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AFRIQUE : politiques internes et relations internationales


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ABUJA (Reuters) - Un ressortissant allemand détenu en otage dans le nord du Nigeria par Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a été tué jeudi lors d'un raid des forces de sécurité, ont annoncé des sources militaires et de la sécurité.

Edgar Fritz Raupach avait été enlevé en janvier à Kano, la grande ville du nord du pays le plus peuplé d'Afrique. En mars, Aqmi avait reconnu le détenir et réclamé pour prix de sa libération la remise en liberté d'une musulmane détenue en Allemagne.

Selon un communiqué des forces de sécurité à Kano, ces dernières ont lancé une opération contre une cache abritant des "chefs terroristes" de haut rang sans savoir que ces derniers étaient aussi les geôliers de l'otage allemand.

"En fouillant les lieux, les forces de sécurité ont découvert le corps assassiné de manière macabre d'un expatrié, les mains liées, et qui a été par la suite identifié comme étant celui d'Edgar Fritz Raupach".

Le raid a donné lieu à une fusillade, qui a duré une demi-heure et qui s'est soldée par la mort de cinq "terroristes". "L'otage allemand a vraisemblablement été tué par les terroristes lors des premières minutes de l'opération", ont précisé les autorités nigérianes.

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Avec la sortie de l'afgha, un déploiement conséquent de mecs du COS (1e et 2e cercle) aéromobiles et en PatSAS, appuyés par des avions reco, des drones, quelques avions de combat et hélicoptères pourrait il être une solution pour contrer AQMI ? Je parle d'actions type Raids, patrouilles de chasse dans le désert, interceptions de convois et caravanes par une action aéromobile suite à une détection par un  avion reco ou drone, etc ...

Du harcèlement permanent quoi, pour ne pas laisser de répit à AQMI.

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RWANDA :

un document issu des archives de l'ONU et récapitulant les stoks d'armes du pays au moment de l'assassinant du Pdt qui précède le génocide, établi que ce pays possédait bien un stock de 15 missiles (+ lanceurs) Mistral.

A cette époque, ce pays n'etait pas censé détenir ce type d'arme, et coté francais, la vente de ce materiel a toujours été niée. Y compris par l'enfumeur Bruguière....

Aussi incroyable que cela puisse paraitre, et jusqu'à la divulgation du document de l'ONU, la seule source qui faisait état de ce stok de missiles SA, à l'unité près, est le roman SAS de 2000 (enquête sur un génocide). L'auteur, Gérard de Villers est connu pour être proche de la DGSE !!!

Pour mémoire, le juge Bruguière, qui ne s'est jamais rendu sur le lieu du crime, a toujours poussé la piste d'un SA-7 d'origine soviétique.

Décidèment, ce dossier pu.

PGM

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La sécurité en Afrique :

(BRUXELLES2) L’Union Africaine doit faire face à d’importants problèmes de sécurité et elle compte pour cela sur ses partenaires internationaux, en particulier l’Union européenne. C’est le message principal de Ramtane Lamamra, commissaire de l’Union africaine à la paix et la sécurité, aux eurodéputés de la commission Affaires étrangères ce mercredi (30 mai).

Ce diplomate, ancien ambassadeur algérien à l’ONU et médiateur dans de nombreuses crises en Afrique (Mali / Burkina Faso, Libye, Tchad, Libéria…), livre un point de vue intéressant sur les priorités sécuritaires en Afrique. Priorités qui semblent coïncider avec celles de l’UE sur ce continent. Les experts « sécurité » des deux institutions, le COPS pour l’UE et le Comité paix et sécurité pour l’UA, se réunissaient d’ailleurs, mardi 29 mai (pour la cinquième fois depuis la création de l’Union africaine il y a dix ans) afin de mettre en œuvre la coopération inter-régionale.

Une « autoroute de la criminalité » Est-Ouest

Aujourd’hui, si le commissaire Lamamra se félicite de la diminution du nombre de conflits et de victimes par rapport à la décennie précédente, il évoque une évolution vers des conflits qui sont maintenant presque tous « internes ». Les acteurs non-étatiques prennent de plus en plus d’importance : criminalité organisée, terrorisme, piraterie maritime… Tels sont les adversaires désormais. Il évoque sans ambages une « autoroute de la criminalité » qui traverse l’Afrique en large d’Est en Ouest, depuis le Golfe d’Aden vers celui de Guinée. Et c’est le trafic de stupéfiants qui l’inquiète de plus, car il génère ou avive les conflits… quand il ne les finance pas.

Le Sahel : nouveau défi géostratégique et cocktail de difficultés

C’est en quelque sorte le nouveau sujet de « grave préoccupation » pour l’Afrique. Au Sahel, c’est un véritable « cocktail de difficultés » qui rend la situation très compliquée à gérer : problèmes de gouvernance, crise humanitaire, défis environnementaux, terrorisme et mouvements sécessionnistes sont les ingrédients de ce cocktail. Et cela « dépasse le seul Mali ». Dans ce pays, le coup d’Etat est « insensé »* (effectué un mois avant la tenue des élections…). Réalisé sous le prétexte de la mauvaise gestion de la menace sécessionniste du Nord, il a en fait aggravé la situation. D’autant qu’il a enlevé au pays « son arme la plus importante : la légitimité ». Désormais, deux tiers du territoire malien échappent au gouvernement. Les islamistes d’Aqmi sont une menace, tandis que les « préoccupations » des sécessionnistes Touareg sont négociables, tant qu’elles respectent l’intégrité du pays. L’expert de l’Union africaine espère qu’une solution pourra être trouvée le 7 juin prochain, date à laquelle se tiendra une réunion du groupe de soutien et de suivi, qui réunit à la fois les pays africains et les partenaires internationaux.

Fragile amélioration dans les Grands lacs et la Corne de l’Afrique

Parmi les autres priorités sécuritaires, Ramtane Lamamra évoque bien sûr la Corne de l’Afrique et la région des Grands Lacs. Ces deux régions restent caractérisées par « une grande fragilité  » malgré des améliorations. En ce qui concerne le Soudan, là aussi la menace est très présente et l’UA appelle à la cessation des violences, au retrait des troupes et à la négociation comme seule voie possible vers une solution à deux Etats co-existants « côte à côte ». Les « soulèvements populaires » (terme préféré par le représentant africain à celui de printemps arabe) offre des perspectives positives dans ce tableau plutôt difficile. « On devrait pouvoir en tirer des enseignements » affirme ainsi l’expert africain.

* Le mot est également utilisé pour la Guinée-Bissau, où le coup d’Etat a eu lieu entre les deux tours de l’élection…

http://www.bruxelles2.eu/zones/sahel/autoroute-de-la-criminalite-en-afrique-et-cocktail-a-risques-au-sahel-ua.html

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RWANDA :

un document issu des archives de l'ONU et récapitulant les stoks d'armes du pays au moment de l'assassinant du Pdt qui précède le génocide, établi que ce pays possédait bien un stock de 15 missiles (+ lanceurs) Mistral.

A cette époque, ce pays n'etait pas censé détenir ce type d'arme, et coté francais, la vente de ce materiel a toujours été niée. Y compris par l'enfumeur Bruguière....

Aussi incroyable que cela puisse paraitre, et jusqu'à la divulgation du document de l'ONU, la seule source qui faisait état de ce stok de missiles SA, à l'unité près, est le roman SAS de 2000 (enquête sur un génocide). L'auteur, Gérard de Villers est connu pour être proche de la DGSE !!!

Pour mémoire, le juge Bruguière, qui ne s'est jamais rendu sur le lieu du crime, a toujours poussé la piste d'un SA-7 d'origine soviétique.

Décidèment, ce dossier pu.

PGM

:rolleyes: :rolleyes: :O :O

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Mutinerie en RDC, escalade de la violence à la frontière avec le Rwanda.

« L’UE condamne fortement la rébellion de certains éléments de l’armée congolaise ». C’est en ces mots que Catherine Ashton a condamné, aujourd’hui (jeudi 7 juin), la mutinerie dans les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Le gouvernement du Congo fait effectivement face, depuis fin mars, à une rébellion dans l’armée, qui a commencé lorsque le gouvernement a voulu arrêter Bosco Ntaganda, ancien chef de guerre rebelle qui a été intégré comme général de l’armée suite à un accord de paix en 2009. Ntaganda est recherché par la Cour Pénale Internationale pour crimes de guerre.

L’armée congolaise aurait répondu à la mutinerie en tuant plus de 200 soldats mutins et en saisissant d’importants stocks d’armes depuis le début de la rébellion, selon un porte-parole du gouvernement. De plus, 370 mutins se seraient rendus. « L’UE soutient fermement les efforts actuels de la RDC pour mettre fin aux chaînes de commandement parallèles dans les FARDC » a simplement commenté la Haute représentante. Plus de 100 000 personnes auraient fui leurs habitations dans la région ces deux derniers mois.

Refroidissement des relations entre le Rwanda et la RDC

Cette mutinerie s’est traduite par une escalade de la violence à l’Est du pays, à la frontière avec le Rwanda. Le Rwanda accusé par plusieurs personnes, comme l’a relaté Human Rights Watch, de soutenir fortement Ntaganda (lire l’article dans Radio Okapi). « La récente coopération entre le Rwanda et la RDC sur ce sujet est nécessaire » selon Catherine Ashton. « L’UE est fortement préoccupée par les récents développements au Kivu et par la détérioration de la situation sécuritaire ». Il faut que ces événements soient soumis à enquête et que le dialogue entre les deux pays soient maintenu.

http://www.bruxelles2.eu/zones/congo-grands-lacs/mutinerie-dans-lest-congo-tres-preoccupee-lue-condamne.html

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NATIONS UNIES (Reuters) - Au moins sept casques bleus nigériens ont été tués dans une embuscade dans le sud-ouest de la Côte d'Ivoire, à proximité de la frontière avec le Liberia, a annoncé vendredi une porte-parole de la mission des Nations unies (Onuci).

"D'après un bilan provisoire, sept casques bleus du Niger ont péri lors d'une embuscade (...)", a déclaré Sylvie van den Wildenberg.

Selon un récent rapport de l'ONG Human Rights Watch (HWR), des milices et des mercenaires basés sur le territoire libérien continuent de recruter des enfants soldats et ont lancé plusieurs raids meurtriers ces derniers mois sur des villages situés en Côte d'Ivoire.

Région de loin la plus instable de Côte d'Ivoire, l'Ouest a été plusieurs fois en proie à des attaques meurtrières depuis la fin de la crise politico-militaire de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts à travers le pays.

"Au moins 40" personnes ont été tuées depuis juillet 2011 dans ces attaques, a affirmé l'ONG Human Rights Watch dans un rapport publié mercredi, qui attribue ces raids à des forces fidèles à l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo opérant depuis le Liberia et recrutant des "enfants".

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La percée de l’Inde en Afrique menace-t-elle la Chine?

Pour alimenter sa croissance, l'Inde a besoin des ressources et des débouchés de l'Afrique. Au risque de se heurter à la concurrence chinoise.

...

« Les Indiens sont plus proches des Africains que ne le sont les Chinois ».

...

A la différence des Chinois, dont les investissements sont pour la plupart publics, les investissements indiens sont d’origine privée.

...

http://www.slateafrique.com/88679/percee-inde-en-afrique-une-menace-pour-la-chine

J'aime bien cette assertion sans réelle explication :« Les Indiens sont plus proches des Africains que ne le sont les Chinois ».

Car les Indiens ne sont guère intéressés par les cultures africaines mais bien leurs ressources naturelles et faire du business.

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J'aime bien cette assertion sans réelle explication :« Les Indiens sont plus proches des Africains que ne le sont les Chinois ».

Car les Indiens ne sont guère intéressés par les cultures africaines mais bien leurs ressources naturelles et faire du business.

sa veut peut-être dire que les indiens ont une approche plus relation public (et donc une capacité à endormir le gus d'en face dans le business ) même si derrière on sait que s'est pas pour faire la charité .

physiquement ,il passe mieux que les Chinois qui sont disons pas présent en Afrique depuis longtemps comme d'autres (genre du moyen-orient etc ...)

un truc mais à Djibouti y a  des Pakistanais ,certes à l'époque ceux que connaissais faisait du petit business ,coiffeur et petit magasin ,mais ils étaient déjà présent bien avant les chinois .

donc les Indiens sa surprend pas autant de les voir .

enfin s'est comme sa que comprend cette comparaison ,qui n'est pas d'ordre culturelle .

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Des bases américaines très discrètes en Afrique

Les Etats-Unis s’intéressent de très près à l’Afrique au point que le président Obama a dévoilé, le 14 juin, une stratégie visant à encourager le développement économique de ce continent, qui dispose, avec ses ressources en matières premières, un potentiel « sensationnel ».

« L’Afrique est plus importante que jamais » a déclaré le président Obama. « Au moment où nous regardons vers l’avenir, il apparaît clairement que l’Afrique est plus importante que jamais pour la sécurité et la prospérité de la communauté internationale et pour les Etats-Unis en particulier » a-t-il ajouté.

Ainsi, le plan présenté par la Maison Blanche, qui se décline en 4 points : renforcer les institutions démocratiques, stimuler la croissance et les investissements, donner la priorité à la paix et la sécurité et promouvoir le développement. Mais il s’agit aussi de contrer l’influence grandissante de la Chine en Afrique, dont les échanges avec ce continent ont atteint, l’an passé, les 120 milliards de dollars, soit un bon de 100 milliards en l’espace de 10 ans.

Quant à la question de la sécurité, Washington s’y intéresse plus particulièrement depuis 2007, selon le Washington Post. Et pour cause : l’Afrique est aux prises avec l’émergence de groupes jihadistes, notamment au Sahel avec al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), les Shebabs en Somalie et la secte Boko Haram au Nigéria. Et l’on peut y ajouter d’autres mouvements rebelles qui entretiennent des foyers d’instabilité dans la région des Grands Lacs, comme par exemple le LRA (l’armée de résistance Seigneur) du chef de guerre Joseph Kony.

L’on savait déjà que les Etats-Unis avaient établi des bases à Djibouti, en Ethiopie, au Kenya et aux Seychelles afin d’y déployer des drones pour surveiller et, le cas échéant, frapper les combattants islamistes en Somalie ou au Yémen, ou encore que, via l’US Africom, le commandement pour l’Afrique, des coopérations militaires avec plusieurs pays africains avaient été lancées.

En fait, nous apprend l’édition du Washington Post du 13 juin, la présence militaire américaine en Afrique serait encore plus importante. C’est d’ailleurs ce qu’avait laissé entendre le général Carter Ham, le patron de l’US Africom, lors d’une audition au Congrès en mars dernier, en affirmant que les opérations ISR (intelligence, surveillance, reconnaissance) en Afrique avaient été étendues.

Ainsi, le Pentagone y aurait installé une douzaine de bases « secrètes » afin de mener des missions de renseignement menées par des équipes de forces spéciales et des « contractors », c’est à dire des employés de sociétés militaires privées.

La suite :

http://www.opex360.com/2012/06/15/des-bases-americaines-tres-discretes-en-afrique/

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Émission radio invitant le professeur Lugan à propos de ses deux derniers ouvrages:

http://www.bernardlugan.blogspot.fr/2012/06/bernard-lugan-sur-meridien-zero-17-juin.html?

L'enregistrement de 1h 15min est en deux parties aux thèmes distincts:

1ère partie: De sa verve vindicative, après 5 minutes contre la sphère médiatique, il dresse un panel historique des grandes régions sub-sahariennes. Sont abordés plusieurs choses distinctes tels: la différence du modèle de colonisation français-anglais, la fin de la guerre froide en Afrique australe, la guerre des Mau-Mau, le Ruanda, l'Afrique de l'ouest, les causes des difficultés à un développement africain autonome d l'Occident, l'entrisme français....

2nde partie: les berbères. Qui sont-ils? Quels sont leur particularité? Le Magrèbe est-il arabe? Qu'en reste-t-il aujourd'hui?

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Un site d'Areva attaqué par des rebelles en Centrafrique.

L'installation du groupe nucléaire, située dans l'est du pays, a été pillée dimanche. Aucune victime n'est à déplorer pour l'heure.

Des rebelles non identifiés ont attaqué et pillé dimanche une partie du site du groupe français de nucléaire civil Areva près du gisement d’uranium de Bakouma, dans le sud-est de la Centrafrique, a appris lundi l’AFP de sources militaire centrafricaine et diplomatique française.

«Un violent accrochage a mis aux prises hier (dimanche) dans l’après-midi à Bakouma» l’armée centrafricaine et «un groupe d’hommes armés non identifiés dans leur tentative de lancer l’assaut contre le site de la société minière Areva», selon un communiqué de presse militaire lu à la radio nationale.

«L’ennemi a fait quelques dégâts matériels et s’est retiré en emportant essentiellement des vivres. Il est pour le moment difficile d'établir un bilan des combats, cependant l’on ne déplore aucune victime sur la zone ni parmi le personnel, ni au sein de la population de Bakouma», a ajouté le communiqué.

«Des dispositions sont en train d'être prises en concertation entre la partie française qui a accompagné la partie centrafricaine dans la gestion de cette situation», ajoute le texte lu par un porte-parole militaire, le lieutenant-colonel Jean Ladawa.

Une source diplomatique française a affirmé que cinq ressortissants français du groupe Areva qui étaient sur le site étaient en contact avec les autorités françaises qui cherchaient «la solution la plus adaptée» pour eux. Le groupe Areva interrogé n’a pas fait de commentaire dans l’immédiat.

En novembre 2011, il avait repoussé d’un à deux ans les travaux pour exploiter Bakouma, en raison de la chute des cours du minerai après la catastrophe de Fukushima au Japon. Environ 170 personnes travaillaient alors sur le site.

Avec 32 000 tonnes estimées à l’heure actuelle, le gisement situé dans une zone peu sécurisée est considéré comme important par Areva, même s’il n'égale pas par exemple les 180 000 tonnes de ressources de la mine géante d’Imouraren au Niger.

Malgré un processus de paix entamé en 2008 avec la plupart des rébellions importantes du pays qui ont déposé les armes, la Centrafrique reste la proie de groupes armées, rebelles, coupeurs de routes et braconniers.

La rébellion ougandaise de L’Armée de résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony ainsi que le groupe tchadien du Front populaire pour le redressement (FPR) de Baba Laddé y sont actifs.

(AFP)

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Selon le général Nyamwasa, Paul Kagamé aurait ordonné l’assassinat du président Habyarimana

Jeudi 21 juin, à Johannesburg, le général Faustin Kayumba Nyamwasa, ex chef d’état-major de l’armée rwandaise a fait une déclaration proprement fracassante en affirmant sous serment que Paul Kagamé « a ordonné le meurtre du président Habyarimana». Réfugié en Afrique du Sud depuis 2010, il confirmait ainsi les termes de l’ordonnance du juge Bruguière accusant l’actuel chef de l’Etat rwandais d’être à l’origine de l’attentat déclencheur du génocide du Rwanda.

Source et suite:

http://bernardlugan.blogspot.com/2012/06/selon-le-general-nyamwasa-paul-kagame.html

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BANGUI (AFP) - Le calme régnait mercredi à Bakouma, dans le sud-est de la Centrafrique, sur le site du groupe français de nucléaire civil Areva attaqué dimanche par des rebelles, sous contrôle de l'armée centrafricaine, a indiqué à l'AFP une source du haut commandement militaire.

Ce sont les forces armées centrafricaines (Faca), précisément les éléments basés sur place et ceux venus de N'zako et de Bangassou, qui contrôlent Bakouma et le site de la société Areva, a expliqué cette source, s'exprimant sous couvert d'anonymat.

Les assaillants sont partis avec des vivres, mais pas avec des otages. Les cinq Français qui s'y trouvaient ainsi que deux Centrafricains sont sains et saufs. Les Français ont déjà été évacués à Bangui mardi par un petit avion spécialement affrété, a affirmé cette source.

Les auteurs de l'attaque n'ont pas encore été officiellement identifiés.

Lundi, une source militaire avait accusé les rebelles tchadiens du Front populaire pour le redressement (FPR) du +général+ Baba Laddé. Mardi, une autre source militaire centrafricaine avait cette fois-ci désigné la rébellion ougandaise de l'Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony.

Lundi, l'armée avait fait état d'un violent accrochage à Bakouma entre l'armée centrafricaine et un groupe d'hommes armés non identifiés.

Selon les bilans officiels, il n'y a pas eu de mort lors du raid contre la base d'Areva, mais un villageois a été tué près du site peu auparavant par les agresseurs, selon une source militaire anonyme.

Areva a souligné qu'il ne s'agissait que d'une action de pillage. En septembre 2010, sept collaborateurs d'Areva avaient été enlevés par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) sur le site d'uranium d'Arlit au Niger. Quatre d'entre eux sont encore otages du groupe islamiste.

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Pour ceux qui connaissent la série Palace, nous pouvions dire "Merci, professeur Rolin".

N'ayons pas peur de dire maintenant: "Merci, professeur Lugan":

Dans l’affaire dite des « missiles Mistral », le journal Libération a menti quand le Figaro s’est déshonoré

Dans son édition du 1° juin 2012, le journal Libération publiait un dossier de trois pages avec « à la une » un titre explosif affirmant que sa collaboratrice, Madame Malagardis, avait « découvert » un document confidentiel jusque là inconnu « prouvant » que les FAR, l’armée gouvernementale hutu, possédaient des missiles, dont des Mistral. Elle en tirait une forte conclusion : des Hutu auraient pu abattre l’avion de leur propre président, avec, en sous-entendu, la complicité de la France puisqu’ils ne disposaient pas des personnels capables d’engager de tels armements… Dans le même dossier, la question était posée de savoir pourquoi il avait fallu attendre si longtemps pour qu’un document d’une telle importance sorte enfin du « placard » aux secrets entourant la question du génocide du Rwanda.

Une fois de plus, grâce aux « chevaliers blancs » de la presse française, la vérité allait donc pouvoir être connue. Fermez le ban !

Le jour même, soit toujours le 1 juin 2012, j’ai publié sur mon blog un communiqué dans lequel on pouvait lire :

« En écrivant dans l’édition du 1 juin 2012 du journal Libération que les forces armées rwandaises (FAR) auraient possédé des missiles Mistral, Maria Malagardis, illustre une fois de plus les grand travers de la presse française : esprit partisan, vision hémiplégique des évènements, non vérification de l’information, liberté prise avec les faits, le tout couronné par une grande incompétence. Quant au Figaro, son attitude est encore plus lamentable, puisque ses journalistes ont, par suivisme, répercuté sans la vérifier la pseudo révélation de leur consoeur. Reprise par toutes les radios et par la plupart des chaînes de télévision, cette « information » a été présentée comme susceptible de renverser ce que l’on croyait savoir sur les responsabilités concernant l’attentat du 6 avril 1994, action terroriste qui coûta la vie au président Habyarimana et qui fut l’élément déclencheur du génocide du Rwanda.

Or, et il importe de le dire haut et fort, il s’agit là d’une nouvelle manipulation orchestrée par les soutiens européens du régime de Kigali. En effet ce document est connu de tous les spécialistes depuis des années. Il a même été longuement étudié, analysé et critiqué avant d’être finalement écarté par le TPIR en raison de son inconsistance. Mais, Madame Malagardis ignore les travaux de ce tribunal qui siège depuis 1996 (…) ».

Dans ce communiqué, connaissant que trop les méthodes d’une certaine presse française, je n’ai pas donné plus de détails, laissant les journalistes incompétents, manipulateurs ou manipulés, s’avancer en terrain découvert ; ce qu’ils ont d’ailleurs imprudemment fait...

Aujourd’hui, un mois après leurs prétendues « révélations », je vais donc rendre publics deux éléments permettant de mesurer le sérieux de l’ « enquête » de la rédaction de Libération reprise par les journalistes suivistes du Figaro. Je réserve naturellement l’essentiel de mes informations aux abonnés à l’Afrique réelle qui en sauront davantage quand ils recevront le numéro de juillet :

1) Le prétendu document « original » « découvert » par Madame Malagardis en 2012 à New York est conservé depuis 1996 dans les archives du TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda), à Arusha, où il est référencé sous le titre : UN Restricted 01 sept 1994 UNRES-4125/J2M-2 Background Paper for U.S Mission, United Nations (USUN). Subject : Former Rwandan Army (ex Far) Capabilities and Intentions (U). La page mentionnant l’armement, dont les prétendus missiles Mistral, est référencée Enclosure (2).

2) J’ai cité et analysé ce document en tant qu’expert assermenté, notamment en 2008 lors du procès du capitaine Sagahutu, dans un rapport d’expertise déposé au greffe du TPIR le 1° décembre 2008, puis défendu devant la Cour sous le titre : Rapport de Bernard Lugan, témoin expert devant le Tribunal Pénal International pour le Rwanda dans le cadre de la procédure engagée par le Procureur contre le capitaine Innocent Sagahutu (TPIR-2000-56-T). Je cite le document « découvert » en 2012 par madame Malagardis aux pages 67-69, paragraphe IV, alinéa A de la version française de ce rapport de 2008…

La suite au prochain épisode et au gré des futures « révélations » d’une presse française décidément bien malade…

Bernard Lugan

http://www.bernardlugan.blogspot.fr/2012/07/dans-laffaire-dite-des-missiles-mistral.html?m=1

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Même une rétractation des dits journaux ne pourront faire taire les ''rumeurs''.  :P

C'est d'ailleurs génial pour la diffamation et la désinformation : on balance une rumeur qui ressemble à un scoop, elle sera démentie dix jours plus tard mais avec cent fois moins de couverture médiatique. En tout cas c'est ce qui ressort de ce que j'ai vu des désinformations soviétiques.

Par exemple, un article parlant de l'affaire du vol Korean Airlines 007, paru en 1984 dans la revue britannique Defense attaché qui avait fait sensation à l'époque en prétendant que la navette spatiale Challenger avait écouté les radars soviétiques provoqués par le vol 007 (affirmations reprises en prime time sur certaines chaînes de TV US). Par contre, on a beaucoup moins répercuté le fait que quand Korean airlines a poursuivi Defense attaché en justice, celle-ci s'est rendu compte qu'elle n'avait tellement pas de quoi se défendre qu'elle n'a même pas attendu le verdict pour payer des dommages à Korean et publier un article de rétractation...

15 ans après, dans la frénésie de sites web sur le "réseau echelon", j'ai trouvé régulièrement une mention que la navette Challenger avait parfois embarqué du matériel d'écoute, sans la moindre source précise et encore moins la débandade de la source originelle (je suppose que c'est une reprise de la rumeur de 1984 parce qu'à chaque fois seule la navette Challenger est mentionnée).

Autre cas, le "manuel Westmoreland" ("supplement B" au - véritable - Field Manual 30-31), pseudo annexe secrète qui aurait été écrite par le général Westmoreland et qui décrit l'infiltration de groupes de gauche pour les pousser au terrorisme et les discréditer. Un photocopie de cette pseudo-annexe est apparue en Thaïlande en 1976, puis a trouvé sa voie dans divers journaux européens et même dans une publication anti-CIA aux Etats-Unis. Les Département d'Etat et des commissions sénatoriales ont rapidement conclu que c'était un faux, mais le papelard a prospéré... au point que les rapports de commissions d'enquête de deux pays différents sur les réseaux stay-behind ont jugé utile de le mentionner vers 1990 ! Et en 2005-06, ce rapport a encore eu droit à être repris dans des publications grecques et suisses prétendant parler de terroristes "false flag".

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(AFP) Regain de violence en RDC, un casque bleu de l'ONU tué.

La localité de Bunagana, poste frontalier avec l'Ouganda dans l'est de la RD Congo, est tombée vendredi aux mains des mutins après d'âpres combats contre l'armée congolaise, au cours desquels un Casque bleu indien a été tué et qui ont poussé près de 600 soldats congolais à se réfugier de l'autre côté de la frontière.

"Nous avons pris Bunagana vers 06H00" (04H00 GMT), a affirmé à l'AFP le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole du M23 (Mouvement du 23 mars), dont les mutins se revendiquent.

Bunagana se trouve à une dizaine de km au nord-est des positions des mutins, regroupés depuis mai sur plusieurs collines dans le sud-est du Parc national des Virunga, frontalier avec l'Ouganda et le Rwanda, à une cinquantaine de km à vol d'oiseau au nord-est de Goma, le chef-lieu du Nord-Kivu.

Environ 600 soldats des Forces armées congolaises (FARDC) ont fui Bunagana en Ouganda, selon l'armée ougandaise. "Ils ont franchi la frontière ce (vendredi) matin; nous les avons désarmés et ils sont désormais sous notre contrôle", a déclaré Peter Mugisha, un porte-parole de l'armée ougandaise.

Lors des combats à Bunagana, un Casque bleu indien de la Mission de l'ONU en RDC (Monusco) a été mortellement blessé par "un éclat, il est décédé des suites de ses blessures", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Monusco Madnodje Mounoubai.

La Monusco avait renforcé ses positions ces dernières semaines à Bunagana pour protéger les populations civiles.

Cette mission est l'un des plus importantes de l'ONU, avec près de 18.000 soldats, principalement basés dans l'est du pays.

Environ 5.000 personnes ont fui en Ouganda depuis jeudi, selon le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) dans ce pays.

Un récent rapport d'experts de l'ONU a affirmé que les mutins étaient soutenus par des hauts responsables rwandais, notamment le ministre de la Défense, le général James Kabarebe, et le chef d'état-major des armées, le général Charles Kayonga, qui auraient apporté "une aide directe" à la création du M23, en fournissant aux mutins des armes, des munitions et des recrues.

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RDC: tirs de roquettes de l'ONU et des forces congolaises sur les mutins dans l'Est.

Des hélicoptères de l'armée congolaise et de l'ONU, forces qui s'étaient renforcées la veille à Goma, ont tiré des roquettes et des obus jeudi sur des positions des mutins du M23 dans la province du Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo, a constaté l'AFP.

"Nous avons effectué quelques passes" sur les positions des mutins, a confirmé une source onusienne à l'AFP. Leur mission terminée, les trois appareils de l'ONU ont atterri à l'aéroport de Goma en début d'après-midi, a constaté un photographe de l'AFP.

Les hélicoptères MI24 de l'ONU et MI25 congolais, tous pilotés par des Ukrainiens, ont tiré des obus de 30 mm et aussi des roquettes.

"Les FARDC sont en train de bombarder nos positions, mais ils ne savent pas où nous sommes", avait affirmé en début d'après-midi à l'AFP un colonel des mutins.

Dans la matinée, les mutins avaient souligné qu'ils n'avaient pas l'intention de menacer Goma, ville au nord de laquelle les forces onusiennes avaient déployé mercredi une dizaine de chars pour prévenir toute attaque, quelques jours après la prise de plusieurs villes par le M23 au nord de Goma.

La suite :

http://fr.news.yahoo.com/rdc-larm%C3%A9e-lonu-bombardent-positions-mutins-140821515.html

ça commence à devenir chaud en RDC si l'ONU fait usage de la force !  :O

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