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AFRIQUE : politiques internes et relations internationales


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La presse sud-africaine revient sur la crise diplomatique entre le Rwanda et l’Afrique du Sud après que trois diplomates rwandais ont été sommés de quitter le pays ce 6 mars après une nouvelle tentative d’assassinat visant le général rwandais en exil Kayumba Nyamwasa. Johannesburg pourrait prendre des mesures encore plus sévères dans les jours qui viennent.

 

Selon une « source diplomatique haut placée », citée par le journal Sunday Times ce dimanche, l’Afrique du Sud semble prête à ordonner la fermeture pure et simple de l’ambassade du Rwanda à Pretoria. Les deux pays pourraient d'ailleurs rappeler rapidement leurs ambassadeurs respectifs. La même source affirme que les trois diplomates expulsés jeudi seraient en réalité « des agents secrets rwandais » soupçonnés d'avoir organisé des attaques contre les dissidents rwandais en exil.

 

Suite : http://www.rfi.fr/afrique/20140309-rwanda-afrique-sud-kayumba-nyamwasa-zuma-revue-presse-/#./?&_suid=139443788494407639898176213409

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  • 2 weeks later...

Afrique du sud (AFP) A sept semaines des élections générales sud-africaines, le président Jacob Zuma a été vigoureusement prié mercredi de rembourser l'amphithéâtre, le poulailler et la piscine que les contribuables ont payés en même temps que les travaux de sécurité de sa résidence privée de Nkandla (est).

 

Le rapport de la médiatrice Thuli Madonsela, chargée de veiller à la bonne gestion des fonds publics, était très attendu, d'autant que le gouvernement avait tout fait pour en empêcher la publication. Et elle n'a pas été tendre avec le chef de l'Etat, accusé d'avoir profité de l'opération pour se faire offrir des aménagements personnels et d'avoir violé le code éthique qui l'engage à ne pas gaspiller l'argent public.

 

Elle a jugé "exorbitants" ces travaux de 246 millions de rands (16,5 millions d'euros) qui ont doté la résidence que M. Zuma a construite dans son village natal du pays zoulou -- elle est devenue au fil des ans une sorte d'acropole fortifiée comprenant plusieurs pavillons au toit de chaume-- d'un héliport, d'un dispensaire et de maisons pour les gardes... La dépense est sans commune mesure avec ce à quoi avaient eu droit les précédents présidents sud-africains, Nelson Mandela compris.

Surtout, a pointé la médiatrice, le centre d'accueil des visiteurs, l'amphithéâtre, l'enclos pour le bétail, le poulailler et la piscine n'ont rien à voir avec la sécurité du président.

 

Suite : http://fr.news.yahoo.com/afrique-sud-zuma-doit-rembourser-partie-travaux-r%C3%A9sidence-175213225.html

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  • 2 weeks later...

La Guinée et ses partenaires poursuivaient samedi leurs efforts pour enrayer la propagation de l’épidémie de fièvre hémorragique virale, dont des cas d’Ebola, avec l’appui de l’Union européenne qui a promis 500 000 euros pour aider à contenir la maladie.

Le Sénégal voisin a fermé samedi ses frontières avec la Guinée, dont deux autres pays limitrophes ont été touchés par la fièvre hémorragique virale : le Liberia (huit cas dont six mortels) et la Sierra Leone (six cas suspects dont cinq mortels).

À Conakry, la capitale qui avait été épargnée jusqu’à cette semaine, huit cas de fièvre hémorragique, dont un mortel, ont été déclarés depuis jeudi, tous positifs au test du virus Ebola, selon un rapport du ministère guinéen de la Santé et de l’OMS diffusé vendredi soir.

 

Vendredi, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao, 15 pays) avait appelé la communauté internationale à l’aide, se disant « fortement préoccupée » par l’épidémie qui représente « une sérieuse menace régionale ».

 

Suite : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/404105/ebola-l-union-europeenne-debloque-des-fonds-pour-endiguer-la-propagation

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L'épidémie de fièvre Ebola se propage.

 

MONROVIA (Reuters) - Le Liberia a confirmé deux cas de fièvre Ebola sur son territoire, maladie qui aurait déjà fait au moins 70 morts en Guinée, rapporte l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

La propagation de la maladie au Liberia, et sans doute à la Sierra Leone, en plus de la Guinée, laisse craindre que l'épidémie s'étende en Afrique de l'Ouest, où les services de santé sont mal équipés pour y faire face.

Le Sénégal a fermé samedi sa frontière terrestre avec la Guinée et suspendu la tenue des marchés hebdomadaires près de la frontière.

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Maroc : le sprint vers l'Afrique subsaharienne

 
Le roi Mohammed VI fait sienne de manière pragmatique cette citation selon laquelle "le Maroc est comme un arbre dont les racines plongent en Afrique avec une frondaison qui respire en Europe".
 
Le tropisme africain du Maroc n'est pas nouveau. "Le royaume est un pays qui plonge ses racines en Afrique et dont la frondaison respire en Europe", avait coutume de dire le roi Hassan II. Ces dernières années, l'intérêt du Maroc pour le continent noir, surtout francophone, s'est accru au fur et à mesure que ces pays africains, hier délaissés, apparaissaient soudain, au moins pour certains d'entre eux, promis à un avenir prometteur. "Les nouveaux tigres", dit-on.
 
Le roi Mohammed VI a donc fait six voyages au Gabon depuis le début de son règne - il entretient des relations amicales depuis l'enfance avec le président Ali Bongo Ondimba -, quatre au Sahel et en Afrique centrale en 2013-2014, dont deux au Mali.
 
Pour le royaume chérifien, le premier intérêt est d'abord économique. Les hommes d'affaires marocains cherchent de nouveaux marchés et le continent noir, où se constitue une vaste classe moyenne de 150 millions d'habitants, est prometteur. Les échanges commerciaux entre l'Afrique et le Maroc sont encore embryonnaires, 2,5 % du commerce marocain, mais 85 % des investissements marocains à l'étranger se font déjà en Afrique. Ils ont augmenté de 200 % depuis 2000. Il est vrai qu'ils partaient de rien.
 
Les atouts des entreprises marocaines
 
Concrètement, ils commencent à sérieusement concurrencer, voire devancer, les Turcs, les Indiens, les Brésiliens... en Afrique francophone. Les Marocains sont dans les banques, les phosphates (OCP), la construction, les cimenteries, les télécoms, la pêche, le transport aérien (Royal Air Maroc), mais aussi la formation (Institut supérieur de commerce et d'administration des entreprises), sans oublier les bourses à l'intention des étudiants africains qui viennent dans les universités marocaines ou la suppression des visas et l'attribution de permis de séjour de longue durée pour nombre de ressortissants africains.
 
Pour réussir, le Maroc a des atouts que des entreprises européennes n'ont pas. "Leurs responsables ont souvent une connaissance du terrain, des techniques et des sociétés plus proches de celles des pays où ils interviennent que les entreprises internationales. Les sociétés marocaines vont accepter de prendre de plus grands risques financiers et leurs coûts sont généralement inférieurs, ce qui les rend plus intéressants pour les Africains", explique Jean-Michel Severino, directeur général de Investisseurs et Partenaires, un fonds d'investissement pour les PME africaines et ex-DG de l'Agence française du développement. Le Maroc a une grande ambition dans ce domaine : servir de "hub" entre les Occidentaux et l'Afrique et mettre son expérience africaine au service des entreprises européennes ou américaines qui investissent en Afrique noire. Quitte à s'y associer, comme c'est déjà le cas avec des entreprises françaises.
 
Lutter contre le djihadisme au Sahel
 
Le deuxième objectif du Maroc est politique. Le Maroc souhaite réintégrer l'Union africaine, dont il a claqué la porte en 1984 lorsqu'une majorité de pays du continent ont soutenu l'entrée de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) dans l'Organisation de l'union africaine. Le temps a passé. Rabat a réalisé que la politique de "la chaise vide" a été une erreur. La question du Sahara n'est pas réglée. Le Maroc voudrait convaincre certains pays, en particulier des poids lourds du continent comme le Nigeria, de changer de politique. L'Afrique du Sud fait obstruction.
 
Enfin, le troisième objectif est sécuritaire. Le royaume est soucieux de ne pas laisser se développer au Sahel, à ses frontières sud, une zone où les djihadistes se promèneraient en toute quiétude. Sans tambour ni trompette, Rabat a apporté une aide à l'opération française Serval au Mali. Et les accords de coopération sécuritaire se sont multipliés ces dernières années avec des pays comme la France, l'Espagne, la Belgique pour échanger des informations sur les réseaux terroristes, harmoniser les aspects juridiques de la lutte contre les djihadistes et l'immigration clandestine. Car le Maroc a aussi accepté d'être un verrou qui freinerait l'arrivée des immigrants africains vers l'Europe. Il a proposé de régulariser les clandestins déjà présents sur son sol depuis plus de cinq ans, qu'il estime au nombre de 3 000 à 4 000. Un chiffre inférieur à la réalité. Les immigrants sont des dizaines de milliers au nord du royaume, incapable de contrôler ses frontières sahariennes, poreuses. Les jeunes Africains ne rêvent que d'Europe et ne souhaitent pas rester au Maroc.
 
Le dernier atout du Maroc, et non des moindres, est religieux. La monarchie marocaine entretient une relation historique avec les pays sahéliens (en particulier le Sénégal, la Guinée, le Mali) à travers les confréries religieuses, entre autres. Elle va financer la construction et la rénovation de mosquées et enseigner l'imam malikite, tolérant, une des quatre écoles théologiques musulmanes pratiquées au Maghreb. Lors de ses deux derniers voyages au Mali (été 2013 et mars 2014), Mohammed VI a proposé de former 500 imams maliens au Maroc, persuadé que l'ignorance religieuse était la meilleure des propagandistes de l'extrémisme. La Guinée mais aussi la Tunisie et la Libye ont demandé au Maroc de former leurs imams.
 
 
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Kerry loue le rôle du Maroc pour la "sécurité" et la "prospérité" régionales

04/04/2014 à 14:04 | AFP
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Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, en visite à Rabat, a salué vendredi le rôle joué par le Maroc, un allié régional de Washington, afin d'apporter "plus de sécurité et de prospérité" régionales, tout en signalant les défis sociaux du pays.
 
"Le Maroc joue un rôle de moteur important, et les Etats-Unis se tiendront au côté (du Maroc) sur cette voie", a déclaré M. Kerry lors de la 2e session du "Dialogue stratégique" entre responsables des deux pays.
 
"Les 18 accords signés par le Maroc avec le Mali montrent que le royaume amène une plus grande sécurité et une plus grande prospérité dans la région", a-t-il estimé, en référence à la récente tournée du roi en Afrique subsaharienne.
 
John Kerry, qui devait rencontrer Mohammed VI dans l'après-midi avant de regagner les Etats-Unis, a exprimé le soutien de son pays au processus de réformes engagé dans le sillage du Printemps arabe, symbolisé par l'adoption à l'été 2011 d'une nouvelle Constitution.
 
Il a toutefois relevé le "défi" auquel le Maroc est confronté en ce qui concerne sa jeunesse. "Le défi pour tout gouvernement est de fournir du travail et un horizon aux jeunes", a-t-il souligné, rappelant que "60% des habitants du pays ont moins de 30 ans".
 
Si le taux de chômage au Maroc, pays de 35 millions d'habitants, est officiellement compris entre 9% et 10%, il atteint près de 30% chez les jeunes selon la Banque mondiale.
 
Devant ses hôtes marocains, John Kerry a par ailleurs mis en avant le rôle "proactif" du royaume dans la "lutte contre le terrorisme", et abordé la question de la coopération militaire en évoquant l'exercice conjoint en cours près d'Agadir (sud).
 
Cet exercice annuel avait été annulé l'an dernier à la même époque par le Maroc, courroucé par un projet de résolution américain au Conseil de sécurité, visant à élargir aux droits de l'Homme le mandat de la mission des Nations unies au Sahara occidental (Minurso).
 
La relation bilatérale avait retrouvé un cours normal avec l'abandon de ce projet.
 
Alors qu'un nouveau vote sur la reconduction de la Minurso --présente sur place depuis 1991-- doit intervenir d'ici la fin du mois à l'ONU, John Kerry ne s'est pas exprimé publiquement sur le sujet.
 
En novembre, à l'occasion d'une visite de Mohammed VI à Washington, la Maison Blanche avait réaffirmé que le plan marocain d'autonomie pour le Sahara était "sérieux et réaliste".
 
Vaste territoire de moins d'un million d'habitants, cette ancienne colonie espagnole est contrôlée par le Maroc mais revendiquée par les indépendantistes du Polisario, soutenus par Alger, qui réclament un référendum d'autodétermination.
AFP
 
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Modifié par FARSOLDIER
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CONAKRY (Reuters) - Une foule en colère a attaqué vendredi un centre de soins à Macenta en Guinée où le personnel de Médecins sans frontières (MSF) soignait des patients touchés par l'épidémie de fièvre Ebola, ce qui a contraint le centre à fermer, a annoncé l'association humanitaire.

"Nous avons évacué tout notre personnel et fermé le centre de traitement", a déclaré Sam Taylor à Reuters.

Les attaquants, a-t-il dit, ont accusé MSF d'avoir apporté la maladie dans cette localité du sud-est.

"Nous avons l'entier soutien des dirigeants locaux et nous travaillons avec les autorités pour essayer de résoudre ce problème aussi vite que possible de façon à pouvoir recommencer à soigner les gens", a-t-il ajouté, en refusant de donner d'autres précisions sur ce qui s'était passé.

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(AFP) - Des équipes médicales françaises ont été déployées à l'aéroport de Guinée Conakry "pour limiter au maximum" le risque d'une arrivée sur le sol français du virus Ebola apparu en Afrique de l'Ouest, a annoncé samedi la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, tout en assurant qu'il s'agissait juste de mesures de précaution.

"Des équipes de l'institut Pasteur, des médecins d'organisations non gouvernementales sont sur place pour surveiller la manière dont se déroulent les embarquements, ce sont des procédures jugées les plus efficaces face au risque lié à un virus", a-t-elle précisé lors d'une visite au centre médical d'urgence situé au terminal 2F de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.

"La meilleure façon de lutter contre ce virus, c'est d'éviter sa propagation", a-t-elle insisté, en affirmant toutefois qu'il n'y avait "pas de malade atteint du virus Ebola sur le territoire français aujourd'hui". "Il y a des procédures de précaution qui se mettent en place, et je veux assurer de la vigilance et de la mobilisation des autorités sanitaires, et en même temps rassurer : nous ne devons pas être inquiets au-delà de la précaution nécessaire qui s'impose", a-t-elle insisté.

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20è anniversaire du génocide rwandais.

Que ces victimes reposent en paix.

Je ne développerai pas ici.

 

Un point qui m'a marqué dans cet article: http://www.lemonde.fr/international/article/2014/04/03/l-armee-francaise-hantee-par-le-genocide-rwandais_4394681_3210.html

"Certains ont tenté de panser leurs plaies rwandaises à Sarajevo. « Après l'assaut du pont de Vrbanja , où nous avons eu 2 tués et 38 blessés lourds, j'ai demandé au psychiatre de voir les hommes », se souvient le général François Lecointre, alors capitaine du 3e RIMa. « C'est du Rwanda qu'ils lui ont parlé. »

Modifié par artyparis
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20è anniversaire du génocide rwandais.

Que ces victimes reposent en paix.

Je ne développerai pas ici.

 

Un point qui m'a marqué dans cet article: http://www.lemonde.fr/international/article/2014/04/03/l-armee-francaise-hantee-par-le-genocide-rwandais_4394681_3210.html

"Certains ont tenté de panser leurs plaies rwandaises à Sarajevo. « Après l'assaut du pont de Vrbanja , où nous avons eu 2 tués et 38 blessés lourds, j'ai demandé au psychiatre de voir les hommes », se souvient le général François Lecointre, alors capitaine du 3e RIMa. « C'est du Rwanda qu'ils lui ont parlé. »

 

 

 

 

ou les mythomanes  ....

http://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/rwanda-1994-il-n-a-jamais-ete-question-d-un-raid-sur-kigali-09-04-2014-1811356_53.php

 

 

Rwanda 1994 : "Il n'a jamais été question d'un raid sur Kigali !"

Le Point.fr - Publié le 

09/04/2014 à 10:20  - Modifié le  09/04/2014 à 12:49 Jacques Hogard, chef du groupement sud de l'opération Turquoise à Cyangugu en 1994, démolit les accusations du capitaine Guillaume Ancel. Interview.

 

entre les mythos ...

 

 

et kagame ...

 

 

 

Comme l'écrit votre confrère Renaud Girard dans Le Figaro du 8 avril, "M. Kagame serait mieux avisé de nous décrire sa responsabilité directe dans le massacre de dizaines de milliers de civils hutu en République démocratique du Congo (ex-Zaïre) depuis qu'il exerce un pouvoir sans partage à Kigali"... Je suis sûr que le capitaine Ancel, dont les souvenirs semblent passablement brouillés et embrouillés, n'a pas dû réfléchir à tout cela avant de parler à France Culture.
Modifié par gibbs
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http://www.mondialisation.ca/le-saviez-vous-14-pays-africains-contraints-par-la-france-a-payer-limpot-colonial-pour-les-avantages-de-lesclavage-et-de-la-colonisation/5369840

Bonjour, que pensez vous de cet article?

Il est au moins en parti (sinon totalement) truffé d'erreurs et de mauvaise foi, (mettre sur le compte de la France, les coups d'états en Algérie... Ou ne pas comptabiliser la Somalie en Afrique pour les autres coups d'état, nier les avantages apportés par l'indexation de la monnaie sur l'euro etc...)

Certains faits sont avérés comme l'attribution de marché publique a la France moyennant corruption.

Mais bon passons, que valent ces 2 poins là?

-Est ce que la France a lors de la décolonisation du XXeme siècle imposé un impôt à ses ex-colonies comme pour Haïti?

En ce moment même où j’écris cet article , 14 pays africains sont obligés par la France , à travers le pacte colonial , de mettre 85% de leurs réserves à la banque centrale de France sous le contrôle du ministère des finances français. Jusqu’à maintenant , en 2014, le Togo et environ 13 autres pays africains doivent encore payer la dette coloniale en France . Les dirigeants africains qui refusent sont tués ou victimes de coup d’état ...

-Quid de la gestion du budget qui serait effectuée par la France.

Les pays africains doivent déposer leurs réserves monétaires nationales en France à la banque centrale.

La France a tenu des réserves nationales de quatorze pays africains depuis 1961 : Bénin, Burkina Faso, Guinée- Bissau, Côte-d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo -Brazzaville, la Guinée équatoriale et le Gabon.

La politique monétaire régissant un tel regroupement diversifié de pays est simple car il est, géré par le Trésor français , sans en référer aux autorités fiscales centrales comme l’UEMOA ou de la CEMAC. Selon les termes de l’accord qui a été mis en place par la banque centrale du CFA, chaque Banque centrale de chaque pays africain est obligée de garder au moins 65 % de ses réserves de change dans un « compte d’opérations » tenu au Trésor français, ainsi qu’un autre 20 % pour couvrir les passifs financiers.

Les banques centrales CFA imposent aussi un plafond sur le crédit accordé à chaque pays membre à l’équivalent de 20 % des recettes publiques de ce pays sur l’année précédente. Même si la BEAC et la BCEAO ont une facilité de découvert auprès du Trésor français, les traites sur les facilités de découvert sont sous réserve du consentement du Trésor français. Le dernier mot est celui de la Trésorerie française qui a investi les réserves étrangères des pays africains en son propre nom à la Bourse de Paris.

En bref , plus de 80% des réserves de change de ces pays africains sont déposées dans les « comptes d’opérations » contrôlés par le Trésor français . Les deux banques CFA sont africaines de nom, mais n’ont pas de politiques monétaires propres. Les pays eux-mêmes ne savent pas, ne sont pas informés, à hauteur de combien la réserve de change détenues par le Trésor français leur appartient en tant que groupe ou individuellement.

Les gains de l’investissement de ces fonds du Trésor français sont censés être ajouté à la réserve de change, mais il n’y a pas de comptabilité transmise aux banques ou aux pays, ni les détails de ces modifications. « Seul un groupe restreint de hauts fonctionnaires du Trésor français connaissent les montants figurant dans les « comptes d’opérations » où ces fonds sont investis ; si il y a un bénéfice sur ces investissements ; ils ont interdiction de divulguer ces informations aux banques CFA ou aux banques centrales des états africains. ” écrit le Dr Gary K. Busch

Il est estimé que la France gère près de 500 milliards d’argent africain dans sa trésorerie, et ne fait rien pour mettre un peu de lumière sur ce côté sombre de l’ancien empire.

La finalité reste : Les pays africains n’ont pas accès à cet argent.

La France leur permet d’accéder à seulement 15 % de leur argent par an. S’ils ont besoin de plus, les pays africains doivent emprunter, à des taux commerciaux, sur les 65% de leur argents détenu au Trésor français.

Pour rendre les choses plus tragiques , la France impose un plafond sur le montant de l’argent que les pays peuvent emprunter à la réserve . Le plafond est fixé à 20 % de leurs recettes publiques de l’année précédente. Si les pays ont besoin d’emprunter plus de 20% de leur propre argent, la France a un droit de veto.

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-Est ce que la France a lors de la décolonisation du XXeme siècle imposé un impôt à ses ex-colonies comme pour Haïti?

-Quid de la gestion du budget qui serait effectuée par la France.

Ramassis de conneries. On a aidé (et on aide encore) avec des milliards en prêts (jamais remboursés) les pays africains, qui gaspillent ou détournent 90% du total.

 

 

Tchad : une petite équipe de l’US Marine Corps (15 hommes) devrait arriver fin avril, pour une durée d’un mois, avec pour mission de former une centaine de gardes tchadiens du Parc de Zakouma en matière de tir, de navigation, de patrouille et de tactique pour lutter contre le braconnage. Pour les pays d’Afrique centrale, le braconnage est un fléau. Mené par des groupes armés qui se jouent de la porosité des frontière, il est le responsable de la mort de milliers d’éléphants : depuis 2004, rien qu’au Gabon, 11.000 ont été tués dans le parc national de Minkébé et 10.000 autres ont disparu. D’après un rapport du WWF publié en 2013, le braconnage serait devenu le 4e marché illégal du monde (après ceux de la drogue, de la fausse monnaie et des être humains), avec un chiffre d’affaires annuel d’environ 19 milliards de dollars par an. Et la vente illégale d’ivoire tient une bonne place dans ce tableau, le prix du kilo se négociant aux alentours de 2.000 dollars en Asie.

 

 http://www.opex360.com/2014/04/12/des-soldats-du-corps-de-lus-marine-bientot-envoyes-au-tchad/

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Les américains s'installent en force à Djibouti... et ils ne sont pas prêts de partir ! 

 

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/04/15/pour-visiter-le-camp-lemonnier-suivez-le-guide-de-stars-and-stripes.html

ça vaut aussi le coup d'aller regarder directement l'article de stars and srtipes:

http://www.stripes.com/news/crisis-response-force-adds-firepower-to-us-base-in-africa-1.277535

En gros, ils font ce que l'AdT faisait (DIO et interventions/renforts dans les pays voisins) et avec déjà au moins autant de moyens (un Combined Arms Battailon)

Modifié par TimTR
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Au Sud-Soudan, on continue a massacrer. Des troupes de l'ex-vice-président font du nettoyage hetnique dans une ville conquise. église ou mosquée, il n'y a pas d'abri :

http://m.nouvelobs.com/article/20140421.AFP5338/soudan-du-sud-les-rebelles-ont-massacre-des-centaines-de-civils-a-bentiu.html#null

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  • 2 weeks later...

Barack Obama a annoncé ce lundi un accord sur la prolongation "à long terme" de la présence militaire américaine à Djibouti en recevant son homologue djiboutien Omar Guelleh.

L’accord prévoit un loyer de 63 millions de dollars par an. Les Américains acquittaient jusqu’ici un loyer de 38 millions de dollars par an au gouvernement de Djibouti pour le Camp Lemonnier où sont stationnés plus de 3 000 militaires.

Ce bail de dix ans pourrait être renouvelé pour dix années supplémentaires, "sans augmentation de loyer". Au terme de ce deuxième bail, les termes financiers pourront être renégociés en vue d’une troisième décennie de présence.

 

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/05/05/washington-s-offre-dix-ans-de-plus-a-djibouti-pour-630-millions-de-dollars.html

Modifié par alexandreVBCI
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Les Amerlocks viennent clairement et sans complexes s'installer sur vos "terres" en se pointant a Djibouti , sa va forcément avoir un impact sur l'influence militaire française dans la zone .

Il faut faire gaffe, quand l'aigle US arrive quelque part sa n'augure rien de bon , et dans ce cas la sa n'augure rien de bon pour la France et son influence géostratégique ... c'est pas rien quand même , ce bout de terre est sur un carrefour géostratégique de premier plan pour la France .

Perso je serais a l'EM français je m’inquiéterais , et je commencerait déjà a étudier les tenants et aboutissants de tout sa , mettre en place des plans B etc etc 

Modifié par FARSOLDIER
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Les ambitions démesurées de la Chine en Afrique :

 

Le Premier ministre chinois Li Keqiang, en visite en Ethiopie, a proposé lundi que la Chine et l'Afrique boostent leur collaboration dans l'industrie, les finances, la réduction de la pauvreté, la protection écologique, les échanges humains, la paix et la sécurité afin de créer une version améliorée de leur coopération.

 

M. Li a présenté la proposition dans un discours prononcé au siège de l'Union africaine (UA) à Addis Abeba, dans lequel il a parlé de la politique de la Chine sur l'Afrique et réaffirmé l'engagement de Beijing pour approfondir davantage le partenariat de coopération Chine-Afrique.

M. Li a fait remarquer la croissance rapide du commerce sino- africaine au cours des dernières années, qui s'élevait à 210,2 milliards de dollars en 2013, appelant les deux parties à élever le volume commercial à 400 milliards de dollars d'ici 2020.

 

La Chine est prête à étendre la coopération avec l'Afrique dans les domaines de la construction des routes, des chemins de fer, des télécommunications, des réseaux électriques et d'autres infrastructures, afin d'aider le continent à réaliser l' interconnexion régionale, a-t-il affirmé, ajoutant que Beijing encourage les entreprises chinoises à former des joint-ventures avec leurs homologues africains pour améliorer l'industrie aéronautique africaine.

 

Le Premier ministre chinois a également évoqué le rêve de connecter les capitales africaines avec des chemins de fer haute- vitesse, déclarant que la Chine est prête à utiliser ses technologies de pointe dans ce domaine pour aider l'Afrique à faire de ce rêve une réalité.

 

Dans le domaine financier, M. Li a déclaré que la Chine a décidé de débloquer 10 milliards de dollars supplémentaires pour porter les prêts pour les pays africains à 30 milliards de dollars, et d'augmenter le fonds de développement Chine-Afrique de deux milliards de dollars à cinq milliards de dollars.

 

En ce qui concerne la réduction de la pauvreté, la Chine envisage de former 2.000 techniciens agricoles et managers africains dans les cinq prochaines années.

 

Suite : http://french.cri.cn/621/2014/05/06/302s382030.htm

Modifié par alexandreVBCI
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Intense battle for South Sudan city of Bentiu

5 May 2014 Last updated at 21:37 BST

South Sudan troops attempting to recapture the oil rich town of Bentiu from rebels have been forced back amid heavy gunfire.

Government troops advanced towards the town centre over the weekend with an armoured column.

The BBC's Alastair Leithead, who is in the UN compound on the outskirts of Bentiu, witnessed the battle as the soldiers retreated.

 

 

 

http://www.bbc.com/news/world-africa-27288039

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  • 3 weeks later...

http://www.brgm.fr/sites/default/files/cp_brgm_20140516_tchad_0.pdf (16 mai 2014)

 

Le BRGM et la République du Tchad signent un contrat pour la réalisation d'un inventaire minier. Le présent projet d'un montant total de 20,6 millions d'euros et d'une
durée de 3,5 ans, concerne les régions du Wadi Fira et de l'Enedi dans l'Est du pays.

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http://www.rfi.fr/emission/20140505-une-kabila-pousse-vers-sortie/ (5 mai 2014)

 

Coup de tonnerre en RDC : lors de son passage à Kinshasa, dimanche, le secrétaire d’Etat américain John Kerry s’est clairement dit opposé à toute révision constitutionnelle. En clair, pour les Américains, pas question que le président Kabila se représente en 2016 pour un troisième mandat

 

http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=7869:thierry-vircoulon-decrypte-la-rencontre-kabila-hollande&catid=95&Itemid=513

 

Le président congolais Joseph Kabila est reçu ce mercredi 21 mai à l'Elysée par son homologue français François Hollande. Thierry Vircoulon, directeur du programme Afrique centrale d'International Crisis Group, est l’invité de RFI. Il revient sur cette visite.

Modifié par Wallaby
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http://allafrica.com/stories/201405231147.html (23 mai 2014)

Germain Katanga a été condamné à 12 ans de prison par la Cour Pénale Internationale, le jugeant coupable de crime contre l'humanité pour l'attaque contre la population civile du village de Bogoro dans l'Ituri le 24 février 2003. La cour a tenu compte de sa coopération ultérieure dans la démobilisation des enfants soldats.

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  • 2 weeks later...
  • 3 weeks later...

http://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/afrika/deutsche-aussenpolitik-strategielos-in-afrika-12996094.html (19 juin 2014)

 

Un éditorial qui réclame - tout en sachant qu'il prêche dans le désert - une stratégie allemande en Afrique, pour l'instant totalement inexistante, avec une politique faite d'indifférence, de contradictions, et de suivisme de Paris au Mali. Les 4 milliards d'€ d'aide et 2000 coopérants en place actuellement ne permettent pas de dégager une cohérence stratégique.

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Entre 2012 et 2013, l’armée étasunienne est intervenue dans 49 pays africains

 

[...]10 exercices militaires, 55 opérations, 481 activités de coopération en matière de sécurité. Pendant des années, l’armée étasunienne a ouvertement insisté sur le fait qu’elle n’intervenait en Afrique que dans une faible mesure[...]

 

[...]L’année dernière, selon le commandant d’AFRICOM, le général David Rodriguez, l’armée étasunienne a mené sur le continent 546 « activités », terme qui sert de passe-partout pour toute action réalisée par l’armée sur le sol africain. En d’autres termes, cela revient à environ une mission et demie par jour. Ce nombre représente une augmentation de 217 % dans les opérations, les programmes et les exercices, depuis l’établissement du commandement en 2008[...]

 

[...]attaques aériennes sur des militants suspects, raids aériens visant à séquestrer des terroristes, ponts aériens pour les troupes africaines et françaises impliquées dans des guerres de proximité, opérations d’évacuation dans les pays déstabilisés. Cependant, l’armée US mène surtout des missions de formation, guide les alliés, fournit des fonds, des équipements et des conseils aux responsables locaux[...]

 

[...]Des documents de l’armée étasunienne en Afrique précédemment non-divulgués révèlent une augmentation de 94 % des activités du personnel militaire de 2011 à 2013, et une hausse de 174 % pour les programmes de State Partnership (Partenariat entre les Etats) qui passent de 34 à 93. Par ailleurs, on note également une hausse de 436 % en activités de conseil et d’assistance (Advise-and-Asist) qui comprennent les missions de l’ACOTA (qui passent de 11 à 59). L’année dernière, d’après des documents datant de décembre 2013, les interventions concernaient presque tout : apprendre aux troupes kényanes comment utiliser les drones de combats RQ-11 Raven[...]

 

[...]Benjamin Benson, le porte-parole d’AFRICOM, a refusé de donner plus de détails concernant ces activités[...]

 

source michel collon

http://www.michelcollon.info/Entre-2012-et-2013-l-armee.html

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