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[Positionnement satellitaire] GPS etc.


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L’AML, ce service de géolocalisation sauveur de vies encore méconnu

L’AML, le service de géolocalisation automatique des appels d’urgence, reste encore mal ou pas du tout exploité dans certains pays d’Europe, dont la France. Pourtant, son application pourrait sauver bien des vies. Mais comment ça marche l’AML ?

Il a fallu le drame de cet été avec la chute mortelle dans un ravin en Italie d’un randonneur français, dont le corps a été retrouvé quelque neuf jours plus tard, pour (re)mettre en lumière l’Advanced Mobile Location ou AML, ce service de géolocalisation marchant de concert avec le numéro d’urgence est intégré dans près de 90 % des smartphones (IOS et Android) vendus en Europe. Le randonneur français s’était servi de son téléphone mobile pour appeler les secours via le 112 et aurait dû à ce titre être géolocalisé. Malheureusement, il n’en fut rien. Le plus dramatique pour le randonneur a été de s’entendre dire au cours de l’échange téléphonique — rendu publique — avec les secours italiens qu’ils n’arrivaient pas à le localiser précisément. Et ce, malgré les données récupérées auprès des opérateurs téléphoniques grâce aux antennes-relais. Mais celles-ci se sont révélées trop imprécises : la zone de recherche étant trop vaste — une vingtaine de kilomètres. On imagine le désespoir et le calvaire vécus par le randonneur…

C’est quoi l’Advanced Mobile Location ?

Contacté par Les Numériques, c’est Benoît Vivier, membre de l’ONG European Emergency Number Association (EENA) qui en parle le mieux. Installée à Bruxelles, l’EENA milite auprès des pays européens pour l’adoption de cette technologie permettant de géolocaliser automatiquement une personne ayant contacté le 112 ou un autre numéro d’urgence propre à chaque pays. L'ONG travaille également avec Waze et DJI.

Selon l’EENA, 70 % des appels d’urgence en Europe sont passés depuis des téléphones portables. Généralement, en fonction du nombre d’antennes-relais et de la capacité de l’opérateur, la géolocalisation de l’appelant varie de 2 km en zones urbaines à 30 km en zones rurales ou montagneuses.

Lorsqu’une personne appelle le 112, numéro d’urgence valide dans toute l’Union européenne créé en 1991 par la Communauté européenne, ou un numéro propre au pays où elle se trouve, elle est mise en relation avec un opérateur dont la première question est : "Où vous trouvez-vous ?". Mais dans la majeure partie des cas, "la personne appelante est dans un tel état de stress qu’elle est parfois incapable de dire exactement sa position", nous raconte Benoît Vivier. Ainsi, au Royaume-Uni, on recense chaque année près de 143 000 cas de personnes qui sont dans l’incapacité de parler clairement. Autre chiffre éloquent, environ 36 000 incidents par an impliquent des recherches de plus de 30 minutes, car l’appelant est incapable de donner sa position.

Partant de ce constat, les services d’urgences du Royaume-Uni, en collaboration avec quatre opérateurs téléphoniques britanniques et les fabricants de mobiles Sony et HTC, ont développé l’Advanced Mobile Location ou AML à partir de 2014, alors que depuis 2012 la législation européenne imposait que les appels au 112 soient géolocalisés.

Comment ça marche l’AML ?

Avant tout chose, il n’est pas nécessaire de télécharger une application dédiée nous explique Benoît Vivier. En effet, près de 90 % des smartphones (iOS et Android) en circulation ont intégré nativement cette technologie : 2016 pour Google (à partir de la version Gingerbread) et 2018 pour iOS (v.11.3).

Lors d’un appel au 112, un SMS ou une requête http post contenant des données est envoyé simultanément vers les secours d’urgence dédiés. Lorsqu’on se penche sur ledit SMS, il s’agit d’une longue liste de chiffres et de lettres permettant de donner une géolocalisation avec une précision de l’ordre de 100 m, voire 30 m dans certains cas. Pour cela, la technologie AML s’appuie sur la puce GPS du mobile, mais également sur le Wi-Fi et les antennes-relais.

À noter que Google a de son côté développé une technologie identique baptisée "ELS" (Emergency Location Service) intégré sur tous les smartphones Android.

Ainsi Benoît Vivier nous compte de nombreux cas d’usage où l’AML a permis d’éviter des drames comme en Nouvelle-Zélande où les secours ont pu géolocaliser à 6 m près un groupe de campeurs perdu, sans eau, sans nourriture et avec un blessé. Ou le cas d'un petit Lituanien de 7 ans dont le père avait fait un malaise. Il ne connaissait pas l’adresse ni ne possédait de numéros de téléphone de la famille. La triangulation des antennes-relais donnait une position de l’ordre de 14 km. Heureusement, le mobile sous Android possédait l’ELS qui a permis de réduire le périmètre de recherche à 6 m ! Dernier exemple, en Finlande où selon la prononciation de la ville, les routes pour s’y rendre ne sont plus les mêmes, le nom d'une ville peut avoir une signification différente selon leur prononciation. Prenez "Eekkerööntie" qui peut-être épeler "Eckeröntie", "Ekeröntie" ou en suédois "Eckerövägen", "Ekerövägen". Sans l’AML, point de salut ! D'autres exemples, Benoît Vivier en possède tout un rayon.

Mais le hic de l’AML réside dans la capacité des secours locaux à savoir déchiffrer le SMS en question. Cela implique des équipements adéquats de la part des services de secours et des dépenses. Selon nos confrères de France Inter, le coût serait de "plusieurs dizaines de milliers d’euros par pays", et de citer l’exemple de l’Estonie où la création d’une plateforme capable de décrypter les SMS d’AML a coûté "environ 30 000 €". Ce n’est pas si excessif pour sauver des vies surtout lorsque certains pays sont capables de dépenser des sommes folles pour envoyer des satellites de reconnaissance capables de saisir des détails au sol de l’ordre du mètre…

Particularité de la France et de l’Italie

Si l’Italie et la France tardent à mettre en place une plateforme centralisée, c’est justement à cause de la décentralisation. En effet, en France, les services d’urgences sont gérés au niveau départemental tandis qu’en Italie, ils le sont au niveau régional ! Dans le cas italien, ce sont des dissensions régionales qui empêchent le déploiement de l’AML. Si le nord de l’Italie a adopté la technologie, ce n’est pas le cas dans le sud du pays, précisément là où le randonneur français a trouvé la mort.

GEOLOC 18-112 chez les pompiers français

En France, certains services des pompiers (SDIS 06 - SDIS 83 - SDIS 56) utilisent un système de géolocalisation baptisé "GEOLOC 18-112".

Concrètement, lors d’un appel vers le 112 ou le 18, un SMS contenant un lien http est renvoyé vers l’appelant qui doit cliquer dessus. Cette technique permet aux pompiers de géolocaliser le plus précisément possible le requérant en fonction de la couverture réseau via les coordonnées géographiques (latitude, longitude) et par l’adresse — lorsque celle-ci est reconnue. L’application est capable de reconnaître le type de smartphone utilisé (iOS, Android ou Windows Phone). La police belge utilise également ce même type d'application.

Mais pour Benoît Vivier qui a de nombreuses discussions avec les autorités françaises, notamment le ministère de l’Intérieur, le dossier avance bien et le retard pris semble se résorber. De toute façon, la France et l’Italie n’ont pas vraiment le choix. En effet, l’Union européenne impose que tous ses États membres mettent en place l’AML au plus tard en décembre 2020. Quant aux fabricants de smartphones vendus en Europe, la date limite est février 2022 pour se mettre en conformité.

Actuellement, une quinzaine de pays de l’Union européenne — parmi lesquels la Belgique, le Royaume-Uni et l’Autriche — ont activé la technologie AML.

Pour se convaincre de l’utilité de l’AML, il suffit de se pencher sur une étude dont l’EENA se fait l’écho. Ce rapport montre que si l’ensemble des pays européens déployait l’AML, 7 500 vies pourraient être sauvées sur 10 ans occasionnant ainsi une économie de 95 milliards d’euros en frais de recherche et d’intervention.

https://www.lesnumeriques.com/gps/l-aml-ce-service-de-geolocalisation-sauveur-de-vies-encore-meconnu-a140023.html

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Il y a 3 heures, Patrick a dit :

Ni les gens autour...

Avant chaque lancement, les habitants dans les zones de retombé prévues sont systématiquement évacués, c'est une pratique courante depuis 1970. Et l'Etat prend en charge la remise à neuf si dégât il y a.

Maintenant les endroits inhabités il y a 30 ans sont peuplés aujourd'hui, même dans les zones reculées. L'interview de plusieurs responsables de trajectographie de ces dernières années dit que les ingénieurs ont de plus en plus de mal à concilier entre les besoins techniques de mise en orbite, l'évitement de dégâts au sol et tout un tas de contraintes.

C'est pour ça les technologies de descente contrôlées (parachute, ailettes en grille...) pour le premier étage sont actuellement en essais de vol sur CZ-2C et CZ-4B, on les voit cette année sur au moins 2 lancements. Les résultats montrent que la retombée est contrôlée dans une zone de 100 x 100m. L’inconvénient est que tous ces dispositifs rajoutent de la masse structurelle, donc moins de capacité d'emport. L'avantage est que ça permet d'anticiper une partie de technologies pour les lanceurs réutilisables, car les 1er étages redescendent en utilisant les mêmes méthodes.

A suivre. 

Henri K.

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Il y a 4 heures, Henri K. a dit :

Avant chaque lancement, les habitants dans les zones de retombé prévues sont systématiquement évacués, c'est une pratique courante depuis 1970. Et l'Etat prend en charge la remise à neuf si dégât il y a.

 
 

Ce qui n'est pas confirmé dans les faits puisque ce n'est pas la première fois me semble-it qu'on  a des vidéo filmant la retombé de booster proche de zones habités. La version que j'avais lu c'est que les autorités "conseillent" aux habitants d'évacuer et préviennent lors du lancement mais il n'y a pas d'évacuation systématique.

Il y a 5 heures, Henri K. a dit :

Maintenant les endroits inhabités il y a 30 ans sont peuplés aujourd'hui, même dans les zones reculées. L'interview de plusieurs responsables de trajectographie de ces dernières années dit que les ingénieurs ont de plus en plus de mal à concilier entre les besoins techniques de mise en orbite, l'évitement de dégâts au sol et tout un tas de contraintes.

 
 

Il n'y a pas de solutions mis à part déménager le centre de lancement proche de la mer.

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Un solution de positionnement stellaire ... qui fonctionne de jour comme de nuit ... pour se passer de GPS ...

http://www.opex360.com/2020/07/22/une-innovation-francaise-permettra-aux-avions-militaires-de-se-reperer-avec-precision-sans-gps/

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Une innovation française permettra aux avions militaires de se repérer avec précision sans GPS

Créée en 1957, la Société d’études et réalisations nucléaires [Sodern] n’est probablement pas l’entreprise française la plus connue du grand public. Et pourtant, cette filiale d’ArianeGroup, spécialiste de l’instrumentation spatiale, joue un rôle essentiel dans la dissuasion puisqu’elle fournit les générateurs de neutrons, utilisés comme amorce des armes nucléaires ainsi que les « viseurs d’étoiles » [ou viseur stellaire] qui équipent les missiles stratégiques M51.

Généralement utilisé par les engins spatiaux, habités ou non, ainsi que par certains avions, un viseur stellaire est un instrument qui mesure les coordonnées d’une ou plusieurs étoiles pour ensuite les transmettre à un calculateur [souvent intégré au dispositif] afin de déterminer avec précision [de l’ordre de la seconde d’arc, soit 0,000277778 degré] une position ou une trajectoire par comparaison avec les éphémérides des étoiles et autres corps célestes enregistrées dans une base données.

Sur terre, un tel système n’est évidemment utile que pendant la nuit [et par temps clair]. Mais peut-être pas pour longtemps. En effet, la Direction générale de l’armement [DGA] a confié à Sodern ainsi qu’à Safran Electonics & Defense le soin d’étudier une solution pour permettre aux avions militaires de se répérer et de naviguer sans avoir recours à la gélocalisation par satellite [GPS ou Galileo], de tels systèmes pouvant être brouillés, la Russie ayant par exemple un certain savoir-faire en la matière.

Visiblement, Sodern a trouvé la solution, avec un viseur d’étoiles qui, associé à une centrale inertielle [qui intégre les mouvements d’un mobile pour estimer sa position], est en mesure de fonctionner pendant le jour. Des essais réalisés en 2019, d’abord au Pic du Midi [Pyrénées] puis sur le toit du siège de la Sodern à Limeil-Brévannes [Val-de-Marne] ont permis de démontrer la validité d’un tel concept et de franchir des jalons importants. Ce qu’a souligné Florence Parly, la ministre des Armées, lors d’une visite de l’entreprise, le 21 juillet.

« Dans le domaine des viseurs d’étoiles, vous ne cessez d’innover. C’est pourtant une science ancienne! Depuis l’Antiquité, l’homme se repère et trouve son chemin grâce aux étoiles. Ce principe ancestral, les viseurs d’étoiles de Sodern s’en inspirent dans l’espace, dans la nuit exoatmosphérique », a d’abord rappelé la ministre.

« Mais, pour la première fois dans l’histoire, Sodern développe un produit qui rendra ce principe applicable en plein jour », a continué Mme Parly. « Ces viseurs d’étoiles diurnes permettront à nos aéronefs d’effectuer leur mission même lorsque les solutions de positionnement par satellites ne sont plus disponibles, comme cela peut malheureusement arriver sur nos théâtres d’opérations », a-t-elle relevé.

« Grâce à vous, la France sera pionnière sur cette technologie d’avenir », s’est encore félicitée la ministre, avant d’assurer que la DGA continuera de soutenir la Sodern dans le développement de cette innovation, qui pourrait être disponible dans les 5 ans à venir. « Je ne doute pas que là aussi, vous saurez aller conquérir des marchés commerciaux pour transformer cet investissement en relai de croissance pour votre entreprise », a-t-elle ajouté. « C’est un peu ça, le génie français. Avec une volonté d’autonomie stratégique, l’industrie de défense française, soutenue par le ministère des Armées, parvient à développer des systèmes uniques au monde », a-t-elle fait valoir.

Par ailleurs, et outre sa contribution à la dissuasion nucléaire française, la Sodern est également impliquée dans le programme spatial militaire, en fournissant notamment les plans focaux des satellites d’obervation.

Ainsi, selon Mme Parly, il y a quelques semaines, l’entreprise a livré le plan focal du satellite CSO-3, qui permettra de faire des prises de vue stéréo pour la cartographie 3D tout en offrant une très haute résolution. Et Sodern prépare déjà la suite, avec des travaux portant sur des technologies qui amélioreront la résolution des images avec un emcombrement moindre. Mais ce n’est pas tout.

L’an passé, le ministère des Armées a publié une stratégie spatiale, qui prévoit notamment d’installer des caméras à bord des satellites militaires français pour détecter et, le cas échéant, attribuer, les actes suspects, inamicaux, voire hostiles dont ils pourraient faire l’objet. Ce projet a donc été naturellement été confié à la Sodern.

« En vous appuyant sur votre savoir-faire en matière de viseurs d’étoiles, vous avez conçu, à titre d’exemple, les détecteurs d’intrus qui constituent les yeux de nos futurs satellites de télécommunication Syracuse 4A et 4B », a en effet indiqué Mme Parly.

 

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Il y a 8 heures, g4lly a dit :

Un solution de positionnement stellaire ... qui fonctionne de jour comme de nuit ... pour se passer de GPS ...

http://www.opex360.com/2020/07/22/une-innovation-francaise-permettra-aux-avions-militaires-de-se-reperer-avec-precision-sans-gps/

 

C'est ce dont on a parlé il y a 15 jours.

 

il y a 10 minutes, mudrets a dit :

Les sov utilisaient déjà un sextant radio-astronomique sur leurs sous-marins nucléaires ... dans les années 70 - 80, notamment ans les hautes latitudes où l'hiver la nuit est quasiment totale

Extrait Wiki :

Sodern, historiquement acronyme de « Société d’études et réalisations nucléaires », est créée en 1957 au sein des Laboratoires d'Électronique et de Physique appliquées de Philips (LEP) pour lancer une première génération de sources neutroniques externes4.

Dès la fin des années soixante, Sodern a commencé à diversifier ses activités vers les capteurs optroniques et spatiaux de pointe et en est aujourd'hui un des leaders mondiaux5. Au début des années 1970, le CNES6 ne peut acheter ses capteurs de Terre aux États-Unis7, il confie à Sodern la réalisation des premiers capteurs de Terre européens, capteurs dédiés au contrôle d'attitude du satellite expérimental de télécommunication Symphonie8.

Sodern devient membre d'EuroSpace en 1971. En 1975, l’Agence spatiale européenne (ESA) sous-traite la réalisation de multiples instruments du Spacelab. Sodern réalise un système de pointage de haute précision dédié à recaler la centrale inertielle et à délivrer une mesure d’attitude de très haute performance, ainsi que des viseurs d'étoiles SED04 pour l'Instrument Pointing System (IPS) de l'observatoire Spacelab9.

Sodern renforce en parallèle son activité d’instrumentation optique dédiée au spatial au milieu des années 1990. En 2016 Sodern, qui était jusque là une filiale d'Airbus, devient une filiale de ArianeGroup coentreprise créée par Airbus et Safran pour optimiser le développement du nouveau lanceur européen Ariane 610. En 2019 la participation d'ArianeGroup était de 90% tandis que le Commissariat à l'Energie Atomique conservait une participation minoritaire de 10 %11.

 

L'innovation n'est pas la navigation grâce aux étoiles mais la navigation de jour grâce aux étoiles. Ce qui est obtenu grâce à des sensibilités très basses des matrices même à basse altitude (limeil-brevanne) ce qui permet des temps de pose relativment cour qui eux-même sont permis grâce à une très grande précision des moteurs de suivi et donc de la très grande précision des centrales inertielles.

Bref y'a plus qu'à miniaturiser en on n'aura plus besoin des GPS de tout poil pour balancer missiles et bombes.

Modifié par herciv
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il y a 8 minutes, mudrets a dit :

Les sov utilisaient déjà un sextant radio-astronomique sur leurs sous-marins nucléaires ... dans les années 70 - 80, notamment ans les hautes latitudes où l'hiver la nuit est quasiment totale

Il s'appelait Saïga, code OTAN Cod Eye 

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  • 2 weeks later...

La MN essaie une solution de DSMAC vidéo pour assurer le positionnement des navires en opération littoral. Il s'agit de comparer les images de la cote a une base de donnée pour positionner les navire.

http://www.opex360.com/2020/08/02/la-marine-nationale-a-teste-un-nouveau-systeme-pour-naviguer-sans-signaux-de-geolocalisation-par-satellite/

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La Marine nationale a testé un nouveau système pour naviguer sans signaux de géolocalisation par satellite

Ces dernières années, des navires signalèrent des anomalies avec leur système GPS alors qu’il naviguait dans les environs du détroit de Kertch, qui relie la mer d’Azov à la mer Noire. Et la Russie fut ainsi accusée de brouiller les signaux de géolocalisation par satellite.

L’an passé, l’Iran fut également soupçonné d’avoir recours au « spoofing », c’est à dire une technique consistant à envoyer de faux signaux GPS afin de tromper les navires dans naviguant dans une zone donnée.

D’où la recherche de moyens pour contrer ce type de menace. Dans sa dernière livraison, le magazine de la Marine nationale, Cols bleus, s’est fait l’écho d’une évaluation d’un nouveau système menée par le Centre d’expertise des programmes navals [CEPN] en grande rade de Toulon, avec le chasseur de mines tripatite [CMT] Lyre.

Ainsi, avec le concours du Service de soutien de la flotte [SSF] et de la composante « Cyber » de l’état-major de la Force d’action navale [ALFAN], le CPEN a testé le système « Cetos ePositioning » proposé par l’entreprise française iXblue, qui s’est fait un nom dans les centrales de navigation inertielle.

« Cetos e-positionnement apporte un positionnement plus robuste aux plates-formes navales en tirant le meilleur parti de tous les capteurs de navigation disponibles [radar, lidar, cartes bathymétriques…]. En corrélant des informations de navigation complémentaires, [ce système] est capable de réduire les erreurs de navigation et fournit un positionnement résilient et précis dans tous les environnements, y compris dans ceux où les signaux GPS sont brouillés », explique iXblue.

Concrètement, le système d’iXblue, qui apporte une « aide au positionnement en vue de la terre », permet de naviguer avec précision sans utiliser la géolocalisation par satellite. Pour cela, il comprend plusieurs caméras qui, reliées à un ordinateur, filment le relief côtier aux abords d’un bateau. Les flux d’images sont ensuite comparés à un modèle, ce qui permet de « déterminer, de manière continue, la position du navire », explique Cols Bleus.

« Ces flux vidéo sont ensuite présentés sur un écran tactique par un second système appelé ‘Cetos Vision’, chargé d’ajouter, en réalité augmentée, des symboles et tracés représentant les informations provenant du système de cartographie électronique [routes, bouées, amers, etc] auquel il est relié », poursuit le mensuel de la Marine nationale.

Cependant, ce dernier n’a pas précisé si cette expérimentation concernant la « e-Navigation » a été concluante. Si ce n’est que le Cetos e-Positionning constitue un « moyen supplémentaire d’interprétation » de l’environnement d’un navire.

« Comme toutes les expérimentations, cette évaluation de matériels novateurs apportera, aux équipes qui l’ont préparée et aux marins qui l’ont conduite, une idée précise du potentiel de ces systèmes destinés à accroître la performance opérationnelle des unités », conclut Cols Bleus.

 

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