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Littoral Combat Ship


panajim
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Certes on a encore de la marge d'evolution pour aboutir a la plus daubesque demonstration de ce que les plus grandes pointures du secteur (Eurocopter/Agusta) savent faire quand il s'agit de cooperer pour sortir le moins pire de ce croisement si particuliers qu'est l'ours polaire-de combat-cacatoes-de-manoeuvre (en limitant davantage le partage d'infos technologiques entre concurrents, si c'est encore possible).  :-[

Au moins ces societes ne feront pas faillite tout de suite, car il m'a semble comprendre qu'au prix de la bete, cet helico on pourrait lui mettre un tableau de bord en or massif, beaucoup mieux qu'un glass cockpit  :lol:

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chantier de rivière ... il n'y a pas la place de lancer traditionnellement sur la longueur sinon le navire risque d'aller buter en face (cf le Languedoc à Bordeaux dans les années 1910's)

ces chantiers intérieurs datent de la WWII à une époque où on construisait partout.

Je ne sais pas si aujourd'hui ces chantiers sont encore concurrentiels en terme de coûts avec la concurence internationale

les américains exportent peu (pas) de navires de surface ils sous-traitent çà à leurs alliés en installant leurs systèmes sur des coques construites ailleurs (exemple F 100)

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  • 3 months later...

Des fissures sur l'USS FREEDOM  ;)

Cracks Turn Up in U.S. Navy's First LCS :

A 6-inch crack in the hull of the littoral combat ship USS Freedom caused the ship to abort sea-keeping trials in mid-February and return to its homeport of San Diego for repairs, the U.S. Navy confirmed March 18.

The crack, about three and a half feet below the waterline in a weld seam between two steel plates in the hull, allowed water to enter a void space in the ship, according to Naval Sea Systems Command (NAVSEA). Flooding was contained, however, and the vessel sailed about 800 miles to San Diego to begin repairs.

A separate issue regarding hull cracks in the aluminum superstructure was dealt with during the repair period, NAVSEA said.

"Several small cracks" appeared aboard the ship last fall, NAVSEA said in a statement, correlating to predicted high-stress areas in the superstructure. Those areas had been "instrumented" before that time to detect problems, and "cracks were identified within the welds, indicating lack of fusion or weld defects."

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  • 2 months later...

Quel est l'intérêt d'un bateau non armé ?

Il sera armé. Simplement il va recevoir une artillerie de base, composer de quelques canons pour l'auto défense, mais son vrai armement est en fait composer de modules, que l'on peut rapidement changer.

Par exemple on s'aperçoit que les côtes américaines sont plaines de mines. Pas de problème, on envoie un LCS avec un module anti-mine.

Chaque module sa mission.

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Il y a même des chances qu'elles deviennent les éléments les plus capables de l'US Navy en anti-sous-marin, car ils ont achetés un sonar remorqué Captas 4 pour le tester sur les LCS, avec la possibilité d'en acheter jusqu'à 25 supplémentaires:

http://defensenews.com/story.php?i=4789432&c=EUR&s=SEA

(ça serait d'ailleurs une petite révolution pour l'US Navy, qui n'a pendant très longtemps (voir jamais) eu de navire équipé d'un sonar remorqué)

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Quel est l'intérêt d'un bateau non armé ?

Des coques pour la présence et les missions nécessitant de l'équipement spécialisé. Les LCS sont conçus pour opérer sous l'ombrelle protectrice des Arleight que l'US Navy a en nombre, ils n'ont donc, dans leur philosophie, pas besoin d'être lourdement armés

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(ça serait d'ailleurs une petite révolution pour l'US Navy, qui n'a pendant très longtemps (voir jamais) eu de navire équipé d'un sonar remorqué)

euh je sais pas d'où tu tiens ça  :O ... les frégate de la Classe O.H. Perry ont un sonar remorqué SQR-19, les frégates classe Knox avant elles, les Destroyers classe Spruance aussi...

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Il sera armé. Simplement il va recevoir une artillerie de base, composer de quelques canons pour l'auto défense, mais son vrai armement est en fait composer de modules, que l'on peut rapidement changer.

Par exemple on s'aperçoit que les côtes américaines sont plaines de mines. Pas de problème, on envoie un LCS avec un module anti-mine.

Chaque module sa mission.

Sauf que le LCS est pas super adapté a la guerre des mine, il a un trop gros déplacement - ca déclenche les mine a pression -, donc il faut un navire intermédiaire, lui meme transportant le systeme de recherche et de traitement des mines ...

Pour une partie des autre mission ca risque d'etre pareil, bon a tout bon a rien.

Quand il s'agit d'un navire utlitaire tres typé SP ... le bon a tout prend tout son sens vu le faible investissement sur le flotteur, dans le cas du LCS qui coute le prix d'une frégate bien équipé c'est n'importe quoi.

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euh je sais pas d'où tu tiens ça  :O ... les frégate de la Classe O.H. Perry ont un sonar remorqué SQR-19, les frégates classe Knox avant elles, les Destroyers classe Spruance aussi...

Il s'agit juste d'une traine sonar passive (qui est aussi présente sur les CG-47 et les DDG-51 Fight I et II), pas d'un sonar remorqué actif comme les marines européennes en ont et comme les US en auront peut-être avec le Captas.

http://www.fas.org/man/dod-101/sys/ship/weaps/an-sqr-19.htm

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Et puis de quels modules on parle : il n'y a presque pas de place sur ce navire. L'avant est hyper fin, l'arrière constitué d'un hangar et d'une piste pour hélicoptère. Il y aurait peut-être moyen de caser des modules de missiles antinavires à l'arrière. Mais un bateau qui fait de la présence sans armements ça ne sert pas à grand chose si ce n'est faire office de cible d'entraînement pour l'ennemi. Si on veut un bateau de présence autant prendre un bateau bien moins coûteux.

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Et puis de quels modules on parle : il n'y a presque pas de place sur ce navire. L'avant est hyper fin, l'arrière constitué d'un hangar et d'une piste pour hélicoptère. Il y aurait peut-être moyen de caser des modules de missiles antinavires à l'arrière.  

Au contraire, ces navires sont quasiment des coques vides.

Par exemple, pour prendre l'exemple du hangar mutlifonction arrière, situé sous le pont d'envol:

LCS-1

Ouverture sur l'arrière donnant sur un hangar permettant la mise en place de petites embarcations entre autres

Image IPB

Intérieur du hangar, où il serait possible d'installer un sonar tracté à la place des embarcations:

Image IPB

Image IPB

LCS-2

porte d'accès donnant sur un important hangar multifonction (on voit aussi que les hangars hélicos sont très larges):

Image IPB

Intérieur du hangar multifonction:

Image IPB

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Et puis de quels modules on parle : il n'y a presque pas de place sur ce navire. L'avant est hyper fin, l'arrière constitué d'un hangar et d'une piste pour hélicoptère. Il y aurait peut-être moyen de caser des modules de missiles antinavires à l'arrière. Mais un bateau qui fait de la présence sans armements ça ne sert pas à grand chose si ce n'est faire office de cible d'entraînement pour l'ennemi. Si on veut un bateau de présence autant prendre un bateau bien moins coûteux.

De l'espace pour les bloc système interchangeable est prévu dans la structure du navire. Mais ce ne sont pas des armements. Le volume cargo est même tel que ces navires doivent pouvoir servir comme transport de forces d’assaut (mais nécessitant un port pour décharger). Pour ce qui est e leurs mission (anti-sous-marin, chasse de mines, présence) l'armement emporté (55mm, système ram) est très suffisant. Pour les menace lourdes, il y a les arleigts, les Zumwalt et les GAN. Quand tu les compares à nos navires de présences et nos chasseurs de mines, coté armement, ça se vaut. (oui, nos navires ASM sont bien mieux équipés, mais ont des missions plus polyvalentes à assurer).

Quand au point du coût. Le coût n'est pas seulement dû au navire*. Les chantiers américains qui ont des coûts de production aberrant ont aussi leur part de responsabilité : ils ont un client captif qui paye sans sourciller et construit à tours de bras depuis des dizaines d'années, il n'y a pas eu les restructurations que l'on peut trouver sur les chantier français qui ont eux besoin de l'export et du civil pour survivre. Même les navires "simples" coûtent cher quand produit dans les chantiers américains.

D'ailleurs, les commandes ont évoluées en conséquences. De 55 navires, les commandes s'établissent maintenant à 24 (12 de chaque)

*Encore que, avec leur exigence de 45~50 noeuds pour un navire de cette taille... c'est sûr, ça aide pas...

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D'ailleurs, les commandes ont évoluées en conséquences. De 55 navires, les commandes s'établissent maintenant à 24 (12 de chaque)

24 c'est la présérie que la marine demande en urgence mais il y en aura en tout plus de soixantes car après normalement ces 24 la, le meilleur modèle sera sélectionné pour la fin des commandes

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Mais au final si la stratégie prévoyait une production en masse de ces navires, que va t-il se passer si le nombre produit n'est pas atteint ? Et les navires de combat de l'US Navy, quand vont-ils être remplacés ? Est-ce que ce sera aussi par des navires de ce type ? La France voit-elle un intérêt à posséder ce type de navire (les LCS 2) ?

:-[

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Et puis de quels modules on parle : il n'y a presque pas de place sur ce navire. L'avant est hyper fin, l'arrière constitué d'un hangar et d'une piste pour hélicoptère. Il y aurait peut-être moyen de caser des modules de missiles antinavires à l'arrière. Mais un bateau qui fait de la présence sans armements ça ne sert pas à grand chose si ce n'est faire office de cible d'entraînement pour l'ennemi. Si on veut un bateau de présence autant prendre un bateau bien moins coûteux.

C'est vrai que quand je vois la forme de trimaran, je me pose la même question: où met-on les modules mission?

Pour l'armement, il y a peut être deux façons de voir la chose: le verre à moitier plein, à moitier vide. Ainsi, ou il est surdimentionné, ou il est sous-armé. Pour trancher, je verrais la chose ainsi: considérant

  le parapluie de la flotte US sous lequel il travaille

+ le 57mm comme réponse convenable sur les menaces qu'il doit combattre

= il est trop gros.

Je les trouve vraiment très gros pour des "street-fighter". Je reste un inconditionnel des designs que j'avais postés il y a quelques mois.

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