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Long Range Strike/ Vol de longue durée/ Marathon


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Ce qui est consideré comme la plus longue mission d'escorte de la WW2

On 24 March 1945 the 332nd FG was credited with flying the longest bomber escort mission of the war. From their base in Ramitelli Italy, the 332nd Flew a "Maximum Effort" bomber escort mission. They rendezvoused with the assigned bomber group to escort them to the appropriate release point. As they arrived the fighter escort into the target area was nowhere to be found. The decision by command was made to continue on and complete the full escort mission. Pilots of the 332nd FG stayed aloft for more than eight hours during the long range escort mission to Berlin.

http://www.332ndfg.org/332ndP51BCD.htm
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  • 2 months later...

chers amis,

dans le n°1 du nouveau magazine "raids Aviation", un article sur les AWACS de l'AdA:

je lis (p.32), concernant la durée des vols: "...en fait,la limite n'est pas la quantité d'huile des moteurs,

mais la contenance de l'unique WC installé dans la queue de l'appareil ! "

anecdotique, mais cocasse comme facteur limitant, non ?  =)

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  • 1 year later...

Dans le cadre des vols de longue durée , la sieste peut s'avérer utile, surtout si elle a lieu à des moments stratégiques  du rythme circadien.

Évidemment un chasseur biplace n'est pas le plus adapté pour une bonne sieste ...

Toutefois est ce que l'invention suivante en soutenant la nuque du dormeur ne pourrait pas être adaptée au port du casque ??? ?

Ce d'autant que faire la sieste avec un casque doit rajouter la contrainte du poids du casque ...

NapAnywhere: A flat-out new take on the neck pillow

By Dave LeClair

July 15, 2013

Image IPB

Image IPB

http://www.gizmag.com/napanywhere-neck-pillow/28307/

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La on est dans un domaine beaucoup trop aléatoire quand même, il n'est pas donné a tout le monde de pouvoir maitriser des cycles courts de sommeil qu'on appelle des siestes de 20-30 min qui sont certes possible si on a un gars qui le maitrise et dont on est sur qu'il se réveiller d'ici Xx minutes  :

  Dans ce cas la, ok parfait ça peut clairement aider a tenter de battre des records de durée de vol en endurance mais ...

C'est quand même aléatoire, si tu as personne sous la main capable de le faire et qui rentrent dans un sommeil lourd avec la fatigue ou il faut un appareil qui fasse un bruit d'enfer pour s'assurer qu'il se réveille : C'est pas bon ...

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J'ai eu confirmation au Bourget que la limitation de la durée de vol sur Rafale ne tenait plus au niveau d'huile (les précautions qui auraient pu être prises à un moment donné n'ont plus lieu d'être) mais bel et bien à la fatigue du pilote.

Après 8 ou 9h de vol, les équipages sont rincés, et la conduite d'opérations (même du simple transit) devient réellement dangereuse.

Il n'est pas anodin de pousser les pilotes dans leurs retranchements. Pour les pilotes à qui j'ai pu parler, faire un vol de 15h en maintenant les pilotes éveillés chimiquement est une vraie connerie qui n'a pas d'intérêt ni en termes tactiques, économiques ou de ressources humaines.

Après j'imagine que c'est aussi une question de culture, de moyens de supports et d'habitudes opérationnelles.

Pour les opérations que l'on mène, nous n'avons ni l'envie, ni les moyens ni la nécessité de faire de vols aussi longs.

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Autant privilégier les fighters bi-place sans conséquences pour la puissance globale de l'appareil et capacités :

Ou l'on pourrait éventuellement compter sur la possibilité de piloter depuis n'importe quel des 2 postes, ou la il est possible de faire éventuellement dormir l'un des 2 de manière programmée (genre 2h de sieste, ce qui est pas mal pour récupérer)

  Eveillés chimiquement : Quel produit utilisent ils ?  :rolleyes:  Amphétamines classiques ?

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Si ca t'interesse plus tot dans ce fil BPC a linké plein de trucs sur les differents produits qui permettent d'aider les pilotes a rester eveillés et fonctionnels pendant de longues durées.

Ce n'est pas denué d'interet d'avoir une technique prevue au cas ou, surtout donc maintenant que nos appareils le permettent eventuellement, mais a mon sens cela doit rester du dernier recours. (mais pour des missions critiques type asmp A, avoir quelques cachetons de cotés et une doctrine un minimum testée est a mon avis opportun.)

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J'ai eu confirmation au Bourget que la limitation de la durée de vol sur Rafale ne tenait plus au niveau d'huile (les précautions qui auraient pu être prises à un moment donné n'ont plus lieu d'être) mais bel et bien à la fatigue du pilote.

Après 8 ou 9h de vol, les équipages sont rincés, et la conduite d'opérations (même du simple transit) devient réellement dangereuse.

Il n'est pas anodin de pousser les pilotes dans leurs retranchements. Pour les pilotes à qui j'ai pu parler, faire un vol de 15h en maintenant les pilotes éveillés chimiquement est une vraie connerie qui n'a pas d'intérêt ni en termes tactiques, économiques ou de ressources humaines.

Après j'imagine que c'est aussi une question de culture, de moyens de supports et d'habitudes opérationnelles.

Pour les opérations que l'on mène, nous n'avons ni l'envie, ni les moyens ni la nécessité de faire de vols aussi longs.

Bon la discussion aura au moins évolué par rapport au moment où l'argument des vols longue durée sur Rafale était ici même strictement réfuté sur le volume de la réserve d'huile ...

Je me rappelle qu'un jour JC/Stratege nous avait extirpé de l'internet le volume d'huile du Rafale.

Après j'en avais beaucoup discuté avec lui et hors Forum...

Il était très rétif sur la question jusqu'à ce qu'il note dans un docu que les P51 qui escortaient les B29 se tapaient des vols de près de 8 h avec combat aérien.

Enfin, il a commencé à dresser l'oreille quand un des premiers pilotes d'essai du Rafale, qui bossait dans la boite où il consultait, Jean Yves qq chose lui a dit qu'il ferait volontiers de tels vols.

Après j'ai linké plus haut un lien où les Israeliens découvrent perplexes l'habitude des vols de longue durée chez les USA (en fighter bomber, je précise) ...

Et toutes les procédures d'entrainement pour y arriver  :

C'est clairement un truc qui s'implémente à tous les niveaux de la planification d'une mission.

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Témoignage du leader du très long vol de quatre Rafale vers le Mali.

http://theflyingmen.over-blog.com/t%C3%A9moignage-un-pilote-de-rafale-au-dessus-du-mali

Deux remarques:

Y'a pas que le vol à gérer, mais aussi les heures de préparation.

A bord, pas de bruit et climatisation, d'oú un certain confort. De plus, je pense que la motivation, le but à atteindre, aident aussi à supporter ces longues heures de vol.

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Témoignage du leader du très long vol de quatre Rafale vers le Mali.

http://theflyingmen.over-blog.com/t%C3%A9moignage-un-pilote-de-rafale-au-dessus-du-mali

Deux remarques:

Y'a pas que le vol à gérer, mais aussi les heures de préparation.

A bord, pas de bruit et climatisation, d'oú un certain confort. De plus, je pense que la motivation, le but à atteindre, aident aussi à supporter ces longues heures de vol.

Merci pour ce superbe témoignage !

9h43 : La durée du vol s’affiche sur l’un des écrans latéraux du Rafale, quelques instants après l’atterrissage sur la piste de N’Djamena. Ce vol m’a pourtant paru presque bref tant il a été intense.

Par contre les équipages étaient réveillés depuis 3h du matin :

La durée totale d'éveil jusqu'à la fin de la mission est donc de 14h.

Autre élément : il s'agit d'une mission "aux heures ouvrables", ce qui a permis de respecter approximativement le rythme circadien des équipages.

Le même profil de mission mais avec nécessité de frapper aux aurores (style ouadi doum ? Pascal me corrigera ;) ) deviendrait physiologiquement plus éprouvant :

Le décollage se ferait non plus à 7:17 mais à 19:17 et le premier briefing vers 15:00

Et en passant par dessus une phase habituelle de sommeil profond.

C'est dans ces conditions là que le laboratoire de médecine de l'USAF montrait l'intérêt des prolongateurs de vigilance (caféine , amphétamine ou modafinil) et/ou sur des siestes stratégiquement placées au moment de la phase habituelle de sommeil profond.

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absence du pod de désignation laser sur l’un des avions spare, pourtant chargé de GBU12…

on a pas assez de Damoclès disponibles à cet instant ... illustration par l'exemple

Je presse la détente. Quelques longues secondes plus tard, une légère secousse, la conduite de tir du Rafale vient d’autoriser l’éjection de la première GBU12. Je lance l’illumination laser

l'illumination intervient après le largage. La bombe doit avoir une trajectoire balistique puis rallier la désignation. Si l'illumination se fait trop tôt la bombe dégrade plus rapidement son énergie et le risque est de tomber court. Illuminer trop tard l'engin paut alors dépasser la cible ...

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On peut vraiment dormir dans un cokpit de chasseur ?

Je n'ai pas la moindre idée du niveau de bruit, vibration ou même température.

Au sol ca ce fait, brélé et avec le masque certains pilotes y arrivent. En vol ce n’est pas facile et y a des alarmes qui vont s'enclencher pour te réveiller. Si tu ne respires pas assez, si t’es inactif trop longtemps …

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Au sol ca ce fait, brélé et avec le masque certains pilotes y arrivent. En vol ce n’est pas facile et y a des alarmes qui vont s'enclencher pour te réveiller. Si tu ne respires pas assez, si t’es inactif trop longtemps …

Donc tout ce qui est micro sieste et autre moyen de maintenir l'attention sur longue période n'est pas officiellement au programme, du moins dans la chasse?

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Au sol ca ce fait, brélé et avec le masque certains pilotes y arrivent. En vol ce n’est pas facile et y a des alarmes qui vont s'enclencher pour te réveiller. Si tu ne respires pas assez, si t’es inactif trop longtemps …

Donc tout ce qui est micro sieste et autre moyen de maintenir l'attention sur longue période n'est pas officiellement au programme, du moins dans la chasse?

On pourrait même extrapoler du message de Castor que, comme le labo de l'USAFF, les structures comme l'IMMARSA font des tests au sol en durée prolongée, mais que pour le moment, la structure des vols dans la vraie vie ne font pas appel à la nécessité de microsieste.

Mais pour pondérer la nécessité de microsieste,  je rappelle l'étude suivante :

Aviat Space Environ Med. 2004 May;75(5):381-6.

Dextroamphetamine use during B-2 combat missions.

Kenagy DN, Bird CT, Webber CM, Fischer JR.

qui montrait que pour les Vols "courts"  de seulement 17 h ( :P ), les pilotes des bombardiers lourds préfèraient recourrir majoritairement aux Amphétamines à près de 95% d'entre eux  et très peu à la sieste...

Pilots on shorter missions used dextroamphetamine for 97% and in-flight naps for 13% of sorties.

Bon... 17 h on y est même pas en rêve et donc on conçoit que les systèmes d'alarme par actimétrie de poignet et autres ne soient pas encore désactivables ;)

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Si bombardier lourd => B52, je comprends pas trop l'intérêt.

Il ne s'agit pas de B52 dans cet article plutôt de B2 (ou de B1 peut être)

Dans tous les deux cas il s'agit d'un même Homo Sapiens Sapiens aux commandes, assis dans un même fauteuil de pilotage et qui ne peuvent pas aller tellement se dégourdir les jambes ou pisser un boc en ayant posé l'avion sur un nuage (comme on voit dans certaines BD).

Donc ce qui importe c'est comment ce même pilote arrivera à manager sa fatigue et quels moyens il utilisera.

Si la sieste avait été l'élément dominant, cela aurait été plus difficile de comparer, car sur le B2, le pilote qui se repose peut s'allonger par terre entre les 2 sièges dans un sac de couchage pour piquer son roupillon.

Mais à partir du moment où est privilégié le psychostimulant, c'est nettement plus comparable...

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Donc tout ce qui est micro sieste et autre moyen de maintenir l'attention sur longue période n'est pas officiellement au programme, du moins dans la chasse?

Je ne sais pas ce qu'il en est de la doctrine mais je n'en ai jamais entendu parler, après je n'avais pas envisagé le cas.

Pour ma part, je pense que la micro sieste sur chasseur (particulièrement monoplace mais biplace aussi) est dangereuse, pas que le pilote automatique ne soit pas fiable, mais il doit y avoir un maitre à bord, et si le maitre dort qui contrôle ou surveille la bête ?

Quid de l'irruption d'une situation non prévue, d'une panne et même d'une action involontaire du pilote pendant sa "sieste" demandant un temps de réaction incompatible avec une phase de réveil et d'évaluation.

Pour ce qui est du maintient de l'attention, j'ai tendance à penser que malgré les progrès et la diminution de la charge de travail pour la fonction de pilotage pure (juste faire voler l'avion demande moins d'effort) il reste suffisamment de chose à faire pour rester éveillé.

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Pour ma part, je pense que la micro sieste sur chasseur (particulièrement monoplace mais biplace aussi) est dangereuse, pas que le pilote automatique ne soit pas fiable, mais il doit y avoir un maitre à bord, et si le maitre dort qui contrôle ou surveille la bête ?

Quid de l'irruption d'une situation non prévue, d'une panne et même d'une action involontaire du pilote pendant sa "sieste" demandant un temps de réaction incompatible avec une phase de réveil et d'évaluation.

Je crois me souvenir (c'est dans les débuts de ce fil... ;) ) que l'USAF autorise la sieste sur des appareils biplaces sous réserve qu'il y ait un délai suffisant entre le réveil de la sieste et le but de la mission .
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  • 7 years later...

Une étude du labo de l'USAF sur comment augmenter la vigilance au moyen de stimulation électrique cervicale du nerf vague :

http://www.opex360.com/2021/06/27/une-etude-americaine-montre-que-la-neuro-stimulation-electrique-pourrait-ameliorer-la-vigilance-des-soldats/

D'emblée on a envie de leur dire : "Et les copains, maintenant on est passé à la stimulation transauriculaire du nerf vague ..."

Et là c'est tout de suite plus simple à faire tenir dans le cockpit du navion :

electrode-auriculaire-pour-stimulation-t

Prix 28€

Et le boîtier de stimulation est pas très gros non plus :

electrostimulateur-tens-eco-2-neurostimu Et coute environ 300 € ...

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