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AFRIQUE : politiques internes et relations internationales


Messages recommandés

Les ambitions démesurées de la Chine en Afrique :

 

Le Premier ministre chinois Li Keqiang, en visite en Ethiopie...

...

Le Premier ministre chinois a également évoqué le rêve de connecter les capitales africaines avec des chemins de fer haute- vitesse, déclarant que la Chine est prête à utiliser ses technologies de pointe dans ce domaine pour aider l'Afrique à faire de ce rêve une réalité.

 

Ben voyons.

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  • 1 month later...

Un nouvel État s'est créer en Afrique. Le Royaume du Soudan du Nord a été fondé par un américain pour faire plaisir a sa fille :

http://mobile.lepoint.fr/insolite/le-royaume-africain-dont-la-princesse-est-une-petite-americaine-24-07-2014-1848654_48.php

Encore un coup de ces impérialistes yankee !

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Je sait qu'il y a une sorte de zone neutre a l'est de la frontière entre l'Égypte et le Soudan. Je pense qu'il s'agit de la zone en question.

edit : Ce n'est pas un petit terrain ! 2060 km2. !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bir_Tawil

https://fr.wikipedia.org/wiki/Soudan_du_Nord

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Un peu de poésie dans une monde de brutes, ce n'est pas comme un certain dictateur qui s'était proclamé roi d’Écosse  :cool:

 

En 2014, on estime à près de 400 le nombre de micronations comme celle ci : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/07/17/01016-20140717ARTFIG00199-saugeais-sealand-christiania-l-autre-communaute-internationale.php

 

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  • 2 weeks later...
  • 3 weeks later...

En espérant que cette fois, l'entrainement sera sérieux...

 

Sinon, on parle du démembrement ou changement des frontières en Afrique et en Europe, mais le Congo et le Rwanda semble croire qu'une matérialisation de la dite frontière entre ces 2 pays devraient éviter les ''incursions'' de part et d'autres :

 

 

http://www.courrierinternational.com/article/2014/08/26/vers-une-delimitation-definitive-des-frontieres

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  • 4 weeks later...

http://www.franceculture.fr/emission-repliques-la-france-face-au-genocide-rwandais-2014-09-20 (20 septembre 2014)

Émission « Répliques » sur le thème « La France face au génocide rwandais » avec Rafaëlle Maison, professeure de droit à l'université paris XI et Rony Brauman, essayiste, professeur à Sciences Po et ancien président de Médecins sans frontières.

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  • 2 months later...
  • 4 weeks later...

intéressant ,et avec se lien des liens en bas de page qui intéresseront Rob1  =) .

 

 

 

Stratégie américaine en Afrique : les risques et contradictions du light footprint

L’IRSEM vient de mettre en ligne l’étude que j’ai dirigée sur la stratégie des Etats-Unis en Afrique, qui peut être téléchargée ici.

 

 

 

Cette étude présente une analyse de la stratégie américaine en Afrique et de ses priorités, en particulier la lutte contre le terrorisme. À partir de contributions d’universitaires, experts et opérationnels français et américains, elle analyse lesacteurs, processus et modalités de la présence militaire américaine en Afrique. Elle s’intéresse en particulier aux caractéristiques et aux coûts de l’approche indirecte privilégiée par les États-Unis. Le continent africain constitue en effet le laboratoire d’un aspect déterminant de la réorientation stratégique engagée par le président Barack Obama à travers le concept d’empreinte légère (light footprint). Plus récemment, il a même été érigé en modèle de la lutte contre-terroriste et source d’inspiration pour d’autres régions, notamment le Moyen-Orient. Enfin, la coopération franco-américaine resserrée et inédite dans certaines régions africaines justifie également que l’on étudie la stratégie américaine en Afrique, son évolution récente, sa mise en œuvre et le bilan que l’on peut en tirer.

Les dogmes de la stratégie américaine en Afrique, sont constants depuis le début des années 2000, voire les années 1990 :

  • l’Afrique n’est pas une priorité stratégique ;
  • l’empreinte au sol doit rester minimale (d’où le rôle des forces spéciales) ;
  • pas d’engagement direct pour les militaires américains, ou alors secret ;
  • leadership en retrait et intervention par partenaire interposé ;
  • même dans ce dernier cas, les États-Unis ne doivent pas apparaître comme un cobelligérant ;
  • sur le long terme, le mot d’ordre est « solutions africaines aux problèmes africains ».

Les priorités américaines sont logiquement la protection des personnels et intérêts américains sur place, puis par ordre décroissant en termes régionaux, l’Est de l’Afrique, suivi par le Nord et le Sahel, enfin le reste du continent et les littoraux.

Les principales conclusions de l’étude illustrent les risques du light footprint, en particulier celui de traiter les symptômes et non les causes en privilégiant l’efficacité à court terme contre les objectifs à long terme, alors même que l’analyse de la menace s’est considérablement affinée du côté des militaires américains où l’on a beaucoup appris des expériences d’Irak et d’Afghanistan. L’une des problématiques essentielles de cette étude réside dans le dilemme, qui n’est pas propre aux États-Unis d’ailleurs, entre les intérêts à court terme de la lutte contre-terroriste et les intérêts àlong terme – soit la résolution des causes du terrorisme.

Plusieurs articles s’intéressent aux réactions africaines à la politique américaine : à partir d’études de cas (Kenya, Éthiopie, Ouganda, Djibouti notamment), ces analyses mettent en évidence les « coûts cachés » du choix de combattre par procuration, en particulier le risque d’instrumentalisation par des pouvoirs locaux aux agendas différents, et la possibilité de conséquences négatives, voire contre-productives, à long terme. Ils illustrent également, dans certains cas, le chemin parcouru en quelques années par certains chefs d’Etat en Afrique, de la réticence à collaborer avec les États-Unis à l’enthousiasme, voire à la volonté d’une collaboration plus étroite encore. Enfin, l’étude explore à travers plusieurs exemples un autre aspect du light footprint, l’approche par les partenariats, ouvrant des pistes encore inexploitées de collaborations possibles.

Je présente à la suite ma propre contribution à l’étude, qui présente une vue d’ensemble de la stratégie poursuivie par les Etats-Unis de Barack Obama en Afrique et s’interroge sur les risques et les contradictions de l’approche américaine (une version plus courte de cet article a été publiée par la Revue Défense Nationale ici). Elle s’intéresse également à la coopération franco-américaine en Afrique et ses évolutions récentes.

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La stratégie américaine en Afrique : les risques et contradictions du « light footprint »

L’Afrique n’a jamais figuré, et ne figure toujours pas au premier rang des priorités stratégiques des États-Unis. Pour autant, son importance a été revue à la hausse par Washington et elle occupe désormais une place particulière en tant que laboratoire de la nouvelle stratégie d’empreinte légère, emblématique d’une approche ou doctrine Obama en politique étrangère. En témoigne la visibilité accrue des références à des régions et pays africains dans plusieurs discours récents du président Obama sur la politique étrangère, en mai 2014 à Wespoint[1], ou encore en septembre 2014 dans son allocution annonçant la nouvelle stratégie américaine vis-à-vis de l’Etat Islamique, où Obama citait en référence la stratégie mise en œuvre depuis plusieurs années en Somalie et au Yémen[2]. Il y a donc bien une montée en puissance de la présence de l’Afrique dans les intérêts américains liée à une évaluation en hausse de la menace terroriste venue du continent. Par ailleurs, si l’on s’intéresse à l’évolution du contre-terrorisme américain, l’étude de la stratégie américaine en Afrique est essentielle car le continent constitue le terrain privilégié d’application de la réorientation stratégique américaine engagée par Obama (même si, on le verra, les continuités existent avec la politique de son prédécesseur) : l’Afrique est le laboratoire de la nouvelle approche dite d’empreinte légère (light footprint) et de leadership en retrait définie dans le document stratégique du Pentagone de janvier 2012 par « des approches innovantes et à faible coût »[3]. Elles reposent en particulier sur l’usage des drones, des forces spéciales et autres modalités discrètes d’intervention, l’importance de la surveillance, enfin l’appui sur les partenariats – toutes choses symptomatiques d’une approche ou même « doctrine » Obama en matière d’interventions américaines et présentées en détail dans la suite de cet article .

 

 

 

 

La suite ici :

 

http://froggybottomblog.com/2015/01/17/strategie-americaine-en-afrique-les-risques-et-contradictions-du-light-footprint/

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  • 2 months later...
  • 1 month later...

http://foreignpolicy.com/2015/05/08/the-river-that-swallows-all-dams-congo-river-inga-dam/ (8 mai 2015)

 

L'autre trésor du Congo Kinshasa, en plus de ses richesses minières, c'est le potentiel hydroélectrique du fleuve Congo lui-même. Mais il y a loin du rêve à la réalité. La réalité, c'est les deux barrages Inga I et Inga II qui sont délabrés, ne produisant que 20% de leur capacité.

 

L'article explicite les tergiversations et rapports de force politiques à Washington dans le pilotage de la politique de la Banque Mondiale à ce sujet.

 

Pour l'instant la rénovation d'Inga I et II est en cours, avec un coût sans cesse réévalué à la hausse à mesure qu'on découvre l'ampleur des dégâts. Il est question aussi d'un Inga III, qui serait un barrage au fil de l'eau, donc qui évite un lac de retenue et les problèmes humains associés. Et puis il y a le "grand Inga", projet pharaonique qui couvrirait les besoins en électricité de la moitié de l'Afrique voire en fournirait à l'Europe.

 

Pour une partie des décideurs, les barrages comme Inga, jusqu'à présent orientés vers l'industrie (une ligne électrique les relie à l'industrie minière katangaise), ne correspondent pas à la priorité qui est l'électrification du pays pour démocratiser l'accès à cette ressource.

 

Depuis les années 1990, la Banque mondiale ne finance plus de grands projets de barrages perçus comme des catastrophes écologiques et humaines, mais le président de la banque a tenu des propos en sens contraire en août 2014.

 

http://www.bbc.com/news/magazine-29441074 (3 octobre 2014)

 

Le barrage de Kariba [sur le Zambèze entre la Zambie et le Zimbabwé, retenant le plus grand lac artificiel au monde en volume] est dans un état dangereux. Inauguré en 1959, il a été construit sur un lit de basalte apparemment solide. Mais dans les 50 dernières années, les torrents provenant du déversoir ont érodé ce lit de pierre, creusant un cratère qui a miné les fondations du barrage.

 

http://www.newzimbabwe.com/news-15220-Kariba+Dam+and+Zim+disaster+preparedness/news.aspx (9 avril 2014)

 

Les travaux de consolidation du barrage de Kariba débuteront en 2015 selon les ministres de l'énergie de Zambie et Zimbabwé. Leur coût de 230 millions de dollars sera financé par la banque mondiale, la banque africaine de développement et l'Union Européenne.

 

http://www.news24.com/Africa/News/Zimbabwe-Zambia-to-repair-Kariba-Dam-20150220 (20 février 2015)

 

L'Union Européenne finance 100 millions de dollars, la banque mondiale et la banque africaine de développement 7 millions chacune, et la Suède 25 millions.

Modifié par Wallaby
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  • 3 weeks later...

http://www.franceculture.fr/emission-affaires-etrangeres-afrique-le-defi-de-la-demographie-2015-05-30 (30 mai 2015)

 

Émission de 42 minutes sur la démographie africaine et sur les impasses des politiques de développement avec une présentation des réorientations proposées par le rapport OCDE-BafD-PNUD "Perspectives Économiques en Afrique 2015".

Notamment la courroie de transmission présente dans les transitions démographiques européennes des siècles passés où les villes tirent les campagnes vers un accroissement des revenus est rompue, à cause par exemple des importations de riz asiatiques bon marché. Voir page xviii de la synthèse :

http://www.africaneconomicoutlook.org/fileadmin/uploads/aeo/2015/PDF_Chapters/Overview_AEO2015_FR-web.pdf

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  • 2 weeks later...
  • 2 weeks later...

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/06/19/le-banquier-lionel-zinsou-nomme-premier-ministre-du-benin_4657701_3212.html (19 juin 2015)

 

Lionel Zinsou, neveu de l'ancien président Émile Derlin Zinsou, ancien professeur à l'ENA, conseiller de Fabius en 1984, a été nommé premier ministre béninois.

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