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AFRIQUE : politiques internes et relations internationales


Messages recommandés

Le massace des rhincéros continue en Afrique du Sud. 333 animaux tués en 2010, 448 en 2011, 668 en 2012 et déjà (au 20 février) 102 !

Les rangers des parcs nationaux et privés traquent les braconniers, avec le soutien de la police et de l'armée sud-africaines.

Plusieurs sociétés de sécurité locales ont été mises à contribution pour patrouiller les parcs et neutraliser les braconniers. La société Quemic a décidé de mettre en oeuvre de gros moyens, à l'image de cette petite unité équipée de MRAP légers Reva (construits par ICP) et renforcée par un quatuor d'ex-soldats des forces spéciales américaines (!).

Cette équipe, un peu hollywoodienne, a fait l'objet d'un reportage qui sera diffusé en Afrique du Sud le 7 mars mais on peut voir le trailer sur le lien http://press.discovery.com/ekits/rhino-wars/. Il s'intitule "Battleground: Rhinos War".

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/02/23/face-aux-tueurs-de-rhinos-les-sud-africains-deploient-du-lou.html

C'est un truc de ouf !

j'adore  =D

fallait y pensé ,sa change l'image des contractors vu qu'on s'était habitué aux mercenaires agissant pour des groupes pétroliers au moyen-orient dans une ambiance pourri .

même si cette boite de contractor bosse  pas "gratis" (personne travail gratis  :lol: )  sa permet de se faire de la pub qui redore l'image  (boîte qui doit sûrement faire dans la protection pour des groupes pétroliers ) .

faut peut-être y voir aussi qu'il y a eu aussi de la baisse en terme de contrat pour les boites de contractor (je sais plus ou j'ai lu sa ) ,et qu'ils essaient de s'adapter à de nouveau marché .

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  • 2 weeks later...

Loin des projecteurs tournés sur le Mali, l’armée française est également basée en Centrafrique, à Bangui, pour faire face aux violences des rebelles du Séléka et de ses dissidents et assurer si nécessaire la sécurité ou l’évacuation des ressortissants français.

Ce que l’on sait moins, c’est qu’il s’y passe de drôles de choses, et que la vie des soldats français est mise en danger par une hiérarchie qui semble plus occupée par la diplomatie que par la sécurité.

C’est un de nos contacts, Belge, lecteur de Dreuz et basé en RCA, qui me fait parvenir l’information suivante, que j’ai, après quelques difficultés que je ne peux détailler sans compromettre mes sources, croisé et validé.

Le jeudi 7 mars 2013 a eu lieu à Bangui une patrouille de l’armée française SANS ARMES !

A l’état major (de Paris ou Bangui), quelqu’un que mon contact n’a pas hésité à affubler de noms d’oiseaux, a donné cet ordre.

Suite:

http://www.dreuz.info/2013/03/scoop-dreuz-a-bangui-une-patrouille-de-larmee-francaise-sans-arme/

Pas croyable !  :O  >:( >:(

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Kenya : Uhuru Kenyatta, inculpé de crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale (CPI), a été proclamé samedi élu président du Kenya dès le premier tour, une victoire aussitôt contestée en justice par son rival Raila Odinga.

Le Premier ministre sortant a cependant appelé ses partisans au calme pour éviter une répétition des affrontements sans précédent ayant suivi sa précédente défaite en décembre 2007, car "la violence maintenant pourrait détruire ce pays pour toujours".

Aucun trouble particulier n'avait marqué samedi en fin d'après-midi l'annonce de la victoire de M. Kenyatta, 51 ans, alors que la police était déployée en force dans plusieurs bidonvilles de Nairobi où les partisans de M. Odinga sont présents en nombre. La Grande-Bretagne et les Etats-Unis ont appelé les Kenyans au "calme" et à la "retenue".

Accusé de crimes contre l'Humanité pour son rôle présumé dans l'organisation des violences consécutives au scrutin de fin 2007, M. Kenyatta est le premier inculpé de la CPI à devenir chef de l'Etat. La Cour de La Haye a déjà inculpé le président soudanais Omar el-Béchir en 2009, mais celui-ci était alors au pouvoir depuis vingt ans.

Son procès doit s'ouvrir le 9 juillet et pourrait durer au moins deux ans. Son vice-président William Ruto doit comparaître à partir du 28 mai à La Haye, également à propos des violences de 2007-2008.

"Les élections ne changent pas la donne en ce qui concerne la CPI car il n'existe pas d'immunité devant la Cour", a réagi le porte-parole du tribunal Fadi el-Abdallah.

http://fr.news.yahoo.com/kenya-odinga-ne-reconna%C3%AEt-d%C3%A9faite-car-l%C3%A9lection-%C3%A9t%C3%A9-082404154.html

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Zimbabwe : Le dépouillement du référendum qui va donner au Zimbabwe une Constitution plus démocratique se poursuivait dimanche dans un climat alourdi de menaces pour l'avenir avec de nouvelles arrestations visant l'opposition au président Robert Mugabe et la société civile.

Trois assistants de Morgan Tsvangirai, Premier ministre de cohabitation depuis 2009 et principal adversaire politique de M. Mugabe, ont reçu dimanche matin la visite de policiers en civil qui sont venus les arrêter, sans dire pourquoi, a indiqué à l'AFP l'entourage de M. Tsvangirai.

L'association d'avocats défendant les droits de l'homme Zimbabwean Lawyers for Human Rights a également fait savoir qu'une de ses avocates, Beatrice Mtetwa, s'est fait embarquée par un camion de police ces dernières heures, selon son porte-parole Kumbirai Mafunda.

La nouvelle Constitution mettra pour la première fois un frein au pouvoir présidentiel, limitant notamment à deux le nombre de mandats de 5 ans, après 33 ans de pouvoir controversé du vétéran de l'indépendance, Robert Mugabe, marqué dans la décennie 2000 par l'effondrement général de l'économie et de graves violences politiques qui ont conduit à des sanctions internationales en 2002.

Le texte ne s'appliquera cependant pas rétroactivement et M. Mugabe, plus vieux chef d'Etat africain à 89 ans, entend encore une fois se succéder à lui-même.

S'il est réélu, ce que de nombreux analystes craignent, estimant que son camp n'est pas prêt à lâcher le pouvoir, il pourrait rester président jusqu'à 99 ans.

Des responsables du Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir en Afrique du Sud, n'ont pas caché leur soutien à M. Mugabe, au nom des liens historiques forgés dans la lutte pour renverser les régimes identiquement racistes qui régnait au Zimbabwe jusqu'en 1980 et à Pretoria jusqu'en 1994.

Les élections de 2002, 2005 et 2008 avaient été entachées d'irrégularités et de violences, le MDC de M. Tsvangirai étant régulièrement inquiété par des partisans du président et par les forces de l'ordre.

M. Tsvangirai a beau être devenu Premier ministre en 2009, au sein d'un gouvernement de cohabitation imposé pour éviter une guerre civile, beaucoup de ses partisans continuent de vivre la peur au ventre, d'être pris à parti voire physiquement agressés. Les militants de la société civile ne sont pas épargnés.

Samedi, les opérations de vote s'étaient déroulées calmement à l'exception notable de l'arrestation d'un responsable régional de l'opposition.

Vendredi, sept militants du MDC et une équipe de la BBC avaient été attaqués dans une township d'Harare, tandis que plusieurs militants de la société civile avaient été inquiétés par la police et qu'un meeting de M. Tsvangirai avait été interdit "par erreur" ces dernières semaines.

(AFP)

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Afrique: le groupe indien Tata vise le secteur minier africain

Image IPB

(Agence Ecofin) - Raman Dhawan, directeur général de Tata Africa Holdings croit au potentiel minier du continent africain estimant que le secteur minier de l’Afrique pourrait devenir une bonne source de recettes pour le groupe indien Tata qui est « juste à ses débuts » sur ce secteur, a rapporté lundi Thehindubusinessline.com.

« Les secteurs comme l’énergie, l’automobile, les mines et l’hôtellerie offrent assez d’opportunités d’affaires », a-t-il déclaré au cours des échanges avec la presse lundi à New Delhi.

Selon Raman Dhawan, le groupe Tata « ne visait pas dans l’immédiat » le secteur des hydrocarbures mais « ne pouvait non plus l’exclure ».

« Nous ne nous comparons pas aux Chinois lors de nos recherche d’opportunités à l’étranger », a-t-il réagi, à un commentaire sur les investissements à petite échelle du groupe comparativement à ceux des sociétés chinoises. « Les sociétés chinoises se déploient à l’étranger en étant soutenues par l’Etat », a-t-il dit, ajoutant : « Nous sommes une société privée et notre approche des affaires est autre».

A ce jour, le groupe indien chiffre à 1,7 milliards de dollars ses investissements en Afrique dans plusieurs secteurs pour des projets déjà mis en œuvre ou en cours de réalisation. Le revenu du groupe, pour l’exercice 2011-2012, est estimé à 100,09 milliards de dollars avec 58% générés par les activités à l’étranger.

Investissements en Afrique: l’espoir venu de l’Inde

http://www.fasozine.com/index.php/actualite/10047-investissements-en-afrique-lespoir-venu-de-linde

Du 17 au 19 mars, New Dehli a abrité le 9è CII EXIM Bank Conclave on India Afrca Project Partenership. Plusieurs pays africains dont le Burkna Faso ont pris part à cette grande rencontre qui se présente depuis sa création, comme un véritable tremplin de développement pour les pays qui y prennent part à travers leurs hommes d'affaires et politiques.

Ce sont près de 3 milliards d’habitants pour un Produit intérieur brut (PIB) de plus de 3 milliards de dollars que représentent ensemble l’Inde et l’Afrique. Cet énorme champ économique, qui pour l’instant est à peine défriché sera de plus en plus un exemple tangible du partenariat instauré entre le continent noir et le pays d’Indira Gandhi. L’Inde qui compte jouer un rôle de locomotive dans la marche des pays encore à quai des avancées économiques, notamment ceux africains a mis en place une batterie d’initiatives dont le CII EXIM Bank Conclave on India Africa Project Partnership.

A l’occasion de la 9è édition de cette grand mess économique, près de 950 représentants de plus de 41 pays africains se sont retrouvés à New Dehli autour de leurs partenaires indiens. Après un petit déjeuner informel autour de diverses questions bilatérales, les participants africains ont surtout évoqué des questions liées au développement hydroélectrique, aux industries extractives, à la santé, à la technologie, etc. «Les rencontres Inde-Afrique sont très importantes pour les pays africains», fait remarquer Issaka Tapsoba, le directeur général de GGTI Motors Sarl qui, par le biais d’un appel d’offres, gère les garages du pôle de croissance de Bagré.

Sonalika, la société indienne avec laquelle M. Tapsoba a signé un contrat monte au moins 200 tracteurs en Inde, activité qu’elle réalisera au Burkina Faso par le biais de l’installation d’une usine de montage. Ce seront de nombreux emplois créés pour les jeunes, un coup de pouce donné à la promotion des entreprise, l’implantation du Burkina dans ce domaine sur le plan international, et surtout un pas vers la concrétisation du projet «un paysan, un tracteur équipé», slogan cher à Issaka Tapsoba.

«Redynamiser la croissance économique». C’est le plat de résistance dans la composition de laquelle ont figuré au moins 500 projets d’un coût de 70 milliards de dollars US. Rison pour laquelle, Aimée Roger Kaboret, directeur général du Fonds de l’eau et de l’équipement rural, a tenu à honorer au cours de ce conclave, tous les rendez-vous organisés par son ministre, en l’occurrence celui en charge de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire. Ces rencontres ont surtout de conforter les opportunités offertes au Burkina Faso en matière d’agriculture, d’irrigation et de transformations alimentaires. «Domaines dans lesquels les technologies indiennes sont les plus avantageuses et les plus appropriées pour un pays comme le Burkina Faso», a précisé M. Kaboret. Le DG du FEER qui n’a pas manqué de discuter avec les opérateurs économiques qui désirent investir dans les secteurs de l’agriculture et de l’hydraulique, a également pris langue avec le fournisseur indien de 125 tracteurs au Burkina Faso.

Logements sociaux

Au nom du gouvernement burkinabè qu’il représentait, Yacouba Barry, le ministre de l’Habitat et de l’urbanisme, a simplement vécu cette 9è édition de la CII EXIM Bank, comme un pas de plus dans la longue marche entamée ensemble par le Burkina Faso et l’Inde pour un plus grand rayonnement économique de l’Afrique. Grâce au rôle actif qu’il a joué dans la session spéciale consacrée aux opportunités d’aux opportunités d’investissements dans les infrastructures urbaines en Afrique, le ministre burkinabè a focalisé son exposé sur le cas de son pays. Morceaux choisis: «Le Burkina Faso a adopté ces dernières années plus de 190 mesures de réformes pour améliorer son climat des affaires.

Ces réformes ont permis des avancées significatives en matière de d’amélioration du climat des affaires et ont hissé le Burkina Faso au rang des 10 meilleurs réformateurs du monde selon le rapport Doing Business 2009, champion mondial en matière de dérèglementation du marché du travail, avec un leadership incontesté parmi les pays de l’UEMOA et de l’espace OHADA depuis plus de trois ans. Ces efforts ont également valu au pays d’obtenir le prix d’encouragement 2007 de la Banque Mondiale, pour les progrès réalisés dans la conduite des réformes pour l’amélioration du climat des affaires.

La récente publication du rapport Doing business 2011 a classé le Burkina Faso au 4è rang mondial des réformateurs les plus constants durant les cinq (5) dernières années. Cela démontre à la fois l’engagement et la constance dans la mise en œuvre des réformes visant à l’amélioration du climat des affaires et à la promotion de l’investissement privé au Burkina Faso.»

Cadre propice

La libre circulation des personnes et des biens est également garantie au Burkina Faso, a rappelé le ministre Barry, avant de mettre en exergue les résultats engrangés par le pays en matière d’habitat et du logement social. Qui plus est, pour Yacouba Barry, les opportunités d’investissements en tant en matière de construction de logements sociaux et économiques, que dans le secteur de la voirie terrestre et aérienne sont innombrables. «Le Burkina Faso, jouissant d’une situation de stabilité politique et institutionnelle fondée sur une quête permanente du dialogue social et du consensus politique et évoluant dans un contexte macro-économique stable et durablement assaini avec un option résolument tournée vers une économie libérale ouverte sur l’extérieur et un cadre législatif et réglementaire propice, novateur et particulièrement incitatif, avec une politique ferme de protection, de garantie et de promotion des investissements, les investisseurs privés étrangers se trouvent dans un climat propice à la réalisation de leurs projets.» Conclusion de M. Barry dont le propos fut aussitôt accompagné de manifestation d’intérêt par des hommes d’affaires conquis.

Quant aux opérateurs économiques burkinabè présents à New Dehli dans le cadre de ce conclave, l'ambassadeur Idriss Raoua Ouédraogo et ses collaborateurs auront contribué à la réussite de leur séjour en Inde. «Il fallait que nous accompagnions nos compatriotes», a reconnu Omar Maïga, le premier conseiller de l’ambassade des «Hommes intègres» en Inde. «Nous l’avons toujours senti à nos côtés, avant et pendant le conclave»,  a estimé le DG du FEER. «Il était au four et au moulin pour réaliser notre rêve», a renchéri Issaka Tapsoba. «A travers lui, nous avons senti la présence du gouvernement burkinabè dont nous demandons davantage l’accompagnement», ont relevé les opérateurs économiques. Au triomphe modeste comme à l’accoutumée, le très relationnel patron de la représentation diplomatique du Burkina, laisse tomber: «Nous n’avons fait que notre travail, car pour nous, c’est amener le maximum d’investisseurs chez nous, pour le développement de notre cher Burkina Faso».

De retour de l’Inde / Daniel Kablan Duncan optimiste : ‘‘Les hommes d’affaires Indiens ont exprimé leur intérêt pour la Côte d’Ivoire’’

Le chef du gouvernement ivoirien est rentré à Abidjan, le mercredi 20 mars 2013, au terme d’une mission d’une semaine en Inde, où s’est tenu le 9ème conclave Inde-Afrique. A son arrivée, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan s’est félicité du bilan fructueux de ce séjour à New Delhi. «Ce qu’on peut retenir de manière globale, c’est l’intérêt fort exprimé par l’Inde pour la Côte d’Ivoire, singulièrement au niveau des hommes d’affaires. Plusieurs missions vont venir ici au niveau de l’Eximbank d’une part, mais surtout au niveau du secteur privé indien qui est intéressé fortement par la Côte d’Ivoire», a indiqué Daniel Kablan Duncan, accueilli à sa descente d’avion par des membres du gouvernement. Faisant le bilan de la coopération entre la Côte d’Ivoire et l’Inde, le Premier ministre a noté qu’elle « est prometteuse pour l’avenir», dans la mesure où certains grands dossiers ont été discutés. Il s’agit du VITIB de Grand-Bassam et le dossier relatif à la riziculture en Côte d’Ivoire», a expliqué le chef du gouvernement.

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Centrafrique: les rebelles foncent sur Bangui  =(

Les rebelles centrafricains du Séléka ont forcé vendredi à la mi-journée le dernier verrou sur la route de Bangui, annonçant leur intention d'entrer dans la capitale centrafricaine où ils ont appelé les populations "au calme".

"Nos troupes viennent de prendre Damara", barrage tenu par les troupes de la force africaine à 75 km au nord de Bangui, , a déclaré à l'AFP depuis Paris l'un des porte parole du Séléka, Eric Massi.

"Nous appelons tout le monde, civils et militaires, au calme en attendant l'arrivée de nos troupes à Bangui, afin d'éviter des combats inutiles", a poursuivi M. Massi.

"Il y a eu des tirs sans faire de blessés, les rebelles ont forcé le barrage (de Damara) et sont passés" vers 12H00 (11H00 GMT) locales, a expliqué une source au sein de la Force militaire des Etats d'Afrique centrale (Fomac), dont les hommes étaient positionnés sur ce barrage.

"Ils sont sur la route de Bangui. Nous sommes en alerte maximum", selon cette même source.

L'annonce de la nouvelle s'est immédiatement répandue dans Bangui. "Tout le monde rentre chez soi. Les élèves ont été libérés des cours, on va attendre. On est inquiets", a témoigné une commerçante sous couvert d'anonymat.

Au port de Bangui, des "centaines de gens" tentaient de traverser le fleuve Oubangui pour rallier la République démocratique du Congo (RDC) voisine, à bord des pirogues qui font régulièrement la navette, selon un piroguier sur place.

La localité de Damara était considérée par la Communauté économique et monétaire des Etats d'Afrique centrale (Cemac, qui fournit les troupes de la Fomac) comme "la ligne rouge" à ne pas franchir pour les rebelles du Séléka.

Ce barrage était tenu par des soldats tchadiens et gabonais, selon cette source au sein de la force africaine, qui n'a pas précisé leur nombre.

Plusieurs barrages de l'armée (Faca) et de la gendarmerie centrafricaine sont installés sur la route menant de Damara à Bangui. Mais ces forces centrafricaines sont notoirement mal-équipées et peu efficaces, et avaient été balayées lors de la précédente offensive du Séléka en janvier plus au nord du pays.

Des troupes sud-africaines, appelées par le président François Bozizé dans le cadre d'un accord de défense, sont positionnées au nord de la capitale, près du "PK 12" (point kilométrique 12) qui est la véritable porte d'entrée de la ville. Il reste à savoir quelle sera l'attitude de ces troupes bien équipées face aux rebelles.

Quelque 250 soldats français se trouvent actuellement à Bangui, dans la zone de l'aéroport, situé au nord de la ville. Mais lors de la précédente offensive rebelle en janvier dernier, le président français François Hollande avait précisé qu'ils n'étaient là que pour défendre les "ressortissants et intérêts français".

La Fomac, constituée de Tchadiens, Gabonais, Camerounais et Congolais (Brazzaville) compte environ 500 soldats.

Suite : http://fr.news.yahoo.com/centrafrique-rebelles-forcent-ligne-rouge-route-bangui-122700046.html

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Centrafrique : Message d'alerte aux ressortissants français. Les rebelles aux portes de Bangui.

BANGUI (Reuters) - Les rebelles du Séléka sont arrivés vendredi aux portes de Bangui, provoquant la panique dans la capitale de la Centrafrique, où le président François Bozizé est revenu d'un déplacement en Afrique du Sud.

Selon un responsable de la force régionale de maintien de la paix ayant requis l'anonymat, l'avancée des rebelles a cependant été stoppée par l'intervention d'un hélicoptère de l'armée centrafricaine, dont les tirs ont brisé leur colonne.

Personne n'a pu être joint dans l'immédiat côté rebelle pour commenter cette affirmation. Des responsables centrafricains ont pour leur part déclaré que des combats se poursuivaient sur la route menant à Bangui.

La France, ancienne puissance coloniale, a déclaré que, selon ses informations, les rebelles "ne seraient plus qu'à quelques kilomètres de Bangui".

A Paris, le ministère des Affaires étrangères a appelé toutes les parties "à faire preuve de retenue et à respecter les populations civiles."

Un message d'alerte a été adressé aux ressortissants français, les invitant à restreindre leurs déplacements. "Les dispositions relatives à leur protection seront adaptées en fonction de l'évolution des événements", précise le Quai d'Orsay dans un communiqué.

A Bangui, les habitants pris de panique ont déserté les rues, les commerçants ont tiré leurs rideaux et les écoles ont renvoyé leurs élèves chez eux après l'annonce par la radio nationale de la progression des rebelles.

D'après un haut responsable centrafricain de la défense, les insurgés se sont aussi emparés de Bossangoa, l'une des plus importantes villes du pays, située à quelque 300 km de la capitale. Elle est aussi la ville natale du président. "C'est grave. Bossangoa est tombée", a-t-il dit. "Nos hommes ont tenté de résister mais sans succès".

Le Conseil de sécurité des Nations unies s'est réuni en urgence en fin d'après-midi pour évoquer la situation en Centrafrique.

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La tension monte en Centrafrique. La France n'appelle pas pour l'instant à l'évacuation de ses ressortissants.

Centrafrique (AFP) : Face à l'arrivée des rebelles de la Séléka aux portes de Bangui, le Premier ministre Nicolas Tiangaye, figure de l'opposition au président François Bozizé, a lancé samedi un ultime appel à négocier "pour éviter un bain de sang" dans la capitale centrafricaine.

Des responsables de l'ONU ont prévenu que les exécutions sommaires et violations des droits de l'homme se généralisaient à mesure que les tensions s'intensifiaient entre les rebelles et le président Bozizé.

Le président tchadien, puissant voisin, a lui aussi averti sur RFI que "nous ne pouvons accepter une prise du pouvoir par les armes, nous ne pouvons pas accepter non plus la remise en cause du gouvernement qui a été formé après Libreville.

"Il faudra arriver à une solution sans verser du sang", a-t-il dit. Mais il a dit ne pas vouloir intervenir en RCA, soulignant les différences avec l'envoi de soldats tchadiens au Mali en début d'année contre les jihadistes dans le cadre d'une opération validée par l'ONU.

Le colonel Narkoyo a souligné que la Séléka était prête à négocier avec la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale qui avait envoyé des soldats au secours du président Bozizé après le succès de la première offensive rebelle en décembre.

"Si les chefs d'Etat de la CEEAC le demandent nous sommes prêts à les rencontrer et discuter", a-t-il dit.

Il a appelé "les habitants de Bangui à rester chez eux et ne pas avoir peur. Nous n'en avons pas après les populations; Nous en avons après les militaires".

Il a aussi demandé au président sud-africain Jacob Zuma qui dispose aussi d'hommes en Centrafrique "de retirer ses troupes" dont on ignore le nombre.

A Bangui, la situation était calme mais les habitants vivaient dans l'angoisse. "La nuit a été été pénible. On était sur le qui-vive guettant toutes les informations", a expliqué un employé de bureau.

La France a 250 militaires à Bangui avec pour mission de protéger la communauté française de cette ville de moins d'un million d'habitants.

Dernière minute.

BANGUI (Reuters) - Venant du nord-ouest, une deuxième colonne rebelle progressait samedi vers Bangui, ouvrant un nouveau front pour les forces gouvernementales déjà aux prises avec les insurgés au nord-est de la capitale centrafricaine.

Le porte-parole de la Séléka, Eric Massi, a ajouté qu'une autre colonne rebelle se trouvait à seulement trente kilomètres au nord-est de Bangui.

Des habitants de Bossembélé ont fait état de violents combats dans la ville, au sud de laquelle se trouve une importante base militaire. L'un d'eux, Jean-Claude Sambia, a affirmé que les insurgés avaient pris le contrôle de la localité, ce que le gouvernement centrafricain n'a pas confirmé.

Un message d'alerte a été adressé aux ressortissants français, invités à restreindre leurs déplacements. "Les dispositions relatives à leur protection seront adaptées en fonction de l'évolution des événements", précise le Quai d'Orsay.

Et zou ! encore un nouveau front possible pour l'armée française... et on veut réduire son format ?  >:( >:( >:(

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On a surtout dû leur donner l'ordre de ne pas intervenir. Le Séléka est soutenu par Déby, et Bozizé n'a aucune légitimité particulière. Autant éviter le bain de sang et voir comment ça se décante une fois Bangui tombée.

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ça s'accélère : les rebelles entrent dans Bangui et la France envoie des troupes sécuriser l'aéroport.

Des détonations ont retenti samedi aux portes de la ville. La France a demandé une réunion d'urgence du comité de sécurité de l'ONU.

La présidence de François Bozizé ne semble plus tenir qu'à un fil. Les rebelles centrafricains de la coalition Séléka ont annoncé samedi soir par la voix de l'un de leur porte-parole à Paris, Éric Massi, qu'ils venaient de faire leur entrée à Bangui, la capitale du pays.

Devant l'évolution de la situation, Paris a demandé «samedi une réunion d'urgence du conseil de sécurité des nations unies», a annoncé Romain Nadal, porte-parole diplomatique à l'Elysée. Ce dernier a ajouté que Paris demandait à ses ressortissants de «rester chez eux», aucune évacuation n'étant ordonnée «pour le moment». Le plan de protection des ressortissants inclut ceux d'autres pays qui en feraient la demande, a-t-il précisé. La France dispose d'un contingent de 250 hommes dans le pays. Une source diplomatique française a par ailleurs assuré que des troupes françaises supplémentaires avaient été envoyées pour sécuriser l'aéroport de Bangui face à l'avancée des rebelles. «Une compagnie a été envoyée pour renforcer et sécuriser l'aéroport de Bangui. L'aéroport est désormais sécurisé», a dit cette source.

Suite : http://www.lefigaro.fr/international/2013/03/22/01003-20130322ARTFIG00653-en-centrafrique-les-rebelles-sont-aux-portes-de-bangui.php

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Les troupes de la coalition rebelle de la Seleka semblent rapidement progresser vers la capitale, Bangui, ce samedi 23 mars à la mi-journée. Les troupes de la rébellion progressent depuis le nord du pays sur deux axes routiers menant à la capitale centrafricaine. Sur l'axe Bangui-Damara-Sibut, les rebelles affirment qu'ils sont en train de combattre les forces sud-africaines à hauteur du PK 55. Ce samedi matin, le Premier ministre Nicolas Tiangaye, a appelé une nouvelle fois la Seleka à négocier. 

http://www.rfi.fr/afrique/20130323-rebelles-affirment-combattre-forces-sud-africaines-55-km-bangui-seleka-bozize-republique-centrafricaine?ns_campaign=google_choix_redactions&ns_mchannel=editors_picks&ns_source=google_actualite&ns_linkname=afrique.20130323-rebelles-affirment-combattre-forces-sud-africaines-55-km-bangui-seleka-bozize-republique-centrafricaine&ns_fee=0

je me demande de quel capacité (effectifs et moyens ) ont les soldats Sud-Africain en RCA ?

l'armée Sud-Africaine avait pas trop brillé dans l'affaire au Lesotho en 1998 ou s'était  sa première intervention militaire hors de ses frontières depuis l'abolition de l'apartheid .

y a t'il eu dans l'armée sud-africaine une baisse qualitative dans le commandement et son recrutement ?

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Il me semble qu'il y a eut une grosse redistribution des cartes dans les postes de commandement entre blancs, cadres de l'ANC et grenouilleurs des clans des gens au pouvoir. Il doit probablement rester des unités de FS d'un excellent niveau. Le reste est probablement victime du clientélisme généralisé dont souffre le pays.

Après l'armée sud africaine, pour le peu qu'en sais, manque d'investissement et globalement a conservé ses matériels des années 90.

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Il me semble qu'il y a eut une grosse redistribution des cartes dans les postes de commandement entre blancs, cadres de l'ANC et grenouilleurs des clans des gens au pouvoir. Il doit probablement rester des unités de FS d'un excellent niveau. Le reste est probablement victime du clientélisme généralisé dont souffre le pays.

Après l'armée sud africaine, pour le peu qu'en sais, manque d'investissement et globalement a conservé ses matériels des années 90.

effectivement .

donc quelques part difficile pour l'Afrique du Sud en tant que grande puissance régionale de tenir un rôle de "gendarme" en Afrique comme on pouvait le pensé au début de la nouvelle ère qui était arrivait avec Mandela .

il y a pas mal d'ancien militaire sud-africain qui ont préféré partir dans le "privé" ,notamment chez les contractors et à une période monté leur propre boite de mercenaires genre executiv outcom avant que sa soit interdit  .

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Ca y est le Roi BOZIZE 1er est tombé ! Il a fui son palais et a filé au congo !

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/24/97001-20130324FILWWW00028-centrafrique-le-president-bozize-s-est-enfui-vers-le-congo.php

Bref, il n'y a plus de pouvoir centrale dans ce pays ...

Et la seule armée qui reste est encore l'armée française qui tient l'aeroport..

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Je ne vois pas où est le changement Claudio. Il n'y avait ni pouvoir central, ni armée en RCA.  =|

Bon maintenant, il va falloir attendre ce qui va sortir de cette fameuse coalition...

Du moins, il y avait un pseudo "pouvoir centrale", donc un pseudo "état" , dirigé par un pseudo "président", c'est à dire une pseudo "autorité" sur lequel le pays était représenté...

Maintenant, tout ca c'est fini.

Espérons que les rebelles soientt structurés et qu'ils vont pouvoir présenter des interlocuteurs crédibles afin que ce pays ne sombre pas dans un libéria bis.

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Si on doit intervenir en RCA ou évacuer nos ressortissants, ça mobiliserait les moyens de transports aériens de SERVAL.

C'est pas génial.  

http://lemamouth.blogspot.fr/2013/03/rca-bis-repetita.html#more

L'ex-président Bozizé n'aurait pas quitté le pays (http://www.lepoint.fr/monde/centrafrique-bangui-aux-mains-des-rebelles-bozize-introuvable-24-03-2013-1644990_24.php) mais serait caché dans l'ambassade sud-africaine (http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/03/23/des-renforts-francais-pour-securiser-l-aeroport-de-bangui.html)

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Sur cette photo prise à Bangui issu du blog lignes défense

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/03/24/et-du-cote-de-bangui.html

Quelles sont ses véhicules et nationalité des soldats ( Sud Af ) ?

Des Argo 6x6 ou 8x8 Vanguard?

http://argo-france.pagesperso-orange.fr/index.html

http://www.oto6.fr/6roues/6rouesargo.htm

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Sur cette photo prise à Bangui issu du blog lignes défense

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/03/24/et-du-cote-de-bangui.html

Quelles sont ses véhicules et nationalité des soldats ( Sud Af ) ?

Des Argo 6x6 ou 8x8 Vanguard?

http://argo-france.pagesperso-orange.fr/index.html

http://www.oto6.fr/6roues/6rouesargo.htm

On ne sait pas trop ce qu'il advient des Sud-Africains (photo ci-dessus) censés donner un coup de main au président Bozizé. Selon Reuters, six auraient été tués. L'EMA sud-africain a confirmé des pertes mais ne donne pas de détails; il a promis un communiqué qui ne vient pas. Il semblerait que le contingent sud-africain soit replié dans sa base, voire encerclé.

tu n'as pas fais attention mais s'est précisé que se sont des Sud-Af dans l'article  ;).

oui se sont des sud-af ,des parachutistes .

The Gecko 8x8 vehicle is a useful runaround for airborne troops.

http://www.defenceweb.co.za/index.php?option=com_content&view=article&id=13278:lmt-gets-gecko-support-work&catid=50:Land&Itemid=105

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Centrafrique : Environ 600 hommes sont ainsi à Bangui. Sur place on trouve, selon l’Etat-Major des armées, les militaires français de l’opération Boali, dont une compagnie du 1er  régiment d’infanterie (1er RI) stationnée sur l’aéroport de Bangui ; un état-major tactique du 6e bataillon d’infanterie de Marine (6e BIMa), une compagnie de marsouins du 8e régiment de parachutistes d’infanterie de Marine (8e RPIMa) et une compagnie du 3e RIMa, qui étaient de « repos de courte durée » au Gabon.

Pas de chance pour eux, le repos s’est transformé en alerte…

http://www.bruxelles2.eu/breves/centrafrique-deploiement-durgence-de.html

Pas de problème pour l'heure, sauf un "élement non identifié" qui a tiré sur des soldats français qui ont riposté.

(...) Il semblerait que le contingent sud-africain soit replié dans sa base, voire encerclé.

Des pillages ont eu lieu (qui en aurait douté?). Les organisations humanitaires ont dû assister à la confiscation de leurs stocks et de leurs véhicules par des rebelles.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/03/24/et-du-cote-de-bangui.html

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La centre afrique, c'est bien le pays auquel ce clown de Bokassa est devenue empereur il me semble ...

Dans l'article, ils parlent de 6 sud africains tués, ce sont des mercenaires ? Ou des éléments du contingent sud africains?

C'est un acte de guerre très grave si c'est le cas de soldats sud africains et je doute que ce pays va rester les bras croisés...

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