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AFRIQUE : politiques internes et relations internationales


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il y a 17 minutes, NUBEALTIUS a dit :

Conflit par territoire Ethnique sans tenir compte des frontières nationales des pays africain je suppose. 

Je comprend pas davantage mais c'est peut être "conflict event" qu'il convient de définir dans ce cas. Qu'est ce qui est concrètement considérer comme un "conflict event" et qu'est ce que c'est que ce "GiZScore"? 

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il y a une heure, nemo a dit :

Je comprend pas davantage mais c'est peut être "conflict event" qu'il convient de définir dans ce cas. Qu'est ce qui est concrètement considérer comme un "conflict event" et qu'est ce que c'est que ce "GiZScore"? 

Je pense avoir trouver la source :

https://peterslarson.com/2011/01/19/african-conflict-and-ethnic-distribution/

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  • 1 month later...
Le 08/07/2013 à 23:16, Wallaby a dit :

Valérie Niquet, Sylvain Touati, « La Chine en Afrique : intérêts et pratiques » http://www.ifri.org/downloads/etudeafriquevniquetetstouati2.pdf (112 pages, décembre 2011)

Dernier rapport sur la Chinafrique, via Yinka Adegoke de Quartz (source que je ne connais pas, donc pincettes de rigueur).

L'Angola aurait accumulé une large dette avec la Chine  (25 G$), soit environ 754$ par habitant... et environ 20% du PIB


Pour le Kenya, la Chine détient ~ 55% de la dette ... et le créancier suivant, environ 7 fois moins...
En soit, ce n'est pas forcément un problème, si c'est investi pour le développement du pays.

Problème, l'Angola est "obligé" de rembourser la dette en nature, en pétrole.
Et ça rend l'Angola et la Chine très vulnérable à une chute des cours du pétrole.
Et cela réduit nettement le volume des exportations angolaises vers les autres clients, ce qui réduit la "manne" pétrolière et les revenus de l'état angolais.

Et cet article du China Africa Project rappelle ce qui est arrivé à ce type de deal au Vénézuéla quand le pétrole s'est crashé
Sources:
https://www.axios.com/angola-africa-china-debt-trap-crude-oil-51dfeb11-95d2-44e0-968a-f79671b34677.html?utm_source=sidebar (résumé court)
https://qz.com/1276710/china-in-africa-chinese-debt-news-better-management-by-african-leaders/

 

 

Modifié par rogue0
EDIT : corrigé vu l'exemple du contrat du Venezuéla
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Qui plus est, la majorité des investissements réalisés avec les fonds chinois retourne direct à la Chine, qui réalise elle-même les travaux (en partie du au fait, il est vrai, qu'il n'y a pas ou trop peu de main d'oeuvre qualifiée sur place) en important ses propres personnels.... A quand le moment où la Chine viendra réclamer, armes à la main, des arriérés impayés, comme tant d'autres avant elle? 

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Il y a 11 heures, rogue0 a dit :

Et cet article du China Africa Project rappelle ce qui est arrivé à ce type de deal au Vénézuéla quand le pétrole s'est crashé

Je n'ai pas compris. Le Vénézuela devait rembourser en pétrole. Donc si le prix du pétrole baisse, c'est plutôt avantageux pour le Vénézuela, cette affaire non ?

J'ai entendu des propos assez alarmistes sur le Sri Lanka qui aurait perdu beaucoup de marge de manœuvre en s'endettant plus que de raison auprès de la Chine.

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Il y a 13 heures, Wallaby a dit :

Je n'ai pas compris. Le Vénézuela devait rembourser en pétrole. Donc si le prix du pétrole baisse, c'est plutôt avantageux pour le Vénézuela, cette affaire non ?

J'ai entendu des propos assez alarmistes sur le Sri Lanka qui aurait perdu beaucoup de marge de manœuvre en s'endettant plus que de raison auprès de la Chine.

J'ai dû creuser pour comprendre.

Le détail des contrats "pétrole contre prêt" est sans doute confidentiel, mais les 2 articles suivants sous-entendent que ce n'était pas une quantité de pétrole fixe à rembourser ... mais un montant (les chinois n'étant pas nés de la dernière pluie...)

Révélation

From 2007 to 2014, China lent Venezuela $63 billion — 53 percent of all its lending to Latin America during this time. There was an important catch to this largesse; to guarantee repayment, Beijing insisted on being repaid in oil.

With most lending agreed to when oil hovered at more than $100 a barrel, as it did for most of 2007-2014, it seemed a good deal for both sides. However, when oil dropped to close to $30 a barrel in January 2016, this caused Venezuela’s price tag for serving its debt to explode. To repay Beijing today, Venezuela must now ship two barrels of oil for every one it originally agreed to.



Du coup, le Vénézuela s'est retrouvé à devoir livrer 2-3 fois plus de pétrole pour rembourser les chinois
Apparemment, ils auraient fait défaut, et les chinois auraient coupé le robinet du crédit... (après avoir prêté 63G$+).

(auteur critique de la Chine au vu du ton de l'auteur)
http://foreignpolicy.com/2017/06/06/venezuelas-road-to-disaster-is-littered-with-chinese-cash/

Le second article discute aussi des changements probables à la doctrine chinoise de "non intervention" et non ingérence dans la politique des dictat... pardon des partenaires locaux. :dry:
(par Carnegie / Tsinghua, donc peu suspect d'être anti chinois)

https://carnegietsinghua.org/2017/07/24/can-china-help-fix-venezuela-pub-71564

Bon, il faut dire qu'avec la flotte de PA chinois en création, et l'exemple du Zimbabwe (et les bases à l'étranger), les outils pour l'interventionnisme se mettent en place.
Après, c'est normal : la Chine se dotant d'un empire commercial et de protectorats, il a des investissements à défendre, et donc se rapprochera de la politique des ex-puissances coloniales impérialistes :dry:.

Modifié par rogue0
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  • 2 weeks later...

Cela a trait à des ânes. Mais pas que les animaux

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/05/29/les-anes-offerts-par-paris-ne-sont-pas-les-bienvenus-au-burundi_5306228_3212.html#sJ86rKXP26fdm8EI.99

Citation

Le ministre burundais de l’agriculture a ordonné, dimanche 27 mai, la mise en quarantaine de dix ânes introduits dans une commune du centre du pays grâce à un financement de l’ambassade de France. Achetés en Tanzanie, les ânes avaient été mis à la disposition des habitants d’un village de la province de Gitega, dans le cadre d’un projet d’une ONG locale pour aider femmes et enfants à transporter les produits agricoles, l’eau ou le bois de chauffe.

Le projet a été violemment critiqué ces derniers jours par des figures proches du pouvoir, qui ont qualifié ce don d’ânes d’« insulte à la nation », rappelant que cette espèce, qui n’est pas indigène du Burundi, symbolise dans la langue française l’ignorance et la bêtise.

 

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Arrimage progressif de l'Afrique à une zone yuan... Il ne parait pas y avoir de pays de la zone franc CFA dans la liste, pour l'instant.

Citation

La monnaie chinoise yuan sera à l'honneur mardi et mercredi lorsque 17 hauts responsables des gouvernements et des banques centrales de 14 pays d'Afrique orientale et australe se rencontreront à Harare pour discuter de la possibilité de l'utiliser comme monnaie de réserve dans la région.

...

http://french.peopledaily.com.cn/Afrique/n3/2018/0529/c96852-9465097.html

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  • 4 weeks later...

L'Afrique est elle foutu ?

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/06/19/en-afrique-un-aveuglement-collectif-face-a-une-realite-terrifiante_5317708_3212.html

« En Afrique, un aveuglement collectif face à une réalité terrifiante »

Selon notre chroniqueur, répéter les mêmes poncifs sur les vertus de la démographie, de l’entrepreneuriat ou de la technologie ne suffira pas à améliorer le sort du continent.

Voici un bref aperçu de cette réalité objective : en 2018, malgré le potentiel du continent en la matière, la moitié des Africains n’ont toujours pas accès à l’électricité ; dans le même temps, à peine soixante-dix ans après son indépendance, l’Inde vient d’annoncer l’électrification de tous ses villages. En 2018, un Africain sur trois vit toujours dans l’extrême pauvreté.

Dès 2035, selon le Fonds monétaire international (FMI), la population active africaine devrait excéder celle du reste des pays du monde. Pour prendre la mesure du problème d’emplois qui se posera alors, il faut avoir à l’esprit que 10 à 12 millions d’Africains arrivent sur le marché du travail chaque année et que le continent dans son ensemble crée à peine 3 millions d’emplois formels, souvent faiblement rémunérés. Pis, conséquence des irrésistibles progrès technologiques, selon une étude de l’université d’Oxford, 47 % des emplois que nous connaissons aujourd’hui pourraient disparaître sous l’effet de l’automatisation.

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On 5/29/2018 at 1:35 PM, Lezard-vert said:

là par contre  tu suggères bien ignorance et bêtise de leur part ! 

Alors plutôt des Systèmes Logistiques Autonomes (SLA) venant d'un programme de recherche commun entre Tanzanie et France? Pourquoi utiliser des mots simples quand on peut faire un bon acronyme bureaucratique abscons qui facilite les tensions et politisation débiles des putaclics en tous genres? A débilité, débilité et demie, et le monde continue à tourner. 

20 minutes ago, collectionneur said:

L'Afrique est elle foutu ?

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/06/19/en-afrique-un-aveuglement-collectif-face-a-une-realite-terrifiante_5317708_3212.html

« En Afrique, un aveuglement collectif face à une réalité terrifiante »

Selon notre chroniqueur, répéter les mêmes poncifs sur les vertus de la démographie, de l’entrepreneuriat ou de la technologie ne suffira pas à améliorer le sort du continent.

Voici un bref aperçu de cette réalité objective : en 2018, malgré le potentiel du continent en la matière, la moitié des Africains n’ont toujours pas accès à l’électricité ; dans le même temps, à peine soixante-dix ans après son indépendance, l’Inde vient d’annoncer l’électrification de tous ses villages. En 2018, un Africain sur trois vit toujours dans l’extrême pauvreté.

Dès 2035, selon le Fonds monétaire international (FMI), la population active africaine devrait excéder celle du reste des pays du monde. Pour prendre la mesure du problème d’emplois qui se posera alors, il faut avoir à l’esprit que 10 à 12 millions d’Africains arrivent sur le marché du travail chaque année et que le continent dans son ensemble crée à peine 3 millions d’emplois formels, souvent faiblement rémunérés. Pis, conséquence des irrésistibles progrès technologiques, selon une étude de l’université d’Oxford, 47 % des emplois que nous connaissons aujourd’hui pourraient disparaître sous l’effet de l’automatisation.

Les ordres de grandeur, présentés ainsi, sont terrifiants. Et l'un des tout premiers problèmes pour adresser ces défis gigantesques reste le même aujourd'hui qu'il y a plusieurs décennies: la gouvernance, la stabilité, la cohésion des entités politiques composant le continent, ou en tout cas une bonne proportion de la partie subsaharienne (au nord: autre gamme de problèmes). 

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Il me semble que le "destin de l'Europe" se jouera avant en Algérie. J'ai cru comprendre que vu la pression migratoire qui s'annonce, l'Algérie tiendrait un rôle primordiale.

Sinon oui cela semble insoluble. . . L'Egypte me semble aussi mal embarqué vu la spécificité géographique ( tout le monde sur une bande de terre de quelques km de large) et une démographie importante. . .

Y a t-il un pays en Afrique subsaharienne qui va dans le bon sens ? ( Vrai question hein ! pas une rhétorique. Même le Sénégal me semble moins stable ou alors en stagnation alors qu'il faisait partie des plus vertueux)

 

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8 minutes ago, elannion said:

Il me semble que le "destin de l'Europe" se jouera avant en Algérie. J'ai cru comprendre que vu la pression migratoire qui s'annonce, l'Algérie tiendrait un rôle primordiale.

Sinon oui cela semble insoluble. . . L'Egypte me semble aussi mal embarqué vu la spécificité géographique ( tout le monde sur une bande de terre de quelques km de large) et une démographie importante. . .

Y a t-il un pays en Afrique subsaharienne qui va dans le bon sens ? ( Vrai question hein ! pas une rhétorique. Même le Sénégal me semble moins stable ou alors en stagnation alors qu'il faisait partie des plus vertueux)

 

Je ne sais pas vraiment s'il est si pertinent de parler en termes de pays, dans beaucoup de cas, et pas plus pertinent de parler en terme de zones géographiques: nombre de lieux en Afrique voient un développement fabuleux, mais il s'agit d'ilôts de développement concentré, avec un "hinterland" plus ou moins interconnecté autour (un modèle presque colonial, on pourrait dire dans beaucoup de cas: la ville, ses dépendances, et des points de production.... Et entre ces choses, ou au-delà, le vide ou presque). Et le potentiel de croissance en est du coup plus limité, parce qu'il y a peu de possibilités d'expansion autour, ce qui fait craindre la fragilité de ces systèmes, et une hyperconcentration du développement et des richesses à quelques centres urbains et leurs dépendances, sans grand rayonnement pour le reste de la population, sinon des migrations intra et inter-pays et régions amenant beaucoup de sous-développement dans la périphérie immédiate des dits îlots. Je ne sais pas où trouver des données (ou même s'il y en a suffisamment de fiables) cartographiant la stabilité de la gouvernance et son degré de contrôle (et l'adhésion qu'elle inspire) sur des aires géographiques données, mais ça me semble être la donnée la plus pertinente, parce que la plus problématique. Qu'on se rappelle à tout instant, quand on évoque ces sujets, que l'Afrique produit largement suffisamment de bouffe et d'eau pour faire vivre sa population et constituer des stocks permettant de faire face aux chocs.... Et que pourtant les problèmes d'alimentation et d'eau sont gigantesques un peu partout, conséquence d'infrastructures et de procédés d'échanges problématiques et/ ou inexistants, d'une gouvernance corrompue et/ou faible, de territoires pas/peu maîtrisés (surtout de manière continue, stable et largement acceptée). Les "investissements" chinois sont une épée à double tranchant qui s'est ajoutée récemment à une équation difficile, et a accéléré/amplifié nombre de problèmes existants: endettement insoutenable, corruption d'élites en place se foutant des populations et des lendemains, faible investissement dans le capital humain local, remplacement de beaucoup de productions locales par des produits d'importation sans compensation (par des revenus générés localement et l'enrichissement subséquent de suffisamment de monde).... 

Au final, la stabilité des ensembles politiques constituant l'Afrique subsaharienne me semble problématique à l'aune de ces changements et de leur rythme. 

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  • 1 month later...

Visite (quasi annuelle) de Xi Ping en Afrique, avec des étapes au Sénégal, au Rwanda, l'île Maurice, et en Afrique du Sud ( et participation au sommet des BRICS).

C'est l'occasion d'inaugurer les derniers projets d'infrastructure de "Chinafrique", et de l'initiative "Belt & Road" (avec une arène de lutte sénégalaise à Dakar, ou encore un Musée des civilisations noires) .

La communication officielle chinoise met l'accent sur la coopération et le développement des pays africains,
et nie tout colonialisme, et ne parle pas de l'influence gagnée en tant que créancier important de ces pays.

Sources générales

Quelques autres articles intéressants:

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  • 3 weeks later...

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