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1er RPIMa


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  • 2 years later...
  • 7 months later...

Ludovic Labbé, caporal-chef au 1er RPIMa de Bayonne, est décédé au guidon de sa Yamaha 1000 cc vers 15 h (heure de la Guyane) alors qu’il regagnait son domicile de Cayenne au retour d’un stage qu’il encadrait en forêt.

RIP :sad:

http://www.clicanoo.re/494739-un-militaire-reunionnais-tue-dans-un-accident-en-guyane.html#.VhomTHiNENk.facebook

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  • 3 weeks later...

En relisant le beau livre sur les forces spéciales françaises dans la guerre du Golfe, je note que plusieurs fois il parle d'équipe CRAP au 1er RPIMa. Pour moi, il y avait des RAPAS au 1er et des CRAP dans les autres régiments paras.

J'ai d'abord pensé que c'était juste des ambigüités (un officier du 1er ex-chef d'équipe CRAP dans un autre régiment, ailleurs des officiers du 1er commandent le détachement "CRAP" de Koweit City), mais à certaines reprises (p. 44, 46, 94, 97) ca ne devrait pas être ambigü, d'autant que ca concerne à chaque fois la même équipe (celle affectée au 1er commando du 1er GCP temporaire).

Donc je me demande : y avait-il donc des équipes CRAP au 1er RPIMa ? Et quelles différences avec les équipes RAPAS de l'époque dans ce même régiment ?

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Effectivement , s'est trompeur . Il me semblait qu'il y avait des gens du 1er RPIMa et un groupement de CRAP issu des régiments de la 11ème DP . Je me demande si le 1 er RPIMa n'a pas détaché des personnels au sein de 1er GCP temporaire pour assurer une liaison entre les GCP et les équipes du 1er RPIMa qui agissait en autonome , d'ou le fait que l'on parle de GCP du 1er RPIMa alors qu'en fait les gars du 1 er RPIMa était juste détaché au groupement de GCP .

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La définition "RAPAS" n'est elle pas apparue après la 1e guerre du Golfe, quand on a décidé de la mise en place du COS ? Le terme "action spéciale" ne couvrait dans les années 70-80 que les actions clandestines de services secrets ...

Apparemment ca existait avant selon le bouquin, avec des compétences (unité rechercher humaine + assistance opérationnelle) utilisées tout au long des années 80. Le premier insigne de brevet RAPAS date de 1990. Je crois que RAPAS était pour "action spécialisée" à l'origine et que c'est devenu "action spéciale" avec la création du COS et donc d'un certain concept d'opération "spéciale".

Il me semblait qu'il y avait des gens du 1er RPIMa et un groupement de CRAP issu des régiments de la 11ème DP . Je me demande si le 1 er RPIMa n'a pas détaché des personnels au sein de 1er GCP temporaire pour assurer une liaison entre les GCP et les équipes du 1er RPIMa qui agissait en autonome , d'ou le fait que l'on parle de GCP du 1er RPIMa alors qu'en fait les gars du 1 er RPIMa était juste détaché au groupement de GCP .

Oui, c'était un mélange avec trois "commandos" dirigés par des chefs de compagnie du 1er RPIMa avec chacun sous leurs ordres une équipe du 1er et 2 équipes CRAP fournies par les autres régiments de la 11e DP, plus une équipe à part formée d'instructeurs spécialisés du 1er. Autant les équipes du 1er affectés aux 2e et 3e commandos sont appelées RAPAS, autant celle du Lt Sanz affecté au 1er commando est constamment appelée CRAP.

(Il y a eu par ailleurs un détachement de liaison et protection rapprochée auprès du COMELEF à Riyad, et un 2e groupement CRAP pour la reprise de l'ambassade de France de Koweit City formée avec 2 équipes RAPAS et une équipe CRAP du 1er et cinq équipes CRAP d'autres régiments - dont deux du 8e RPIMa soit dit en passant ;)  )

Le livre "Les forces spéciales françaises dans la guerre du Golfe" détaille très bien tout ça, avec organigramme et liste des personnels.

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  • 2 weeks later...

Trouvé dans un bulletin de liaison des Parachutistes Coloniaux & d’Infanterie de Marine :

En janvier 1975, le 1er RPIMa est « mis à la disposition du gouvernement pour l’exécution des missions particulières définies par le Premier ministre ou le ministre de la Défense ». Il peut être employé, soit dans le cadre de la 11ème Division Parachutiste, soit au profit du SDECE et plus exactement de son Service Action. Régiment de recherche il est alors placé pour emploi sous les ordres du CEMA. Cette position est confirmée en mai 1976 et c’est dans ce contexte que le G.O. voit le jour. En 1978, le G.O. est mis à la disposition du directeur général du SDECE, pour être dissous en 1981.

Ces quelques années vécues par 34 officiers, 62 sous-officiers et 59 caporaux-chefs, vont être particulièrement intenses. Les clés de cette réussite sont en place : une structure légère avec un PC opération, un détachement opérationnel, et un détachement de cinq, puis six commandos spécialisés ; une sélection autant physique que psychologique ; une multitude de stages aux noms évocateurs : Spadassin, Spartiate, Rimmel,T.A.K, T.T.C., et des exercices multiples dans la forêt des Arbailles, le fort de Socoa et combien d’autres endroits bien connus de nos hommes aujourd’hui. La fameuse épreuve dite des 3 Glorieuses a d’ailleurs été créée dans cette période.

Au-delà des missions menées, qui sont aujourd’hui encore restées secrètes mais qui n’en furent pas moins essentielles dans plusieurs opérations majeures, notamment entre 1978 et 1980 sur la terre africaine et dans l’océan indien, le G.O. est avant tout une équipe d’hommes soudés par la même volonté d’excellence, le souci constant de la modestie, bref le même idéal. Ces qualités vous honorent messieurs les anciens du G.O. et aujourd’hui acceptez pour cette fête de passer de l’ombre à la lumière.

http://fr.calameo.com/read/001425117e7192fbff5a7

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Trouvé dans un bulletin de liaison des Parachutistes Coloniaux & d’Infanterie de Marine :

http://fr.calameo.com/read/001425117e7192fbff5a7

Marrant cet après-midi dans une émission de RTL ,l'Heure du crime on a parlé des FS et service secret contre le terrorisme , il y avait le mec qui a écrit les "tueurs de la République" ,un général ancien patron du 1°RPIMa qui au début de l'émission corrige Pradel qui parlé du 1°RPIMa comme unité servant pour les services secret ,donc il lui rappel que le seul moment ou le 1°RPIMa a bosser avec le SDECE il était encore jeune officier au 1°RPIMa dans les années 70 , puis qu'il y a eu dissolution dans les années 80 .

Marrant que le sujet soit tombé au même moment que ton post  :souritc: 

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  • 3 months later...

Tiens, est-ce que quelqu'un a une liste des OPEX auxquelles le 1er RPIMa a participé dans les années 70-80 ?

Je trouve avec certitude :

- Opération Verveine (Zaïre 1977) : une trentaine de membres engagés

- Opération Bonite (Zaïre - Kolwezi - 1978) : quelques membres engagés sur place en urgence

- Opération Caban (Centrafrique 1979) : opé du SDECE de renversement de Bokassa (souvent confondu avec l'OPEX Barracuda de soutien au nouveau gouvernement)

Et pour l'époque post-Groupement opérationnel : Opération Manta (Tchad 1983) et Opération Oside (Comores 1989).

Edit : en cherchant sur le site http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ je trouve seulement un soldat du régiment tué pendant cette période, à Choueifat, Liban le 19-02-1985.

Là où je n'ai pas assez d'infos pour être sûr : Comores pendant l'époque du GO (1976-81) ??? Epervier (ce serait logique mais pas de source), Requin (Gabon 1990) ?

Modifié par Rob1
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  • 2 weeks later...
Le 17/11/2015à20:15, Gibbs le Cajun a dit :

Marrant cet après-midi dans une émission de RTL ,l'Heure du crime on a parlé des FS et service secret contre le terrorisme , il y avait le mec qui a écrit les "tueurs de la République" ,un général ancien patron du 1°RPIMa qui au début de l'émission corrige Pradel qui parlé du 1°RPIMa comme unité servant pour les services secret ,donc il lui rappel que le seul moment ou le 1°RPIMa a bosser avec le SDECE il était encore jeune officier au 1°RPIMa dans les années 70 , puis qu'il y a eu dissolution dans les années 80 .

Marrant que le sujet soit tombé au même moment que ton post  :souritc: 

Le replay est dispo sur leur site web : http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/les-services-secrets-et-la-lutte-contre-le-terrorisme-7780538766

L'émission parle d'opérations bien connues, mais à la fin, le général Tauzin parle brièvement de l'époque où ils formaient les commandos de l'UNITA en Angola.

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  • 2 years later...

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