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Mayotte 101ème département français


Messages recommandés

Il y a 17 heures, christophe 38 a dit :

ah bon !

Indépendant ?

heu, ce n'est pas un kleenex que l'on jette ; autrement dit, ce n'est pas comme cela que ça se passe : regarde la Nouvelle Calédonie : ce sont les habitants qui demandent à quitter ou à s'éloigner de la France (en Nouvelle Cal, parce qu'ils s'imaginent, dans les tribus, vivre de la rente du nickel, mais, même avec cet avantage, ils n'arrivent pas à divorcer).

Pour te le dire autrement, Mayotte est un territoire de crève la faim (80% sont sous le seuil de pauvreté); ils n'ont pas de ressources et une population de clandestins (les voisins qui ont pris l'indépendance il y a 40 ans, les Comores et Mada) qui viennent pour avoir du travail mal payé, etre soignés, manger, envoyer les enfants à l'école.

Bref, tu crois vraiment que les Mahorais, français comme toi et moi, vont lâcher ça ?

 

Parce que, si tu consideres que la France métropolitaine peut décider, de son propre chef de qui restera français et qui sera éjecté, tu te trompes. Dans le cas contraire, à part la Guyane et la Nouvelle Cal, les autres outremers  (et ile, je pense à la Corse) auraient du souci à se faire vu qu'elles coutent plus cher que ce qu'elles rapportent...

 

Non, localement, on est prisonnier du mensonge d'état : le recensement dit 250 000 habitants ; tant pis si les importations de riz disant 450 000 bouffeurs de riz, tant pis si la consommation d'eau donne plus de 500 000 h, tant pis si, quand on décompose les scolaires (101 000 personnes), les pas encore scolarisés (40 000), les 50 000 employés qui représentent 37% des personnes en age de travailler (donc dans les 120 000 en age de travailler), il nous manque les retraités, les gens avec papier, les gens non expulsables, les clandestins, les 30 000 reconduits annuellement... et le pouce.

Donc, si nous sommes officiellement 250 000, tout doit être dimensionné pour ce chiffre... mais l’hôpital est dans le rouge, déjà, naturellement ; les écoles primaires font 2 tours, une classe le matin, une autre l'apres midi, les bahuts ont entre 1200 et 1600 élèves... A partir du moment où le vrai chiffre est tu, tous les services publics qui dépendent du nombre d’habitants sont à l'ouest.

 

quant au déplacement du bateau, c'est la croisière Jeanne d'Arc ; il y a donc coïncidence (heureuse) et pas un envoi obligatoire...

et quant à la capacité, 12 lits, on est dans le symbolique : ici aussi, ils voudraient le voir, ce qu'ils pensent etre un navire hôpital et qui n'en est pas un... ils rêvent !

 

(ils revent comme certains de mes collegues qui s'etonnent que l'Etat ne teste pas plus que ça ; (moi) : mais il n'y a que 8 000 tests possibles par jour (eux) non, mais, tu comprends pas, il faut tester !!! (moi), heu, à 8 000 tests par jour, il faut plus de 22 ans pour tester toute la population (eux) : non mais, c'est pas possible, faut tester ...

bref, ça bugue :pleurec:

Je suis bien d'accord avec toi. Que ce soit sur ce post ou en général, des que tu parles des territoires ultra marin. La ou je suis en désaccord, mais ce n'est peut être qu'une mauvaise expression de ma part, c'est sûr le caractère définitif de ce qui est actuel. Constatons. 

 

Actuellement il est inimaginable d'expulser les non expulsables, d'avoir des frontières strictes, de déchoir de leur nationalité les naturalisés criminels (une dizaine de cas en vingt ans). Il est inimaginable de forcer un pays comme la Tunisie à reprendre ses illégaux, alors qu'elle depends de nos subsides. Actuellement, il est impensable de lutter frontalement contre les volontés culturelles hégémonique de certains, fussent ils sunnites ou évangéliste. C'est vrai. Tu as parfaitement raison. Néanmoins constatons que chacune de ces phrases étaient objectivement fausse jusqu'à récemment. 

Maintenant, constatons, sans nous cacher derrière un voile de discours faussement attentionné. 

Mayotte est une des portes ouverte à de la colonisation de peuplement (Marseille est ainsi plus peuplée de Comoriens que Moroni). Qui contestera ça ? Le terme "colonisation de peuplement" est réfute non parce ce qu'il signifie (imposition d'un peuple sur le territoire d'un autre), ni même par ce qu'il sous entends (non, une CNI ne transforme pas soudainement en Français assimilé et loyal(ce qui est pourtant fondamental pour quelque chose qui donne le droit de vote et donc, dans notre système, de souveraineté). Non, ce qui dérange dans le terme colonisation de peuplement c'est qu'il traduit un retournement cruel de l'histoire pour des gens qui n'ont jamais soutenus la colonisation des autres pays par le leur. Plutôt que de déplorer cette injustice, certains préfèrent la nier. Ça semble moins douloureux. 

Or,  les Sudetes ou l'Algérie Française, les Allemands de Hongrie, ces choses là peuvent durer, mais sont rarement définitives. Pourtant je suis certains qu'en 1890 les Européens s'installant sur le futur territoire Algérien pensaient être la pour 1000 ans, car c'était l'air (et l'ère) du temps. Mais dans les temps de crises, les fondations tremblent. Et ceux qui arrivent, en particulier le risque de crise financière ne font pas exception. On va demander des efforts exceptionnels à tous, et en particulier aux Français. Si ces derniers commencent à s'intéresser à leurs dépenses collectives et en particulier à celles, hallucinante, que représentent Mayotte, et son peu d'intérêt en retour; "l'enrichissement culturel" ça marchait dans les années 80, beaucoup moins désormais, ce sera vite réglé.

A fortiori car l'ONU considère Mayotte comme un territoire colonisé (à juste titre à mon sens, et le salut de Macron à une chatouilleuse fut d'une stupidité rare, et un réel denis de démocratie). 

Évidemment, là encore je pense que tu as raison, d'autres territoires, coûtent cher à la France, mais la distinction c'est qu'ils sont très proche culturellement de cette dernière. Les Français ont intégré les Antilles, où les Territoires du Pacifique comme Français. L'impact dans la vie quotidienne de ces derniers des cultures Kanakes ou Créoles est léger voir inexistant. Et l'impregnation culturelle importante. Il y a beaucoup de familles mixtes, de nombreux Français souhaitent partir en vacance / vivre la bas etc. Par contre je n'ai jamais croisé personne qui voulait aller vivre à Mayotte. Ce qui me conduit à penser que l'acceptation culturelle de Mayotte en France se limite aux Mahorais. Et que les impacts, au jour le jour, du Sunnisme ou des traits culturels Africains dépassent largement le cercle de la diaspora et n'induisent pas que des sentiments positifs (j'euphemise j'euphemise). Bref. En des temps de crises, Mayotte serait, à mon sens, une des premières victimes de la volonté d'économie des Français. Dur de leur dire "il va falloir travailler dur, voir vos aides baisser, diminuer vos dépenses, compter vos fins de mois", et "la porte est ouverte à tout les comoriens du monde et il faut arroser d'aide Mayotte". A ce jeu là, hier, un intéressant article du monde sur la diaspora Africaine qui s'inquiète pour la famille restée au pays. Deux commentaires. Les deux s'interrogent sur comment Nidhal, qui ne travaille pas, peut avoir un logement de 75m carré (!?! Ce n'est pas le sujet mais c'est ce qui les intéresse). 

 

Il est, je trouve, très intéressant de se demander si la France peut choisir de qui est Français. A mon sens c'est son droit le plus strict, et c'est même le devoir absolu d'une nation, de déterminer qui en est membre. Il existe un paquet de déclarations sur les peuples colonisés et / ou autochtones qui permettraient de donner un vernis légal aux décisions les plus absurdes. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Déclaration_des_droits_des_peuples_autochtones

Le fait de se demander si la France a le droit de définir qui est Français denote assez bien cette idéologie post 80's, qui se disait anti raciste, mais n'était que mondialiste. D'ailleurs depuis les antis racistes organisent des Hijab Day à Science Po ou des réunions interdites au Blanc (pardon, non mixte) comme Sud Éducation 93. Du coup pour rester "cohérent" ils ont decrêtés que les Blancs ne subissaient pas de racisme (précepte raciste), voir même que le racisme n'était pas raciste s'il n'était pas systémique. Orwell bonjour. Bref, il n'y a pas que le F-14 qui dispose de la géométrie variable. 

 

Tl;Dr ce n'est pas à l'ordre du jour, mais je suis tout à fait prêt à parier que le paradigme du discours démographique actuel ("il n'existe de droit au communautarisme que pour les minorités", aile Aurelien Taché) va changer, rapidement. Rappelons qu'en France avant les années 80, et jusqu'à récemment, officiellement, le communautarisme était illegal. Qui peut prédire que dans 40 ans, surtout si une crise majeure traverse le monde, il en sera toujours de même ? Bien sûr qu'un comportement parasitaire--désolé, ce n'est rien d'autre- ne va pas s'arrêter de lui même. Mais par définition il y a toujours un hôte, dote d'une volonté. 

Modifié par Coriace
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Le 26/03/2020 à 12:16, Coriace a dit :

un territoire qui a vocation à plus ou moins long terme à être indépendant de la France (quelque soit les faits de Sarkozy ça ne change pas les réalités démographiques)

Pourquoi la démographie de Mayotte lui donnerait vocation à être indépendante ? Et pourquoi le même argument ne s'appliquerait alors pas aussi à Marseille ou à Bobigny ?

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il y a 10 minutes, Kelkin a dit :

Pourquoi la démographie de Mayotte lui donnerait vocation à être indépendante ? Et pourquoi le même argument ne s'appliquerait alors pas aussi à Marseille ou à Bobigny ?

si je peux me permettre :

surtout que les jeunes Mahorais n'en sont plus à des grandes familles qui restent l'apanage des clandestins, qui n'ont pas de papiers, pas de droit de vote et qui ont fuit la misère, pas pour l'installer dans leur nouveau "domicile"

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bonsoir

 

 

un détail, concernant les étrangers, avec papiers, à Mayotte ; le plus grand nombre, 90% au moins, n'a pas le droit de quitter l'ile ; le titre de séjour n'est valable que sur Mayotte.

C'est une des raisons pour lesquelles j'ai imagé Mayotte comme un centre de rétention : certains peuvent librement s'y déplacer, d'autres doivent s'y cacher et survivre.

Pour l'OFPRA, on est arrivé à la visio conf parce qu'on avait trop d'évaporation : les gens arrivaient à Paris et ne venaient jamais aux rendez vous, devenaient clandestins en métropole ou en Europe.

Le taux de ceux qui obtiennent un document, qui sont reconnus comme refugiés est de l'ordre de 3 à 5%.

Citation

A fortiori car l'ONU considère Mayotte comme un territoire colonisé

C'est une question de lecture : en 1994, il y a une (seule) motion, non contraignante de l'ONU, une seule ; en faire une regle est un peu ... fort.

Par contre, entre le vote de l'indépendance, avec 65% des gens qui voulaient rester français, la départementalisation, avec 92% de oui, la liberté des peuples à disposer d'eux memes montre son avis ; s'ils étaient si malheureux, ils auraient demandé l'indépendance.. non ?

Citation

Il est, je trouve, très intéressant de se demander si la France peut choisir de qui est Français.

je partage ; je suis pour une immigration choisie plutot que subie.

Je suis un sacré con  ! lors de l'entretien pour avoir la nationalité fr, je demanderai une petite connaissance de l'histoire, de parler la langue, de l'écrire (eh oui, incapable de lire, comment le futur citoyen va se débrouiller), avoir un métier dont nous avons besoin, je lui demanderai aussi de se positionner, d'expliquer ce que sont pour lui les valeurs de Liberté, Égalité, Fraternité, de se positionner sur la Laïcité, sur les themes actuels comme la fin de vie, l'avortement, les droits de la femme, la PMA ou l'avortement, en précisant bien que les réponses trop éloignées de notre ligne de vie seront négatives dans son intérêt : il sera malheureux de vivre dans un pays qui le choque dans nos valeurs ou nos mœurs.

Et bien, sur, il peut tout cocher et avoir tout de bon.... simplement, si, dans les faits, il se fait remarquer par, par exemple, un prosélytisme religieux outrancier, il sera déchu de sa nationalité et reprendra l'ancienne...

 

je vais, maintenant, etre provocateur et essayer de vous inciter à vous projeter :

dans 10-20 ans, nous aurons dépassé les 8 milliards d'habitants. La pauvreté, le chômage, la faim, le réchauffement climatique, la montée des eaux vont pousser une partie de la population africaine à migrer au nord, vers les richesses.

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/06/11/les-africains-qui-migrent-viennent-de-moins-en-moins-en-france_5474740_3212.html

Citation

L’OCDE remarque ainsi que « la croissance démographique africaine est encore loin de se traduire en un accroissement équivalent de la migration vers les pays de l’OCDE. » En marge de la polémique née de la publication en 2018 du livre de Stephen Smith – La Ruée vers l’Europe (éd. Grasset) –, le démographe François Héran remarquait également que « les projections démographiques de l’ONU actualisées tous les deux ans ont beau annoncer un peu plus qu’un doublement de la population subsaharienne d’ici à 2050 (elle passerait de 900 millions à 2,2 milliards dans le scénario médian), cela ne suffira pas à déclencher le raz-de-marée annoncé ». « Il n’existe pas de lien mécanique entre la croissance démographique et celle du taux de migration », ajoute Jean-Christophe Dumont, chef du département des migrations internationales à l’OCDE.

quel comportement devons nous avoir pour tous ces gens qui vont frapper à la porte ?

 

(je ramasse les copies dans une heure (rires))

 

 

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Il y a 7 heures, christophe 38 a dit :

je partage ; je suis pour une immigration choisie plutot que subie.

J'ai un ami dont la femme est Australienne. Auparavant ils avaient aussi une immigration choisie car ils avaient constaté qu'ils avaient, par exemple, 5000 postes de médecin non pourvu en zone rurale. Les 5000 médecins sont "choisis," mais une fois sur le territoire, les margoulins veulent bosser en ville et pas à la campagne. Au final il manque toujours les médecins en zone rurale, et il y en a trop dans les villes... 

Au delà de cela, la formation de ces élus aura couté un bras à l'état d'origine sans qu'il n'y ait de retour sur investissement pour la nation... privant d'aillleurs ladite nation de l'avenir pour laquelle elle les a formés...

A titre personnel je suis réticent à l'immigration qui ne soit pas pour aller vers un pays qu'on admire et dans lequel on veut s'assimiler (en gros je me sens, par exemple, Japonais en dedans : culture, histoire, tradition, cuisine,... j'y vais et je deviens Japonais. Sinon je commande à Sushi Express un bento qui sera dégusté à la fourchette devant un animé). En toute honnêteté, c'est pas le plus simple à détecter... 

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Il y a 7 heures, christophe 38 a dit :

bonsoir

 

 

un détail, concernant les étrangers, avec papiers, à Mayotte ; le plus grand nombre, 90% au moins, n'a pas le droit de quitter l'ile ; le titre de séjour n'est valable que sur Mayotte.

C'est une des raisons pour lesquelles j'ai imagé Mayotte comme un centre de rétention : certains peuvent librement s'y déplacer, d'autres doivent s'y cacher et survivre.

Pour l'OFPRA, on est arrivé à la visio conf parce qu'on avait trop d'évaporation : les gens arrivaient à Paris et ne venaient jamais aux rendez vous, devenaient clandestins en métropole ou en Europe.

Le taux de ceux qui obtiennent un document, qui sont reconnus comme refugiés est de l'ordre de 3 à 5%.

C'est une question de lecture : en 1994, il y a une (seule) motion, non contraignante de l'ONU, une seule ; en faire une regle est un peu ... fort.

Par contre, entre le vote de l'indépendance, avec 65% des gens qui voulaient rester français, la départementalisation, avec 92% de oui, la liberté des peuples à disposer d'eux memes montre son avis ; s'ils étaient si malheureux, ils auraient demandé l'indépendance.. non ?

je partage ; je suis pour une immigration choisie plutot que subie.

Je suis un sacré con  ! lors de l'entretien pour avoir la nationalité fr, je demanderai une petite connaissance de l'histoire, de parler la langue, de l'écrire (eh oui, incapable de lire, comment le futur citoyen va se débrouiller), avoir un métier dont nous avons besoin, je lui demanderai aussi de se positionner, d'expliquer ce que sont pour lui les valeurs de Liberté, Égalité, Fraternité, de se positionner sur la Laïcité, sur les themes actuels comme la fin de vie, l'avortement, les droits de la femme, la PMA ou l'avortement, en précisant bien que les réponses trop éloignées de notre ligne de vie seront négatives dans son intérêt : il sera malheureux de vivre dans un pays qui le choque dans nos valeurs ou nos mœurs.

Et bien, sur, il peut tout cocher et avoir tout de bon.... simplement, si, dans les faits, il se fait remarquer par, par exemple, un prosélytisme religieux outrancier, il sera déchu de sa nationalité et reprendra l'ancienne...

 

je vais, maintenant, etre provocateur et essayer de vous inciter à vous projeter :

dans 10-20 ans, nous aurons dépassé les 8 milliards d'habitants. La pauvreté, le chômage, la faim, le réchauffement climatique, la montée des eaux vont pousser une partie de la population africaine à migrer au nord, vers les richesses.

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/06/11/les-africains-qui-migrent-viennent-de-moins-en-moins-en-france_5474740_3212.html

quel comportement devons nous avoir pour tous ces gens qui vont frapper à la porte ?

 

(je ramasse les copies dans une heure (rires))

 

 

Ben honnêtement, pour la montée des eaux, il est plutôt probable que ce soit les hollandais et un certain nombre d'allemands qui partent mécaniquement vers le sud et l'est('déjà un carnage à + 1 m d'élévation), pas mal de Lombard vers l'ouest,  que les africains vers le nord....

Simulateur de montée des océans

http://sboisse.free.fr/planete/simulateur-de-montee-des-oceans.php

 

Modifié par Benoitleg
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Il y a 5 heures, Benoitleg a dit :

Ben honnêtement, pour la montée des eaux, il est plutôt probable que ce soit les hollandais et un certain nombre d'allemands qui partent mécaniquement vers le sud et l'est('déjà un carnage à + 1 m d'élévation), pas mal de Lombard vers l'ouest,  que les africains vers le nord....

Simulateur de montée des océans

http://sboisse.free.fr/planete/simulateur-de-montee-des-oceans.php

 

certes, mais, l'Afrique, avec son taux de natalité et donc son explosion demographique, son anarchie (politique), la pauvreté, le manque de terres arables, bref, ça va pousser hors du continent

 

j'y vois donc un attrait du vieux continent, avec sa population vieillissante et riche

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Il y a 16 heures, christophe 38 a dit :

dans 10-20 ans, nous aurons dépassé les 8 milliards d'habitants. La pauvreté, le chômage, la faim, le réchauffement climatique, la montée des eaux vont pousser une partie de la population africaine à migrer au nord, vers les richesses.

quel comportement devons nous avoir pour tous ces gens qui vont frapper à la porte ?

 

(je ramasse les copies dans une heure (rires))

Il y a dans ton énoncé une monumentale erreur :   .... "vont pousser une partie de la population africaine à migrer au nord, vers les richesses."

Les richesses sont en Afrique. Si on prend l'exemple du "Congo Démocratique", il y a dans son sol tout les composants du tableau de Mendeleïev.

Ce qui attire les populations vers l'Europe c'est la maturité de son organisation sociale.

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il y a 27 minutes, capmat a dit :

Il y a dans ton énoncé une monumentale erreur :   .... "vont pousser une partie de la population africaine à migrer au nord, vers les richesses."

Les richesses sont en Afrique. Si on prend l'exemple du "Congo Démocratique", il y a dans son sol tout les composants du tableau de Mendeleïev.

Ce qui attire les populations vers l'Europe c'est la maturité de son organisation sociale.

pas sur : les richesses sont accaparées par les dirigeants, leurs proches, leurs "semblables" (la meme ethnie) ; elles ne sont pas redistribuées...

sinon, les Africains ne vivraient pas dans des cases, auraient les commodités, les soins, les routes, mangeraient à leur faim et n'auraient pas besoin de migrer

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C'est un problème politique (mais aussi géopolitique) qu'il leur faut résoudre.

Quand je dis géopolitique, c'est parce qu'avoir des richesses est une malédiction stratégique, elles attirent les autres puissances qui viennent piller sans vergogne s'il n'y a pas assez de résistance locale. L'Afrique a subi ça des Arabes, des Occidentaux, maintenant c'est les Chinois...

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Il y a 4 heures, christophe 38 a dit :

pas sur : les richesses sont accaparées par les dirigeants, leurs proches, leurs "semblables" (la meme ethnie) ; elles ne sont pas redistribuées...

sinon, les Africains ne vivraient pas dans des cases, auraient les commodités, les soins, les routes, mangeraient à leur faim et n'auraient pas besoin de migrer

Les richesses sont dans et sur le sol.

Pour mettre ces richesses en valeur, il faut des investissements.

Les investisseurs ne viennent qu'avec l'assurance d'une stabilité.

La stabilité s'obtient par l'asphyxie progressive des mécanismes de prédation.

Comme tu le signale, la prédation est issue pour une part des structures de souveraineté.

La réaction contre la prédation souveraine se finance par d'autres prédations auquel s'ajoute une surenchère de violences.

La forme exponentiel du mécanisme engendre l'émigration avec bien sûr la "justification" du refuge politique.

Cette énergie migratoire est captée par des mécanismes de prédation dont l'intérêt est d'amplifier le phénomène

pour en accroitre la rentabilité.

C'est à la racine géographique du mécanisme qu'il faut défendre la stabilisation avant que la contagion "déstabilisante"

ne sature les capacités d'absorption "Européennes".

Il me semble que c'est ce que nous avons commencé a faire avec "Serval" prolongé de "Barkhane".

C'est une opération de longue haleine. Mais il faut savoir en observer les fruits : depuis 2013, une puissante progression du

développement des ports Africains est nettement visible. Il faut maintenant que cette progression remonte à l'intérieur des

terres. 

 

Modifié par capmat
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En peu de mots, ce qu'ils faut à l'Afrique c'est des Etats forts.

Mais il y a deux problèmes avec cette idée:

- ça signifie des anticorps plus forts contre l’ingérence. Et il est peu probable que les grandes puissances se contentent de regarder et laissent leurs intérêts dans ces pays se faire minorer sans broncher.

- En interne, des exactions en vois tu en voila pour mater les dissidence interne et les intérêts féodaux qui s'opposeraient à cette remise en ordre. Ce qui est d'ailleurs un très bon prétexte pour s’ingérer - voir le point un.

Modifié par Shorr kan
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Il y a 1 heure, Shorr kan a dit :

En peu de mots, ce qu'ils faut à l'Afrique c'est des Etats forts.

Mais il y a deux problèmes avec cette idée:

- ça signifie des anticorps plus forts contre l’ingérence. Et il est peu probable que les grandes puissances se contentent de regarder et laissent leurs intérêts dans ces pays se faire minorer sans broncher.

- En interne, des exactions en vois tu en voila pour mater les dissidence interne et les intérêts féodaux qui s'opposeraient à cette remise en ordre. Ce qui est d'ailleurs un très bon prétexte pour s’ingérer - voir le point un.

Tel que tu décris "l'Etat Fort" je suppose que tu fais allusion à la nécessité d'un pouvoir vertical.

En Afrique, la liste des chefs d'état assassinés par "leurs gardes du corps" est déjà bien longue....

Arrivé au pouvoir, le premier souci d'un chef d'état Africain est de veiller a limer les crocs de son armée

afin qu'elle ne soit utilisée en priorité a le renverser.

Cette même armée n'aura pas la cohésion nécessaire pour s'opposer avec succès a la première bande

de "terroristes" qui viendra la dépouiller de ses armements au prix du massacre de ceux qui résistent.

Alors, pactiser avec le diable ? ....on voit bien que la tentation existe au niveau de certains pouvoirs et cela

est une surenchère vers la faiblesse.

 

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L'ingérence étrangére et l'incurie de la majorité des élites rend l'équation impossible ou presque ceci dit en comparant avec les années 80 certain pays s'en sortent à peu près c'est vrai que beaucoup d'autre connaisse une continuation d'une situation inextricable.

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  • 4 months later...
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iolences à Mayotte : "Il y a une telle impunité que les habitants commencent à vouloir se défendre eux-mêmes"

Propos recueillis par Célia Cuordifede

Publié le 20/08/2020 à 10:20

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Caillassages de pompiers et de policiers, incendies de maisons, agressions à la machette… De violents heurts ont fait une victime et quatre blessés grave ce week-end à Mayotte. Le député de l’archipel, Mansour Kamardine (LR) craint une guerre civile et appelle l’Etat à réagir au plus vite.

"Désormais quand des violences explosent à Mayotte, c’est tellement dangereux que la police fait défection et exhorte les pompiers d’aller se mettre à l’abri", raconte le député insulaire Mansour Kamardine (Les Républicains). Une scène dantesque, à peine croyable dans le 101ème département français. Pourtant, elle ne s’est produite pas plus tard que le week-end dernier.

Ce samedi 15 août, des affrontements entre bandes ont fait un mort et quatre blessés graves, ainsi que des dégâts matériels dans les villes de Mamoudzou et de Koungou. Les jeunes, armés de coupe-coupe, de cocktails Molotov et de pneus enflammés ont également incendié des cases en tôle et semé la terreur parmi la population. Le député de Mayotte, Mansour Kamardine, craint d’en arriver à un état de "guerre civile" et exhorte l’Etat à intervenir au plus vite. Entretien.

Marianne : Quel est le sentiment des mahorais après les violences de ce week-end ?

Mansour Kamardine : La situation est revenue au calme. Mais ce n’est qu’un calme apparent. En réalité nous sommes assis sur un volcan, au sens figuré comme au sens propre. Nous sommes tous d’accord pour dire que nous vivons une période d’extrême tension. Plus qu’un sentiment, les mahorais ont désormais la certitude d’être abandonnés par les pouvoirs publics. Malheureusement, à Mayotte, ce n’est pas nouveau. Cette situation dure depuis 2016, néanmoins nous avons vécu ce week-end des violences d’une gravité inédite. Officiellement nous comptons un mort, après les récents événements. Mais nous savons que ces violences en ont engendré bien plus. Rien que par le biais des médias nous avons appris deux autres décès. Combien encore faudra-t-il de victimes pour que l’Etat s’intéresse à Mayotte ?

Pas eu un mot, ni un communiqué de la part du gouvernement ne nous a été adressé. Pas une seule marque d’attention alors que nous vivons dans la violence au quotidien. Il y a d’autres endroits en métropole où, à la moindre échauffourée, le ministre de l’Intérieur se déplace. Le silence de l’Etat à notre égard est une violence supplémentaire.

Il y a eu des habitants agressés à coups de machette, des maisons brûlées, des forces de l'ordre et des pompiers attaqués… C’est le reflet de ce que vivent les mahorais quotidiennement depuis plusieurs années ?

Malheureusement oui… Et nous nous rapprochons de plus en plus de l’état de guerre civile. J’alertais déjà de la situation en 2016. Aujourd’hui c'est devenu incontrôlable. Les forces de l’ordre et les pompiers sont dépassés. Quand des violences comme celles-ci explosent, vous savez que vous devez vous calfeutrer, vous barricader et ne surtout pas vous montrer parce qu’ils attaquent absolument tout le monde.

Comment expliquer ces violences ? D’où viennent-elles ?

Ces violences trouvent leurs origines dans la misère, dans l’oisiveté. A Mayotte, il y a de nombreuses personnes qui viennent des îles voisines, des Comores notamment, et espèrent trouver ici un eldorado. Mais leurs espoirs sont vite anéantis. Nous sommes le département de plus pauvre de France, le chômage est très haut et le niveau de vie très bas. Ce sont souvent des enfants ou de jeunes adultes qui n’ont rien et ils tombent très vite dans le vol et les cambriolages pour survivre. Le manque d'accompagnement conduit la situation à pourrir.

Par ailleurs, chez ces populations, le sentiment d’impunité est très grand. Ils considèrent qu’ils sont intouchables, et quelque part c’est le cas puisque nos forces de l’ordre n’ont pas les moyens de les arrêter. De plus, lorsqu’ils sont arrêtés, ils sont souvent remis en liberté par la justice, faute de structures locales adaptées pour les prendre en charge. Les mahorais ont ainsi le sentiment d’avoir été lâchés à la fois par la république et la justice. Par conséquent, de nombreux citoyens commencent à vouloir se défendre eux-mêmes. Cela fait craindre le pire. D’ailleurs nous avons eu la situation récemment où trois citoyens, auparavant victimes de violences, ont été poursuivis en justice pour avoir séquestré et ”corrigé” un présumé délinquant, aujourd’hui mort des suites des ses blessures. C’est cette situation qui me fait craindre le pire.

Le préfet de Mayotte avait lancé en mars, juste avant le confinement, un plan pour enrayer ces violences, basé notamment sur une présence accrue des forces de l'ordre sur les axes routiers et aux abords des établissements scolaires, et le recrutement de 600 bénévoles, chargés d'aller au contact des jeunes désœuvrés. Ça n’a pas fonctionné ?

Le recrutement des 600 bénévoles est l’aveu même d’un manque de force de l’ordre dans le département. C’est du n’importe quoi. On ne confie pas la sécurité du département le plus dangereux de France à des bénévoles. Par ces mesures, l’Etat s’est moque des mahorais. C’est la preuve qu’il nous méprise et est en décalage dans sa lecture de la situation entre le Mayotte aux 200.000 habitants "légaux" et le Mayotte aux 400.000 habitants, dont 200.000 issus de l'immigration clandestine. A force d’ignorer la moitié de la population, l’Etat sous dote l’île en forces de l’ordre, alors qu’il nous faudrait 500 policiers et gendarmes de plus. Le gouvernement doit désormais écouter les acteurs de terrain pour mettre en place des mesures adéquates.

D’après vous quelles sont les solutions pour un retour au calme durable sur l’île ?

La réponse sécuritaire et le déploiement de forces de l’ordre supplémentaire est une réponse immédiate. Sur le long terme, il est nécessaire d’établir une vraie stratégie de contrôle de nos frontières. La justice doit également reprendre son rôle et redonner confiance aux mahorais. Pour cela il faut que l‘on puisse condamner et extrader les étrangers fauteurs de troubles. Enfin, je dirais que l’on devrait pouvoir permettre aux personnes titulaires d’un titre de séjour d’aller habiter en métropole, car ici à Mayotte le désœuvrement en fait des bombes à retardement.

Conjointement le maire de Mamoudzou, le maire de Koungou (deux villes où les affrontements ont souvent lieu), le président du conseil départemental, le préfet de Mayotte et moi-même appelons à l’organisation au plus vite d’assises de la sécurité, afin de trouver des solutions pérennes et globales avec les parents, les jeunes, les associations, visant notamment la formation, l’éducation et l’insertion. Le président Emmanuel Macron et le ministre de l’Intérieur doivent être là. Il est plus que nécessaire que nous constations et élaborions des stratégies ensemble.

https://www.marianne.net/societe/violences-mayotte-il-y-une-telle-impunite-que-les-habitants-commencent-vouloir-se-defendre

 

j'écrivais ceci à un copain de plongée :

Citation

hello

 

 

c'est compliqué !

 

pour essayer d'etre bref, un lien, le texte et le courrier des lecteurs

tu as aussi la piece jointe du 18 aout et particulierement la page 11.

 

donc, depuis des années, nous avons 10 000 naissances par an à Mayotte, dont 80% sont issus de mères clandestines (donc, des gamins qui ne seront jamais français).

Si on respecte ce pourcentage, 80 000 des 100 000 gamins scolarisés sont étrangers, voire sans papier.

les gamins de moins de 6 ans ne sont pas scolarisés, faute de place (ça fait quand meme 60 000 tetes).

il y aurait 50 000 personnes qui travaillent à Mayotte sur un total de 132 000 en age de travailler (de 16 à 62 ans).

L'INSEE nous dit que nous sommes 250 000 h. et l'Insee nous dit que les clandestins ont été estimés, à défaut d'etre recensés ; rien qu'avec les chiffres plus haut, on pete le nombre annoncé par cet organisme, sans compter, les étrangers avec papiers, les étrangers sans papiers, les reconduits (40 000 en comptant les enfants l'an dernier, pour donner un ordre d'idée), les retraités... les ni regularisables, ni expulsables (les meres d'enfants nés ici qui ne sont pas encore majeurs, donc pas encore ou français, ou clandestins)

l'ARS nous dit que nous consommons 36 250 metres cubes d'eau par jour et qu'un mahorais en consomme 90 l par jour.

Sachant que les clandos n'ont pas l'eau courante et qu'ils vont chercher l'eau au bidon, que les bébés n'utilisent pas 90 l d'eau par jour et en prenant juste le chiffre donné par l'ARS, on arrive à environ 400 000 personnes ++

le tonnage de riz nous donne plus de 500 000 tetes, sachant que les bébés ne bouffent pas de riz et que les adultes mahorais, ont amélioré leurs conditions de vie et n'en mangent pas autant qu'avant,

 

nous nous retrouvons donc avec des jeunes adolescents ou jeunes adultes, clandestins, qui "attendent" d'etre ramassé par la PAF pour etre reconduit dans le pays de leurs parents.

 

detail : ici, ils sont en rupture scolaire, parlent le français 3 minutes par semaine (sans deconner) et ne savent ni lire ni écrire, ont un vocabulaire limité. Question : on en fait quoi ? qui va payer des analphabetes au SMIC, alors qu'ils ne savent rien du tout ?

Donc, ils volent, agressent, cambriolent, pour survivre et se rebeller.

Bien sur, et je ne te l'ai pas écris, mais tu te doutes que beaucoup de mahorais embauchent les parents, au black, une misere, pour des travaux de merde ; ils les logent aussi en leur faisant payer la cabane en tole 300 balles par mois, plus l'eau, plus l'electricité...

 

la lacheté de notre administration (française) nous conduit là.

Les lois de la Republique sont inadaptées et les locaux commencent à organiser des patrouilles et des expeditions punitives ; rends toi compte que Mamoudzou est sous controle police (et c'est tout) ; pour le reste, la gendarmerie départementale est ouverte de 8h à midi et de 14h00 à 17h00. Pour les urgences, il faudra etre patient !

 

donc, ça gave tout le monde, un fonctionnement de merde pareil

 

apres, on s'etonne que Mayotte ne soit pas attractif.

 

 

Pour nous, pour l'instant, ça se passe : nous ne prenons pas de risques, ne sortons pas la nuit tombée et, si cela arrive, nous ne nous arretons pas.

 

Nous allons avoir une coupure d'eau bientot, puisque le mensonge d'etat a dimensionné les services publics pour 250 000 habitants depuis 10 ans.. Aucun service public, eau, écoles, hopital, n'est dimensionné pour 500 ou 600 000 ames.

 

à Mayotte, l'extraordinaire est notre quotidien.

 

et, sinon, c'est un beau terrain d'essai pour voir comment nous pourrons adapter l'entrée en France, quand le réchauffement climatique, la famine, la secheresse et les regimes politiques pourris pousseront 300 millions d'Africains vers l'Europe.

 

 

 

 

Citation

DES SCÈNES de guérilla urbaine à 8 000 km de la métropole, à Mayotte, confetti de 375 km2 perdu dans le canal du Mozambique entre le continent africain et Madagascar. L’île de l’océan Indien, devenu 101e département français en 2011, est en proie à une extrême violence depuis plusieurs semaines. Des bandes de jeunes, machette en main, sèment la terreur, coupent des routes, caillassent des voitures et brûlent des bangas, ces petites maisons en tôle qui ont poussé comme des champignons dans les bidonvilles.
Un regain de tension a été observé depuis une semaine à la suite d’une rumeur annonçant, jeudi 13 août, le décès d’un jeune d’un quartier de Mamoudzou, le chef-lieu, à Majicavo, le quartier adverse situé dans la commune voisine de Koungou. Le garçon a bien été agressé, car il refusait de payer le droit de passage à des coupeurs de route, mais il n’a été « que » blessé.
Les réseaux sociaux ont fait leur œuvre et, dès jeudi dernier, en soirée, des jeunes de Mamoudzou veulent le venger et en découdre. Un barrage des forces de l’ordre les stoppe. La bande d’une centaine de personnes passe ses nerfs sur les voitures d’une zone huppée où vivent de nombreux fonctionnaires métropolitains.
Au moins trois morts violentes depuis juin Les esprits s’échauffent un peu plus le samedi 15 août. La guérilla gagne la brousse. Le terrain est accidenté et les forces de l’ordre ne sont pas équipées pour aller y rétablir le calme. Le bilan est lourd : un jeune de 18 ans de Mamoudzou est retrouvé mort, charcuté à la machette, un autre a eu l’oreille coupée et un troisième a eu le bras sectionné.
Contacté par le « Parisien » - « Aujourd’hui en France » au sujet du décès de l’adolescent, le procureur de Mamoudzou, Camille Miansoni, se veut prudent : « Il est encore trop tôt pour esquisser un éventuel lien avec les événements de ce week-end. » Selon une source policière, « une trentaine de personnes ont par ailleurs été identifiées comme ayant participé aux affrontements du 15 août. Elles sont
activement recherchées ». Dans un département où l’on ne comptait quasiment aucun homicide il y a quelques années, il s’agirait là de la troisième mort violente depuis le mois de juin liée à des affrontements. Mi-juillet, Mansoib Ahmed, un père de famille âgé de 39 ans vivant à M’tsapéré, ville voisine de Mamoudzou, a fait les frais de cette violence. Alors qu’il profite de la douceur d’une soirée d’hiver austral sous un arbre où il joue aux dominos avec des amis, il assiste à l’arrivée d’une bande qui rackette les personnes présentes. Les jeunes sont une petite quinzaine et armés de bâtons, de chaînes et de chombos, nom donné localement aux machettes. Certains habitants commencent à fuir.
« Les Mahorais se sentent abandonnés par l’Etat » Mansoib, lui, alerte les autres résidents du quartier que l’ambiance se tend et se met aussi à courir. « Il a alors été pris en chasse par les jeunes. Certains ont dit qu’ils étaient 25, relate Mahamoud Azihary, son cousin. Il a été tué alors qu’il n’appartenait à aucune bande. » Il n’y a pas de témoin direct de l’agression, mais Mansoib réapparaît quelques minutes plus tard, blessé, sur le bord d’une route. Il est pris en charge par un automobiliste qui le conduit à l’hôpital. C’est après son arrivée aux urgences qu’il décède de ses blessures. Une information judiciaire pour meurtre a été ouverte. « Personne n’a pour l’heure été interpellé », précise le procureur de Mamoudzou. Aujourd’hui, ce père de trois enfants est devenu le symbole de l’insécurité qui gangrène les rues de Mayotte. Pour dénoncer cette violence, le Collectif des citoyens de Mayotte a organisé une marche, samedi. Mahamoud Azihary en fait partie : « On croyait qu’il allait y avoir du monde, mais on était à peine 200. Les gens disent qu’ils n’ont plus envie de faire des marches, certains suggèrent que les actions soient plus violentes. Pour se faire entendre, il y en a qui proposent d’aller brûler le palais de justice ou cadenasser les mairies. Les Mahorais se sentent abandonnés par l’Etat. »
Dans ce contexte, des villageois créent des milices pour traquer les délinquants, avec le risque que cela se termine mal, comme à Labattoir, commune située sur Petite-Terre.
En mai, des habitants de cette ville identifient un cambrioleur présumé et l’embarquent pour le « corriger ». Ils se mettent à l’écart sur la plage et lui assènent des coups. Après ces faits, ce jeune majeur disparaît de la circulation. Son corps sans vie est retrouvé un mois plus tard.
Quatre hommes ont été mis en examen pour enlèvement, séquestration et meurtre et ont été écroués. « Ils ont bien enlevé ce jeune qui avait été plusieurs fois jugé et remis en liberté, note Me Nadjim Ahamada, avocat de la défense.
Quand ils l’ont pris, il était armé d’un couteau. Ils ont eu une discussion musclée avec lui. Mes clients nient l’avoir passé à tabac jusqu’à la mort. »
4 000 enfants des rues Un événement qui confirme le sentiment de Mahamoud Azihary : « La situation est explosive. » Déjà, en 2016, dans une tribune publiée par le journal « Libération », l’écrivaine native de l’île Maurice Nathacha Appanah — qui a vécu à Mayotte et écrit le roman « Tropique de la violence », dont l’histoire se déroule sur l’île — parlait de « ces jeunes sans foi ni loi qui tiennent l’île en joue. […] En pleine grève générale pour une égalité réelle avec l’Hexagone, […] des gangs d’adolescents sont sortis à la nuit tombée pour caillasser maisons et voitures. Récemment, ce sont des coupeurs de route qui ont sévi ».
Ces enfants ont grandi dans la rue sans leurs parents, qui avaient été reconduits à la frontière, et ont d’abord vécu de menus larcins avant de s’endurcir avec l’effet de bandes. Ce sont des mineurs isolés, dont les parents avaient fait la traversée depuis les Comores. « On estime leur nombre à 4 000, mais ce n’est qu’une estimation, détaille une source judiciaire. Ces
mineurs ont dû apprendre à se débrouiller pour survivre et se sont mis à commettre des cambriolages puis des agressions. »
Selon un gendarme en poste à Mayotte qui connaît bien le territoire, le confinement a aussi joué son rôle dans le sentiment d’appartenance à une bande et à un quartier.
« Ces jeunes sont restés chez eux et ont commencé à vouloir défendre leurs quartiers. C’est ensuite allé crescendo avec des jets de cailloux sur les gendarmes jusqu’au coupe-coupe en passant par les menaces au couteau. »
Et d’analyser : « La départementalisation n’est pas étrangère à cette situation. Tout est arrivé trop vite. On a voulu supprimer les cadis (NDLR : juges musulmans chargés de faire régner la justice cadiale, de trancher les conflits), mais
ils étaient respectés. La départementalisation a aussi créé un appel d’air, et Mayotte est devenue une porte d’entrée sur la France et l’Europe. » Marc-Antoine Molès, entrepreneur et secrétaire d’un syndicat patronal, est installé
depuis 2000 à Mayotte, et il a vécu la détérioration de la situation. « Aujourd’hui, tout le monde vit derrière des barreaux, relate-t-il. Je ne suis pas rassuré. J’ai été cambriolé plein de fois. J’ai une fille de 12 ans, et j’ai peur pour elle. On ne sort plus le soir pour aller au restaurant, cela fait huit ans que je ne vais plus à la plage par peur des agressions ou des détériorations sur ma voiture. Si je veux aller à la plage, je vais à Maurice (NDLR : en proie à une marée noire actuellement). J’ai connu Mayotte, c’était un petit paradis. »
Des conséquences sur la vie des entreprises Ces tensions ont aussi un impact sur la vie des entreprises de l’île qui doivent aménager les horaires pour des salariés qui ne veulent plus prendre la route de nuit. Or, actuellement,
le soleil décline aux alentours de 18 heures. « Des employés souhaitent partir au plus tard à 17 h 15 », poursuit MarcAntoine Molès. « On n’en peut plus de cette situation, le territoire n’attire plus, ajoute Nadjim Ahamada.
On a un département qui est en train de mourir. C’est incompréhensible. Tout le monde peut acheter des machettes destinées à des travaux agricoles. J’ai encore défendu, lundi, un jeune de 15 ans qui a été interpellé alors qu’il marchait avec un coupecoupe de 25 cm dans la rue. » Face à l’urgence de la situation, Ambdilwahedou Soumaila, le nouveau maire (LR) de Mamoudzou, a proposé que d’ici au mois d’octobre soient organisées des assises de la sécurité : « Tous les habitants attendent d’être en sécurité, estime le premier édile.
C’est de notre devoir de répondre aux victimes collatérales de ces bandes. Il faut qu’il y ait plus de moyens pour les forces de l’ordre et la justice. »

 A Mayotte, dans des quartiers aux allures de bidonvilles, des bandes de jeunes sèment la terreur. rales de ces bandes. Il faut qu’il y ait plus de moyens pour les  forces de l’ordre et la justice. »
Le Collectif des citoyens de Mayotte a adressé lundi un courrier à Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, pour lui demander d’agir, en reprenant les propos qu’il avait tenus au sujet des événements de Dijon (Côte-d’Or) affirmant qu’« aucune communauté sur le sol français ne fait sa loi ».  Les habitants souhaitent une visite ministérielle Joint par notre journal, le cabinet de la Place Beauvau a répondu : « La mobilisation des forces de police et de gendarmerie est totale. Les forces présentes sur place ont été renforcées de trois unités mobiles pour un déploiement massif sur le terrain, afin d’éviter notamment les barrages routiers. Grâce à l’action des forces de l’ordre et de toute la société civile, la situation est désormais apaisée. »
Ils sont également nombreux à Mayotte à demander un déplacement ministériel. « Une visite à Mayotte n’est pas prévue pour l’instant, répond-on dans l’entourage du ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, qui, selon nos informations, projette de se rendre sur l’île à l’automne. Nous suivons avec attention les événements qui ont lieu à Mayotte en lien avec la préfecture. »
Le député Mansour Kamardine (LR), lui, dénonce une longue période de laxisme en matière de lutte contre l’immigration clandestine. « Les 12 000 à 15 000 jeunes étrangers isolés sont devenus un problème structurel de Mayotte conduisant à une violence récurrente et en hausse exponentielle. C’est ingérable à l’échelle d’un territoire de 374 km², alors que la métropole a du mal à gérer un nombre équivalent de mineurs étrangers isolés sur 550 000 km². Le cercle infernal est enclenché qu’il devient impérieux et urgent de stopper pour limiter les risques de guerre civile.

https://www.leparisien.fr/faits-divers/violences-mayotte-est-en-proie-a-des-bandes-de-jeunes-qui-sement-la-terreur-21-08-2020-8370909.php

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il y a 23 minutes, christophe 38 a dit :

Seule "bonne nouvelle", la principale structure portuaire ( et possibilité de développement économique) de Mayotte, le port de Longoni, a vu sa gouvernance reprise en main :

 

Un décret recadre la gouvernance du port de Longoni 

Par Anne Perzo -7 mai 2020

"Une partie des acteurs portuaires voulaient plus d’Etat dans la gestion du port dont ils dénonçaient les frasques, ils ont été entendus. Un arrêté signé de la main d’Edouard Philippe en renforce la présence dans le conseil portuaire. Une bonne nouvelle qui devrait remettre le port sur les rails"

https://lejournaldemayotte.yt/2020/05/07/un-decret-recadre-la-gouvernance-du-port-de-longoni/

 

Sinon, la situation sécuritaire à Mayotte est effectivement un vrai poème

Journal de Mayotte

 

L’hôtel Trévani victime d’une sauvage agression ce samedi, 11 août, 2020

Les attaques de bandits sont légions depuis quelques temps aux alentours de l’hôtel Trévani. Samedi dernier encore, une bande d’une vingtaine de jeunes a attaqué les plaisanciers qui profitaient de la plage située devant l’hôtel. Ces derniers se sont réfugiés dans l’établissement, mais les bandits les ont poursuivis jusqu’au parking pour leur dérober leurs biens.

https://lejournaldemayotte.yt/2020/08/11/lhotel-trevani-victime-dune-sauvage-agression-ce-samedi/

 

Le CHM dénonce les attaques perpétrées contre le SMUR et les transports sanitaires, 6 août 2020

https://lejournaldemayotte.yt/2020/08/06/le-chm-denonce-les-attaques-perpetrees-contre-le-smur-et-les-transports-sanitaires/

 

Un restaurant attaqué à Combani et les forces de l’ordre caillassées

Un drame s'est déroulé samedi soir à Combani. Un restaurant s'est fait attaquer et les autorités, prises à partie et caillassées.

Par N. G. -3 août 2020

https://lejournaldemayotte.yt/2020/08/03/un-restaurant-attaque-a-combani-et-les-forces-de-lordre-caillassees/

 

Un homme de 41 ans violemment agressé à coups de machette

Mardi soir aux alentours de 19h, à la jonction de Majicavo et de Koungou, un homme de 41 ans a violemment été pris à partie par une bande de jeunes qui lui ont asséné des coups de machette pour lui dérober ses biens.

https://lejournaldemayotte.yt/2020/07/25/un-homme-de-41-ans-violemment-agresse-a-coups-de-machette/

.......

Fil fait divers du Journal de Mayotte :

https://lejournaldemayotte.yt/category/fait-divers/

...

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Et en vrai, que peut-on faire de manière réaliste pour améliorer la situation de Mayotte, et éventuellement régler ou diminuer le problème des clandestins ? Dimensionner les divers services publics pour 600 000 âmes au lieu d'environ 250 000 ? (ça pourrait être un début, mais sacré chantier) C'est une vraie question, je ne connais pas l'île, n'y suit jamais allé, mais elle fait partie de mon pays donc son sort m'intéresse. A vrai dire, je ne pense même pas connaître tous les problèmes qui frappent la population locale.

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il y a une heure, Mistigun a dit :

Et en vrai, que peut-on faire de manière réaliste pour améliorer la situation de Mayotte, et éventuellement régler ou diminuer le problème des clandestins ? Dimensionner les divers services publics pour 600 000 âmes au lieu d'environ 250 000 ? (ça pourrait être un début, mais sacré chantier) C'est une vraie question, je ne connais pas l'île, n'y suit jamais allé, mais elle fait partie de mon pays donc son sort m'intéresse. A vrai dire, je ne pense même pas connaître tous les problèmes qui frappent la population locale.

Débuter d'essayer de tenter d'améliorer la situation de l'Union des Comores (véritable tonneau des Danaïdes, densité 324 h/ km², forêts dévastées et ressources hydriques en berne, par voie de conséquences ), ce qui par effet de vases communicants, réduirait la tension à Mayotte.

Mais comme le déclarait un personnage politique bien connu, "Vaste programme !" .

https://fr.wikipedia.org/wiki/Comores_(pays)

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Il y a 3 heures, Mistigun a dit :

Et en vrai, que peut-on faire de manière réaliste pour améliorer la situation de Mayotte, et éventuellement régler ou diminuer le problème des clandestins ? Dimensionner les divers services publics pour 600 000 âmes au lieu d'environ 250 000 ? (ça pourrait être un début, mais sacré chantier) C'est une vraie question, je ne connais pas l'île, n'y suit jamais allé, mais elle fait partie de mon pays donc son sort m'intéresse. A vrai dire, je ne pense même pas connaître tous les problèmes qui frappent la population locale.

c'est compliqué, lire impossible !

les Comores, comme Mada, n'ont rien fait pour leurs iles, leurs peuples depuis l'indépendance ; les dirigeants ont pillé les ressources et détruit celles ci.

Les Comores utilisent la pression migratoire pour nous faire payer, tous les ans, 150-200 millions d'euros (plus les aides de la peche de l'union européenne (si, si !) qui financent indirectement les kwassa kwassa...

à Mayotte, les familles comoriennes ont en moyenne 8 enfants, contre un peu plus de 3 pour les familles mahoraises récentes (si on prend les chiffres d'il y a 10 ans, c'etait plus).

La politique interieure des Comores est contente de se débarrasser de toutes ces bouches à nourrir, qui ne manifesteront pas, ne feront pas de coup d'etat, qui, peut etre travailleront et enverront de l'argent au pays pour faire vivre..

https://lejournaldemayotte.yt/2020/08/26/les-chiffres-cles-dune-natalite-toujours-tres-forte/

comment cela se passe t il ?

la PAF fait des controles et arrête les adultes (avec enfants, s'ils sont là)... mais, habituellement, ces adultes "travaillent", vendent au bord des routes ou sont sur les chantiers, c'est à dire sans les enfants.

Embarqués, ils ne disent pas qu'ils ont des enfants pour être seuls à repartir (et n'avoir qu'un passage à payer en kwassa). Les enfants sont donc soit livrés à eux mêmes, soit pris en charge de très loin par un habitant du même village ou un autre clando (tres aléatoire)

on se retrouve donc avec des hordes d'enfants (le chiffre bas, c'est 4 000) qui volent pour manger et qui agressent ; bien sur, ils sont mineurs et sans adulte référent, sans la certitude de la nationalité, impossible de les reconduire.

https://lejournaldemayotte.yt/2020/08/19/retour-au-calme-entre-majicavo-et-kaweni-manifestation-cet-apres-midi-contre-les-violences/

comment faire ?

taper tres, tres fort sur les Mahorais qui les embauchent : sans travail, ils ne viendront pas : taper aussi fort sur les salauds qui les logent (faut voir les gourbis qui leur sont loués, plus l'eau, plus l'electricité). La deontologie, la honte n'ont pas court, ici.

Il faut dégouter les locaux d'avoir envie d'exploiter les clandestins.

https://lejournaldemayotte.yt/2020/07/24/50-000-euros-damende-et-trois-mois-de-prison-avec-sursis-pour-une-location-clandestine-de-bangas/

 

et, pour rappel : à lire les commentaires

https://lejournaldemayotte.yt/2020/07/17/une-etude-de-linsee-prevoit-entre-440-000-et-760-000-habitants-pour-mayotte-a-lhorizon-2050/

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il y a 17 minutes, christophe 38 a dit :

c'est compliqué, lire impossible !

les Comores, comme Mada, n'ont rien fait pour leurs iles, leurs peuples depuis l'indépendance ; les dirigeants ont pillé les ressources et détruit celles ci.

Les Comores utilisent la pression migratoire pour nous faire payer, tous les ans, 150-200 millions d'euros (plus les aides de la peche de l'union européenne (si, si !) qui financent indirectement les kwassa kwassa...

à Mayotte, les familles comoriennes ont en moyenne 8 enfants, contre un peu plus de 3 pour les familles mahoraises récentes (si on prend les chiffres d'il y a 10 ans, c'etait plus).

La politique interieure des Comores est contente de se débarrasser de toutes ces bouches à nourrir, qui ne manifesteront pas, ne feront pas de coup d'etat, qui, peut etre travailleront et enverront de l'argent au pays pour faire vivre..

https://lejournaldemayotte.yt/2020/08/26/les-chiffres-cles-dune-natalite-toujours-tres-forte/

comment cela se passe t il ?

la PAF fait des controles et arrête les adultes (avec enfants, s'ils sont là)... mais, habituellement, ces adultes "travaillent", vendent au bord des routes ou sont sur les chantiers, c'est à dire sans les enfants.

Embarqués, ils ne disent pas qu'ils ont des enfants pour être seuls à repartir (et n'avoir qu'un passage à payer en kwassa). Les enfants sont donc soit livrés à eux mêmes, soit pris en charge de très loin par un habitant du même village ou un autre clando (tres aléatoire)

on se retrouve donc avec des hordes d'enfants (le chiffre bas, c'est 4 000) qui volent pour manger et qui agressent ; bien sur, ils sont mineurs et sans adulte référent, sans la certitude de la nationalité, impossible de les reconduire.

https://lejournaldemayotte.yt/2020/08/19/retour-au-calme-entre-majicavo-et-kaweni-manifestation-cet-apres-midi-contre-les-violences/

comment faire ?

taper tres, tres fort sur les Mahorais qui les embauchent : sans travail, ils ne viendront pas : taper aussi fort sur les salauds qui les logent (faut voir les gourbis qui leur sont loués, plus l'eau, plus l'electricité). La deontologie, la honte n'ont pas court, ici.

Il faut dégouter les locaux d'avoir envie d'exploiter les clandestins.

https://lejournaldemayotte.yt/2020/07/24/50-000-euros-damende-et-trois-mois-de-prison-avec-sursis-pour-une-location-clandestine-de-bangas/

 

et, pour rappel : à lire les commentaires

https://lejournaldemayotte.yt/2020/07/17/une-etude-de-linsee-prevoit-entre-440-000-et-760-000-habitants-pour-mayotte-a-lhorizon-2050/

c'est une invasion au final .. il faut agir contre le pays envahisseur pour le bien de sa population et mettre les Comores sous mandat et une gestion extérieure que ca plaise ou pas :

- à ses dirigeants et aux parasites

- aux pays africains et leur roitelets corumpus

- aux organisations africaines et autres instances ONU

- à la Russie, la Chine, Madagascar et touti quanti ....

  • Confus 1
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Donc, au final, à peu près tout ce qu'on peut faire sans être des monstres et/ou recoloniser Madagascar et les Comores, c'est allouer d'importants moyens policiers et administratifs pour faire respecter les lois relative à l'emploi et au logement sur l'île pour que, faute de travail et/logements disponibles, les clandestins cessent de venir...  Et avec les Comores et Madagascar qui ne feront jamais rien pour améliorer leur propre sort/retenir leur population, on est pas sortis de l'auberge.

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