je pense que cette culture ne serait pas accepté par les trafiquants espagnols .

 

la culture latino ne serait pas discrète dans le paysage espagnol .

 

en espérant ne pas être confus  =)

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as à l'échelle de l'Amérique latine mais de quoi fournir un petit business .

 

bon il y a eu aussi une émigration d'Amérique latine pas négligeable mais il y a quand même une distance qui se garde entre les immigrés et les locaux  ,hormis quelques mariage mixte .

 

le business reste au sein du business ,s'en forcément apporté une culture type qui déteindrait sur la population .

 

Le business a aussi démarré modestement au Mexique, donc ça n'augure de rien.... Mais il a démarré dans une région déshéritée et essentiellement agricole: en Europe aujourd'hui, je doute qu'il y ait la main d'oeuvre pour créer de la production à échelle significative, et quoiqu'on en dise, le retour à la terre des citadins n'est pas une option facile ou souhaitée, et y'a pas beaucoup de moyens ou d'organisations pour y aider dans les productions légales, donc évidemment encore moins pour les autres (l'agriculture, même pour faire pousser de la marijuana, c'est pas un truc qui s'improvise ou se fait par défaut d'autre chose). 

 

Mais pour la culture, le point n'est pas que ce soit une narcoculture latino américaine (plus exactement mexicaine: la culture "narcos" n'est pas un bloc, y'en a au moins une par pays, et celle du Mexique, la plus représentée et la plus importante -avec celle du Brésil) qui s'implante: le truc est que si la place de l'Espagne dans le commerce de la came sud américaine se renforçait et s'implantait durablement dans le paysage local, elle créerait un écosystème favorable à l'émergence d'une variante locale, inspirée du modèle d'origine (surtout au début), mais "appropriée" par les locaux et qui prendrait vite, comme ailleurs, ses caractéristiques propres (tout en étant au final une variation sur le même thème: les cultures gangsters -comme d'autres- sont pas si variées dans le fond: homme viril, qui fait sa loi, qui est un chef, qui est fort et a un flingue, qui fait son chemin contre un monde dur et inique, qui a des "règles" -on y croit ou non-, blablabla). Les migrants criminels ne seraient que le "vecteur contaminant" amenant le prototype et la séduction qui va avec: effet de mode renforcé par l'aura de celui qui arrive avec du business, des opportunités et du fric à étaler, voire un certain "prestige" du symbolisme qu'il amène avec lui -en l'occurrence la force médiatique de la narcoculture, à laquelle s'ajoute éventuellement l'aura de son organisation (si elle est grande; mais on imagine que quand un ponte du Cartel de Sinaloa débarque en Espagne avec du business et quelques gars "cool", et se met à recruter du local, il est un peu comme l'officier américain en Europe en 45: il en jette et c'est lui qui a les cartes). 

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Je suis curieux de voir comment la narcoculture mexicaine va prendre en Europe, vu qu'ils semblent avoir pris un pied ferme sur le marché du continent, via les deux portes d'entrée que sont l'Espagne et la Sicile. L'Espagne a beaucoup d'ingrédients en ce moment pour faire éclore une adaptation locale (situation économique -donc populations disponibles- haut niveau de commerce intérieur et international, proximité culturelle, grand marché culturel/média -donc avec une grande réactivité aux modes-, identités régionales et rapport à l'Etat central, substrat préexistant -avec aussi sa culture des bandits et marginaux).... Hélas.

Je doute vraiment que la narco culture "mexicaine" infuse en Europe. On a déjà ce genre de contre culture de "gang", elle a juste la forme US puisqu'on est ici dans les pays clients et pas dans les pays producteurs.

Qui sont les pays producteur ou distributeur ... le Magrheb par ou ca transit, et le Sahel. La bas la contre culture dominante c'est l'islamisme matinée de brigandage pour faire vivre la cause, un peu la la "FARC".

Franchement j'ai du mal a imaginer en Europe un pays suffisamment revanchard, et suffisamment pauvre et suffisamment incontrôlé ou pourrait servir des culture narco type Mexique ou brésil.

L’Espagne par exemple est très très conservatrice, avec retour en force de l'autorité franquiste etc. même chose en Grèce ou en Italie. Ça n’empêche pas le trafic mais ca plombe toute concurrence trop visible.

Il faut comprendre qu'au Mexique vendre du stup au US c'est une sorte de revanche contre le voisin trop brillant dont le Mexique ne profite même pas des miette légalement. Un peut le même sentiment que l'escroc ivoirien qui bombarde le petit français d'email, juste parce que les français sont riche alors il peuvent bien se faire escroquer un peu. Le mexicain te dirait que l'américain qui tape de la C c'est bien fait pour sa gueule de sale riche.

Ce genre de rancœur très forte qui permet de légitimé auprès du plus grand nombre toute la délinquance stup et armes notamment, on les a pas encore en Europe, et ce qu'on a se cristallise autrement, plutôt par des conflit via proxy, ou des mouvement politique.

Bon apres il faut bien comprendre une chose. Une fois que les narcos on réussi a légitimer un tant soit peux la distribution de stup au méchant voisin ... les marge sur ce commerce sont tellement ahurissante, qu'il est impossible d'y résister. Aucune autre activité même illégal n'arrive a la cheville du trafic de stup... et une fois qu'on a gouter a ce genre de marge ... on a beaucoup de mal a s'en passer. En gros même le "commerçant" enrichi, qui veut avec sont gros pécule se cantonner a des activité plus "licites", s’aperçoit vite que ça rapporte rien ... du moins rien par rapport au stup, et donc forcément s'il a l'ambition qui le travaille il replonge dans le business. C'est comme ca qu'on construit une culture narco, un ennemi, contre qui tout est permis, ça légitime de lui vendre du stup même si le stup c'est haram, et une fois dans l'engrenage on ne peut plus se passer du pognon qui tombe rubis sur l'ongle.

Tout ca pour dire qu'on est pas du tout dans ce contexte en Europe. Pas plus que dans les pays d'Afrique ou il y a de la concurrence encore plus féroce coté psychopathe.

Le seul endroit ou je verrais ca envisageable c'est autour de la Turquie avec le commerce de l'opium. Avec pas mal d'état failli, limite failli, ou bien en bordel, aussi bien coté occidental ou oriental.

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Là tu élargis beaucoup: je crois qu'on était plus dans la partie "visuelle" de la narcoculture, cad la zique, l'esthétique, l'identité locale.... Soit les trucs qui font qu'il y a une narcoculture au sens strictement "culturel" (arts, représentations, récits, identification) qui s'est développée en Amérique du Sud, centrale et du Nord (sud est et sud des USA surtout) bien au-delà des milieux criminels et des quartiers où ils sévissent (un style auquel empruntent désormais une génération d'artistes et qui a sa portion d'imaginaire dans la jeunesse). Evidemment, ça fonctionne en partie main dans la main avec un écosystème criminel développé qui est le producteur d'origine de ce style (en France, à plus petite échelle, ça renvoie à quelques modes: banditisme "classique" et films noirs de la "grande époque" -voire jusqu'à Audiard-, période loubard, plus récemment le style "banlieue"), mais désormais, c'est un phénomène qui vit de lui-même sans la nécessaire corrélation avec le fait d'appartenir au milieu. 

 

J'étais pas en train de prédire une OPA des Cartels de Sinaloa ou Juarez, ou des gangs genre Los Zetas, sur l'Europe; juste de noter qu'ils sont implantés apparemment assez solidement en Espagne (et fermement associés en Sicile et en Calabre) depuis une décennie, et que ces têtes de ponts peuvent produire une influence dans les "cultures" criminelles locales, et peut-être plus largement dans les modes culturelles (ce qui arrive quand on s'implante dans un paysage durablement). 

 

Ceci dit je te suis pas totalement quand tu dis qu'il n'y a pas de régions en Europe qui réunissent les conditions (économie en rade complète, pas d'avenir, désoeuvrement durable, contrôle gouvernemental affaibli, voire très relatif ou intermittent....): certaines banlieues de grandes cités réunissent bien des conditions (et ont déjà créé des "écosystèmes" criminels aux fondamentaux proches de ce qu'on voit en Amérique latine -sinon pas encore au même degré), mais surtout, beaucoup de zones péri urbaines lointaines et des zones rurales sans activité me semblent coller au tableau (en Angleterre, en Espagne, en Italie, en France, y'a des coins qui sont pas loin de ressembler à un film de Tarantino).

 

Et c'est un marché concurrentiel que celui du crime organisé créant des succursales à l'étranger, véhiculant une sous culture et une esthétique particulière: les grands gangs de bikers dits "One percenters" (Hell's Angels, Bandidos, Outlaws, Mongols....) ont des chapitres dans beaucoup de pays européens, et les activités et rivalités (et la violence) qui vient avec (pas mal d'incidents en France par exemple). Eux aussi véhiculent une "culture" propre et fortement identifiante, qui favorise un certain recrutement, et une certaine émulation. 

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Le business a aussi démarré modestement au Mexique, donc ça n'augure de rien.... Mais il a démarré dans une région déshéritée et essentiellement agricole: en Europe aujourd'hui, je doute qu'il y ait la main d'oeuvre pour créer de la production à échelle significative, et quoiqu'on en dise, le retour à la terre des citadins n'est pas une option facile ou souhaitée, et y'a pas beaucoup de moyens ou d'organisations pour y aider dans les productions légales, donc évidemment encore moins pour les autres (l'agriculture, même pour faire pousser de la marijuana, c'est pas un truc qui s'improvise ou se fait par défaut d'autre chose). 

 

Mais pour la culture, le point n'est pas que ce soit une narcoculture latino américaine (plus exactement mexicaine: la culture "narcos" n'est pas un bloc, y'en a au moins une par pays, et celle du Mexique, la plus représentée et la plus importante -avec celle du Brésil) qui s'implante: le truc est que si la place de l'Espagne dans le commerce de la came sud américaine se renforçait et s'implantait durablement dans le paysage local, elle créerait un écosystème favorable à l'émergence d'une variante locale, inspirée du modèle d'origine (surtout au début), mais "appropriée" par les locaux et qui prendrait vite, comme ailleurs, ses caractéristiques propres (tout en étant au final une variation sur le même thème: les cultures gangsters -comme d'autres- sont pas si variées dans le fond: homme viril, qui fait sa loi, qui est un chef, qui est fort et a un flingue, qui fait son chemin contre un monde dur et inique, qui a des "règles" -on y croit ou non-, blablabla). Les migrants criminels ne seraient que le "vecteur contaminant" amenant le prototype et la séduction qui va avec: effet de mode renforcé par l'aura de celui qui arrive avec du business, des opportunités et du fric à étaler, voire un certain "prestige" du symbolisme qu'il amène avec lui -en l'occurrence la force médiatique de la narcoculture, à laquelle s'ajoute éventuellement l'aura de son organisation (si elle est grande; mais on imagine que quand un ponte du Cartel de Sinaloa débarque en Espagne avec du business et quelques gars "cool", et se met à recruter du local, il est un peu comme l'officier américain en Europe en 45: il en jette et c'est lui qui a les cartes). 

 

 

quand je parlais de terrain libre pour une possible culture ,se n'est pas forcément pour un retour à la terre des citadins mais de citadins qui peuvent descendre régulièrement au village ;)  car pas si loin des grandes villes  .

 

qu'une mafia latino s'installe ne veut pas forcément dire qu'elle va recruter facilement des espagnols pour le taffe .

 

elle va surtout utiliser des latinos qui ont immigré en Espagne (certains sont arrivé en Espagne avec le but de bosser sur place pour les trafiquants latino ).

 

de plus il ne faut pas sous estimé le côté rejet "racial" des espagnols .

 

il y a eu pas mal de PB entre latino et espagnol .

 

entre les bandes de latino qui sème la violence , les espagnols qui se mettent aussi en bande pour riposter .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

j'ai un cousin qui m'a dit qu'il évité de croiser les bandes de latinos au vu de leur capacité à être ultra violente .

 

il y a se gang qui se compose que de latino parmi tant d'autres en Espagne .

http://fr.wikipedia.org/wiki/Latin_Kings

 

 

ils prolifèrent en Espagne aussi .

 

 

 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Maras_(gang)

 

 

 

ses gangs latinos (et composé uniquement d'immigré latino ) passent très mal auprès des espagnols ainsi que dans le "milieu" espagnol qui n'aime pas voir des bandes venir semer la zizanie et essayer de piquer le business de la drogue .

 

géré le business avec les latinos qui ne s'installe pas ok ,mais les voir jusque dans les quartiers la sa ne passera plus .

 

contrairement à se que l'on pourrait pensé ,le fait que les régions ont de fortes identités et sont disons pour certaine pas des adorateurs du pouvoir central n'enlève justement rien à une certaine façon de pensé qui pourrait se dire comme cela :

"on aime pas que le pouvoir central se mêle de nos affaires ou nous disent quoi faire ,s'est pas des étrangers latinos qui viendront le faire ."

 

même si il y a de l'implantation de gangs et mafias ,cela reste réservé aux immigrés latinos mais les espagnols ne rejoindrons pas ses gangs ou en crée dans le même style .

 

les gangs "espagnols"  peuvent copier certains trucs mais sa reste dans l'esprit "espagnol" je dirais .

 

 

si il y a bien une chose commune en Espagne même si certains ne se sente pas espagnol s'est de ne pas aimé voir venir des étrangers s'imposer ,et pas que dans le monde de la mafia .

il y a une sorte de fierté typique commune aux "espagnols" malgré leur différence régional , je dirais que cette fierté déjà importante au sein des régions mêlé à la fierté d'être espagnol ( on ne doit pas oublié que tout le monde ne vote pas indépendantiste , même dans les régions à forte identité   ;)  ) sa complique la donne pour les migrants je dirais .

 

donc on verra plutôt des bandes d'espagnol se taper avec des bandes de latinos ,soit par "racisme" ,soit parce que marre de subir les gangs latino ou simplement pour le contrôle du business .

 

mais voir les bandes de latinos intégré des espagnols dans leur bande se n'est pas possible ,tout comme des espagnols qui souhaiterait intégré ses gangs .

 

les copiés ?

 

non pas sur le fond ni la forme ,mais plutôt en mode adaptation face à ses gangs latinos .

 

la on pourrait voit émergé une violence mais faut pas oublié que la Police et la Garde Civile espagnole veille quand même au grain .

 

on est quand même dans une époque différente avec des services de police et de garde civile qui s'adapte aussi même s le phénomène est important .

 

 

 

Là tu élargis beaucoup: je crois qu'on était plus dans la partie "visuelle" de la narcoculture, cad la zique, l'esthétique, l'identité locale.... Soit les trucs qui font qu'il y a une narcoculture au sens strictement "culturel" (arts, représentations, récits, identification) qui s'est développée en Amérique du Sud, centrale et du Nord (sud est et sud des USA surtout) bien au-delà des milieux criminels et des quartiers où ils sévissent (un style auquel empruntent désormais une génération d'artistes et qui a sa portion d'imaginaire dans la jeunesse). Evidemment, ça fonctionne en partie main dans la main avec un écosystème criminel développé qui est le producteur d'origine de ce style (en France, à plus petite échelle, ça renvoie à quelques modes: banditisme "classique" et films noirs de la "grande époque" -voire jusqu'à Audiard-, période loubard, plus récemment le style "banlieue"), mais désormais, c'est un phénomène qui vit de lui-même sans la nécessaire corrélation avec le fait d'appartenir au milieu. 

 

J'étais pas en train de prédire une OPA des Cartels de Sinaloa ou Juarez, ou des gangs genre Los Zetas, sur l'Europe; juste de noter qu'ils sont implantés apparemment assez solidement en Espagne (et fermement associés en Sicile et en Calabre) depuis une décennie, et que ces têtes de ponts peuvent produire une influence dans les "cultures" criminelles locales, et peut-être plus largement dans les modes culturelles (ce qui arrive quand on s'implante dans un paysage durablement). 

 

Ceci dit je te suis pas totalement quand tu dis qu'il n'y a pas de régions en Europe qui réunissent les conditions (économie en rade complète, pas d'avenir, désoeuvrement durable, contrôle gouvernemental affaibli, voire très relatif ou intermittent....): certaines banlieues de grandes cités réunissent bien des conditions (et ont déjà créé des "écosystèmes" criminels aux fondamentaux proches de ce qu'on voit en Amérique latine -sinon pas encore au même degré), mais surtout, beaucoup de zones péri urbaines lointaines et des zones rurales sans activité me semblent coller au tableau (en Angleterre, en Espagne, en Italie, en France, y'a des coins qui sont pas loin de ressembler à un film de Tarantino).

 

Et c'est un marché concurrentiel que celui du crime organisé créant des succursales à l'étranger, véhiculant une sous culture et une esthétique particulière: les grands gangs de bikers dits "One percenters" (Hell's Angels, Bandidos, Outlaws, Mongols....) ont des chapitres dans beaucoup de pays européens, et les activités et rivalités (et la violence) qui vient avec (pas mal d'incidents en France par exemple). Eux aussi véhiculent une "culture" propre et fortement identifiante, qui favorise un certain recrutement, et une certaine émulation. 

 

 

 

L’Espagne par exemple est très très conservatrice, avec retour en force de l'autorité franquiste etc. même chose en Grèce ou en Italie. Ça n’empêche pas le trafic mais ca plombe toute concurrence trop visible.

 

 

hum l'autorité franquiste faut pas poussé non plus  ;) .

 

conservatrice je ne le pense pas non plus ,vu que la majorité des gens sont passé à autres choses ( rien que la religion sa a plus que baissé ) .

 

sauf que la violence et la drogue est de plus en plus présente dans le pays .

 

et le PB des étrangers ,qui dans un pays en crise sont pas forcément les bienvenus .

 

avant sa allé encore même si on faisait comprendre que les étrangers étaient pas chez eux .

 

en Espagne on cherche pas à mené une politique d'intégration .

s'est comme sa dans la mentalité .

 

et pas oublié un truc ,l'Espagne a dépénalisé la drogue très tôt .

 

au vu du résultat sa n'a pas était une réussite .

 

au pays Basque un  mec qui sert le carburant me disait qu'il craignait les toxicos prêt à tout pour voler ,il a était souvent agressé dans station .

 

j'ai pas eu de PB de racisme avec ma femme ,juste une fois avec un petit con qui s'est fait engueulé par le patron du bar ou il bossé .

les couples "métissé" ne posent pas de PB en Espagne .

 

par contre ils ne cherchent pas à intégrer les immigrés .

 

j'ai l'impression qu'ils acceptent plus un couple métissé car une des deux parties a choisit un ou une espagnole .

 

s'est peut-être bizarre vu de France ,voir raciste mais moi je ne vois pas sa comme raciste .

 

 

 

 

 

 

 

certes sa durcit mais s'est plutôt face à la violence extrême auquel doit faire face les policiers et garde civiles espagnols .

 

j'ai un cousin dans la garde civile ,et s'est pas des tendres les loulous en face .

 

et pourtant la garde civile et la police ne font plus peur comme par le passé ,même eux doivent se plié à des consignes en terme d'emploi de la force etc ...

 

perso j'ai vu qu'ils sont plus cool en comparaison de l'époque ou j'étais gamin ,sa n'a rien à voir la Garde civile d'aujourd'hui.

 

bon j'irais pas faire le zouave non plus (le respect des forces de l'ordre comme l'ont encore certains ) .

 

mais certains autres ne les craignent plus ...

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  • 2 weeks later...
  • 3 months later...

http://www.businessinsider.com/mexicos-drug-war-is-entering-a-dangerous-phase-2014-10?IR=T (24 octobre 2014)

 

La guerre de la drogue a créé un environnement où les droits de l'homme sont violés "à un rythme élevé alarmant" par les éléments criminels et les différents niveaux de gouvernement du pays, selon le Conseil des droits de l'homme de l'ONU.

 

Selon le Conseil, la militarisation générale du Mexique pendant la guerre de la drogue a créé une atmosphère d'État de non-droit et d'impunité, avec des trafiquants de drogue exécutant leurs ennemis à volonté et la vaste majorité des meurtres restant impunis. Le rapport a conclu qu'entre décembre 2006 et novembre 2012 102.696 homicides ont eu lieu, dont 70% étaient liés à la drogue. Parmi ceux-ci, seuls 1 à 2% ont fait l'objet d'une enquête aboutissant à une condamnation.
 

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  • 1 month later...

Des agents de la DEA mais si les touristes sont braqué, si par pure banditisme.

Et la situation ne s'arrange pas, fusillade entre militaires et miliciens et tirs contre un hélicoptère Couguar :

http://www.sudinfo.be/1276819/article/2015-05-01/mexique-11-morts-dont-certains-parmi-la-police-et-l-armee-a-la-suite-de-violence

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  • 3 weeks later...

http://www.rfi.fr/emission/20150425-coca-amerique-latine-frederic-faux/ (25 avril 2015)

 

http://telechargement.rfi.fr/rfi/francais/audio/modules/actu/201504/LIVRE_INTER_-_Coca_Une_enquete_dans_les_Andes_F__FAUX_version_longue.mp3

 

Émission de dix minutes sur la coca. Elle est cultivée dans trois pays : Colombie, Pérou et Bolivie. Si les deux premiers, à l'instigation des Etats-Unis appliquent une politique d'arrachage violente et sans résultat sensible, la Bolivie, aidée pour cela par l'Union Européenne, pratique le « contrôle social » par la négociation avec les producteurs, et semble parvenir à baisser sa production.

 

Le marché européen de la cocaïne est presque aussi important que les Etats-Unis.

 

La dépénalisation de la feuille de coca comme en Bolivie (et comme le cannabis aux Etats-Unis) est une piste pour assurer un revenu aux agriculteurs et les faire sortir de la dépendance au trafic de cocaïne.

 

http://idpc.net/fr/incidence-politique/session-extraordinaire-de-l-assemblee-generale-des-nations-unies-ungass-sur-la-drogue-de-2016

 

Le régime mondial de la lutte contre la drogue sera revu lors de la Session Extraordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Unies (UNGASS) sur la drogue de 2016.

 

Pour la première fois, des Présidents au pouvoir (tels que le Président colombien Juan Manuel Santos et le Président guatémaltèque Otto Pérez Molina) s’interrogent sur les prémisses du paradigme international de contrôle des drogues et appellent à un débat ouvert sur des approches alternatives.

 

Lors de la réunion de l’Assemblée générale des Nations Unies de cette année, le Président mexicain, Enrique Peña Nieto, et la Présidente costaricaine, Laura Chicilla, ont rejoint Mr. Santos et Mr. Pérez Molina pour demander le développement de réponses plus efficaces pour répondre au trafic de drogues, tout en respectant la santé publique, les droits humains et la réduction des risques. Les quatre Présidents se sont unis pour demander qu’un débat large et ouvert soit mené au cours de la période précédant l’UNGASS de 2016.
 

http://europa.eu/rapid/press-release_IP-13-782_fr.doc (19 août 2013)

 

Andris Piebalgs, le commissaire chargé du développement, a annoncé aujourd'hui, lors de sa visite en Bolivie, que l'UE allait développer dans ce pays un nouveau projet dont devraient bénéficier quelque 80 000 familles d’agriculteurs (et jusqu’à 400 000 personnes indirectement). Ce projet, qui s'élève à 25 millions €, permettra de créer de nouveaux débouchés économiques dans les zones de production de coca et de promouvoir d’autres formes d’agriculture.

 

http://ain-bolivia.org/2014/07/to-the-beat-of-a-different-drum-bolivias-community-coca-control/ (22 juillet 2014)

 

Le programme « Coca Si, Cocaina No » en Bolivie.

Modifié par Wallaby
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Un article - disponible sur abonnement - indique que Ciudad Juarez est redevenue une ville presque comme les autres avec une baisse des homicides de 95 % en 5 ans :

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20150529.OBS9798/mexique-le-miracle-de-ciudad-juarez-ancienne-ville-la-plus-violente-au-monde.html

 

Quelqu'un à t'il un abonnement sur le Nouvel Obs pour savoir les méthodes utilisés pour arrivé à ce résultat ?

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  • collectionneur changed the title to Amérique latine : l'armée en guerre contre les cartels de drogue

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