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[PHA] Porte-Hélicoptères d'assaut ex BPC


BBe
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Ou sur le papier tout est prévu. Tout les tailles, renforts et nombre de spots, ascenseurs ... En cas de demande client ce soit être presque une formalité.

 

C'est certainement une formalité.

 

Je tiens, cependant, à souligner l'écart important entre cette simple formalité, telle qu'exprimée dans une discussion sur un forum et la réalité du chantier quand il va s'agir de valider l'échantillonnage révisé pour ces renforts, deviser les surcoûts de matière, découper et former les tôles pour les plis supplémentaires, définir le mode d'assemblage ou d'intégration de ces renforts dans le processus de construction, etc.

 

La simple formalité, c'est "on sait faire, on le propose". La réalité c'est "maintenant que ça a été demandé, vu qu'on sait le faire, comment va t'on s'y prendre exactement ?"

 

Toutes les études ne sont pas poussées à fond au moment de l'avant-projet. Juste le minimum pour pouvoir faire une proposition qui n'est pas irréaliste ni irréalisable. Une fois que c'est signé, on boucle tout ce qu'il faut et qu'on n'avait pas fait avant pour le réaliser.

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Renforcer le pont d'envol signifie augmenter le poids dans les hauts ... ce n'est pas anodin çà a des conséquences en terme de déplacement et de centre de gravité voir pour les savants de hauteur métacentrique ...

 

Tout se paye au propre mais aussi au figuré

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  • 2 weeks later...

Il faut penser aussi à intégrer les exigences fonctionnelles liées au contour des obstacles, pour le spot N°1 carrément sur l’avant , de la marge visiblement pour une grosse envergure de rotor principal . Pour les autres spots ; 2 3 4 5 et 6 quid ? Mais vu position de l’ilot et grue , diamètre rotor en jeu ( 24 m pour un super stallion selon wiki ) et les distances de sécurité entre obstacles et extrémités de pales ( distances spécifiques à l’hélico ) çà risquerait d’être juste mais à voir . Sauf erreur et en l’état seul spot n°1 aurait été adapté pour l’appontage des lourds en échantillonnages et contours .

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  • 3 weeks later...

Quid de Navantia? Quel est l'avenir de cette societé?

 

L'avenir de Navantia dans le fil dédié au BPC ? Aucun.

 

Sinon, c'est un constructeur naval. Donc c'est dur pour eux comme pour tous les autres, dans un contexte de déflation des budgets militaires et de réduction des flottes européennes. Ils sont sur les rangs de tous les marchés qui passent à proximité, et leurs commerciaux sont sur les dents. A terme, ils sont voués à réussir leur développement, ou à disparaître dans une consolidation des acteurs européens ... sauf si d'ici là de nouveaux événements internationaux venaient à relancer de manière générale la construction navale militaire, permettant à Navantia, DCNS+STX, Fincantieri, TKMS + Kockums, BAe Systems, Damen, etc. de survivre séparément.

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  • 3 months later...

Cette année c’est au tour du BPC Mistral d’assurer la misions Jeanne d’arc. Il sera escorté par la Frégate Lafayette.

Et Gibbs va être content parce que c’est les Marsouins du 3 RIMA qui formeront l’ossature du GTE avec :  

2 sections sur VAB +  La section renseignement et investigation du régiment sur VBL

Une escouade du 6 RG avec 2 tapis de plage.

Et un peloton de 4 AMX10 RC du RICM 

L’ALAT fournira 2 Gazelles et un Puma et la marine une Alouette III.

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Quelqu'un pourrait-il confirmer que ça signifie que les V22 (et autre appareils nécessitant le spot 1) ne peuvent donc opérer de nuit (problème d'absence de repéres visuels) depuis un BPC ?

Compte tenu de la masse, des dimensions, du souffle et de la chaleur produits par cet hélicoptère de transport doté de rotors basculants, cette première expérimentation était délicate. Sur les bâtiments BPC, le spot d’appontage numéro 1, situé à l’avant du pont d’envol, est renforcé pour les hélicoptères lourds. Cependant, si les BPC ont l’habitude d’accueillir des hélicoptères Caïman pouvant peser jusqu’à 10 tonnes en pleine charge, le V22 qui s’est posé pesait 22 tonnes, soit plus du double.

 

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Quelqu'un pourrait-il confirmer que ça signifie que les V22 (et autre appareils nécessitant le spot 1) ne peuvent donc opérer de nuit (problème d'absence de repéres visuels) depuis un BPC ?

 

Il est bien sur possible d'utiliser le spot 1 de nuit. Le probleme c'est que dans ces conditions on a aucun repere visuel devant et donc c'est beaucoup plus risqué que les autres spots. Résultat "nous" on l'utilise pas de nuit et on préfere utiliser les 5 autres ...

 

Mais si un jour un V22 doit absolument apponter de nuit sur un BPC il le fera, faudra juste qu'il fasse super gaffe.

 

Je ne sais pas si les parade visant a créer un "vent arriere" relatif sont envisageable, ca permettrait a l'hélo de se poser a "l'envers" et donc d'avoir tous les repere visuels qui vont bien. C'est peu être envisageable s'il y a pas mal de vent et que la houle le permet.

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2 choses intéressantes

 

-a priori la zone d'atterrissage est aspergée avant l'opération ...

 

-le V 22 ne se pose pas exactement sur le spot 1 ce qui signifie que, soit la zone renforcée est plus large que le spot 1 et concerne les 15/20% du PE soit une large zone avant (je pense que c'est le cas); soit (ou et) le V 22 était à masse minimale ou peu s'en faut, ou enfin 3 ème chose le PE du BPC peut absorber un peu plus que ce qu'on en a dit

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Zone spot N°1 a en principe été renforcé pour hélico super stallion plus lourd que le V 22 . L’épaisseur du pont doit tenir compte d’une charge ponctuelle correspondante çà un atterrissage de secours donc dur , et donc avec prise en compte d’une facteur d’accélération et posé presqu’en rupture d’amortisseur , bref une masse supérieure à celle de l’hélico …Pont d’envol de la Jeanne était à 14 mm d’épaisseur ( super frelon ) , même ordre de grandeur pour ceux des frégates ( NH 90 ) . Le pont du CdG > 20 mm , les sollicitations étant différentes . Pour BPC spot 1 , on devrait être plus épais sur un maillage porteur resserré , membrures de pont plus tassées afin de diminuer la surface exposée au flambement en maille , autres spots …14 mm ?

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Un autre souci spécifique au V22 (et au F35B), réside dans l'éjection des gazs brulant des nacelles à très faible distance du pont, qui a tendance à s'abîmer très rapidement... Pour un atterrissage ponctuel, il n'y a pas trop de souci, mais pour une pratique régulière, je pense qu'il faudrait d'autant plus renforcer le pont, au moins dans ses caractéristiques de résistance à la chaleur.

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Zone spot N°1 a en principe été renforcé pour hélico super stallion plus lourd que le V 22 . L’épaisseur du pont doit tenir compte d’une charge ponctuelle correspondante çà un atterrissage de secours donc dur , et donc avec prise en compte d’une facteur d’accélération et posé presqu’en rupture d’amortisseur , bref une masse supérieure à celle de l’hélico …Pont d’envol de la Jeanne était à 14 mm d’épaisseur ( super frelon ) , même ordre de grandeur pour ceux des frégates ( NH 90 ) . Le pont du CdG > 20 mm , les sollicitations étant différentes . Pour BPC spot 1 , on devrait être plus épais sur un maillage porteur resserré , membrures de pont plus tassées afin de diminuer la surface exposée au flambement en maille , autres spots …14 mm ?

 

je suis pas un ingenieur, mais une epaisseur de pont de 14mm, ca fait 1.4 cm! Ca parait peu :)

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je suis pas un ingenieur, mais une epaisseur de pont de 14mm, ca fait 1.4 cm! Ca parait peu :)

les plaque du pont ne servent que de "peau", l'important c'est juste que la peau ne se déchire pas. Ce qui reprend les effort ce sont les poutre dessous. Il m'est arrivé de déchirer des "feuilles" de cette épaisseur, et il faut y aller gaiment déjà. Pour ce qui est de la résistance au poinçonnement c'est encore pire.

Calcul sur un coin de table, une "plaque" d'acier de 1.4cm et de 10cm de large peut reprendre en traction l'équivalent de 60t - dans sa limite élastique -

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