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[Iran]


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il y a 44 minutes, Ciders a dit :

Si ça vire à la libyenne dans ce secteur, ils le sentiront vraiment passer. Le Yémen sera une aimable plaisanterie en comparaison.

Ca peut surtout être la politique de la terre brulée et condamner quasi définitivement le MO et emmerder considérablement l'Europe pour 3 ou 4 générations. . .

S'ils arrivent à l'instar de la seconde guerre du Golf a ameuté des alliés notamment locaux cette fois avec l'AS et les monarchies du Golf et eux fournissant le matos high tec, ils peuvent faire exposer la région et la maintenir dans un état de guerre totale pendant des années. La guerre Irak Iran qui a duré quais une décennie et épuiser les ressources de ces deux pays peut donner de bien mauvaises idées à certains. . . La quasi totalité des pays du MO sont à bout. la Syrie est empêtré dans une guerre depuis 10 ans, le Liban est un pays failli, l'Irak n'en parlons même pas, l'AS perd de sa superbe et se retrouve dans une situation interne difficile et va chercher à tout prix un ennemi extérieur (cf le Qatar), L' Iran douille depuis pas mal de temps, la Turquie part en couille, bref un moment propice pour le bouquet final. . .

Sans compter qu'une explosion du MO secouera comme jamais une Europe affaiblie et pourrait bien lui donner le coup de grâce et d'obliger une grande partie des pays à devenir encore plus dépendant des USa avec u pizzo à payer encore plus grand. . .

Très cyniquement foutre en l'air cette région du globe pourrait leur permettre d'occuper un max de monde sans qu'eux soit trop impacter. Tu ramènes ta flotte et des avions de chasse et tu laisses aux locaux les troupes au sol. Les USA perdront peu de monde, 'faudra faire attention à pas se faire shooter un PA) et pourront continuer leur repositionnement stratégique en Asie. . .

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il y a 16 minutes, elannion a dit :

 

Sans compter qu'une explosion du MO secouera comme jamais une Europe affaiblie et pourrait bien lui donner le coup de grâce et d'obliger une grande partie des pays à devenir encore plus dépendant des USa avec u pizzo à payer encore plus grand. . .

 

Rien ne dis que ce serait  les US qui en profiteraient ....tous comme ton coup de grâce pourrait être un déclencheur d une véritable  unification . (peu probable certe , mais pas moins que ton option )

en tous cas tu oublis  pas mal de monde dans ton raisonnement .

 

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Le 21/09/2020 à 20:51, Tetsuo a dit :

Extrement complexe et difficile ,oui.

Irrealiste non . 

Qu'est-ce qu un monde civilisé ?

Si c est vivre dans l illlision de la croissance infini....

(Qui je suis sur , durera encore pas mal d années...:dry:)

Si c est ca que veulent les iraniens, ils vont droit dans le mur ...

On y va tous d ailleurs ... 

Oullaala je suis un chouilla déprimé ce soir .... vite un sky et dodo !

 

Il y a 17 heures, Arland a dit :

Je ne crois pas qu'il parle de bannir entièrement les produits made in USA, de toute façon, comme tu le dis c'est déjà techniquement impossible, au moins sur le court et moyen terme et pas constructif non plus. Mais par contre, chaque limitation au niveau individuel c'est déjà un impact sur leur chiffe d'affaire et donc leur saint PIB. Si ça s'accumule trop, ils vont forcement se poser des questions à la fin.

Même au niveau des pays européens ce n'est pas un processus qui se ferait en du jour au lendemain après un siècle de dépendance à la culture et aux produits américains, mais il faudra bien commencer un jour.

Après si on part avec une logique de défaitisme, alors autant rester de bons petits clients et fermer notre clapet de façon définitive.

 

Si vous voulez, on monte une assoc pour lutter contre les lois extraterritoriales américaines par le boycot, mais il faudra plus d'adhérents que juste les clampins d'AD. Quelques dizaines de millions de membres au bas mot, et là je vous prévient ! Hors de question de m'occuper de la paperasse et d'alpaguer le chaland.

Moi je me charge des sponsors. Je vais rendre visite à Ali Khamenei et Raoul Castro pour leur demander une petite contribution. Après tout, c'est pour leurs beaux yeux qu'on fait ça.

On aura des pistaches et du rhum à gogo pour les apéros !

 

 

Il y a 17 heures, Tetsuo a dit :

Rien ne dis que ce serait  les US qui en profiteraient ....tous comme ton coup de grâce pourrait être un déclencheur d une véritable  unification . (peu probable certe , mais pas moins que ton option )

en tous cas tu oublis  pas mal de monde dans ton raisonnement .

 

Quand le pouvoir te glisse des mains, foutre la merde pour te rendre indispensable est une bonne tactique.

Les américains ont deux océans pour les protéger et sont relativement autonomes en ressources. C'est très tentant dans ces conditions de faire payer aux autres leur politique.

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Rhaaaa je sais bien ....mais bon , un jour faudra bien se defaire de cette tutelle .

Et comme deja dit , c est oublié l afrique et l asie . Pis l isolation des oceans , ca marche dans les deux sens . 

Oui c est compliqué , oui ce serait plus " facile " avec eux . Mais franchement, quand on voit ou ils nous emmènent . Je crois qu il serait grand temps qu on suivent notre propre voix . 

C est deja arrivé par le passé.  Je vois pas pourquoi on n en  serait incapables aujour d hui . 

Oui ce sera tres dur .mais si on y arrivent , on en sortira plus grand et plus fort .

Utopique ?  P' Etre ben qu oui ou...non 

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Voici une analyse de MissileThreat sur le bombardement de janvier des troupes américaines stationnées sur la base de Ain Al Asad en Irak en représailles de l’assassinat de Soleimani.

Je ne me souviens pas de l’avoir vu ici même si nous avions discuté de ces frappes.

En substance, les Iraniens voulaient tuer (mais pas si clair sinon ils n’auraient pas prévenus les irakiens 90mn avant), leurs missiles se sont révélés plus précis que prévus, et bien que les américains aient eu le temps de se protéger quand c’était possible (car il fallait tout de même protéger la base d’une éventuelle attaque terrestre et piloter les drones en mission), ils ont un peu ramassé.

Et puis: trous dans la raquette des défenses anti missiles US, mais c’est un peu le fond de commerce du CSIS de vouloir plus de radars, de missiles, et plus mieux...

Interessant autre lien dans l’article sur une analyse des carences enregistrées en AS, cette fois ci contre missiles de croisières et drones.

https://missilethreat.csis.org/uncomfortable-lessons-reassessing-irans-missile-attack/

 

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  • 2 weeks later...

Confirmation de l'implication iranienne dans la tentative d'attentat à la bombe contre le Conseil national de la résistance iranienne en 2018 ( mais a quel niveau ?) :

https://www.lemonde.fr/international/article/2020/10/10/l-attentat-manque-de-villepinte-en-2018-a-ete-concu-par-l-iran-conclut-une-enquete-belge_6055519_3210.html

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  • 1 month later...

Alors je me permets (parce qu'il est nettement plus riche que la dépêche AFP) : 

Citation

WASHINGTON — Al Qaeda’s second-highest leader, accused of being one of the masterminds of the deadly 1998 attacks on American embassies in Africa, was killed in Iran three months ago, intelligence officials have confirmed.

Abdullah Ahmed Abdullah, who went by the nom de guerre Abu Muhammad al-Masri, was gunned down on the streets of Tehran by two assassins on a motorcycle on Aug. 7, the anniversary of the embassy attacks. He was killed along with his daughter, Miriam, the widow of Osama bin Laden’s son Hamza bin Laden.

The attack was carried out by Israeli operatives at the behest of the United States, according to four of the officials. It is unclear what role if any was played by the United States, which had been tracking the movements of Mr. al-Masri and other Qaeda operatives in Iran for years.

The killing occurred in such a netherworld of geopolitical intrigue and counterterrorism spycraft that Mr. al-Masri’s death had been rumored but never confirmed until now. For reasons that are still obscure, Al Qaeda has not announced the death of one of its top leaders, Iranian officials covered it up, and no country has publicly claimed responsibility for it.

Mr. al-Masri, who was about 58, was one of Al Qaeda’s founding leaders and was thought to be first in line to lead the organization after its current leader, Ayman al-Zawahri.

Long featured on the F.B.I.’s Most Wanted Terrorist list, he had been indicted in the United States for crimes related to the bombings of the U.S. embassies in Kenya and Tanzania, which killed 224 people and wounded hundreds. The F.B.I. offered a $10 million reward for information leading to his capture, and as of Friday, his picture was still on the Most Wanted list.

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The F.B.I. wanted poster for Abdullah Ahmed Abdullah, who went by the nom de guerre Abu Muhammad al-Masri. Credit...Federal Bureau of Investigation

That he had been living in Iran was surprising, given that Iran and Al Qaeda are bitter enemies. Iran, a Shiite Muslim theocracy, and Al Qaeda, a Sunni Muslim jihadist group, have fought each other on the battlefields of Iraq and other places.

American intelligence officials say that Mr. al-Masri had been in Iran’s “custody” since 2003, but that he had been living freely in the Pasdaran district of Tehran, an upscale suburb, since at least 2015.

Around 9:00 on a warm summer night, he was driving his white Renault L90 sedan with his daughter near his home when two gunmen on a motorcycle drew up beside him. Five shots were fired from a pistol fitted with a silencer. Four bullets entered the car through the driver’s side and a fifth hit a nearby car.

As news of the shooting broke, Iran’s official news media identified the victims as Habib Daoud, a Lebanese history professor, and his 27-year-old daughter Maryam. The Lebanese news channel MTV and social media accounts affiliated with Iran’s Islamic Revolutionary Guards Corps reported that Mr. Daoud was a member of Hezbollah, the Iranian-backed militant organization in Lebanon.

It seemed plausible.

The killing came amid a summer of frequent explosions in Iran, mounting tensions with the United States, days after an enormous explosion in the port of Beirut and a week before the United Nations Security Council was to consider extending an arms embargo against Iran. There was speculation that the killing may have been a Western provocation intended to elicit a violent Iranian reaction in advance of the Security Council vote.

And the targeted killing by two gunmen on a motorcycle fit the modus operandi of previous Israeli assassinations of Iranian nuclear scientists. That Israel would kill an official of Hezbollah, which is committed to fighting Israel, also seemed to make sense, except for the fact that Israel had been consciously avoiding killing Hezbollah operatives so as not to provoke a war.

In fact, there was no Habib Daoud.

Several Lebanese with close ties to Iran said they had not heard of him or his killing. A search of Lebanese news media found no reports of a Lebanese history professor killed in Iran last summer. And an education researcher with access to lists of all history professors in the country said there was no record of a Habib Daoud.

One of the intelligence officials said that Habib Daoud was an alias Iranian officials gave Mr. al-Masri and the history teaching job was a cover story. In October, the former leader of Egypt’s Islamic Jihad, Nabil Naeem, who called Mr. al-Masri a longtime friend, told the Saudi news channel Al Arabiya the same thing.

Iran may have had good reason for wanting to hide the fact that it was harboring an avowed enemy, but it was less clear why Iranian officials would have taken in the Qaeda leader to begin with.

Some terrorism experts suggested that keeping Qaeda officials in Tehran might provide some insurance that the group would not conduct operations inside Iran. American counterterrorism officials believe Iran may have allowed them to stay to run operations against the United States, a common adversary.

It would not be the first time that Iran had joined forces with Sunni militants, having supported Hamas, Palestinian Islamic Jihad and the Taliban.

“Iran uses sectarianism as a cudgel when it suits the regime, but is also willing to overlook the Sunni-Shia divide when it suits Iranian interests,” said Colin P. Clarke, a counterterrorism analyst at the Soufan Center.

Iran has consistently denied housing the Qaeda officials. In 2018, the Foreign Ministry spokesman Bahram Ghasemi said that because of Iran’s long, porous border with Afghanistan, some Qaeda members had entered Iran, but they had been detained and returned to their home countries.

However, Western intelligence officials said the Qaeda leaders had been kept under house arrest by the Iranian government, which then made at least two deals with Al Qaeda to free some of them in 2011 and 2015.

Although Al Qaeda has been overshadowed in recent years by the rise of the Islamic State, it remains resilient and has active affiliates around the globe, a U.N. counterterrorism report issued in July concluded.

Iranian officials did not respond to a request for comment for this article. Spokesmen for the Israeli prime minister’s office and the Trump administration’s National Security Council declined to comment.

Mr. al-Masri was a longtime member of Al Qaeda’s highly secretive management council, along with Saif al-Adl, who was also held in Iran at one point. The pair, along with Hamza bin Laden, who was being groomed to take over the organization, were part of a group of senior Qaeda leaders who sought refuge in Iran after the 9/11 attacks on the United States forced them to flee Afghanistan.

According to a highly classified document produced by the U.S. National Counterterrorism Center in 2008, Mr. al-Masri was the “most experienced and capable operational planner not in U.S. or allied custody.” The document described him as the “former chief of training” who “worked closely” with Mr. al-Adl.

In Iran, Mr. al-Masri mentored Hamza bin Laden, according to terrorism experts. Hamza bin Laden later married Mr. al-Masri’s daughter, Miriam.

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Hamza bin Laden Credit...Central Intelligence Agency

“The marriage of Hamza bin Ladin was not the only dynastic connection Abu Muhammad forged in captivity,” the former F.B.I. agent and Qaeda expert Ali Soufan wrote in a 2019 article for West Point’s Combating Terrorism Center.

Another of Mr. al-Masri’s daughters married Abu al-Khayr al-Masri, no relation, a member of the management council. He was allowed to leave Iran in 2015 and was killed by a U.S. drone strike in Syria in 2017. At the time, he was the second-ranking Qaeda official after Mr. Zawahri.

Hamza and other members of the Bin Laden family were freed by Iran in 2011 in exchange for an Iranian diplomat abducted in Pakistan. Last year, the White House said that Hamza bin Laden had been killed in a counterterrorism operation in the Afghanistan-Pakistan region.

Abu Muhammad al-Masri was born in Al Gharbiya district of northern Egypt in 1963. In his youth, according to affidavits filed in lawsuits in the United States, he was a professional soccer player in Egypt’s top league. After the Soviet invasion of Afghanistan in 1979, he joined the jihadist movement that was coalescing to assist the Afghan forces.

After the Soviets withdrew 10 years later, Egypt refused to allow Mr. al-Masri to return. He remained in Afghanistan where he eventually joined Bin Laden in the group that was later to become the founding nucleus of Al Qaeda. He was listed by the group as the seventh of its 170 founders.

In the early 1990s, he traveled with Bin Laden to Khartoum, Sudan, where he began forming military cells. He also went to Somalia to help the militia loyal to the Somali warlord Mohamed Farrah Aidid. There he trained Somali guerrillas in the use of shoulder-borne rocket launchers against helicopters, training they used in the 1993 battle of Mogadishu to shoot down a pair of American helicopters in what is now known as the Black Hawk Down attack.

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One of the American Black Hawk helicopters shot down in Mogadishu, Somalia, in 1993 by fighters trained by Mr. al-Masri.Credit...Scott Peterson/Getty Images

“When Al Qaeda began to carry out terrorist activities in the late 1990s, al-Masri was one of the three of Bin Laden’s closest associates, serving as head of the organization’s operations section,” said Yoram Schweitzer, head of the Terrorism Project of the Institute for National Security Studies in Tel Aviv. “He brought with him know-how and determination and since then was involved in a large part of the organization’s operations, with an emphasis on Africa.”

Shortly after the Mogadishu battle, Bin Laden put Mr. al-Masri in charge of planning operations against American targets in Africa. Plotting a dramatic, ambitious operation that, like the 9/11 attacks, would command international attention, they decided to attack two relatively well-defended targets in separate countries simultaneously.

Shortly after 10:30 a.m. on Aug. 7, 1998, two trucks packed with explosives pulled up in front of the American embassies in Nairobi, Kenya, and Dar es Salaam, Tanzania. The blasts incinerated people nearby, blew walls off buildings and shattered glass for blocks around.

In 2000, Mr. al-Masri became one of the nine members of Al Qaeda’s governing council and headed the organization’s military training.

He also continued to oversee Africa operations, according to a former Israeli Intelligence official, and ordered the attack in Mombasa, Kenya, in 2002 that killed 13 Kenyans and three Israeli tourists.

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Mr. al-Masri was said to have ordered an attack in Mombasa, Kenya, in 2002 that killed 13 Kenyans and three Israeli tourists. Credit...Pedro Ugarte/Agence France-Presse — Getty Images

By 2003, Mr. al-Masri was among several Qaeda leaders who fled to Iran which, although hostile to the group, seemed out of American reach.

“They believed the United States would find it very difficult to act against them there,” Mr. Schweitzer said. “Also because they believed that the chances of the Iranian regime doing an exchange deal with the Americans that would include their heads were very slim.”

Mr. al-Masri was one of the few high-ranking members of the organization to survive the American hunt for the perpetrators of 9/11 and other attacks. When he and other Qaeda leaders fled to Iran, they were initially kept under house arrest.

In 2015, Iran announced a deal with Al Qaeda in which it released five of the organization’s leaders, including Mr. al-Masri, in exchange for an Iranian diplomat who had been abducted in Yemen.

Mr. Abdullah’s footprints faded away, but according to one of the intelligence officials, he continued to live in Tehran, under the protection of the Revolutionary Guards and later the Ministry of Intelligence and Security. He was allowed to travel abroad and did, mainly to Afghanistan, Pakistan and Syria.

Some American analysts said Mr. al-Masri’s death would sever connections between one of the last original Qaeda leaders and the current generation of Islamist militants, who have grown up after Bin Laden’s 2011 death.

“If true, this further cuts links between old-school Al Qaeda and the modern jihad,” said Nicholas J. Rasmussen, a former director of the National Counterterrorism Center. “It just further contributes to the fragmentation and decentralization of the Al Qaeda movement.”

Adam Goldman and Eric Schmitt reported from Washington, Farnaz Fassihi from New York and Ronen Bergman from Tel Aviv. Hwaida Saad contributed reporting from Beirut and Julian E. Barnes from Washington.

 

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  • 2 weeks later...

Prit sur le Monde :

Téhéran a libéré, mercredi 25 novembre au soir, l’universitaire anglo-australienne Kylie Moore-Gilbert, détenue depuis 2018 pour espionnage au profit d’Israël. La chercheuse de 33 ans a été relâchée en échange de trois Iraniens détenus à l’étranger. Alors que les médias iraniens les ont présentés comme des « hommes d’affaires » « arrêtés pour avoir contourné les sanctions américaines » contre Téhéran, le quotidien australien Sydney Morning Herald affirme qu’il s’agit de Mohamad Khazaei, Masoud Sedaghat Zadeh et de Said Moradi, emprisonnés en Thaïlande depuis une tentative manquée d’assassinat de diplomates israéliens en 2012. Jeudi matin, les autorités de Bangkok ont confirmé avoir autorisé le transfert des trois Iraniens.

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Le physicien Mohsen Fakhrizadeh, supposé patron du programme nucléaire militaire iranien, aurai été victime d'un attentat.

https://www.timesofisrael.com/head-of-irans-nuclear-weapons-program-said-assassinated-near-tehran/

Citation

Le responsable présumé du programme d'armes nucléaires de l'Iran a été assassiné vendredi près de la capitale Téhéran, selon la télévision d'Etat iranienne et d'autres médias iraniens.

La télévision d'État a cité des sources confirmant la mort de Mohsen Fakhrizadeh. Elle a déclaré qu'elle fournirait prochainement de plus amples informations.

L'agence de presse semi-officielle Fars, qui serait proche des gardiens de la révolution, a déclaré que l'attaque s'était produite à Absard, une petite ville située juste à l'est de la capitale, Téhéran. Elle a déclaré que des témoins ont entendu le bruit d'une explosion puis d'un tir de mitrailleuse. L'attaque a visé une voiture dans laquelle se trouvait Fakhrizadeh, selon l'agence.

La télévision d'État a ensuite publié sur son site web une photographie des forces de sécurité bloquant la route.

Fars a indiqué que des efforts étaient en cours pour soigner Fakhrizadeh et les autres personnes blessées.

Les gardiens de la révolution iraniens ont juré dans une déclaration de venger la mort des scientifiques nucléaires, sans commenter l'incident spécifique.

Pendant ce temps, l'agence de l'énergie nucléaire de Téhéran a affirmé qu'il n'y avait pas eu d'incident impliquant un scientifique nucléaire.

Fakhrizadeh, professeur de physique et officier des Gardiens de la révolution iraniens, a été nommé par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en 2018 comme directeur du projet d'armes nucléaires iranien.

Lorsque Netanyahu a révélé alors qu'Israël avait retiré d'un entrepôt à Téhéran une vaste archive de matériel propre à l'Iran détaillant son programme d'armes nucléaires, il a déclaré : "Souvenez-vous de ce nom, Fakhrizadeh."

Fakhrizadeh a dirigé le programme iranien dit "Amad" ou "Espoir". Israël et l'Occident ont prétendu qu'il s'agissait d'une opération militaire visant à étudier la faisabilité de la construction d'une arme nucléaire en Iran. Téhéran a longtemps maintenu que son programme nucléaire était pacifique.

L'Agence internationale de l'énergie atomique affirme que le programme "Amad" a pris fin au début des années 2000. Ses inspecteurs surveillent maintenant les sites nucléaires iraniens.

Mais Netanyahu a déclaré dans ses commentaires de 2018 que Fakhrizadeh continuait à mener de tels efforts en secret sous le SPND, "une organisation au sein du ministère de la Défense iranien".


Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

https://www.reuters.com/article/iran-nuclear-scientist-idUSKBN2871OE

La déclaration visible sur le site FARS (traduction Google):

Citation

Le ministère de la Défense et du Soutien aux forces armées a annoncé le martyre de Mohsen Fakhrizadeh, le scientifique nucléaire de notre pays.

À la suite de l'assassinat de Mohsen Fakhrizadeh, un scientifique nucléaire dans notre pays, le ministère de la Défense et du Soutien aux forces armées a publié une déclaration annonçant son martyre.

Le texte de l'annonce du ministère de la Défense est le suivant:

Ce vendredi après-midi, des éléments terroristes armés ont attaqué une voiture transportant Mohsen Fakhrizadeh, chef de l'Organisation de recherche et d'innovation du ministère de la Défense. Lors de l'affrontement entre son équipe de sécurité et les terroristes, M. Mohsen Fakhrizadeh a été grièvement blessé et conduit à l'hôpital. Malheureusement, l'équipe médicale n'a pas réussi à le faire revivre, et il y a quelques minutes, ce directeur et scientifique, après des années d'efforts et de lutte, a atteint un haut degré de martyre.

En conséquence, le Ministère de la défense et du soutien des forces armées a félicité et exprimé ses condoléances pour l'acte lâche d'assassiner l'un de ses dirigeants dévoués et experts en présence du Guide suprême et de la nation martyre de l'Iran islamique.

Fin du message /

 

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Les assaillants ont buté l'équivalent Iranien de Robert OppenHeimer ( le directeur scientifique du projet Manhathan ) .

Les services secrets iraniens doivent être dépités car le bonhomme était protégé  par son équipe de sécurité rapproché et que ses gardes du corps ont probablement connu le même sort...  

Si ça vient du Mossad, c'est encore une fois un coup de maître.

Des hommes bien entrainés à la Jason Bourne avec un faciès de persan, et faire ça dans un pays ultra hostile.

On ne voit ça que dans les films.

Et quand ils réussissent leur coup, la victime et le bourreau font en sorte que de ne pas en parler. 

J'aimerai bien lire un jour les archives du Mossad ...

Même dans la série "Homeland", ils n'ont pas été aussi loin dans l'audace (si on enlève l'explosion du siège de la CIA à LANGLEY ^^ ).  

Je me suis arrèté à la 4 ème saison...

 

Maintenant reste à savoir la réaction de l' Iran car ils ont subi 2 humiliations en quelques jours.

La dernière fois qu'ils ont cherché à se venger, ils ont envoyé des missiles pour effrayer les américains et ils ont tué par mégarde 176 iraniens et canado-iraniens de la diaspora étrangère en abattant le Boeing et il y a eu une centaine de victimes lors de la bousculade pour les funérailles du général.

 

Modifié par Claudio Lopez
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il y a 54 minutes, Claudio Lopez a dit :

Les services secrets iraniens doivent être dépités car le bonhomme était protégé  par son équipe de sécurité rapproché et que ses gardes du corps ont probablement connu le même sort...  

(...)

Maintenant reste à savoir la réaction de l' Iran car ils ont subi 2 humiliations en quelques jours.

J'imagine que le dépit doit dépasser le cercle du VEVAK, c'est tout le pays qui doit faire grise mine et ronger son frein. Surtout que si, comme suggéré dans la brève Reuters, ce type d'évènement s'inscrit dans une politique globale de la terre brûlée menée par Trump avant son départ, alors on pourrait encore avoir un ou d'autres épisodes d'ici la fin janvier.

Le Mogul est même allé jusqu'à retweeter les propos d'un journaliste israélien à la suite de ça : 

Apparemment, des tentatives d'assassinat auraient échouées par le passé.
A lire aussi : https://www.lefigaro.fr/international/iran-un-responsable-du-programme-nucleaire-assassine-20201127

Citation

« Nous ne sommes plus comme en 2010 et 2012 où le programme nucléaire iranien inquiétait, souligne Jonathan Piron, universitaire et spécialiste de l'Iran à Bruxelles. Aujourd'hui ce programme est en pause. Et de toute façon, ce programme est suffisamment bien structuré pour que Fakhrizadeh soit immédiatement remplacé. L'objectif de ces attaques à répétition est de pousser l'Iran à la faute d'ici au départ le 20 janvier de Donald Trump, d'amener l'Iran à commettre une action qui bloquerait tout retour à la diplomatie, comme le souhaite Joe Biden », ajoute le chercheur belge.

Pas sûr que l'Iran tombe dans le piège. « On redoute des sales coups », confiait juste après l'élection de Biden une source proche du pouvoir iranien. La semaine dernière, le chef des opérations extérieures de la Force iranienne al-Qods, dont le prédécesseur, le général Qassem Soleimani, a été tué en janvier par les États-Unis à Bagdad, est allé dans la capitale irakienne prôner la prudence auprès des milices chiites pro-iraniennes, qui ont juré de bouter les soldats américains d'Irak.

Et l'une des anciennes têtes de la CIA :

 

Modifié par Kerloas
Ajout
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Je vais faire une supputation...

 

A mon avis c'est pas des agents du Mossad qui on neutralisé le loustic.

C'est des mecs ethniquement azéri...

Une sorte de prêté pour un rendu, tu me soutien pour récupérer le haut karabakh, et moi je te trouve des mecs et on monte un réseau solide sur le territoire Iranien, dont 15 % de la population est ethniquement azéri....

 

Parce que Jason Bourne cela m'étonnerait qu'il soit dans le coup !!!

 

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il y a 21 minutes, Snapcoke a dit :

(…) Je vais faire une supputation...

 

A mon avis c'est pas des agents du Mossad qui on neutralisé le loustic.

C'est des mecs ethniquement azéri... (…)

Si c’est le cas, les arméniens viennent de gagner un allié. Et les azerbaïdjanais de se faire un ennemi particulièrement rancunier.

Je ne vois pas les iraniens oublier ce genre de coup, fait par un voisin direct.

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Il y a 2 heures, Snapcoke a dit :

Je vais faire une supputation...

 

A mon avis c'est pas des agents du Mossad qui on neutralisé le loustic.

C'est des mecs ethniquement azéri...

Une sorte de prêté pour un rendu, tu me soutien pour récupérer le haut karabakh, et moi je te trouve des mecs et on monte un réseau solide sur le territoire Iranien, dont 15 % de la population est ethniquement azéri....

 

Parce que Jason Bourne cela m'étonnerait qu'il soit dans le coup !!!

 

Effectivement, sous traiter cette opération par un tiers serait beaucoup plus safe que d'envoyer des agents du Mossad...

Mais monter une opération homo ciblé d'une personne protégé dans un pays hostile nécessite un savoir faire, un entrainement, une team ultra rigoureuse et pro  que peu de pays possède.

Et vu le niveau de professionnalisme (il n'y eu aucun dégât collatéral excepté les gades du corps /le chauffeur)  , je ne pense pas que cela soit fait par un groupuscule rebelle même si ils sont bien renseignés. 

Enfin bref, ce n'est aussi que des suppositions de ma part car je ne m'y connais rien dans le domaine vu que mes connaissances en opération homo se limite aux exploits de Jason Bourne et à  la team de Homeland. :biggrin:

 

De toute manière, il va y avoir des têtes qui vont tomber chez les responsables iraniens de ne pas avoir assez protégé son éminent scientifique.

C'est aussi un terrible message envoyés aux autres scientifiques qui vont vouloir reprendre le flambeau : ils savent que leur pays est impuissant pour les protéger car ils pourraient connaitre le même sort dès qu'ils mettront le nez dehors...

Modifié par Claudio Lopez
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il y a 4 minutes, pascal a dit :

C'est assez hasardeux de la part des Israéliens ... Robert Oppenheimer n'était pas seul dans le programme Manhattan et ce type là ne l'était pas non plus ...

Les Israéliens auraient voulu jeter de l'huile sur le feu et savonner la planche de la nouvelle administration américaine qu'ils ne s'y seraient pas pris autrement ... Biden appréciera à sa juste valeur le coup de pute que vient de lui faire Netanyahou ...

L'actuel gouvernement d'Israël ne veut clairement pas d'un accord sur le nucléaire iranien et joue la politique du pire, ce n'est pas bon.

Cette histoire se joue sur un échiquier très large.

Accord sur le nucléaire Iranien signifie fin de l'embargo......

- conséquence, ouverture vers le monde extérieure des républiques d'Asie centrale,

- conséquence bis : gros risque d'émiettement par le Sud de la Fédération de Russie,

- troisième conséquence : fin de l'épouvantail "Russie" pour les Européens, perte du bras de levier sécuritaire de Washington sur l'Europe.

 

Donc contre l'accord sur le nucléaire Iranien : Poutine,

                                                                                 Netanyahou,

                                                                                 Trump.

Pour l'accord                                                       :  Xi Jimping 

                                                                                 Biden,

                                                                                 Erdogan,

                                                                                 Majeure partie de l'Europe

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