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AFRIQUE : politiques internes et relations internationales


Messages recommandés

Le TCD Siroco va faire escale au Nigéria.

Suite à la vague d’attaques terroristes au Nigéria, et dans le cadre de la promesse faite par la France d’aider le Nigéria à lutter contre cette tendance, un bâtiment de la marine nationale devrait arriver ce mardi à Lagos.

Le TCD Siroco arrive de Douala (Cameroun) pour une escale.

L’arrivée du bâtiment a été confirmée par l’Ambassade de France à Abuja, la capitale du pays.

"With the wave of terrorism attacks in the country escalating and in fulfillment of France’s promise to assist Nigeria to battle the trend, a French naval ship is expected to land in Lagos today with 30 officers on board.

The French Landing Personnel Deck (LPD), SIROCO, would be arriving enroute Douala, Cameroon, for a port call. It is a168-meter-long ship with Navy Captain Henri Fouques Duparc as captain.

279 people are on board and a breakdown shows that they comprise 30 officers; 144 petty officers and 105 leading seamen and sailors.

The arrival of the ship was confirmed by French Embassy in Abuja, through an email sent by Mr Larrouze Vincent.

According to the email, the LPD SIROCO port call in Nigeria came in the wake of series of high level exchanges between France and Nigeria, first  with the French Prime Minister’s visit in Abuja on May 22, 2009 and following more recently with the visit of the French Foreign Minister, Alain Juppe, who reiterated the willingness of France to partner with Nigeria on security over the terror attacks in the the country.

It went further to state that the co-operation culminated into  the visit of President Goodluck Jonathan to France on November 23, 2011."

http://tribune.com.ng/index.php/news/35953-terrorism-french-naval-ship-arrives-lagos-with-30-officers

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Emeute anti-asiatique en RDC

Les ressortissants chinois et indo-pakistanais vivant dans la petite cité de Kisantu, dans le Bas-Congo, à environ 120km de Kinshasa en RDC, ont connu une journée particulièrement chaude ce 13 février. Des éléments supposés appartenir à l’église noire «Vuvamu» s’en sont pris à leurs commerces, blessant grièvement une Chinoise et un Indo-pakistanais.

Une émeute a ensuite été déclenchée se propageant dans toute la ville. Les forces de sécurité sont intervenues interpellant cinq personnes.

Comment tout cela est-il arrivé? A cause de 20 francs congolais (soit 0.02 euros) selon Radio Okapi.

Huit adeptes «Vuvuma» se seraient introduits dans un magasin tenu par une Chinoise pour acheter un produit. N’ayant pas la différence de 20 FC à restituer, la commerçante leur a remis des bonbons. Ce qui n’a pas été à leur goût. Ils l’ont tabassé, la blessant grièvement. Ils s’en sont pris ensuite à d’autres ressortissants asiatiques de la petite agglomération formée des villes de Kisantu, Inkisi, Nkandu et Kintanu. 

Cet incident serait un simple prétexte face l’hostilité envers les commerçants étrangers dans la région. Les étrangers, notamment les asiatiques sont «accusés, selon le quotidien le Phare, de réaliser des gains facile sur le dos des Congolais, de leur faire la concurrence déloyale, de les mal payer, de se livrer au petit commerce au mépris des textes légaux, de ne rien apporter au développement de leur contrée».

En octobre 2007, les commerçants nationaux de la localité avaient exprimé leur mécontentement face à la présence des Indopakistanais et Chinois. Ils les accusaient de «pratiquer le commerce en détail, empêchant ainsi les nationaux de réaliser des bénéfices sur la vente des produits manufacturés», rapporte radiookapi.net. Une situation concurrentielle qui faisait pourtant le bonheur de la population locale qui s’approvisionnait au même prix qu’à Kinshasa, la capitale.

Cette secte dont le nom «Vuvamu» est l’abréviation de «Vutuka vana mpambu wa vidila» qui signifie «retourne à l’endroit où tu as perdu ton chemin» ne cache pas sa xénophobie et son intolérance religieuse. Elle prône la «réhabilitation de l’homme noire» en éradiquant sa «misère» due, selon elle à «l’acceptation et l’adoption des religions importées (Christianisme, Islam, Bouddhisme…) en Afrique», peut-on lire sur son site Internet.

Les autorités congolaises prennent très au sérieux la situation. Au-delà du fait que la RDC entretienne de solides relations économiques avec la Chine qui absorbe  47% de toutes les exportations annuelles de la RDC, l’action des «Vuvuma» rappelle le spectre de la secte «Bundu Dia Kongo» du député national Ne Muanda Nsemi. Une secte qui prônait d’ailleurs la chasse à des Congolais originaires d’autres provinces que le Bas-Congo. Elle a été dissoute en 2007 par une décision gouvernementale, et muée aujourd'hui en un parti politique dénommé Bundu dia Mayala, explique Le Phare.

http://www.slateafrique.com/82795/rdc-kisantu-vuvamu-xenophobie-asiatiques

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Une mission américaine d’opérateurs et de professionnels du secteur de l’énergie, dirigée par Johnnie Carson, secrétaire d'Etat adjoint américain aux affaires africaines, et est coparrainée par le Corporate Council on Africa, était en prospection au Ghana, au Mozambique, au Nigeria et en Tanzanie.

Au cours de ce périple entamé lundi 6 février au Mozambique, cette importante délégation a examiné divers projets d'investissement potentiels pour accroître la capacité de production d’électricité de ces nations.

Le Département d'Etat américain qui a dévoilé cette information, a annoncé l’arrivée des dirigeants d’entreprises de premier plan dans le secteur de l’énergie des États-Unis dans chacun des pays.

http://www.lesafriques.com/afrique/une-delegation-americaine-en-prospection-dans-4-pays-afri.html?Itemid=27?article=309320

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Rien ne change en afrique !

Robert Mugabe fête ses 88 ans ce mardi. Et les partisans du président du Zimbabwe n'ont pas lésiné sur les moyens: l'équivalent de près de 750 000 euros pour la fête, dans ce pays où tout manque. Robert Mugabe, le "million dollar papy" du Zimbabwe... C'est en tout cas la coquette somme que ses partisans ont réunie pour offrir un anniversaire somptueux à leur président, ce mardi à Mutare. L'équivalent de 750 000 euros, soit quatre fois plus qu'il y a trois ans.

Le Mail and Guardian (Afrique du Sud) détaille le programme prévu dans la capitale du Zimbabwe: "un gâteau d'anniversaire géant, un repas composé de trois plats, mais aussi un gala avec de nombreux artistes, un concours de beauté 'Miss Mouvement du 21 février' et un tournoi de football surnommé la 'Bob 88 Super Cup'". Bob comme Robert, 88 comme le nombre de bougies qu'il va souffler ce mardi 21 février.

Une dépense jugée indécente par de nombreux opposants zimbabwéens, alors que "la nourriture manque, les écoles n'ont plus de livres, et la typhoïde progresse", note le Guardian britannique. Le Mouvement pour le changement démocratique, dont est issu son ex-rival devenu Premier ministre Morgan Tsvangirai, a lui aussi condamné ce "gâchis" et estimé que "Mugabe était déconnecté des réalités" d'un pays sur lequel il règne depuis son indépendance il y a 32 ans.

A 88 ans ce mardi, il ne voit pas pourquoi cela changerait: quitter la présidence du Zimbabwe serait un "acte de lâcheté". Et les élections libres et sans violences, que le partage du pouvoir conclu en 2009 devait aider à organiser, ne semblent toujours pas d'actualité.

http://fr.news.yahoo.com/zimbabwe-anniversaire-hors-prix-mugabe-082641651.html

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Mugabe se vante d'être homophobe et s'en prends à David Cameron.

http://www.liberation.fr/monde/01012392255-droits-des-homosexuels-mugabe-dit-a-cameron-d-aller-en-enfer

Alors même que l'UE a levé partiellement ses sanctions contre le régime il y a quelques jours pour encourager les réformes démocratiques !

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/02/17/97001-20120217FILWWW00390-zimbabwe-l-ue-leve-ses-sanctions.php

On tend la main à cette ordure et il nous crache à la gueule !  >:( >:(

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  • 2 weeks later...

Haïti deviendra officiellement membre de l'Union africaine au prochain sommet de l'organisation régionale en juin.

La nouvelle est quasiment passée inaperçue. Jusque-là simple "observateur", Haïti, la première République noire de l'Histoire, est devenu, début février à Addis-Abeba, "membre associé à part entière" de l'Union africaine (UA). Inédit ! Cette décision, la première de ce type concernant un pays de la diaspora, sera officialisée lors du prochain sommet de l'UA prévu en juin-juillet à Lilongwe, capitale du Malawi. Sans doute en présence du président d'Haïti Michel Martelly, dont on annonce, cette année, le premier périple africain.

Mais sans attendre, les chefs d’Etat réunis à Addis-Abeba ont chaleureusement salué, et on les comprend, le retour d'Haïti au sein de la grande famille africaine, rappelant les efforts diplomatiques consentis dès 1945 par ce pays pour l'avènement d'Etats africains libres, ses dénonciations de l’invasion de l’Ethiopie par l’Italie mussolinienne, ses prises de position progressistes contre la guerre d’Algérie, le soutien à l’indépendance de la Libye et l’assistance au Rassemblement démocratique africain, cette grande formation politique panafricaine qui accompagna nombre de pays du continent vers la souveraineté internationale.

http://www.courrierinternational.com/article/2012/02/20/bienvenue-dans-l-union-africaine

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Une campagne demandant à ce que le chef de la violente rébellion ougandaise de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), Joseph Kony, soit traduit devant la justice se répand depuis mercredi sur Internet, avec le soutien de plusieurs célébrités.

L'Armée de résistance du Seigneur, réputée mener une des guérillas les plus brutales au monde, est active depuis 1988 dans le nord de l'Ouganda. Depuis 2005, ses combattants se sont installés dans l'extrême nord-est de la RDC, ainsi qu'en Centrafrique et au Sud-Soudan.

Elle est dirigée par Joseph Kony, recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. En octobre dernier, les Etats-Unis avaient indiqué que Joseph Kony se trouvait 'probablement' en Centrafrique.

Fin 2011, un contingent d'une centaine de membres des forces spéciales américaines, s'est installé dans quatre pays d'Afrique (Ouganda, Congo, Sud Soudan et République centrafricaine) pour aider les pays de la région à lutter contre la LRA.

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/03/08/lancement-d-une-campagne-pour-capturer-et-juger-le-chef-de-la-lra_1653734_3212.html#xtor=AL-32280515

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Pour l'Afrique du Sud, ça fera des millions épargnés pour les Anglais. C'est consternant que l'un des potentiels pôles de développement de l'Afrique se plombe tout seul comme ça. Pauvre Mandela... Dire qu'il est encore vivant pour voir ça.

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Nigeria : un Britannique et un Italien tués

Un Britannique et un Italien, otages au Nigeria depuis mai 2011, ont été tués, apparemment par leurs ravisseurs, avant d'avoir pu être secourus lors d'une opération lancée jeudi par les forces nigérianes avec l'appui des Britanniques, a annoncé le Premier ministre David Cameron.

Le président du Nigeria Goodluck Jonathan a de son côté annoncé que les personnes qui avaient tué les otages avaient été arrêtées et que le Britannique et l'Italien étaient détenus par le groupe islamiste Boko Haram.

Les deux otages, des ingénieurs, avaient été enlevés le 12 mai à Birnin Kebbi (nord-ouest du Nigeria), près de la frontière avec le Niger, pays où le groupe islamiste Aqmi, branche maghrébine d'Al-Qaïda, a par le passé revendiqué des enlèvements de travailleurs étrangers.

http://fr.news.yahoo.com/nigeria-deux-otages-apparemment-assassinés-ravisseurs-assure-cameron-172324580.html

>:(

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Oui ce dénouement sanglant m'a étonné car il me semblait que les prises d'otages au nigeria étaient souvent courtes car les compagnies petrolières payaient rapidement les rançons des ingénieures enlevés mais là j'étais étonné car cela faisait presque 1 an qu'ils les détenaient.

J'imagine la scène lorsque leur ravisseurs ont appuyé sur la détente alors qu'ils avaient passés presque 1 an avec eux et qu'ils devaient tous savoir de leur vie respective. :-[

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Grosse activite chez Boko Haram au Nigeria :

Nouvelle attaque de la secte Boko Haram dans le nord du Nigeria

publié le 08/03/2012 à 18:29, mis à jour à 18:29

Image IPB

Des éléments soupçonnés d'appartenir à la secte islamiste Boko Haram ont attaqué jeudi un commissariat de police ainsi que deux banques dans le nord du Nigeria, tuant quatre policiers et trois civils selon les autorités.

Cette attaque s'est produite à Ashaka, une localité reculée de l'Etat de Gombe. Le dispositif de sécurité a été renforcé dans le secteur où, d'après la police, la situation est calme.

Boko Haram, qui signifie en haoussa "L'éducation occidentale est un péché", a pris les armes pour tenter d'imposer la "charia" (loi coranique) à la totalité des Etats du Nigeria.

Ibrahim Mshelizza, Jean-Loup Fiévet pour le service français

Par

Source : http://www.lexpress.fr/actualites/2/monde/nouvelle-attaque-de-la-secte-boko-haram-dans-le-nord-du-nigeria_1091359.html

NIGERIA -  Article publié le : vendredi 09 mars 2012 - Dernière modification le : vendredi 09 mars 2012

Un Britannique et un Italien tués au Nigeria, la secte Boko Haram pointée du doigt

Image IPB

C'est la première fois que les islamistes de Boko Haram, qui multiplient depuis des mois attaques et attentats sanglants au Nigeria, sont officiellement accusés dans cet enlèvement.

Photo AFP/HO

Par RFI

La mort de deux otages, un Britannique et un Italien, au Nigeria. Ces ingénieurs avaient été enlevés en mai 2011 à Birnine Kebbi, dans le nord-ouest du pays, près de la frontière avec le Niger. Chris McManus et Franco Lamolinara travaillaient pour une entreprise de construction italienne. Selon le Premier ministre britannique, ils auraient été tués par leurs ravisseurs alors qu'une opération armée venait d'être lancée pour les libérer. De son côté, le président nigérian Goodluck Jonathan pointe du doigt la secte Boko Haram.

C'est le Premier ministre britannique qui a annoncé la mauvaise nouvelle lors d'une intervention télévisée. Un peu plus tôt David Cameron, avait donné son accord à une intervention militaire nigériane, soutenue par les Britanniques.

« Après des mois pendant lesquels on ne savait pas où ils étaient retenus, nous avons reçu des informations crédibles sur leur localisation. C'était une fenêtre d'opportunité pour tenter de les libérer. J'ai donné mon accord au gouvernement nigérian pour lancer l'opération avec le soutien britannique. », a affirmé David Cameron. Et d'ajouter : « C'est avec un grand regret que je dois dire que Chris et Franco ont perdu la vie. Nous attendons d'avoir plus de détails, mais d'après les premières indications les deux hommes ont été tués par leurs ravisseurs avant d'avoir pu être délivrés. »

Les ravisseurs arrêtés

Le président nigérian Goodluck Jonathan a immédiatement pointé du doigt les islamistes de Boko Haram, en assurant que les ravisseurs avaient été arrêtés. C'est la première fois que le groupe islamiste, responsable d'attaques sanglantes dans le nord du Nigeria, est officiellement mis en cause dans cet enlèvement. Dans une vidéo obtenue par l'Agence France presse au mois d'août dernier, les deux otages décrivaient leurs ravisseurs comme appartenant à al-Qaida.

De son côté l'Italie, qui semble-t-il n'a pas été informée de l'opération militaire menée par Abuja et Londres, veut y voir plus clair. Elle demande au Nigeria une reconstitution détaillée des faits.

source : http://www.rfi.fr/afrique/20120308-britannique-italien-tues-nigeria-secte-boko-haram-pointe-doigt

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Kenya: cinq morts, soixante blessés dans un attentat attribué aux islamistes.

Au moins cinq personnes ont été tuées et une soixantaine blessées samedi soir dans un attentat à la grenade contre une station de bus à Nairobi, une nouvelle attaque dans la capitale kényane que la police a attribuée aux islamistes somaliens shebab.

"Il s'agit d'un acte lâche commis par des éléments shebab. Mais nous n'allons pas baisser les bras. Nous les aurons et nous continuerons la guerre" engagée par l'armée kényane contre les shebab en Somalie, a déclaré à la presse Charles Owino, porte-parole adjoint de la police kényane.

Il s'agit de l'attentat le plus meurtrier à Nairobi depuis celui, cependant d'une toute autre ampleur, perpétré par des militants islamistes contre l'ambassade des Etats-Unis le 7 août 1998, qui avait alors fait 213 morts et environ 5.000 blessés en plein centre ville.

"Nous appelons (la population) au calme, et nous allons définitivement gagner la guerre contre le terrorisme", a déclaré le vice président kényan Kalonzo Musyoka, qui s'est rendu au chevet des blessés à l'hôpital Kenyatta.

Les shebab ont menacé à maintes reprises de représailles le Kenya depuis l'entrée de troupes de ce pays dans le sud de la Somalie à la mi-octobre pour repousser les insurgés islamistes qui y régnaient alors en maître.

L'attentat de samedi est survenu le jour même où en Somalie, en début de journée, les islamistes shebab ont lancé une offensive d'ampleur contre des positions des forces éthiopiennes dans le sud-ouest du pays.

(AFP)

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AFRIQUE - INDE : Le commerce bilatéral se chiffre à 40 milliards USD

Coopération avec 48 pays africains en... file indienne!

La 8ème édition du Sommet Inde - Afrique se tiendra du 18 au 20 mars 2012 à Taj Palace, à New Dehli, la capitale indienne.

Depuis 2005, la Confédération des Industries iIndiennes (CII), qui regroupe plusieurs milliers de sociétés, organise ce rendez-vous avec la collaboration de Exim-Bank of India, sous l'autorité du Gouvernement Indien. Ce denier sera représenté par le ministre du Commerce et de l'Industrie, Anand Sharma.

La CII, reconnue comme une institution proactive, pilote cette synergie entre l'Afrique et l'Inde. Des lignes de crédit ont été mises en place avec le Team 9 pour 500 millions USD.

Une ligne de crédit de 350 millions USD pour les pays de la CEDEAO (Communaute Economique des Etats d'Afrique de l'Ouest), sans compter les financements bilatéraux totalisant un montant de plus de 3 milliards 200 millions USD.

Ces financements sont ainsi répartis dans plus de 48 pays du continent Africain pour aller dans différents secteurs: les chemins de fer, des projets agricoles (tracteurs, moissonneuses, traitement des récoltes etc), une usine de coton, transport (bus), la cimenterie, les mines, l'énergie, l'eau, le développement des petites et moyennes entreprises, les véhicules, les pièces détachées, les logements sociaux, la santé, l'éducation etc.

Les dirigeants indiens et chinois sur une offensive de charme en Afrique

De vastes possibilités de l’Afrique ne sont pas passées inaperçues pour la Chine et l’Inde, leaders mondiaux de l’économie émergente. Les dirigeants indiens et chinois ont accueilli ou rendu visite aux dirigeants africains dans le passé récent afin de renforcer les relations économiques et commerciales avec le continent. Les deux pays ont également mis en place des sommets africains pour discuter de la coopération commerciale accrue avec le continent. Le Premier ministre indien Manmohan Singh s’est rendu, par exemple en Ethiopie en mai 2011 pour assister au deuxième Sommet Inde-Afrique. Parmi les questions abordées, il était question alors d’un partenariat renforcé et d’une vision partagée. Le Premier ministre indien a profité des lignes de crédit des États-Unis d’un montant de 5 milliards et 700 millions de dollars pour les institutions et les programmes de renforcement des capacités.

La Chine, selon CNN (marchés en Afrique), est devenue le partenaire commercial le plus important de l’Afrique. Les échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique ont atteint un montant de $ 114,8 milliards en 2010. Les Chinois ont développé un business model en Afrique ainsi que l’aide des liens, des échanges et des investissements. Les projets d’infrastructure, par exemple et de prêts à la RDC en échange de l’accès aux minéraux, ont conduit à un grand nombre de critiques de la part des institutions de Breton Woods et les gouvernements occidentaux.

Les deux pays (la Chine et l’Inde) ont une économie en plein essor et sont désireux de diversifier les approvisionnements énergétiques. L’Inde n’a pas autant de succès que la Chine dans le domaine du pétrole et du gaz, mais le pays se soucie de renforcer ses partenariats liés à charbon au Mozambique et les autres pays riches en charbon sur le continent. Évidemment les matières premières ne sont pas la seule raison de cette offensive de charme en Afrique. Les deux pays sont désireux d’étendre leurs marchés dans un continent d’un milliard de personnes dans des secteurs tels que la fabrication, les télécommunications, les services et les infrastructures. La stratégie de l’Inde en Afrique principalement dans le secteur privé a conduit à de grands conglomérats comme Tata Groupe qui établit des opérations dans 11 pays. Le groupe a récemment ouvert une usine de montage de véhicules en Afrique du Sud. L’Inde est également désireuse de promouvoir son expertise dans les technologies de l’information et de la production de médicaments. La Chine espère exposer ses entreprises aux marchés mondiaux, trouver de nouveaux marchés pour ses biens et services et donc améliorer sa production. La question est de savoir si les dirigeants africains voient cette offensive de charme comme une opportunité de transformer leurs économies pour le bénéfice de leurs pays.

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Mali : L’armée gouvernementale du Mali enchaîne les revers face aux rebelles touaregs, qui contrôlent désormais un bon tiers du pays. Dernier échec en date, elle a perdu le contrôle d’une garnison stratégique, aux confins de l’Algérie : Tessalit. Cette localité dispose du seul aéroport de la région. Depuis des semaines, ses soldats y étaient assiégés dans un camp militaire par les insurgés, qui ont pris les armes à la mi-janvier et réclament officiellement l’indépendance d’une vaste région, l’Azawad.

A l’issue de combats très violents entamés samedi dernier, et malgré plusieurs ravitaillements par voie aérienne de la garnison, ils ont réussi à en déloger les soldats gouvernementaux. D’après des sources du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad, touareg), plusieurs officiers supérieurs et pas moins d’une quarantaine de soldats auraient été faits prisonniers. Le mouvement rebelle - composé en partie d’anciens soldats à la solde du défunt colonel Kadhafi - affirme avoir capturé les familles des militaires qui vivaient sur place, et qui seront remises au Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Le MNLA assure enfin avoir saisi du matériel, notamment plusieurs véhicules de l’armée, et des munitions. En revanche, il ne dit mot du bilan humain de cette opération, qui pourrait être lourd.

Cette insurrection, dont les objectifs restent flous, a déjà fait beaucoup de dégâts humanitaires. Des dizaines de milliers de personnes ont fui les zones de combats à l’intérieur du pays. Près de 80 000 d'entre eux se seraient réfugiées à l’extérieur, en Algérie, au Niger, en Mauritanie et au Burkina Faso. Ces mouvements de population ont lieu alors qu’une nouvelle et sévère crise alimentaire se profile dans la bande sahélo-saharienne.

L’impact de ces combats, qui menace la stabilité de toute la région, inquiète aussi les pays engagés dans la lutte contre le terrorisme. Le Nord-Mali est en effet devenu, au fil des ans, le refuge des katibas (brigades) d’Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), qui détient plusieurs otages occidentaux, dont six Français. D’après des sources bien informées, les Américains tentent de venir en aide à une armée malienne en très grande difficulté. Ce sont eux qui ont procédé, il y a quelques jours, à des largages de vivres et de matériel de communication aux soldats gouvernementaux assiégés à Tessalit. Mais le MNLA assure avoir récupéré l’essentiel de ces largages. Paris, qui dispose de coopérants militaires sur place, se montre beaucoup plus discret. Peut-être parce que la France n’a qu’une confiance très limitée dans le président malien, Amadou Toumani Touré (dit «ATT»), accusé de mollesse dans la lutte antiterroriste, pour ne pas dire de collusion.

Théoriquement, ce dernier doit quitter le pouvoir à l’issue de l’élection présidentielle prévue le 29 avril. Il semble aujourd’hui incapable de renverser le rapport de forces face à des rebelles touaregs très déterminés et bien organisés. Début mars, des colonnes dirigées par trois officiers expérimentés de son armée avaient ainsi été mises en déroute par le MNLA sur la route de Tessalit. Les insurgés ont récupéré plusieurs véhicules blindés, des canons d’artillerie et des munitions. Lors de cette opération, l’un des trois hélicoptères de l’armée malienne pilotés par des mercenaires ukrainiens et bulgares, des MI-25,  est tombé en panne. Les deux autres sont ménagés par Bamako, qui craint une possible contre-offensive des insurgés touaregs vers le Sud.

«Le MNLA ne pourra pas tenir des mois et des mois, il devra faire face à un problème de ravitaillement, notamment en essence, assure toutefois un observateur. Lui aussi a donc intérêt à ce que les élections se tiennent à la date prévue pour entamer des négociations avec un nouveau pouvoir.» C’est peut-être la seule bonne nouvelle dans ce conflit de basse intensité, largement passé sous silence.

http://www.liberation.fr/monde/01012395683-les-rebelles-maliens-controlent-un-tiers-du-pays

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et voila ce qui arrive quand on décrète "l'intangibilité des frontières coloniales"! Désolé, mais les Africains ont bien cherché aussi à perpétuer le m***ier résultant des empires coloniaux par ce principe alors que s'ils avaient décidé dans les années 60 de négocier les tracés de manière á rendre leurs pays respectifs moins "bordéliques", on n'en serait pas là!

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L'Ethiopie a attaqué une base érythréenne, inquiétudes de Washington et Paris.

Le gouvernement éthiopien a affirmé avoir attaqué jeudi une base militaire en territoire érythréen, où étaient entraînés, selon lui, des "terroristes spécialistes de l'attaque-éclair", provoquant l'inquiétude des Etats-Unis et de la France qui ont appelé à la retenue.

Ce raid a été mené notamment en réponse à l'attaque menée le 18 janvier et attribuée par Addis Abeba à Asmara, contre des touristes dans le nord de l'Ethiopie, au cours de laquelle cinq Européens avaient été tués et deux Allemands enlevés, a indiqué à la presse le porte-parole du gouvernement éthiopien Shimeles Kemal.

Aucune réaction des autorités érythréennes n'a pu être obtenue dans l'immédiat.

Les Etats-Unis ont très vite appelé "les deux parties à faire preuve de retenue et à éviter toute autre action militaire", selon la porte-parole du département d'Etat américain Victoria Nuland. "Nous cherchons à obtenir des clarifications de la part (du gouvernement éthiopien) quant à ses intentions", a-t-elle ajouté,

"La France exprime sa vive préoccupation. Elle invite les deux Etats à éviter toute escalade sur le plan militaire et, plus généralement, tout ce qui est de nature à accroître les tensions", a de son côté déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.

"La France est convaincue que le règlement du différend qui oppose les deux pays ne pourra passer que par le dialogue et la négociation", a ajouté M. Valero.

Washington et Paris disposent d'une importante base militaire à Djibouti, petit pays voisin de l'Ethiopie et de l'Erythrée.

"Tôt ce (jeudi) matin, les forces de défenses éthiopiennes ont attaqué une position militaire à l'intérieur de l'Erythrée", a déclaré le porte-parole du gouvernement éthiopien, précisant que cette base se trouvait à 16 km de sa frontière nord-est avec l'Erythrée.

Il a indiqué ne pas être en mesure de donner un bilan des combats dans les rangs éthiopiens ou érythréens.

"La récente attaque contre des touristes européens est l'une des raisons de ces représailles", a ajouté M. Shimeles.

Le 18 janvier, un groupe de 22 touristes avait été attaqué en pays afar, une région désertique du nord de l'Ethiopie: deux Allemands, deux Autrichiens et un Hongrois avaient été tués et deux autres Allemands enlevés.

Un groupe rebelle local, le Front uni révolutionnaire démocratique afar (Arduf) avait revendiqué l'enlèvement et a ensuite annoncé début mars avoir libéré les deux Allemands.

Mais l'Ethiopie avait accusé l'Erythrée, sa voisine et grande rivale, d'être derrière cette attaque et avait indiqué "étudier comment y répondre", malgré les démentis catégoriques d'Asmara.

Les tensions ne sont toujours pas retombées depuis la guerre ayant opposé entre 1998 et 2000 l'Ethiopie et l'Erythrée, qui a acquis son indépendance de la première en 1993 après 30 ans de conflit.

Et le différend frontalier à l'origine de la guerre n'est toujours pas formellement réglé.

M. Shimeles a minimisé jeudi la possibilité d'un nouveau conflit avec l'Erythrée et a insisté sur la détermination d'Addis Abeba à mener des discussions pacifiques. Il a néanmoins averti que l'Ethiopie pourrait lancer d'autres attaques si l'Erythrée menaçait sa sécurité.

"Tant que l'Erythrée reste une zone de lancement d'attaques contre l'Ethiopie, des mesures similaires continueront d'être prises", a-t-il souligné, mettant en garde contre une éventuelle riposte des forces érythréennes, dont "les résultats seraient désastreux".

Malgré les tensions, les affrontements ouverts entre les armées des deux pays sont rares. En janvier 2010, l'Erythrée avait accusé les forces éthiopiennes d'avoir lancé une attaque le long de leur frontière commune, ce qu'Addis avait démenti.

Les deux pays s'accusent mutuellement de chercher à déstabiliser l'autre en soutenant des mouvements rebelles.

(AFP)

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Le mouvement islamiste armé touareg Ançar Dine a déclaré contrôler le nord-est du Mali, son but étant d’instaurer une République islamique dans ce pays.

Le Mouvement national pour la libération de l’Azawad, autre acteur de la région, en guerre contre Bamako, a par ailleurs indiqué que son combat pour l’indépendance de l’Azawad, région du nord du Mali, n’était plus le même que celui d’Ançar Dine.

Le nord-est du Mali serait passé sous le contrôle du mouvement islamiste armé touareg Ançar Dine (Défenseur de l’islam, ndlr). Ce groupe a également affirmé vouloir libérer au moins 110 prisonniers civils et militaires. « Grâce à Dieu, nous avons sous notre contrôle l’Adrar des Iforas (nord-est). Nos soldats de Dieu occupent et contrôlent Tinzawaten, Tessalit, Aguelhok, et nous aurons bientôt d’autres victoires », indique un communiqué reçu par l’AFP. « Quiconque n’est pas d’accord avec nous doit quitter nos terres. Nous avons appelé nos frères du Haut Conseil islamique du Mali (HCIM) pour venir chercher les prisonniers. Ils sont en route », ajoute le communiqué.

http://www.afrik.com/article25118.html

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BAMAKO (Reuters) - Des militaires maliens mutinés ont attaqué mercredi le palais présidentiel à Bamako, a-t-on appris de source proche du ministère de la Défense et auprès d'un diplomate, alors que des tirs d'armes lourdes retentissaient dans la capitale.

"Nous savons maintenant que c'est un coup d'Etat qu'ils tentent", a déclaré un membre du ministère de la Défense ayant requis l'anonymat.

Un diplomate a confirmé que des combats étaient en cours autour du palais présidentiel, dont les abords avaient auparavant été bouclés par les forces loyalistes, tandis que les mutins faisaient taire les médias publics.

Les soldats mutinés contestent la réaction du gouvernement à la rébellion touarègue dans le nord du pays, qui a fait depuis janvier des dizaines de victimes et 200.000 déplacés.

D'après des témoins, des tirs d'armes automatiques ont retenti à proximité du siège de la radio d'Etat, ce qui a provoqué une suspension des programmes. Des dizaines de soldats mutinés ont bloqué les voies qui y mènent. Une foule de jeunes gens poussant des hourras et brûlant des pneus s'est rassemblée non loin.

Alors que des soldats ont appelé le gouvernement à mieux les armer pour combattre des rebelles galvanisés par le retour de certains de leurs hommes de Libye, l'un des mutins a déclaré que les soldats voulaient pousser le président Amadou Toumani Touré à la démission.

"Il doit quitter le pouvoir, c'est tout. Le mouvement ne s'arrêtera qu'avec la prise du palais présidentiel", a déclaré ce sergent, qui n'a pas souhaité être cité.

D'après une source militaire, la mutinerie aurait été déclenchée par une visite du ministre de la Défense Sadio Gassama à Kati, une ville située à une vingtaine de kilomètres au nord de Bamako.

"Le ministre est venu parler aux soldats mais les discussions se sont mal passées et les gens se sont plaints de la gestion de la crise dans le Nord", dit-on de même source.

Selon un responsable du ministère de la Défense présent lors de cette visite, un soldat a accusé le ministre de trahison parce qu'il ne leur a pas donné les moyens de lutter contre les rebelles. Les soldats ont alors jeté des pierres sur le ministre avant de prendre les armes et de tirer en l'air.

Les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), qui cherchent à créer une enclave dans le nord du pays, ont beaucoup progressé ces dernières semaines, en partie grâce aux combattants de retour de Libye.

La France a appelé mercredi soir au respect de l'ordre constitutionnel au Mali, condamné tout recours à la violence et appelé "tous les Maliens" à préserver la démocratie, alors que des violences éclatent dans ce pays africain.

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